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[RP] Eglise de l'Air de Castres - Volume 2

Odoacre
Le vieux Grec siffla alors une remarque aussi assassine que mesquine, remarque énoncée comme pour lui-même mais qui pouvait néanmoins être entendu de tous, même si l'architecture de l'église n'était pas propre à faire résonner les paroles...

Sans doute est-il trop occuper à fouiner dans les diocèses voisins pour gouverner le sien.

Et, l'air de rien, le vieux Grec alluma le dernier cierge. Du temps avait passé depuis que la jeune femme lui avait demandé s'il avait été ordonné et quelle était son identité mais il sembla la réceptionner à l'instant.

Vous pouvez aller jusqu'à Monseigneur, ma sœur. je suis Odoacre de Corinthe, Inquisiteur de la Foy et archevêque de Rouen... et premier évêque de Rodez depuis l'ère du Renouveau aristotélicien...

Il se plaça alors derrière l'autel et ajouta

Savez-vous si les églises élémentales sont toujours débout dans le reste du diocèse ?
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Neyco
Le regardant faire au final a force de patience la miss eut réponse, une autre question les églises elementales?
Finalement comprenant question.

Eh bien l'église de Feu d'Albi est toujours debout. Des que je le peux je vais officier même si depuis peu une jeune personne est devenue Diacre la bas. Je ne sais qui la ordonner par contre n'ayant point de cure en la ville.

Pour celle ce trouvant en Rouergue je vous avoue ne point du tout savoir. Aucune information ce trouve être présente nulle part.

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En construction pour ajout blason de nobliau et tout.
Odoacre
Odoacre la remercia alors d'un hochement de tête

J'irai juger sur pièce en Rouergue... je n'y suis pas retourné depuis que je renversai le comte hérétique Pepe Kaly...

Se concentrant alors sur l'autel, il resta ainsi quelques secondes en position de méditant, puis releva la tête et s'exclama

Par les puissances créatrices, bienvenue dans l'église de l'Air où le Verbe Divin va vibrer et vrombir au firmament jusqu'à frapper Castres et ses habitants et enfin participer de la vie de ce diocèse de la Création !

A l'aide de son briquet, il alluma l'encens, déroula la longue chaîne pour que l'encensoir pende au niveau de ses tibias puis il commença à faire lentement le tour de l'autel en imprimant à l'instrument liturgique un mouvement de balancier...

L'autel fut rapidement envahit par une entêtante odeur qui se répandait progressivement dans toute l'Église...


Au Commencement était un Verbe, verbe créateur par lequel émergèrent le Cosmos dans lequel nous croisons désormais, dans l'Ordre !

Vint ensuite l'Aveugle, celle qui dévore les cœurs, la Mère des Mensonges, veule Créature tentarice se nourrissant de la bassesse des pécheurs et des ignares !

Enfin la Révélation frappa l'Homme et la terre se fissurant, une Église apparut, celle du Prophète Aristote et des hommes et des femmes reçurent l'élection divine, accédant au rang de semi-anges, et ces femmes et ces hommes, les espiskopoi, ou les évêques en français, prirent le bâton de pasteur pour guider l'Humanité en direction du Soleil !!!


Une fois scandée l'incantation improvisée, baignant dans un nuage d'encens, le vieux Grec reposa l'encensoir et s'adressa directement aux personnes présentes.

Ce jour vous est offert, pour la plus grande gloire du Créateur et pour le service de vos âmes, alors je prêcherai sur le sujet que vous choisirez, sur le thème sur lequel souhaitez avoir une réponse divine, ou quoi que ce soit dont vous éprouveriez le besoin !

Et l'archevêque attendit, toute ouïe...
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Neyco
Alors la elle en était surprise, que dire quel sujet choisir. L'amitié? Le pardon? Le devoir de chacun envers autrui? La foi en elle même? D'Oane tout comme son ancien maitre Baron lui aurai targuer les oreilles pendants des heures? Des apôtres, des saints, ah la sainte boulasse ca pourrai être une bonne idée surtout que depuis sa grossesse elle se devait de moins lever le coude. Ou Sainte Marie Madeleine une de ses sainte préférer, elle la gourmande que l'on comparait parfois son estomac a un puits sans fond.

Trop de sujet.
Lâchant finalement discrètement.

Je dirai la foi en nos coeurs?

Ca y est il allait la regarder en même temps elle n'était qu'une enfant un peu enceinte mais une gosse tout de meme naive qui croyait en trop de bonheur et de gentillesse.

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En construction pour ajout blason de nobliau et tout.
Odoacre
Le paysan restait discret et ce fut la diaconesse qui parla. Le regard inquisiteur du vieux Grec fusa sur elle... et il répéta

La foi en nos cœurs...

Et hocha la tête

Vous avez bel et bien raison d'aborder cette question car il s'agit d'une hérésie si répandue à la surface de ce monde et qui corrompt tant d'âmes aristotéliciennes que je déplore chacun jour que Dieu fait que les clercs ne prêchent pas plus souvent contre ces mensonges !

Le vieux Grec connaissait l'impopularité de ses thèses parmi les fidèles mais il concevait sa mission comme le service d'une vérité absolue qui devait s'imposer d'elle même, assenée comme le marteau sur l'enclume, sans faire cas des doigts qui trainaillaient imprudemment...

Fort souvent l'on peut entendre untel ou untel s'émouvoir de la décision de tel évêque ou de tel autre personne en s'exclamant : voilà qui est bien inhumain.... voilà qui choque ma conscience.... voilà qui n'est pas conforme à l'Amour, voilà qui contredit "la foi qui est chevillée en mon cœur..."

Brutal

La foi en vos cœurs n'est souvent que la transposition de vos instincts charnels qui sont avant tout dominés par la corruption de la Créature sans Nom... la seule foi qui est, la Vraie Foy, c'est celle qui est inscrite dans les Textes Saints et interprétée par les semi-anges consacrés que sont les évêques aristotéliciens.

Il lui fallait passer à des choses concrètes, sans quoi il perdrait son maigre auditoire...

Lorsqu'il vous vient une réaction spontanée, interrogez votre âme, demandez-vous.... je réagis ainsi... pour quelles raisons... parce que c'est mal ce que je vois et j'entends ? Ou alors parce que cela m'est une violence que de devoir accueillir le véritable amour en moi qui est toujours d'essence divine ?

Prenez par exemple la Tolérance que de nombreux fidèles réclament parfois à cor et à cri en disant, liberté, sus aux intolérants qui briment les consciences et asservissent les âmes....

Le cœur vous enjoint parfois cela.... mais ce cœur n'est que le porte-voix de votre propre paresse et de votre lâcheté, celle de ne pas assumer l'entièreté des implication de la Parole Divine. Car le véritable Amour ne peut se développer que dans la Vérité, et la Vérité ne peut exister non plus sans Amour... alors prenez l'hérésiarque, le chef de secte, un être qui refusera toute conversion, qui sera rebelle à Dieu, et qui cherchera à entrainer des âmes pures dans ses errements, dans ses erreurs, dans ses mensonges... cette personne là doit être neutralisée... et elle le sera non par haine mais par Amour, par amour de l'humanité, par le désir de sauver votre prochain, par Amour de la Vérité, par l'application de la Vérité pour réduire le Mensonge et faire éclater l'Amour divin... aussi interrogez toujours votre foi quand elle vous paraît jaillir trop spontanément....

Les saintes personnes font jaillir la Vérité et l'Amour d'eux-mêmes, mais cela est rarement spontané... cela est le fruit d'un long processus car l'être humain est bien imparfait et bien faible et il lui faut bien du courage, bien de l'abnégation pur accueillir naturellement Vérité et Amour...


Déambulant à travers l'Église

Autre exemple qui vous parlera plus.... les funérailles.... j'entends des larmes, je vois des vêtements sombres, des personnes crient, pleurent... des prêtres se perdent en solennités ridicules.... quel cirque ! Lorsqu'un décès se produit, alors l'être que vous chérissiez va au Paradis Solaire.... car s'il n'a pas choisi de ressusciter, c'est qu'il était formellement sûr de son coup... mes recherches théologiques ont d'ailleurs démontré que forcément, le nombre des damnés était grandement inférieurs à celles et ceux qui rejoignent le Paradis Solaire....

Aussi la tristesse du deuil qui vient spontanément et qui provient de ce que certains appellent "la foi en nos cœurs", cette tristesse n'est que l'égoïsme spontané de l'être humain, qui doit être combattu fermement.... les funérailles doivent être au contraire des moments de grande joie et de festivité pour les aristotéliciens, et chaque larme que je vois, je la tiens pour hérétique car séide de cette mauvaise foi chevillée à des cœurs corrompus !


Et le vieux Grec de ponctuer sa dernière phrase en claquant le fer de son bâton contre les dalles de l'église...
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Le.jaccot
De sa place au premier rang, l'oreille de Jaccot n'avait pas besoin d'être attentive pour capter l'essentiel des propos échangés entre le patricien et la diaconesse. Les échanges semblaient houleux et l'homme simple et compréhensif avec lequel il s'était entretenu quelques instants plus tôt lui parut soudain hautain et dédaigneux. Une impression qu'il s'efforça de refouler, se murant dans un silence crispé en faisant mine de ne rien entendre.

Neyco finit par venir s'installer à ses côtés. Il en profita pour relever la tête et la saluer mais la conversation entre la régente et l'archevêque ne s'arrêta pas là. Le calme et le silence qui venaient ponctuer chacune des phrases échangées faisait résonner les piques qu'ils se lançaient et, bien que d'apparence paisible, l'atmosphère lui semblait agitée, comme au coeur d'une tempête de glace où l'on risquerait à tout moment de se prendre un pic gelé dans les chairs ou une pique acérée au coin de l'âme. L'église de l'Air portait bien son nom. Un de ces airs glaciaux et mortels qui, certes, endormaient les passions mais qui ne faisaient pas pour autant naître la Vertu.

Jaccot était perdu. Ce n'était pas son monde, il n'avait pas été préparé à ça. Il resta immobile tant que leurs échanges durèrent, baissant la tête, mimant une prière que le Très-Haut savait factice en espérant qu'il le lui pardonnerait. Le calme et la sérénité semblaient hors d'atteinte mais au moins y trouva-t-il une tranquillité relative loin de l'attention des deux belligérants.

Lorsque ses préparatifs furent terminés, le visiteur prit place pour procéder à la liturgie. Jaccot prépara son crédo, craignant d'en avoir oublié une ligne... Comment finissait-il, déjà ? La pression montait et il commençait vaguement à paniquer lorsque le prêtre commença enfin :


Citation:
Ce jour vous est offert, pour la plus grande gloire du Créateur et pour le service de vos âmes, alors je prêcherai sur le sujet que vous choisirez, sur le thème sur lequel souhaitez avoir une réponse divine, ou quoi que ce soit dont vous éprouveriez le besoin !


Jaccot interrompit instantanément ses efforts de mémoire pour lever un regard incrédule sur le pasteur grec. Il n'avait jamais vu ça. Pouvait-il vraiment évoquer n'importe quel thème qui lui tint à coeur ? Il était trop surpris pour penser à aucun. Heureusement, Neyco vint pallier cette absence.

Citation:
Je dirai la foi en nos coeurs?


La foi en nos coeurs ? Voilà un sujet intéressant, c'est vrai. Jaccot avait souvent tendance à suivre les élans de son coeur, agissant sottement mais avec toute la force de ses convictions dans des situations parfois dangereuses. Ca l'avait bien servi jusqu'à présent : il était là pour y penser, mais il était resté bien éloigné de l'Eglise pendant tout ce temps. Tout cela était-il bien juste ? Il attendait le sermon du vieil homme avec intérêt.

Le commencement du discours l'étonna, mais il ne disposait pas de la sagesse d'un prélat de l'Eglise, sa foi était imparfaite. Il était juste de la remettre en cause et il se pouvait donc que le prédicateur ait raison.

Celui-ci semblait agité et, au fur et à mesure qu'il énonçait ses propos, ceux-ci devenaient plus secs. Que restait-il de toute cette humanité qu'il avait mise à s'adresser au castrais ? Où était passée l'humilité que laissait apparaître sa robe de bure ? Jaccot était tétanisé. Etait-ce une manifestation de la grandeur divine, ou tout simplement l'orgueil du Sans-Nom ? Que faire dans ce genre de situations ? Le doute l'amena à adopter la réaction qu'a souvent l'homme devant les choses qui sont trop grandes pour lui : s'aplatir. S'aplatir et ne rien dire. Boire ces propos, ou les rejeter. Se mordre les lèvres, ne pas intervenir, ne pas attiser la colère de celui qui parlait de peur qu'un éclair ne sorte de sa bouche et ne vienne le frapper de plein fouet et, surtout, masquer son doute. Cacher ses péchés, cacher ses vices, éviter à tout prix que ceux-ci apparaissent à la vue de cette incarnation de la colère divine. Une offense à la Vérité mais, dans de pareils cas, mieux valait L'offenser Elle plutôt que la manifestation qui jetait ses mots dans l'église.

Le coup de bâton vint clôturer le discours du prêtre, et faire sursauter Jaccot comme jamais. Il était perdu dans ses artifices maladroits pour ne pas paraître ce que, de fait, il était : un paysan ignorant des choses de la foi. Il n'en fut tiré tout soudain que pour mieux laisser transparaître toute l'ampleur de son désarroi et de son incompréhension des propos du pasteur et il resta un moment là, figé, attendant qu'une des pierres de la voûte de l'Eglise vienne s'écraser sur sa tête pour le punir d'être un paysan et de ne pas consacrer sa vie à l'Eglise.

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Le secret... est l'armure de ceux qui font des plans mal rôdés...
Neyco
Une messe bien étrange pour un homme y ressemblant? Aussi écoutait elle, tel un oiseau perdue quelque peu ou un Comtat qui n' avait presque plus la foi. Bien étrange d'ailleurs au vu du dévouement de certain a la religion, mais peu lui importait a elle en ce jour noble messe d'un homme dont elle aurai pu comparer l'oraison du jour a celle de son maitre a penser Baron.

Bien ravie écoutant hochant avec parcimonie la tête n'étant point toujours d'accord étant plus douce envers ses propos choisit celons elle, elle jeta coup d'œil rapide en son coin gauche pour regarder le Jaccot. Son esprit semblait ailler peut être était il perdue ou fatiguer? Elle ne le savait mais faisait attention a nouveau au cureton faisant de grand mot pour un si petit public dont l'un était déjà convaincue.

Enfin il était vrai que chose importante lui avait on apprit. Le livre a raison ne cherche point autre chose si tu pense ailleurs tu as tord car le livre a raison; Chaque chose te rapprochant du Tres Haut de la naissance au baptême, aux joie du mariage, au études religieuses, a la mort chaque chose ce devait d'être célébrer. Trop peu de gens festoyait a par pour le plaisir. Mais ce plaisir n'était il point égoïste en réalité? Tant de question et si peu de réponses en son esprit du pourquoi les hommes perdaient foi? alors que tous nous naissions avec? Revenant aux mots dit du grec, la miss biscuit finit d'écouter en faisan un sursaut au bruit de la canne.

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Penthagruel
De retour de chez les nones, l'ex père pentha a pleine arrivé posa son paquetage et alla directement à l'église pour y prier un peu, et peut être croiser quelque fidèle ou même la diaconèse, et ainsi prendre quelques nouvelles de la paroisse et du comté.

Il fut fort surpris de trouver la serrure de la porte abimée, et la porte grande ouverte. Les portes avaient l'habitude d'être ouvertes, ce qui rendait le forçage d'autant plus étonnant. Qui donc c'était permis de porter ainsi atteinte à la maison du seigneur. La serrure ne servait pas à grand chose, mais quand même...

Intrigué, il risqua un regard à l'intérieur. Peut être les brigands sans scrupules étaient-ils encore icelieu, la circonspection était de mise en pareils cas. Quelle surprise de voir un prêtre au fond et deux fidèles écoutant le messe ! La paroisse de Castres avait-elle connu un renouveau? L'archevêché avait-il trouvé un prêtre pour Castres ? Un large sourire se dessina sur son visage. Il entra discrètement, puis s'avança à grand pas lorsqu'il fut certain de ne pas déranger l'office. Il reconnu les fidèles assis et fut fort surpris de leur mine terne et de leur faciès tendu. Ne venaient-ils pas d'assister à une messe ? Il avait l'habitude de lire les visages en fin de cérémonie.
Il avait souvent vu des visages concentrés, interrogatifs, ensommeillés, ou incrédules, mais jamais de visages tendu ainsi par la peur et l'appréhension. Cela l'étonnait d'autant plus que les deux compères étaient de joyeux drilles avec qui il avait l'habitude de bien rigoler.


Bonjour, Ney ! Jaccot. Je suis bien content de vous voir. J'arrive à l'instant de chez les nones.

Mon père, mes salutations. Etes vous envoyé pour diriger cette paroisse ? Je suis bien content de voir quelqu'un célébrer en ce lieu. Mais je me présente, je suis Penthagruel, sacristain et ex-prêtre par intérim de Castres. Enchanté.


Se disant, pentha s'approcha du prêtre dont le visage lui semblait soudain familier, mais sans parvenir à se rappeler pourquoi.

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Odoacre
La prédication terminée, le vieux Grec s'apprêtait à lancer une séance de questions-réponses avant que de reprendre la route quand un homme entra, plein d'entrain... et l'interpela...

Odoacre le toisa du regard... ainsi il avait devant les yeux l'ancien officiant... il haussa un sourcil


Ex-prêtre ?

Faisant le tour de l'autel, il s'approcha quelque peu du nouvel arrivant

Le presbytérat est un état dont on ne se débarrasse pas si facilement... étiez-vous diacre sacristain, c'est-à-dire diacre non ordonné en charge d'une cure ou bien réellement Curé, c'est-à-dire prêtre ordonné en charge d'une cure ?

Puis pour ne pas rejouer le même jeu qu'avec la jeune femme, il se présenta dans la foulée

Répondez sans crainte aucune, je suis Odoacre de Corinthe, Archevêque de Rouen, Inquisiteur de la Foy et, si cela vaut d'être mentionné, ancien évêque de Rodez.
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Penthagruel
Pentha fut directement refroidit par le ton hautain et la froideur de l'homme. La question cinglante et accusatrice n'était pas moins agressive que le ton. Visiblement, la réputation de monseigneur Odoacre n'était pas surfaite. Après quelques secondes et un petit recul involontaire, le forgeron répondit en essayant de garder son calme.

Je n'était point ordonné, mais diacre sacristain. En fait, je ne souhaitait pas vraiment cette fonction, mais je l'ai assumé tant que j'ai pu afin de ne pas laisser la paroisse trop longtemps sans guide.
Castres, comme tant de villages alentours, manque cruellement de prêtres. Cet interim étant parti pour durer des lustres, j'ai décidé de quitter une charge ou je ne me sentait plus du tout utile. Je ne sais si vous avez l'habitude de célébrer des messes dans des églises vides, mais pour ma part, cet exercice à tendance à émousser ma foi en l'humanité.
Pour information, c'est sous les conseils de monseigneur Ijarkor que j'ai pris cette décision.

Mais il est plaisant de vous entendre dire, "répondez sans crainte", alors que votre ton et vos propos sont pour le moins inquisiteurs. Votre charge vous autorise-t-elle à être si agressif ? Et celle-ci vous dispense-t-elle de saluer votre interlocuteur ?

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Odoacre
L'obéissance et la soumission étaient des choses fort rares avait pu remarquer le vieux Grec au cours de ses pérégrinations et il en venait désormais à quasi s'extasier quand un quidam se comportait avec la déférence due à son rang... en revanche, s'il ne s'était pas fait une raison pour autant de l'agressivité de la majorité des autres, Odoacre n'en était cependant pas au point de tout laisser passer... mais en ce lieu et en cette journée, si loin de Rome, et hors de Guyenne, l'archevêque était tout à fait détendu même si le qualifier d'affable eut été quelque peu excessif...

Autoritaire, Odoacre l'était... mais il n'en était pas moins prêtre et habile dans certaines techniques propres à désarmer les bellicismes... auss se prit-il à sourire tranquillement


Eh bien mon fils, je vois qu'il y a fort longtemps que vous n'avez croisé un successeur des apôtres en chair et en os pour vous émouvoir de la sorte de ressentir la force du Verbe divin.

Affichant une mine clairement amusée mais non moqueuse il poursuivit

Savez-vous que c'est la première fois qu'un fidèle vient me faire des remontrances de politesse alors qu'il vient proprement d'interrompre le cours d'une messe sans s'excuser de rien ?

S'approchant plus près de l'homme

Mais je suis certain que vous regrettez déjà votre grossièreté et je la mettrai sur le compte de l'amertume que j'entends courir dans votre bouche... je vous invite cependant à vous régénérer par la prière et l'écoute des Saints et à revenir à votre sacerdoce.... la mission pastorale ne consiste pas à rester dans son église non... l'on peut dire la messe dans une église vide et celle-ci conserve une puissance inégalée, mais si cela vous est trop dur ou que vous ne parvenez pas à en voir le sens... alors sortez de l'église ! Allez au devant des fidèles, prêchez au lavoir, sur le marché, au château, dans les taverne, allez dire la messe dans la forêt aux bûcherons et aux oiseaux, allez arpentez les champs prêcher les paysans tandis qu'ils ensemencent la terre !!!

Là le vieux ne jouait plus, emporté dans son élan...

Et sachez mon fils que si en une année, vous avez converti une personne, alors ce sera déjà une victoire, ce sera déjà mieux que d'abandonner... oh je ne dis pas que votre évêque n'a pas sa part de responsabilité dans cet abandon... mais je ne le connais pas, je ne lui jetterai pas la pierre et sachez que le dessein divin est juste et bon, mais indiscernable aux hommes non illuminés... c'est une épreuve mon fils, aussi ne puis-je que vous inciter à reprendre votre ministère...

Baissant alors d'un ton mais restant tout à fait audible

Et si vous avez des difficultés face à une population parfois bien trop exigeante exigeant les sacrements comme l'on va faire son marché, alors vous avez droit à la Colère pour peu qu'elle soit sainte, vous n'êtes en rien forcé de subir cette situation...
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Penthagruel
Le sacristain fut fort surpris de la réaction du prélat. Un sourire, décidément, il allait de surprise en surprise !!! Il s'attendait à une bonne remontrance.
Intrigué il écouta avec attention les paroles de monseigneur et y trouva une certaine sagesse.
Il lui rendit un sincère et généreux sourire et lui répondit :


Monseigneur, vous dites vrai, nous n'avons guère vu de haut dignitaires de la foi depuis assez longtemps. Monseigneur Ijarkor devait d'ailleurs corriger cet oubli, nous l'attendons prochainement.
Pour les remontrances, je vous prie de pardonner ma franchise, mais je ne saurai changer mon caractère. J'ai pour habitude de dire ce que je pense, que l'interlocuteur soit comte, évêque, général ou vanupied.

Je m'excuse si j'ai interrompu votre cérémonie, je pensais qu'elle était effectivement terminée.

J'ai bien entendu votre explication sur le sacerdoce, et elle correspond à l'idée que j'en avait. Mais si je puis me permettre, vous faites erreur sur mes motivations. Je n'ai point quitté ma charge par dépit, bien que ma motivation soit quelque peu émoussée. J'ai essayé les autres méthodes que vous avez décrites, sans succès. Les gens ici se désintéressent de la foi. Vous parlez de fidèles qui réclameraient cérémonie à tord et à travers, mais nous n'en sommes plus la par ici. Ils ne demandent plus rien, à part quelques râres exceptions.
Sans doute ai-je une part de responsabilité. Je préfèrerai avoir des demandes saugrenues au lieu de pas de demande du tout.


Pentha repris son souffle, et repris :

Comme je le disais, je pense que vous faites erreur sur mes motivations. Je n'ai point l'intention d'abandonner le combat pour la vraie foi. Je pensais plutôt à une approche indirecte. Mon intention est de devenir aumônier, car j'ai remarqué que plusieurs soldats étaient encore assez fervents croyants, et je pense pouvoir plus facilement convertir les autres réticents de la caserne. Leur droiture et leur dévouement en font des fidèles plus facile à convaincre. L'idée est de redonner vie à la foi alentours par ce groupe, et créer un mouvement de retour vers la vraie foi qui, je l'espère, touchera ensuite plus de monde. C'était mon idée d'origine, et raison pour laquelle je suis devenu sacristain au lieu de me faire ordonner. La procédure avait presque abouti à l'époque et je comptais la relancer d'ici peu, en accord d'ailleurs avec mon évêque.

Le forgeron se tût enfin et attendit la réaction du prélat avec la plus grande curiosité. Son sentiment envers cette personne venait de changer plusieurs foi en quelques instant, et il s'attendait à une autre surprise.
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Odoacre
S'exclamant tout en semblant soupirer dans le même temps...

Ah les militaires ! Un bien comme un mal...

Prenant un ton très docte

En vérité je vous le dis, vous aurez toujours de grandes difficultés à convertir un militaire pour la bonne et simple raison qu'ils sont intellectuellement frustes... si l'un fait montre d'une certaine ferveur, alors vous pouvez vous dire qu'il ne changera pas si facilement d'avis ! Bref leur tête de bois est un savant mélange d'obtus et de naïveté, alchimie finalement délicate à manier mais ravageuse lorsqu'on la maîtrise bien...

Rangeant dans sa besace le pain dédié à la messe ainsi que la bouteille de vin qu'il n'avait pas utilisée pour la cérémonie

Si je puis vous donner un conseil... l'aumônerie est une stratégie intéressante oui mais le risque serait de ne les prêcher qu'en leur caserne et finalement de ne pas créer de mouvement d'entrainement en direction de la population... c'est pourquoi, aussi souvent que possible, prêchez les et donnez leur la messe dans des lieux publics, dans l'église ou ailleurs, mais là où le reste de la population pourra les voir et les rejoindre... les ferrer par l'imitation oui, et une fois qu'ils sont socialement captifs, les instruire et les convertir.
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Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Penthagruel
Certains mots utilisés par le prélat avaient choqués les oreilles du compréhensif forgeron, mais il comprenait ce qu e le prélat avait voulu dire. Il n'osa jeter un œil vers la diaconèse, régente du comtat et mariée à un sergent expérimenté, espérant que la miss biscuit n'ai pas entendu les propos du prélat. Il avait remarqué que les réactions de celle-ci étaient devenues assez imprévisibles depuis que son ventre s'arrondissait, et craignait pour la santé de monseigneur, en particulier pour ces yeux.

Je ne sais comment sont les militaires par chez vous, ou si la population militaire à changé dans le coin ces dernières années, mais je ne suis point en accord avec votre vision. S'il est vrai que certains sont un peu têtus, je ne les crois ni frustres, ni naïfs, ni obtus pour la plupart, et même plutôt intelligents. Certains occupent d'ailleurs par chez nous des postes importants dans la politique et on montré certains talents de gestion et de diplomatie.

D'autre part, je ne souhaite pas les rendre socialement captifs, ni eux ni les villageois. Cela reviendrai à avoir un pouvoir inconditionnel sur eux, et non seulement je ne le souhaite pas, mais en plus cela irai à l'encontre de leur charge.

Quand au risque de ne prêcher qu'en caserne, n'ayez crainte, le but étant d'apporter mon soutiens théologique en la caserne mais d'organiser les cérémonies dans les églises paroissiales.


Voyant le prêtre ranger ses petites affaires, il s'excusa :

Mais notre discussion s'éternise, et peut être avez-vous fort à faire en d'autre lieu. Je ne voudrai point vous retarder.
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Neyco
Un nouvel arrivant et pas n'importe qui son ancien Cure Pentha. Se retenant d'applaudir sa venue ravie de le voir, apparemment échanges allaient poursuivre comme elle même l'avait commencer. Comme quoi les gens Castrais en avaient dans le ventre. Surtout quand quelque chose survenait d'anormal question fusaient méfiance depuis certaine attaque oblige mais qui au fond avait permit a la ville de se remettre bien rapidement.

Ne bougeant point d'un pouce écoutant et regardant l'échange au final elle avait un peu de mal en ce qui concernait l'homme qui avait essayer de prêcher celons ses idées.
Attentive au fait que Pentha au final ne laisse point le coter religieux mais veuille encourager les soldats pour la plupart convertit et baptisera reprendre confiance en la foi était des plus beau gestes. Surtout après l'histoire de la Provence qui avait mit a mal la foi chaque jour durant en voyant les non réactions de la sainte Église.

Et la c'était le drame on osait critiquer les militaires. Eux qui se dévouaient corps et âme au Comtat, eux qui fidèle a leur foi étaient tous parti certain revenant avec des cicatrices a faire peur les plus valeureux des guerrier et pourquoi? Pour entendre des fadaises contre eux?

Ah ca allait pas ce passait ainsi ah ca non. Ah quelle rageait et surtout qu'il ne fallait quelle pipe mot car en lieu sacres et surtout Baron lui avait appris d'être poli a l'église. Oh ca non comparer le peuple pour qui elle était dévouée au final a des animaux, c'était pas la miss biscuit qui laisserai passer une telle chose. Qu'il vienne au castel Narbonnais elle l'accueillerai elle la militaire gradée qui plus est et Régente tiens. Ah ils ont pas de cervelle bah on va rire.

Crispant ses petites mains aussi fort que possible se retenant de foncer droit sur l'homme qui se disait représenter la foi, elle imagina mille torture afin de ce calmer, le brodequin et si il restait des morceaux le mettre sur une table d'élongation puis le foutre au bucher et reprendre ses restes avec une bardiche. Re-ouvrant les yeux calme sereine. Un sourcil lever en direction du malotru au final, elle tourna tête en direction de Pentha et le salua afin de le remercier tout de même de la défense prise pour eux tous.

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