Jontas
Acte VI, scène 2 : Dijon, au petit matin
Et voilà, on était le jour, le jour où tout serait réglé, où le Comte pourrait retrouver son honneur ou perdre la face. Il ne savait guère que penser, est-ce que le Mazière serait fidèle à son habitude, ou est-ce qu'il lui préparait un mauvais coup dont il était le seul à avoir le secret. Jontas réfléchissait depuis le lever du jour, depuis le moment où le coq avait fait son chant si habituel et si détestable au petit matin. Il réfléchissait se tordant l'esprit sur la façon dont il devrait combattre, comment il pourrait faire pour parer les attaques du Mazière et tenter de trouer sa défense.
Mais ce duel n'était pas la seule chose qui traversait l'esprit du Valfrey, la lettre qu'il avait lu voilà maintenant quelques jours le travaillait car il fallait l'annoncer d'une façon ou d'une autre à son fils et le fait qu'il doive aller combattre à la lice n'arrangeait en rien la chose, comment faire pour annoncer une chose si il devait par malheur trépasser ? Les morts ne savent pas parler, ce qui est bien dommage car il y a plusieurs morts avec qui il aurait aimé converser.
Il se contentait de réfléchir, le regard au travers de la fenêtre, sur les rues de Dijon le soleil laissant toujours un peu plus de lumière traverser ces dernières et permettant au Comte de voir tous les détails de la vie de la Capitale Bourguignonne.
Mais petit à petit, l'heure de préparer son arme approchait, il faudrait être prêt suffisamment tôt pour ne point être en retard à l'approche de la mi-nuit.
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- Jontas de Valfrey, seul, dans sa chambre
Et voilà, on était le jour, le jour où tout serait réglé, où le Comte pourrait retrouver son honneur ou perdre la face. Il ne savait guère que penser, est-ce que le Mazière serait fidèle à son habitude, ou est-ce qu'il lui préparait un mauvais coup dont il était le seul à avoir le secret. Jontas réfléchissait depuis le lever du jour, depuis le moment où le coq avait fait son chant si habituel et si détestable au petit matin. Il réfléchissait se tordant l'esprit sur la façon dont il devrait combattre, comment il pourrait faire pour parer les attaques du Mazière et tenter de trouer sa défense.
Mais ce duel n'était pas la seule chose qui traversait l'esprit du Valfrey, la lettre qu'il avait lu voilà maintenant quelques jours le travaillait car il fallait l'annoncer d'une façon ou d'une autre à son fils et le fait qu'il doive aller combattre à la lice n'arrangeait en rien la chose, comment faire pour annoncer une chose si il devait par malheur trépasser ? Les morts ne savent pas parler, ce qui est bien dommage car il y a plusieurs morts avec qui il aurait aimé converser.
Il se contentait de réfléchir, le regard au travers de la fenêtre, sur les rues de Dijon le soleil laissant toujours un peu plus de lumière traverser ces dernières et permettant au Comte de voir tous les détails de la vie de la Capitale Bourguignonne.
Mais petit à petit, l'heure de préparer son arme approchait, il faudrait être prêt suffisamment tôt pour ne point être en retard à l'approche de la mi-nuit.
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