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Cérémonie d'anoblissement de Peryl

Erwelyn
Lynette eut un sourire lorsque la future vassale se planta de mot, ce qui n'était pas bien grave en soi, car l'important était surtout le geste, les mots du serment et la réponse du suzerain. L'émotion provoquait toujours de drôles de réactions lors d'un anoblissement, elle en avait vu un paquet. Et sans doute que celui-ci serait son dernier, d'ailleurs. Avec une pointe d'émotion elle aussi, Lynette prit la parole pour lire le contreseing.

Vous voici maintenant dame de Beaufay, mes félicitations à vous. Vous porterez dorénavant les couleurs de la seigneurie, à savoir D'argent aux cinq trangles de sables, la première chargée de trois besants d'or. Vous avez également un mois pour vous mettre en conformité avec les lois héraldiques, ce qui veut dire que vous devez porter votre blason et le mettre à jour si vous avez besoin d'un assemblage.

Citation:
Par la présente, nous, Erwelyn d'Amahir, héraut d'armes royal dicte Maine faisons acte de la demande de Oldtimer du Chatautigre, Comte de Bonnétable, quant à l'octroi de la seigneurie de Beaufay, sise en le comté de Bonnétable, à dame Hope de Jerez Von Riddermark Mancini-Visconti [Peryl].

Après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de Beaufay est bien seigneurie vassale du comté du Bonnétable.

Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont : "D'argent aux cinq trangles de sables, la première chargée de trois besants d'or"
Soit après dessin :


-


Ci-joint une lettre patente du Comte de Bonnétable, Oldtimer du Chatautigre, dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie à dame Hope de Jerez Von Riddermark Mancini-Visconti :

Citation:
De Nous, Oldtimer du Chatautigre, Duc de Saint-Cirq, Comte de Bonnetable, Seigneur de Mercuès et de la Mothe de Coréjan
A Vous, Erwelyn Corleone d'Amahir et de Jeneffe, Maréchale d'arme de France, dicte Maine,

Salutations et Paix,

Par la présente, Nous souhaitons faire anoblir Dame Peryl et lui octroyer de ce fait un de nos fiefs en l’occurrence celui de Beaufay.

Nous pensons qu'elle a toutes les qualités requises pour assurer la gestion de ses terres. Nous reconnaissons son intégrité ainsi que sa fidélité. C'est une femme respectueuse et nous lui faisons confiance.

Nous vous remercions de nous faire connaître la date de la cérémonie. Nous souhaiterions que celle-ci se déroule au sein du château de Bonnetable.

Faict au Château de Bonnetable le 06 juin 1465




Par notre sceau, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Fait en Maine, le vingt-septième jour du mois d'août de l'an de grâce quatorze-cent soixante cinq.


Citation:















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Oldtimer
Les serments étant faits, la cérémonie se terminait. Place maintenant aux félicitations et à la fête.

"Je serai le premier à te féliciter. Te voilà maintenant officiellement Dame de Beaufay."


Il lui sourit.
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Hope
"Je serai le premier à te féliciter. Te voilà maintenant officiellement Dame de Beaufay."

Dame de Beaufay... Que ce nom de Beaufay sonnait agréablement à son oreille. Elle ne réalisait pas encore tout à fait ce qui lui arrivait ni ce que ces trois petits mots pouvaient avoir comme importance. Pour l'heure, elle était face à son suzerain l'air toujours aussi bienveillant et lui rendit son sourire en ébauchant une jolie petite révérence en guise de remerciement.

Elle se repassa en arrière, les derniers évènements qui venaient de se produire. Maine, la félicitant, lisant le contreseing, et détaillant le blason et les démarches à accomplir par la suite. Sa mère dont elle finit par croiser le regard, qui se voulait rassurant et dont elle percevait une certaine fierté. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose avait changé, et lorsque ses yeux se posèrent sur le ventre de Teia, elle cligna des paupières, totalement surprise. Est-ce que ... ?

Mais le moment le plus émouvant pour Peryl fût celui, où assez inquiète de sa bévue, elle attendait toujours le genou au sol l'acceptation de son serment. Comme une vision au ralenti, Oldtimer s'était approcher d'elle, elle ne le quittant pas des yeux. Il lui avait pris délicatement ses mains dans les siennes qu'elle sentait douces et chaudes, et l'avait aidé à se relever pour lui faire l'accolade vassalique. C'est à cet instant qu'elle ferma ses paupières comme pour savourer chaque microseconde de cet unique moment.

"Vous voilà désormais Dame de Beaufay. Mes félicitations."

La brunette revint à la réalité, Oldtimer se tenait toujours en face d'elle. Elle lui murmura dans un sourire :

Je te remercie Old, et c'est avec honneur et fierté que j'arborerai les couleurs du domaine de Beaufay.

Couleurs qu'elle trouvait absolument superbes, au demeurant.
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Surya.
Son petit tour salutaire au jardin s'était terminé par la rencontre fortement intéressante de deux félins. L'un, sommeillant au soleil, n'avait pas hésité à exposer son ventre aux mains caressantes de Surya. L'autre un peu plus farouche, s'était réfugié sous un buisson en fleurs avant d'accepter, confiant, de faire connaissance avec la jeune femme. Elle avait même pu le prendre dans les bras et l'entendre ronronner de plaisir.
Lorsqu'elle revint, la cérémonie touchait à sa fin.
Elle attendit que Oldtimer en eut terminé avec sa jeune vassale avant de faire un pas vers eux puis de se raviser, une fois de plus, jetant un œil vers la maman de Peryl...

Patience, Surya, d'abord la famille. Toi ensuite...

Il était grand temps pour elle d'apprendre comment se comporter en toute circonstance.

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Teia_de_jerez
La cérémonie était terminée et sa fille était la vassale de sa grasce Oldtimer. Elle reçut le baiser vassalique et elle vît qu'elle était très émue.

Elle patienta que celui-ci la félicite et elle voulait attendre que Maine s'approche mais celle-ci finissait de ranger ses papiers aussi elle s'approcha de Hope et l'embrassa en la serrant très fort dans ses bras.


Je suis fière de toi Dame de Beaufay. Je suis sûre que ton ami sera très fier dz toi et que tu lui feras honneur.

Puis se retournant en souriant vers la jeune Dame derrière elle ;


Je crois que ton amie aussi voudrait te féliciter. On se verra plus tard ma chérie. Je t'aime

Elle se recula pour laisser la place aux amis mais aussi à la famille qui était venue partager ce moment formidable avec son enfant.
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Hope
Le rose aux joues, elle vit avec surprise sa mère s'approcher d'elle l'air très émue, et surtout fort impatiente, n'ayant pas en quelques sorte respecter la préséance, et la prendre dans ses bras avec force effusion. Peryl ferma les yeux pour savourer ce moment, et embrassa Teia sur la joue.

Merci beaucoup Maman.

Puis lui murmura à l'oreille :

Tu n'aurais pas quelques chose à me dire ?

Un sourire entendu à son attention, pour lui signifier qu'elle avait compris ce qu'il se passait. Le plus amusant, étant que Teia fît comme si de rien n'était et changea de sujet conversation en lui indiquant que Surya attendait sagement de venir la féliciter.

Mais c'est que sa sœur d'âme savait respecter le "protocole", et se tenait sagement à l'écart, attendant son tour, comme on attend à l'échoppe du coin pour y passer sa commande. Ceci dit, ça ne se bousculait pas franchement au portillon, l'heure tournait et Peryl se tenait là comme une gourde, l'air potiche attendant que les membres de sa famille viennent à sa rencontre. A priori, cela ne semblait pas faire partie de leur priorité trop occupés qu'ils étaient certainement à parler de gruau, d'écus, de noblesse et à se malmener gentiment - quoique parfois on se le demande - les uns, les autres. En tous les cas pas très intéressés par ce qu'il se passait en ce lieu. Et le Comte Von Riddermark, il était où le Comte ? Avait-il seulement assisté à la cérémonie, l'ayant aperçu pour la dernière fois sur le perron du château !

Vexée, il ne fallut pas longtemps à La Dame de Beaufay, vassale de sa Grasce Oldtimer du Chatautigre, à commencer à montrer des signes d'agacement. La patience, c'est son truc à la Peryl, normalement, mais ce qu'elle ressentait à cet instant était plutôt un sentiment de grande déception face à ce "je m'en foutisme familial", qui ne lui plût pas du tout. Oui vexée, qu'elle était la petite brunette.

Aaahh ! Ainsi, il fallait respecter les codes de la noblesse ? Et bien ils allaient voir, ce qu'ils allaient voir. Elle se tourna vers Surya en lui murmurant un "j'arrive" irrité, s'approcha du buffet, prit deux verres de vin blanc et retourna aux côtés de sa soeur de cœur - elle ! - en lui servant le breuvage, non sans leur lancer un regard noir. Fâchée et surtout désabusée, tournant avec brusquerie le dos à ses cousins et cousines, elle invita Surya à l'accompagner dans les jardins, pour y respirer l'air pur, c'est qu'elle en avait grand besoin notre jeune Von Riddermark!


Correction de la fin du texte qui m'est apparu finalement un peu trop exagéré ^^

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Surya.
Impatiente mais calme, toujours aux côtés de son cher et tendre, Surya vivait encore un moment d'émotion. Dame Teia de Jerez félicitait la jeune vassale. Un face à face mère fille, quelques mots échangés, des gestes et des regards qui traduisaient l'admiration d'une mère pour sa fille.
Surya les observait. Ces deux grandes dames avaient des points communs: un port de tête de Reine, le regard à la fois doux mais vif et franc, allure de deux femmes sur les pieds desquelles on ne marche pas.

Surya se surprit à froncer les sourcils en constatant qu'entre les yeux de sa sœur d'âme, deux petits sillons se creusaient, signe évident d'une contrariété.
Ouille... la voilà qui se sentit légèrement happée vers les jardins, une coupe de vin blanc dans la main...



Et quoi, petit sœur, énervée?
Viens là-bas, nous allons caresser les chats, ça calme.


Et tiens, ma jolie, voilà pour toi, un petit cadeau utile, je suppose que tu vas brasser du parchemin.


Elle déposa un petit coffret de bois sculpté sur une table extérieure puis sans attendre, serra son amie dans ses bras.

Tu peux être fière de toi, petite sœur chérie!



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Donnae_de_marsac.

......




.........................Le temps de se détourner afin de saisir un verre de vin blanc offert par un serviteur galant et Donnae avait perdu de vue Peryl ! Dame de Beaufay, cela amenait quelques sourires amusés sur les lèvres de la Comtesse. Elle était un peu fée de disparaite ainsi ! Cela lui allait comme un gant, Peryl lorsqu'elle travaillait à ses côtés d'un petit coup de baguette magique l'avait secondé avec finesse et habilité en prévôté. Cette dernière allait bien re-paraitre par enchantement ! En attendant elle se dirige vers le buffet et se saisit de quelques mignardises qui étaient tout bonnement de la tentation. Elle louchait sur des petits pains feuilletés chauds remplis de ce qui devait être et bien elle ne savait pas trop. Le fumet qui en dégageait laissait penser qu'ils devaient être exquis. Une petite serviette afin de se tamponner les lèvres et la brune se sert d'un des petits pains tentateurs.
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Elvyna
Elle observa la remise de la patente ce qui rendait officiellement sa cousine noble. Toutes sa famille et tous ses amis étaient présents pour elle, en ce moment important. Elle jeta, par curiosité, un oeil sur les armoiries que portera sa cousine et les trouva très beaux. Elle laissa donc la priorité au suzerain et à sa mère le soin de la féliciter. En attendant, elle se rendit a buffet pour ne pas les interrompe et attendre son tour. Elle se servit un verre et grignota un peu avant de se tourner régulièrement pour voir si la voie était libre.

Puis, elle regarda sa cousine Hope revenir prêt du buffet. Chouette, cela allait être son tour, elle s'avança donc, verre en main pour la féliciter comme il se devait, mais la cousine se contenta de se servir et de lui tourner le dos avant de partir vers une autre Dame.

La Riddermark impétueuse gonfla les joues d'agacement. Malgré le caractère Riddermark bien trempé, on n'avait pas le droit d'en jouer entre eux! Non d'un gruau épicé! Mais elle n'avait pas dit son dernier mot. Elle plissa le nez, serra les dents et prit un pas rapide et déterminé pour rejoindre son agaçante cousine.

Se fichant de avec qui elle pouvait-être, elle se planta devant sa cousine en plongeant un regard froid dans le sien.


    - Hope de Jerez Von Riddermark Mancini-Visconti, Dame de Beaufay, je vous prierais de bien vouloir cesser de parcourir la salle si vite, je n'ai pas envie de vous courir après. Et cessez donc de vous comportez comme une vrai Riddermark, devant une.. heu Riddermark! Bref, vous avez comprit. Il faut que vous appreniez a vous comportez ainsi devant toutes les personnes que vous voulez, mais pas contre votre famille. Es ce que je me suis bien fait comprendre? Sinon, vous savez l'utiliser à la perfection. Je vous félicite.


Elle se radoucit un peu.

    - Je suis heureuse de vous voir anoblit, je vous félicite pour votre évolution. Que cela vous apporte un futur encore meilleur.


Elle posa une bise sur sa joue, salua la dame qui était avec elle d'un signe de tête et retourna au buffet.

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Laurevictoire
Où se trouvait elle pendant la cérémonie? Je vous laisse deviner. Bon, avez vous trouvé? D'accord, je vous le dis. Elle se tient debout près du buffet à boire ce délicieux liquides que le suzerain offrait à ses invités. Ainsi, Laure n'avait pas bu, une, ni deux, pas même trois verres mais bien quatre! oui oui...

Bon, je vous ai déjà dit que notre rouquine était une jeune fille sage, il est vrai. Elle commet très peu de péchés. Mais celui de la gourmandise Alors là! celui là! je vous avoue qu'elle a vraiment beaucoup mais beaucoup de difficulté à se contenir. Une chance que la nature lui a offert un estomac qui lui permettait de ne point cumuler les graisse! sinon, je vous assure qu'elle ressemblerait à une de ses italiennes vêtues de noires dont la poitrine, les hanches et le postérieur sont plus énormes qu'un cheval.

Bref.. c'est donc en sirotant sagement son verre qu'elle observa la cérémonie, étant attentive au moindre geste et parole puisque notre rouquine allait également avoir l'honneur de devenir vassale dans quelques semaines. Elle fut même un peu envieuse en voyant le magnifique blason associé à la seigneurie dont Hope était maintenant la Dame! Elle poussa un soupir et espéra avoir un tout aussi beau blason à afficher.

La cérémonie tirait à sa fin quand tout à coup, une envie pressante la prit! Bah oui! vous savez comment tout cela fonctionne! l'alcool a le vilain défaut de faire sortir du corps quatre fois plus de liquide qu'ingéré. Pour le moment, Laure-Victoire tenta de retenir ce désir intense en se tortillant, sautillant sur un pied et sur un autre. Mais malheureusement, elle ne put rien y faire et c'est relevant ses jupes qu'elle couru à la recherche d'une chaise percée.

Je vous évite les détails de la chaise pour simplement vous narrer qu'à son retour dans la salle du trône, Laure haussa un sourcil voyant une de ses cousines apostropher l'autre. Elle s'avançât en titubant légèrement, très très légèrement afin de tenter de régler le tout!

Nenni, mais qui dit que le tempérament Riddermark est aussi soupe au lait! Nenni que je vous redis. Nous sommes trèèèèès adorable! NA!

Un sourire amusé, un clin d'œil complice à ses cousines, Laure poussa un soupir de bonheur.

Toutes mes félicitations cousines Hope, vous porterez la couronne avec beaucoup d'élégance. Bon, on se ressert un petit verre pour fêter ca?
Se penchant vers Hope tout en murmurant. Croyez vous que je puisses demander à votre suzerain si quelques caisses de ce délicieux liquide pourrait me suivre jusqu'au Louvre?
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⚜ Dame de la cours de la Reyne Leyah⚜
Hope
La douceur et la tendresse de Surya, le bon air à respirer et la chaleur des rayons du soleil, eurent leur effet bienfaisant sur la jeune nouvelle anoblie. Peut-être s'était-elle emportée un peu trop vite... Et toutes ses pensées parasites furent balayées d'un revers lorsque sa sœur de cœur lui offrit ce magnifique coffret en bois sculpté.

Happée avec force dans les bras de Surya, elle lui rendit son étreinte avec tout antant de ferveur et lui déposa une grosse bise sur chaque joue.


Merci beaucoup ma chère Sœur, ce cadeau est absolument magnifique et effectivement il va avoir une grande utilité. On retourne sous la tente ?

A peine entrées toutes deux, bras dessus bras dessous, le sourire aux lèvres, que Peryl se fit harponnée par sa harpie de cousine.

"- Hope de Jerez Von Riddermark Mancini-Visconti, Dame de Beaufay...".
Oui oui c'est moi. Que puis-je faire vous vous ?
Pensa t-elle avec un sourire. Mmmhhh c'est qu'elle a l'air excédée la cousine !


"je vous prierais de bien vouloir cesser de parcourir la salle si vite, je n'ai pas envie de vous courir après.".
Ah oui, c'est confirmé, elle est énervée. Oooh mais... c'est vrai ça Peryl tu exagères ! Pauvre Elvyna la voilà toute déboussolée par ton comportement inadmissible voyons !

Elle se redressa et l'affronta la tête haute, soutenant son regard, la laissant débiter tout ce qu'elle avait sur le cœur sans broncher.

"Et cessez donc de vous comportez comme une vrai Riddermark, devant une.. heu Riddermark!" .
Ben ça tombe bien c'est ce que je suis, pour le meilleur commepour le pire pas vrai ? Peut bien parler elle, l'Impétueuse... comme elle aime se faire appeler ! Non mais laissez-moi rire ! Et pour qui elle se prend celle-là !

"Bref, vous avez comprit. Il faut que vous appreniez a vous comportez ainsi devant toutes les personnes que vous voulez, mais pas contre votre famille."
Aaahhh nous y voilà ! Sa Grandeur Elvyna est vexée ! Et bien tu vois ce que ça fait ! Apprendre ? et qui serait mon professeur, toi peut-être ? Il est vrai que tu sais montrer l'exemple pas vrai ? Hin hin ... faites ce que je dis pas ce que je fais ! Culotée celle-là !

Petit coup d'œil vers Laure-Victoire qui courait en tout sens, jupons à moitié retroussés. Mais quelle mouche la pique ? A moins que ... Une furieuse envie de rire, qu'elle parvint à contrôler en fixant du regard l'immense bouche d'Elvyna continuant à vociférer. Mais c'est qu'elle ne s'arrêtera pas ! Quel débit !

"Sinon, vous savez l'utiliser à la perfection. Je vous félicite."
Rien compris ! Qu'est que j'utilise à la perfection ? Pfff ! On s'en fiche !

Mots de la narratrice : Vous l'aurez très certainement deviné chers lecteurs qu'il s'agit ni plus ni moins des réflexions propres de notre Peryl adorée à tous face à la diatribe de son adorable cousine d'amour. De toute évidence, et afin d'éviter un gros scandale, ce qu'elle ne supporterait d'ailleurs pas, et par respect pour son suzerain, elle reste stoïque, écoute Elvyna un sourire poli sur les lèvres et ne pipe mot. Sauf que ...

"Je suis heureuse de vous voir anoblit, je vous félicite pour votre évolution. Que cela vous apporte un futur encore meilleur."

Pour le coup, la brunette en fût abasourdie. Tellement stupéfaite que cela cloua le bec à la petite voix à l'intérieur de son crâne. Quel revirement de situation ! Une véritable girouette la cousine. Voilà qu'elle lui parlait sur un ton doucereux qu'elle sentait presque sincère. Peryl comprit soudain d'où lui venait son côté excessif. Le doute ne pouvait plus être permis quant à son appartenance à cette famille des Von Riddermark.

Et tiens en parlant de cousine... voilà la flamboyante Laure-Victoire qui apparaît l'air ... pompette !? Mais oui ! C'est que la timide jeune fille toujours, tirée a quatre épingle, et discrète, approchait vers elle en titubant légèrement. Seigneur ! Il ne manquait plus que ça !


"Nenni, mais qui dit que le tempérament Riddermark est aussi soupe au lait! Nenni que je vous redis. Nous sommes trèèèèès adorable! NA!"
Pincez-moi, je rêve, pensa t-elle. Et voilà l'autre qui s'y met ! Non mais quelle famille j'te jure !

"Toutes mes félicitations cousines Hope, vous porterez la couronne avec beaucoup d'élégance. Bon, on se ressert un petit verre pour fêter ca?"

Peryl recula en grimaçant, l'haleine fétide de flamboyante jeune femme lui provoqua un haut le cœur si puissant, qu'elle crût que tout allait repasser. C'est écœurée, qu'elle s'adressa à elle :

Oh non ! Cousine, je crois que vous avez assez bu pour aujourd'hui !

Puis se tournant vers toutes deux :

Merci beaucoup pour vos félicitations. Nous allons retourner au buffet pour nous servir un verre. Mais pas vous, Laure-Victoire ! Vous ne devriez manger que des aliments solides pour faire passer tout cela !

Elle en a profita pour faire les présentations :

Surya, je te présente mes cousines. Voici Sa Grandeur Elvyna von Riddermark de Mazière, Comtesse de Marnay, Comtesse régente de Belfort, Baronne de Jussey, Dame de Preigney et Ecuyer de l'Ordre des Templiers. Et la jolie rousse là c'est Laure-Victoire von Riddermark.
Mes chères cousines, voici Surya, ma plus précieuse amie mais surtout ma sœur de cœur.


Elle remplit quatre verres, et fit le service, sans omettre de tendre un verre de jus de fruit à Laure-Victoire.

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Surya.
Si elle avait bien saisi, la Dame qui vociférait, semblant bruler soudainement d'un feu intérieur qui rend le sang bouillonnant, devait être une Von Riddermark également, comme Peryl, somme toute.
Surya se sentit non seulement gênée mais également... transparente, à tel point qu'elle se demanda si elle était devenue fantôme!
Une autre dame, plus jeune celle-là, jolie aussi, semblait survoler le charbon ardent qui consumait les pieds de la première et se montra plus joyeuse, voire même guillerette. Cependant, Surya fut invisible aux yeux de cette jeune femme également. Toutes deux lui auraient écrasé les pieds sans qu'elles n'en eussent conscience.
Là, elle commença à se poser des questions: la noblesse offrirait-elle de la consistance aux êtres? L'anoblissement ferait-il perdre notre translucidité ou simplement rendrait-il les nobles aveugles ou incapables de considérer ceux qui n'ont pas eu la chance de recevoir les titres nécessaires à la reconnaissance?
Par chance, la dame qui réclamait du savoir vivre sans pour autant en donner l'exemple, passa du rouge éclatant au rose bonbon dans le ton. Transformation du caméléon...allez comprendre! Surya en fut soulagée et respira profondément, se disant que finalement elle préférait demeurer inexistante, ça lui éviterait de se montrer maladroite.

**Oh nonnnn, la voilà qui fait les présentations!!**
Surya déglutit, respira une bouffée d'air, prit son courage à deux mains et regardant chaque dame dans les yeux, leur adressa son plus beau sourire.

S'inclina devant la première...


Sa Grandeur, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Votre cousine et moi-même, sommes de très bonnes amies, comme elle dit, des sœurs de cœur.

Puis, le visage tourné vers la jolie rousse aux joues un peu trop roses et aux yeux brillants...

Je suis enchantée, Laure-Victoire.

Et enfin, prenant à témoin les deux dames, elle leva à peine sa coupe de vin en direction de Peryl.

A ton évolution alors, ma très chère amie.
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