[Rp] N'entre pas chez bibi comme ça, qui veut ...

Surya.

Toutes les réponses de Peryl la satisfont et elle sourit bêtement jusqu'au moment ou elle sent la voix de sa soeur faiblir de fatigue ou tout simplement d'une envie de continuer de rêver, de savourer les images de la belle comme clôture d'une journée très spéciale.
Quoi de plus normal.

En reparler à un autre moment? Mais pourquoi? Moi, je me sens tout à fait rassurée par rapport à ce que tu me dis de tes ressentis. Par contre, si tes démons resurgissent, ce n'est sans doute pas pour rien et il est peut-être temps de les affronter. De ça, oui, nous pourrons en discuter quand tu te sentiras prête mais je pense que quelqu'un d'autre que moi pourrait t'aider.

Elle lui sourit avec une infinie tendre et s'approche d'elle pour la serrer dans ses bras.

Et non, je dors pas ici. J'ai envie de mon lit, de mon chez moi pour terminer cette nuit en beauté, auprès de mes animaux et devant le lac.
Je n'habite vraiment pas loin, voyons.

Elle la bise chaleureusement...

Bonne nuit ma douce soeur, si tu as besoin de moi demain pour le rangement, crie fort, j’accourrai.

Et de s'éloigner lentement, sa lanterne en main, elle ajoute...

Un grand merci pour ce beau moment...
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Hope

[En ce jour de septembre]

Les pigeons volent en tous sens.
Avec cependant ce constat : certains qu'elle attend et qui ne viennent pas.
Et d'autres qui débarquent chez elle sans crier gare.

Et la lettre qu'elle tient en cet instant entre ses mains, est celle qui à cette heure la trouble le plus.
Assise sur sa terrasse, dans son fauteuil à bascule, tournée vers le lac, elle lit et relit cette missive au contenu quelque peu surprenant.
Et pourtant...
Voilà qui remet beaucoup de choses en question pour notre intrépide.

Cela fait maintenant plusieurs jours qu'elle est sans nouvelles des deux femmes de sa vie.
Toutes deux parties pour un séjour plus ou moins forcé chez les nonnes.
Elle songe en souriant à sa sœur d'amour, et à cette espèce de fatalité qui la pousse à partir faire une retraite alors qu'elle vient de faire une jolie rencontre amoureuse.
Puis à sa rêveuse de poétesse, et là la risette s'efface.

Elle sait que Surya reviendra prochainement, et de ce fait, elle pourra lui faire part de vive voix de ses projets futurs.
Mais Mel... sera t-elle de retour avant son départ ?
Peryl se relève, un frisson parcourant son corps.
Elle se voit mal de lui annoncer cela par écrit, et pourtant...

Resserrant le châle autour de ses épaules, Peryl rentre dans sa demeure, un profond sillon se creusant entre ses sourcils.
Le doute du présent, face aux certitudes de l'avenir.
Une situation peu engageante mais par laquelle, elle va devoir passer, bon gré, mal gré.
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Surya.

De retour du couvent, elle avait d'abord écumé chaque taverne de la ville à la recherche des deux êtres précieux: sa soeur d'âme et Cyril pour lequel son amour grandissait.
Enfin, une ombre passa devant une des fenêtres de chez Raoul. Elle courut plaquer son nez sur la vitre et le reconnu son CMD unique et préféré... euh légèrement occupé à lever le coude...

Retrouvailles comme il se doit...le temps passe vite dans pareil cas et ce fut en début d'après-midi que Surya s'en alla, guillerette, à la recherche de sa soeurette.

N'entre pas qui veut mais moi, je peux!

Porte entrouverte, j'y pousse la tête.

Perylouuuu, où êtes-vous?
Peryl, es-tu décemment visible parce que j'arrive.

Je rentre...je marche...

J't'ai apporté du fromage de brebis fabriqué par une nonne qui ne pue pas.... 'fin l'fromage hein, la nonne, sais pas trop, j'l'ai pas approchée...
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Hope

Que pourrait bien faire Peryl en ce début d'après-midi ensoleillé.
Pioncer - pourquoi pas, mais toute seule, ça ne le fait pas... ^^
Lire un roman à l'eau de rose - non ce n'est pas son truc.
Etudier jusqu' à la nausée - oui car elle en a ras le bol.
Jardiner - petite connexion avec la nature rien de plus bénéfique.
Rêvasser - à pleins de choses mais surtout coquines, car là elle est clairement en manque.

Verdict
Roulement de tambour
Eh ben non !

Rien de tout cela.
La noiraude revient tout juste d'un piquage de tête dans le lac situé juste à côté de chez elle.
Cela lui arrive souvent, d'aller se baigner, comme ça, à la sauvage, et à la sauvette aussi.
Un de ses petits moments de plaisir à elle, sentir l'eau glacée lui mordre les chairs.
Point de masochisme là-dedans - je vous vois venir - juste une merveilleuse sensation de fraicheur et de bien-être.
Mais aussi, un besoin inavoué de ne pas oublié qui elle est, ni d'où elle vient, elle, l'intrépide devenue nobliote tant par serment que par le sang.

Occupée à peigner sa longue chevelure d'encre , la voix de sa sœur se fait entendre.
Elle se lève de son tabouret pour la rejoindre, le visage radieux :

Surya ! Le retour...

Elle remarque tout de même qu'on rentre facilement chez elle comme dans un moulin, mais vu que c'est sa sœur d'amour, elle ne dit rien, et s'approche d'elle pour la serrer fort dans ses bras, et la bisouiller :

Evidemment que je suis décemment visible... je ne suis pas Mel. Et tu oublie Manaut, je ne vais tout de même pas me promener toute nue devant elle.

Souriant de sa boutade, elle attrape le fromage qui ne pue pas, et son rire s'amplifie à la remarque de sa sœur.

Ma chère, ce que tu fais avec les nonnes, ne regarde que toi, et uniquement toi.

Lui adresse un clin d'œil, imaginant non sans mal, la réflexion qui va probablement suivre.
Peryl passe son bras sous le sien et l'entraine à la cuisine pour déposer le nid à champignons sur la table.
Elle sort une carafe de vin de toscane - le préféré de sa sœur - une bonne miche de pain de chez Kris - Kristouly pour ceux qui ne la connaissent pas ^^ - le meilleur selon elle, deux godets un plat et un couteau et elle entraine Surya à l'extérieur de la maison.

Je suis heureuse de te revoir, tu m'as affreusement manquée. Je t'en prie assied toi.

Lui désigne le fauteuil à bascule, pose les denrées sur la petite table ronde et prend place sur une des chaises.
Découpant le pain, le fromage en tranches qu'elle dépose que le plat, elle remplit les coupes.

Alors... raconte... tu as une mine resplendissante ! Cyril... l'amour, l'amour... Cyril.
Un brave gars, je l'aime beaucoup.

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Surya.

Aurait-elle dû frapper à la porte?
Elle tend l'oreille...rien...
Un pas de plus, puis deux, puis réaction de sa Perylou qu'elle voit de dos, l'espace d'un furtif instant et qui vient vers elle.
Leur sourire en dit long sur le bonheur de se retrouver.
Chaleureuse accolade, bisouilles de circonstance puis...

Evidemment que je suis décemment visible... je ne suis pas Mel.

Ahahahah.... oups pardon! Sacrée bonne femme que cette hirondelle, je l'aime bien même que je la préfère ELLE à tous ses atouts.

La voilà qui enlève le fromage des mains de Surya pour ...

Ma chère, ce que tu fais avec les nonnes, ne regarde que toi, et uniquement toi.

Juste le temps d'émettre un POUAHHHHHH!...rire qui en dit long sur une pensée qui ne sera pas émise verbalement...qu'elle se sent happée vers la cuisine sur la table de laquelle, sa sœurette d'amour dépose le fromage qui pourtant ne pue pas!
Peryl s'active...ça sent l'invitation... chouette, elle a rembarqué le fromage!

Les voilà dehors et même que le fauteuil à bascule lui est réservé... Alors, elle se balance...normal, elle adore ça... et le vin de Toscane aussi, mummmmm....

Tu m'as terriblement manquée aussi sœurette... un peu moins que Cyril hein...

Rit de bon cœur.

Mais bon, tu dois savoir que l'amour d'une sœur est un tantinet différent de celui porté à un homme et donc, ne comparons pas.

Sourit avec tendresse en entendant ses mots au sujet de Cyril.

Un brave gars, oui et bien plus que ça. Je pense que nous nous sommes bien trouvés tous les deux et la suite...bien... l'avenir nous le dira.
L'expérience fait que je vis au jour le jour, je rêve aussi, bien entendu, mais ne projette pas, je laisse faire, je me laisse guider par...disons...mon instinct? Mes ressentis? Mon cœur?

Elle s'arrête un instant, songeuse, puis revient sur terre en mordant dans le pain accompagné d'un morceau de fromage.

Ohhhh fameux ce fromage! Se marie très bien avec ton fabuleux vin, ma Perylette!

Bon, nous sommes toutes les deux, parlons de nous, même si tu te doutes que le "nous" n'exclut nullement mon chéri...

Avant que je parte au couvent, tu m'as parlé de projets en cours...
Tu en es où?
Tu peux m'en dire un peu plus aujourd'hui?.

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Melandrine

[ Un retour pas attendu...]

Sortie du couvent Charlotte devant et son fameux collier de grelots teintant au rythme de ses pas je laissais la mule aller car elle connaissait bien le chemin....
elle suivait le sentier qui menait au lac et passant devant la maison de Peryl je stoppais l'attelage!

Je sautais du vago pressée de retrouver celle pour qui mon cœur battait, je pris l'allée qui menait à sa maison, et là qui vois-je? Ma chère et tendre en compagnie de Surya en pleine discussion....

J'avance, je cours même j'ai presque des ailes...normal pour une hirondelle!
Sourire aux lèvres le cœur en émoi , Boulette aboie me passe devant, me bouscule mais j'me rattrape et j'crie...

" Coucou les filles, c'est moi!" je grimpe les marches qui mènent à la terrasse et je saute dans les bras de ma Perylou......Surprise évidement je l'embrasse tendrement, puis vers Su' me retourne à qui je fais deux bisous...
" Comment allez-vous? vous m'avez manqué! "

Puis je m'assoie sur les genoux de Peryl qui me regarde sans y croire! Suis-je là? où est-ce un rêve?
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Hope

Sourire en coin, Peryl écoute sa sœur qui parle, encore et encore.
Sa risette d'agrandit à l'allusion du nous qui se conclue rapidement par un "toi".
Elle la sait impatiente de connaître ces projets.
A sa décharge, Peryl lui avait quelque peu mis l'eau à la bouche, juste avant son départ pour les nonnes.
Tel l'adulte présentant une friandise à l'enfant pour mieux la retirer ensuite.
Cruel.

Ses jades se posent sur la brunette dont le balancement du fauteuil se fait de plus en plus rythmé.
Après une bouchée accompagné d'une gorgée de vin - mmmhhh c'est vrai que c'est délicieux - elle met fin au supplice de belle :

Je vais partir...

" Coucou les filles, c'est moi!"

Un rêve, un mirage...
Sa bouche accaparée par des lèvres gourmandes, son corps étreint à l'en étouffer, Peryl reste stupéfaite.
Telle une scène au ralenti, il lui semble apercevoir sa douce Hirondelle virevolter en tous sens,.
Bon sang serait-elle en train de perdre la raison ?

Ouch !
Ah ben non !
Tel un poids mort, Mel se vautre sur ses genoux.
Retour brutal à la réalité, Mel est là, et BIEN là... son beau visage à quelques centimètres seulement du sien.
Visage que la noiraude caresse doucement du bout des doigts.

Toi ?

Bordel, c'qu'elle est lourde ! ^^
Besoin d'un petit coup de rugueux, elle s'enfile le contenu de la coupe, histoire de reprendre ses esprits.
L'oiselle est là, souriant de toutes ses dents, visiblement très fière de son petit effet de surprise.
Une pensée fugace traverse l'esprit de Peryl : décidemment on entre chez elle comme dans un moulin.^^
Va falloir qu'elle remédie à ça.
La pancarte en bois sera bientôt de retour.

Cependant, elle est heureuse, heureuse d'être entourée par les deux femmes les plus importantes de sa vie, si on exclut son adorable mère, évidemment.
Elle se penche vers la table, remplit son godet de vin, le tend à Mel et passe un bras autour de sa taille.

Tiens... bois...

Elle s'enfonce dans sa chaise, histoire de mieux répartir le poids de sa douce sur ses cuisses, et les observe toutes deux.
Une ombre passe dans son regard.
Alors qu'elle s'inquiétait quelques jours plus tôt de la manière d'annoncer son départ, le moment tant redouté est enfin arrivé.
C'est le cœur serré qu'elle se décide enfin à se jeter à l'eau :

Je vais partir...

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Surya.

Elle sourit, mâchouille le fromage au pain...pêché mignon, le fromage...déguste le nectar en regardant sa sœur...

Je vais partir.

Jglurp!

A peine le temps de déglutir en passant de justesse à côté d'un rejet de sa bouchée en purée, une entrée fracassante de la non moins fracassante tornade, Melandrine, le cyclone sur deux jambes, celle qui, toujours, entre en scène quand on s'y attend le moins et surtout, surtout, dans les moments cruciaux de la vie!

Devant les yeux de la brune se déroule une scène surréaliste, un mélange de remue-ménage à en renverser la jolie table dressée et de mots lancés à la sauvage...sans parler des embrassades et du saut de l'ange sur les genoux de sa soeur.

Punaise, heureus'ment qu'Peryl n'a pas choisi l'fauteuil!!!!

Pendant ce temps, Boulette en profite pour chourer une belle tranche du précieux fromage...la sale bête!

Yeux écarquillés et bouche entrouverte de stupéfaction d'une tribun pourtant avertie.

Elle ne pipe mot...poisson rouge sorti de son bocal...elle respire par à-coups comme chaque fois que quelque chose n'est pas achevé...
Elle réfléchit, comprend enfin...

Trois paroles restées en suspens font leur chemin, résonnent, dès lors, dans son cerveau et ses mains tremblent...

Je vais partir.

En savoir plus, se rassurer...
Tout compte fait, la toupie aussi est concernée.

Partir?? Partir où? Quand? Avec qui? Pourquoi?Combien de temps?

Alors, elle hurle ses questions en se levant pour que cette situation cesse rapidement et que les réponses viennent.

[Arrêt sur image]....

Et la gorge serrée, calmement elle ajoute.

Dis-moi, s'il te plait, dis-moi, j'ai si peur...
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Hope

Si elle pense que le calme est revenu au sein du trio, elle se trompe lourdement !
C'est sans compter la réaction totalement surprenante de sa sœur.
Mais après tout en est-elle si étonnée que cela... ?
Sa sœur, si émotive et sensible, lorsqu'elle sent les choses lui échapper.

Dis-moi, s'il te plait, dis-moi, j'ai si peur...

Peryl la regarde sans vraiment comprendre la raison de cette...

Peur ? Mais de quoi as-tu peur ?

Mel est toujours assise sur ses genoux, et même si elle l'aime de tout son cœur, dieu sait que ça devient insoutenable.
Elle l'invite d'un sourire à se lever et à prendre place sur une des chaises.
Une fois levée, elle se masse énergiquement ses cuisses en bouillie ainsi que ses jambes, et entame quelques pas, histoire de faire passer les fourmillements.

Elle attrape au passage un morceau de fromage, qu'elle tend à Boulette.
La noiraude a juste le temps de retirer ses doigts que la mâchoire du clébard se referment, et qu'elle avale goulûment le frometon qui ne pue pas.
Peryl pose un regard sévère sur la chienne qui la queue entre les pattes rejoint sa maitresse, et relève la tête vers Surya et Mel :

Surya, calme-toi, je t'assure qu'il n'y a vraiment pas de quoi dramatiser.

Posant son séant sur sa chaise, elle prend des mains de sa brune adorée le godet de vin et boit quelques petites gorgées avant d'enchainer.

Pour faire court, je pars la semaine prochaine, en bateau. Normalement, Old, Kate, Béa et le petit Grégoire viennent aussi. Nous allons jusqu'en Flandres. De là, je les quitterai, et ferai route à pied jusqu'en Franche-Comté, fief de ma famille.

Se tourne vers l'Hirondelle et lui adresse un tendre sourire :

Si tu n'as rien de prévu, et si tu le désires, tu peux m'accompagner.
Inutile de te dire que j'en serai très heureuse.

Ses jades plongés dans son beau regard, qui glissent lentement vers sa bouche aux lèvres pulpeuses, Peryl n'éprouve à cet instant qu'un seul désir...
Qu'elle refrène, l'endroit, le moment étant plutôt mal choisi.
Elle se tourne vers Surya :

J'en ai parlé à Cyril, mais de par vos fonctions à tous deux, je sais qu'il ne sera pas possible de vous rendre disponibles.
Donc, je ne vous propose pas de venir...
Cependant, si jamais vous parvenez à vous libérer, rien ne vous empêche de me rejoindre.
Je pense revenir fin de l'année, voir peut-être début de l'année prochaine.
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Surya.

Le calme est revenu. Finalement, Surya se dit qu'elle a bien fait de réagir de la sorte même si c'est sa Perylette qui, tout compte fait, ramène la paix du moment en prenant les choses en mains.

Pfiouuu! Mais Perylou, a-t-on idée d'annoncer à brûle-pourpoint un "Je m'en vais" qui pour moi signifie juste un "je pars, je quitte tout" et tout l'tointoin!
Tssssssss, ben oui j'ai eu peur...que tu ne reviennes plus tiens!

Reprend son toscane de la main de sa sœur et s’enfile une gorgée du tonnerre de Dieu pour s'en remettre.
En écoutant ce que dit Peryl, elle se lève et remplit les deux coupes sans oublier une troisième qu'elle tend à Mel, en lui souriant, un peu navrée.

Tout ce que tu m'expliques me rassure et il est vrai que Cyril et moi avons un travail à ne pas quitter. Promis, nous ferons tout pour vous rejoindre. Insiste sur le "vous" en lançant un clin d’œil à l'hirondelle, qui ne peut pas refuser pareille invitation de sa belle.

Ceci dit, tu me donneras des nouvelles, sans quoi, gare à ton joli petit cou lors de ton retour! Yè t'ètragngle!!!!

Rit de bon coeur en levant son verre.

A ton voyage, petite sœur...à votre voyage et que tous tes projets se réalisent.
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Melandrine

[ un voyage en bateau....]

A vrai dire je n'avais pas le pied marin, mais alors pas du tout j'écoutais sans rien dire, buvant de temps à autre une gorgée de cet excellent vin...
Un voyage en mer....pffff, j'dis pas le grand air allait me ressourcer j'en convenais mais qu'allais-je faire de Charlotte et de mon vago? hein!

je pris place sur une chaise car voyant que "j'écrasais" ma chouquette...enfin j'n'étais pas si volumineuse non mais ôh! faut pas déconner, Surya nous resservi et Peryl expliqua dans un long monologue le périple de notre futur voyage....

J'étais heureuse et en même temps certaines craintes montaient en moi, mais je gardais mon sourire légendaire, j'en mènerais certes la chienne et certainement des victuailles et c'est là que regardant Su' je lui posais ma question...

" Su', euh comment dire...Voudrais-tu t'occuper de ma chère et douce Charlotte, pis de mon vago? certes un animal de plus où de moins chez toi? quand penses-tu?"

je la fixais du regard....Ce regard charmeur que je savais prendre dans certaine circonstances pis j'rajoute...

" j'te fournis le foin et le blé pis un peu d'orge, pis surtout faudra la mettre de temps à autre dans un pré pour qu'elle galope, pis le vago ben le mettre à l'abri des intempéries? hein dis moi que tu peux me rendre ce service?"

Le regard presque implorant mais gardant mon sourire je la fixe toujours et j'attends.....(poil aux dents^^)
_________________

Surya.

Même si quelques questions demeurent encore en arrière plan dans son cerveau, Surya décide ne de pas les poser, faisant entièrement confiance en sa sœur d'amour qui se montrait bien plus compréhensive qu'avant concernant les histoire de coeur de chacune.
Compréhensive et discrète d'ailleurs mais tellement encourageante et bonne conseillère.
Faut dire qu'elle connait Surya mieux que quiconque.

A Mel de parler du voyage... enfin de certaines modalités qui concernent un peu celle qui reste les pieds sur la terre ferme de la Teste-de-Buch...

" Su', euh comment dire...Voudrais-tu t'occuper de ma chère et douce Charlotte, pis de mon vago? certes un animal de plus où de moins chez toi? quand penses-tu?"

Su'faut s'étrangler... un wago, c'est vachement encombrant mais... est-ce un animal?

Elle sourit largement à l'hirondelle.
Comment ne pas succomber à la suite de sa demande alors que son magnifique minois se fait suppliant. Bon, Surya néanmoins, sait qu'elle rendra service à sa sœurette par la même occasion.

En avant pour un bestiau de plus! Je ne suis plus là-dessus et mieux, nous sommes deux à gérer maintenant:
Par contre, euh...le wago... il est grand, petit?...Il entrera certes dans mon jardin mais dans la grange, sera-ce faisable? Ma foi, il nous faudra tenter l’expérience.

S'arrête le temps d’avaler une gorgée de vin puis se lève, main en avant face à Mel...

Adjugé dame! Pour la bête, la carriole, le foin et tout l'tralala!
Allez, tope-là!

Rit joyeusement en regardant tour à tour, Perylou et sa dulcinée.
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Melandrine

[ heureuse, juste heureuse]

Je topais donc dans sa main, heureuse qu'elle est acceptée Charlotte, la roulotte et tout l' tralala....Heureuse aussi de partir en voyage, il y avait longtemps que je n'étais partie.....mais bon en mer, ça, c'était tout autre chose!

On arrosa donc le futur départ et le fait que Su' accepte d’héberger la mule mais pour la roulotte cela semblait irréalisable....
c'est pour cela que j'expliquais que l'attelage pouvait ce dételer comme cela le vago ne prendrait pas trop de place dans sa remise et que j'avais une très grande bâche au cas où, elle ne pourrait pas la ranger dans sa remise.

Voilà qui était fait....pis : " Su' j'espère te voir avec Cyril en taverne pis toi aussi ma chérie...."

La chienne aboie réclamant encore et encore de ce bon fromage qui pue pas, mais elle après tout elle s'en fout....qu'il pue où pas, juste son ventre importe!

" bon, ben les filles j'vais vous laisser, mille truc à faire et surtout préparer mes "valoches"

J'me lève d'un bon, je bisouille Su' et j'embrasse langoureusement Peryl, je descends quatre à quatre les marches et je cours vers Charlotte, je grimpe dans la roulotte et hop...enfin "hue" et l'attelage démarre, j'fais des signes avec ma main et claque les brides sur la croupe de Charlotte qui accéléré tout à coup son pas....Zou direction la clairière!
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Hope

" Su' j'espère te voir avec Cyril en taverne pis toi aussi ma chérie...."

Ben oui Peryl, faut pas que je t'oublie quand même...
On va dire que c'est le meilleur pour la fin. ^^
Elle esquisse un sourire amusé, plus que satisfaite de la bonne tournure que commence à prendre ce voyage.
Seule ombre au tableau, l'absence de Surya et de son amour.
Elle préfère rejeter cette désagréable sensation pour se focaliser sur le baiser passionné de Mel, qui comme à son habitude, sort de la scène tout aussi subitement, qu'elle n'y apparaît.

Dernier signe de la main en guise d'au revoir, l'image d'une roulotte tirée par Charlotte, la mule, s'efface peu à peu de son champs de vision.
Elle se tourne vers sa sœur et éclate rire, tout en la prenant par la main et l'accompagnant vers la terrasse.
L'intrépide ressert deux coupes de vin - c'est qu'il faut l'achever^^ - et s'exclame :

Voilà une affaire rondement menée. Merci ma sœur de t'occuper des affaires de Mel.

Zou, une gorgée de vin dans le gosier, elle pose le godet, attrape Surya par la taille, pour l'étreindre fortement.
Peryl déteste les au-revoir, alors, elle ne prononce pas un seul mot, se détache doucement, sourit et s'assied sur sa chaise.

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Surya.

Tout semble s'arranger pour l'hirondelle, non pas des faubourgs mais désormais des lointaines contrées et Surya en est plus que ravie. Pour ce qui est de démonter l'attelage, elle pourrait compter sur son chéri bientôt de retour, et à vue de nez, la carriole rentrera dans la grange.
Sur ce, même heureuse pour sa soeur et son amie, il n'en reste pas moins que son cœur se serre à la pensée qu'un mois, peut-être deux, sans sa Perylou, c'est long!

Et voilà la toupie qui comme son nom l'indique, se met à tourner à toute vitesse...une bise à Su', un baiser à sa chérie et ...déjà la wago s'éloigne suivie par la Boulette qui aboie alors que Peryl et Surya sont debout à faire de grands signes de la main.

Arffff, comment fais-tu pour t'habiter à cette vitesse de réaction qui me laisse sans voix?Je pourrais pas! Trop imprévisible pour moi

Rit en secouant la tête alors que Sa sœur l’entraîne par la main vers la terrasse, ressert un coup...faut bien finir la bouteille comme elle dit... puis, après une bonne rasade, se lève et l'enlace fortement puis calmement se rassoit...

Tssss, serait un au-revoir façon Perylette que ça n'm'étonn'rait pas...J'aime pas ça...

Surya sourit, simplement et taira son regret de ne pouvoir la suivre.
Elle ingurgite l'entièreté de son vin... la bouteille est terminée.

Se lève, étreint sa sœur à son tour...

Toi...prends soin de toi... Prenez soin de vous et donnez-moi des nouvelles.

Allez, tu dois avoir des bagages à boucler ou à finir...je m'en retourne chez moi...

Elle quitte la terrasse, non sans passer la cuisine, les mains chargées du plat, de mon verre et du couteau qu'elle dépose sur la table.

Encore un signe de la main et...

Te retourne pas S'u, ça porte malheur. C'est juste un au-revoir, pas un adieu....
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N'entre pas chez bibi comme ça, qui veut ...

Hope

Bien le bonjour à vous, cher visiteur !

Vous voilà devant la maison de Peryl, ce qui est indiqué par ce joli papillon, gentiment offert par l'Etourneau lors du jeu du papillon justement ! Vous longez l'allée menant au perron tout heureux de voir celle qui embellit votre vie - faut bien flatter son moi profond ^^ de temps en temps - et arrivez le nez collé à la porte, prêt à frapper...

Ouais sauf que ...

N'entre pas chez bibi comme ça, qui veut ...

Eh non ! Il faut être élégamment vêtu, parler un français impeccable au vocabulaire enrichi, avoir de bonnes manières, montrer patte blanche ou tout du moins avoir de bonnes intentions envers la propriétaire de cette minuscule chaumière... homme ou femme entendons-nous bien !

Bon, je vous l'accorde tout cela est proprement ridicule... Sauf que pas tant que cela. Car la Peryl, voyez-vous, tiens à son intimité physique et psychique. Je vous explique :

Primo : Elle aime pouvoir dormir tranquille la journée sans que personne ne vienne faire un barouf de tous les diables, babillant sans cesse alors qu'elle ne souhaite juste que se reposer un peu. Ben oui, c'est qu'elle veille sur le vôtre de sommeil, alors qu'elle, elle roupille jusqu'à une heure assez avancée de la journée. Chassé-croisé des diurnes et nocturnes, pas de chance.

Deuxio : la brunette aime se faire coquette TRAN-QUI-LE. Pour le lessivage, c'est direction le lac juste après sa garde, et là où tout le monde dort encore, du moins le croit-elle. Elle s'est trouvé un petit coin sympa à l'abri des regards, l'étendue d'eau apportant par-ci, par là des recoins recouverts de végétations très utiles dans ce cas-là. Donc vous ne la trouverez pas chez elle à cette heure si matinale. une fois rentrée, elle se couche sur sa paillasse qui lui fait horriblement mal aux côtes et au réveil, se fait une toilette à la cruche et bassine, se refait une beauté toute en féminité, et ça c'est un de ces petits instants privilégiés à elle. Alors pas question d'être dérangée ! Vivement qu'elle puisse s'offrir le luxe d'un baquet d'eau et d'une bonne literie et surtout d'une GRANDE demeure, par ce que là, c'est pas franchement digne de la "Haute" ^^.

Tertio : Il lui arrive parfois, d'aimer être seule. Certes, en terme de solitude, le poste de maréchal est parfait pour cela. Mais, elle doit malgré tout rester aux aguets, alors pas question de tomber dans une contemplation méditative, ce qu'elle peut faire chez elle en toute sérénité. C'est d'ailleurs ce à quoi elle se consacre la plupart du temps dans son petit jardinet aux multiples fleurs sauvages blanches tels l'anthémis, l'ail des bruyères et gallium. Quelques iris blanc, jasmin, et autres plantes aux délicates essences plantés ça et là. Et le mimosa, seule touche de couleur dans ce tapis blanc, qu'elle aime entretenir avec soin. Quand elle ne jardine pas, elle se poste devant l'océan, et peut y rester ainsi assise pendant un temps extrêmement long sur la grosse pierre qui faisait partie du paquage immobilier lors de l'acquisition de sa maisonnette.

Quatro : Les rendez-vous amoureux. Inutile d'épiloguer sur le sujet, vous avez très certainement compris.

Voilà en gros les raisons pour lesquelles, lorsque vous arriverez à sa porte vous trouverez ceci placardé :

C'est pas qu'elle ne vous aime pas, c'est que votre présence est importune. Si vous désirez la voir, dans ce cas, envoyez-lui un petit pigeon - qui sera gâté soyez-en sûr - elle fera toujours tout ce qui est possible pour ce montrer disponible. Et dans ces moments-là c'est ceci qui sera affiché :

Là... très sincèrement vous serez toujours bien reçu. Enfin...

A moins que dans cet excès d'étourderie dont Peryl pouvait être coutumière, elle aurait oublié de retourner la pancarte...

Voilà le décor est planté... à défaut d'une donzelle avec un godet à la main...

A bon entendeur ...
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Hope

Le grand jour était enfin arrivé, en même temps que celle qui devait le célébrer dans la joie et la bonne humeur. Vivie accompagnée de son Panda et de toute une troupe, puis un autre groupe qui lui fit relever les sourcils, ces noms ne lui étant pas inconnus.

Bref, elle consigna tout cela dans son rapport en un temps record : emballé, c'est pesé, on en parle plus. Petit tour par le lac pour la toilette et enfin retour à la maison, pour piquer un petit roupillon, non sans oublier d'y placer la pancarte du bon côté. Oui, la journée allait être vraiment compliquée.

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Surya.

C'était le grand jour. Surya s'était levée très tôt, agitée comme sauterelle qui saute juste pour faire du vent.... à gauche, à droite... le bain sensé être relaxant... les cheveux qui comme par hasard se montrèrent indomptables... son cerveau en ébullition s'y mettait aussi...* non pas cette robe... celle-là... ah non... non pas cette huile parfumée, ça fait nunuche...

STOP!!!
Bon sang Surya, reprends-toi, tu vas mettre ta soeur en retard et par conséquent de très mauvaise humeur.
C'est pas l'jour...C'est pas l'jour.... C'est pas l'jour!

Les idées en place.
La robe enfilée.
Les cheveux nerveux rattrapés en chignon pour cause de pas l'choix!
La voilà prête, direction "Rue des Pélerins".

DIDIOU! Ne pas déranger!
Non, mais puis quoi encore?

BOUM BOUM BOUM Bruit de deux petits poings tambourinant sur la porte.

PERYYYYYYL? T'es Là?

BOUM BOUM BOUM!

C'est que là, elle s'énervait la Su'.
Une fenêtre entrouverte... la bonne aubaine, celle de la chambre!

Surya, enragée, apercevant sa sœurette sous les draps n'hésita pas une seconde.
Lança un caillou, puis un second puis un troisième qui aboutit enfin sur le crâne de Peryl!

SORS DE TA TORPEUR JEUNETTE!!!
J't'en donn'rais moi des ordres!
Nous sommes en retard SAPERLIPOPETTE ,viens m'ouvrir cette satanée porte!

Se radoucissant, l'envie irrépressible d'éclater de rire face à cette situation qui annonçait un baptême débutant sur les chapeaux de roues, venait de l'envahir.

Allez ma chérie, viens, je vais t'aider à ... à ac-cé-lé-rer!
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Hope

Plongée dans un sommeil si profond, proche du coma, la brunette sentit pourtant peu à peu des choses désagréables lui chatouiller les oreilles, bruits à peine perceptibles, qui devinrent de plus en plus virulents. Sans compter la sensation que quelques choses lui tombait dessus et notamment sur la tête.

Aiiiiieeeeeeeuuuuu

Réveil en sursaut, décidemment, c'était devenu une habitude, tout comme le grognement qui s'ensuivit.

Qu'est qui s'passe ? Faut pas crier comme ça !

Se frotta les yeux, s'étira puis tournant avec difficulté la tête, le cou raide, elle aperçut à travers la petite fenêtre, la bouille de Surya, rouge, semblant être un brin excédée.

Savez pas lire non ? C'est écrit de pas déranger !

Nous sommes en retard SAPERLIPOPETTE ,viens m'ouvrir cette satanée porte!

Non mais qu'est-ce qu'elle voulait là l'autre.... en retard, en retard... pour quoi d'abord ? Reprenant peu à peu ses esprits, dur retour à la réalité, regard qui fit le tour de la pièce et qui tomba sur la ravissante tenue prévue pour le baptême...

Le Baptême !!!!!!

Non, mais c'est pas vrai, quoi, déjà ? mais je viens de me coucher !!!

Sauta de sa paillasse, en catastrophe, pour ouvrir la porte à sa sœur, se cogne le petit doigts de pied au passage à la patte de cette foutue table en hurlant un aiiiiieeee à glacer le sang - que faisait-elle d'ailleurs au milieu du chemin celle-là ! - puis laissa Surya entrer.

Oh bon sang ... oh bon sang ... J'suis si en retard que ça ?

La panique commença à la gagner sérieusement, elle demanda alors à Surya d'un air implorant :

Attends, attends... ma sœur, faut que je me calme, je n'arriverai à rien sinon.

Posa son derrière un instant sur le tabouret tout en se massant l'orteil, prit la miche de pain rassis posée sur la table et en chiqua un morceau, goba un peu d'eau pour faire passer tout ça et se releva.

Bon, allez Hop Hop, fallait se préparer...

Débarbouillage en règle, enfilage de la robe, certes magnifique, mais pas franchement pratique, comme tout ce que portait de toute façon la gente féminine, surtout lorsque l'on est pressée !

Tiens aide-moi grande sœur, j'arrive pas à fermer dans le dos. Pas possible ça, mes seins ont gonflés pendant la nuit ou quoi ?

Reluqua sa poitrine un brin perplexe, puis passa vite à autre chose. La tignasse ! Brossage en règle des longs cheveux noirs emmêlés comme une grosse choucroute mais non garnie hein ^^, faisant monter les larmes aux yeux. Pauvre crinière dont la moitié resta collée à la brosse.

Se pinça les joues et mordilla les lèvres, pour leur donner un peu de couleur, rinçage de la bouche, puis nettoyage des dents à l'esguillette. Et pomme de senteur de sa mère adoptive Elena parfumée à l'iris et mimosa, fixée autour de son cou.

Voilà ! J'suis prête ! Allez on file !!

Avant de fermer la porte, prit le temps de retirer la pancarte.
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Surya.

Elle eut un peu de temps pour se recoiffer.
Grâce à sa marmotte de sœur, à son retard, à sa brosse à cheveux remplie de poils noirs et à son miroir, elle avait pu adapter sa couronne de fleurs sur une chevelure à peu près potable.

Arf, laisse cette pancarte en place, t'es pas là toute façon et puis c'est pire que si t'avais écrit: " Attention, chien féroce!"
Ça dissuade, tu comprends?.... Sauf moi...

Rit de bon cœur en glissant le bras sous celui de Pery...

En avant sœurette vers de nouvelles aventures!
Soyons dignes... belles nous le sommes déjà!

Direction donc, l'église de la Teste-de-Buch pour la plus merveilleuse consécration, celle des deux plus chouettes amies des Royaumes...
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Hope

Cela faisait un certain temps que ce projet lui trottait dans la tête, mais le manque d'écus se faisant cruellement ressentir, elle n'avait pu le mettre en application. Une conversation à la taverne de la mairie, de quelques uns qui devait de l'argent à d'autres, ou de dons, ou de prêts, bref, elle ne savait plus trop. Tout partit d'une boutade du genre "A mais moi je suis preneuse, c'est vous voulez me faire plaisir j'ai besoin de 1000 écus, pour agrandir ma maison". Et là ...

Réaction instantanée et pourtant plus si surprenante que cela de son père spirituel, suzerain, parrain, ange gardien et amulette d'ami. Voilà qu'elle se retrouve avec une bourse totalement remplie, de quoi pouvoir commencer les travaux.

Et la Peryl ne perdit pas de temps, et prit contact immédiatement avec des ouvriers et artisans pour commencer les travaux au plus vite. Elle prit également plume et encre pour y coucher sur le vélin une demande à sa sœur de cœur, ayant auparavant fortement hésité à envoyer cette missive à Tristan. Mais une jeune fille de la "Haute" pouvait-elle se permettre de partager la couche d'un si beau jeune homme, même si celui-ci était l'élu de son cœur ?Que nenni, je vous dis, en tous les cas pas de manière permanente et surtout pas de manière officielle.

Citation:

Ma grande sœur d'amour,

Comme tu le sais déjà, j'ai de quoi commencer l'agrandissement de ma maison et les travaux vont probablement débuter d'ici quelques jours. Accepterais-tu de m'héberger chez toi le temps que le chantier soit terminé ?

Je t'envoie une cargaison de tendres bisous

Ta sœur qui t'aime,

Peryl

Ps : cela nous permettra peut-être, de nous voir plus souvent, de discuter, partager, rire, pleurer et faire les idiotes comme seules les véritables sœurs savent le faire.

Et hop ! Petit vélin enroulé et attaché à la patte de Piou-Piou, direction, la frangine ! Finalement se ravisa, préférant laisser son piaf tranquille, ce que lui ne demanda pas mieux et utilisa la chevauchée postale de la Teste.
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Hope

Citation:

Ma soeur d'amour.

Ah mais non!!! Dartelac m'avait dit, si mes souvenirs sont bons, que tu parlais pendant ton sommeil! Qu'un soir, tu dormais à poings fermés contre un mur des remparts, après une bonne biture, avait-il ajouté, et que tu racontais ta vie. C'est pire que ronfler ça!!

** rit bêtement en écrivant ces mots**

Mais bien entendu ma chérie que je veux bien t’héberger. Je veux même bien que nous alternions ta paillasse et mon lit, une nuit sur deux! Comment refuser une bonne partie de rigolade entre sœurs, dis-moi?

Alors, à ce soir?

Je t'envoie plein de léchouilles.

CHOUETTTTTTTTTE!!!

PS: Laisse-moi le temps de ranger, faire du ménage, changer le lit, aller aux courses, ...Je vais tomber à court de rigoureux comme dirait le "merpêcheur", et ça, ça va pas l'faire!
Merci... Traine pas trop quand même.

Elle avait reçu la missive de sa sœur quelques heures plus tard, dont le contenu la surprit quelque peu. Comment cela ? Mais quel menteur ce Dartelac !! C'était justement l'inverse ! Il ronflait tellement, que cela devait s'entendre jusque Bordeaux !!! Petite pensée tristoune vers cet homme pourtant si attachant. La brunette secoua la tête d'incompréhension et continua la lecture de la lettre.

Rhhooo qu'elle était mignonne la grande sœur, mais de toutes façons, elles dormiraient jamais ensemble puisque l'une avait une vie parfaitement normale et équilibrée^^, et l'autre, par choix qu'elle assumait parfaitement, une vie en total décalage par rapport à cette norme.

Eclat de rire à la lecture de "je vais tomber à cour de rigoureux".

Rugueux ma sœur chérie, rugueux...

Traine pas trop quand même. Qu'est qu'elle sous-entend par là, la frangine ?

Hin hin, je traine si je veux... pourquoi pas une petite virée nocturne, après tout cela semble réussir à certains.... Un petit détour par chez Tristan, après tout, pourrait s'envisager.

Un brin excitée d'aller en "vacances chez la copine", elle prépara ses affaires, robes, tenues de garde, accessoires de toilette, linge de lit et tout et tout... dans un coffre, qu'elle fit envoyer au "2 rue des bourgeois", sa sœur vivant juste à côté de la mairie.

Ben oui, il fallait bien qu'elle s'y fasse, mais une noble ne fait plus rien par elle-même... un peu étrange tout de même cette situation, elle étant tant habituée à devoir se débrouiller seule, et surtout qui avait un besoin impérieux de tout contrôler.

Peryl prit également le temps, de graver dans une planche de bois, qu'elle cloua sur un poteau et planta dans son terrain. C'était son nouveau passe-temps ça, de s'adonner à la gravure sur bois... Un dernier regard dans cette petite chaumière qui fût chez elle durant quelques mois, la jeune intrépide ferma la porte et hop direction chez sa sœur, non sans passer auparavant à la taverne, se boire deux ou trois de godets de "rugueux".

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Hope

[Quelques semaines plus tard]

Les travaux enfin terminés, sa nouvelle demeure était prête à l'accueillir. Pourtant, c'est avec une envie de hurler qu'elle arriva au devant de cette maison qui n'était pas celle de son cœur. Mais voilà, quand on a l'esprit trop préoccupé par divers tracas autant professionnels, que de la sphère privé, on remplit mal le bon de commande et on se retrouve avec un logis plus petit d'une pièce et pourtant au même prix que l'autre !

Interdiction de rire ! C'est sans doute cela que l'on appelle jeter de l'argent par les fenêtres. Elle avait bien entendu les moyens de tout recommencer, mais à l'heure actuelle, elle ne souhaitait qu'une seule chose, y poser ses valises, s'occuper de la décoration et prévoir tout ce qu'il fallait pour y accueillir Surya sa sœur d'amour qui pouvait venir quand elle le souhaitait, et rendre l'habitat aussi chaleureux et accueillant que possible.

Elle posa un pied à l'intérieur et referma la porte. Il lui fallait maintenant partir à la découverte de son nouveau chez-elle, et songer dans les prochains jours à recruter du personnel. Cette idée plus que déplaisante pour la jeune anoblie la fit grimacer, elle toujours habituée à tout faire toute seule, allait devoir déléguer, distribuer des ordres. Mais, elle ne pouvait non seulement renier son nouveau statut, et encore moins ses nobles origines germano-italiennes.

Qu'il en soit ainsi... l'essentiel étant de rester elle-même. Elle esquissa un sourire au souvenir d'une phrase prononcée avec humour un matin :

Ca ne doit pas beaucoup plaire que tu ne fréquentes que des gueux...

Eclats de rire. Entre sœurs, et en toute simplicité. Mais surtout la brunette n'en avait que faire de ce que les autres pouvaient bien penser, hormis, une seule personne, qu'elle ne voulait en aucun cas décevoir et à qui elle devait tout.

Elle fit le tour du propriétaire, et c'est avec une grande excitation qu'elle s'approcha du lit, effleurant de ses doigts le tissus soyeux. Une idée lui traversa immédiatement l'esprit, et c'est en éclatant de rire qu'elle se jeta dessus, s'enroula dans les draps en poussant un cri de bonheur.

Yoooouuuuupiiiiiiiii !!!!

Aaaahhh une literie chaude et moelleuse, elle en rêvait depuis un certain temps, et c'était devenue réalité grâce à Kate. La largeur permettait aisément de dormir à deux, idée qui la fit rouler des yeux d'un air chipie et pouffer de rire à s'en tenir les côtes.

Assise sur le matelas, tenue et cheveux en pagaille, elle passa en revue toute la pièce, imaginant celle-ci avec les éléments de décor, et mobilier de son choix.

Peryl, te voilà contaminée par l'envie de luxe et confort.

Elle grimaça rien que d'y penser, elle si peu matérialiste espérait ne jamais devenir une de ses embourgeoisées du dimanche, à l'air hautain, jouant faussement les coincées.

Mais, lorsque son regard tomba sur le baquet, lui aussi cadeau de Kate, ses mauvaises pensées disparurent aussitôt et C'est avec empressement, qu'elle fit chauffer de l'eau, rempli le bain en y ajoutant des essences parfumées de rose. Prête à se laisser glisser, elle repensa à sa pancarte, qu'elle retrouva parmi ses affaires et qu'elle suspendit à sa porte.

Cette fois tout était prêt, elle se déshabilla en faisant voler ses fripes à travers la pièce tout en effectuant quelques pas de danse et le cœur en joie, sauta dans le baquet faisant gicler de l'eau partout et en poussant un délicieux soupir de bien-être.

Aaaaaaaaaaaaahhhhhh...

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Gavroch

m'emmerde le léon à chaque fois c'est sur ma trogne que çà tombe , gavroche va faire ci , gavroche va faire çà , mes pelotes oui , gavroche va livrer ce bouquet de légumes à la maréchal ! hein des légumes ! mais qu'il est con , se tapant la main sur le front puis tout çà pour gagner un écus pfffffffffff trop injuste !

En chemin le môme grommelait tout ce qu'il pouvait , puis arrive Chez Péryl et toquant trois fois à la porte :
Dame Peryl Dam Péryl !!!!!!!! j'ai un truc pour vooooous !
Le môme déposa le bouquet sur le pas de la porte et le vélin au ruban rouge :

Citation:

Tout vient à point à qui sait attendre !
tendrement
-léon-

Hope

Elle bullait la demoiselle, dans son bain parfumé aux essences relaxantes et décontractantes, les yeux fermés, faisant le vide dans cette tête qui ne voulait décidemment pas la laisser tranquille. Malgré, quelques tracas dont elle se passerait bien, elle était là dans sa sphère protectrice, et se sentait bien, sereine, en paix.

Sauf que la quiétude, faut la mériter et ce n'est pas le cas de l'intrépide, visiblement...

Tambourinements à la porte et voix aigrelette qui se mit à hurler :

Dame Peryl Dam Péryl !!!!!!!! j'ai un truc pour vooooous !

C'est pas vrai ça ! Savent pas lire ?

Elle sortit du baquet, s'enveloppa d'un linge, se rendit à la porte d'entrée qu'elle ouvrit en grand. Allons, personne, étonnant non ? Ses yeux se posèrent sur un bouquet !? de ... légumes ?!!?! Elle le prit en main et trouva un vélin entouré de ruban rouge qu'elle dénoua. Elle éclata de rire, totalement indifférente à l'image qu'elle renvoyait ainsi, elle à moitié dénudée, pieds nus, sur le perron de sa maison. Un petit vent, lui se manifesta, pour le lui rappeler, ce qui la fit frissonner, et l'obligea enfin à rentrer chez elle. Elle poussa la porte et s'y adossa tout en laissant son regard accroché à cette écriture qu'elle aurait reconnu entre mille.

Et te voilà encore mouchée ma belle, il vient bien de te clouer le bec ! Elle était plutôt bonne joueuse la Peryl, et se dirigeant vers la cuisine, elle murmura :

Très bien Léon, tu m'as bien eu, un point pour toi...

Elle regarda les légumes, hésita un petit moment, puis prit la décision. Elle s'installa à son bureau et prenant de quoi écrire, elle commença à rédiger sa lettre.
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Hope

La brunette était prête. La maison, propre et rangée, grâce à la jeune Manaut, qu'elle avait embauché tout récemment. Peryl, avait changé d'avis, ne voulant pas de personnel, étant trop habituée à vouloir tout contrôler à tout prix... Sauf le ménage...

Elle était plus que satisfaite de l'état de l'intérieur de sa demeure, les murs en torchis enfin posés, ne restait que quelques meubles, tentures, carpettes et autres objets de décoration, qui viendront s'ajouter au fur et à mesure.

On a beau faire partie de la "haute", on pouvait être fauché. Ce n'était pas encore son cas, fort heureusement, mais les études coûtaient cher.

Aujourd'hui, était un jour particulier. Pour la première fois, elle allait faire entrer un homme chez elle, et cerise sur le gâteau - enfin cela ce n'était pas certain - cuisiner pour lui. Et pour l'intrépide, c'était pas peu dire. Elle avait fait le choix d'une robe, élégante et surtout confortable, sans fioritures, les cheveux ramassés en un chignon laissant s'échapper quelques mèches ici et là.

Tout en chantonnant un air joyeux et rythmé, la brunette, dressa la table, pendant que le ragoût et le potage mijotaient tout doucement. Elle versa le rugueux dans une carafe pour le laisser décanter et vérifia que tout était en ordre, en attendant, l'arrivée de son invité.

Et pour une fois aucun écriteau sur la porte.
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Leondagan

[dans sa grotte ]
Le léon tout énervé après tout et n'importe quoi , il était en stresse , il devait se rendre chez son jolie coeur et là c'est tout une histoire ....
Habits tout propre et de standing pour le léon pire qu’une représentation théâtrale mais il manquait un truc .
-Gavroch ?!

-Ou te planque tu encore ?!
-Gavrochhhhhhhhhhh bordel vient par là !

le gamin , toujours dans les pattes du léon dans son atelier de charpentier était bizarrement absent ou se planquais car il sentait bien là le coup fourré ....

-Suis pas là !

-Mais si andouille vu que tu répond !

-Mais non léon je suis pas lààààà !

- Ah mais m'énerve pas , vient là je te dis ! j'ai rendez vous !!

le gamin pointe le bout de son nez et éclate de rire ....

-Mouahahhahaahaha ben t'es chouette le léon , je ne t'ai jamais vu endimanché de la sorte !!
-Tais toi tu me fatigue !
-Vu que tu es la maintenant va vite au marché me chercher un bouquet de fleurs , tient vla vingts écus ; et prends pas des fanées sinon t'auras à faire à moi !
-Non je veux pas !

-Comment çà ?! magne toi bordel !

-Non !

-Si !

- je peut garder la monnaie ?

- Oui !

- ah bah là d'accord je filoche !

sale gosse il m'auras toujours celui çi ^^
le léon tout guilleret ajuste ses habits et repense à sa première rencontre avec la Perylette , ahh la la si il avait su , il lui aurait compter fleurette depuis des lustres ...
le gamin refait surface
-Léon ?!

-Oui !

-Y"avait plus de fleurs ,désolé !

-Hein ?! mais bordel comment je vais faire !

-Ben reste du rugueux dans ta planque !

-Ha oui tu as raison me reste de l'hydromel !

-Bah voila je suis pô con hein

-t'as mes sous ?

-Nan que dale je les garde , pour une fois que tu me paie !

et le gamin se tira dar dar , tsss sale gosse !
Puis prit le chemin

[chez Peryl]

il arriva tout sifflotant avec sa bouteille caché derrière son dos !
Toqua trois fois à la porte ...

Tac ! Tac ! Tac !
_________________

Hope

Peryl retourna devant l'âtre, pour y vérifier la cuisson des mets, ajuster l'assaisonnement par quelques ajouts d'aromates et d'épices, et en fût plutôt satisfaite. Voilà, qu'elle allait devenir bonne cuisinière maintenant. Lorsque la motivation est là... tout est possible, même des miracles.

Elle retira son tablier, et remit en place les plis de sa robe blanche, lorsqu'elle entendit trois coup portés à la fenêtre de la cuisine, qu'elle ouvrit. Piou-piou son pigeon, se tenait là, roulant des yeux, l'air de dire, pas vrai, on me fait aussi bosser le soir, un petit vélin attaché à la patte. Peryl prit le message, le parcouru, et émue, le regard embué, tendit quelques graines au piaf qui picora sans demander son reste et le laissa s'envoler.

Elle referma la fenêtre, et se servit une coupe de vin. Plus tôt dans la journée, un colis lui avait été livré, et c'est avec surprise qu'elle avait découvert le cadeau offert par sa sœur. Et maintenant cette lettre...

La brunette s'installa à son bureau, elle se devait de lui répondre. Elle commença :

Citation:

Ma grande soeur d'amour,

Quelle merveilleuse surprise ! Quel fantastique cadeau !!! Comme j'ai envie, là de te serrer très fort dans mes bras ! Ma chouette Surya, je remercie chaque jour Aristote, de m'avoir permis de croiser ton chemin. Tu me rends optimisme, drôle, confiante et forte. Avec toi à mes côtés, je sais qu'il ne peut rien m'arriver. Grâce à toi, je redeviens la Peryl, que j'avais un peu enfoui en moi, cette fille dont mes parents adoptifs seraient tellement fièrs et surtout heureux de revoir.

Elle leva la tête, pensive, se reprit une gorgée de vin et continua à coucher les mots sur le vélin :

Citation:

J'ai vécu des moments par la passé, ou la débauche et surtout la noirceur de mon âme avaient repris le dessus. Aujourd'hui, tout ceci s'est envolé, par ta douce présence.

Et c'est ensemble, toi et moi, main dans la main - enfin pas le tout le temps non plus hein ? *rires* - que nous avancerons sur ce chemin...

Tac ! Tac ! Tac !

De nouveau lève la tête... Ce doit être lui...

Citation:

...qui nous attend

.

Oui entrez Léon ! La porte est ouverte !

Précipitation, nervosité, elle essaya d'achever sa lettre, mais sa main tremblait tant qu'elle dût s'arrêter, reprendre un peu de rugueux, retrouver son calme, et continuer à écrire :

Citation:

Désolée ma soeur d'amour, je dois te laisser, on vient de frapper à la porte, ce doit...

L'intrépide n'eût pas le temps de terminer, que la porte s'ouvrit.

_________________

Leondagan

son cœur battait à mille à l'heure , ils allaient enfin se retrouver seules et passer un bon moment ....

Oui entrez Léon ! La porte est ouverte !

heinnnn même pas elle m'ouvre la porte !!! que fait tu léon? tu entre et tu fonce dar dar sur la Perylette , ou tel un gentleman tu te contente d'entrer et d'attendre ?
c'est pas l'envie qui lui manquait de foncer la retrouver et la serrer dans ses bras mais il a du savoir vivre le bougre donc ...
Il entra en poussant tout doucement la porte et passa juste la tète :

Peryl ?!
_________________

Hope

Peryl ?!

Citation:

...être Léon.

Elle esquissa un sourire en apercevant uniquement sa tête, l'air un peu surpris. Elle lui adressa un signe.

Oui, Léon, je suis là, au bureau. Entrez, faites comme chez vous.

Elle plongea le nez vers la lettre et continua à lui parler tout en écrivant :

Citation:

Et oui ma soeur, tu ne rêves pas...

Désolée, je me dois de terminer la rédaction de cette missive, et ensuite je serais toute à vous !

Gloups... Elle déglutit avec difficulté. Mince alors... Toute à vous... Non mais, était-elle devenue folle !? Elle demeura songeuse, une drôle de sensation lui serrant le ventre, serait-ce... de la peur ? Elle, l'intrépide aurait peur ?

Elle se mordit la lèvre avec nervosité et reprit d'une voix qu'elle se veut assurée :

Euh... servez-vous Léon, vous trouverez du vin, sur la table. Je fais vite promis...

Et de coucher sur le vélin :

Citation:

alors que moi, je me demande encore ce qu'il m'a pris. Trop tard, pour reculer.

Je t'aime énormément,

Ta petite Perylou

La brunette enroula le message, retourna à la fenêtre pour appeler son pigeon :

Allez mon Piou-Piou, va chez Surya !

Et le piaf de lui adresser un drôle de regard, du moins lui semblait-il, comme désapprobateur, elle lui donna des restes de petits gâteaux au miel, dont il était friand, et il partit remplir sa mission à bien.

Son cœur battant follement contre sa poitrine, elle se tourna vers son Coup de Cœur et se dirigea vers lui, tout en attrapant sa coupe de vin, et la carafe au passage.

C'était une chose de le voir à l'extérieur, s'en était une autre de le trouver debout, si proche et surtout chez elle. Mais, effectivement elle ne pouvait plus reculer. Elle le dévisagea et le trouva extrêmement séduisant dans sa tenue du dimanche et touchant à la fois. Ce qui la poussa à se rapprocher et à déposer un doux baiser sur le coin de ses lèvres.

Comme vous pouvez le voir, tout n'est pas encore terminé. Cela prendra encore quelques semaines. Venez, on va s'installer sur la banquette près du feu, nous y serons bien.
_________________

Surya.

Quand on aime, y a des priorités.

-Me dis pas qu'tu vas vouloir entrer?

-Rhooo mais non, est-ce que je rentre là? Ch'suis juste dans l'jardin!

- Mouai... t'aurais pas envie toutefois d'jeter un œil par la fenêtre?

-M'enfin!!

-Avoue!

- Euhhhhh.....

Cherche le coin où planquer le petit paquet...
Ma foi, le seuil fera l'affaire, à côté du pot de terre...

- Ben oui, c'est pas la chasse aux œufs hein!

Juste un petit bout de parchemin sur lequel il est écrit:

Citation:

Pour que tu penses à Moi.

_________________

Leondagan

le léon était entré , ne sachant ps trop sur quel pied danser il avança à petit pas , zieutant de droite à gauche , il avance ...

Désolée, je me dois de terminer la rédaction de cette missive, et ensuite je serais toute à vous !

Oui oui faite donc y'a pô le feu au lac !

toute à moi toute à bmoi si c’était le cas faudrait tirer les rideaux ... mais reprend toi mon léon ^^

tout en avançant ...lui rend un doux baiser

Dites voir ?! c'est joli le torchis sur les murs mais parait que c'est pas facile à trouver de bons ouvriers ^^

bah quoi faut bien faire la conversation tsssss

Comme vous pouvez le voir, tout n'est pas encore terminé. Cela prendra encore quelques semaines. Venez, on va s'installer sur la banquette près du feu, nous y serons bien.
hop le léon la suit avec la bouteille à la main , et oui tellement envoûté par son intrépide qu'il avait oublié de l'offrir
Euh mon jolie coeur j'avais oublié de te ...euh vous donner ce présent de ma cave personnel
lui tend la bouteille
C'est du nectar des dieux enfin de l'hydromel quoi
lui sourit
_________________

Hope

Dites voir ?! c'est joli le torchis sur les murs mais parait que c'est pas facile à trouver de bons ouvriers ^^

Et de rire aux éclats.

Ne m'en parlez pas mon cher, j'ai dû mener une véritable investigation pour enfin trouver des personnes compétentes. Heureusement, j'ai maintenant la bonne adresse.

L'intrépide capte son regard, et le soutient, un délicieux trouble commençant à se diffuser en douceur dans chaque particule de son être.

Euh mon jolie coeur j'avais oublié de te ...euh vous donner ce présent de ma cave personnel

Ne relève pas le tutoiement, mais son mental lui n'en fait qu'à sa tête ^^:

- Pourquoi tu tiens tant au vouvoiement ?

- En quoi ça te regarde...

- Avoue, que tu as peur hein ? Le "vous" te rassure... c'est une barrière, une protection ! Ah... ah... ah...

- Tais-toi ! Tu ne me connais même pas !

- Moi, je ne connais pas ? Arrêtes tu me fais rire, je te connais mieux que toi-même. Tu as peur, tu as peur, tu as peur ...

- Oooohhh la ferme !

Elle lui adresse un doux sourire :

De l'hydromel, nectar des dieux ? Je suppose que cela vient du Breizh ? J'avoue ne pas connaître, enfin uniquement de nom. Merci de l'avoir apporté. Et bien goûtons cela !

Tout à coup, il lui semble percevoir un bruit provenant de l'extérieur, elle blêmit. Nom d'une pipe ! Elle avait oublié de mettre son écriteau ! Elle savait que c'était ridicule cette histoire de pancarte, mais s'il y a bien un moment où elle ne veut en aucun cas être dérangée, c'est bien celui-là ! Bon, ce doit être un chat, mais par mesure de précaution...

Euh ... Léon, regardez dans l'armoire là, vous y trouverez deux coupes, servez-nous, je vous prie, j'arrive de suite...

La brunette ouvre la porte d'entrée, pour y placer son encart en bois, lorsque son regard est attiré par un tout petit colis au côté du pot en terre. Décidemment, cela devenait une habitude ces derniers temps, de recevoir moult cadeaux.

Elle passe rapidement en cuisine pour vérifier de nouveau la cuisson, boit quelques gorgées d'eau, pour faire passer le goût du Bordeaux ingurgité auparavant, et d'un pas de danseuse, rejoint son Coup de Cœur sur la banquette. Elle déballe le paquet, en murmurant un Ooohhh attendri, pose l'objet si joli sur le guéridon à côté d'elle et dit dans un souffle :

Comme si, je pouvais l'oublier cette petite folle...

Peryl se mord la lèvre nerveusement, là n'est plus la question, elle se doit de se consacrer à lui et uniquement à lui. Après tout c'est bien pour cela qu'elle l'avait invité chez elle non ?

Elle se tourne vers Léon, le dévisage un instant, entrelace ses doigts au siens, et lui assure en riant :

Voilà ! Promis ! J'arrête de m'agiter !

Et de son autre main, attrape la coupe du divin nectar :

A quoi trinquons-nous ?

Correction, trop de "petit" dans ce texte ! Grrrrrrr ....

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Leondagan

Ouip c'est un liquoreux à base de miel gouttez y z'allez voir puis çà vient de breizh donc c'est bon car comme on dis chez nous dans le breton tout est bon ^^

Euh ... Léon, regardez dans l'armoire là, vous y trouverez deux coupes, servez-nous, je vous prie, j'arrive de suite...

Bah mardeuh alors , faut j'ouvre la porte , faut que je fasse le service maintenant et puis quoi encore ?!!le léon se lève et s'exécute ...

Dites voir ?! je sort trois coupes ou deux ?f'in je dis çà au cas ou votre frangine débarquerais à l'improviste on a tellement l'habitude avec celle ci

rit

c'est quelle commençait à lui filer le tournis la perylette à gesticuler dans tous les sens !
Voilà ! Promis ! J'arrête de m'agiter ! A quoi trinquons-nous ?
Euhhh !

se souvient de la patate chaude et la regarde avec une extrême tendresse et lui prend la main

euh , à notre rencontre et à l'avenir ? cela vous convient il?

les deux verres s’entrechoquent
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Hope

Avant de trinquer, elle repense à deux ou trois petites phrases qu'il avait lancé :

Les bretons s'apparentent à la famille des porcins ? J'ai en tête une expression du même genre mais avec des cochons...

Peryl secoue la tête comme pour en chasser cette horrible idée, qui la fait bien sourire quand même.

Quant à ma sœur chérie, avouez que cela ne vous dérangerait pas plus que cela... deux femmes pour vous tout seul.

Elle apprécie la chaleur de sa main, qui emprisonne sa si petite mimine, et le regarde avec douceur lorsqu'il trinque.

Notre rencontre ? Je suis d'accord. L'avenir ? Et si on commençait par le présent déjà ?

C'est qu'elle ne croit pas si bien dire. Elle trempe ses lèvres dans l'hydromel, avale une gorgée, et esquisse une grimace de dégoût.

Mais qu'est que c'est ce truc ? Mais c'est pas bon du tout !

Elle joue avec sa salive, déglutit pour faire passer le goût, et repose sa coupe d'un air écœuré.

Vous voulez m'empoisonner c'est ça ?

Assise sur la banquette, la torsion de son corps pour lui parler, la gênant plus qu'autre chose, elle recroqueville ses jambes sous elle, s'accoude au dossier, et pose sa tête dans sa main.

Tout est bon dans le breton ?

Eclats de rire.

J'avoue que là... ce n'est pas très concluant. Et du coup, je crains pour la suite.

L'intrépide ne le quittait pas des yeux, l'air espiègle, un sourire amusé sur les lèvres. Se taquiner l'un, l'autre, c'était leur divertissement. Une certaine nostalgie l'envahit tout à coup.

Notre rencontre... la toute première au jeu de la phrase mystère je me souviens d'un homme tout à fait charmant, qui plutôt que de faire plus amples connaissances avec moi, a préféré me tourner le dos et me laisser avec mes deux coupes en main. Et... une autre fois encore, mieux celle-ci, à l'inauguration du port, car cet homme, m'a tout simplement ignoré, alors que j'étais à ses côtés.

Elle se mit de nouveau à rire.

Il faut croire que nous les femmes, plus on nous maltraite, et plus ça nous attire. Mmmhhh je devrai parler pour moi plutôt...

La brunette reprend sa coupe d'hydromel, et boit une gorgée, et tout sourire lorsqu'il la regarde :

Allez Léon, parlez-moi de vous, je veux tout savoir ! N'ayez pas cet air surpris, c'est très bon votre hydromel, un petit peu trop sucré, mais je vous faisais marcher c'est tout...

Et de continuer cette fois-ci plus moqueuse :

Ouiiiii, je sais je joue très bien la comédie.

Et hop ! Une plus grande lampée dans le gosier !
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Leondagan

il était bien là le léon assis avec celle qu'il aime plus que tout et qu'il ferait n'importe quoi pour elle enfin presque tout hein pas fou non plus , breton oui fou non !

J'ai en tête une expression du même genre mais avec des cochons...

C'est marrant ma chère , c'est que j'avais la même chose que vous en tète mais j'ai pas osé ne voulant point esquinter vos si jolies oreilles chastes !

éclate de rire

deux femmes pour vous tout seul.

gloups elles ne croyait pas si bien dire et comme le léon ne cache rien à sa perylette
Vous croyez pas si bien dire f'in je pense que cela vous dérangerais plus que moi , j'en ai fait l'expérience une fois à Orléans avec deux jumelles f'in cétait la guerre toussa toussa voyez vous le sacrifice hein !

sourit jusqu'aux oreilles

Puis la regarde jouer la comédie quelle joue fort bien cela dit et comme une provocation

Notre rencontre..
le léon eclate de rire

Cela ma kalon !c'était de la pure provocation juste pour savoir si je ne vous laissais pas indifférent et visiblement cela à marché et croyez moi pour certaine chose j'ai de la patience !si vous vous posez la question la fin justifie telle les moyens je répondrais sans aucunes hésitations Oui !!

le léon bien installé dans le coin de la banquette l'invita à se rapprocher

Approchez vous ma chère que je vous mange de doux baisers avant de répondre à vos questions sur moi puisque vous dites que vous voulez tout savoir !
je vous préviens que je n'aime pas trop parler de moi et que cela peut prendre du temps !
ressert deux godets de rigoureux comme dirais la frangine
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Hope

Approchez vous ma chère que je vous mange de doux baisers avant de répondre à vos questions sur moi puisque vous dites que vous voulez tout savoir !

Aussitôt dit aussitôt fait, c'est ce qu'il y a de bien avec Peryl, c'est qu'elle est pas contrariante du tout, surtout lorsque ca l'arrange. Elle se met à quatre pattes et avance vers lui. Pas très noble comme posture, mais elle n'en a que faire, elle est chez elle, sur sa banquette aux côtés de cet homme, qui fait battre son coeur, plus vite qu'il ne le devrait.

Je vous préviens que je n'aime pas trop parler de moi et que cela peut prendre du temps !

Tout en s'approchant, elle se dit en elle même qu' à cet instant ce n'est pas de parler dont elle a envie. Peryl avance son visage et écrase sa bouche sur la sienne en ayant en tête un petit air musical "mangez-moi, mangez-moi, mangez moaaaaa... ^^" Les pensées fourmillent sous le crâne de l'intrépide. Elle se recule légèrement, prend le godet et boit une gorgée de liquoreux. Elle lui sourit avec malice :

Pour revenir à vos propos de plus tôt, oui effectivement cela me dérangerais plus que vous, parce que ce serait avec ma soeur d'amour, et cela m'est totalement inconcevable. Pour le reste...

Elle préfère ne pas trop épiloguer sur le sujet, et le regarde fixement :

Je ne vais pas tourner autour du pot... il est évident que lors de cette première rencontre, attirance réciproque il y a eu. Donc, non vous ne m'avez aucunement laissé indifférente.

Et d'ajouter avec un brin de malice :

Les échanges de missives ont fait le reste... je suppose. Surtout la première, je m'en souviens très bien, c'était suite au courrier que j'avais envoyé au villageois pour les élections. Réponse inattendue, surprenante et ... flatteuse.

Elle éclate de rire et ajoute bonne joueuse :

Je suis ce pauvre papillon, prit au piège dans la toile d'une araignée, bien maligne. J'en conclue donc, qu'il s'agissait de l'un des moyens mis en place pour arriver à vos fins. Je suis curieuse... j'aimerais bien connaître les autres...

Elle vide sa coupe de rugueux, et sent les effets de l'alcool se diffuser en elle, par cette douce et réconfortante chaleur si caractéristique. Comme, elle se sent bien là aux côtés de celui qu'elle aime plus que de raison. L'esprit nébuleux, elle enchaine spontanément sur ce qu'il avait dit précédemment :

Si vous ne souhaitez pas parler de vous, je n'insisterai pas... après tout nous avons tout notre temps n'est-ce pas ?

Elle croise son regard et prend soudain conscience de l'ampleur de son amour pour cet homme hors norme, en total décalage avec elle et sa position de jeune demoiselle anoblie. Pourtant... cette étrange et improbable attirance devait bien avoir une explication. Depuis combien de temps ne s'était-elle sentie aussi bien, aussi protégée, aussi choyée et aimée ? Et elle ? L'intrépide devait reconnaître, qu'au plus profond de son cœur, jamais, elle n'avait ressentit une telle ardeur, un sentiment si puissant. Cela allait au-delà de l'affinité, pour Peryl il s'agissait d'attraction, impossible d'y échapper, et d'ailleurs, elle ne le voulait en aucun cas.
Elle comprit alors, que la barrière n'était point le manque de tutoiement, bien au contraire, mais son aveuglement quant à la force de ses sentiments pour cet irrésistible pêcheur breton, au charme si indéniable pour l'emmerdeuse en devenir. La barricade vient de tomber...

Son esprit l'avait trompé, l'avait embarqué sur une fausse route. Ce vouvoiement auquel elle tient, uniquement avec lui d'ailleurs, rend à ses yeux, cette relation plus délicieuse, plus envoutante et sensuelle encore. Il ne s'agit nullement de respect, puisque celui-ci existe entre eux et cela depuis le premier jour. Cependant, la langue de Léon fourchait parfois, montrant chez lui peut-être une envie de franchir ce cap.

Elle ne le quitte pas du regard et toujours à genoux à côté de son Coup de Cœur, un désir fou la consumant entièrement, elle prend alors son visage dans ses mains, plongeant ses yeux jade brillant comme des étoiles dans les siens et lui murmure tout bas :

Léon, Da garout a ran... embrasse-moi !
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Leondagan

Le temps nous l'avons ma kalon !
lui sourit
Magique ! ce moment ... plus rien autour n'existait , plus un bruit juste deux êtres qui respire l'un pour l'autre ou l'un avec l'autre c'est selon hein ^^
le coeur du léon battait la chamade ... elle avait craquée cela ne lui déplaisait pas au contraire c'est qu'il l'aime sa garde champêtre lui il y a belle lurette qu'il à craqué pour cette intrépide enquiquineuse en devenir il y'aurait tant de chose à dire mais ...
la voila à genoux lui prenant le visage entre les mains ... le léon ferma les yeux quelques instants comme pour immortaliser ce moment d'extrême tendresse puis la regarda comme jamais il en avait regardée une puis se dit que c'est elle , elle qui sera sa raison de vivre ....

Léon, Da garout a ran... embrasse-moi !

hoooooooo la garde est baissée , un grand mot dans la langue maternel du léon ,elle l'autorise à la tutoyer , il avait comme une envie de danse de la victoire mais il la respecte de trop pour s'exécuter et l'émotion étant trop grande , une larme de joie s'écoula de la joue du breton , il en à pas l'air comme çà mais avec certaines personnes il est comme çà ,un vrai marshmallow sinon bé c'est une tète de bois pour les autres gniark !
il l'embrasse longuement et langoureusement , puis ses bras l’enlaçant , ses mains parcourant le corps de la jeune femme , la regarde ....
Da garout a ran ma karedig ,Ben punaise tu en à mis du temps !
rit
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Hope

Da garout a ran ma karedig ,Ben punaise tu en à mis du temps !

Elle l'accompagne dans son rire. Il est vrai, qu'elle en a mis du temps... Un temps peut-être nécessaire à la compréhension de ses sentiments si forts qu'elle ressentait pour lui. Front contre front, leur regard accroché l'un à l'autre, l'intense émotion qui les unit à cet instant, les fait haleter. Elle aperçoit soudain, cette toute petite larme glisser le long de la joue de Léon, et son cœur manque un battement. Surprise, touchée, elle mordille sa lèvre et dépose un baiser sur sa joue capturant la minuscule goutte au goût salé et embrasse avec passion cet homme dont elle est tombée éperdument amoureuse. Plus aucun doute possible pour l'intrépide, elle est totalement à lui, fichue, et comme c'est délicieux...

Peryl place sa main derrière la nuque de son Coup de Cœur, elle s'allonge sur la banquette tout en l'invitant à la suivre, leurs lèvres toujours scellées, ses baisers de plus en plus avides et fiévreux. Ses mains se font baladeuses, sous la chemise, vagabondent, cherchent, caressent, savourent la douceur et la chaleur de sa peau. Elle a faim, faim de lui, de tout ce qu'il est, et se sent prête plus que jamais.

Soudain, elle ouvre les yeux en grand, quelque chose ne va pas... Elle le repousse doucement, s'extirpe de la banquette et court pieds nus jusqu'à l'âtre, une légère odeur de cramé s'échappant de la marmite. Encore, sous le coup de la passion, elle retire le ragout du feu, sauf que c'est la main d'une Peryl pas franchement attentive, qui reste collée sur le récipient brûlant, . Pssht...

Aah!

Grimace et serre les dents à les faire péter une à une, elle s'exclame :

C'est pas vrai ! L'idioooooooteeeee !

Elle se précipite vers la bassine d'eau froide placée dans un coin de la cuisine, y plonge sa mimine et soupire de soulagement, en fermant les yeux, le visage tordu de douleur. Elle s'adresse alors à Léon en essayant de garder le sourire :

La soupe est prèèèèète !

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Leondagan

C'est pas vrai ! L'idioooooooteeeee !
La soupe est prèèèèète !
le léon sursaute , bordel qu'est ce quelle fiche encore ? arrive en courant , la regarde , elle grimace , limite , la larme à l’œil , il lui prend la main et souffle dessus ...
Bah alors ? je savais que je devais vous manger mais bon pas dans le sens littérale hein !
lui dit en souriant pour apaiser ce petit tracas

Met du beurre dessus et bande avec un linge c'est comme çà qu'on fait en BzH on met du beurre partout et çà marche bien !

ouai les bretons mettent du beurre partout c'est bien connu çà ^^
Euh sinon mon amour je pense que ton ragoût est comment dire ... euh ... cramé ! c'est çà le mot que je cherchais
sourit
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Hope

Action au ralenti, il arrive auprès d'elle tel un sauveur... auréolé d'une divine lumière, presque éthéré, sauf que de sauveur... Bref, la chute. A moins que son souffle ait quelques vertus magiques, mais de cela elle doute, la Peryl.

Elle le regarde, en esquissant une petite moue d'incrédulité, prenant des airs de grande dame :

Du beurre ? Mon cher, mais je n'ai pas de beurre, même d'un paysan breton ^^? Tssss, bas de gamme ça, rien ne vaut le saindoux !!

Euh sinon mon amour je pense que ton ragoût est comment dire ... euh ... cramé ! c'est çà le mot que je cherchais

Je, tu, vous, mon amour?!?, - son cœur s'arrête, elle déglutit - elle ne sait plus la Peryl, l'esprit nébuleux, et surtout irritée de cette malheureuse interruption dans un moment qui aurait pu s'avérer extraordinaire. Cependant, elle s'interroge, la plupart des hommes auraient probablement sauter sur l'occasion, si ce n'est pas sur elle directement. Elle décide de mettre cela sur le compte du respect, même si elle trouve cela détestable, décevant voire presque insultant.

Il ne s'agit pas de vouloir brûler les étapes, mais plutôt, d'aller droit à l'essentiel. Un soupir s'échappe de ses lèvres et tout en constatant les dégâts - le ragout est belle est bien fichu - elle se tourne vers lui et murmure honteuse :

Il me reste un peu de pain et de la soupe, c'est peu, je sais, pour un premier repas mais... Je vous avais prévenu. Je reviens...

S'éclipse et quelques minutes plus tard, la voilà qui arrive la main enduite d'un onguent et bandée, le visage encore crispé de cette douleur qui s'estompe peu à peu.

Elle découpe quelques tranches de pain, sert le potage et l'invite à s'installer à table, avec un sourire :

Au moins vos... euh... tes légumes ont été épargnés !

Elle prend place et faisant trempette, elle essaie d'avaler une bouchée, mais décidemment, rien ne va plus. Ou plutôt tout va bien, non décidemment elle ne sait plus. Premiers balbutiements d'un amour naissant, premiers émois, battements de coeur, regards accrochés l'un à l'autre. Le meilleur de l'amour lorsqu'il est seulement palpable, ressentit comme absolu. Il se distille, s'immisce en soi, délicieuse alchimie qui esquisse les contours d'un bonheur possible. Troublée, elle se contente de l'observer, tout en tentant d'avaler un morceau de pain ou deux.

Une pensée furtive la traverse, le rappel d'un souvenir pas si lointain, un sourire espiègle, elle décide de lui avouer, ironique :

Vvvv... tu sais ? Une idée m'a traversé l'esprit lorsque j'ai préparé cette soupe. Histoire de te... donner une petite leçon de me traiter comme ta germaine, j'ai eu une très forte envie d'ajouter à ta portion quelques plantes aux vertus... laxatives.

Et de rire aux éclats.

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Leondagan

Vvvv... tu sais ? Une idée m'a traversé l'esprit lorsque j'ai préparé cette soupe. Histoire de te... donner une petite leçon de me traiter comme ta germaine, j'ai eu une très forte envie d'ajouter à ta portion quelques plantes aux vertus... laxatives.

Ah ouai ? qu'une seule ? t'est sure de toi ? *sourit taquin*

le léon sait très bien que sa perylette à quarante mille et une idée à la seconde , c'est que çà fume dans la caboche de la garde champêtre

Moiiiiii ? te traiter comme ma germaine ?? * en mode tragédie grec *

que nénie ma belle enfant ce n'est point de mon amusement !*ment comme un arracheur de chico*

Puis un laxatif dans la pitance entre nous c'est toi qui aurait été dans la merdeeeee ^^ *eclate de rire*
le léon tenta bon grès malgré de manger cette ragougnasse mais faut avouer que manger cramer c'est manger fumier

Dit ma ael cela te dirais d'aller manger en taverne plutôt ? parce que bon faut pas se mentir hein .... c'est pô mangeable ton truc
lui sourit toutes quenottes sorties ... faut faire passer çà en douceur mon léon en douceur ...
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Hope

Peryl pose tranquillement la cuiller sur la table, l'écoute et le regarde faire son cinéma. Savoureux ! Bon, ma grande pour le romantisme, tu repasseras... Le charme est rompu. Pas terrible comme premier rendez-vous, peut mieux faire ^^.

Puis un laxatif dans la pitance entre nous c'est toi qui aurait été dans la merdeeeee.

Un sourire s'échappe de ses lèvres bien malgré elle. Il faut qu'il est réponse à tout, hein ! Elle l'observe, et son sourire s'agrandit à la vue de sa grimace de dégoût lorsqu'il ingurgite un peu de soupe. Au moins, il aura essayé...

Oh non, je n'aurai pas été dans la merde, comme tu dis si bien, je t'aurai viré de chez moi, avant même que tu ai eu le temps de comprendre ce qu'il t'arrivait. Cependant, ce n'est pas mon genre d'user de tels stratagèmes...

Dit ma ael cela te dirais d'aller manger en taverne plutôt ? parce que bon faut pas se mentir hein .... c'est pô mangeable ton truc.

Ma ael... tiens donc, nouveau ça... Taverne ? Encore plus improbable... Il faut vraiment que le ragoût soit inmangeable, pour que lui, Leondagan, propose d'aller en taverne ! Y'a pas à dire... il sait la surprendre. Peryl lâche un long soupire, se demandant à quelle sauce elle allait être mangé, probablement pas de la manière qu'elle le souhaiterait. C'est qu'avec lui, elle s'attend à tout !

Elle se lève, débarrasse la table tout en terminant son verre de vin et s'interroge : elle le met dehors et va se coucher, ou, elle le met dehors et va finir sa soirée dans une auberge, pour y s'amuser, rire et boire plus que de raisons...

Arrêt sur ce passage...

Là, tu oublies ces idées grotesques ! Peryl, avoue que s'il n'est pas là, tu vas te morfondre, alors soit dans ton lit, soit ailleurs, et la nuit risque d'être d'un ennnnnuiiiiii....

Autre soupire... Décidemment, quand on a quelqu'un dans la peau... Elle se tourne vers lui :

En charreeeeetteeeee Léon !

On y va ! De toutes façons, je suppose que je n'ai pas le choix...

Son ventre se met à gargouiller, comme une confirmation. Elle prend une cape en fourrure qu'elle pose nonchalamment sur ses épaules. Tout en s'approchant de lui, elle glisse le bras de sa main bandée sous le sien, se retient de lui donner un baiser, juste parce qu'elle est une tête de mule et l'invite à la suivre à l'extérieur tout en refermant la porte de sa maison.
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Hope

[Quelques temps plus tard]

Les préparatifs

Réveil en douceur, pour la noiraude, malgré une nuit agitée, peuplée de rêves tous plus étranges les uns que les autres qui définissent clairement ce qu'il se passe dans sa tête. Tiraillée entre son besoin de s'évader, de voir autre chose et son désir de rester en ville, Peryl se lève, et entame les préparatifs du voyage.

Elle emporte avec elle que le strict nécessaire et au fur et à mesure que la matinée avance, elle sent une certaine excitation monter progressivement. Son instabilité légendaire, reprenant le dessus, elle chantonne, tout en choisissant tenues, accessoires, pliant et rangeant soigneusement le tout dans sa petite malle. Mule et charrette, sont prévus pour le déplacement, sans être trop chargés pour ne pas fatiguer inutilement l'animal, et perdre le moins possible en cas de mauvaises rencontres.

Il ne manque plus que les effets de son amour de Léon, et Raina, pétillante jeune femme tout récemment rencontrée. Emmitouflée, et attendant l'heure du départ, elle décide de sortir un peu prendre l'air dans son petit jardin défraichi, en repos hivernal, se pose sur le banc et pose son regard sur la porte rose de la mairie. Machinalement, il glisse vers la gauche et dévoile la maison de Surya, sa sœur d'âme, devenue aussi transparente qu'un spectre, aussi froide que de la glace. Assise là, Peryl replonge dans les méandres de ses pensées, se repassant le film des dernières semaines écoulées.
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Hope

[L'heure du départ]

Sa petite méditation, assise là sur son banc, dura plus longtemps qu'elle ne l'aurait crût, et c'est la sonnerie de la cloche de l'Eglise annonçant le couvre-feu qui la sort de sa torpeur.

La nuit commence à tomber et elle aperçoit, laboureurs, mineurs, et autres travailleurs, rentrer rapidement à la maison pour y retrouver femme, enfant et la réconfortante douceur du foyer. Peryl se lève et se dirige vers la charrette. Nom d'une pipe ! Elle n'avait vraiment pas vu le temps passé. Elle vérifie rapidement qu'il ne manque rien et fronce les sourcils. Evidemment que tout n'y est pas ! Mais peut-elle se permettre de prendre le risque ?

Encore une fois, hésitante quant à la décision qu'elle doit prendre, elle rentre chez elle, pour enfiler une tenue de voyage plus adéquate et surtout plus confortable. Elle vérifie que tout est bien rangé, propre, même si Peryl a confié les clés à la jeune employée de maison, Manaut. Son regard tombe sur le coffret en bois sculpté que Surya lui avait offert quelques mois auparavant lors de son anoblissement. Le laisser là, et par là-même laisser comme un petit bout de sa sœur d'amour, ou le prendre au risque de se le faire voler ?

Son regard se durcit, ses iris ne faisant plus qu'un avec ses pupilles. Si c'est le cas ? Et bien, elle pourchasserait le ou les malfrats jusqu'à leur trancher la gorge. Et Peryl sait qu'au plus profond d'elle-même, elle ne reculerait devant rien pour récupérer ce bien si précieux. Elle prend également le petit œuf, cadeau encore une fois de Surya, représentant en relief, une chouette, riche en symboles, en émotions aussi, pour l'intrépide. Elle renferme soigneusement ces deux biens précieux dans la besace qui ne la quittera pas du voyage.

Curieusement, elle commence à se sentir mieux, et accepte même la situation, comme une évidence, une parenthèse nécessaire, pour le bien de toutes les deux ayant comme dénominateur commun : l'amour.

Amour... Léon, vite, elle se doit de se dépêcher, l'homme de son cœur et Raina doivent encore charger leurs effets personnels. Un dernier regard à l'intérieur de la demeure, pour cette jeune demoiselle au besoin accru de tout contrôler, et elle referme la porte, sans écriteau cette fois.

Elle s'approche de la mule, lui donne en guise de récompense, une carotte, attrape la bride, à pied au côté de l'équidé et se met en route non sans un léger pincement au cœur.

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Hope

[Quelques mois plus tard...]

Depuis son retour en Guyenne, elle ne cesse de s'activer en tous sens. Arpenter les rues, s'informer, découvrir des nouveautés, des changements. L'ambiance nauséabonde qui règne dans le duché contraste avec la tranquillité si sereine de sa cité. En quelques mois, la ville semble avoir subi quelques transformations ici et là, apportant un nouveau souffle, salvateur et surtout prometteur.

Elle était restée le premier jour dans sa maison, profitant du confort rassurant, et coquet, la petite Manaut ayant durant son absence entretenu à la perfection cet espace de vie. Elle s'était également enfermée dans son atelier de sculpture, frappant la pierre, travaillant l'argile pour donner forme à sa créativité.

Puis, elle s'était rendue au lac, apercevant la barque de Léon au milieu de l'eau, lui aussi probablement heureux de retrouver ses habitudes. Elle avait fait route vers le port, prenant le temps d'admirer l'arsenal, les bateaux à quais, et l'activité trépidante qui y régnait, entre le chargement et le déchargement de marchandises dont certaines provenaient de contrées lointaines et qu'elle retrouverait peut-être sur le marché. Etoffes raffinées et soyeuses, épices et aromates divers, essences parfumées rares et couteuses, résines et bois précieux, apportaient une touche d'exotisme à la Teste.

Son regard se perdait dans l'immensité océanique pour se tourner vers cette bizarrerie de la nature, la grande Dune, trônant majestueusement tel un rempart, et face à elle l'immensité blanche du banc de sable fin, contrastant avec le vert émeraude de la forêt.

Elle repartit en direction du village, constatant certains changements, dont un sans surprise, la maison médicale, la doyenne en médecine Aviva l'ayant informé quelques mois auparavant de la possibilité d'une telle initiative. Certaines demeures dont il ne restaient que les fondations et notamment celle de Surya qui avait disparu de son champ de vision lorsqu'elle se levait le matin et regardait par la fenêtre. Et d'autres chaumières sorties de terre, annonciatrices de l'arrivée de nouveaux habitants. La porte de la mairie quant à elle, avait gardé cette affreuse couleur rose qu'affectionne tant la blonde Daisy, apportant sa touche de fantaisie. Puis les murailles...

Toujours en construction, des pans supplémentaires s'élevant dans le ciel, signe que le projet était toujours d'actualité. Peryl avait fait le tour, effleurant du bout de ses doigts la pierre, ou posant parfois sa main à plat comme pour s'imprégner d'une énergie particulière. La jeune maréchale retrouvait ses sensations, et avait hâte de retourner faire le guet, pour se retrouver plongée dans la nuit noire.

Chaque jour, elle continue sa petite inspection mais la ville semble, plongée dans un mutisme presque inquiétant. Certes, beaucoup de Guyennois (-ais) se retrouvent bloqués à l'autre bout du Duché à soit-disant défendre... ou plutôt à faire le pied de grue. Le lendemain de son arrivée, elle s'était rendue à la prévôté afin d'y consulter les registres de la douane, constatant avec étonnement le départ de Surya, pour une destination inconnue. Mais où pouvait-elle bien se trouver ?
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Hope

[Le jour J, heure H]

C'est une Peryl particulièrement de bonne humeur qui se lève à une heure déjà avancée de la journée avec une intention bien particulière. Celle de faire une surprise à Léon. Sauf que...

Quoi ? Même pas un mot ? Même pas il veut savoir si son retour de Bordeaux s'est bien passé, si elle est blessée ou même encore en vie ?

Grrrrrr....

Ah ça, il va le payer et trèèèèèès cher !

Enervement, un brin de colère aussi, ce qui amène un changement de programme dans la tête de l'intrépide. La surprise allait être de celle qu'il n'oubliera pas de sitôt, du moins l'espérait-elle. C'est donc armée d'une volonté farouche, qu'elle se met à l'ouvrage, et se décide à lui préparer un panier de mets succulents. Peu douée en cuisine, elle avait fait préparé une terrine de lapin en croûte par un pâtissier. De plus en plus énervée à mesure que le temps passe, elle agrémente le plat d'un petit supplément de piment fort, idée reprise d'une conversation avec le maire.

Puis, elle confectionne de petits biscuits au beurre - pour ça elle est douée la Peryl, ses gâteaux ayant toujours un franc succès - auxquels elle ajoute une dose de jusquiame, réputée pour ses effets hallucinogènes.

Elle emballe le tout dans un torchon qu'elle place dans un panier accompagné d'une coupe et d'une bouteille d'un bon rugueux. Elle se décide à apporter elle-même le paquet à la cabane du pêcheur. Une fois sa pêche terminé, Léon ne pourra que tomber dessus.

Une fois rentrée de sa course, Peryl, un sourire plus que satisfait sur les lèvres, se décide à prendre un bon bain, et se faire coquette. Le souci avec Léon, c'est qu'elle ne sait jamais sur quel pied danser avec lui. Mais, elle finit par avoir l'habitude, alors s'il lui vient à l'idée de venir la rejoindre ici, pour sûr il allait être reçu !
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Hope

[Bien des semaines plus tard...]

Elle rentre enfin chez elle, fatiguée, le visage pâle, les traits tirés, après une nuit assez tranquille à faire le guet et à veiller sur le sommeil des testerins. Ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles, un calme rassurant régnant sur la cité, du moins pour l'instant. Prête à se jeter au lit, elle aperçoit un volatile sur le rebord extérieur de la fenêtre, qu'elle ouvre pour s'emparer du vélin.

La noiraude devient encore plus livide à la lecture du message, et sans perdre une seconde, elle s'installe à son bureau et répond immédiatement. Que dire ? Hormis qu'elle sera toujours là, ne serait-ce qu'en pensées. Une fois le piaf reparti pour livrer son message, Peryl ravive le feu de l'âtre et met à chauffer de l'eau pour se concocter une infusion de camomille.

Enroulant ses épaules d'une écharpe laineuse, chaude et douce, elle prend place et se recroqueville dans son fauteuil à bascule près de la cheminée. Le regard plongé dans les flammes, elle boit sa tisane par petites gorgées, et songe aux dernières semaines qui venaient de s'écouler, et un fort sentiment de gâchis l'envahit tout à coup. C'est que ça l'obsède, et dans tous les domaines ! Gaspillage alimentaire, désordres matériels mais aussi et surtout confusion dans les rapports humains. Malgré sa jeunesse, Peryl avait compris depuis longtemps que le plus compliqué dans la vie d'un individu, c'est d'entretenir de saines relations avec les autres.

Elle sait aussi que les rencontres ne sont jamais dues au hasard, et qu'elles peuvent être intenses mais éphémères. Qu'il y a toujours à apprendre de l'autre, malgré la douleur ressentie, malgré le puissant attachement, il faut faire face, accepter qu'il puisse y avoir une fin. Et la demoiselle est en pleine phase expérimentale. Depuis quelques mois maintenant, Peryl avait cependant, le sentiment de ne vivre que cela. Des contacts forts, troublants, empreints de profondeur, de liesse, de tendresse, d'amitié, d'amour aussi, instants très purs, mais qui s'échappent, s'envolent, tout aussi brutalement tel le plus léger et soyeux des duvets. La laissant là, groggy, ébranlée, perdue.

Elle en a marre, mais alors vraiment ras-le-bol de se laisser trop submergée par ses émotions, qui la fragilisent, créant une fêlure dans cette carapace qu'elle s'est forgée. Pourtant, elle lui paraissait indestructible, jusqu'à son arrivée à la Teste. Finalement, cette protection, est bien plus perméable qu'elle ne le pense.

Peryl ressert davantage le châle autour d'elle, termine sa tisane, c'est qu'il fait un peu plus cru ici. Durant son absence pour rejoindre ses amis à Montauban, elle avait engagé du personnel pour déménager ses affaires dans une maison située près du lac. Décision mûrement réfléchie, zéro regret, et pour deux raisons. La première, évidente, elle n'a plus sa place à son ancienne demeure. Trop proche de ce qui la perturbe. La deuxième, elle a en prévision d'ajouter une extension pour y installer son futur laboratoire. Et, elle a besoin de place.

Elle soupire. Qui espère t-elle leurrer avec ses histoires ?

Son regard glisse vers le dessus de la cheminée et se pose sur la médaille que lui ont offert Bea et l'Etourneau pour sa participation à un jeu. Elle repense également à ces rares personnes qui viennent illuminer sa vie, ces derniers jours. Des femmes exclusivement d'ailleurs... Elle esquisse alors un sourire amusé. Tout n'est peut-être pas si noir finalement.

Elle sent ses paupières s'alourdir, et n'ayant pas le courage de rejoindre sa chambre, elle rejoint Morphée et ses bras si rassurants.

Vraiment efficace la camomille...

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--Surya...

Chez Peryl hein, ne te trompe pas Hope, tu la connais très bien. Et s'il te plait, reviens, nous irons ensemble plus tard, ne reste pas avec Nina, d'accord? Avait-elle ordonné à sa chouette-effraie, cadeau précieux de sa sœur de cœur dont elle avait été séparée par un malheureux accident de la vie.

Hope se posa sur un appui de fenêtre de la maison où n'entre pas qui veut et se mit à donner des coups de bec impatients sur la vitre. Elle semblait dire: Debout paillasse, y a un message pour toi!

Missive.

Citation:

Ma soeurette.

C'est le cœur léger et libre que je rentre à la Teste. Nos conversations au Domaine de Beaufay a dégagé notre ciel d'amitié de tout nuage gris et j'en suis heureuse.
Je serai là samedi.

Euhhh, puis-je compter sur toi pour me préparer un repas digne de ce nom?
Feras-tu l'effort pour moi de ne pas brûler les mets?
Allez, allez, mon voyage fut long et difficile. (Ah comme je ris de bon cœur!)
Ma foi, si tu as du vin de la même cuvée qu'au domaine... promis, tu seras pardonnée!

J'ai hâte de te revoir et de courir avec toi sur la grande dune que je connais dans ses moindres recoins.

Mille bisouilles Perylou et à très vite.

Surya.

Hope

Ca ne lui arrive pas souvent à la noiraude, de buller dans son lit.
Oh que non ! C'est même plutôt le contraire, dès les yeux qui s'ouvrent, elle saute de sa paillasse, et entame sa journée de manière énergique.

Aujourd'hui, elle a pas envie.
Pas envie de grand de chose.
Envie de rien.

Une petite déprime en perspective ?
Elle sait pas.
Elle s'en fiche.

Goût à rien.

Soudain, un bruit se fait entendre à la fenêtre.
Encore et encore.
Vraiment PERSISTANT !

Peryl grogne, agacée, rejette brutalement draps et couvertures et se dirige vers ce qui l'importune.
Tiens ? Nina ? Sa petite chouette effraie... Que fait-elle là ?
En approche...
Ah ben non, c'est Hope !
Sont bien de la même portée ces deux-là, se ressemblent comme deux gouttes d'eau.

Peryl ouvre la fenêtre, détache le message, et la laisse filer.
Elle parcourt le vélin.
Mouais... "ciel dégagé de tout nuage gris"... elle demande à voir.
Encore un peu sur la défensive l'intrépide et donc sur ses gardes.

Continue de lire et relève soudain la tête.
Hein ?

Citation:

Feras-tu l'effort pour moi de ne pas brûler les mets?

Comment sait-elle cela ?
Le seul moment où elle a laissé le ragoût brûler, c'est lors du premier vrai rendez-vous avec Léon.
Haaannn ! Aurait-il parlé ?

Aucune importance, car Peryl a toujours plus d'un tour dans son sac.
Depuis son retour à la Teste, la petite Mahaut, qui s'occupe de la propreté de la maison, s'avère être une très bonne cuisinière !
Héhé...

Reprend la lecture.
Du vin, oui, ça bien sûr elle en a encore quelques bouteilles.
La grande Dune. Elle n'y va jamais, alors pourquoi pas !

Bon ! La voilà debout, alors autant s'activer.
Elle répondra à Surya un peu plus tard dans la journée.
On est quel jour au fait ?
Vendredi ?

Haaaannn ! Mais samedi c'est demain !
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Hope

Allez hop ! En retard qu'elle est c'est donc à l'arrache ^^ qu'elle répond à Surya.

Citation:

Surya ma sœur,

Alors non tu ne peux compter sur moi pour te préparer un bon repas, car comme tu le si bien, je vais tout faire brûler.
Cependant, tu te régaleras quand même, fais-moi confiance.

Malheureusement comme je te l'ai dit dans nos derniers échanges de courriers, c'est à moi de prendre la poudre d'escampette.
Besoin de changer d'air ! ^^

Bon, pas longtemps, juste quelques jours, utiles pour me reposer, remettre un peu d'ordre dans tout ce bazar qu'est ma vie en ce moment.

Après cela, je serai requinquée, et prête à courir avec toi sur la grande Dune.

Gros bisous grande Sœur et à bientôt

Peryl

Siffle, et voilà Hope l'effraie des clochers de Surya qui arrive. Peryl a le sentiment qu'elle n'est pas ravie du tout, sûrement dérangée en pleine chasse. Elle lui attache le message à la patte et la regarde, fascinée, prendre son envol.

C'est pas tout ça, il faut maintenant partir. Un dernier regard, et elle referme la porte.

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Surya.

Pas de garde pour elle, ni la nuit dernière, ni la prochaine, c'est le moment d'étudier mais pas que!
Flâner ça et là, c'est bien et se retrouver, comme par hasard... héhé... devant la maison "Où n'entre pas qui veut"...c'est encore mieux!

Peryl, elle, elle a passé la nuit sur les remparts et bien entendu, elle dort.

Ah mais nonnn, Surya ne va pas l'embêter, loin d'elle cette idée!
Elle va juste poser un petit paquet sur le seuil en espérant toutefois qu'elle ne l'écrase pas...

Pas bon le plan, Su'. Elle la connait sa sœurette et c'est pas toujours la bonne humeur qui l'étouffe au réveil.

Alors, alors...

Un message roulé, une jolie craie toute neuve et le tout enroulé et pendouillant au bout d'une ficelle au chambranle de la porte d'entrée.
Elle ne pourra pas rater ça!

Citation:

Ma sœurette d'amour.

Comme un jeu de piste, pas besoin d'explications, je te sais perspicace!
A toi de jouer...
Je t'aime, hein, tu le sais.

Su'

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Hope

Elle sort du lit en râlant.
Et c'est que ça lui arrive parfois.
Surtout quand la "nuit" fût épouvantable.
Et malheureusement, cela lui arrive de plus en plus souvent et surtout lors de sa première garde.
Le temps de trouver le rythme, sans doute.

Elle ouvre les rideaux et grimace, tant la luminosité est éblouissante en ce début d'après-midi.
Une délicieuse odeur de gâteaux embaume toute la maison.
La petite Manaut lui avait concocté un repas frugal qu'elle se décide à déguster dans son jardin.
Elle remplit son panier de tous les mets posés sur la table, légumes, fruits de saison, terrine de lapin, cochonailles et la bouteille de vin de Touraine.

Vêtue simplement de sa tenue de nuit, Peryl ouvre la porte de sa maison.
Aucune inquiétude à ce qu'on la voit, quasiment personne ne traine dans les parages.
L'avantage de s'être isolée dans cette partie du lac très peu fréquenté.

L'intrépide fait un pas vers l'extérieur, lorsque son front "heurte" un objet qui pend au bout d'une ficelle fixée au chambranle de sa porte.
Elle râle, pour changer... repose son panier en grommelant et détache le minuscule paquet.

Tiens, un message ?
Et un ... bout de craie ?
Mais qu'est ce ...?

Elle prend connaissance du message et fronce les sourcils.
Nan, mais elle est pas gênée celle-là ! ^^
Je t'aime, je t'aime... mouais, c'est ça !
Dans le genre je veux t'amadouer...
Pffff !

Peryl referme la porte de sa maison et se dirige vers la petite table en bois, abritée sous un hêtre, la protégeant ainsi des rayons brûlant du soleil.
Elle sort du panier son repas et entame les hostilités tout en réflechissant déjà à la phrase qu'elle va proposer pour le jeu.
C'est que Surya n'a pas tout à fait tort.
Perspicace qu'elle est l'intrépide.

En même temps... facile hein ? ^^

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--Manaut

[Un jour comme les autres... en fin presque]

Comme tous les jours depuis plusieurs mois, la jeune et jolie Manaut part travailler à la Maison ou n'entre pas qui veut...

Petit rire au souvenir de cette pancarte "Ne pas déranger, c'est un ordre ! ", plantée à l'entrée de la demeure, lors de sa première venue. C'est que sur l'instant, la jeune fille s'était demandé à quelle sauce elle allait être mangée.
Ce travail s'était sa mère qui l'avait trouvé et qui l'avait poussé à accepter.

"Tu y vas juste pour rendre l'endroit propre, ça tu sais faire, je t'ai appris. Tu verras la propriétaire des lieux est très gentille !"
Bon d'accord, elle y est allée, en trainant un peu la savate faut l'avouer.
Et ce message pour le moins intimidant, ne lui avait donné guère envie de frapper à la porte pour se présenter.
La dite porte qui s'était ouverte à l'instant où elle tournait les talons et qu'une voix claire et douce se fit entendre dans son dos :

Bonjour ! Vous êtes Manaut ?

Elle s'était retournée, et la surprise fût de taille.
Devant elle se tenait une demoiselle, probablement pas plus âgée qu'elle, ravissante comme tout, souriante et l'air avenant.
Elle qui s'était imaginée être au service d'une vieille rombière aigrie et vilaine.

[...]

Et aujourd'hui, en plus du nettoyage Manaut prépare de bons petits plats pour Dame Hope la piètre cuisinière, qui préférait être appelée Peryl...
Totalement surréaliste et pourtant...

A peine pose t-elle un pied sur le perron qu'elle aperçoit un pigeon porteur d'un message dont elle prend connaissance.

Ses yeux s'écarquillent de stupeur, elle se reprend pourtant très vite et éclate de rire.
Habituée qu'elle est maintenant aux lubies de l'intrépide, elle entre dans la maison, trouve de quoi écrire à son tour et voilà le pigeon qui repart en mode postal.

Manaut un tantinet déstabilisée, se sert un petit verre de vin, - oui, elle à l'autorisation de faire comme chez elle, 'fin jusqu'à une certaine limite hein ? - s'installe et note tout ce qu'il lui passe par la tête.
C'est qu'il va falloir faire preuve d'organisation.
Une fois que tout est bien clair dans sa tête, elle termine son godet, enfile son tablier et se met à l'ouvrage, attendant avec impatience que les renforts arrivent.

Hope

Et les voilà toutes les trois, Marine, Surya, et Peryl pas main dans ma main sur le chemin menant vers sa maison.
Ce qui l'inquiète c'est la cadence folle, à laquelle les deux jeunes femmes avancent et à ce train là, elles arriveront beaucoup trop tôt.
Alors Peryl essaie d'user de grossiers subterfuges en faisant stopper Marine tous les cent mètres.
Et surtout oubliant totalement, la raison inventée, de cet empressement : quelqu'un est en train de mourir !

Oh regardez-là... de la camomiiille ! Et là vous voyez Marine ? de l'angélique ! Vite vite... il ne faut surtout pas passer à côté.

Et la Peryl de continuer son petit manège, non sans en avoir une autre contrariété tout de même en tête.
Cette foutue porte de la Maison médicale.
Après un temps qui lui parait trop court, les voilà arrivées à un embranchement.
Elle fixe de son regard jade le panneau indiquant le "Domaine de L'isle aus Ausèths".

Tilt !

Peryl se tourne vers ses amies :

Continuez sans moi, je vous rejoins...
Je vais voir si Patrocle est là, pour éventuellement réparer la porte !

Et sans même attendre une réponse, elle se met à courir.
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Surya.

Cueillir des simples... Arf, mais sa sœur va mettre la puce à l'oreille de Marine qui croit en une urgence! Tsssss, tu parles d'une urgence! Et si on cherchait des marguerites pour décorer la maison? Bon que faire....
Et voilà la Perylette qui file à toute vitesse! Chez Patrocle en plus...
Quand je pense que c'est moi qu'elle traite de dispersée!! Bon, bon...

Une idée subite, de quoi faire diversion...

Marine... ma chère Marine, cherchons sur le chemin de l'Ile aux oiseaux, je gage que notre grand malade n'est pas loin! Tant pis pour les simples!

Venez, c'est pas là...

Et Surya, prenant le bras de la belle médecin et l'attirant dans la direction que Peryl vient d'emprunter.

Vous savez, mon renardeau est courageux et si ça se fait, il aura voulu ramper jusqu'à notre maison.

Jouant les innocentes, elle fixe Marine de ses grands yeux avant d'ajouter...

Quoi? Je n'vous avais pas dit qu'il s'agissait de Loupio?

En osant pas trop observer la réaction de Marine, plein de pensées traversent l'esprit de la brune... une grand malade paralysé qui se traîne sur les chemins, une urgence qui les amène à faire la cueillette, une porte amochée par une maréchale qui ne sent pas sa force de comédie, une comédienne qui en fait trop et qui se perd dans ses bourdes, une soeur qui cherche à ralentir la cadence devant une Surya le bec dans l'eau...
Punaise, quel plan foireux!!!

Surya se mord les lèvres pour ne pas éclater de rire!
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Aiguemarine

Elle avait suivie le rythme de Surya puis celui, moins soutenu & forcément moins convaincant, de Peryl, se doûtant - surtout après la proposition de ramasser des Simples - depuis quelques minutes que le mort devait être moins mort, voire même pas blessé.

Mais Aiguemarine s'en amusait à vrai dire.

Bien sûr que la Brune Médecin avait du travail, mais visiblement, le Duo avait décelé qu'elle avait besoin d'une pause.

& puis, à une intersection, Peryl qui les quitte pour se rendre chez Patrocle.
Voilà que la porte d'entrée de la Maison Médicale est devenue une priorité.
L'Italienne roule des yeux, mais n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que la jeune femme est déjà loin.

"Je m'en serai occupée à mon retour de cette porte..." fit'elle à Surya, sans développer davantage, sachant le sujet quelque peu sensible.

La Vénitienne connaît, superficiellement, les différends qui ont pu opposer Peryl à son Confrère, le Docteur Eyquem.
Elle aussi, elle en a eus avec lui.
& comme le dit l'adage, ce n'est pas aux vieux Singes que l'on apprend à faire la grimace.

La Brune Médecin secoue la tête, chassant ses pensées pour en revenir à Surya qui lui parle de Loupio... un renardeau.

Vous savez, mon renardeau est courageux et si ça se fait, il aura voulu ramper jusqu'à notre maison.
Quoi? Je n'vous avais pas dit qu'il s'agissait de Loupio?

Le "Nôtre" l'intrigue.
Surya est'elle mariée ?
L'Histoire est aussi claire que du Jus de boudin.
Alors tout en continuant d'avancer lentement sur le sentier, Aiguemarine récapitule les "indices" à voix haute.

"Donc, si je comprends bien, mais n'hésitez pas à m'arrêter si je me trompe, Surya, le presque mort s'est transformé en un renardeau possiblement blessé qui s'appelle Loupio & qui par pur esprit de conservation, aura peut-être, rampé jusqu'à votre Maison.

Mhmm, mais vous ne vivez pas seule, & visiblement, votre "chez Vous" ne se trouve pas très loin du Domaine d'Eyquem".

Rajoutant quelque peu hésitante.

"C'est bien ça ?".

Puis s'excusant à demi : "Pardon d'être curieuse. Sachez que vous n'êtes nullement obligée de répondre."

Elle n'aimait pas particulièrement entrer dans la Vie privée des gens, tout comme elle n'aimait plus que les Gens rentrent dans la sienne sans son autorisation.
C'était là désormais son esprit de conservation.
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☘ Blason ☘

Surya.

Surya se fiche un peu de la porte de la maison médicale mais ça, elle ne le dira pas. C'est l'affaire de sa sœur.Et si elle a peur des remontrances, c'est aussi son affaire...

La réaction de la belle italienne ne se fait pas attendre et comme de juste, c'est sous forme d'interrogations qu'elle survient.
Qui l'eut cru? Pauvre Marine qui doit se demander quelle espèce d'insecte a piqué les deux sœurs!

Donc, si je comprends bien, mais n'hésitez pas à m'arrêter si je me trompe, Surya, le presque mort s'est transformé en un renardeau possiblement blessé qui s'appelle Loupio & qui par pur esprit de conservation, aura peut-être, rampé jusqu'à votre Maison.

Mhmm, mais vous ne vivez pas seule, & visiblement, votre "chez Vous" ne se trouve pas très loin du Domaine d'Eyquem".

"C'est bien ça ?".

"Pardon d'être curieuse. Sachez que vous n'êtes nullement obligée de répondre."

Surya s'arrête un court instant pour fixer Marine dans les yeux en lui adressant son plus charmant sourire.

Oups, non Marine, vos questions sont légitimes et je vais vous répondre sans façon.
Alors, le presque mort ne s'est pas transformé...il a toujours été un renardeau, à peine blessé d'ailleurs, mais il fallait que j'exagère, sans quoi, vous ne nous auriez pas suivies.
Ensuite, oui j'habite près de notre ancien maire... très près, mais ça, c'était avant...

Elle rit en haussant les épaules.

D'ailleurs, il a déplacé sa maison et je me demande même s'il n'a pas déplacé les frontières de son Domaine " l'Île aux oiseaux" par la même occasion.

Rit davantage et continue.

Mais bon, la question n'est pas là... on se fiche de tout ça...
Ma maison se trouve au bord du lac, elle est très bien là et je n'y suis pas tout à fait seule puisque je la partage avec un chat, des oies, un renardeau, une chouette et un mouton légèrement rosé dont je me suis prise d'affection et qui me rend visite régulièrement.

Lui sourit affectueusement.

Allez, jolie Marine, je crois que nous avons le droit maintenant de ralentir notre marche. La maison de Perylou n'est pas loin et nous avons tout le loisir de cueillir des simples en marchant.

Je gage que vous aussi vous avez besoin de respirer... c'est mon petit doigt qui me l'a dit... Clin d’œil de sympathie...

Et si vous le désirez, nous pourrions même aller chercher vos enfants, enfin, seulement si vous en avez envie...

Allez, laissez-vous emmener, c'est pour une bonne cause.

S'accroche alors au bras de l'italienne et évolue lentement à ses côtés...
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Aiguemarine

L'ambiance est agréable, la promenade improvisée plaisante même si elle a chamboulée un peu les plans de l'Italienne.
Elle écoute attentivement Surya, & hoche ostensiblement de la tête à ses propos.

"Si votre renardeau me laisse l'approcher & ne présente aucun danger pour ma personne, je pourrai tenter d'examiner ses blessures.
... Avec votre consentement, bien évidemment.

Oui, elle était comme ça, & laissait toujours une alternative, un choix.
Aiguemarine était une femme de dialogue, même si elle n'avait pas pour habitude de faire des ronds de jambe ou de tourner autour du pot.
Sur ce plan là, la Vénitienne n'avait guère changée.

"La compagnie des animaux est parfois plus saine que celle des Humains, souvent prompts à juger leurs semblables.
Le lac doit être agréable en cette Saison, même si je n'ai aucune affinité avec la pêche."

Elle sourit de nouveau...

"... Pour ma part, je réside sur le Port.
Question de praticité lorsque nous possédions notre Bâteau, la Boussole.
& non loin de chez le Curé Ainarik.
C'est lui qui nous a marié, à Thael & moi, après de longs Mois de négociations avec sa hiérarchie car la cérémonie a eue lieu sur notre Navire à l'époque."

Elle laissa en suspend le sujet sur ses Enfants.
De ses deux petits, c'était Julia qui avait posée de nombreuses questions sur ce Père récemment retrouvé & de nouveau reparti.
Alors, telle une Louve, Aiguemarine les préservait de son mieux.

"La Teste a changée en mon absence.
J'avoue parfois ne pas reconnaître ce Village qui m'est cher..."

Puis, vissant son regard azuré dans celui de son interlocutrice.

"Mais peut-être vous posez vous des questions à mon sujet ?
Si elles ne sont pas trop intrusives, peut-être y répondrai-je..."

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☘ Blason ☘

Hope

Peryl court - encore - et cherchant à rejoindre les deux jeunes femmes au plus vite, elle coupe à travers champs et bois, longeant le lac .
A bout de souffle, elle arrête sa course pour marcher d'un pas vif, son esprit en ébullition.
Que lui arrive t-il donc ?

Elle n'a pas pour habitude d'être si dispersée désordonnée.
La voilà qui se méfie de tout, de tout le monde.
La noiraude malgré sa tendance au pragmatisme, est une jeune femme intuitive.
Et à cette heure, elle ressent un terrible malaise, qu'elle ne parvient pas à analyser, ni à dissiper.

L'idée de faire une surprise à Marine, était excellente, mais il fallait le reconnaître de par ses décisions et ses actions, l'intrépide avait totalement gâché l'effet.
Et ne peut que constater les faits, lorsqu'elle aperçoit sa sœur d'amour et la belle italienne bras dessus bras dessous, marchant tranquillement vers sa maison.
A y regarder de plus près, la demoiselle remarque, une certaine complicité entre elles, probablement sont elles en train d'échanger des confidences.

Ne souhaitant nullement venir semer le trouble dans ce qui ressemble un sincère début d'amitié, Peryl prend une autre direction, et allonge le pas.
Quelques minutes plus tard, elle arrive enfin à destination, et entre dans la demeure.

Manaut ? Tout est prêt ?

La jeune fille sort de la cuisine tout sourire, l'air visiblement très satisfaite.
Suivie de deux autres femmes, une plus âgée que les deux autres.
Probablement la mère et la sœur.

Oui, Dame Peryl tout est prêt ! Heureusement, elles ont pu m'aider !

La noiraude s'approche d'elles les salue chaleureusement, et les remercie vivement.

Je sais que je vous ai prise de court, mais ces Dames Surya et Marine ne vont pas tarder.
Le temps de me rafraichir un peu et surtout d'envoyer une missive.

Aussitôt dit aussitôt fait
Toilette minute, chope une robe au hasard dans la malle, l'enfile en vitesse et se dirige vers son bureau.
Griffonnage en règle, mais appliqué cette fois.
En regardant le pigeon prendre son envol, Peryl se prend à espérer.
C'est alors qu'elle aperçoit ses deux amies emprunter le chemin qui mène à la maison où n'entre pas qui veut.

Correction d'un mot : dispersée au lieu de dissipée ^^

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Surya.

Les simples sont quelque peu oubliées, seul subsiste le rapprochement de deux femmes qui apprennent, très discrètement, à se connaître.
Marine semble forte, droite et pourtant Suya sent chez elle une sensibilité à fleur de peau, raison pour laquelle a-t-elle eu cette idée. certes très maladroitement amenée, de l'éloigner, juste un moment, de ses préoccupations sérieuses de médecin et de maman responsable.
C'est pas que la brunette ait une âme de sauveuse, loin de là, mais il est vrai que le retour de Marine l'a intriguée, bien plus par sa personnalité et par tout ce que son être dégage que par sa longue disparition et la façon dont son époux en a été affecté.

Tout à ses pensées, Surya se surprend à ressentir le lien entre Thael et Marine comme un lien sacré, celui qui unit des âmes sœurs...

Elle écoute donc la belle italienne, sans trop intervenir si ce n'est que par quelques hochements de tête et des sourires qui en disent long. De même qu'elle ne relèvera pas la remarque concernant les animaux ni celle relative à la Teste qui la laisse rêveuse...

"Mais peut-être vous posez vous des questions à mon sujet ?
Si elles ne sont pas trop intrusives, peut-être y répondrai-je..."

Surya sourit, s'éloigne d'un pas en regardant son interlocutrice puis lui prend la main.

Chère Marine, loin de moi l'idée de m'immiscer dans votre vie.
Bien entendu, je me pose des questions à votre sujet, mais davantage par rapport à... hésite en se mordillant les lèvres puis se lance ...euh, je me trompe sans doute....et puis, il est vrai que cela ne me regarde pas... mais je vous ai trouvée si tristounette et j'ai eu le désir instinctif de vous enlever... Là voilà qui rit, un peu confuse. Bref... je suis certaine que ma soeur Peryl a ressenti le même élan vers vous. D'ailleurs, nous voilà quasi arrivées chez elle et nous pourrons bavarder entre filles... de tout...de rien...comme il vous plaira.
Juste quelques heures pour vous et nous.

A l'approche de la maison de sa jumelle, Surya s'arrête, le sourire aux lèvres.

J'ai comme l'impression qu'elle nous a réservé une petite surprise, allez Marine, à vous l'honneur de frapper à cette porte...

Petite correction à mon post précédent pour éviter toute confusion rp/hrp.

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Melandrine

[ Au détour d'une balade...]

En cette belle journée elle, sa chienne "Boulette" et son luth, sont parties en balade bucolique , elle joue la chienne batifole, Mel à l'esprit embrouillée...
Certes oui, elle sourit, surveille la chienne, elle semble être là, elle joue tout en marchant, boulette devant, mais son esprit est ailleurs.
Depuis plusieurs jours, elle souffre d'un mal intérieur qui ronge son âme mais qui la fait sourire rire qui la fait aimer de nouveau la vie.
Elle est heureuse, elle joue sur la route la chienne toujours devant.....Où presque! " P'ain où est-elle passée??"

Elle bougonne et du coup place son luth en bandoulière, " la Chienne! P'tain, c'est qu'où qu'elle est? Une minute suffit et zou vl'a qu'elle s'barre. P'tain d'cabot!" Elle se met à courire et oublie qu'elle est nu-pied..." Aie, ouille Aieeee!" et s'arrête, elle lève les yeux et voit Boulette faire des fêtes a deux ......oui deux femmes.

Elle rouscaille, s'approche siffle Boulette, se cogne un orteil sur un p't.....d'cailoux! Boulette revient vers elle, Mel s'assoie, elle grommelle.....
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Aiguemarine

Machinalement, Aiguemarine presse la main de Surya.
La sollicitude & l'empathie que Peryl & elle lui offrent, comme ça, sans réellement la connaître, la touchent au plus profond de son Coeur & de son Ame.
La Vénitienne écoute, clignant des yeux - Signe extérieur qu'elle a bien compris où elle voulait en venir.

Se livrera t'elle au risque de gâcher la pause que les deux Soeurs lui ont concoctées ?
Elle hésite.
Peut-être ferait'elle bien de s'ouvrir aux autres ?
Plus d'une Année déjà que deux de ses Enfants ont péris dans un incendie à l'Abbaye, & rien n'y fait.
La culpabilité est toujours aussi forte & aussi présente.

& le départ brutal de Thael - qu'elle comprend - mais qui l'a noyée dans son mal de Vivre & son Chagrin n'a rien arrangé...

Alors, tout en se saisissant du heurtoir pour cogner doucement contre la porte, la Brune Médecin ouvre la bouche.

"Merci Surya. Je suis touchée sincèrement par votre sollicitude & celle de Péryl.
Je ne voudrai pas gâcher la petite pause que vous avez préparées toutes deux.
...
Peut-être plus tard ?"

Ce n'est pas un Non, juste qu'elle trouve le moment peu approprié.
L'instant est à la légereté, au plaisir de se retrouver "entre Filles".
Chose qui ne s'est pas présentée depuis des lustres.
Aiguemarine sort d'une longue séquestration & le retour parmi ses semblables n'est toujours guère aisé.

&... au moment où elle s'y attend le moins, voilà que Boulette fait son apparition, faisant la fête aux deux Femmes.

La Vénitienne caresse le museau de la Chienne & tourne la tête, à la recherche de Mel'Hirondelle qui ne doit sûrement pas être bien loin.
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☘ Blason ☘

Melandrine

[ P'tain, elle se r'tourne...]

Elle sautille presque sur place, les yeux plein de larmes, elle vient d's'foutre un coup....."p'tain d'merde que c't'foutu cailloux!"

Donc elle rouspette, siffle la chienne qui frétille d'amour autour des.....Quand Marine?"" Elle se retourne, cherche du regard! "P'tain elle à besoin d'une loupe?" Hey!" que je cri me disant que si elle est aveugle, elle n'est pt'être pas sourde... et j'agite connement mon bras de gauche à droite en gueu....en parlant fort...." C'est moi Mel, p'tain vous m'voyez pas!!!"

" Elle agite sa croupe tortillant du.....Elle sourit sautillant car elle à toujours mal a son arpion, s'avance, crevée par cette longue course ( tu parles....A d'autres!)

Elle fini par sourire et les bise tour à tour...." B'jour les filles! Ça roule?"
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Surya.

Le "peut-être plus tard" prononcé par Marine, lui met du baume au cœur... Quelques mots suffisent parfois pour comprendre et se dire qu'un lien se tisse entre elles, ce qui leur ouvre une porte vers un horizon amical. C'est bon, c'est beau l'amitié...
En parlant d'amitié, qui se profile là, pas loin, en poussant des cris qui précèdent une apparition canine?

Tiens, tiens, v'là la Boulette!

Oh oh. bonjour belle toupie bruyante! Oui oui, ça roule pour nous.
Mais un peu moins pour vous à en juger par vos cris! Auriez-vous heurté un rocher?

Elle rit de bon cœur, donne une caresse au carne et bisouille Mel.

Vous ne pouviez pas mieux tomber, deux médecins sont là rien que pour vous et si besoin est, j'ai une attelle qui doit traîner chez moi et qui m'a bien aidée lorsque mon petit orteil était en mauvais état.

Bon, je pense que la Perylette est occupée... Bouchez-vous les oreilles, je pousse mon cri de guerre!

Elle entrouvre la porte et hurle.

PERYLOUUUUUUUUUUUUUU!!!!
Perylou est demandée à l'entréeeeeeeee!

Large sourire, là, que crois qu'c'est bon!
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Melandrine

J'm'avance presque à cloche pied, j'souris quand:

"Oh oh. bonjour belle toupie bruyante! Oui oui, ça roule pour nous.
Mais un peu moins pour vous à en juger par vos cris! Auriez-vous heurté un rocher? "

j'souris encore je l'embrasse qu'j'n'ai pas l'temps de lui répondre que:

"Vous ne pouviez pas mieux tomber, deux médecins sont là rien que pour vous et si besoin est, j'ai une attelle qui doit traîner chez moi et qui m'a bien aidée lorsque mon petit orteil était en mauvais état."

Une vieille souche est là, je m'assoie, et pour toute réponse, je tends mon pied...

Puis Surya lança son cri de guerre....j'en tombais de la souche....
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Aiguemarine

Dans un Précédent Episode certaines - car oui, ce ne sont que des Femmes qui étaient là - savaient qu'Aiguemarine - malgré son âge avancé - n'était point sourde.

Dans l'Episode qui nous occupe, va t'on savoir si la Vénitienne a quelques problèmes de vue ?
Okay, elle a entendue comme quelque chose qui ressemblait vaguement à des grognements.
Mais là, elle peut vous sortir la Carte - mauvaise foi On :"Je croyais que c'était la Chienne !"...
Surtout, qu'en plus, la Brune Médecin ignore encore que c'est le petit orteil de Mel' qui a fait les frais lors de la rencontre avec un caillou.
&, pour sûr que cela doit faire un mal... de Chien.

Aiguemarine eût à peine le temps de répondre à la bise de l'Hirondelle & de lui proposer de s'appuyer à elle que Surya donnait de nouveau de la voix.
Pas de doûtes, c'était un point commun aux Siamoises.
Elle voit Mel' s'asseoir sur une souche mais dégringoler de nouveau.
Y'a pas à dire : pour elle, ce n'est pas une très belle Journée.

Elle esquisse une vague grimace ( ? ) à l'attention de la blessée & tapote le bras de Surya.

"Mhmm, sans vous commander Surya, pourriez vous m'aider à relever Mel' ?
S'il vous plaît.
Je crois que sous l'émotion de votre timbre de voix, elle n'a pas su résister...".
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☘ Blason ☘

Hope

Peryl s'impatiente - elles en mettent du temps, mais qu'est qu'elles font ?
Elles étaient pourtant sur le chemin il y a quelques minutes...
S'apprêtant à se rendre à la fenêtre pour jeter un œil...

TOC TOC TOC ...

Mais qui qu'ça peut bien être ? ^^
Petit coup donné à la porte - nan mais quel surprise ! - Peryl traverse la pièce pour aller ouvrir.
Prête à attraper la poignée...

PERYLOUUUUUUUUUUUUUU!!!!

BOUM !

...

OUCH!

Perylou est demandée à l'entréeeeeeeee!

...

BORDEEEEEEL !!! LA VAAAAACHEEEE !

L'a senti passé celle-là...
Pour un peu, elle se retrouvait avec la face gravée sur la porte.
Originale comme sculpture !

Heu-reu-se-ment, qu'elle a de bons réflexes la petite !
Ouf !
Elle a su se reculer à temps !
Par contre ses oreilles...

Se les masse en douceur, ça raisonne, bourdonne effroyablement dans sa tête.
Premier ressenti qu'elle va finir sourde, puis peu à peu les sons se font de plus en plus perceptible.

Peryl sent que ça monte - la colère hein ? ^^

C'est d'un geste rageur, qu'elle attrape la poignée et ouvre violemment la porte en vociférant :

Mais t'es folle toi !

Zieute au dehors et L'aperçoit - aaahhh, elle est làààà ! ^^

GLOUPS...

Se calme d'un coup, n'a d'yeux que pour ELLE.

Elle continuer sur sa lancée, d'une voix trahissant une certaine émotion et en portant son regard noir sur Surya :

Tu as failli me tuer !

Oups ^^ je viens de seulement de remarquer le post croisé avec Jd Marine...

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Melandrine

[ Et quand la porte s'ouvrit...]

Marine me regarda glisser de la souche, grimaça et...

"Mhmm, sans vous commander Surya, pourriez vous m'aider à relever Mel' ?
S'il vous plaît.
Je crois que sous l'émotion de votre timbre de voix, elle n'a pas su résister...".

j'bougonnais et m'retrouvais une nouvelle fois le c....parterre!

" Dio mio" m'écriai-je de ma fluette voix.... quand j'entendis Peryl..

Tout d'abord, elle ouvrit la porte furax la guerrière, jetant un regard noir sur.....Surya et lui gueula dessus ( ben oui y a pas d'autres mots)

"Mais t'es folle toi !"

Puis son regard se détache et ELLE me voit ,elle lance au passage...quand même un:

" Tu as failli me tuer !"

Je la vois sourire, Marine me soutien comme elle peut et moi..Ben moi j'lui souris de toutes mes dents^^....j'me lève! j'ai plus mal mais plus du tout mal ! ELLE me sourit, je m'avance vers Elle, toutes Ailes déployées...

" B'jour Perylou, tu es?" et là j'cherche mes mots, " égale à toi...vous même dans le verbe et le geste, vous êtes magnifique!" Et là j'me sent....observée...
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Surya.

Si Surya a juste le temps de mesurer l'ampleur de son cri de guerre, elle n'a pas celui d'esquisser le moindre geste pour soutenir la fracassante Mel que déjà une beuglante* lui tombe dessus! Sacré vindiou, heureusement que la musique, incarnée par la vue de la toupie, adoucit les mœurs... Merci Mel, sans elle, Surya essuierait une engueulade du tonnerre accompagnée d'un regard noir qui tue. Elle a l'habitude à force, mais quand même...

Accalmie soudaine donc... ouf...

... égale à toi...vous même dans le verbe et le geste, vous êtes magnifique

Arrêt sur l'image de Su', bouche ouverte mais qui n'en pense pas moins... Magnifique, magnifique, j't'en donnerais moi des magnifiques, ça dépend avec qui, Didjou!

Surya prépare son grand sourire de circonstance...

Bonnnnnnnjour ma soeur d'amour... j'te présente Marine, elle est là aussi et nous sommes attendues... du moins, je crois...

Tu proposes ton coup d'main pour soutenir la belle ou j'le fais à ta place?

Se tourne alors vers l'italienne et rigolant...

J'vous l'avais dit qu'il y aurait un grand blessé!!

"beuglante": message hurlant puis s'auto-détruisant dans les films "Harry Potter".
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Aiguemarine

La scène qui se joue pourrait paraître surréaliste.
Quoique non, elle n'y paraît pas, elle l'es...
Toutefois, cela a le don de dérider & de faire sourire de plus en plus la Vénitienne.

Surya qui la présente à Peryl..
Mhmm.
L'Hirondelle qui, quelques secondes auparavant, semblait au plus mal, paraît rétablie & va même jusqu'à sourire.
Mhmm.

La Brune Médecin capte les sourires entendus & afin de ne mettre personne mal à l'aise ne les dévisage pas & se contente juste de montrer sa besace Médicale en lançant d'un air enjoué.

"Cela fait un moment que je n'ai plus pratiqué, mais la Médecine, c'est un peu comme le cheval.
Cela ne s'oublie pas."

Hin, hin, hin.

& là, deux solutions.
Soit cela fait fuir les quelques personnes encore censées.
Soit elles restent, en toute connaissance de cause.

Chaud devant... Aiguemarine manie le scalpel comme personne.
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☘ Blason ☘

Melandrine

[ Quand les regards se croisent ]

Nous étions finalement toutes les quatre réuni et cela semblait parfait où presque...

Les présentations d'usage sont faites, Surya saluant sa frangine, Peryl qui me sourit, moi qui du coup perd un peu mes moyens mais qui me lève, Marine qui observe tous ce joli monde mais qui n'en pense pas moins....

Bref le piège? se referme mais sur qui donc? Hein!

Mais qui voudrait bien aidé l'hirondelle ? Quand Surya lance à sa sœur ....

"Tu proposes ton coup d'main pour soutenir la belle ou j'le fais à ta place?

Et là, boitillant à nouveau, s'qu'j'n'aurai jamais du faire, voilà ti pas qu'la Marine ouvre sa besace et...

"Cela fait un moment que je n'ai plus pratiqué, mais la Médecine, c'est un peu comme le cheval.
Cela ne s'oublie pas."

Puis de sa trousse non pas de maquillage^^, elle en sort un scalpel! Merdouille me dis-je à cet instant, me couperait-elle l'orteil où mieux encore...Mes ailes! je ravale ma salive, et m'avance vers Perylou !

Hey, m'amzelle y-aurait-il péril en votre demeure.....
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Hope

Quelle journée de fous, ou plutôt de folles !
Entre Surya qui semble perdre la raison - la voilà qui fait présentation - mais qui de sa spontanéité naturelle se retrouve être le clown de service.
Et le pire étant qu'elle arrive à retomber sur ses pattes ! Et c'est qui la féline ? ^^

J'vous l'avais dit qu'il y aurait un grand blessé!!

Marine, transformée en Docteur Maboule, sortant un scalpel de sa besace, arborant un air faussement sadique.
Et... l'Hirondelle qui la complimente, comme elle si bien le faire, et qui clopine vers elle.
Peryl y voit là une occasion en OR !
Alors, elle se tourne vers sa sœur d'amour et la belle italienne et s'adresse à elles, l'air de rien :

Passez devant Mes Dames, la suite se passe dans les jardins. Manaut va vous montrer le chemin. Moi je m'occupe de Mel !

Toutes quenottes sorties, elle attrape l'oiselle par la taille, pour la soutenir et l'aider à marcher.
Plongeant ses jades dans ses beaux yeux verts de Mel, Peryl lui murmure avec malice :

Allez savoir...

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--Manaut

A l'appel de son nom Manaut, arriva sur le pas de la porte :

Dames si vous voulez bien me suivre...

C'est qu'elle était amusée la jeune employée de maison, de voir ses quatre femmes, très dissipées.
Les éclats de voix lui étaient parvenus jusqu'à la cuisine, et elles s'étaient dit avec sa mère et sa sœur, que cette journée promettait d'être mouvementée.

Elle les mena jusqu'au jardin dont la vue donnait directement sur le lac.
Là se trouvait installé sous un immense hêtre, un buffet qu'elle avait préparé en toute hâte, mais qui avait amplement satisfait les désirs de la maitresse des lieux.
Une couverture posée sur l'herbe à proximité et surtout à l'ombre, tant il faisait chaud en ce jour d'été.

Manaut revérifia tout une nouvelle fois, vin, eau, jus, terrines, potées de légumes, poulet, fruits de saison.
Elle leva les yeux vers Peryl, qui arrivait avec Mel, la soutenant pour l'aider à marcher, la dame semblant avoir un souci au pied, et se retira tout en leur souhaitant un agréable moment.

Surya.

Surya observe sa sœur chérie du coin de l’œil... Ma Perylou semble si douce, si attentionnée...quand elle veut... changerait-elle? Euh, la chtite toupie, toute mignonne souffre-t-elle ou pas? J'y perds mon latin moi!

Et voilà qu'une jeune fille amène son joli minois pour nous proposer de la suivre...
Tiens, tiens, j'la connais pas elle. Saperlipopette que de changements en mon absence...
Surya lui adresse un grand sourire et alors qu'elle est prête à la suivre avec étonnement, elle entend Peryl...

...la suite se passe dans les jardins. Manaut va vous montrer le chemin. Moi je m'occupe de Mel !

Lance un regard surpris vers Marine, s'approche d'elle en passant son bras autour du sien se posant la question...Est-ce qu'elle aussi se demande où elle est tombée ou c'est moi qui perd la tête?...

Venez, Marine, suivons la jeune fille dans les jardins pour découvrir ce qu'il s'y passe.

Puis s'approchant mine de rien davantage...

Ma che sta succedendo qui? Z'avaez pas l'impression de faire semblant d'exister?

Éclate d'un rire discret en l'attirant dans le sillage de Manaut et en secouant la tête.
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Melandrine

[ Allez savoir....]

J'suis pas à l'aise dans cette histoire..... P'tain, vrai de vrai!

J'croise le regard d'Surya...D'abord surprise, pis j'dirai ben! Interrogatif....(le regard)
Marine l'est tout autant, mais ne pipe mot, elle range son scalpel! Ouf.....

Arrive, sur le bas de la porte, la servante répondant au doux prénom de Manaut, j'la regarde.... charmante la donzelle! puis Peryl invite Surya et Marine à suivre la jolie "Drôlesse"...oups la servante vers les jardins....

Peryl s'approche... J'fond comme glace au soleil! Elle me saisie par la taille, et plonge son regard dans le mien, là! j'meurs!
A cet instant j'n'ai qu'une envie (d'aller r'garder sous sa jupe??) une envie folle de l'embrasser tellement mon cœur battait fort que je saisie sa main la portant sur mon...cœur et lui fit tater mon sein (oui l'coeur s'trouve en d'ssous...) et l'émoi et moi...ben j'gonfle sous la....pression...

Et là, mes lèvres s'approche, goulûment à vrai dire.... de sa bouche que je sent fiévreuse, rêveuse de baisers ardents... Justement j'veux savoir...."Où m’emmènes-tu? ma douce et tendre amie?" qu'j'lui susure à l'oreille, lui faisant bien plus qu'un sourire, bien plus qu'une invite.....Là en faite j'lui fais comprendre "grouille toi!" Ils vont p't'être r'venir!!!
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Aiguemarine

Aiguemarine, elle, ne pense plus & ne se pose plus de questions, prenant le moment tel qu'il vient.
Elle salue la jeune femme nommée Manaut.

"Le bon Jour.
Nous vous suivons."

C'est là qu'elle sent qu'un de ses bras est pris en otage.
Le regard azuré observe longuement Surya & à la question posée en Italien, la Vénitienne répondit avec un fin sourire au coin des lèvres.

"Come faccio a sapere ?*
Moi qui ne suis que le dindon de la farce d'un vilain complot... sororal, je vous le rappelle..."

Elle marqua une pause...puis s'adressant à Péryl qui prenait en charge l'oiseau blessé.

"N'hésitez pas si vous avez besoin de mon aide, Péryl."

Puis, la Brune Médecin se laissa entraîner dans l'antre de la Maison où n'entre pas qui veut.
Voilà qui était désormais chose faite.
Que lui réservait la suite des évènements ?

Faites vos jeux...

* Comment pourrai-je le savoir ?

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☘ Blason ☘

Hope

Soutenant l'oiselle, les yeux dans les yeux, c'est à peine si Peryl entend Marine proposer son aide en cas de besoin.
Sa main est accaparée et se retrouve posée avec douceur sur la poitrine de Mel.
Sous ses doigts, elle ressent les battements accélérés de son cœur.
Pas le temps de réagir qu'elle reçoit un baiser du tonnerre de Dieu, qui la renverse totalement.

Elle observe sa tendre amoureuse un instant et l'allusion étant parfaitement limpide, la noiraude l'entraine, vers le garde-manger et referme la porte.
Bon d'accord, il existe plus glamour comme endroit, mais quand le désir est à son apogée...

Ce qui se passe ensuite à l'intérieur, leur appartient.
De baisers et d'étreintes, de râles et de soupirs, de regards émus, de sourires complices, de vertiges, de douceur et de fougue mêlées, de découverte de leur corps, affamées et curieuses, elles reprennent leur souffle, enlacées, repues et heureuses.

[Quelques longues, longues minutes plus tard...]

La porte s'ouvre, laissant apparaître la tête de Peryl qui zieute à droite, puis à gauche, et sort enfin de la pièce.
Décoiffée, corsage dénoué, jupons froissés, elle tente de remettre de l'ordre dans tout cela.
C'est qu'il faut rester impeccable en toute circonstance, même si elle ne se fait aucune illusion.
Quiconque la croiserait à cette heure comprendrait de suite, que la demoiselle venait de passer un agréable moment !
Trahie par ses lèvres gonflées, ses jades chatoyants, son visage radieux et son sourire béat.

Prête à rejoindre ses invités, Peryl se tourne soudain vers Mel :

Ton orteil... il faut que j'y jette un œil quand même...

Aussitôt dit, aussitôt fait !
Elle invite Mel à prendre place dans un fauteuil du salon, pendant qu'elle prépare tout le nécessaire.
Trousse médicale, baquet d'eau, linge...
Elle s'installe en face d'elle, attrape son pied, le nettoie dans un premier temps, celui-ci étant franchement crasseux !

Peryl lève ses yeux vers celle qui la bouleverse et lui dit d'une voix douce :

Pourquoi marches-tu pieds nus ? Regarde l'état de tes petons, ils sont vraiment malmenés.

Examen minutieux, diagnostique puis soins, et tout cela avec délicatesse.
Mel se retrouvant avec l'orteil bandé, Peryl lui apporte des chausses confortables, puis la maintenant fermement, elles se dirigent vers le jardin, où les attendent sagement les deux jeunes femmes.
Un signe de tête en direction de Manaut pour la remercier, elle clame en riant :

Vous n'avez pas commencé les hostilités ?
Désolée pour le contretemps mais notre Hirondelle s'avère être une patiente très indisciplinée !

Héhé ^^
Un coup d'œil tendre et amusé vers l'oiselle qu'elle aide à prendre place sur la couverture.
Elle invite sa sœur d'amour et la belle vénitienne à s'installer à leur tour, et fait le service, déposant de quoi se restaurer et se désaltérer au centre du petit groupe.
Puis, elle s'assoit, prenant un godet de vin de Touraine, elle trinque et dit d'une voix pleine de sincérité :

A cette journée complètement folle, mais aux côtés de femmes vraiment formidables que vous êtes.
Merci à vous d'être là !
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Aiguemarine

Aiguemarine & Surya avaient bavardées de tout - & surtout de rien - en attendant leur hôte & l'oiselle blessée.
Pour l'instant, l'Italienne tenait bon & n'avait pas vraiment envie de dévoiler ses soucis personnels.
Elle voulait croire dans le retour de Thael & peut-être qu'exprimer à haute voix qu'il était parti briserait son espoir ?
Peut-être.
A vrai dire, elle-même l'ignorait.

& quand le Duo Péryl & Mel les rejoignèrent, la Vénitienne soupira de soulagement intérieurement.
C'est qu'à force de parler banalités, elle commençait à être à court de sujets.

Vous n'avez pas commencé les hostilités ?
Désolée pour le contretemps mais notre Hirondelle s'avère être une patiente très indisciplinée !

"Nous ne pouvions commencer sans notre hôte" répondit'elle amusée, ne pouvant s'empêcher de lorgner le pied chaussé de Mel'Hirondelle.
"& cet orteil alors ?"

Aiguemarine attrape le godet de vin gentiment offert par la jeune Carabin.

"A la vôtre, Mesdemoiselles !"

Puis après avoir bu une gorgée.

"Ce Vin a un goût de "reviens-y".
Je n'y connais pas grand-chose, mais d'où vient'il ?

La Brune Médecin est plus calée dans les alcools forts, tels le Calva - qu'elle a en horreur - la Prune, la Poire Sancerroise.
& dire qu'elle a été noble & avait en gestion le grand Vignoble de Carbonnieux.
Bouh, la honte....

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☘ Blason ☘

Surya.

Si sa sœur s'imagine discrète, elle se met le doigt dans l’œil.
Elle les observe, mine de rien et les pensées qui se bousculent dans sa tête lui donnent envie de rire. Elle sourit, néanmoins, malicieuse aussi, se disant qu'elle la connait sa Perylou et que les étincelles dans ses yeux, la douceur de ses gestes, le rose qui embellit ses joues... tout ça n'est pas dû à la simple réjouissance de savoir les quatre femmes réunies.

C'est dans le jardin, debout à côté d'une couverture posée à même le sol, que se retrouvent Surya et Marine, la première ayant l'habitude des initiatives saugrenues de Peryl, la seconde se sentant très certainement quelque peu perdue dans ce monde de folie.

Surya fixe la belle italienne du regard en lui souriant mais se demandant...Oui et quoi... on fait quoi, maintenant? Mais sacrebleu, que foutent-elles? Quand enfin, Peryl refait surface, après quelques minutes qui ressemblent à une éternité, soutenant l'estropiée soupçonnée d'en rajouter un brin.

Vous n'avez pas commencé les hostilités ?

Ben, euh....

Désolée pour le contretemps mais notre Hirondelle s'avère être une patiente très indisciplinée !

Alors là, alors là, alors...Namého, tu t'es vue? 'fin, z'êtes vues les deux, là??Ah mais c'est sûr qu'on y croit au coup du "jouer au docteur"!

Su' prend place sur la couverture aux côtés de Marine, plus stoïque que jamais et lui tapote le genou, comme pour lui signifier *Relax doc, ça va aller.*

A cette journée complètement folle, mais aux côtés de femmes vraiment formidables que vous êtes.
Merci à vous d'être là !

Surya lève son verre, ingurgite une gorgée irraisonnable, de quoi faire descendre la surprenante circonstance puis, souriant de toutes ses dents, porte un toast...

Alors, à toi Marine qui a l'air de trouver ce vin tellement bon... Toscane ou Touraine?
Rhaaaa, parait que la connaissance des vins fait partie d'une bonne éducation... ma foi, me suis élevée seule, de toute évidence... et en plus, je viens de vous tutoyer!! Se tape le front avec la plat de la main. Elle roule des yeux... Non mais ça va plus Surya!!

Rit avant de continuer.

Et à vous deux, Mel et toi, sœurette...
Je vous trouve adorables et je vous aime!

Hop hop, voilà qui est dit. Vite, gorgée suivante...

Laisse un temps avant de reprendre, tout en joie de refiler le "bébé et l'eau du bain" à quelqu'un d'autre...

Bon, je ne préside pas ce pique-nique improvisé mais... comme nous sommes toutes réunies en ce... *prend des airs de conférencière*... grand jour de beau soleil, dans la joie de nous retrouver entre femmes responsables et intelligentes....hum hum...

Nous sommes là pourquoi, au fait?

Mel... une idée?

Sent bien que la Perylette va courir au secours de sa princesse et du coup, Surya envoie son plus large sourire aux drôles de Dames.
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Melandrine

[ Tourneboulée, renversée, l'oiselle renaît...]

Le garde-manger a t-on idée....mais si...pourtant!
Cheveux en bataille, jupon...tonton-tontine....yeux brillant, nous prenons la direction du jardin...
Là, j'dirai ben faut faire diversion.... Chose pas facile à faire, notre attitude enfin surtout celle de Peryl^^ laisse quelques soupçons a ces Dames qui nous attendent sagement..

Les regards se croisent et se recroisent même, Surya invite Marine a prendre place sur la dite couverture, Peryl sourit, moi pour donner l'change ben je boitille, ben si si jusqu’au bout, Marine lance

"& cet orteil alors ?" ...

j'la regarde souris...." Mieux Marine grazie, tutti va bene!" Puis Marine trinque j'dirai d'un air...plutôt amusée... "A la vôtre, Mesdemoiselles !"

Peryl et moi , nous nous asseyons quand Surya, p'tain! lance un...

"Nous sommes là pourquoi, au fait?Mel...Une idée?" les regards se tournent vers moi....Pourquoi merdouille? Hein!
Là j'les regarde tour à tour, j'souris connement, Surya fixe Peryl qui d'ailleurs ne sait plus où se foutre, Marine qui m'zieute, c'est sur elles ont un doute....

Ouf... La chienne rapplique, on l'avait oublié celle-là! et comme soulager, je lui donne un morceau d'cochonnaille qu'elle avale goulûment, p'tain sauvée me dis-je, elle va mettre l'ambiance...je bois une bonne rasade de vin, j'me lève et court chercher mon luth....si si, la musique détend....

Je reviens tout aussi vite jupons au vent, j'en oublie de boitiller et joue un air entraînant, un p'tit air italien, frais romantique, je souris invitant ces Dames à se lever pour danser...
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Hope

Chassé-croisé de regards amusés, malicieux, interrogatifs ou gênés, et Surya, sa soeur d'amour - soi-disant ^^ - qui adore en rajouter une couche, avec pour grande absente, la finesse !
Une tension quasi palpable règne au sein du petit groupe.
Toutes les quatre assises là, à ingurgiter plus de vin à elles seules que tout un régiment de pochtrons, le malaise s'accentue par les taquineries de la brune malicieuse.

Peryl râle en son for intérieur.
Elle sait depuis longtemps, qu'elle ne peut rien cacher à sa siamoise surtout lorsqu'il s'agit de ses émotions.
Surya ayant cette faculté de lire en elle comme dans un livre ouvert, et visiblement elle n'est pas la seule.
Trop vraie, trop nature et entière la noiraude, feindre, mentir, ne faisant pas partie de son package de naissance.
Alors oui elle grommelle, tout en fixant Surya qui décidemment ne veut pas se taire ! Mais quelle pipelette !
Grrrrrr !
Et goguenarde jusqu'au bout - tant qu'à faire... - la voilà qui balance :

Nous sommes là pourquoi, au fait?
Mel... une idée?

Cette fois, s'en est trop.
Un oeil du côté de la brune vénitienne qui elle, reste parfaitement stoïque, Peryl lui répond :

Ce vin vient de Touraine, Marine. Un délice n'est-ce pas ?

Elle la ressers tout en lui adressant un chaleureux sourire, puis se tourne vers sa sœur :

Et pour ce qui est de la connaissance des vins ma chère soeur, ton éducation est pour bientôt, n'est-ce pas ? Après tout de grands bouleversements t'attendent...

Large sourire provocateur.
Et pan ! Retour à l'envoyeur.
Comment détourner l'attention.
C'est alors que la Boulette débarque, créant une diversion totalement inespérée.
Mel dans un sursaut de marsupial se lève - l'orteil semble tenir le choc pour le coup - et galope vers la maison comme une gazelle poursuivit par un prédateur affamé, pour en revenir aussitôt.

Arrêt sur cette image d'une Hirondelle, cheveux au vent, l'oeil pétillant, jupe relevée bien au-dessus du genou - aaaahhhh...ses cuisses... ^^ - le popotin aguicheur remuant avec délectation... - hum..., je m'égare... - son luth en main.

Zou ! le vin dans le gosier, déglutition, c'est qu'il faut se reprendre.
Et la voilà, la ménestrelle qui joue, chante, de son gazouillis mélodieux, trouble, et fait vibrer l'intrépide plus que de raison, qui se relève et invite les deux jeunes femmes à en faire autant.

Elle remplit de nouveau son godet de ce vin décidemment à tomber, et commence à danser, au rythme de la musique.
L'intrépide se laisse transporter par la joyeuse mélodie , tournoyant gracieusement, les yeux fermés, jusqu'à ce qu'elle les ouvre pour croiser le regard fixe de sa soeur.
Les jades de Peryl vont de Marine, à Mel, puis Boulette ! - oui oui - pour terminer par se poser définitivement sur l'élue de son coeur.
Provocation ? Ivresse ? Tentation ? Ras-le-bol ?Ou un peu de tout cela ?
Un convoi et demi de charettes plus tard, elle répond enfin à la question de sa jumelle d'âme :

Mais dis-moi Surya ? Pour quelle autre raison pourrions nous être ici, si ce n'est que celle de prendre du bon temps ?

Peryl s'approche alors de Mel, en profite pour jeter un oeil intéressé dans l'échancrure de sa robe reluquant avec convoitise ses affolants atours, et tout naturellement, l'attrape par le cou pour lui rouler une galoche ...

Inoubliable.

A très vite, bizzzzz ^^

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Melandrine

La journée fut agréable et plus encore....Mais il faut parfois se séparer pour mieux se retrouver...
J'me posais là délicatement sur la couverture regardant Marine puis Surya, Juste à coté de moi Peryl qui me regardait.

L'instant est palpable, les yeux se croisent, un soleil couchant glisse au travers des nuages..
Je prends alors mon livret, et dans un sourire, me tournant vers ces Dames je lis.

"Quand vient la nuit,
Quand plus rien ne sourit
Quand plus rien ne m'étonne,
Et que les mots résonnent...

Je prends un feuillet
En fait un lit douillé,
Où je pose mes rimes,
Langueur d'instants ultimes..

Les mots se bousculent,
Se touchent, s'entremellent
S'enlassent, s'entrelassent,
Dans le vide du temps qui passe...

Instant de vie où je cri
Instant d'une vie que j'écris
Instant meurtri enfouit,
Dans ma mémoire qui s'enfuit.

C'est alors que je déverse,
Mes maux, comme une caresse
Que j'vous offre sans faiblesse
Mes vers, mes joies, ma tendresse...

J'écris mes rêves sur le papier,
j'déverse mes espoirs oubliés,
j'accroche mes maux au ciel bleuté
D'un matin si beau enfin retrouvé.

Puis la plume reste mouillée,
De mes larmes argentées
Ma main fini de griffonner,
Ce poème doux de fragilité..."

jdMel

La journée fini, on range, on débarrasse, son cœur on décrasse, on sourit, on s'embrasse se disant à bientôt....j'promet à Marine de passer chez elle, je bise Surya et délicatement sur la joue pose un doux baiser à l'élu de mon cœur...
La chienne aboie je me redresse, ne montrant aucune faiblesse, j'souris et joue de mon luth avec délicatesse....
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Hope

Se retrouver entre femmes, pour partager un repas, trinquer, raconter des histoires et des anecdotes de tous horizons, chanter et danser au son du luth.
Instants sacrés, où liesse, bonne humeur, éclats de rires se mêlent, laissant dans le cœur, cette touche de bonheur si indispensable à tout épanouissement.
Tout cela, emmener par les jappements de l'adorable chienne.
Peryl apprécie, s'amuse, et ne voit surtout pas le temps passé.

Suspendue aux lèvres de la poétique Hirondelle, elle l'écoute, tout en la contemplant, les mots n'ayant pourtant pas grande signification pour elle.
C'est que le langage fleuri a plutôt tendance à la déstabiliser, elle si habituée à aller droit à l'essentiel lorsqu'elle s'exprime.

Et pendant que Mel continue ses envolées lyriques, la noiraude s'interroge.
Qu'est ce qui peut bien l'attirer, provoquer un tel trouble dans son cœur, chez cette femme si particulière.
Sa douceur ? Son apparente fragilité ?
Probablement, celle-ci faisant contrepoids à la force de caractère et la rudesse dont Peryl fait le plus souvent preuve.

Mel se relève, ce qui la sort de sa torpeur.
Elle sourit au délicat et pudique baiser déposé sur sa joue.
Contrepoids...
Et la regarde partir, jouant de son instrument, les notes voletant, Boulette ouvrant le chemin.

Le soleil décline tranquillement, la journée se termine, Peryl se tourne alors vers Marine et sa sœur d'amour pour leur demander :

Vous restez encore un peu ?
J'ai bien envie de profiter, la nuit promet d'être douce, et je veux observer la lune et les étoiles scintiller.

Elle se ressert un godet de vin et se réinstalle sur la couverture, dans une posture nonchalante, contemplant avec ravissement le ciel aux couleurs changeantes du crépuscule.

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Surya.

Surya ne danse pas beaucoup, juste la première mélodie, cadencée, légère et fraîche.
Ensuite, elle profite sans dire un mot de la jolie musique jouée par Mel. des airs qu'elle apprécie et qui évoquent quelques souvenirs de ses voyages.
Elle se dandine, certes et assise sur la couverture, sous un ciel magnifique qui s'assombrit lentement, elle savoure, pensive, le spectacle des deux jeunes femmes qui se meuvent sur un rythme langoureux, les yeux dans les yeux.

C'est beau, c'est pur, c'est vrai.

Un grand moment de bonheur partagé d'autant que la toupie lit les mots qu'elle a couchés sur son calepin et qui sont de véritables caresses.

Surya sourit aux anges, toutes les cellules de son corps jouissent du bonheur de sa sœurette d'amour.

Elle a baissé les yeux un court instant, plongée dans ses douces pensées suite au baiser fougueux que sa sœur a offert à la belle écrivaine musicienne... comment ne pas apprécier Mel?... quand elle entend enfin la voix de Peryl...

Vous restez encore un peu ?
J'ai bien envie de profiter, la nuit promet d'être douce, et je veux observer la lune et les étoiles scintiller.

Comme réponse première, Surya se redresse légèrement avant de se pencher vers Perylou pour poser sur son front, le plus tendre des baisers.
Sourire sincère vers Marine, aussi silencieuse qu'elle, se demandant quelles pensées traversaient l'esprit de cette belle italienne. Puis enfin, d'une voix on ne peut plus sereine...

Je pense que nous allons profiter de cette merveilleuse nuit.
Quoi de plus beau qu'un ciel étoilé?
J'ai l'impression d'y voir Mel sous la forme d'une étoile filante...et non sous celle d'une toupie...quoi que...

Moi... j'ai envie de vous entendre me raconter plein de choses...
Et vous?

Elle aussi se couche sur le dos, les mains derrière la tête et fixe les étoiles...
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Aiguemarine

Aiguemarine avait dansée... un peu.
Mangée, tout autant.
Sourit... beaucoup, aux extravagances de Mel ou de Boulette.
Ecoutée, passionnément, les récits & les chants de la Mel'Hirondelle.
Parlée... pas du tout.

La Vénitienne s'était laissée envahir par une douce mélancolie.
Toutes ces Nuits blanches, sans sommeil, il semblait qu'elle risquait d'en payer le prix, là, maintenant.

& la question de Péryl la sortit totalement de ses rêveries.

La Sagesse serait de mise, ce Soir.

La Brune Médecin ne se voyait pas aller sortir du lit sa progéniture & les ramener ici avec elle.
Aiguemarine, depuis sa Captivité, avait appris à emprunter la voie de la Raison & celle çi lui dictait de rentrer auprès de ses Chérubins.

Elle se releva doucement & offrit un demi-sourire aux deux "Siamoises".

"Il est tard, bien tard & je ne peux abuser davantage.
Ma Famiglia ... m'attend.
Je vous remercie toutes deux pour cette surprenante Journée.
& si vous observez une étoile Filante, n'oubliez pas de faire un Voeu."

Un Jour, oui, la Vénitienne se livrerait.
Elle raconterait toutes ces petites Anecdotes qui rendaient son Couple si beau & si... Improbable.

Mais pas encore.
Là, c'était encore un peu tôt...

Des bises chaleureuses fûrent échangées & Aiguemarine quitta l'Antre de la Maison où n'entre pas qui veut.
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☘ Blason ☘

Surya.

La belle italienne, énigmatique, sérieuse, tellement plus raisonnable que les deux sœurs, semble, elle aussi, avoir été transportée par la poésie des mots et des mélodies de Melandrine. Chacune a voyagé, à sa manière...le vécu les emmenant dans des mondes certes différents et pourtant, ces quatre femmes ont été destinées à se rencontrer... Pourquoi?

Mel est partie comme elle est venue, une hirondelle ne reste pas longtemps à la même place.

C'est au tour de Marine de quitter le jardin, évoquant les obligations familiales.
Surya ressent un frisson quand la brune médecin se lève pour les saluer.
Reviendra-t-elle les voir? Elle l'espérait de tout son cœur. Marine la bouleverse depuis toujours. Sans doute émane-t-il d'elle une certaine nostalgie que Surya connait trop bien...Ce petit truc lancinant qui nous empêche de vivre pleinement...

C'est fait, mon vœu...je l'ai envoyé au ciel.

Addio, Marine, reviens nous voir hein...

Parfois, un événement tout simple s'organise à la sauvette, avec un objectif bien précis et les circonstances du moment font qu'on passe à côté... Suffit de s'adapter...

Et voilà les deux inconditionnelles de la parlotte seules!
Surya a repris sa position, regard vers le ciel...

Tite soeur?
Tu sais, si j'ai pas mal plaisanté à ton sujet aujourd'hui, c'est que la façon dont tu te comportes, tantôt décontractée, tantôt sur tes gardes, n'a montré que tu n'étais pas très à l'aise avec ce que tu vis en toi.
Sache que j'ai deviné...ma foi, c'est pas difficile hein. Rit gentiment.
Mais si tu as envie de me parler, tu sais que tu peux.
Je suis disposée à t'écouter, sans jugement aucun...

Mains derrière la tête, Surya, complètement détendue, attend la réaction de sa Perylou...
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Hope

Peryl se relève et embrasse avec chaleur la brune vénitienne.

Ce fût un réel plaisir que cette journée passée en votre compagnie. J'espère qu'il y aura d'autres. Vous avez raison Marine, courez rejoindre vos enfants et à très bientôt.

Elle la regarde partir de cette démarche altière et gracieuse à la fois, et retourne prendre place sur la couverture, très vite rejointe par Surya.
La quiétude de l'instant, la contemplation de ce ciel devenu obscur et scintillant, et le souvenir de cette si surprenante journée lui amènent un sourire sur les lèvres.
Sourire qui s'accentue à la parlotte de sa sœur chérie.

Tu ne perds pas de temps toi...

Elle la regarde et continue avec un brin d'espièglerie :

Je me doutes que tu as deviné, en même temps ce n'était guère difficile, après ce baiser fougueux et totalement déplacé.

Soupir qui s'échappe.

Rigidité et décontraction, oui, il est vrai, bataillent en moi depuis quelques temps. Que veux-tu que je te dise ?
C'est arrivé, comme ça, et c'est tout.

Son regard se tourne à nouveau vers le ciel étoilé, le beau visage de Mel se matérialise, faisant battre son coeur plus que de raison.
Elle reprend cette fois-ci d'une voix plus douce, l'émotion grimpant en flèche à mesure qu'elle parle :

Une rencontre, une attirance, un trouble et une... évidence.
Je ne suis pas à l'aise ?
Oui et non.
C'est que... vois-tu, je suis chamboulée... intégralement.
C'est délicieux, et ça fait mal à la fois.
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Surya.

Elle écoute sa sœur, songeuse, chacun de ses mots trouvant résonance en elle.
Elle comprend ce partage entre le "être à l'aise" et le "être sur la réserve".
Elle n'irait pas jusqu'à penser "être sur ses gardes"... quoi que... vu ce genre de relation si peu commune, il y a de quoi se méfier, non pas de la partenaire mais de l’œil et de la bouche des autres. Sait-on jamais, le venin est si vite répandu...
Pourtant, elle se sent confiante et surtout rassurante.

Ahhh cette satanée dualité!
J'ose supposer que tu sais à quel point elle existe dans toute relation, quelle qu'elle soit?

Je n'ai aucun conseil à te donner, si ce n'est, comme tu dois t'en douter: n'écoute que ton cœur, il est ton meilleur guide, ton seul véritable ami, celui qui ne te trahira pas.

Le regard toujours rivé au ciel, fascinée par ces milliers de lucioles, elle prend la main de sa sœur d'âme avant de poursuite à voix basse et on ne peut plus sereine.

Oui, c'est souvent comme ça que ça commence...par une rencontre, une attirance, un trouble puis, comme une évidence...

Un malaise quand tu te poses trop de questions... un bonheur quand tu te laisses aller à ce que tu ressens au fond de toi parce que plus rien d'autre n'existe...

Bien entendu que ça chamboule! Evidemment que c'est délicieux... mais qu'est-ce qui te fait mal?
J'aimerais comprendre...
Qu'un jour, tu pourrais la perdre?
De ne pouvoir vivre cet amour pleinement, aux yeux de tous?
Ou tout simplement parce que s'est installé en chaque femme cette p.... de notion de l'amour souffrance?

Vraiment, cette nuit chaude et étoilée incite au questionnement voire à l'introspection...
_________________

Hope

Peryl doit tendre l'oreille pour bien entendre Surya, qui parle à voix très basse, presque un murmure.
Cela la fait sourire.
La brunette donne l'impression ainsi de ne vouloir déranger personne, alors qu'elles sont seules dans ce jardin isolé, face à ce lac sombre, et magnifique ciel étoilé.
Elle reprend dans un petit éclat de rire :

C'est ma tête, oui, qui me fait mal !
Mon cœur lui est ravi.
Quant aux raisons que tu évoques, non ce n'est pas ça.
La perdre... cela malheureusement cela pourrait arrivée de tant de manières et à n'importe quel moment, que je n'y songe pas.
Vivre pleinement cet amour aux yeux des autres...
Tu me connais, et tu sais que leur avis m'importe peu, cependant...

Perdue dans ses pensées, elle marque un temps d'arrêt sa main toujours enserrée dans celle de Surya.
Elle regarde alors autour d'elle, et se souvient qu'il reste un peu de vin.
Attrapant la lampe à huile pour apporter une touche de lumière, elle vide le contenu de la carafe à part égales dans chaque godet et en tend un à sa sœur chérie.

L'amour n'est pas une souffrance.
Ce sont les autres émotions qui gravitent autour qui la provoque.
La peur, la colère, le doute, l'ignorance, l'influence extérieure aussi...
Mel à beaucoup souffert, et je le ressens fortement dans chaque cellule de mon corps.
Nous avons évoqué vaguement le sujet.

Elle frissonne au souvenir des paroles de sa délicieuse amie.

En fait, ce n'est pas le futur qui me dérange, je n'y pense même pas.
Je savoure chaque seconde passé à ses côtés.
Tout comme je profite pleinement de cet instant, avec toi.
C'est mon passé, que je pensais enterré, ce passé qui a fait ce que je suis aujourd'hui et qui me revient en pleine face.
C'est lui qui me fait mal, car il engendre tout un tas de questionnements, dont je n'ai malheureusement pas les réponses.
Les sentiments que j'éprouve pour Mel ont déterré, cette part d'ombre que je pensais définitivement enfouie.
Mes vieux démons viennent de se réveiller, et me tourmentent.

Peryl se sent tout à coup épuisée.
Elle se relève brusquement, tend la main à Surya pour l'aider, et laisse tout trainer là, le rangement se fera bien le lendemain.

Merci de ton écoute ma sœur d'amour, mais nous en reparlerons une autre fois.
Il est temps d'aller se coucher.
Dors à la maison, tu ne vas tout de même pas rentrer chez toi, toute seule.

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Surya.

Hope

Surya.

Hope

Surya.

Melandrine

Hope

Surya.

Hope

Surya.

Melandrine

Surya.

Melandrine

Hope

Surya.

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