Arioce
Chapitre XXVII - Episode 11
- Fragment de vie Banquet à Ossaranh Soirée du Vendredi 3 Mai.
La musique, latmosphère, lambiance, les rires et sourires complices. Virevolter, à pas dours ou de biche, danseurs et danseuses. Bordel que jaime danser ! En particulier celles rythmées, avec un minimum de technique, en duo ou en groupe, paysannes comme nobles.
Ma mère, bonne cavalière, se laissa porté et guidé durant la basse danse. Par contre, lorsque le branle débuta, peu aurait pu rivaliser avec elle. Cest que papa et maman Horn sont bons danseurs et même amateurs. Forcément, ils mont tout appris ou presque. Tout du moins, ils mont transmis cet amour pour les festivités musicales.
Danses nobles ou paysannes, je navais pour autant pas oublié mon désir de la soirée. Et ça tombait bien, car tôt ou tard, avec les virevoltements et échanges de partenaires, elle finirait dans mes bras. Alors je laissais faire la danse, la musique, quelles nous rapprochent lentement mais surement. Dans le coin de la tête, le reste de mon esprit était à lambiance et joyeuseté qui se jouait en cette belle soirée.
Soudain, nos mains se joignirent. Lheure était venue et ce fut avec un beau sourire que je laccueillis. Et dans mon regard, un message que je passais « tu es ma cavalière pour le reste de la nuit ». Oh je ne comptais plus la lâcher, non pas possessif, lui retirant toute possibilité. Mais elle se devait de revenir à moi après chaque changement. Et puis comme la musique venait à son terme, je fis signe aux musiciens de relancer et entamais une danse en couple.
Pas de salutation, lon enchainait de suite. Un rythme entrainant, vif, cadencé en trois temps, de quoi largement samuser en divers pas et sauts. Une belle volte !
Première dune nouvelle longue série de danses ou plus moins de participants sy joignent. Et bordel ! Quel plaisir et joie que de lavoir en cavalière. De nouveaux sourires, regards, aucun geste déplacés bien que certains se voulaient plus tendres. Il ne fallait pour autant pas que les autres découvres le pot aux roses, bien que je me doutasse déjà que ma mère avait deviné quil se tramait quelque chose. Le flaire maternel ça.
La soirée continua jusquà tard, alors que doucement la musique se faisait plus calme, lente et que les danses suivaient se ralentissement. Les enfants étaient un à un parti se coucher et mes parents ne tardèrent pas à les suivre. Une dernière danse, pour clôturer ce banquet. Une danse languissante, qui invite à ne pas quitter des yeux sa partenaire. Les gestes sont plus lents, mais pour autant pas mou. Un doux moment où lon apprendre, dune manière différente, à se connaitre, à se découvrir. Dans la finesse, lon prend son temps ou plutôt le temps nous en laisse plus. Puis, les dernières notes sont jouées, les derniers accords retentissent, ralentissent, se finissent.
Les yeux brillants, je la saluais dune révérence. Puis, alors que les regards des invités étaient fixés ailleurs, je lattirais à moi et lui chuchotais bas « Merci pour ces danses, Hope. Ce fut un réel plaisir. ». Un baiser sur sa joue et je la relâchais délicatement.
Les cloches retentirent, lheure daller rejoindre nos lits. Le ventre plein de victuailles et de boissons, la tête remplie de musique, et pieds et corps fatigués des festivités. Heureux.
Mais surtout, la naissance dun battement pour Elle.
𝒯𝒽𝑒 ℰ𝓃𝒹
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