Arioce
Chapitre XXXIX - Episode 6
- Fragment de Vie Dans la cale du « Oui, je le veux » Cognac Notre Amour 26 Juillet.
Mon regard posé sur elle, les micros secondes filaient.
À quoi pouvait-elle bien penser ? Ses beaux yeux plein de vie, illuminés par cet éclat si spécial de lorsquau très fond de notre Être, les pensées et réflexions fusent de toutes parts et que lon tente détablir une conclusion qui nous satisfait. Je pouvais le voir.
Quelle était belle ainsi.
Mais curiosité, que jaurais aimé, juste un instant, pouvoir entendre ses raisonnements. Je sais que cela est fort intime, et je ne souhaite pas lui priver de ce jardin secret. Mais là, seulement pour cet instant
Nos regards se croisèrent alors. Nouvel éclat brillait en elle. Éclat que je ne connaissais que trop bien oui bon, apprendre à reconnaitre celui-ci est fort utile Mmmh cela serait une belle conclusion cet acte. Et surtout ! Plus de doute. Le petit nom était accepté, adopté. Mon sourire sétira, un après-midi que je noublierais pas.
Et comme si léchange de regard navait pas suffi, voilà quelle commençait à se dévêtir. Enfin ouvrait un peu sa chemise. Cest que lalcool montait vite à la tête. Et souvent le mélange alcool et émotion font bon ménage.
Je me redressais de sur mon tonneau alors quelle abdiquait entièrement par un « daccord ». De toute manière, daccord ou pas daccord, elle navait pas le choix.
Phrase magique. Cette façon de dire « Arioce Horn »
Tempête annoncée, nous allons chavirés. Lui faisant face, fini la distance, cétait au plus près que je la saisis dune main par la taille. Visage contre visage, je capturais ses lèvres aux miennes et lembrassais dun long et annonciateur baiser alors que de ma main libre, je lui prenais la bouteille, la déposant hasardeusement sur la barrique derrière elle. De la brulure du cognac, place à celle de lamour. Nos corps lun contre lautre, je quittais un instant ses lèvres pour lui susurrer « Je taime Hope von Riddermark ». Plus que des mots, une vérité.
Quil y eut vents, vagues, que le bateau parte à la dérive rencontrer les rochers et falaises, rien navaient plus de force que lardeur et le désir que je ressentais pour elle. Seule la folie de nos Êtres comptait.
Là dans la cale de la nave génoise « Oui, je le veux », parmi tonneaux et barils, bouteilles et cruches, ferveur et fureur retentissaient, Amour et Passion sunissaient.
𝒯𝒽𝑒 ℰ𝓃𝒹
_________________