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[RP] Vadrouille, Sueur et Pipe.

Oldtimer
Il avait appris la nouvelle et reçu une invitation. Il avait fait fort pour arriver juste à temps mais il avait eu le temps de se préparer et de revêtir ses plus beaux atours.

Il se rendit donc sur le port et monta à bord du navire qui portait le même nom que la phrase que les futurs époux allaient prononcer.

Il salua les personnes présentes et attendit de voir sa vassale, sa filleule arriver.

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Kate25
Quel plaisir eu la Blonde en découvrant cette missive. Son ami, si cher à ses yeux allait se marier. Elle s’empressa d’aller voir ses enfants pour leurs dires la grande nouvelle.

Comme à son habitude, la blonde pensait être en retard après avoir dû batailler avec ses enfants pour leur faire porter des habits convenables pour la cérémonie. Même s’il avait bien grandi, ils ne comprenaient toujours pas le principe de mettre leurs plus beaux habits, même pour une occasion spéciale.

Après quelques heures de chantage et de compromis, ils étaient enfin près. Kate s’habillait pour l’occasion d’une robe simple mais élégante.
Après quelques recommandations sur leurs tenues pendant la cérémonie. La blonde se dépêcha d’emmener sa tribu, pour arriver à l’heure.

Arrivée sur le port, elle emmena ses enfants sur le bateau, lieu de célébration, en rappelant à ses enfants de bien se tenir pendant toute la cérémonie.

Elle salua les invités et s’installa dans un coin, avec un grand sourire, avec sa troupe pour attendre les futurs époux.
Surya.
C'est par la séparation qu'on évalue la force des liens.
*


La Guyenne, dans sa tourmente électorale, m'oppresse.
J'étais si bien au sein d'une équipe ducale compétente, sereine, toujours prête à m'enseigner les rouages de la gérance d'un Duché. L'expérience a été pour moi si bénéfique, si enrichissante que me voilà redescendue six pieds sous terre par l'arrogance d'une tête de liste de l'opposition! Comment celui à qui on doit faire précéder le nom d'un "Son Excellence" peut-il se donner en spectacle d'une façon aussi discourtoise que méprisante?

Dieu merci, les messagers, seuls liens avec ma sœur d'amour, sont là pour égayer mes journées et me montrer que quelque part, des êtres sont capables de s'aimer au point de s'unir.

Je grand jour approche, je dois y aller...
Je suis terrifiée, j'ai besoin de toi... qu'elle a écrit.
Ter-ri-fié-e!
Comme je la comprends.
A sa place, je serais terrorisée mais ça, je ne le lui dirai pas.

Nulle question à me poser, ma place est auprès d'elle.
C'est un ordre!
Et oui, elle est comme ça ma Perylou, elle ordonne même dans ses missives
Un ordre qui retentit, au fond de moi, comme un SOS.

Ce n'est point la porte à côté mais j'y cours, j'y galope, j'y vole.

D'ailleurs, j'y suis.

Le quai... Le "Oui, je le veux...


Mais il est où son bateau, bon sang??
Ohhhh, mais je rêve? Une chapelle sur l'eau? Elle a osé!
Ma sœur est unique et c'est pour ça que je l'aime.


Puis, à la proue du bateau, il me semble reconnaître Ainarik, la robe et les cheveux au vent.
Soudain, c'est l'étincelle dans mon cerveau...
Je gage que la transformation du bateau est un coup du vieux cureton, mon adorable et excentrique parrain!
Ceci dit, ça me plait.


La passerelle...le pont... personne...un escalier vers la cale...une porte...


Y a quelqu'un?
Perylouuuuu???



*Gérard Gévry.
_________________
Richard.horn
    Moulins – Puis sur le « Oui, je le veux » – le 29 Janvier 1468.


    Bon voilà, le jour était arrivé. Son père allait se marier et il hériterait d'une belle mère. Et quelle belle mère! Une von Riddertruc, peut importe, un nom bien trop compliqué à prononcer et il était heureux de ne pas avoir à le porter. Car la seule autre personne qui le portait n'était autre que la future belle mère de Sa Merveilleuse. Mais alors ce n'était pas du tout la même. Hope était bien plus chaleureuse, amusante et une joie de vivre débordante. Comparée à sa dépressive, froide et horripilante cousine. Au moins son père avait choisi la meilleur de la famille. Enfin il ne connaissait pas vraiment les autres pour porter un regard objectif. Mais Elvyna ressemblait plus à l'avortons de la fratrie, vu que personne l'aimait. Enfin sauf son père, bien trop gentil face à l’insupportable. D'ailleurs en parlant d'elle, il avait bien ronchonné en remarquant qu'elle allait être le témoin de son paternel. Comme si il ne pouvait pas l'oublier ce jour si important pour lui. Ric allait donc devoir la supporter en silence.
    Ce matin, très tôt, les bruits effervescents alentour ne faisaient aucun doute. Son père était déjà sur le pied de guerre pour sa préparation. Mais le jeune Ric luttait à ouvrir les yeux sous la migraine vacillante des excès d'alcool de la veille.
    Bordel, pourquoi avait-il autant bu... Et dire que ce n'était que le début des festivités. Les paupières papillonnèrent pour observer le plafond, bien évidemment, une pensée à sa mère disparue il ne savait où lui vient en mémoire, comme presque tous les matins. Mais ce jour, bien plus fort. Son père avait vécu des moments heureux avec Alysson, puis la chute libre sans fond. Même si il avait essayé de rester fort pour eux, ses enfants, tant bien que mal, ce genre de chose se ressentait très bien. Ric avait tendance à être bien trop sensible sur le mal être des personnes qui l'entouraient et il avait été malheureux de voir son père dans cet état de nombreux mois. Puis sa mère lui avait promis qu'elle reviendrait pour de bon, pas pour son père, mais pour eux, ses enfants. Il avait fallu qu'il parte en mission avec son ordre, pour revenir et constater à nouveau sa disparition. Alors qu'elle lui avait promis qu'elle serait là à son retour. Il en avait été dévasté.
    Maintenant son père semblait à nouveau heureux auprès de Hope qui était bien différente de sa mère. Mais si ça recommençait encore une fois? Cette question le hantait, il était surement normal de se questionner sur ce sujet. Au pire, sa fiancée n'était pas sa mère il en était bien moins attaché qu'un lien de sang, mais il l'appréciait beaucoup en plus si c'était pour rendre le sourire à son père. Il espérait juste qu'elle ne devienne pas comme sa cousine, il ne la supporterait pas.

    Il se leva enfin de sa couche, s'étira et se gratta le ventre musclé. C'est que son corps c'était bien développé ses derniers temps, il n'avait plus vraiment le physique d'un jeune enfant. De plus il sentait un léger duvet sur ses joues. Il demanderait à son père de lui apprendre à se raser. Pour certaines choses il était assez fainéant, alors si ça le gonflait, il laisserait tout pousser.
    Il partit donc à la rencontre de son père et de sa sœur et son frère. Les ordres étaient déjà donnés sur la préparation, mais surtout celle d'être heureux le fit sourire. Il l'était oui, en plus, il s'amusait de la nervosité de son père qui était assez palpable. Alors qu'il n'hésiterait pas à se jeter dans une fosse aux ours. Ric se rendit donc dans la salle d'eau pour prendre un bon bain, et avec une brosse se frotta le corps. Bien évidemment, Ulrich excité par l’événement vient l'embêter en s'approchant et lui vola ses beaux vêtements. Chamailleries lancées!


    - BORDEL ULRICH SI TU ME RENDS PAS MA TENUE TOUT DE SUITE JE TE COUPE LES OREILLES ET JE LES DONNE A MANGER AUX COCHONS !

    Bien évidemment il l'entendit rire au loin à sa menace. Alors Richard, lancé dans le défis, sortit du bac d'eau, dégoulinant de flotte se jeta à la poursuite de son frère. Encore petit il ne courrait pas très vite. Une chance de le rattraper de lui mettre un taquet derrière le crâne avant de s'habiller rapidement mais surement. La tenue un peu tordue et chiffonnée ne se verrait même pas et puis ce n'était pas l'important. Ce qui l'était c'est qu'il soit prêt à l'heure.

    Sur les talons de son père, blaguant et ricanant avec Timothée, le bateau était en vu. Enfin le bateau.. Une espèce de chapelle flottant sur l'eau. Richard se joignit au fou rire de l'homme de main de son père, surtout en voyant la tête de ce dernier. Il devait se calmer rapidement, car il aurait bien vite une envie pressante à se rythme. Il salua le cureton d'un vague "salut" puis écouta son père régler la situation.


    - A la maison? Ah non, je reste là moi ! Je veux pas rester avec Ulrich

    Et puis il préférait aider que faire des corvées.

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Ainarik
Les premiers marins d'eau douce grimpaient tout intrigués sur la chapelle flottante : le fier " Oui, je le veux" et je l'aurai !!!, les yeux écarquillés ou la bouche pleine de rire.
Cela n'eut pas l'air de perturbé le petit vieux qui sautillait encore sur place de la magnificence qu'avaient réalisé ses petits disciples.

Un de ces derniers justement tira sur la bure bleue marine du p'tit vieux pour, enfin, lui indiquer les nouveau passager.


M'enfin mon p'tit ! Qu'essayez vous de faire avec vos bêtises !! s’adressant au tireur de vêtement Ohhhh, mais oui ! Il y a des piratins qui nous abordent !!

Ainarik s'empressa donc d'aller saluer et accueillir ce petit monde. Coucou, courbette et serrage de paluche faites, le cureton écouta le bel homme qui menait les arrivants.

Ohhhh mais c'est vous Arioce !!! Hannn ! Tant de pigeons échangés ! Je suis bien content de vous voir ici ! Ravi ravi !

Et que ça sautille, et que ça sourit... l’énergumène...

Vous savez, je n'ai rien fait ! Ce sont mes petits disciples qui ont œuvré pendant des heures ! ils sont drôlement efficaces n'est-ce pas !

Le vieux fou laissa continuer le marié.

Hmmmm... oui, oui ! Je vois !! Plus bateau !!!
J'ai plein d'idées !
se tournant vers Timothée pour lui murmurer
Peut être une autre couleur : un rose poulpe ? Ou non non, je sais ! des poissons un peu partout pour rappeler les bonnes odeurs de la criée !

Puis se tournant à nouveau vers Arioce.

Je vous ai compris ! marquant la pause... pour sûr tout sera parfait !!

Puis, avec l'attention qui le caractérise, le p'tit vieux prit doucement la pochette contenant les alliances avant de la balancer sans prévenir à un de ses disciples qui par miracle et en manquant de tomber par dessus bord réceptionna le colis...



Tout est sous contrôle ! assure le p'tit vieux après son lancer parfait !

La discussion terminée, Ainarik laissa Timothée et ses disciples s'entendre sur les dernières modifications et clama haut et fort qu'il se rendait à la barre ou plutôt à l'autel... pour assouvir ses vieux rêves de capitaine !


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Nerval
Moultes péripéties sans grands intérêts, voila à quoi pouvait se résumer les quelques jours précédents. Sauf que le Palatin était fatigué de tout cela s'enfermant auprès de son arbre lorsque les actes déçoivent. Il aurait pu faire sa tête de mule et créer un esclandre, oui il aurait pu mais pour son Ombre il ne l'avait pas fait. A quoi bon? Si cette cérémonie pouvait avoir lieu il en était responsable et il l'avait fait pour que sa fiancée puisse avoir un moment de bonheur auprès des gens qu'elle aimait.

Alors suite à la dernière des missives réceptionnées, d'une série de lettres incompréhensible, il avait accordé à son Ombre de venir avec elle. Il lui avait promis de ne jamais la laisser seule lors des cérémonies et cela valait même pour celle-ci. D'ordre général, le Palatin aimait les mariages, et voir deux êtres s'aimer et se lier officiellement tout cela conjugué au sourire de son Ombre, il n'avait pas eu à se forcer. Ainsi comme à son habitude il avait prit le temps de se préparer, longuement, bien trop longuement. Ce n'est pas parce qu'il vieillissait et avec cela son intransigeance s’étiolait, qu'il allait se présenter comme un pécore pour une cérémonie. Certes il se tiendrait au plus loin pour ne pas gêner et n'ennuyer personne, il resterait concentrer sur cette belle journée qui verrait deux êtres s'unirent. Mais il serait présent pour son Ombre, le bateau ne faisant pas parti de ses endroits préférés. Il respecterait, il resterait silencieusement et rendrait hommage aux deux bonheurs de la journée sans rien montrer. Il avait même prévu une offrande sans prévenir son Ombre.

Descendant les escaliers après une longue préparation, il entraîna sa fiancée exaspérée par l'attente dans le carrosse afin de se rendre sur le lieu de la cérémonie. L'eau était en vu ainsi que la bâtisse flottante. Il aida sa fiancée dans sa belle robe à descendre du coche et lui tendit le bras qu'elle prit immédiatement. Elle était tétanisée par le bateau mais la cérémonie devrait la détendre un peu. Il serait étrange qu'un témoin vomisse durant ses vœux. Il salua poliment l’intégralité des personnes présentes avant de relâcher soin Ombre pour aller se coller à l'autre bout du bateau par respect pour les mariés.

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Hope
L'union de deux êtres... qui s'aiment
(Tant qu'à faire...)


    Sur le « Oui, je le veux » – Matin du 29 Janvier 1468 – D'un réveil en fanfare pour un esprit embrumé.


Le soleil vient se lever, encore une belle journée, et il va bientôt arriver... l'ami le curé.
(Extrait légèrement modifié de la pub l'ami Ricoré)






C'est quoi ce bordel !

Paupières se soulèvent difficilement, prunelles s'ouvrent en grand et se heurtent au plafond de sa cabine, le temps comme suspendu au même titre que son coeur manque un battement pour repartir de plus belle et palpiter comme un fou, elle émerge difficilement d'un sommeil lourd et sans rêves, tout du moins elle ne s'en souvient pas ce qui n'est pas plus mal, pour celle qui interprète les choses comme étant des signes, bons ou de mauvais augure.
Long soupir, des martèlements raisonnent et ne font qu'amplifier le mal qui lui ronge le cerveau.

Comme elle aimerait prolonger sa "grasse-matinée" et paresser au lit encore un petit peu, chose inconcevable habituellement, étant plutôt du genre à se lever avant l'astre du jour.
Mais rien n'est ordinaire aujourd'hui, elle va se marier à l'homme qu'elle aime comme une folle, sera la reine au moins pour quelques heures, et estime avoir le droit de s'octroyer quelques petits plaisirs.

Toutefois, c'est sans compter sur le boucan qui règne au-dessus d'elle, à croire que la guerre vient d'éclater, que le ciel leur tombe sur la tête, ou pire que la fin du monde vient de débuter.
Plongée dans une douloureuse et profonde réflexion intérieure, elle s'interroge sur la raison de ses pensées négatives, comme si, elle avait la moindre idée de ce à quoi peut bien ressembler l'apocalypse.
Et le constat est sans appel : elle a le spleen, et le chaos indescriptible qui la tourmente un brin, n'arrange à rien à son moral déjà en berne.

Attrapant son oreiller d'un geste agacé, elle le place sur son visage, pour en étouffer le cri rageur sortant du fond de sa gorge et mettant à rude épreuve ses pauvres cordes vocales.
Elle gigote en tous sens, battant frénétiquement les pieds sur le matelas, retournant draps et couvertures qui se retrouvent éparpillés au sol.


    - Grrrrrrrrr !

Petite crise de nerf bien salutaire pour un éveil en beauté, elle s'assoit brutalement, épuisée.
A la voir ainsi, la gueule en vrac, la tignasse en bataille, le regard exorbité, les mâchoires serrés, encore beurrée de sa nuit trop agitée, nul doute que le futur pendu, effrayé à l'idée de s'unir à une folle, prendrait ses jambes à son cou.
Heureusement, cette scène hystérique restera enfermée dans cette cabine pour toujours.
Le calme revient peu à peu, elle se décide enfin à sortir du lit, non sans froncer les sourcils plus contrariée par le vacarme retentissant que par sa propre mise assez pitoyable.

Mais qu'est ce que c'est ce que ce bordel, on démonte le bateau ou quoi ?

Un regard vers le guéridon où sont posés une carafe d'eau et un godet, elle boit plusieurs gorgées, se ressert, puis suspend son geste, son esprit subitement traversé par une conviction.
Père Massepain, son petit vieux de cureton préféré, ses extravagances.
Elle lui avait écrit dans sa dernière missive : vous avez carte blanche.

Ooooh mama miaaaaaaaaaaaa !

Il est sans aucun doute l'instigateur de ce foutoir.
Légèrement inquiète quand même, elle ne prend pas le temps de se rafraîchir ni mettre de l'ordre dans sa chevelure, qu'elle enfile une chainse, sa cape, pour se diriger vers la porte, main sur la poignée.
Lorsque...


Y'a quelqu'un?
Perylouuuuu???


Cette voix, qu'elle reconnaîtrait entre milliards, ce surnom...
Le battant s'ouvre à la volée, et c'est le miracle qui se produit.
Surya, sa soeur d'âme se tient devant elle, plus rayonnante et magnifique que jamais, bien qu'avec retard !
Enfin bon...
Sans aucune délicatesse, elle l'attrape par le cou et la serre contre elle à l'en étouffer.


    - Grande soeur !

Oublié le projet d'aller péter un câble sur le pont, elle l'invite à entrer dans la cabine sur un ton qui n'admet aucune réplique, du genre "t'es là maintenant, tu restes !".

    - Ce que je suis heureuse de te voir si tu savais... Installes-toi, ne fais pas attention au désordre... j'ai eu un réveil agité, suite à une nuit tout aussi agitée.

Lancée dans son monologue, elle reprend tout à coup ses esprits la regarde et demande juste pour la forme, d'une voix pâteuse :
    - Comment vas-tu ?

Se fichant carrément de la réponse, l'égocentrique Riddermark (oui quand elle est comme ça, c'est bien ce trait de caractère familial qui prédomine) enchaîne en grommelant :

    - Commence bien la journée ! Qu'est ce qui font la-haut ?


Malin ça, la voilà de mauvaise humeur.

Héhé... ça c'est parce que tu as peur
Mmh ?

Cette petite voix sournoise dans sa tête...

Tiens, il y avait longtemps, qu'est ce que tu fais là ?
Tu le sais bien, c'est toi qui me fait apparaître...
Vas-tu la laisser tranquille oui ?

Long soupir de l'âme, pas vrai que voilà l'autre maintenant.
D'accord, d'accord d'accord...
C'est confirmé, elle est cinglée.

Mais non, mais non, tu te poses des questions, c'est normal, mais tout va bien se passer.
Qu'est que tu en sais ? T'es diseuse de bonne aventure ? L'écoute pas, elle t'embrouille. Tu as raison de te montrer prudente, après tout tu sais quoi de lui ?
Hein ?



.../...


Ange et démon dialoguent, et son esprit embrumé, au milieu, les écoute, quoique là, elle en a marre, les met en veilleuse et reporte son attention sur Surya.

    - Je t'avoue être comme scindée en deux. D'un côté je suis confiante et de l'autre extrêmement nerveuse...


Sans blague...
La ferme toi !

La regarde avec douceur, ce petit bout de femme qui lui avait manqué si cruellement.
Dire qu'il faut qu'elle se marie, pour qu'elles se revoient après des longs mois de séparation.
Comme elle aurait adoré s'amuser avec elle la veille au soir.
Énième soupir de l'âme depuis qu'elle s'est levée, elle part dans ses souvenirs.

Elle avait passé une soirée , qui aurait pu être déplorable à errer seule, dans ce bleid où même pas les chats sortent, les chouettes hululent, ayant tout juste croisés les miliciens dont l'un qu'elle avait surpris en train de se soulager sur le mur d'une maison et l'autre qui l'avait sifflé et reluqué de son oeil torve.
Personne dans les rues, les troquets étaient restés désespéramment vides, dépitée elle avait repris le chemin vers son bateau.
Et dire que c'était son idée à elle, de vouloir s'isoler, que chacun passe de son côté ses dernières heures de célibat.
Dans le but clair et net de l'embêter un peu, lui et ses ardeurs amoureuses, et non de respecter une tradition.

Une fois au port, elle s'était promenée le long des quais, songeant avec tristesse à cette nuit en solitaire tout en admirant la splendeur des quelques navires amarrés. C'est alors qu'elle avait rencontré un groupe d'hommes et de femmes quittant le pont d'une bicoque pour se rendre dans une taverne.
Elle ne sait plus trop de quelle manière elle en est venue à terminer sa soirée avec ces individus fort sympathiques au demeurant et bout-en-train, mais elle avait passé un merveilleux moment, à boire, danser, chanter, et célébrer joyeusement avec eux, la transition de son statut de demoiselle libre à celle d'épousée ligotée, comme lui a fait remarquer le tavernier.

Ainsi soit-il...

Plus tard, elle était repartie rejoindre le "oui, je le veux", accompagnée par l'un des hommes qui décidément ne voulait plus la lâcher.
Ce qu'il fit bien malgré lui après s'être montré un peu trop empressé, et qu'il reçu comme réponse un coup de genou bien placé, alors qu'elle lui chuchotait à l'oreille "Dans quelques heures, je me marie à l'homme que j'aime, vous vous souvenez ?".
Et de le laisser là, gémissant et plié en deux.

Jades croisent le beau regard de Surya qui doit s'interroger sur son état mental, de la voir ainsi figée, pensive et silencieuse par instant.
C'est qu'elle ne l'a pas souvent surprise dans cet état, blême, hirsute, les yeux brillants des excès d'une nuit trop fêtarde.
Néanmoins un sourire se fend sur son minois blafard, elle s'adresse à elle de sa petite voix exagérément suppliante :


    - Tu veux bien m'aider à me remettre sur pied, mon futur époux ne mérite pas que je m'unisse à lui dans cet état.

Et le barrouf la-haut de s'accentuer.
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Elvyna
    Moulins – Puis sur le « Oui, je le veux » – le 29 Janvier 1468.


J'y vais ou j'y vais pas?


    Moultes péripéties avec des grands intérêts pour elle. Entre incompréhension et déception, cette invitation de mariage aura donné de belles migraines à l'Impétueuse. Tellement fière en recevant la lettre la nommant témoin du marié suivant d'une surprise, colère et déception à la suite de la lecture annonçant que son fiancé n'était pas invité. Certes, les tensions palpables entre le couple vassalique d'Elvyna et le Palatin n'étaient un secret pour personne, même si elle n'avait jamais comprit de la teneur exacte de tout ceci. Quoiqu'il en soit, la réponse sévère avait été envoyé, refusant de jouer à ce genre de jeu. Il était son fiancé, sa moitié, son gloomy. Il était hors de question qu'elle s'en sépare. C'était un point très important pour elle de ne plus jamais se retrouver seule dans un lieu où elle était invitée. Alors elle avait dû se fâcher pour remettre tout cela au clair, puis une longue conversation avait suivi avec le Palatin, entre caprice, gonflage de joues, tapage du pied, hurlement, quelques larmes dont elle avait le secret et chantage. Car suite à tout cela, il ne souhaitait pas se rendre à cette cérémonie. Cette décision était surtout pour ne pas mettre Elvyna dans une mauvaise situation, il était capable de s'effacer. Hors pour l'impétueuse, c'était hors de question. Finalement, après toute cette histoire qui l'avait rendu folle, ce n'était que la routine des dernières semaines, tout était rentré dans l'ordre. Heureusement, car si il venait pas, elle était presque décidé à ne pas se rendre également au mariage, pourtant tant attendu de sa part. Elle aurait été très malheureuse de ne pas se trouver présente ce jour si important, des futurs mariés et pour elle.

    Comme d'habitude, après être arrivé sur le lieu la veille, elle attendait dans l'entrée en soupirant, maudissant le retard de son fiancé à cause de ses fichues tenues. Elle était de moins en moins patiente et un jour elle finirait par l'attendre directement sur le lieu de la cérémonie sans lui. En plus il devrait ensuite soit se rendre à pied, soit monter à cheval, car bien évidemment, elle partirait en voiture. Dans les deux cas, il détesterait car il se salirait, mais tant pis pour lui. Elle penserait à faire le coup un jour. Mais pas celui là. Les circonstances avaient déjà été trop compliquées pour ajouter une dispute du couple en plus.

    L'air marin lui chatouilla les narines avec dégoût. Avant de monter dans le bateau elle commençait déjà à ne pas se sentir bien. Elle déglutit et posa une main sur son ventre. Mais quelle idée ils avaient eu de se marier dans un bateau! Elle détestait ça. Déjà l'odeur n'était pas des plus agréables, ensuite, c'était en mouvement constant, qu'il soit à l'arrêt ou non. Elle descendit de la voiture avec regret, regardant derrière elle avec un "ADIEU TERRE FERME" Fermant les yeux, respirant un bon coup, agrippant la main de Nerval en plantant ses ongles avant d'enjamber le bord du foutu rafiot et de grimper sur le bâtiment de torture. Bien évidemment, sitôt le pied posé, le bateau bougea, serrant les lèvres et se sentant blêmir. Elle effectua des exercices de respiration: inspiration, expiration, les yeux mi clos pour se concentrer, saluant vaguement les personnes présentes mais soudain... Sa main fut lâchée et elle se retrouva seule à tanguer.


    - AAAAAAAAAH

    Mais qu'est-ce qu'il lui prenait de l'abandonner dans un moment pareil oh! Panique à bord! Femme à la mer.. ah non pas encore... Moussaillon à tribord toute ! Fiancée à été abandonnée, je répète, fiancée à été abandonnée! Alerte Alerte ! L'exercice de respiration était accéléré d'un coup et elle se plaqua contre le mur du bateau, les yeux écarquillés.

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Teia_de_jerez
" Au Domaine de Salavre "


Un pigeon avait porté un message à Teia qui l'aurait faite sauté de joie si elle n'avait pas eu les mains occupées avec des pinceaux et de l'encre car elle même était entrain de faire ses faire-parts pour son propre mariage. Elle était si heureux pour eux deux, elle adorait sa fille et respectait tout à fait son choix quand au promis, elle l' appréciait beaucoup et aimait beaucoup son caractère. Il n'était pas un homme facile, qui disait amen à tout et c'était ce qu'il fallait à sa fille. Les von Riddermark avaient toutes du caractère.

Restait à trouver la tenue.......que mettait-on sur un bateau....une robe ou des brais. Elle fila dans ses armoires et chercha la tenue qui ferait honneur à sa famille. Elle décida de se mettre en brais avec un manteau au col de fourrure et des bottes au pied vu le mauvais temps qui persistait.

Elle appelle Clémentine et lui demande de faire ses bagages puis se glisse dans son bain. Beaucoup de minutes plus tard, elle sortit et s'attaqua à sa merveilleuse chevelure


Clémentine, n'oubliez pas de me mettre les robes ainsi que
la tenue que je vous ai sortie et surtout mes huiles pour le bain ainsi que mes brosses et peignes pour les cheveux. Vous direz ensuite à Firmin de faire préparer le carrosse. Avez-vous vu Monsieur ?


Elle se demandait ou il était passée.......peut-être se promener ou vers les chevaux. Elle espérait qu'il ne tarderait pas à venir se préparer lui aussi.

Elle se vêtit pour le voyage et patienta.....enfin trépigna car la patience et elle !!!!!!!

Aller voir si son fils était près l'occuperait.


Coucou mon fils, tu es prêt? Nous devons y aller sinon ta soeur va nous attendre. Tu es superbe, je pense qu'elle va être fière de toi. Surtout tu n'as rien dit à tatie Thamina car nous ne l'emmenons pas. Tu sais ta soeur est elle, ce n'est pas le beau fixe.

Des pas qui se rapprochent et son Amour magnifiquement habillé comme toujours.....il fallait dire que déjà sa carrure en imposait et qu'il aimait lui aussi les beaux vêtements quand ils quittaient tous les deux les armures de l'Ordre.

Mon Amour, nous sommes prêts, les bagages chargés, nous pouvons partir. Tout va bien pour toi ?

Ils descendirent et Teia vérifia que leurs bagages et le cadeau pour les époux étaient bien là.


Allez direction le bateau et la merveilleuse cérémonie ! Firmin en route !


Sur le « Oui, je le veux » – le 29 Janvier 1468.


Il n'y avait pas très longtemps qu'elle était sur un bateau avec son Ordre et tout c'était bien passée, elle n'avait pas le mal de mer et espérait bien que son fils non plus. Quand à son Ours avait-il le pied marin......elle s’aperçut qu'il y avait plein de choses qu'elle ne connaissait pas sur lui......ils leur restaient 3 mois et demi pour en apprendre plus l'un sur l'autre.

Son fils à côté d'eux regardait de tous les côtés. Il était tellement heureux d'être sur le bateau de sa sœur. En plus elle se mariait et c'était le premier ou il allait. Il imaginait que le bateau allait quitté le port sinon pourquoi faire un truc pareil sur l'eau......Sûrement une idée de sa soeur.


Hooooope, tu es là ? Ou était-elle caché ? Hooooope, je suis arrivé ?

Soudain, il aperçoit la Princesse Impériale, fléchissement du torse

Mes respects Votre Altesse Impériale, je suis heureux de vous revoir. Vous n'avez pas l'air bien, avez-vous besoin d'aide ?

Révérence de Teia à sa suzeraine :

Heureuse de vous voir, comment allez-vous ?


Elle aperçu le fiancé de sa cousine et alla le saluer :

Votre grasce, heureuse de vous voir en cette belle journée !

Elle n'avait pas quitté le bras de son futur époux.....son fils ?....... disparu dans les méandres du bateau.
Ils continuèrent de saluer les personnes présentes puis attendirent comme tout le monde que les mariés fassent leur apparition.


Teia
Marcus_Elyas

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Hope
L'union de deux êtres... qui s'aiment
(Tant qu'à faire...)



    Sur le « Oui, je le veux » – Matin du 29 Janvier 1468 – Avant l'arrivée des invités. (Si, si, ça vaut mieux, je vous assure...)



Parce que vivre loin de ses amis et des ses repères, c'est prendre le risque de se perdre.
(Suzane ds Desperate Housewives)





Alors que je demeure bouche bée devant le comportement, étrangement contradictoire, de ma sœur, je ne pipe mot, je l'observe juste, tentant de comprendre ce qui se passe en elle. En effet, Hope oscille entre l’agitation et une espèce de léthargie tout à fait bizarre. Je mets cela sur le compte de l'alcool ingurgité la veille, sur le manque de sommeil, sur la nervosité en pareille circonstance...

Regard croise celui perplexe de ma sœur ce qui a pour effet immédiat de me sortir de ma torpeur.
Je frappe dans mes mains pour me secouer un peu, c'est que le temps presse, la cérémonie débutera à none, et je ne suis ni lavée, ni habillée, bref pas prête quoi !


    - Où sont tes malles ? As-tu une tenue à enfiler, tu m'as écrit que je t'avais prise au dépourvu...

Léger rire qui éclate, une fulgurante douleur me vrille brusquement le crâne, la risette se transforme en grimace alors que je me dirige vers la porte, ...


    -Pardon? Ah mes malles...Heu, oui, t'inquiète pour ma tenue, d'ailleurs...

... j'hèle un larbin et lui ordonne de faire apporter les affaires de Surya à l'intérieur de la cabine.

Mais vas-tu me laisser terminer mes phrases ?

Ceci fait, je reviens vers la petite table, pour ingurgiter plusieurs gorgées d'eau,
j'enchaîne sur un ton tout à fait tranquille :


    - Tu sais, je n'ai pas de robe de mariée alors...
    - Comment ça, tu n'as pas d'robe de mariée? Perylou, toi si....

Je suis de plus en plus déroutée, ma sœur n'est plus la même ! 

J'ai bien envie de rire, d'un rire jaune, mais je me retiens, par peur de raviver le tambourinement dans ma tête.

    - Bon ça ne va pas fort du tout, j'ai trop bu. Il faut que je sorte d'ici, que j'aille me baigner dans l'eau glacée.

C'est ça, tu iras seule, dans l'eau glacée..me dis-je en me demandant ce qu'elle fabrique.

Farfouillant dans mon coffre, j'en sors, braies, bottes, chemise et cape fourrée que j'enfile en vitesse, et de replonger mon minois dans la malle en quête d'une autre tenue que je lance en direction de Surya :

Je suis convaincue qu'elle ne m'entend pas. Quel est cet état second dans lequel elle semble avoir plongé?  Serait-ce vraiment l'alcool ou l'abus de mauvaises herbes ?

    - Tiens... nous passerons inaperçues comme ça.
    -Jglurp...mais euuuuh...
Advienne que pourra! Je capitule, m’exécute...déjà que je viens de me prendre un bouton de chemise dans l’œil... et je suis cette créature que je ne reconnais pas et qui au demeurant n'a pas l'air de s' en inquiéter. Et si je restais assise dans le foutoir de sa cabine, s'en apercevrait-elle vraiment ?

Je lui laisse à peine le temps de changer de vêtements, que je marmonne de la voir si hésitante et molasse,  puis ouvre la porte et pénètre dans le couloir que je traverse capuche rabaissée, monte les quelques marches menant au pont, et sans relever la tête me dirige vers la passerelle.
Au passage, j'ai juste le temps de m'apercevoir de la transformation de mon navire en une sorte de chapelle flottante, yeux écarquillés, lèvres entrouvertes tellement surprise, que je manque de me prendre les pieds dans un cordage et de me vautrer.


    - Rhaaaaaaaa tout doux, tout doux !

Heureusement, je parviens à me rattraper de justesse en m'agrippant à un larbin occupé à découper mon bateau en morceau.

    - T'as vu comme c'est beau?

Regard furieux vers Surya, je m'insurge :

    - Beau ? Tu appelles ça beau toi ? Mais où est mon bateeeaaauuuu !?
Tais-toi Surya, fais comme si tu n'étais pas là.

Plus loin, un petit bonhomme à la ravissante robe de bure s'agite comme un puceron sauteur, et que je reconnais sans peine comme étant le vieux cureton que j'aurais bien envie de jeter par dessus bord. 
Au lieu de cela, je lance un regard assassin en sa direction, et me venge sur le pauvre malheureux employé en lui écrasant le pied d'un air mauvais en guise de remerciement.


Ouch le pauvre, il ne mérite pas ça! 

    - Pardonnez-la, jeune homme, elle ne sait plus ce qu'elle fait.

Et me voilà à la suivre pour éviter une bêtise que je sens arriver mais c'est peine perdue. Peryl est dans son monde, dans sa bulle, dans un no man's land, quoi! Ce qui doit arriver arrive, j'ai beau tenter de la raisonner, rien n'y fait!

Prise subitement de vertige, je sens mes jambes flageoler, je ne peux rester aussi mal en point, et décide de m'écarter vers un recoin de la nave, à l'abri de tous regards - du moins, je le pense -, et sans pouvoir expliquer ce qui me poussera à l'action, l'alcool ? la peur ? ma stupidité peut-être, mon intrépidité c'est sûr..., je me retrouverai en équilibre sur le bastingage.
Liberté, liberté chérie, les bras en croix, au grands mots, les grands remèdes, je ploie mon corps et me laisse alors tomber dans un ...


Je n'ai même plus un bout de tissus, une manche, un morceau de col, un volant, que sais-je, auquel m'accrocher pour la retenir: ma-soeur-est-nu-e-comm'-un-ver!!!!

    - PERYL, noooooooooooooooon!!!!

... saut de l'ange parfaitement exécuter.

SPLATCHHHHHHHH....

C'est l'affolement, j'ai peur, je tourne sur moi-même, y-a-t-il quelqu'un?? 
Le gamin n'en croit pas ses yeux, il semble changé en statue de sel. C'est sans doute la première fois de sa vie qu'il assiste à pareil tableau, jamais il va s'en remettre, c'est sûr;
Je me penche par dessus le bastingage et je crie...


    - Reviens toussite, t'vas attraper la moooort! Reviens, c't un oooordre!

Et si...et si... et si elle voulait se suici...ohhhh non, pas ça... 

Je m'enfonce dans les profondeurs du fleuve, fond que je j'aurai pu heurter très rapidement s'il n'avait autant plu ces derniers jours, le niveaux des eaux ayant remonté en conséquence.
Que ce coup de fouet me fait du bien, le froid mord ma peau à vif, mais qu'importe, je nage, prends du plaisir, me laissant porter par cet intense sentiment de légèreté de mon être.


Au bord de la crise de nerf, je commence à me dévêtir... les bottes, la cape...bon sang, je vais m'les geler... puis je hurle à nouveau:

    - AAARIOCE? AINARIK??? AU SECOUUUUURS, A L'AIDEEEEEE!!!!!!!!

Je la cherche encore, je vois des bulles, plein de bulles puis le sommet d'un crâne et enfin un visage complètement rougi par le froid.

Il serait peut-être temps de rejoindre la surface des eaux, histoire de remplir à nouveau mes poumons qui se vident de ce vital oxygène.
Battements frénétiques des pieds, je m'aide des bras pour accélérer ma remontée, mon visage sort de l'eau dans une projection de multiples gouttelettes, je prends une grande inspiration et rééquilibre mon souffle.
Je fais du surplace tout en reprenant mes esprits, - ça caille quand même ! - mais que c'est vivifiant !


J'ose une approche différente en vérifiant bien que personne n'entende ce que je vais dire. Je me penche donc encore plus fort.

C'est alors que je l'aperçois, ma soeur d'amour, quasiment pendue au garde-fou, et je m'inquiète alors que ...

    - Pssss, ma Perylou, ma soeur chérie, t'es pas obligée d'faire ça, 'fin, j'veux dire, t'marier si t'en as plus envie...

Gné ? 
Mais qu'est ce qu'elle raconte ?
 

    - Arrête avec tes bêtises, je vais bien. Rejoins-moi à la berge avec mes vêtements s'il te plait, je ne vais quand même pas remonter à bord, complètement nue !

Quoique..., à une époque j'aurai bien été capable de le faire, mais ça c'était avant.







    Sur le « Oui, je le veux » – 29 Janvier 1468 – Avant le commencement des choses sérieuses.



L’inquiétude exagère toujours la vérité.
(Vercors)



Toutes deux dans la cabine, midi dépassé d'une bonne demi-heure, nous prenons un repas frugal, c'est que j'ai un appétit féroce, la baignade dans l'eau glacée ayant réveillé ma faim de loup.
Que je me sens mieux depuis mon audacieux plongeon, revigorée, l'esprit clair, je dévore comme quatre les bons mets préparés par un cuisinier dont les services ont été loué pour l'occasion.
Je regarde Surya toujours vêtue de braies et d'une chemise, tout comme moi d'ailleurs, et me souviens, amusée, de sa bonne bouille soucieuse alors que nous empruntions la passerelle ma lourde tignasse dégoulinante, enroulée dans une chaude couverture grâce aux bons soins de ma soeur, gardant la tête haute, de cette air digne des femmes Riddermark, sans même me préoccuper des chuchotements et regards ébahis des uns des autres.


    - Surprenant notre père Massepain. Sur l'instant, j'ai eu peur pour le "oui, je le veux", finalement le rendu de sa petite chapelle n'est pas si désastreux. Au moins nous serons à l'abri, l'air se rafraîchit, et le ciel a changé de couleur, je crois qu'il va neiger.

Je ne cesse de l'observer, mes jades en mode décryptage, je la perce à jour, la devine, elle et ses pensées, elle et son trop-plein émotionnel qui la pousse à ses interprétations exagérées.
Je la connais si bien.
Large sourire, je cesse de me sustenter, repue, m'enfonce dans le dossier de ma chaise et enchaîne d'une voix douce et rassurante :


    - Tu sais Surya, j'ai juste un peu trop fêter ma dernière nuit de célibataire. Je vais mieux maintenant, grâce à toi. Et toi, comment vas-tu ? Que deviens-tu ? Tu as donc franchi le cap ? Te voilà lancée en politique ?

Tout en papotant comme seules des sœurs d'âmes savent le faire, nous entreprenons de nous préparer.
Pendant qu'elle elle me raconte ses expériences nouvelles, ses espoirs, ses déceptions, ses attentes, projets, et visions de son futur, j'enduis mon corps d'huile parfumée, seul artifice toléré, souhaitant me présenter à l'Horn comme il le préfère... naturelle.
Vient ma beaucoup trop longue chevelure, brossée longuement et que je ne me sens pas à cœur de couper, ni de nouer, ni de camoufler sous toute coiffe que ce soit. 
Quand à la robe... tout en simplicité, la beauté des Riddermark, je le sais, fera le reste.
Pour une cérémonie de mariage qui se déroulera de manière identique à la trame de ma vie finalement, authentique, pure, un brin marginale, éloignée de toutes les conventions habituelles.
Sans oublier les excentricités de mon petit curé favori qui ne font qu'apporter une touche d'originalité.

On frappe soudain à la porte pour nous avertir que tous les invités sont désormais présents.
L'heure est enfin arrivée, mon cœur bat la chamade, je me relève de mon tabouret, contemple ma sœur et la complimente sur son élégance, il est temps de rejoindre tout le monde sur le pont et dans la chapelle improvisée. 
Alors que nous sortons de la cabine, je me tourne, l'embrasse sur la joue, et nous nous séparons.
Elle s'éclipse pour prévenir Oldtimer que je suis prête.
En attendant mon suzerain qui me mènera auprès de mon futur époux, je relève la tête, les premiers flocons tombent du ciel d'un blanc immaculé sous mes jades émerveillés.



Rp à 4 mains : Surya & Hope

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Ainarik
Le fou et la foule en barque...


Grand dieu ! Bon dieu ! Qui sont tous ces gens !?!

Le vieux cureton, au gouvernail (l'autel... donc), jurait comme un marin en voyant la petite troupe de gens bien habillés monter dans le batopelle... C'est qu'on lui avait dit "un mariage intime"... il était bien embêté maintenant le curé...
Se retournant vers ses petits mousses.


Bon les p'tits loups ! Il se pourrait qu'il y ait le double voir le triple de personnes prévues ! J’espère que le bateau va tenir !

Les mines apeurées des disciples en disaient long... puis le p'tit vieux tournicota sa canne pour regarder les invités embarquer...


Une invasion de ventre mes petits disciples... Ainarik resta un moment à cogiter...

Timothée ! Aidez mes petits apprentis ! J'ai apporté des réserves pour compléter le banquet !
Ne vous en fait pas mon bon ami, il y a tout plein d'autres choses succulentes !


Un grand sourire, accompagné de quelques mouvements enthousiastes de canne, laissait supposer aux connaisseurs que le curé était encore parti dans l'une de ses tirades de gastronomie...

Ahhh tient, en parlant de saucisson justement !!
Je vais vous confier une tâche mon nouvel ami, vous voulez bien ?

Le p'tit vieux chargea les bras de Timothée d'un énorme bol de saucisson en forme de cœur...
Ohhh bien sûr que vous voulez ! vous allez en donner à tous les invités !




Je ne sais pas trop quoi en faire pour le moment... peut-être les balancer sur la mariée à la fin... je crois que ça se fait non ?
Enfin, enfin... on verra ! Tenez-vous prêt Timothée !


Le p'tit vieux laissa l'ami du marié filer, et continua un certain temps à accueillir les invités, se disant qu'ils ont tous plus ou moins une tête amusante et qu'il sera dur de garder son sérieux face à une telle assemblée...

Quelques échanges cordiaux plus tard... le p'tit vieux se retrouva devant Surya à lui chuchoter...


Huhu ma petiote ! Vous avez vu le joli bateau hein ?
C'est pas du travail de curé professionnel ça ?


Tout content de lui...

Bon par contre je ne sais pas si on peut revenir en arrière...
Enfin, enfin... je vais commencer la cérémonie !!


D'une voix plus poussée, il interpella les fidèles attroupés

Bien bien, il me semble que tout le monde soit arrivé, nous allons donc commencer !
Je vous demande donc de prendre place devant moi sur les bancs, attention à ne pas trop glisser à cause des roulis du bateau.

A cet effet de petits sacs ont été placé sous les bancs... merci de les utiliser ou bien... d'aider vos voisins et voisines à les utiliser en cas de forte turbulence !


Le p'tit vieux toussota... pendant que la foule s’installe. Il attendit l'arrivé des deux stars

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Oldtimer
Depuis que Kate s'était retirée au couvent, il n'était plus le même, souvent distrait, parfois un peu taciturne mais il se fit violence. Il ne voulait pas gâcher de sa filleule. Donc il se mêla à la foule en arborant un sourire radieux. Il salua diverses personnes et conversait avec elles de choses et d'autres.
Il entendit l'abbé annoncer le début de la cérémonie.

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Arioce
L’Union de deux Êtres qui s'Aiment.

    Au port de Moulins – Sur le « Oui, je le veux » – Durant les préparatifs.

J’hochais la tête à la réponse de mon fils.

    - Très bien. Rends-toi utile alors, s’il te plait.

Une main paternelle sur son épaule, un sourire. Puis coup d’œil vers Timothée savoir s’il parviendrait à tout maitriser – fallait dire, j’étais pas mal stressé, j’avais encore à faire et la folie d’Ainarik n’aidait pas, surtout lorsqu’il s’agit de lancer d’alliances... Je suis certain que je m’entendrais très bien avec ce bonhomme, cependant, en cet instant, j’avais bien sentis mon cœur manquer un battement.
Bon… Cela semblait toutefois entre de bonnes mains, je saluais le curé puis retrouvais la terre ferme et d’un pas de course – laissant la charrette – me dirigeais vers l’église de Moulins…

Après que la situation se soit clarifiée avec l’évêque et curé, je revins en ma demeure afin de récupérer Ariane et Ulrich. Le temps passait drôlement vite, un peu trop même. La tête bouillonnant, le feu au corps, je ne parvenais plus à rester en place. Et pourtant, tous avançaient à bon rythme, aucun retard sur les préparatifs du banquet qui suivrait la cérémonie.
Il était l’heure de finir de m’apprêter, donner un dernier coup dans les cheveux, dans la barbe. J’étais parfait, tout était parfait. Je me mariais… Après tant d’année, après avoir passé la trentaine, je me mariais enfin et à une femme que j’aime tellement, ma moitié, celle qui me rend réellement heureux.
Inspiration, expiration.




    Au port de Moulins – Sur le « Oui, je le veux » – La Quinzième heure sonnant.

Nous arrivâmes à cheval et démontâmes avec souplesse. Coup d’œil au navire. Bon, il n’avait pas énormément changé depuis que j’étais parti, mais il semblait un peu moins « strict ». Tout le monde semblait être arrivé, se dirigeant vers les bancs qui avaient été installé pour l’occasion. Ainarik savait tenir la barre. Alors que je franchissais la passerelle pour monter à bord, mon pouls s’accélérait, mon cœur frappant fort contre ma poitrine. Bordel que j’étais heureux. Non plus de tension, de pression, mais de la joie. La joie de voir mes proches, mes parents, mes amis ainsi que ceux d’Hope. Nous étions sur le point de nous marier. À quelques minutes. Ce n’était pas un rêve mais une réalité puissante et émouvante.
Sans tarder, large sourire sur les lèvres, je vins à la rencontre de tous ses êtres chers.
À Oldtimer, une poignée de main franche.

    - Oldtimer, le bonjour. Je suis content de vous voir en ce jour spécial.

Puis à Kate, ma chère amie, une étreinte pleine de tendresse.

    - Je suis heureux que tu assistes à mon mariage, après toutes les années et les aventures passées ensemble. Tu es une amie chère à mon cœur.

Ahlala… Depuis Pau, le Béarn ! C’était dingue, complétement fou. Tant de choses, d’évènements c’étaient déroulés. Et pourtant, on était là, les survivants du Béarn.
Mon regard vint se poser alors sur Elvyna – qui ne semblait pas aller au mieux – et je ne pus m’empêcher d’esquisse un sourire amusée. Elle et son mal de mer, toute une histoire, qui certes, n’a absolument rien de drôle, mais qui, en cet instant, exprimait quelque chose de plus fort.
À grands pas, j’étais à elle pour la prendre dans mes bras, d’une embrassade des plus paternelles, lui laissant tout de même l’air pour respirer.

    - Tu as petite mine Elvyna.

Rooh, honte à moi.

    - Le navire est solidement amarré, il ne bougera pas. Continues de bien respirer et détends-toi. Prends conscience qu’il n’y a pas de mouvement de vague.

Il y en avait un peu, mais en comparaison à ceux en pleine mer, ce n’était que des miettes.

    - Je suis très heureux que tu sois là et je suis désolé pour les problèmes lors de l’échange de lettres. D’ailleurs, Nerval n’est pas avec toi ?

Mince, aurait il refusait tout de même de venir. Je redressais la tête et cherchais du regard sur le pont. Oh, là-bas. Bien.
J’accompagnais Elvyna jusqu’au banc pour l’aider à prendre place en attendant qu’elle se sente mieux. Puis de suite, je me dirigeais vers Nerval, son fiancé, qui s’était posté à l’écart.
Main tendue pour serrer la sienne, yeux dans les yeux.

    - Bonjour Nerval, merci d’être venu. Cependant, s’il vous plait, rejoignez Elvyna, elle a besoin de vous. Vous avez été invité pleinement, non pas pour rester à l’écart ainsi.

D’un signe de main, je l’encourageais à aller vers les bancs, à rejoindre le reste du groupe. Si on voulait faire la paix, ce ne serait pas à demi-mesure.
Je vins ensuite vers Teia, son fiancé et son fils. La petite famille, parents d’Hope. Famille que j’appréciais, ne le cachant pas dans mes salutations. Accolade chaleureuse pour la mère, poignée de main pour le fiancé et une main amicale sur l’épaule de Marcus_Elyas.

    - Bonjour ! Un grand jour pour une mère que de voir sa fille se marier, n’est-ce pas ? Je suis ravi que vous soyez tous présent.

Et maintenant, les parents de l’Ours, de l’heureux futur marié, qui je suis certain commençaient à croire que jamais ça n’arriverait de leur vivant, ahah.
Je me tournais vers eux, mes parents, mes vieux. Frédéric, mon père et Aude, ma mère. L’un d’une stature des plus imposantes, reflet même du bon vivant, costaud, grand, impressionnant, et cela malgré l’âge. L’une, plus petite, fine, reflétant la douceur d’une femme aimante mais qui, sous ses traits, cache un caractère des plus trempés. Un couple emblématique à mes yeux, définition même de la réussite d’un mariage, de l’amour. Eux, si émus, la larme à l’œil, je suis – le Très Haut l’avait ainsi décidé – le seul fils, le seul enfant, qu’ils leur restent. Dans l’étreinte des Horns, les mots étaient superflus. Peu furent prononcés et ceux qui furent dit avait la puissant de mille. J’étais heureux, ils l’étaient aussi. Malgré ma vie avec des hauts et des bas, ils ne m’avaient pas abandonnés et je ne les avais pas oubliés également. Aujourd’hui, après une vie de labeur entant que maréchal-ferrant, ils pouvaient se la couler douce en mes terres, pouvant changer de domaine et de climat à leur souhait. Une belle retraite, c’était le moins que je puisse faire pour eux après tous ce qu’ils m’avaient apportés.
Premier instant forte émotion passé, d’autres suivront, je le savais.

Je les laissais s’installer, mes enfants, Ariane et Ulrich, prenant place à coté de leurs grands-parents alors que je rejoignis Ainarik devant l’autel improvisé de la « chapelle ». On allait commencer, Surya nous avait rejoints pour annoncer qu’Hope était prête. Je la saluais rapidement, un sourire, une accolade, après la cérémonie, je prendrais le temps de la remercier comme il se devait ; de même pour mon bras droit et ami Timothée, qui avait également pris place sur un banc.
Les trois musiciens avaient aussi fini de se disposer, leurs instruments paraient à chanter.
Dernier coup de main dans mes cheveux, sur mes habits puis un regard et un hochement de tête vers le curé, j’étais prêt. Je brûlais, brûlais de la voir, brûlais de m’unir à elle.
Le Temps vint alors que neige tombait.


Précision : les parents d'Arioce, Ariane, Ulrich et Timothée sont des PNJ.

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Hope
L’Union de deux Êtres qui s'Aiment.


    Au port de Moulins – Sur le « Oui, je le veux » – A l'instant H


C'est lui mon prince qui est arrivé
Conduit de son vaisseau que j'avais dessiné
Arrivé à bon port il apprit à se noyer
Vers mes plus beaux trésors, là où je les cachais

Je veux être ton ombre mais devrai-je être ta rose
La pluie nous va si bien,
Mais mon amour dessine-moi quelque chose

(Extrait de la chanson Le jardin des roses - RobeRt)




Seule, dans les entrailles du bateau au pied de l'escalier menant vers le pont, elle perçoit un certain brouhaha puis la voix de l’abbé annonçant officiellement l'ouverture de la cérémonie.
Sourcils se froncent, alors que les premières notes de musique tintent, elle se demande où peut bien être passé Old.
Et s'il n'était pas venu, s'il lui était arrivé quelque chose de grave ?
Pourtant on lui avait assuré que tous les invités étaient présents.
Mais alors, qu'est ce qu'il fait !?

Le coeur palpite comme un fou, d'angoisse, d'inquiétude, son esprit tourmenté y voit là un mauvais présage.
Le teint blême, nerveuse, elle se mord la lèvre supérieure , attrape un pan de sa robe et le serre si fort au point de blanchir les jointures de ses doigts.
Tiraillée entre son envie de fuir, et celle de voler jusqu'à son futur époux, elle reste figée là, dans une hésitation de quelques secondes, mais qui lui semble durer une éternité.

Les ténèbres versus la lumière, la peur face à la confiance.

Jusqu'alors tout avait coulé de source entre eux, malgré quelques accrochages, divergences d'opinion, et autres petites tensions qui surviennent très souvent dans un couple, le bonheur restant prédominant 
Et si d'officialiser leur amour faisait tout basculer ?

Combien de mariages volés en éclat, combien de dissolutions a t-elle vu passer entre ses mains lorsqu'elle était chevaucheuse d'armes en généalogie.
Des unions célébrées aussi vite rompues, pour diverses raisons toutes plus déroutantes les unes que les autres. 
Pour autant, existe autour d'elle des exemples d'hymen heureux, à l'image des parents d'Arioce, ou de ses propres parents adoptifs.

Long soupir s'échappe de ses lèvres, comme elle aurait aimé qu'ils soient encore en vie pour assister a ce jour si spécial et comme ils auraient été fiers d'elle, et de son parcours. 
Est ce le souvenir de ce couple qui l'éleva à sa manière, ou la voix joyeuse de son petit frère qui l'a sort de sa rêverie plutôt maussade.


    - Je suis là Marcus_Elyas.

Elle retrouve ses esprits, si marche arrière doit être faite, il est trop tard pour cela. 
Relevant ses jupes, elle monte les marches, songeant à Old, qui la rejoindra surement, lorsqu'elle fera son apparition sur le pont.
Tout à coup, une ombre surgit dans les escaliers, elle redresse la tête, marque un arrêt, laissant à ses jades le temps de discerner les traits qu'elle reconnait bien évidemment, ce qui lui arrache un sourire.

Quand on pense au loup...

Pour le coup, elle en aurait rit, cependant, elle se contentera de passer un bras sous le sien, et tous deux côte à côte sortent enfin à la lueur hivernale.
Aveuglante.



Un certain temps sera nécessaire à ses prunelles chlorophylle pour s'habituer, elle papillonne des cils, sa vue traçant les contours flous qui se précisent à mesure qu'ils avancent.
Il neige toujours.
Marcus_Elyas les rejoint, elle se penche pour l'embrasser sur la joue et lui chuchote à l'oreille :


    - Tu es beau comme tout. Dis-moi... Veux-tu ouvrir la marche et nous mener jusqu'à Arioce et l'abbé ?

Le laissant décider de ce qu'il souhaite faire, Old et elle à son bras entament la marche nuptiale, elle prend alors conscience de la présence des invités, qu'elle salut d'un sourire un peu timide au départ qui s'accentue alors qu'elle prend plus d'assurance.
Elle avance fière et gracieuse dans sa jolie robe tout en sobriété, reconnait les parents d'Arioce, jades glissent sur Kate et Timothée et les enfants d'Arioce non sans adressé un petit clin d'oeil complice à Richard du genre "Tu vois ce qu'il t'attend."

Passant devant sa mère Teia, elle attrape et serre sa main, tout en saluant de la tête son fiancé au nom imprononçable pour elle,
Puis le cou pivote en direction d'Elvyna, le teint olivâtre, tassée sur elle-même, fragile, ce qui lui porte malgré tout un petit coup au coeur et lui arrache un rictus de compassion.
Un regard pénétrant qui se veut intègre et sincère vers Nerval, quant à le savoir auprès de sa cousine.

S'ensuit sa lumineuse sœur d'amour, ce rayon de soleil, qui de son sourire et de son regard pétillant, lui regonfle le cœur.
Enfin, au bout de cette minuscule allée l'attend son destin avec cet homme qu'elle a tant voulu, et qu'elle a eu.
Petite pensée ironique à ce nom que porte son bateau "oui, je le veux".
Et dire que tout se passe exactement comme elle l'avait imaginé lorsque Old lui en avait fait cadeau.
Se marier sur son navire, avec un homme qu'elle aimerait d'un amour, sincère, profond et pur, accrochée justement à ce bras, celui de son parrain et suzerain, avec pour officiant l’excentrique Père Massepain, comme témoin Surya sa soeur d'âme, sans oublier l'indispensable présence de sa mère.
Au fil du temps et des rencontres d'autres individus sont venus se greffer à ce plan élaboré dans sa petite tête, et en ce jour ils étaient tous là... même sa propre cousine, malade comme un chien.

Si une certaine émotion la pousse à déglutir, une autre bien plus intense lui fait manquer un battement au coeur, alors qu'elle s'approche du curé qu'elle salue d'un sourire et surtout de Lui.
Comme il est beau, élégant et racé ! - Hormis la barbe un peu trop longue à son gout, ce dont il faudra remédier.
Plus rien d'autre n'existe, que lui, jades le fixent, pétrifiée, c'est un mouvement à ses côtés qui lui fait prendre conscience qu'il est temps de se décrocher du bras de son parrain.
Elle lui sourit et lui murmure un "merci d'être là" avant de lui claquer une bise sur la joue et de le laisser s'installer.
Trois pas la séparent de l'instant fatidique, trois pas la rapprochent de celui qu'elle aime plus que tout, trois pas qu'elle effectue le palpitant battant comme un fou, la boule au ventre, iris jade aux pupilles dilatées brillant d'un éclat singulier plantés dans son magnifique regard châtaigne.
Elle esquisse un sourire d'une grande douceur et tout en tendant ses doigts tremblants vers lui pour les lui offrir, elle susurre de sa voix feutrée :


    - Bonjour Arioce Horn.

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Ainarik
Avant qu'il ne put donner suite à ses (toujours) bonnes paroles, le p'tit vieux se retrouva avec un cœur en saucisson dans la gueule... il s'empressa donc de le croquer dedans car...

Rohhhhhh ! Vous z'avesh biensh raishon mes petits apprentish ! Lanshez moi des chauchiflard ! ! L'amour che croquesh à pleine densh !!

Malheureusement, il vit le reste du saladier bien trop loin, hors de portée, entre les mains de surya... c'est qu'elle avait beaucoup d'amour entre ses doigts celle-là !

Bon... puisque ce n'est pas l'heure de manger, autant continuer la cérémonie se dit-il !


Le taverno-curé indiqua d'un geste de main deux sièges ou les promis allaient prendre place. De part et d'autre, se trouvaient les sièges destinés à recevoir leurs témoins respectifs.

Surya, Elvyna, Nerval ! Venez me voir mes enfants !? cria t'il bien trop fort, ne se souciant visiblement peu des jeunes mariés à ses côtés...

Là, là. Installez-vous sur les fauteuils ! Allez allez !

Il les invita à prendre place. Les proches prirent siège à leur tour sur les bancs mis à leur disposition. Une fois tout le monde installé, il attendit que le silence se fit, et d'une voix haute et claire, commença...

Mes frères, Mes sœurs, je vous souhaite la bienve...

Ouvrant les yeux sur la foule devant lui il remarqua qu'il était maintenant le seul debout... et pourtant le plus vieux...
Ronchonnant dans sa barbe de la situation, imaginant la douleur au dos qu'il aura le soir venu...


Hummm... Bienvenue donc en notre nouvelle paroisse flottante !
A savoir le « Oui, je le veux »


Un petit clin d'œil à Arioce, l'air entendu, le p'tit vieux était bien confiant de reconstruire le bateau à la fin de la cérémonie ! Enfin s'il ne s’écroule pas avant !!

Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer l'union de nos amis Arioce et Peryle... Hope. Ce jour est, pour eux comme pour nous, un jour important.
Le mariage représente, devant le Très-Haut, l'union de deux destins et ce, pour la vie entière. Mais avant tout le mariage représente pour moi les prémisses d'un fabuleux festin, agrémenté de profond nectar au parfum suc...


Le curé se fit tirer la bure par un de ses disciples, signe qu'il allait déraper...

Oui... Le mariage c'est donc la bénédiction de Dieu sur l’amour de deux êtres.
Aujourd'hui vous êtes tous présents pour assister au banqu...


Une seconde fois le petit disciple tira... espérant ne pas tout arracher que le cureton se retrouve cul nu devant tout ce peuple...

Au sacre... donc... au sacre de l'amour qu'échangent nos deux amis !
Aussi !
Si quelqu'un ose s'opposer à l'union de mes deux amis !!


Le p'tit vieux souleva sa canne avec sa force molle...

Il aura affaire à m... heuu non... il relu le texte devant lui... Ahh voilà...

Si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.


Le cureton, comme le reste de l'assemblé, observa les bouilles de chacun... voir si les prémisses d'une réaction se faisait sentir...

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