Hope
Franchement, il y a pire comme réveil !
Délicatesse de la secousse qui la pousse à ouvrir les paupières, jades se font rapidement à la pénombre et se posent sur l'étagère au fond de la pièce.
Il lui faudra quelques secondes pour émerger, juste le temps nécessaire, de sentir la présence de l'être tant aimé trahi par son odeur d'Ours si caractéristique.
Alors oui, la tête toujours en appui sur les vélins jonchant le bureau va légèrement pivoter, et regard croisera les prunelles brunes assombries par manque de lumière mais dont l'éclat si doux et aimant lui fera battre son petit cur tout mou.
Mais quelle belle gueule qu'il a quand même...
Avec ses boucles folles auréolant son visage mangé par la barbe et retombant pour quelques une devant ses yeux, lui donnant un air rebelle à l'effet si enchanteur sur elle.
Soupir languissant sera expiré, sourire béat fera étirer ses lèvres déjà avides de baisers et trahissant son premier trouble de bon matin.
Un peu la tête dans le coton, la raison importe peu finalement, elle se redressera et s'étirera en douceur en chuchotant un "bonjour Arioce Horn" de sa voix feutrée à peine éraillée.
Puis elle se lèvera, se serrera tout contre lui, en passant les bras autour de sa nuque, pour affermir l'étreinte, alors que bouche partira à la conquête de sa jumelle sans la moindre gêne et pour un baiser renversant.
Cependant toutes les bonnes choses ont une fin, et lorsque la voix enjouée d'Ariane raisonne à travers la maisonnée au point d'en faire trembler les murs, la magie de l'instant se rompt instantanément.
Alors, elle grommelle...
Ce qui est rare chez elle, mais ce matin-là, oui, elle grommelle.
Pourtant, elle l'aime vraiment bien l'Oursonne...
Tout à coup la lumière jaillit dans sa cervelle de moineau, ou plutôt dans sa tête bien trop submergée par tout un tas de préoccupations qu'elle juge essentielles.
On pourrait entendre la pièce tomber...
La ballade - des gens heureux - des jumeaux !
Le minois ébahi, elle se décroche immédiatement de l'Horn, l'invite sans ménagement à sortir du labo qu'elle verrouille à clé, et s'empresse de rejoindre la jeunesse en cuisine, en criant - Bordel ce qu'elle déteste ça - ou plutôt en tentant d'élever la voix pour se faire entendre :
Et de débouler dans la pièce, le rose aux joues, la tignasse en bataille, la tenue froissée, bref dans un état qui pourrait porter à confusion.
Vu le peu de temps écoulé entre le moment où père et fils se sont quittés, L'Horn aurait été drôlement expéditif pour accomplir sa petite affaire.
Impossible, il aime trop prendre son temps.
Mmmh léger égarement, revenons à nos moutons.
Elle remet de l'ordre dans sa chevelure et lisse quelques plis de sa robe tout en saluant les deux jeunes.
Le fasciès pourrait se durcir suite à ce qu'elle s'apprête à donner comme consignes, mais pas du tout, au contraire, elle leur sourit, risette qui s'élargit lorsque son regard tombe accidentèlement - j'insiste bien sur le mot - sur la menue poitrine de la jeune fille.
Regard complice se plante dans celui de la jouvencelle, elle lâche, tout en glissant une mèche de cheveux derrière son oreille délicatement ourlée :
Nul doute qu'Ariane aura compris, après tout cela ne les regarde que toutes les deux.
Histoire de femmes, avec tout ce que cela comporte comme avis divergents, surtout qu'elle est n'est pas vraiment du genre à respecter les codes imposés.
Faut dire qu'elle part perdante à tous les niveaux face aux critères des canons de la beauté.
Oubliées la blondeur et la blancheur, alors pour le reste...
Ouais, un peu de sérieux tout de même !
Se retourne pour prendre sur une étagère un flacon qu'elle tend à la jeune fille :
Léger soupir de désappointement, elle se reprend :
Didiou qu'il est difficile de trouver un juste équilibre quand on est la pièce rapportée, juger de la bonne attitude à adopter pour ne pas empiéter sur l'espace vital des deux adolescents, ni leur donner la fausse impression de vouloir prendre une place dans leur vie qui n'est clairement pas la sienne.
Ce dont elle ne souhaite absolument pas.
Les laissant se débrouiller pour le reste, elle ne veut pas les retenir plus longtemps, leur claque une grosse bise à chacun en leur souhaitant une bonne promenade, et sans même attendre son époux, s'installe à la table, prise d'une soudaine et furieuse envie de dévorer avec appétit tout ce qui est dressé sur la table, en commençant par mordre à pleines dents dans cette si délicieuse brioche dorée.
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Délicatesse de la secousse qui la pousse à ouvrir les paupières, jades se font rapidement à la pénombre et se posent sur l'étagère au fond de la pièce.
Il lui faudra quelques secondes pour émerger, juste le temps nécessaire, de sentir la présence de l'être tant aimé trahi par son odeur d'Ours si caractéristique.
Alors oui, la tête toujours en appui sur les vélins jonchant le bureau va légèrement pivoter, et regard croisera les prunelles brunes assombries par manque de lumière mais dont l'éclat si doux et aimant lui fera battre son petit cur tout mou.
Mais quelle belle gueule qu'il a quand même...
Avec ses boucles folles auréolant son visage mangé par la barbe et retombant pour quelques une devant ses yeux, lui donnant un air rebelle à l'effet si enchanteur sur elle.
Soupir languissant sera expiré, sourire béat fera étirer ses lèvres déjà avides de baisers et trahissant son premier trouble de bon matin.
Un peu la tête dans le coton, la raison importe peu finalement, elle se redressera et s'étirera en douceur en chuchotant un "bonjour Arioce Horn" de sa voix feutrée à peine éraillée.
Puis elle se lèvera, se serrera tout contre lui, en passant les bras autour de sa nuque, pour affermir l'étreinte, alors que bouche partira à la conquête de sa jumelle sans la moindre gêne et pour un baiser renversant.
Cependant toutes les bonnes choses ont une fin, et lorsque la voix enjouée d'Ariane raisonne à travers la maisonnée au point d'en faire trembler les murs, la magie de l'instant se rompt instantanément.
Alors, elle grommelle...
Ce qui est rare chez elle, mais ce matin-là, oui, elle grommelle.
Pourtant, elle l'aime vraiment bien l'Oursonne...
Tout à coup la lumière jaillit dans sa cervelle de moineau, ou plutôt dans sa tête bien trop submergée par tout un tas de préoccupations qu'elle juge essentielles.
On pourrait entendre la pièce tomber...
La ballade - des gens heureux - des jumeaux !
Le minois ébahi, elle se décroche immédiatement de l'Horn, l'invite sans ménagement à sortir du labo qu'elle verrouille à clé, et s'empresse de rejoindre la jeunesse en cuisine, en criant - Bordel ce qu'elle déteste ça - ou plutôt en tentant d'élever la voix pour se faire entendre :
- - Attendez !
Et de débouler dans la pièce, le rose aux joues, la tignasse en bataille, la tenue froissée, bref dans un état qui pourrait porter à confusion.
Vu le peu de temps écoulé entre le moment où père et fils se sont quittés, L'Horn aurait été drôlement expéditif pour accomplir sa petite affaire.
Impossible, il aime trop prendre son temps.
Mmmh léger égarement, revenons à nos moutons.
Elle remet de l'ordre dans sa chevelure et lisse quelques plis de sa robe tout en saluant les deux jeunes.
Le fasciès pourrait se durcir suite à ce qu'elle s'apprête à donner comme consignes, mais pas du tout, au contraire, elle leur sourit, risette qui s'élargit lorsque son regard tombe accidentèlement - j'insiste bien sur le mot - sur la menue poitrine de la jeune fille.
Regard complice se plante dans celui de la jouvencelle, elle lâche, tout en glissant une mèche de cheveux derrière son oreille délicatement ourlée :
- - C'est bien...
Nul doute qu'Ariane aura compris, après tout cela ne les regarde que toutes les deux.
Histoire de femmes, avec tout ce que cela comporte comme avis divergents, surtout qu'elle est n'est pas vraiment du genre à respecter les codes imposés.
Faut dire qu'elle part perdante à tous les niveaux face aux critères des canons de la beauté.
Oubliées la blondeur et la blancheur, alors pour le reste...
- - Bien... n'oubliez pas de varier entre la marche et la ballade à cheval, cela fera du bien à ton corps Ariane.
Ouais, un peu de sérieux tout de même !
- - Si tu te sens affaiblie, assieds-toi ou allonges-toi immédiatement pour te reposer, et respirer profondément.
Se retourne pour prendre sur une étagère un flacon qu'elle tend à la jeune fille :
- - Prends cet élixir, maintenant tu le connais et à la moindre faiblesse n'hésite pas à en avaler quelques gouttes. Quant à toi Ric...
Léger soupir de désappointement, elle se reprend :
- - Non rien.... Je sais que je peux me montrer parfois trop protectrice voir barbante... - sourire amusée leur est adressé - mais là c'est le médecin qui parle.
Didiou qu'il est difficile de trouver un juste équilibre quand on est la pièce rapportée, juger de la bonne attitude à adopter pour ne pas empiéter sur l'espace vital des deux adolescents, ni leur donner la fausse impression de vouloir prendre une place dans leur vie qui n'est clairement pas la sienne.
Ce dont elle ne souhaite absolument pas.
Les laissant se débrouiller pour le reste, elle ne veut pas les retenir plus longtemps, leur claque une grosse bise à chacun en leur souhaitant une bonne promenade, et sans même attendre son époux, s'installe à la table, prise d'une soudaine et furieuse envie de dévorer avec appétit tout ce qui est dressé sur la table, en commençant par mordre à pleines dents dans cette si délicieuse brioche dorée.
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