Klouska
3 jours avaient filés déjà depuis 'la grande décision' et voila qu'elle doutait déjà.
Elle avait besoin d'espace, de calme et de silence pour réfléchir, s'aérer la tête, mettre de l'ordre dans ses pensées.
Pour se faire, elle avait fait seller sa belle jument blanche. Aussi blanche que la neige qui recouvrait le paysage Fécampois.
Le froid de l'air était toujours aussi mordant, elle ne pourrait s'attarder, mais malgré cela, elle ne renonça pas à son besoin de séclipser.
Chevauchant a petit galop dans la poudreuse, elle s'éloigna de la ville, approchant de la côte, de son air marin, de sa falaise.
Sarrêtant à quelques mètres du précipice, la vue était imprenable.
C'est ici, dans cet espace dégagé, balayé par le vent marin chargé d'iode qu'elle stoppa son chemin et profita de l'instant présent pour laisser aller ses larmes qu'elle avait contenu jusque là.
Cela avait beau être sa décision, elle n'en était pas moins douloureuse.
Sans cesse, elle ne faisait que se répéter la scène qui sétait déroulée.
Elle lui annonçant sa terrible décision. Lui, se contentant d'un "Comme tu veux".
Cétait tout. 10 ans balayés d'un simple "comme tu veux". A croire qu'il n'avait attendu que cela.
Alors oui, même si cela faisait des mois que cela cherchait de son coté, elle le lui avait dit, tout ou rien. Les mois sétaient écoulés, il ne semblait toujours pas intéressée par le 'tout', elle décida donc qu'ils seraient 'rien'.
Mais elle n'aurait pas cru qu'il abandonne si vite.
Inconsciemment, elle aurait voulu qu'il se batte pour 'eux' ; elle s'en rendait compte à présent.
Son manque de réaction ne faisait que confirmer qu'elle avait pris la bonne décision, au combien difficile.
Du revers de la manche, elle essuya ses joues trempées de larmes.
Les yeux encore embués, elle resta encore un peu, contemplant l'horizon et la mer déchaînée.
_________________
* Porte-Parole de Normandie * Vicomtesse de Possesse *
Elle avait besoin d'espace, de calme et de silence pour réfléchir, s'aérer la tête, mettre de l'ordre dans ses pensées.
Pour se faire, elle avait fait seller sa belle jument blanche. Aussi blanche que la neige qui recouvrait le paysage Fécampois.
Le froid de l'air était toujours aussi mordant, elle ne pourrait s'attarder, mais malgré cela, elle ne renonça pas à son besoin de séclipser.
Chevauchant a petit galop dans la poudreuse, elle s'éloigna de la ville, approchant de la côte, de son air marin, de sa falaise.
Sarrêtant à quelques mètres du précipice, la vue était imprenable.
C'est ici, dans cet espace dégagé, balayé par le vent marin chargé d'iode qu'elle stoppa son chemin et profita de l'instant présent pour laisser aller ses larmes qu'elle avait contenu jusque là.
Cela avait beau être sa décision, elle n'en était pas moins douloureuse.
Sans cesse, elle ne faisait que se répéter la scène qui sétait déroulée.
Elle lui annonçant sa terrible décision. Lui, se contentant d'un "Comme tu veux".
Cétait tout. 10 ans balayés d'un simple "comme tu veux". A croire qu'il n'avait attendu que cela.
Alors oui, même si cela faisait des mois que cela cherchait de son coté, elle le lui avait dit, tout ou rien. Les mois sétaient écoulés, il ne semblait toujours pas intéressée par le 'tout', elle décida donc qu'ils seraient 'rien'.
Mais elle n'aurait pas cru qu'il abandonne si vite.
Inconsciemment, elle aurait voulu qu'il se batte pour 'eux' ; elle s'en rendait compte à présent.
Son manque de réaction ne faisait que confirmer qu'elle avait pris la bonne décision, au combien difficile.
Du revers de la manche, elle essuya ses joues trempées de larmes.
Les yeux encore embués, elle resta encore un peu, contemplant l'horizon et la mer déchaînée.
_________________
* Porte-Parole de Normandie * Vicomtesse de Possesse *