Heloise_marie
Une fin d'hiver, d'une année quelconque, un jour anodin...
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Citation:
A Elisabeth Courden dOrmerach,
Amie de toujours,
Estimée confidente,
Ma chère chère chère Elisabeth,
Oui oui, vous ne rêvez pas, c'est bien l'écriture de votre tendre et estimée suzeraine. Vous souvenez-vous? La grande blonde magnifique aux yeux d'Azur au sourire ravageur et aux envies correctes et acceptables... Voilà plusieurs lunes que je me tâte à griffonner ces quelques mots pour vous contacter. Je tarde je tarde, je ne le sais que trop, mais, voyez-vous, le temps passe différemment lorsque vous êtes cloîtrée chez vous enfermée de toute civilisation.
Qu'aurais-je donc qui me passe par la tête à vous contacter tout à coup. Et bien, voyez-vous, depuis votre mariage -auquel par ailleurs je n'ai point été conviée, mais nous réglerons ça en temps voulu car il y a quelques idéologies de droits de cuissage et de test d'époux qu'il faudrait que nous échangions- j'ai gardé quelques rancunes et quelques jalousies en mon cur pour des raisons ÉVIDENTES. Et je ne souhaite en aucun cas les garder et vous garder rancunes alors que vous-même n'y êtes peut-être pour rien dans la folle dispersion de mon esprit.
Voici donc l'état de mes contrariétés en quelques points :
- Nous avions signé un accort oral afin que touts secrets partagés restent secrets. Il se trouve néanmoins que la cousine de la soeur du mari de l'oncle de Soeur Marie Angélique du couvent dans lequel je vais quelquefois passer quelques retraites, dans le Sud du Comté, un endroit charmant d'ailleurs, je le recommande à tout un chacun qui aurait tout à coup besoin de se ressourcer loin de ces ragots malencontreux, m'a sous-entendu allègrement qu'il y aurait eu mon sein, MON SEIN, un enfantement de ma part ainsi que fornication avec un quelconque chevalier. Imaginez donc quelle fut ma réaction : outrée ma chère, oui oui, outrée !
Moi, la digne fille de mon père, la descendance directe de ma mère, la sur de ma sur et la sur de mon frère. Oulalala, comme il me tardait vite de vous contacter afin de m'assurer que la fuite, bien que ce soit mensonge entendons-nous bien, vous-même vous le savez, ne vinsse pas de vous !
Nul besoin de mal le prendre, sachez le bien que tout domestique qui fut présent ce soir là, qui ne fut guère qu'une chimère, fut châtié et pendu après avoir été dignement écartelé le tout dans un secret bien entendu. Mais tout mal-entendu doit-être entendu et j'ai grand besoin de vous lire, de lire que vous n'y êtes pour rien dans ce répandage de ragots.
- Vous avez eu un fils. Je suis assez perplexe et imaginez donc ma réaction lorsque le fils du neveu du marchand de bière du Comté me l'a informé ! UN SIMPLE GUEUX qui m'annonce que je suis marraine tante et protectrice d'un enfant de ma vassale. J'ai d'ailleurs préparé quelques broderies aux couleurs de Saulx et d'Arbois pour habiller ce futur petit vassal. Je vous enverrai également quelques hommes d'armes afin de veiller
à son éducation militaire, entre nous, je n'ai aucune confiance en cette marmotte dégoûtante qu'est votre époux.
Voilà donc déjà deux points de contrariété qui me passent l'esprit. Nous devrions en deviser un de ces jours, cependant, mon état physique ne me permet pas, pour le moment, de me déplacer jusqu'en votre demeure. A peine suis-je déjà épuisée que de devoir aller aux allégeances, point d'ailleurs, dont nous devront deviser également lors d'une prochaine missive.
Ce faisant, je vous souhaite le bon jour.
J'ose espérer que votre enfant porte un des noms de la Digne et Estimée maison des Sparte Riddermark et non un de ces quolibets de la famille de... Krân... Hélas mes songes ne sont point optimistes à ce niveau là.
Baisers amicaux et soyeux,
Héloise Marie de Sparte Von Riddermark,
Votre suzeraine adorée.
A Elisabeth Courden dOrmerach,
Amie de toujours,
Estimée confidente,
Ma chère chère chère Elisabeth,
Oui oui, vous ne rêvez pas, c'est bien l'écriture de votre tendre et estimée suzeraine. Vous souvenez-vous? La grande blonde magnifique aux yeux d'Azur au sourire ravageur et aux envies correctes et acceptables... Voilà plusieurs lunes que je me tâte à griffonner ces quelques mots pour vous contacter. Je tarde je tarde, je ne le sais que trop, mais, voyez-vous, le temps passe différemment lorsque vous êtes cloîtrée chez vous enfermée de toute civilisation.
Qu'aurais-je donc qui me passe par la tête à vous contacter tout à coup. Et bien, voyez-vous, depuis votre mariage -auquel par ailleurs je n'ai point été conviée, mais nous réglerons ça en temps voulu car il y a quelques idéologies de droits de cuissage et de test d'époux qu'il faudrait que nous échangions- j'ai gardé quelques rancunes et quelques jalousies en mon cur pour des raisons ÉVIDENTES. Et je ne souhaite en aucun cas les garder et vous garder rancunes alors que vous-même n'y êtes peut-être pour rien dans la folle dispersion de mon esprit.
Voici donc l'état de mes contrariétés en quelques points :
- Nous avions signé un accort oral afin que touts secrets partagés restent secrets. Il se trouve néanmoins que la cousine de la soeur du mari de l'oncle de Soeur Marie Angélique du couvent dans lequel je vais quelquefois passer quelques retraites, dans le Sud du Comté, un endroit charmant d'ailleurs, je le recommande à tout un chacun qui aurait tout à coup besoin de se ressourcer loin de ces ragots malencontreux, m'a sous-entendu allègrement qu'il y aurait eu mon sein, MON SEIN, un enfantement de ma part ainsi que fornication avec un quelconque chevalier. Imaginez donc quelle fut ma réaction : outrée ma chère, oui oui, outrée !
Moi, la digne fille de mon père, la descendance directe de ma mère, la sur de ma sur et la sur de mon frère. Oulalala, comme il me tardait vite de vous contacter afin de m'assurer que la fuite, bien que ce soit mensonge entendons-nous bien, vous-même vous le savez, ne vinsse pas de vous !
Nul besoin de mal le prendre, sachez le bien que tout domestique qui fut présent ce soir là, qui ne fut guère qu'une chimère, fut châtié et pendu après avoir été dignement écartelé le tout dans un secret bien entendu. Mais tout mal-entendu doit-être entendu et j'ai grand besoin de vous lire, de lire que vous n'y êtes pour rien dans ce répandage de ragots.
- Vous avez eu un fils. Je suis assez perplexe et imaginez donc ma réaction lorsque le fils du neveu du marchand de bière du Comté me l'a informé ! UN SIMPLE GUEUX qui m'annonce que je suis marraine tante et protectrice d'un enfant de ma vassale. J'ai d'ailleurs préparé quelques broderies aux couleurs de Saulx et d'Arbois pour habiller ce futur petit vassal. Je vous enverrai également quelques hommes d'armes afin de veiller
à son éducation militaire, entre nous, je n'ai aucune confiance en cette marmotte dégoûtante qu'est votre époux.
Voilà donc déjà deux points de contrariété qui me passent l'esprit. Nous devrions en deviser un de ces jours, cependant, mon état physique ne me permet pas, pour le moment, de me déplacer jusqu'en votre demeure. A peine suis-je déjà épuisée que de devoir aller aux allégeances, point d'ailleurs, dont nous devront deviser également lors d'une prochaine missive.
Ce faisant, je vous souhaite le bon jour.
J'ose espérer que votre enfant porte un des noms de la Digne et Estimée maison des Sparte Riddermark et non un de ces quolibets de la famille de... Krân... Hélas mes songes ne sont point optimistes à ce niveau là.
Baisers amicaux et soyeux,
Héloise Marie de Sparte Von Riddermark,
Votre suzeraine adorée.
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