Heloise_marie
Il faisait noir. Elle courait. le plus vite possible. Ses pieds se prenaient dans des branches et des ronces, déchirants ses chaires et surtout, ses chausses. Elle courait en trébuchant mais en ne tombant pas ! Tant son souffle était haletant, elle ne parvenait pas à crier pour demander de l'aide ou tout simplement, faire étalage de son courage bien évident. Alors elle courait. Se retournant de temps à autre pour faire face à celui qui la poursuivait. Cette chose ou cet être sombre et terrible, hurlant son nom à tue tête, une arme ou en tout cas un énorme truc pointu à la main. Elle court en tenant ses jupes dans ses mains, relevées pour éviter de les abîmer elles-aussi. Des jupes en laine orangées...
Attendez un peu...
DE LA LAINE? Mais c'est dégueulasse ça !
Wooooaaaaaah !
Ses yeux s'ouvrent d'un coup sur ce cri strident alors que la lumière paraissait lentement entre les rideaux clos de sa chambre. Le cur battant à tout rompre Héloise se redressa dans son lit à baldaquin et ses draps soyeux. Cauchemar ! Misère ... prémonitoire? Paniquant en tout cas. D'un coup, la porte s'ouvre sur sa chambrière à la mine paniquée et fit sursauter Héloise.
Maaadame Madame, vous allez bien vous allez bien j'ai ouïsse un cri de vous..
La ferme Colette !
L'on vous a attaquée? A LA GARDE
S'il te plait je t'ai demandé de...
A LA GAAAAAARDE.
MAIS BORDEL FERME LA !!!
Vous..je...
Vois-tu que je suis dans mon lit et en bonne santé?
Mais.. j'ai ouïsse..
Casse-toi !
La porte claqua sur sa mine déconfite ! Quelle cruche celle-là, encore une dinde à balancer à coup de fouet. Frottant ses mains sur ses yeux, puis étirant ses bras en l'air, Héloise Marie sauta hors de son lit et enfila son peignoir, PAS EN LAINE et surtout pas orange, beurk !!! D'un geste elle ouvrit les rideaux qui illuminèrent sa chambre de longs et brillants rayons du soleil ! Ça allait être une belle journée ! Magnifique journée de voyage !
D'un coup, la porte de sa chambre s'ouvrit de nouveau en grandes pompes sur deux gardes essoufflés.
On ...pff pfff pfff on est là pff pfff pfff
Soupir de la Comtesse.
Y a eu pfff pff y a eu attaque ! LA GARDE ppfffff pfff LA GARDE !
Désolée m'Dame la Comtesse j'ai essayé de les retenir...
Y A EU ATTAQUE?? pffff
... mais y m'ont pas écoutés ils sont...
écartez-vous de la pfff fenêtre !
...vraiment bête j'vous jure...
Par Aristote quelle malédiction la touchait à ce point pour qu'elle se tape des benêts pareils ! Alors qu'elle dévisageait les deux gardes occupés à fouiller, si on peut appeler ça une fouille, la chambre et les privés, elle poussa un nouveau soupir et se tourna vers la fenêtre, regard vers l'horizon. Laissons-ça de côté se disait-elle ! Aujourd'hui c'est une belle journée. Aujourd'hui elle rend visite à sa vassale ! Les deux femmes avaient des choses à régler et il était hors de question qu'elle parte d'Arbois en colère.
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Attendez un peu...
DE LA LAINE? Mais c'est dégueulasse ça !
Wooooaaaaaah !
Ses yeux s'ouvrent d'un coup sur ce cri strident alors que la lumière paraissait lentement entre les rideaux clos de sa chambre. Le cur battant à tout rompre Héloise se redressa dans son lit à baldaquin et ses draps soyeux. Cauchemar ! Misère ... prémonitoire? Paniquant en tout cas. D'un coup, la porte s'ouvre sur sa chambrière à la mine paniquée et fit sursauter Héloise.
Maaadame Madame, vous allez bien vous allez bien j'ai ouïsse un cri de vous..
La ferme Colette !
L'on vous a attaquée? A LA GARDE
S'il te plait je t'ai demandé de...
A LA GAAAAAARDE.
MAIS BORDEL FERME LA !!!
Vous..je...
Vois-tu que je suis dans mon lit et en bonne santé?
Mais.. j'ai ouïsse..
Casse-toi !
La porte claqua sur sa mine déconfite ! Quelle cruche celle-là, encore une dinde à balancer à coup de fouet. Frottant ses mains sur ses yeux, puis étirant ses bras en l'air, Héloise Marie sauta hors de son lit et enfila son peignoir, PAS EN LAINE et surtout pas orange, beurk !!! D'un geste elle ouvrit les rideaux qui illuminèrent sa chambre de longs et brillants rayons du soleil ! Ça allait être une belle journée ! Magnifique journée de voyage !
D'un coup, la porte de sa chambre s'ouvrit de nouveau en grandes pompes sur deux gardes essoufflés.
On ...pff pfff pfff on est là pff pfff pfff
Soupir de la Comtesse.
Y a eu pfff pff y a eu attaque ! LA GARDE ppfffff pfff LA GARDE !
Désolée m'Dame la Comtesse j'ai essayé de les retenir...
Y A EU ATTAQUE?? pffff
... mais y m'ont pas écoutés ils sont...
écartez-vous de la pfff fenêtre !
...vraiment bête j'vous jure...
Par Aristote quelle malédiction la touchait à ce point pour qu'elle se tape des benêts pareils ! Alors qu'elle dévisageait les deux gardes occupés à fouiller, si on peut appeler ça une fouille, la chambre et les privés, elle poussa un nouveau soupir et se tourna vers la fenêtre, regard vers l'horizon. Laissons-ça de côté se disait-elle ! Aujourd'hui c'est une belle journée. Aujourd'hui elle rend visite à sa vassale ! Les deux femmes avaient des choses à régler et il était hors de question qu'elle parte d'Arbois en colère.
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