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[Rp] Trafic de reliques

Yohanna.
Maintenant que le plan est minutieusement réfléchi, je n'ai plus qu'à le mettre à exécution.

Mais pour cela, il me faut un pigeon qui me filerai un coup de main. Et pour cela, je sais que je suis au bon endroit. Alors récapitulons. J'ai besoin d'un brigand sans cœur, sans principes communs, sauf ceux des brigands, cela va de soi, prêt à tout pour gagner de l'argent, et si possible pas trop difficile à pigeonner. Hé ouais, le but est encore que je me fasse un maximum de blé dans cette affaire.
Toujours est-il que trouver LE brigand, même en plein milieu du tournoi de l'année, et ce en toute discrétion, c'est pas donné à tout le monde.
Bien. Premier point de recherche: La taverne. Une bonne chope, des oreilles qui traînent, on peut facilement en capter de belles pour affiner les recherches.
C'est au bout de trois jours complets et d'environ dix huit tavernes différentes que j'ai réussi à finalement entendre l'info dont j'avais besoin. Et je n'ai pas choisi cette info là uniquement parce que je commençais à désespérer de trouver! Pas uniquement...

Le tavernier était donc en train de raconter ses mésaventures tout en essuyant avec un torchon pour le moins graisseux les tasses et chopes qui s'entassaient en vaisselle de longues soirées devant lui, tandis que je buvais lentement ma bière sans doute éventée depuis des semaines, assise au comptoir, mon énorme chien allongé à mes pieds.
Et de son rire gras, le bedonnant contait la visite d'une enfant du diable, rousse, vêtue de rouge, démoniaque, mais qu'il a viré avec pertes et fracas dans la minute tellement sa voix était exaspérante. Ce qui m’interpella c'était ce que la gamine semblait dire. Qu'elle serait la plus grande brigande du monde, qu'elle reviendrait pour leur faire payer, et je vous passe les détails. Sans doute l'homme en rajoutait, pour faire se frapper la pense de rire son auditoire, chose qui ne ratait pas vu le talent du conteur pour modeler son histoire.

Bref. Je préfère autant avoir à faire à une gamine crapuleuse plutôt qu'une bande de vieux loubards qui ne veulent pas écouter une femme. Encore moins faire affaire avec. Et puis une gamine, pour les transactions avec des hommes de foi, ça donne confiance. Sauf si elle est rousse, mais ça, on improvisera. Première chose, trouver ladite fille de démon. E lui donner rendez-vous.

Mon messager ne traînant jamais bien loin, je le convoquais pour se renseigner sur cette demoiselle qui ne passerait sans doute pas inaperçue. une fois qu'il l'aurait trouvée, il lui remettrait le simple mot que je lui tendais, avec ordre de ne revenir qu'avec une réponse précise et affirmative. Sinon gare à son job.




Demoiselle endiablée,
Si vous cherchez à conquérir le monde, j'ai une proposition en or à vous soumettre.
Accordez-moi quelques instants de votre vie et vous entrerez dans les petits dossier du Sans-Nom en personne.
Où et quand vous le décidez.

La Hache


Un peu pompeux, mais une gamine qui se prend pour la future maîtresse de l'univers, il faut savoir lui parler.

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Jeliza.rose
Citation:
Décret n°1, alinéa 2 : détruire toutes les tavernes entre Genève et Fribourg dont les propriétaires ont une protubérance au niveau du ventre.


Ça lui fera les pieds, au tavernier qui a osé me sortir de son bouge, non mais. Alors que je me présentais tranquillement à mon auditoire. Rien de bien méchant, juste la routine. Mais non, il a fallu que le tenancier décide de me faire sortir par la force.
Bien entendu, j'aurais pu lui montrer de quel bois je me chauffe, maiiiis, j'ai préféré aller gaspiller mon argent dans un meilleur établissement.
Ça lui aurait trop fait plaisir, que je montre que je le prenne mal.

J'en suis à l'alinéa 36 de mon futur Décret de quand je serai Seigneur des Ténèbres quand un coursier m'amène un pli, de manière cérémonieuse.
Je le lis rapidement, puis le replie, toute fière.

Ah ben, quand même, heureusement qu'il y a des gens qui savent reconnaître ceux qui ont de la valeur !

"Où et quand vous le décidez"... Quand le destin vous tend les bras, comme ça, avec des "propositions en or", comme il dit, il ne faut pas hésiter.
Surtout avec un surnom comme la Hache. Un beau nom de sbire, La Hache. Ca fait grosse brute intimidante, barbu et avec un casque à cornes.

Je me décide rapidement, laisse tomber mon décret, et me plante devant le messager.

Je vous suis.

Devant son air interloqué, je précise.

C'est bien écrit "où je veux, quand je veux", et je veux maintenant, alors je vous suis !

Pas de temps à perdre ! Puis en plus, même si c'était un piège, la Hache aura même pas eu le temps de se préparer.
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Yohanna.
Quand je vous disais que mon messager a une truffe de sanglier!
A tous les coups, il a trouvé le moyen de se lier cérébralement avec mon chien. Doit y avoir de la sorcellerie dans tout ça, mais ce n'est certainement pas moi qui vais m'en plaindre. Du moment qu'il fait son travail correctement. Peu me chaud comment!
Toujours est-il que j'avais décidé d'aller faire un petit tour sur la place du marché, persuadée que mon potentiel contact attendait au moins la nuit tombée pour me rencontrer. J'étais donc devant un stand de denrées nécessaires à la survie, menaçant le vendeur de ma hache qui risquait de lui tomber sur la tranche s'il ne baissait pas les prix fissa. Surtout que l'argument qu'un vieux roux dominait le marché et les prix du pain et du maïs dans le coin n'allait certainement pas me faire changer d'avis. Bien au contraire.

J'en était donc là quand une fine main de dentellière se posa sur mon épaule et m'empêcha donc de mettre mes menaces à exécutions. J'ai une sainte horreur qu'on m'empêche de tuer des gens. Ça me donne envie d'en tuer le double. J'allais donc m'attaquer d'abord à la main... Quand je reconnus mon messager. Il a eu chaud.
Bouillant.

"Déjà?"

Très bien alors c'était elle? La gamine qui le suivait? D'accord, ça la fout mal, elle fait presque ma taille. Presque! Depuis que j'ai commandé des bottes spéciales avec talonnettes invisibles, personne ne me dépasse plus! Enfin, beaucoup moins de personnes, quoi... Bref. pour le reste, ça collait avec l'idée que j'en avait. Et puis elle avait une bonne tête de peste. Mais... Attends?! Qu'est-ce qu'ils fichent ici? Et maintenant?! En plein milieu de la journée en plein milieu du marché?
Le regard de la mort qui tue à mon messager qui voulait dire textuellement "Tu vas faire capoter mon plan généralissime, et si je n'arrive pas à le rattraper dans les cinq prochaines minutes, tu me le paiera pendant 8 générations" fut lancé, et le bras de la gamine fut attrapé brusquement alors que ma hache retrouvait son emplacement à ma ceinture et que le toutou grand comme un âne nous aidait à nous frayer un chemin dans la populace. Parce que oui, un chien qui bave autant, ça fait s'écarter les passants.

Les dents serrées autant que les sourcils, je lâche à l'oreille de ma peut-être future collègue d'arnaque:


"Tu aurais pu choisir un coin un peu moins populeux. C'est une affaire top secret que je détiens, là!"
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Jeliza.rose
Je suis toute déçue. Je m'attendais à un grand gaillard, et c'est une femme qui a des bottes bizarres. C'est facile de deviner que c'est elle, à cause de la hache qu'elle range pendant qu'elle me prend le bras.
Ce qui m'amène à lui faire une précision quand je me décide enfin à me dégager aussi brusquement qu'elle m'a attrapée.


C'est pas très malin de ranger son arme quand on met la main sur quelqu'un qu'on contacte pas pour sa gentillesse. J'dis ça, je dis rien, c'est pour vous.

Je sais. Assez étrangement, les gens ne sont toujours pas subjugués par mon charisme débordant. Pire, des fois, ils me prennent souvent pour une abrutie, voire une oie blanche. Moi à leur place, je me verrais plutôt d'un mauvais oeil que de me croire inoffensive. Après, à la base, c'est leurs bourses, ils font ce qu'ils veulent. C'est juste qu'après, ils chouinent tous. Et ils reconnaissent toujours pas ma supériorité.
Enfin bref.
Je hausse les épaules, boudeuse.

Si c'était pas "où et quand je voulais", il fallait pas le mettre, aussi. En plus, vous avez pas l'air d'un sbire très ténébreux.

C'est vrai quoi. On s'attend à un viking, et on tombe sur une dame à poulaines escarpées.
J'en rajoute une couche.


En plus, c'est vous qui avez l'air suspecte en allant dans un coin pas trop fréquenté, c'est facile de nous repérer, là.

Mais j'aime bien. Ça fait conspirateur. Je me penche vers elle, l'air concernée.

Alors, c'est à propos de quoi ?

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Yohanna.
Qu'elle se libère de ma poigne aussi brusquement me surprend, alors je m'arrête à sa hauteur et l'écoute. Est-ce qu'elle voit ma labiale s'étirer quand elle menace ma bourse du regard autant que par ses mots? Elle peut toujours essayer d'y piocher dedans, elle ne trouvera que du poil à gratter et quelques plantes sèches qui puent. Vieux méchant tour mis au point avec un ami herboriste, par pure machiavélisme. Le vrai pognon est caché ailleurs.

Un sbire ténébreux?! Sérieusement? C'est presque en me mordant la joue que j'arrive à me retenir de rire. Qu'est-ce que cette gamine a pu bien imaginé le temps d'arriver ici? Mais bon, puisqu'elle s'attendait à du méchant de vrai de vrai...


Ne te fie pas aux apparences, gamine. Première leçon pour devenir le bras droit du Diable. Je SUIS ténébreuse... voix ténébreuse pour illustrer
C'est d'ailleurs pour ça que je me tourne vers toi. je suis sûre qu'au fond tu n'es pas du tout la gamine bruyante et indisciplinée dont j'ai entendu parlé. Pieux mensonge pour la mettre en confiance. Je suis sûre que ta réputation va aller bien au delà de tout ce que tu pourrais imaginer. Normal après tout, si tu deviens ma subordonnée.

Je continue lentement mes pas vers un coin mi populeux mi abandonné... c'est à dire une ruelle basique, quoi, comme si nous étions deux vielles amies qui bavardions le long du chemin, en direction des champs. J'espère que pour elle, ça ne fait pas trop "suspect" ainsi!


Donc, si je t'ai fait venir à moi... C'est pour te proposer une affaire... Assez délicate. Disons que... L'inquisition pourrait nous tomber sur le lard si on fait le moindre faux pas. Tu comprends? C'est très dangereux!

J'en rajoute à peine, dans le ton de ma voix, en fronçant les sourcils, mes mains un peu crispées pour faire plus théâtral. Non parce que si la gamine n'est pas capable d'encaisser ça, c'est niet! Je n'en dirait pas un mot de plus!

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Jeliza.rose
C'est un peu comme chez les chiens. Il faut jouer à qui a le plus de prestance pour donner le ton. Réunissez trois personnes qui trempent dans des trucs louches dans un coin, vous pouvez être sûr qu'elles vont toutes se toiser d'un air méprisant avant de se lancer dans les invectives, puis, si ça ne suffit à déterminer qui a la plus grosse ténébritude, aux coups. Sauf les vicelards, mais eux, ils sont à part.
Je crois qu'on est en train de s'y livrer, en ce moment, quand un terme me fige sur place.


"Bras droit du Diable" ? Bras droit ?!
Alors déjà, pour votre gouverne, le Sans-Nom, c'est pas le Diable ! Pourquoi pas Satan non plus ?
Et vous oubliez l'idée de faire de moi un bras droit.


On va pas rabaisser le Sans-Nom à ses sbires, quand même ! Le reste n'est pas vraiment de mon goût non plus. Le "gamine", notamment. A 16 ans passés, ça passe mal.

Et en plus, si c'est pour m'insulter que vous voulez me voir, vous pouvez contacter beaucoup d'autres personnes. Y en a plein qui rêveraient de se faire traiter de tous les noms.

J'en ai bien eu un, une fois, qui m'avait écrit pour savoir si ça me plairait d'avoir un esclave et qu'il voulait une dominatrice. Ca fait bizarre, mais une fois qu'on se dit qu'il faut de tout pour faire un monde, ça va mieux. Il a jamais répondu à ma proposition d'en faire un sbire plutôt qu'un esclave, d'ailleurs, maintenant que j'y pense...
Je réfléchis à son cas le temps que nous allions dans une autre ruelle, et que la Hache parle de l'inquisition. Je hausse les épaules.

Bah disons qu'il faudrait déjà que je confirme mon baptême pour qu'ils fassent quoi que ce soit. Ou que je sois baptisée tout court.

Mais vu qu'avec mes parents, on trainait pas mal près des églises pour mendier, j'ai bien du y passer à un moment ou à un autre.

A moins que ce soit quelque chose de vraiment gros...

Rêveuse, j'envisage l'hypothèse, puis enchaîne sur ma conclusion.

Après, tuer des curés, j'ai rien contre, mais je suis pas très pour non plus. J'aime pas tuer quand on peut laisser la victime s'enfuir pour qu'elle colporte notre légende, vous voyez.
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Yohanna.
Super. Encore une où il va falloir faire attention à chaque mot, à chaque sens de mot... Le diable, le Sans-Nom, Mefisto, après tout, on s'en fout. C'est surtout pour ce que ça représente. et puis bras-droit... C'toujours mieux que pied gauche! Nan mais. Peste.

T'insulter?! J'n'oserai pas. Mais tu as l'âge d'être ma fille alors n'te fâche pas. J'peux te tutoyer d'ailleurs? Merci.

C'est pas comme si je lui demandait réellement son avis, après tout.

Pas baptisée, hm... pas grave. Aucune importance. Pour ma part je l'ai été par le passé, je crois. Mais je n'sais même pas si ça compte encore. Bref.

Et là, elle sort son plan. Tuer des curés. J'éclate littéralement de rire. Discret, bien évidemment. Parce que tout le monde sait que j'ai un rire fluet et délicat comme les roses. Enfin, dans les rêves quoi! Du coup, je ris, je vois que les gens me regardent de travers, j'arrête donc de rire, et je reprends ma marche d'un pas plus ferme.

N'importe quoi, tuer des curés! Tu crois que je t'aurais confié ça comme mission?
Hem... Si je continue à lui parler sur ce ton, je sens qu'elle est bien du genre à me faire un scandale. Me ravisant donc à grande vitesse, je souris et prend mon ton le plus hypocrite pour continuer
Je n'oserai jamais te faire te salir les mains. Des mains si douces et innocentes! Si pures, n'est-ce pas?!
C'est d'ailleurs de ça dont j'ai besoin.
Pour....

Je me penche vers son oreille, mais pas trop quand même - c'est pas que j'me méfie mais, elle est pas très claire la gamine - et lui murmure sur le ton de la confidence:

J'ai des reliques à revendre. Et j'ai besoin d'un visage innocent. Parce que c'est le genre de commerce.... comment dire.... Fin tu vois quoi!

Bon, si elle est pas trop cruche, elle finira bien par se douter que si j'me trimbale douze reliques, c'est qu'au bout d'un moment elles ne sont pas toutes miraculeuses. Mais ça, c'est tacite. Pas besoin de le crier sur tous les toits. En même temps, c'est un peu la base du deal.
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Jeliza.rose
Donc si j'ai bien tout suivi : la bonne femme, là, elle cherche à contacter quelqu'un qui affirme haut et fort être l'incarnation du Mal Absolu, pour ensuite lui dire qu'elle ne voudrait pas faire tuer quelqu'un, parce que la personne qu'elle a cherchée aurait des mains "pures et innocentes"...
En gros, elle me prend pour une truffe. Je m'y connais en truffes, j'ai la prétention d'en cueillir assez régulièrement quand même pour connaître leur façon de penser. Et je suis à peu près sûre que même une bonne grosse truffe périgourdine ne serait pas dupe. C'est dire.
Dubitative, je continue de l'écouter exposer son rire et son plan -je retiendrai surtout le rire- et me retient de m'en aller me draper avec ma fierté.

Des reliques. Plein de reliques. Bon, dans le lot, il doit forcément y en avoir des fausses. Mais imaginons qu'il y en ait au moins une qui soit vraie. Alors là, ce serait la richesse assurée, voire la gloire, selon le pouvoir magique de la relique en question.
Parce que c'est forcément magique, on en ferait pas tout un foin sinon. J'ai toujours pas confiance, et puis je me doute qu'il y a anguille sous gravillon, mais il faut que je tente le coup, dans le doute. Je pourrais bien vérifier et mettre les voiles une fois que je les aurai.
J'essaie de prendre l'air innocent et concernée.


Oh, oui, je suis tout à fait convaincue.

Comment ça j'ai pas l'air convaincue ? Mais si, je hoche même la tête d'un air entendu pour faire comprendre à quel point je suis tout à fait convaincue de la véracité de ses dires !
Et c'est après que je pose quand même la question essentielle à la bonne marche de l'entourloupe.

Mais moi j'y gagne quoi ?

Sinon y aurait de quoi se poser des questions.
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Yohanna.
Je vois bien qu'elle cogite, qu'elle pèse, qu'elle pense, qu'elle envisage... Et pourtant, son ton ne me convainc absolument pas. Ou est-ce le sens de ces mots? Ouais, ça doit être le "tout-à-fait" qui me turlupine. Ça sent pas bon. Ça sent même mauvais. J'crois qu'on s'engage sur un mauvais terrain là.

Ha!!!! Haaa... Voilà quelque chose qui me plaît mieux. Quel sera le morceau pour la gamine. Enfin une douce phrase qui ce quelque chose de rassurant, suffisamment pour me faire sourire en douce.

Tu y gagnes..... quoi, voilà, c'est ça la question. Hm hmm...
Alors déjà, l'insigne honneur de bosser pou.... avec moi, hein, n'est-ce pas. J'te laisse deviner le nombre de personnes qui rêveraient de prendre ta place. Vraiment. Si si.
Et puis...
Disons 10 % des revenus, parce que c't'un commerce, ma grande. Malhonnête envers le client, mais l'honnêteté entre nous c't'essentiel!
Et puis 5% de plus pour la prise de risques.


Parce que bon, bien sûr, c'est elle qui prendra tous les risques. Moi je me charge uniquement de la logistique et de la fourniture en reliques en sous-main. Cela va sans dire, sinon j'aurais pas besoin de partager le pognon. Ouais, d'accord, mes chiffres font un peu rapiat. Mais c'est justement l'occasion de tester la collègue. Parce que si en plus elle est maline, elle risque d'en demander plus, alors autant commencer les pour-parlers au plus bas.

C'est donc avec un visage intransigeant et un regard déterminé que je la fixe. Avec ce petit soubresaut de sourcil à peine visible mais qui est franchement fatiguant quand on le vit à longueur de journée, avec le risque qu'il nous fasse perdre notre crédibilité. Bigre!

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Jeliza.rose
Y a un truc bizarre avec son visage. J'arrive pas à mettre le doigt dessus, mais je trouve son regard un peu louche. Je secoue la tête et reprend la parole.

50%. Et 10% pour la prise de risques.

Mon ton est catégorique, le croisement de bras et le froncement de sourcils l'accompagnent.

C'est le moment où il ne faut rien lâcher !

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Yohanna.
Je m'étouffe. Puis j'arrive à m'exprimer calmement:

50%?!?! Rien que pour toi?! Tu rêves. En plus c'est moi qui paye les fournitures, qui trouve les pigeons à... Enfin les clients, moi aussi qui mène le projet. Hors de question autant. 15% graaaaand max!

Pour les 10% en prise de risque j'accepte. Mais le total ne dépassera pas 25% si tu veux plus de liberté. Sinon, c'est moi qui prendrait absolument toutes les décisions et tu n'auras qu'à m'obéir au doigt et à l’œil.
Je suis sûre que tu ne supporterais pas cette façon de travailler...Pas vrai?


Pour la dernière phrase, je me penche vers elle avec le ton de la complicité, de la persuasion... Enfin... Me pencher... Je m'approche, quoi. C'est intolérable d'être aussi grande que moi à cet âge!
Elle a intérêt à trouver l'idée nulle, d'ailleurs. J'ai horreur de prendre toutes les décisions. Mais ça, elle ne doit pas le deviner. Je suppose aussi que cette gamine doit avoir de nombreuses ressources qu'il sera fort intéressant d'exploiter.
Bon, elle se décide sur les bénèfs, qu'on en vienne enfin au vrai sujet?!
Oui, j'avoue, discutailler des détails pour pigeonner les curetons me met plus en émoi que savoir combien de fric je vais perdre en embauchant une sous-fifre.

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Jeliza.rose
Je lève un sourcil, amusée.

Ah. Donc le fait que vous meniez le projet amène plus de pourcentages, avec les fournitures et la trouvaille des clients ?
Si c'est que ça, je veux bien mener le projet, et vous, vous apportez juste les fournitures.


Mais ce serait vraiiiiiment pour dépanner, bien sûr. Pas parce que ça ferait de moi le cerveau de l'opération et la décisionnaire. Du tout.
Je la toise tandis qu'elle s'approche, mes bras toujours croisés, et sûre de moi.


Donc si je récapitule, vu que ça vous ferait une part du travail en moins, ça me fait, à moi, des pourcentages en plus.
Je suis d'humeur magnanime aujourd'hui, et je vais m'arrêter à 30% plus les 10 % de la prise de risque. Vous gardez le plus gros pourcentage, donc c'est presque comme si vous gagniez, au final.


Je m'écarte ensuite et balaie l'espace devant moi d'un geste de la main, tout en regardant le soleil en train de se coucher, qui donne ainsi une lueur dorée à la ruelle.
Le tout, maintenant, c'est de ne pas la laisser s'enliser sur ce sujet. Je vais tenter une diversion. C'est-à-dire que je vais surtout aborder le point qui m'intéresse, en fait.


Maintenant que ces détails sont posés, où sont les fournitures, et on commence quand ?
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Yohanna.
Mener le projet... Mais oui, bien sûr!

Celle là, il va falloir s'en méfier. Pas trop en révéler en même temps, de peur d'avoir de la concurrence directe au lieu d'une bonne assistante.

30% + 10% ... Ça fait 40. Disons qu'on est d'accord, mais que j tiendrais les comptes. Il ne sera pas bien difficile de tricher ou de ne pas compter les pots-de-vin dans la somme finale à diviser. Et puis inutile de la brusquer plus, si c'est pour qu'elle décroise uniquement les bras pour me mettre une torgnole.

En plus, ça tombe bien, c'est elle qui aborde le sujet.
Je reprends donc la marche lentement, puisqu'elle ouvre la voie et lui confie, en mode "choix des mots" :


Les fournitures sont..... Dans un lieu secret. Trrrrrèèèès secret, pour éviter les pertes, les vols, les échanges contre des faux et toutes ces choses là. Il y a un peu toutes sortes de babio... de reliques, tu vois... Des.. barques, des rames, des... échelles! Toutes appartenant à des saints.
Bon, j'avoue que j'ai pas bien étudié les saints de tous les villages sur ma route, mais y'en a tellement, et ils ont tous tellement quelque chose d'incroyable avec eux que tout le monde y croit. Ça va donc pas être bien dur à recoller les morceaux.

On commence maintenant.


Alors je tends la main en guise de signature d'affaire. Les affaires, c'est comme les haches, quand on les fabrique, il faut battre le fer avant qu'il ne vous tranche. Ou quelque chose comme ça.
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Jeliza.rose
Je jubile. J'ai gagné des pourcentages, je vais avoir les fournitures, et si ça se trouve, y en a dans le lot qui sont vraiment magiques.

Rayonnante, je serre la main tendue avec enthousiasme.


Marché conclu !

Du regard, je consulte le soleil couchant. Il va bientôt être l'heure pour moi d'aller hanter les tavernes.
Aussi je commence à m'éloigner.


Bon, pour les fournitures à aller chercher, je vous laisse choisir l'heure et l'endroit, pour cette fois. Vous savez où me trouver, de toute façon !
Et si vous avez des doutes, dites bien "Jeliza-Rose", surtout !


Et l'instant d'après, me voilà hors de sa vue.
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