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[RP] Le Furet du samedi Soir

Jeliza.rose
M'ci à jd Enjoy pour le titre.

Moi je voulais des chauves-souris enragées. Mais bon, il paraiiiit que, les chauves-souris enragées, contrairement aux furets, ça peut voler et s'échapper de l'enclos, et que ça peut aller répandre les maladies plus facilement, parce que va chasser une chauve-souris, et que c'est super fort, une chauve-souris, elles connaissent même le code pour toquer aux portes dans les coins les plus selects des bourgs perdus au fin fond du Royaume.
Du coup on reste aux furets.

Dans l'arrière-salle de la taverne Sans Nom, l'arène est déjà prête à accueillir les gladiateurs du jours, bien agacés malgré la distance des cages. Fronçant le nez devant l'odeur -pour vous dire !- j'observe les mustélidés, critique. Y a pas à dire, y en a qui sont vraiment moches. Et il y en a, si on peut comprendre comment ils ont du survivre jusqu'à maintenant, on se demande s'ils vont tenir le coup un combat de plus.
Des badauds un brin braillards, jettent de temps à autre un coup d’œil dans la pièce, quand ils ne viennent pas carrément s'installer dans un recoin de l'endroit. C'est toujours plus sympathique quand il y a de l'animation qui change de la routine habituelle, bière, gnôle, bière, gnôle, bagarre, cadavre, mise en bière, cimetière, puis une autre bière pour s'en remettre.

Avec une tige en bois, j'excite discrètement les combattants avant l'arrivée des parieurs.


Allez, Igor, vas-y, mords le bâton, c'est bien !

Après tout, si je dois parier à mon tour, je parie sur lui. Je cesse un peu d'utiliser la tige sur lui pour aller titiller un peu ceux qui auraient l'air trop endormis ou juste déjà morts.
Du coin de l’œil, je vois quelques personnes entrer, et cesse aussitôt la mise en condition des bestioles.


Approchez, approchez ! Ce soir, combat de furets ! Ils sont moches, ils sont féroces, ce sont de vrais tueurs ! Frissonnez devant leur cruauté sans égale, rêvez à vos gains une fois la victoire emportée, défiez vos adversaires avec des paris personnalisés !

C'est vrai, ça. C'est comme ça que j'étais entrée dans la Spiritu Sanguis.. Après avoir parié ma vie dans un combat de furet suite aux -menaces ?- suggestions d'Enjoy, et l'avoir perdu face à Rodrielle.
Il faudrait que je trouve quelque chose de sympathique contre mon adversaire.

Pointant ma baguette devant les nouveaux venus, j'effectue un large mouvement sans m'arrêter sur une personne en particulier.

Qui est prêt à se lancer ?




Bijour, yé soui le "MJ" c't'un grand mot qui vous enverra vos résultats de combats par mp. Les combats sont déjà prévus, mais pour l'ordre, je pense qu'on lancera le combat de la première paire qui sera complétée avec l'arrivée des persos, histoire que ça soit plus fluide et de ne pas poireauter ^^
Genre Arsene arrive, puis Calyce et l'adversaire de Calyce, on lancera le combat de Calyce avant celui d'Arsene.

_________________
Marlha


Les effluves du Quartier, si puissantes et entêtantes fussent-elles n'étaient rien comparées à la chose que Marlha transportait. Un truc. Dans une cage. Recouverte d'un tissu noir. Et à priori, c'était un truc vivant. Du moins, c'était censé l'être...
La poupée blonde avait toujours imaginé les furets comme des créatures vives, facétieuses, l’œil vif, le pelage brillant. Des animaux capables d'une féroce et impitoyable cruauté. Ce ne devait être que des idées reçues... Car son furet n'avait rien d'un.. furet. Elle avait hérité de ce truc parce qu'elle avait été la dernière à se manifester pour ce projet grandiose. Coup du sort, bizutage ou crainte? Pour lui attribuer un tel "combattant", on devait la craindre! On devait s'être ligués contre elle! Le Pape, la Reine elle-même?! Peut-être pas...

Marlha arriva d'un pas conquérant - merci au Calva! - tenant la cage couverte le plus éloigné de son visage. Elle secoua la boite, histoire de réveiller le bestiau. Glissant une baguette entre les barreaux, elle vint le titiller. Histoire de l’énerver...
Son furet était gras et galeux, complètement mou... Mais elle était sûre qu'il avait au fond de lui - très, très au fond - une âme de vainqueur! Il savait masquer les apparences, c'est tout.
Un combat de furets... Bah, ça lui changerait des rixes de porcs de la taverne du Sans-Nom. La blonde était serveuse là-bas. Il fallait bien commencer quelque part... Si le comptoir était une première marche, ce combat était peut-être la deuxième... Faire s'entre-tuer des bestioles ne posait aucun problème à la belle blonde de dix-sept printemps. La vie ne l'avait pas épargnée. Elle aurait volontiers tué elle-même ce Poussif du Mou. Oui, Poussif du Mou était le petit nom de sa bestiole...
Claquant la cage sur une table à tréteaux, elle se présenta à une rouquinette qui ne devait pas être bien plus âgée qu'elle.

Salut. J'suis Marlha et lui, c'est.. hrm. Il est assermenté, hein! N'y mets pas les doigts, il est d'une humeur massacrante! Une vraie terreur!
Il fallait y croire! Nommer le furet à haute voix aurait cassé le truc. Poussif du Mou... Abusé!
Esmee_


Un furet et la vie sent plus fort,
un furet pour l'essai, un vison pour de bon !


Je débarquais dans ce quartier inconnu et finit par passer la porte de la taverne qui m' avait été indiquée.
Il n'y avait pas encore grand monde mais les combattants eux, étaient déjà là. Pas besoin de les chercher bien longtemps, il me suffisait de suivre les arômes ambiants crachés dans l'antre des lieux. Et l'odeur aurait franchement eu de quoi faire faire demi-tour à une armée de nobliautes en mal d'essence naturelle.

Il puait là-dedans, pire que dans la gueule d'une chamelle. Bien que je n'ai jamais eu l'occasion d'apprécier ou pas la chose, je suis quand même un brin instruite et je sais reconnaitre la puanteur quand je la cotoies.

Approchez, approchez ! Ce soir, combat de furets ! Ils sont moches, ils sont féroces, ce sont de vrais tueurs ! Frissonnez devant leur cruauté sans égale, rêvez à vos gains une fois la victoire emportée, défiez vos adversaires avec des paris personnalisés !

Je ne me fais pas prier pour approcher, de toute manière, je suis là pour ça. Et j'ai vite fait de repérer mon champion. La bête va dérouiller. Quoiqu'elle fasse. Oui. Parce que j'ai déjà bouclé son sort dans ma tête.
Je peux faire preuve d'une grande cruauté parfois sous ma bouille angélique. Et c'est le cas aujourd'hui.

Ticétac il se nomme celui que je viens de zyeuter. Un furet qui possède une double robe. Les poils du dessus sont roux et le ventre au ras du sol affiche un espèce de pelage d'un blanc tout terne. Il ressemblerait presque à un écureuil croisé.

Je veux celui-ci et pas un autre.

Me voilà qui m'approche des cages et je m'accroupis devant ma victime du jour.

" - Salut bonhomme. Alors tu es prévenu. Tu perds tu es mort. Tu gagnes, tu es mort aussi à la fin. A la seule différence que si tu gagnes, je te dépecerais et je me ferais un beau col de fourrure ainsi je te porterai un peu comme un trophée tu vois. Par contre si tu perds, ta touffe ira orner le masque le plus horrible que je possèdes dans ma collection. A toi de choisir ta mort. Avec honneur ou bien comme une fiente."

Je n'ai pas besoin d'exciter la bête, l'espèce de plumeau ambulant semble déjà avoir compris qu'il va devoir assurer !

En me redressant, je salues les deux personnes qui sont non loin de moi.


" - Je suis Esmée et je fais équipe avec le champion Ticétac."

La couleur est annoncée. Notre équipe ne se laissera pas faire.
Calyce
Allez, il est temps de sortir de son trou angevin plein de paillettes, de chouquettes et autres joyeusetés enchanteresses pour faire face à...l'affreux, l'horrible, le puant, le flippant ! Au revoir l'hibernation, bonjour l'activité. Quoi de mieux qu'un combat de furets pour commencer à se bouger, hein ? Rien. Alors ouais, va falloir se frayer un chemin jusqu'au tripot indiqué par les organisateurs. Arriver à destination en évitant se trop se salir bottes et poulaines. Raser les murs, éviter de trop regarder les gens chelous dans les yeux, parait que ça peut les exciter et puis, aussi, ne pas avoir peur de se taper un sprint si besoin.

Bref, elles arrivent enfin. Katina et Calyce, bras dessus, bras dessous. Un peu échevelées, un peu en nage...beaucoup en retard aussi. Quoique pas tellement à en croire le nombre de personnes présentes, elles sont en avances : miracle !


...Ils sont moches, ils sont féroces, ce sont de vrais tueurs !...

Hinhinhin. Dénéré, accroupie près de la cage, jauge les bêtes en attendant d'avoir le coup de foudre. Vrai qu'ils sont pas bien beaux en plus de sentir la mort. Et y en a un là qui se détache du lot aux yeux de l'angevine. Un moche, un vrai qui essaie de la mordre quand elle en approche le doigt. Un qui fait peur et qu'elle montre à Katina. Elle est amoureuse, ayé.

Lui. ! Il va tous les marrave...j'espère. Vous choisissez lequel, vous ?

Ah, faut se présenter.


Moi c'est Calyce, et j'fais équipe avec Finn.
Puisse t-il lui porter chance pour changer.
Et de se demander ce que fabrique la Mama Corleone. Surement en train de s'entrainer à tirer les pils de nez, humpf. Merci Gabriel ! Ah tiens, il va se montrer lui aussi ? La Noix ? Les autres ?!
Ou quand l'Archiangevine réalise que les italiens lui manquent. Maso ? Un peu.

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Magda
Dans un rade, pas très bien éclairé, pas très bien loti, pas très propre non plus, j’avais entendu deux bonhommes parler de combats de bestioles notamment de furets. Paraît que ça se battait comme des teignes ces bestiaux.
Ca tombait bien. Régulièrement, j’avais besoin d’une immersion dans les bas-fonds. Côtoyer la lie, se complaire dans la noirceur, ou quand vos voisins vous donnent cette impression que vos plus sombres pêchers ne sont que caprices d’angelots Oui j’aimais m’adonner à ces vices, j’aimais ne plus être moi mais être l’Autre.

J’arrivais toujours habillée de ma plus belle robe, les joues roses les cheveux propres et bien tenus dans un chignon parfait.
Je ne savais jamais comment j ‘allai ressortir de ces descentes sans limite. C’était ça l’amusant, jusqu’où pouvait on tomber ?

Des furets ? Pourquoi pas ? Je suivis les indications des deux gus et débarquais au bon moment. Présentation et mises.
Il y avait déjà du monde qui tournoyait autour des cages. Autant de parieurs que de mateurs.
Les bestioles s’agitaient, terrifiées ou excitées par le bâton. Quand la noiraude se jeta sur les barreaux une odeur de « merde mais qui est encore mort ici ??? » m’emplit les narines. Elle était dans un sale état, une cicatrice lui remontait du museau jusqu’à l’œil droit laissant une ligne rosâtre dans son pelage terne.


-Qui est prêt à se lancer ?

Je glissais mon doigt entre les barreaux de la cage de noiraude » si elle me mord je mise tout sur elle » La femelle se jeta sur mon index comme sur un os. Je grimaçais en retirant mon doigt ensanglanté. j'essuyais de ma langue le sang qui perlait puis, souriante, j’attrapais le bras de la femme :

J’mise sur celle là, la noiraude qui pue la mort. Ratignolle donc.
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Linaelle
C'est un souffle glacé qui s'insinue dans le bouge, invité par la sombre silhouette qui vient d'en ouvrir la lourde. Les frêles guibolles s'avancent, nez pointé vers le sol, à la recherche déjà de son arme du jour. Les oreilles sont agacées par les sifflements stridents qui s'échappent des gueules béantes des bestioles en cage. L'azurée observe, s'approchant à pas lents de chacune des geôles à carnivores, ignorant superbement toute présence humaine.

Les pupilles s'attardent un instant de trop sur un furet aux poils épars et sombres, dont les canines acérées semblent occupées au broiement des barreaux. L'animal à l'air tenace, et la noiraude croit même déceler au fond de son regard des escarbilles brillantes d'agressivité. Le regard voilé se porte à présent sur le nom de la bête, lui arrachant enfin un sourire. Les doigts frêles se glissent sur les bords de la capuche qui est aussitôt rabattue sur son dos, et la nébuleuse crinière de tourner le dos à la cage. Apostrophant la personne visiblement en charge des paris, les lippes s'entrouvrent pour ne souffler que quelques mots.


« J'choisis l'Bouffe-doigts. »

L'ecchymose bleutée qui lui dévore la joue se teinte de nouvelles couleurs sous l'éclairage criblé du rade, mais l'Andalouse n'a pas encore eu son lot de castagne. A défaut ce soir de trouver un adversaire à sa taille, la noiraude s'attardera sur les paris futiles destinés à déterminer laquelle de ces bestioles est la plus hargneuse. Et s'il s'avère que ce n'est pas la sienne, elle sera dès demain parée d'une nouvelle écharpe en poils de furet.
Jeliza.rose
Une blonde aux yeux bleus s'annonce la première, accompagnée de son furet à l'air assez ramolli. Je l'écoute d'une oreille tandis que je jette un oeil sur l'autre blonde qui balance des menaces à une cage. J'aimerais pas être à la place du furet désigné, là.
Puis c'est au tour d'une personne à l'air riche et accompagnée d'une autre future parieuse, semble-t-il, qui s'annonce.

La baguette levée sur chaque personne désignée, je tente de retenir tous les noms, quand on m'attrape soudain le bras. Un frisson me parcourt tandis que je la regarde et m'éloigne dans une tentative d'apaisement. Pour moi, s'entend. Je suis pas trop tactile. Les accolades, les bises, tout ça, outre le fait que ça fait pas très ténébreux, on est d'accord, ça a le don de me faire me sentir sur la défensive. J'ai bien étudié les différents comportements, et parmi les tactiles, il y a d'un côté les amatrices de bises en tout genre qui font ça aux grandes copines, et de l'autre, ceux qui vous mettent le poing sur la figure, ou, en tout cas, où ils peuvent.
Le truc c'est que j'ai pas de grande copine prête à me taper la bise, donc je classe instinctivement ceux qui me touchent dans l'autre catégorie. Puis vu l'endroit où je me trouve, prudence est mère de sûreté.

Je fais encore un pas en arrière et opine du chef.


Bien, je prends note de votre furet, et puis lâchez-moi, et puis votre bestiole à vous aussi.

Le dernier "vous" étant la personne qui semble bien latine. Italienne ou espagnole, je ne saurais pas dire, mais pas une flamande, quoi.

On commence à être pas mal, donc le programme des combats, il est où.. il.. est.. où.. il est là !

J'extirpe le parchemin pour réétudier le nom des différents combattants de la soirée.



Citation:
Combats de la soirée :

  • Finn / Jean-Castre
  • Bouffe-Doigt / Poussif du Mou
  • Ticétac / Fantoche
  • Cass'toi / Crocoreille de la Joy
  • Ratignole / Térébenthine
  • Igor / Furet
  • Ciguë / Angelyque de la Mirandole


Je roule ensuite le document et brandit ma baguette.

Nous avons un premier combat !

Je vous demande d'admirer, dès à présent, les estrangleurs de minettes, les tueurs inflexibles, j'ai nommé, Bouffe-Doigt et Poussif du Mou !

Balancez-les dans l'arène !

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Marlha


Poussif du Mou allait se réveiller, tout défoncer. Éclater les barreaux de sa cage, ébouriffer ses poils, égorger ses concurrents, bouffer toutes les personnes présentes... Sûr.

Nous avons un premier combat! Je vous demande d'admirer, dès à présent, les estrangleurs de minettes, les tueurs inflexibles, j'ai nommé, Bouffe-Doigt et Poussif du Mou! Balancez-les dans l'arène!
Marlha fut un peu surprise. C'était son tour, déjà? Quel mou du bulbe serai face à son misérable combattant? C'était quoi, le nom du challenger? Bouffe-Doigts. Les iris bleus de Marlha croisèrent les féroces billes noires du mustélidé.
* Ça pue. Ça pue pour moi. Pour Poussif aussi. * Sans mettre la main dans la cage, la blonde se contenta de soulever la porte et d'un mouvement ample, éjecta Poussif du Mou. Le rongeur roula, sa graisse amortissant le choc, des plaques de poils voletant. Remis sur ses pattes courtaudes, un brin essoufflé, Poussif du Mou tenta de faire bonne figure.

La blonde regarda sa rivale, une brune mince affublée d'une grosse ecchymose au visage. Elle allait bien avec son animal. D'ailleurs, le Bouffe-Doigts faisait peur. Marlha le gratifia d'un regard noir. Si Poussif ne s'en chargeait pas, parole, elle tuerait ce furet! Elle serait même prête à payer pour son assassinat... enfin, presque.
Regardant la maîtresse d'un soir du Bouffe-Doigts, Marlha lui lança un regard de défi qu'elle voulait sans équivoque. * Y croire. Oui, j'y crois! Il va gagner, c'est certain! *

Il est méga vénère mon bestiau. Ne vous fiez pas aux apparences et envoyez les paris! Harangua Marlha d'une voix sûre.
A ce moment, Poussif du Mou, faisant un tour sur lui-même découvrit ses petites dents traîtres et pointues. Un bon signe! Même si c'était pour se lécher le derrière juste après. Il cachait son jeu, c'était tout.
Linaelle
Fort heureusement, l'Andalouse n'a pas à patienter longtemps, sitôt l'arme choisie, le combat est lancé. Si le rival ne paie pas de mine, il serait pourtant capable d'étouffer son furet en s'affalant dessus, cela ne fait aucun doute. La cage est ouverte sans que l'hispanique n'y glisse ses doigts pour saisir la bête, son patronyme suffisant amplement à la mise en garde qui s'impose.

La créature, visiblement hyperactive, se propulse hors de sa geôle dans un couinement suraigu , dévoilant les proéminentes canines qui ont à coup sûr forgé sa renommée. Se fendant d'un sourire, le visage de la louve se redresse enfin pour observer l'ennemie. Aucun cri d'encouragement aux paris ne passe ses lippes qui restent closes, la peur et le mystère, voilà ce qui inspire les spectateurs, et c'est ce que dégage le Bouffe-Doigts ce soir, et ce que la louve dégage également.

Croisant les doigts pour que les apparences ne soient pas trompeuses, la brindille souffle à son compagnon d'un soir « Apunta los ojos !* » comme s'il était capable de comprendre quoique ce soit, en espagnol de surcroît. Si la bête semble féroce, aucune étincelle d'intelligence ou d'un minimum de raison ne transparaît dans son regard. Mais si l'animal n'a pas compris quelle partie était la cible, il semble saisir l'idée, puisque c'est toutes griffes dehors qu'il se jette à la gorge de l'adversaire, le lardant d'écorchures qui lui arrachent un couinement douloureux. Satisfaite, l'hispanique croise les bras sur sa poitrine, d'ores et déjà persuadée que l'adversaire n'osera pas riposter.



*Vise les yeux !
Marlha


La brune, pas folle, ne mit pas non plus la main dans la cage de sa terreur. Contrairement au placide Poussif qui fut éjecté manu-militari, Bouffe-Doigts sortit comme une balle, menaçant de survoler l'arène. Il atterrit néanmoins dedans, cul à cul avec Poussif.
Marlha avait entendu dire que les furets étaient agiles et qu'ils sautaient très bien. Bouffe-Doigts en fit la démonstration. Pas besoin d'un "gong" de départ...
La sale bestiole larde de coups de dents et de griffes le pauvre Poussif, qui couine fort. Heureusement, sa graisse le protège bien des blessures. Enfin, il réagit et roule sur le côté, échappant au Bouffe-Doigts qui se retrouve avec des plaques de peau galeuse entre les dents. L'air très énervé, Poussif se précipite sur son rival..! Et se prends le mur.
Marlha se prit la tête dans les mains de dépit et s'écria :

Mais qu'on m'achève ce putain de furet bon à rien!
Personne n'aurait voulu de cette bestiole, ni en grillade, ni en écharpe. D'ailleurs, Marlha en venait à se demander si Poussif n'était pas croisé avec une autre bestiole...

Poussif décolla sa face du mur, mais trop lentement pour son rival. Marlha regarda la brune d'un sale œil. Elle avait du mettre le Bouffe-Doigts sous amphet', c'était sûr. Le gras de Poussif encaissa encore les assauts effrénés du fou. Marlha en ricanait d'avance, car celui ou celle qui devrait le remettre dans sa cage serai bien en veine...
Clou du spectacle : Poussif, sur le dos, pattes en l'air, réussit à choper une oreille du furet drogué. Bouffe-Doigts remua férocement la tête et mordit fort le gros ventre de son agresseur, mais Poussif ne lâchait rien! Finalement, ce fut l'oreille qui lâcha. Bouffe-Doigts fit une pause de quelques secondes, le sang coulant sur son pelage sombre. Ce con de Poussif restait sur le dos et mangeait le bout d'oreille.
Le râle enragé de Bouffe-Doigts criait "vengeance!". L'issue du combat était sans surprise.

Gabriele.
La taverne du Sans Nom. Je suis venu plusieurs fois dans cet endroit, en de diverses occasions. Écouter les rumeurs, chercher l'un ou l'autre contact, observer ou boire, simplement. Chaque excuse est la bonne lorsqu'il s'agit de pénétrer dans un lieu de débauche comme celui-ci.

La différence, c'est que cette fois, il y a réellement un événement à ne pas louper. Le genre à rameuter toutes la population du bas-quartier, voire même du haut. Parce qu'un tel tournoi, on ne peut pas le rater. Passer à côté ce serait...passer à côté des noces du Roi. Enfin, quelque chose d'une grande ampleur, quoi, avec beaucoup de nourriture, et surtout beaucoup d'alcool. Quoi de plus normal dans une taverne, vous me direz. Encore qu'aujourd'hui, c'est dans l'arrière-salle que se dérouleront les jeux. Théâtre du combat des gladiateurs les plus féroces et voraces qui soient...
Ou pas.
Je pousse la porte, vêtu de mes plus élégants habits, tout droits venus d'Italie. Sait-on jamais, si mon adversaire est une femme, peut-être pourrais-je utiliser mes charmes pour influencer l'issu du combat. Bien qu'il me semble relativement difficile de réussir à séduire un furet...Un regard se pose avec un léger sourire supérieur sur l'ensemble des personnes présentes, attendant patiemment le moment de se jeter dans l’arène.

A mon tour, je m'avance vers les bestioles encore disponibles, et pose un regard calculateur sur chacun des concurrents, cherchant d'un œil avisé qui deviendrait fatalement le champion de ce tournoi. Il ne s'agit pas de louper son coup, le choix est crucial, car il n'y aurait qu'un survivant, à la fin. Qu'on tuerait peut-être bien aussi pour ne pas avoir à s’embarrasser d'un furet à moitié clamsé, mais toujours est-il qu'il en faut un qui soit un dur à cuire. Un warrior des temps anciens. Le chevaliers des furets tout vêtu de blanc ! Ou non, tiens, de noir. J'en aperçois un, là, au pelage bien sombre, et il grogne déjà rien qu'à l'idée de se battre. Pour un peu, on pourrait voir la bave blanche au coin de ses babines fureteuses.
Un rictus satisfait étire mes lèvres, tandis que j'annonce le boxeur que j'allais faire combattre dans une catégorie de poids bien inférieure à la sienne. Il est large, c'est le costaud de la bande, l'oeil mauvais, l'allure prêt à en découdre. C'est le Mohammed Ali dans un championnat du monde gagné d'avance ! Il va vous les mettre KO en un crochet du gauche, tous ces gringalets !


« - Je choisis Jean-Castre ! C'est un vainqueur, je le sens. »

Et il a l'expérience pour lui, si j'en crois les cicatrices rosées qui parcourent son pelage. Ou alors c'est un coup de soleil en plein hiver.
Mon furet va tous les encastrer, y a pas moyen.
Soudain, alors que le premier combat fait rage et qu'une oreille se fait bouffer, mon regard capte celui d'une vieille et ingrate connaissance – il n'y a qu'à voir les délais de réponse pour mes lettres. La fameuse future Suzeraine qui fait traîner les affaires bien plus que de raison. Baston de regards. Je vais vous bouffer, Calyce. Avez-vous déjà vu un dragon entraîner un furet ? Ça vaut le détour, c'est moi qui vous le dis. Un coup à ce qu'on se retrouve avec un Finn grillé à point. Même si je préfère la viande saignante.


« - Vous dansez avec mon furet et moi, Calyce ? Je vous présente Jean-Castre. Il va envoyer votre incarnation de l'Irlandais directement outre-manche. »
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