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[RP] Les tavernes c'est bon pour les autres

Jeliza.rose
Rp ouvert. Je dirais même plus, en ce moment, je suis la seule personne que je connaisse qui y poste.
Sachez par ailleurs que pour tout rp où je n'ai pas de réponse, je tue un chaton. Celui d'aujourd'hui est roux avec une tâche blanche sur le museau, et de mignons yeux verts.


Dans un coin de l'auberge crasseuse qui me sert de quartier général depuis hier, je reste affalée sur la table, mes cheveux recouvrant à peine le front et la nuque.
Les prises de mairie m'avaient donné un regain d'énergie, mais le naturel du moment est vite revenu au galop.
Je ne sors plus, en ce moment. Pas de feu de camp, pas de taverne. Je ne sais pas quoi y dire, et, à vrai dire, j'y suis de plus en plus mal à l'aise. Heureusement qu'il y a Leandro et Clematite, mais bon, ce sont des enfants. J'aimerais bien pouvoir discuter avec des adultes, aussi.
Sauf que ça a l'air compliqué pour moi.

Pourquoi ?
Je vais faire une démonstration avec mes mains posées sur la table. Je les redresse, devant ma tête que je tourne un peu pour voir ce que je fais, et je plie les doigts pour en faire des becs.
Puis je prends une voix nasillarde.


Bonnnjouuuur, comment allez-vous ?
Oh, bonjour, je vais bien et vous ?
Bien, bien, merci. Et la famille, ça va ?
La bés, la bés.
Biiiiiiiii
C'est mon onomatopée du silence, en fait.

Ça, c'est le classique.
Y a la variante spéciale Arsene. J'arrête la voix nasillarde pour en prendre une qui soit normale, mais cassante et traînante en même temps. Si si, c'est possible.


Oh, bonjour, Arsene, tu vas bien ? Moi j'ai vu ça !
Hahin.
Et puis j'ai vu machin qui m'a dit que bidule a fait ça !
Hahin.
Et je vais dominer le monde !
Hinhin. Bon courage.


Pfff.

Vous voyez, je suis sûre que si les gens avaient du répondant, ou n'hésitaient pas à lancer des discussions, ce serait beaucoup plus facile.
Ah, et puis y a ceux-là !
Je prends une voix grave et fais pépier mes mains.


Bonjour, je suis un être méchant et torturé.
Moi c'est Jeliza-Rose !
Je m'en fous, je vais faire la tronche au fond de la taverne.


Ou dans un style similaire.

Bonjour, c'est Jeliza-Ro..
On t'a rien demandé.


A noter que cette variante, y a pas que les méchants purement ténébreux qui me l'offrent. C'est fou, des fois, quand les gens connaissent votre métier, pour peu que ce soit pas cultivateur de blé, ça les rend hargneux.

Mais y a pire. Y a piiiire. Y a ceux, enfin celles, ce sont souvent des filles, qui font ce que j'appelle les parasites.
Dans l'ordre : la fille rentre dans la taverne. Nous, on tente péniblement d'aborder une conversation neutre qui porterait sur des trucs universels, fédérateurs, et surtout sans intérêt*, comme la couleur des cheveux ou l'élevage potentiel des alouettes.
La fille elle dit toujours rien. Puis d'un coup, comme ça, sans prévenir, elle se lève et sort un truc du genre "je vais aller voir dans la taverne d'à côté si c'est plus intéressant".
Parce que cette foutue greluche qui est pas capable de lancer une conversation se permet en plus de juger celle que je lance complètement pourrie ! Comme si c'était aux autres de faire les amuseurs publics ET intéressants.


De toute manière, ce sont souvent les mêmes que ceux qui font la tronche en taverne. Moi je m'en moque, la prochaine fois, je leur ferai un regard dédaigneux quand elles partiront de la taverne.
Mieux, je vais leur faire un regard vénéneux !


Aucune idée de ce que peut bien donner un regard vénéneux, mais ça rend bien.

Et je le ferai nonchalamment, en plus, au dessus de mon bol de ..

Ben de gruau, en ce moment. C'est vrai, c'est compliqué quand on manque d'accessoires. Il faudrait que je me trouve des trucs intéressants à rajouter dans mes verres, comme des yeux de tritons vierges, ou quelque chose qui ressemble à du sang.. Ca doit bien se trouver.
Ah, si !


J'ai qu'à graver une chauve-souris sur mon écuelle !

Pratique, et, j'espère, efficace. De meilleure humeur une fois l'occupation trouvée, je sors ma future cible ainsi qu'un couteau, et commence à graver mon oeuvre.

Aaah, ils se moquent, ils se disent que je ne suis pas intéressante ! Mais ils vont voir, ils vont voir, tous ! Ils se rendront compte à quel point ils sont dans le faux ! Mwhahahaha !

* Y a une fois, j'ai eu le malheur de dire que j'étais pas un mouton, moi, qui faisais une contre-soirée à celle dans la taverne bondée d'à côté. Sauf qu'Arsene, qui en venait, a troqué son habituel "hinhin" par un "c'est moi que tu traites de mouton ?!" Puis tout est devenu très compliqué.
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Agnesina_temperance
    Les traits du visage de la Corleone étaient paisibles, car son appétit était rassasié et comment ne pouvait-il pas l'être, après avoir foutu des gnons au visage des saletés de brigands qui s'étaient égarés sur les chemins ? La vie est sérieuse, et l'art est serein. * Le brigand est un artiste incompris et ses méfaits, un art, car le propre d'un artiste est de cultiver un savoir-faire qui seraient source d'émotions et de réactions. Et les brigands étaient doués dans ce domaine, et avait même l'audace de subtiliser les écus des mairies qu'ils méritaient si on reconnaissait leur génie. C'était la vision du Marquis qu'Ina ne partageait absolument pas, parce que ça ne se faisait pas de donner raison à un imbécile qui l'avait enlevé et surtout, la Corleone voyait plus loin que lui. Quand certains brigands ne marqueront jamais l'Histoire de leurs méfaits, d'autres seraient des muses pour les meilleurs artistes qui sauront capturer leur caractère.

    Corleone n'avait rien à faire. Pas de mairie à prendre ni d'imbéciles à taper et elle avait reçu des nouvelles de son champs qui poussait tranquilou. Elle n'était pas belle, la vie ? Ennuyeuse à souhait, plutôt, parce qu'Ina préférait une vie qui n'était pas de tout repos. Du sang, des dents sur le pavé, des écus et des idiots malheureux qui venaient râler que leur mairie était prise. Le pire était un homme qui était venu en taverne pour dire à Ina que les brigands étaient des lâches, car ils avaient utilisés de la ruse et de la fourberie pour prendre la mairie. Comme si les brigands allaient envoyer une invitation au Régent d'un Comté pour le prévenir ? Une femme s'était exclamée qu'ils avaient, certes, perdus une bataille mais qu'ils allaient gagner la guerre, en reprenant la mairie. Réflexion qui avait doucement fait sourire la Corleone, car ce n'était pas comme si les brigands avaient un intérêt à garder une mairie. Ils pillent, ramassent les écus et filent comme des ombres, se fichant comme pas mal de la mairie. Parfois, la brune se demandait si le commun des mortels avait la tête sur les épaules ou, peut-être rentraient-ils dans une forme de mensonge, s'auto-convainquant eux-mêmes pour ne pas perdre la face ? Triste utopie d'un peuple, buvant les paroles de ceux qui règnent sur leur malheur. Il suffit de donner un travail à un misérable et de faire de lui, un chauvin, pour mieux contrôler son esprit.

    Ina poussa la porte de la taverne en fronçant des sourcils pour mieux s'adapter sa vue à la faible luminosité de l'endroit. Son regard se posa sur une de ses comparses, Jeliza, qui était en train de graver quelque chose avec un couteau et une écuelle. Se frottant la nuque un instant et après une brève minute, elle tira une chaise pour s'asseoir dessus, en croisant les jambes.


    - Ne fais pas attention à moi. On a tous... hm, nos vices. L'Hermine avait appris quelque chose dans le bas monde, c'est qu'il ne fallait jamais contrarier les fous. Et dans l'immédiat, elle craignait que Jeliza fasse une crise de folie envers une écuelle qu'elle se serait mise en tête de trucider. Les gens pouvaient être imprévisibles et la brune s'en méfiait toujours un peu, mais en même temps, une once de sa curiosité a été piqué. Aussi, une interrogation demeurait. - Un de tes proches est mort en glissant sur une écuelle couverte de crasse à la Cour des Miracles ?

    Les accidents de la vie arrivent et peuvent gravement traumatiser. Une solution : Rester chez soi en priant que le plafond ne s'écroule pas.


* Johann Wolfgang von Goethe
Clio..
J'aime voir la vie s'étaler devant moi depuis les toits. Perchée sur les tuiles, je contemple les allées et venues des villageois. Ils ont tous un but, ou à peu près. Se rendre au marché. Aux champs. A la mine. En taverne. A l'église. Mais même cette occupation peut avoir ses limites. Cela me rappelle Palerme. Je grimpais aussi sur les toits, lorsque je ne savais plus quoi faire. Des plus hautes maisons, je pouvais voir la mer. Tantôt les flots se trouvaient couronnés d'or. Tantôt ils se trouvaient parés d'argent. Dépendamment de l'heure, et du maître des cieux.
Ici, il n'y même pas cela pour me distraire. La mer, assurément, me manque. C'est presque une brûlure dans ma chair, parfois. L'odeur iodé, le cri aigre des mouettes, le flux et le reflux, les choses à glaner sur le port. C'est tout cela qui me manque.

J'amorce ma descente, et retrouve bientôt le plancher des vaches. Mon chien rapplique aussitôt. Sa queue bat l'air, et je le caresse entre les oreilles. Il a bien grandi. Son poil brun est touffu. Je plonge le nez dans sa fourrure douce. Je lui plante un baiser sur le museau avant de l'entrainer au hasard des rues.
Je n'ai strictement rien à faire. J'ai pris un bain le matin-même. Et je me suis entrainée toute la journée d'hier. Je n'ai pas envie de recommencer aujourd'hui. Tir à l'arc, maniement de la hachette... J'en ai plein les bras. Et c'est exactement pourquoi je pousse la porte de cette auberge.
Je n'ai rien de bien spécial à raconter. Mes interventions se limitant, quand je ne suis pas d'humeur loquace, à un « Hm. » neutre. Et n'ayant pas décroché un mot depuis la veille au soir, je peux sans trop m'avancer, affirmer que je suis en plein dans l'une de ces phases de mutisme.

Autour d'une table, je reconnais l'une de mes cousines, Ina. Je ne l'ai vu que quelques fois, je ne peux prétendre la connaître. A ses côtés, en plein ouvrage, se tient une jeune fille, que j'ai vu de loin, sans jamais lui parler. Pour dire, je ne connais pas son nom. Je décide d'ajouter ma compagnie à la leur. Tandis que mon chien se glisse sous ma chaise, je prends place sur cette dernière. Je regarde les mains de la jeune fille qui s'active dans une écuelle en bois. J'arque un sourcil. Qu'est-ce qu'elle fabrique, exactement ?

« Qu'est-ce que tu fiches dans c'te gamelle ? »
Jeliza.rose
C'est toujours un petit gênant quand on vous surprend en train de faire quelque chose qui a l'air grandiose, et qui, si on venait à en parler pendant sa réalisation, paraîtrait ridicule.
Autant avec Ina, j'aurais pu le dire simplement. Pas que je la connaisse vraiment, mais un peu plus que la seconde arrivante. Puis elle avait pas l'air trop perdue parce que je pouvais dire devant elle en taverne, donc ça devrait aller.
Mais la seconde, Cleo je crois, je vois pas comment elle réagirait. Autant que je choisisse mes mots.
D'un air grandiloquent, je lance donc à la volée.

Je grave mes biens de mes futures armoiries !

Et puis je recommence à gratter avec mon couteau. Avant de me rendre compte que je me suis trompée de côté, et que j'ai gravé la chauve-souris à l'intérieur de l'écuelle.
L'air de rien, histoire qu'elles ne se rendent pas compte de mon erreur, je continue obstinément.


Parce que vous voyez, comme ça, on sait que c'est à moi.


Ne leur laissant pas le temps de se demander en quoi une chauve-souris va faire deviner que c'est moi, je leur fais une proposition obligeamment.

Je peux graver des trucs sur vos affaires aussi, si vous voulez.
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