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[RP]Basilique Saint Nitouche de Chambéry

Brancaleone
- Peste soit des femmes et de leur curiosité... marmonna l'ancien brigadier. Je suis démasqué !

Sur ce, il laissa tomber sa capuche et s'avança vers le jeune homme, lui tendant une main franche à serrer.

- Brancaleone, l'ami, ancien brigadier de cette ville, et je te souhaite la bienvenue. Excuses le petit jeu, mais j'étais fort désoccupé et m'ennuyais un peu, j'ai trouvé cela drôle. Cela dit, ce ne sont point les brunettes qui manquent à Chambéry, et tu devrais trouver ton bonheur en taverne, pour peu que tu ne sois pas trop regardant sur la conversation.

Il s'inclina alors devant la bourgmestre de Chambéry, s'emparant de sa main pour y poser ses lèvres.

- Dame bourgmestre, toujours aussi pimpante. C'est toujours grand honneur et grand plaisir que de croiser vostre route... mais... dîtes-moi... ne sont-ce point de longs cheveux bruns que vous cachez là sous ce fichu ?

Il se retourna vers Loulou pour lui faire un clin d'oeil.
Loulou57
il comprit le message mais voulez demander une chose à la grande dame

Dites madame demander à dieu comment on paye moins d'impôt et comment on fait sortir les gens... Il pourrait vous aider

Un sourire carnassier se dessina sur son visage et il partie avec l'ancien brigadier

On va où l'ami?
Brancaleone
Brancaleone éclata de rire et mit une grande baffe dans le dos de Loulou.

- Et bien mon gaillard, puisque cela semble tant te brûler au fond des braies, suis-moi, je t'emmène au Bordeau... aux Gouges ! Allons voir ces brunettes qui vendent leur devant pour quelques deniers, et font cadeau à tous les hommes de ce qu'elles devraient réserver à quelques-uns. Avec un peu de chance, tu y recevras un des autres cadeaux qu'elles peuvent faire, comme le mal de Naples, la grande vérole, la pisse chaude, les chancres et autres vermines qui ne sont point toutes guérissables par les médecins... toujours partant ?
Charlemagne23



Après avoir fait la messe, ranger quelques affaires et un peu de ménage, le père Charlemagne23 quitta la basilique en souriant, mais s'interrogea de voir deux personnes à proximité de l'église et s'en éloigner. Que pouvait-il faire ici ces deux là, sans même faire un tour à l'intérieur? Tros tard, ils étaient maintenant trop loin pour pouvoir bien distinguer leur visage, la vue, ça diminue avec l'âge.
Le père Charlemagne parti par la suite en direction de la taverne pour priez un peu en pensant à sainte boulasse.

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Loulou57
Il faillit tomber sous la tape de l'ex brigadier

Olaaaaa doucement, faut que j'arrive vivant quand même.


Puis il le regarda avec un large sourire


T'inquiet l'ami , j'ai des boillaux de lapin ça devrait faire l'affaire, avec ça je suis partant
Brancaleone
Des boyaux de lapin... Brancaleone dut se retenir à statue de Sainte Nitouche qui trônait sur la place de la basilique pour ne pas s"écrouler de rire. Des boyaux de lapin... comment n'avait-il pas eu plus tôt une idée aussi géniale !

Il se signa, remerciant la Sainte pour son indéfectible soutien, puis entraina Loulou hors de la place en lui disant:


- Allez, viens. Tu me plais bien, toi... On peut pas dire que tu sois très bavard, mais tu es déterminé et tu as des idées de génie. Allons voir les filles, c'est moi qui t'offre la première.
Loulou57
il le suivit, tout en se demandant ce qu'il voulait dire par " pas très bavard". Il n'était ni curé ni politicien et avait l'habitude d'appeler un chat... Un chat.

Bonne idée je te suis!!!
Charlemagne23



Voilà un autre dimanche qui était arrivé, le père Charlemagne23 arriva à l'église plus souriant que d'habitude. Un certain regain de fois se faisait légèrement sentir, plusieurs nobles étaient venu le voir pour consacrer une chapelle sur leur terre. Le nombre de fidèles présent à la messe, il en était certain, allait être plus grand que d'habitude. Il prépara tout les éléments aristotéliciens, choisis un passage du livre des vertus pour le sermon et fit sonner les cloches.



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Il descendit ensuite sur le parvis de la basilique pour accueillir les fidèles à l'entré.

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Charles
Chose promise, chose due, le vicomte de Gex s'était levé afin de ne pas être en retard à l'office dominical, car oui il l'avait promis au curé de venir à la messe. Charles arriva tel un seigneur sur son cheval jusqu'au parvis, de là il donna les rennes de sa monture au page qui le suivait à pied après être descendu. Il réajusta sa tenue et enleva son couvre chef pour saluer le prêtre.

- Bien le bonjour mon Père, Gex n'a qu'une parole et me voilà présent pour l'office. Comment vous portez-vous ?


Après les échanges entre les deux hommes, le comte entra dans l'édifice et prit place sur l'un des banc.
Pisenlit23
Pisenlit s'était levée tôt. Elle était légèrement nerveuse de quitter ses fonctions de maire et vu que les messes donnée par son frère Charlemagne la calmait, bien elle se préparait. Elle enfilait ses plus beaux vêtements et allait jusqu'à l'église.

En s'approchant elle vit son frère toujours aussi souriant.

Bonjour Mon Père, Comment vas-tu?

Elle se retient de lui donner la bise. Après tout c'était le curé, même s'ils étaient de la même famille.

Après discussion elle entra dans l'église. Elle vit le Comte Charles.marie.

Elle s'approchait doucement et rendu à sa hauteur elle dit à voix basse.

Bonjour Comte, je suis heureuse de vous voir en ces lieux.

Elle inclina la tête en guise de respect et alla s'assoir à quelques bancs derrières lui.

En attendant que Charlemagne commence la cérémonie, elle priait intérieurement, yeux ouvert, mais la tête légèrement ailleurs.
Charlemagne23



Charlemagne accueillait les fidèles à l'entré de l'église, ils étaient peu nombreux comme d'habitude, mais un jour cela changera se dit-il. Il sourit lorsqui'il vit le comte Charles.marie, il avait tenu sa promesse. Le père Charlemagne se dit que cet homme faisait honneur à toute la noblesse, qui était pratiquement toujours absente lors de la messe.

Le bonjour à vous également comte, je suis ravis que vous ayez tenu parole, c'est tout à votre honneur et je vous en remercie. Je me porte à merveille et j'espère qu'il en est de même pour vous.

Après ces quelques échanges entre le père et le comte, Charlemagne vit arriver sa soeur. Fidèle à l'appel des cloches comme d'habitude. Souriant, il l'accueilli elle aussi.

Content de te voir soeurette! Je suis en pleine forme et toi?

Après avoir accueilli les fidès à l'entré, le père Charlemagne23 entra et se dirigea à l'autel.

Mes très chers enfants, je vous remercie de vous être déplacé aujourd'hui afin de venir célébrer en communauté l'amour du Très Haut.
Je voudrais vous dire, que j'ai remarqué il y à quelque temps qu'un certain péché semble être assez présent en notre bonne ville. Mes enfants, il s'agit de la luxure, ''Celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total vient rejoindre les rangs de mes damnés''.
Tel sera la conséquence de ceux et celles qui s'y addonne, mais Dieu est bon, si vous vous en repentez sincèrement, son pardon vous sera accordé et vous serez lavé de vos péché.
Nous sommes loin d'être parfait, mais nous aimons notre créateur et parce que nous l'aimons, demandons lui pardon pour nos fautes.




Charlemagne ouvrit le livre des vertus placer devant lui, toussa un peu et lu à voix haute le passage.

Citation:

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "


Le père referma soigneusement le livre des vertus et reprit la parole.

Ce passage montre, comme je vous l'ai dit, combien la bonté du Très-Haut est grande. En effet, il permet à chacun de retrouver le droit chemin et de rejoindre les rangs de ses fidèles, quand bien même le pécheur aurait été égaré au point de se tourner vers l’hérésie. Cependant nous ne pouvons espérer commettre les pires crimes et en être lavé impunément. D’où la grande importance du repentir. Par le sacrement de la confession, le Très-Haut nous donne une chance de nous montrer digne de son amour. L’homme doit se dépouiller de sa fierté, de sa honte aussi, se montrer humble comme le fait ce centurion qui supplie Christos de lui accorder une seconde chance. Il n'est pas toujours facil d'affirmer sa foi, mais le repentir est une chance que nous offre le Très-Haut, une chance qui nous vient directement de l’Amour qu’il nous porte. Sachons nous en montrer dignes. Et souvenez-vous en, ceux qui aurons vécu en suivant les préceptes de la vertu serons admis au paradis, l'ultime récompense de toute une vie vertueuse et il n'est jamais trop tard pour demander pardon.


Le père Charlemagne23 commençait à voir la gorge sèche, il ne parlait pas aussi longtemps d'habitude, mais quand il s'agissait de sauver le salut de certaines âmes, il prenait toujours cela à coeur. Il marqué une pause de quelques instants puis continua.

Récitons maintenant ensemble notre beau credo:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Je vous invite désormais à partager le pain... Et le vin, évidemment.

Charlemagne aimait bien plaisanter un peu avec le vin de messe, cela le faisait toujours sourire.



Merci de votre présence et vous souhaite un bon dimanche!

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Charlemagne23



Charlemagne avait préparé l'Eglise de Chambéry pour la messe qui cette fois-ci était plus en retard que d'habitude, il fît sonner les grandes cloches appelant ainsi les croyants pour la messe.


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Pisenlit23
Pisenlit comme a son habitude lorsqu'elle entendit les cloches elle s'approchait de l'église.

Elle se demandait pourquoi son frère n'était pas la pour les acceuillir tel son habitude.

Elle entra donc dans l'église et prit un banc dans le milieu elle fermait les yeux et priait. Elle demandait à Aristote de protéger ceux qu'elle aimait et ceux lui son chers.

Elle attendit le début de la cérémonie.
Charlemagne23



Charlemagne alla acueillir les fidès à l'entré de l'église un peu plus en retard qu'à son habitude, peut être dû à un peu de fatigue. Au moins, il était toujours content de voir sa soeur venir à ses messes. Il faudrait plus de fidèles Chambériens comme elle se dit-il. Il retourna ensuite à l'autel.

Encore une fois, un grand merci à ceux et celles qui sont venus aujourd'hui. Même si vous êtes de moins en moins nombreux à venir, voir vos visages me réchaufe le coeur.
Maintenant allégeons nos âmes des péchés que nous avons pu commettre même si cela peu s'être produit sans en avoir eu conscience.




Le père Charlemagne ouvrit le livre des vertus, chercha le passage qu'il avait décidé de lire aujourd'hui et le lu à haute voix.

Citation:

Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.


Et maintenant, mes amis, récitons ensemble le crédo !

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu' après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l' Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Le père Charlemane, une fois le crédo récité avec ferveur, décida de couper le pain et de le partager avec l'ensemble des fidèles.
Ceux ci formèrent une longue colonne qui prit, un part un, un morceau de pain.



Je vous remerci tous et toues d'avoir assisté à cette messe, Que la paix divine vous accompagne !



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Charlemagne23



Les cloches de la basilique sonnèrent comme à leur habitude en ce beau dimanche. Le père Charlemagne23 descendit sur le parvis pour accueillir les fidèles avant que la messe commence.


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