[RP]Basilique Saint Nitouche de Chambéry

Isabeau

Isabeau vint prier et implorer son Dieu tout puissant afin qu'il ne lui enlève pas son frère Atlance. Depuis quelques jours, elle était sans nouvelle de lui. Le moment fatal celui qui fait si mal arriva. On lui apprit qu'Atlance venait d'être retrouvé mort en notre Capitale. Qui sont ceux qui ont fait ça? Mais qui donc? Rien de tout cela n'était clair pour elle, on lui avait enlevé la vie de son frère. Comme des lâches, on s'en est pris à sa famille. La vengeance ne donne rien mais la dame de Versonnex se promit qu'il y aura une justice et si ce n'est pas sur terre ce sera au paradis là où Aristote fera son oeuvre. Elle priait priait parfois les larmes qui ne veulent pas couler par la rage mais le coeur en feu. Elle demanda à Aristote de lui donner la paix dans l'âme car en ce moment le mal la transperce et l'envie de se rebeller est si fort qu'on ne peut imaginer. Elle se reprit, une larme coula, une seule puis elle murmura.

Calmo, calmo... qui s'y pique s'y touche...

L'on distingua le feu dans le regard de la dame de choc puis elle essuya sa joue d'un mouvement vif. Elle quitta d'un pas décidé pensant à ceux qui sont encore là et la soutiennent.

Childeric

Profitant de la lune Noire, une silhouette furtive se glissa a l'intérieur du sol consacré.
Une fois devant le bénitier, trempa le bout de ses doigt dans l'eau sanctifiée.
Et se signa tout en récitant son crédo.

Il était fort en avance sur le service du dimanche, mais il ne manquerait pas de consacrer ce temps a prier, pour les " serviteurs des serviteurs du Tout puissant."

Tout en se dirigeant vers un banc, il ne put s'empêcher se s'émouvoir de la beauté de l'endroit.
La lueur des Cierges, semblait danser sur les murs de Granit. Les Statues bien rangées dans leur loge, impassible a ces malheurs. N'exprimaient que joie et dévotion.

Il se mit a genoux et récita son mea-culpa, afin de se purifier de ces pensées impures...

Puis il se plongea dans sa méditation, en attendant l'office.

Aphrodyti

Plus que le reste de la semaine, le dimanche était un jour difficile pour la jeune femme. Les chambériens se rassemblaient en famille afin de partager le repas ensemble après la messe dominicale. Elle s'astreignait a rester au manoir toute la matinée, pour éviter l'enthousiasme de la foule qui se concentrait en direction du lieu de prière.

Elle avait repiquer quelques plants de fleurs qu'elle avait ramassé la veille lors de sa promenade jusqu'au belvédère. L'endroit était devenu sa destination préférée ces derniers temps, le calme du lac du Bourget s’immisçait en elle et son esprit vagabondait un peu plus loin, sur l'autre rive.

Elle se rendit donc a Chambéry en début d’après midi alors que tous étaient rentrés et elle se faufila discrètement dans la basilique, s'assit sur un banc le long d'un mur et ferma les yeux, en respirant lentement.

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Charlemagne23

C'est avec un certain regret que le père Charlemagne se rendit avec empressement à la basilique pour préparer le baptême de Davelord, car il était très en retard par rapport au moment convenu. Il prit cependant son temps à la préparation des éléments aristotéliciens pour la cérémonie, même en retard, il ne fallait pas négliger une cérémonie si importante sur la voie du Très Haut. Une fois le tout bien installé, il envoya un jeune page faire sonner les cloches alors que le curé se rendit comme à son habitude sur le parvis pour y accueillir le futur baptisé et les invités.

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Aphrodyti

Retour à la case départ ? Pas vraiment en fait ! Les choses évoluaient, empiraient, son cœur se laissait mourir lentement, utilisé, rejeté. Elle allait jusqu'à croire aux mirages, se laissait berner par une attirance physique ou des mots si bien déclamés, croyait à des sentiments et des promesses que le doute transformait dans son esprit en mensonges prémédités.

Dans l’alcôve la plus sombre de la basilique, elle tomba à genoux, à même le sol, son corps replié sous elle, incapable de pleurer, trop désabusée pour continuer.
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Kalypso

Il y avait bien longtemps que la jeune femme n'avait pas mis les pieds dans une église. Trop longtemps même et cela lui manquait terriblement. Kalypso redressa le menton tout en enlevant son chapeau tricorne. La tête légèrement incliné vers le ciel, elle contemplait l'architecture de l'église.

Kally prit une grande inspiration et finit par entrer dans l'église. L'ambiance qui y régnait eu raison d'elle et c'est avec la plus grande joie qu'elle retrouvait peut à peut son calme. Il n'y avait pas meilleur endroit pour reprendre des forces ! La jeune femme avança lentement et seul le son de ses bottes résonnait. Kalypso continua d'avancer et rejoignis un banc.

«Mon père?» Dit-elle d'une voix douce qui résonna dans la Basilique.

Elle avait besoin de lui, pour répondre à ses questions et pour apaiser son âme. La pauvre se torturait l'esprit depuis bien trop longtemps et l'heure était venu de retrouver une certaine paix intérieure. Seulement elle avait besoin d'un guide pour y parvenir, heureusement Kalypso savait qu'elle avait frappé à la bonne porte.

Arwenn1

La jeune sergent était venue prier en ce matin dominicale dans le calme habituel de la ville. Assise sur un ban à l'écart elle entendit des bottes sur le sol de pierre. Hormis la jeune blonde aphrodyti qui venait les visiteurs se faisaient rare en l'église de la belle capitale Savoyarde. Arwenn resta silencieuse a observer de ses yeux azur la jeune femme inconnue qui déambulée comme mal à l'aise et l'entendit appeler le Père Charlemagne.

Sachant que le père était souvent très prit dernièrement la jeune femme blonde aux yeux bleu se leva après s'être signé et se dirigea d'un pas souple vers la jeune inconnue.

Bien le bonjour jeune damoiselle. Si c'est le Père Charlemagne de cette paroisse que vous cherchez vous aurez plus de chance de le trouver en lui écrivant directement. Je suis Arwenn d'esperenza, épouse du lieutenant Steeven, responsable des artisans et sergent de cavalerie. Bienvenu à Chambéry!
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Kalypso

À l'affût du moindre signe, la demoiselle n'entendit jamais la jeune femme arrivée. Bien qu'elle fut nerveuse, Kalypso ne sursauta pas quand ont lui adressa la parole. Une femme prêtre ? La brune tourna doucement la tête vers la jolie blonde et lui adressa un sourire. Elle était donc une simple croyante. Légèrement rassurer, Kally se leva de son banc et s'approcha de la jeune femme. Elle inclina doucement la tête en signe de révérence et lui dit de sa voix fatiguée.

«Bien le bonjour, je me présente, Kalypso Saint-Claire. enchanté de faire vostre connaissance madame. Le père Charlemagne est donc très occupé ? soit..»

Kally plongea ses yeux bruns dans le regard clair de dame Arwenn.

«Je vous remercie pour vostre conseil, mais je souhaitais seulement sa présence. Donc je crains qu'une missive ne puisse apaiser mon âme.»Dit-elle en forçant un sourire

Arwenn1

arwenn hocha la tête cherchant une solution au problème de la jeune femme qui venait de se présenter à son tour. C'est que Père Charlemagne était vraiment fort peu présent en son office dernièrement et sans l'avertir il serait difficile de l'y voir. A moins que.....La jeune femme chercha dans papiers et retrouva l'adresse du Palais archiépiscopal où elle avait été faire sa pastorale avant de pouvoir se faire baptiser puis marier. Puis fit un rapide croquis pour que la jeune femme puisse s'y rendre.

Vous aurez peut-être une chance de le trouver à cet endroit ou au moins un autre homme de notre sainte Église qui pourra vous recevoir en entretien afin de vous aider. J'ai peur que sans prévenir le Père vous attendiez un peu trop ici sinon.

Arwenn lui tendit les parchemins pliés avec un sourire.
(http://archidiocesemoustier.xooit.com/index.php)

Vous verrez vous devriez être fort bien accueillis. Je n'y suis pas retourné depuis un moment mais je ne doutes pas que leur gentillesse soit toujours la même.
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Kalypso

Quelle chance de tomber sur une bonne âme. Kalypso écouta attentivement tout ce qu'avait à lui dire Arwenn. La jeune femme qui ne connaissait pas très bien la savoie, comprit cependant très bien l'esquisse que lui fit la dame pour lui expliquer le chemin du Palais archiépiscopal.

«Oh, mais je n'en doute pas un instant. J'espère être rapidement reçu par un prêtre ou tout autre homme de la sainte Église»

Kalypso s'approcha un peu plus de la dame et dirigea lentement ses doigts vers l'esquisse que lui avait fait la dame.

«Me permettez-vous de garder cette esquisse ? Il serait fort triste que je ne trouve pas la bonne route»Dit-elle un doux sourire aux lèvres

L'idée même d'enfin se confier lui redonnait le sourire. Cependant, passé les portes de l'église de Chambéry lui avait demander beaucoup de courage. Serait-elle capable de franchir celle du palais archiépiscopal sans rebrousser chemin ? Pourtant elle le devait ! Kalypso chassa le doute de ses pensées et se concentra sur le moment présent avec cette dame à la magnifique crinière blonde.

«Bénis soit Aristote de vous avoir mise sur ma route dame Arwenn ! Je vous remercie de vostre aide et j'espère vous croiser à nouveau sur mon chemin. Peut-être en taverne ?»

Arwenn1

Arwenn sourit amusée mais se retint de rire car après tout cela pourrait être mal comprit par la jeune dame. Toutefois elle lui offrit un sourire très doux.

Ce n'est pas du grand art mais gardez cette esquisse. Elle vous sera utile. Moi-même lorsque je suis arrivée en Savoie on m'a dessiné un plan pour m'y rendre.

Raccompagnant la jeune femme et marchant à ses côtés elle garda le sourire lorsque la jeune femme émit l'idée de la revoir en taverne. Hum si il y avait bien un endroit où on pouvait croisé la jeune sergent blonde aux yeux azur c'était en taverne de son amie mini si elle ne dormait pas de ses gardes ou a travailler sur ses dossiers.

Ho je ne doutes pas que nous puissions nous recroiser Damoiselle Kalypso Saint-Claire. Et puis mon nom n'est pas inconnue dans cette ville. Portez-vous bien jusque là et que le Très Haut vous garde.

Remontant sur son étalon blanc andalou la jeune sergent salua la jeune damoiselle et repartie vers la garnison de la ville retrouver ses soldats.
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Dalhia

Sa main droite tenait fermement la hanse du seau débordant d'eau du puis. Un chiffon pendait négligemment de son épaule gauche sur laquelle quelques mèches de ses longs cheveux noirs s'éparpillaient. Dalhia était une jeune femme à l'allure frêle et à la beauté capricieuse. Pour bien des habitants elle n'était rien d'autre qu'une âme parmi d'autres, capable de se confondre dans la masse sans qu'aucun ne la remarqua.
Elle monta les marches lentement, le corps courbé par le poids du seau qu'elle avait grande hâte de déposer. Et, alors qu'elle passait le porche de la Basilique son ventre gronda. Les mauvaises langues insinueraient une protestation vive contre l'entrée dans ce lieu de culte, la vérité était que la jeunette était à jeun. C'est pourquoi, elle était là. Parce qu'on lui avait promis quelques écus et une miche de pain.
Manger était devenu une obsession...
Une fois à l'intérieur, elle déposa le seau et plongea le chiffon dans l'eau et commença à faire la poussière. Demain, peut-être, il y aurait-il une messe...

Pere.synesios

Si les économies de Synésios ne s'étaient pas envolées dans les différentes traversées maritimes entre Rhodes, Malte, Sicile et Nice, le jeune homme fringuant se serait empressé d'acheter un âne pour épargner ses pieds endoloris.

Renonçant à l'allure messianique de son songe, il se dit que ses pieds souffriraient bien une petite promenade pour découvrir la basilique. Et c'est d'une humeur particulièrement contemplative qu'il s'assit au beau milieu de la travée centrale pour balader ses yeux entre les différents vitraux montrant saints, sages et philosophes, qui tournoyaient autour de la Cité parfaite, qui montaient le long des rayons du solaire paradis.

Le souffle coupé, il réunit toute sa volonté pour déglutir avant de laisser éclater sa voix :

Par Saint Priape, que c'est beau !

A l'arrière, il crut entendre une voix.
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien

Aphrodyti

Quelques jours étaient passés depuis son escapade à Uzes, l’échec était toujours là, ancré en elle et le besoin de venir dans l'ombre froide du lieu saint déserté se faisait ressentir.
Comme toujours, elle se mettait dans l’alcôve la plus sombre, se laissait tomber au sol et restait là un long moment, repliée sur elle-même, loin du monde qui, à l’extérieur, continuait de tourner sans elle.

Les disparitions successives et les rencontres éclairs la laissaient de plus en plus sans force, elle n'avait plus le courage de lutter et c’était seulement en prenant quelques mixtures dont elle "s'automédicamentait" qu'elle arrivait encore à afficher un visage serein, quelques heures chaque jour pour son travail.
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Childeric

Comme à son habitude, chid. entrait discrètement dans l'édifice. Personne à gauche, personne à droite... ça va.
Il entre et trempe le bout des doigts dans l'eau bénite et s'en signe.
Se soir Vénus rencontre Mars, et la conjonction astrale lui donne fort a penser que les jours à venir seront sombre pour cette terre qui l'a si chaleureusement accueillis.
Les signes précurseurs de grand malheurs, n'étaient que trop voyant pour qu'ils les ignorer sottement.
Les Intrigues, les mensonges, et pleins d'autres méfaits tous plus vils, ne cessaient d'alourdir le climat.
Pour sûr dans le microcosme qu'était Chambéry, la vie semblait enviable, mais au dehors qu en était il vraiment.

Longuement Childeric Pria le Tout Puissant pour ceux qui n'étaient plus, il hésitait à lui mander de l'aider à trouver son Ame-Soeur, mais c'était là pêcher que de demander un bienfait pour soi-même.
Alors il pensa très Fort à la dame de ces rêves, et manda au barbu qu'il la bénisse.
Que pouvait il faire de plus, il n'osait déclarer sa Flamme, de peur qu'il ne soit occis, dans quelque combat stupide.
Il ne voulait point laisser veuve, mais d'un autre côté sa trentaine révolue, il serait plus que temps d'y songer.....

Criso Aide Moi, envoye moi un signe......

Basilique Saint Nitouche de Chambéry

Rollin

Un peu étonné de voir le jeune di Leostilla revêtu des ornements de l'officiant prendre place à l'autel de la basilique, Rollin suivit l'office avec attention. Il savait le damoiseau nouvellement ordonné assumer sa charge avec sérieux et abnégation et il ne fut pas déçu, comme lorsqu'il avait fait sa messe aux remparts.

Le jeune prêtre avait même concocté un prêche inspirant à propos de Nicolas, qui était pourtant moins révéré de leur côté des Alpes. Prêche qui, au demeurant, résonna particulièrement dans l'esprit du baron-cueilleur, lui qui tâchait de vivre l'Amitié aristotélicienne tous les jours de sa vie et l'avait même érigé en principe.

Aussi fut-ce avec ferveur qui reprit le credo avec le chœur des fidèles présents:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen.

Un bien bel office, en vérité... Le Chambérien quitta la grande nef de pierre l'âme un peu plus légère.
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Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry, Intendant de la Mesnie des Sainctes-Eaux, Baron d'Arvillard

Cesar.alexandre

Basilique Sainte Nitouche, Bonne ville de Chambéry, jour de la Saint Nicolas mil quatre cent soixante-huit.
Quelques semaines plus tôt, le Leostilla avait été ordonné prêtre de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine. Une charge apostolique et sacrée qu’il était le premier de sa dynastie maudite à exercer, bien qu’avant lui, son paternel avait lui-même ambitionné de prendre la soutane. Dès lors investi de cette divine mission qu’était d’évangéliser le monde et de célébrer la gloire de Dieu dans la ville, le Bâtard du Bugey se rendait chaque dimanche en la Basilique Sainte Nitouche afin d’assister aux offices qui y étaient célébrés par les autres membres du clergé. Il était encore en phase d’apprentissage, à vrai dire, bien qu’il eût d’ores et déjà célébré un office assez particulier dix jours plus tôt, sur les remparts d’une Cité des Ducs de Savoie alors assiégée par les armées hérétiques helvètes. Et, le lendemain, elles avaient levé le camp. Un miracle ? Intercession de Saint Maurice en faveur des chambériens par l’intermédiaire du jeune Leostilla ? Qui sait ? C’était une carrière ecclésiastique qui commençait bien, du moins, puisque les vœux de son premier office avaient été exaucés. Quoi qu’il en soit, le jeune prêtre s’était donc rendu à la Basilique, comme à son habitude. Cette fois, aucun clerc ne semblait s’être proposé pour officier. Dès lors, l’adolescent, revêtu des tenues cérémonielles traditionnelles, s’était collé à la tâche, tandis que les fidèles commençaient à remplir l’église. D’un léger mouvement de tête accompagné d’un sourire, il salua notamment le baron d'Arvillard, aux côtés duquel il avait participé à la défense de Chambéry. Tandis que les cloches sonnaient, il prit alors place derrière l’autel, afin de débuter la célébration de la messe.

« – Mes chers enfants, soyez les bienvenus dans la Maison de Dieu en ce dimanche six décembre, premier dimanche de l’Avent dédié à Saint Nicolas.

Avant de débuter la célébration de cet office, je vous invite à reconnaître que vous êtes pécheurs. »

Ne faisant pas exception à la règle, le prêtre baissa sa tête et posa sa main sur son cœur en récitant la confession traditionnelle, avant de la redresser et de véritablement débuter l’office.

« – Récitons ensemble le crédo aristotélicien.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen. »

Entre deux chants, il fit alors lecture d’un passage du Livre des Vertus, avant de dédier plus particulièrement cette messe à Saint Nicolas.

« – Comme vous le savez, nous célébrons ce jour la Saint Nicolas. Je vais vous lire un extrait de son hagiographie, témoignage de sa dure et sainte vie. »

Citation:

L'accident

La Légende de Saint-Nicolas, relatée par François de Villeret, nous apprend qu'au début du XIe, Nicolas vivait comme boulanger à Rochefort. Il n'avait pas de plus grand plaisir que de gâter et protéger les enfants, lui qui n'avait pas eu la chance de voir grandir les siens. Rapidement, Nicolas fait l'unanimité autour de lui pour sa gentillesse, son amabilité mais aussi son érudition, sa foi et sa piété. Il fait montre de générosité en donnant selon ses pauvres moyens. Mais l'aristotélisme n'est pas solidement ancré, à Rochefort, et Nicolas passe pour un illuminé et un naïf. Mais il n'en a cure, pardonne à qui le méprise et continue à déborder de gentillesse et de générosité.

Un jour, voulant protéger un enfant qui avait volé le boucher pour se nourrir, Nicolas reçoit un coup de couteau. Il est transporté dans sa demeure, mais il y reste seul, mourant. Le lendemain matin, un dimanche à l'heure de la messe, il reparait à l'église. Sa blessure est guérie, sans même une cicatrice. Il traverse l'allée, droit vers l'autel. Il s'y agenouille sans prêter la moindre attention au curé et commence à prier. Le silence se fait dans l'église, plus personne n'ose bouger, que ce soit les membres ou les lèvres. Et au bout de quelques minutes, Nicolas se lève et part. Pour la deuxième fois dans son existence, sa Foi lui indique une nouvelle voie à suivre.

« – Vous le voyez, mes enfants, Dieu aide ceux qui croient fermement en lui et qui appliquent ses préceptes d’amitié, de générosité, de justice et de tendresse. Saint Nicolas, dans l’extrait que je viens de vous lire, est blessé dans sa chair pour avoir protégé un enfant nécessiteux qui, face à sa pauvreté et à l’avarice des autres villageois, se retrouve contraint de voler à manger pour survivre. S’il est fermement défendu de voler en temps normal, voler pour survivre est ici davantage excusable. Et Saint Nicolas, sachant cela, et ayant de la compassion pour cet enfant, le défend face au boucher. Le boucher blesse presque mortellement Saint Nicolas, mais Dieu, lui, le reconnait comme un fidèle digne d’être sauvé et, par Sa Grâce, panse ses blessures. C’est ici le message que je veux vous donner ce jour : soyez de pieux aristotéliciens, suivez scrupuleusement les enseignements que les Prophètes nous ont transmis, et Dieu vous protègera. »

Il marqua une nouvelle pause, tandis qu’un nouveau chant était entonné. Pendant ce temps, les sacristains s’affairaient à préparer le repas de l’amitié. Tandis que les prières habituelles étaient récitées, il leva alors tour à tour le galice et la couple de pain afin de les consacrer, faisant scrupuleusement tous les gestes qui devaient l’être, avant de partager le pain avec les fidèles présents. Puis, une fois que ce repas de l’amitié fut achevé, il convia à nouveau les ouailles à prier.

« – En ces temps troublés par la guerre qui ravage nos terres, je vous invite à prier pour nos soldats qui défendent notre Savoie, aidés par Saint Maurice.

Ô Seigneur, réconforte ces frères qui partent en guerre avec Ta grâce et protège la paix de tout mal. Donne-leur la grâce et la pureté, qu'ils bannissent tout ce qui est indigne de Tes éloges et contraire à tes commandements. Aide-les à combattre pour qu'ils comprennent l'importance de la paix, et s'ils se laissent envahir par le mal, chasse la Créature sans Nom de leurs cœurs et freine leur colère. Amen. »

Cette prière marquait la fin de la messe. César-Alexandre prononça encore quelques mots qu’il était coutume de dire à ce moment-là de l’office, avant d’entamer un dernier chant de clôture.

« – Je vous remercie d’avoir assisté à cet office. Puisse le Très-Haut vous accorder Sa Grâce et vous accompagner au quotidien. Amen. »

Et il quitta alors l’autel, entouré des autres clercs et personnels, marquant définitivement la fin de l’office du jour.

Rollin

Au matin du 6e jour de décembre de l'An de Pasques 1468 - jour Saint-Nicolas

Venu assister à l'office du dimanche matin, Rollin était entré dans la basilique bien avant l'appel au clocher. Il avait profité de ne croiser que le bedeau pour se rendre auprès de la statue de Nitouche et y allumer un cierge.

Ayant adressé quelques mots de remerciement à la sainte patronne du lieu, le Mestre se livra ensuite à un manège particulièrement étrange: passant dans les travées de la nef, il déposa à chaque place un tout petit paquet fait de papier du moulin plié avec art pour former une petite boîte guère plus grande qu'un œuf. Au-dedans de celle-ci, il avait déposé une friandise de choix: un carré de pâte de fruit réalisée avec les cormes du Moulin Neuf.

Son oeuvre accomplie, il rejoignit le banc qu'il occupait d'ordinaire pour la messe, saluant respectueusement au passage la Dame de Corlier qui, emmitouflée dans la laine et la fourrure, prenait place elle aussi.

Le sixième jour de décembre, jour Nicolas, était toujours une date spéciale dans son cœur, non seulement parce qu'il était né dans une contrée où c'était un vrai jour de fête, mais aussi parce que c'était la fête de son fils aîné.
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Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry, Intendant de la Mesnie des Sainctes-Eaux, Baron d'Arvillard

Jonkvrouwlinda

On ne la trouvait pas souvent dans une église, mais elle a trouvé son chemin vers la Basilique de Chambéry aujourd'hui, en ce dimanche. Elle a levé les yeux avant d'entrer. Le bâtiment était beau et s'adaptait à la zone alpine. L'idée que Jens aimerait ce genre d'architecture lui a traversé l'esprit avec un gentil sourire sur le visage. Il lui manquait tellement. Depuis qu'ils s'étaient trouvés au début de l'année, ils ne s'étaient plus quittés. Maintenant, la guerre les avait séparés et elle n'aimait pas du tout ça.

Au fil des jours, elle avait découvert que beaucoup connaissaient encore son père. Cela lui faisait plaisir, mais elle ne savait pas en qui elle pouvait avoir confiance ou non. Étaient-ils de vrais amis de son père, qu'elle appelait affectueusement Moustache dès qu'elle pouvait dire quelques mots ? Ou bien étaient-ils simplement amicaux en face et parlaient mal dans son dos ? Les gens semblaient avoir des opinions divergentes. Des histoires de refuge pour les pilleurs, qui étaient eux-mêmes pillés par les Helvètes. L'hostilité des hommes et des femmes nobles en présence et à l'encontre de leur Duc élu. Elle ne comprenait rien de tout cela et la seule personne à qui elle pensait pouvoir demander et faire confiance était celle qui l'avait mise involontairement dans cette position.

Etait-elle au moins faite pour cette bénédiction ? ou était-ce une malédiction ? La terre, le duché qui était à moitié de son sang, mais dont elle ne savait rien, à part les souvenirs romatisés de sa première jeunesse. La façon dont ils faisaient de la politique, leurs normes et leurs valeurs, ou des choses simples comme le fonctionnement de leur logistique. Tout cela lui était inconnu. Quand elle était ici, elle pouvait être le garçon manqué Linda, fille aînée d'un vicomte, jouant dans les ruisseaux de montagne et rentrant à la maison la nuit, toute sale. Maintenant, elle était adulte, mariée deux fois, divorcée de la même façon. Mère de quatre enfants, avec trois pères différents. Et elle devait maintenant jouer la vicomtesse. Avec tous les devoirs qui s'y rattachent.. Parfois, elle préférait jouer dans les ruisseaux de montagne.

Elle a poussé son corps contre la lourde porte et est entrée. Il était tôt, il n'y avait personne. Sauf quelqu'un qui passait devant tous les bancs. Elle n'y pensait pas beaucoup. Probablement un membre du clergé qui étalait les livres de chants pour la messe plus tard. Elle s'est approchée des bougies, le bruit de ses bottes faisant écho aux murs. Elle fit don d'un florin en or et alluma une bougie pour son père, une pour ses amis et une autre pour les habitants du Roubion. Puis elle s'est mise à genoux et a prié en silence pour eux et a demandé conseil et aide dans cette nouvelle et complexe tâche que le Très-Haut lui a confiée pour assurer la sécurité de Roubion.

Spoiler:

She was not found often in a church, but somehow she found her way to the Basilique in Chambery today, on this sunday. She looked up before entering. The building was beautiful and fitted the alpine area. The thought that Jens would love this kind of architecture crossed her mind with a gentil smile on her face. She missed him so much. Since they had found eachother earlier this year, they hadn't been apart since. Now the war had split them up and she didn't like it at all.

In the days that had passed, she had found out many still knew her father. It made her heart happy, but she didn't know who she could trust or not. Were they true friends of her father, she called lovingly Moustache from the moment she could speak some words? Or were they just being friendly in her face and talked bad behind her back? People seemed devided in opinions. Stories about providing refuge to looters, wich were now themself being looted by the Helvetians. Hostility of noble men and women when in the presence of and against their chosen Duke. She didn't understand any of it and the only one she felt she could ask and trust, was the one that put her unwillingly in this position.

Was she even cut out for this blessing? or was it a curse? The land, the Duchy that was half her blood, but she didn't know anything about, besides the romatisized memories of her early youth. The way they made politics, their norms and values, or simple things like how their logistics worked. It was all unknown to her. When she was here, she could just be tomboy Linda, oldest daughter of a viscount, playing in mountain creeks and come home after dark all dirty. Now she was all grown up, married twice, divorced the same. Mother of four children, with three different fathers. And now had to play the viscountess. With all duties attached.. Sometimes she'd rather play in mountain creeks instead.

She pushed her body against the heavy door and entered. It was early, no one was here. Except for someone who was passing all the benches. She didn't think much of it. Probably a clergy laying out the song books for mass later. She walked over to the candles, the sound of her boots echoing of the walls. She donated a gold florin and lit a candle for her father, one for her friends and also one for the people of Roubion. Then dropped on her knees and prayed in silence for them and asked for guidence and help in this new and complicated task the Most High has given her in keeping Roubion safe.

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Throw me to the wolves, and I will return leading the pack. Burggravin van Roubion, Barones van Albshausen.(banner made by MdM)

Rollin

Au matin du 27e jour de novembre de l'An de Pasques 1468

Agenouillé des deux, les mains jointes devant le visage et le corps protégé dans son harnois de guerre, Rollin terminait sa prière.

S'étant signé, il se releva.

Il ne savait si c'était l'appel à Saint Maurice qu'il avait fait la veille, ou si les événements de la nuit étaient à imputer à la messe dite au rempart par le Damoiseau di Lesotilla, fraîchement ordonné prêtre, mais ce matin, au première lueurs de l'aube, force avait été de constater que les campements genevois au droit du Bourg Maché avaient été vidés.

Aussi Rollin était-il venu rendre grâce et brûler un cierge à Sainte-Nitouche, en remerciement du sursis accordé.

Restait à soutenir le mieux possible les Annéciens qui avaient eu la mauvaise surprise de découvrir les batailles genevoises bien ordonnées sous leurs murs au lever du jour.
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Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry, Intendant de la Mesnie des Sainctes-Eaux, Baron d'Arvillard

Anne_lyse

Profitant de sa venue en la ville de Chambéry. Anne s'en alla après avoir prit congé auprès de sa suzeraine à l'endroit de la ville qu'elle affectionnait pour ce qu'il représentait. Pénétrant dans l'édifice. Robe noir et voile noir sur ses cheveux, la jeune Louveterie prit place sur le second banc de devant à droit. Ses yeux se fermèrent, ses mains se joignirent et dans une prière silencieuse, elle commença son office. Sûr, que la bâtisse ne pouvait pas être chaude et confortable. Aussi, malgré la lourde cape et le col de fourrure qui la protégeait au dehors du plus gros de la froideur de la saison. La Dame ne pouvait pas s'empêcher de frissonner.
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Phaco

Et hop ! Le bourgmestre tout endimanché assiste à l'office dominical, histoire de montrer l'exemple.

Obscur et majestueux, le vaisseau de pierre qu'est la basilique Sainte-Nitouche semble sillonner ciel et temps, traversant les siècles chambériens avec la dignité d'un prince, indifférent à l'agitation des vivants, défiant le temporel et ses idoles, toisant définitivement l'Histoire et les mortels.

- Credo... credo quia absurdum.

Tout ça n'est que pour la forme, pense le barbu à messe basse, car il se doute qu'Aristote, en divin farceur qu'il est, n'a pas caché la Lumière sous la pierre des églises, mais bien au plus profond du cœur des hommes, le seul endroit où ils ne penseraient jamais à la chercher.
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Boromee

Boromée, arrivée dansla fameuse ville ou devais resider l herboriste commenca par ce rendre a l eglise et demander l aide des saints pour la trouver.

Ô saint Antoine, puissant intercesseur, je vous supplie de prendre un soin paternel de mon âme, de mon corps, de mes affaires et de ma vie entière; rien ne pourra me nuire, tant que je serai sous un tel protecteur. Présentez mes demandes a christos et aristote , afin que, par vos mérites, ils daignent me fortifier dans leur service, me consoler dans mes afflictions, me délivrer de tous les maux et me donner la force de les supporter pour le bien de mon âme.

Vous qui avez reçu le privilège de faire retrouver les choses perdues, aidez-moi à trouver, si telle est la volonté du tres haut, l'herboriste que je recherche... A ces grâces, joignez celle de rester ferme dans ma foi et de ne jamais me séparer de la foi, à qui je dois honneur et actions de grâce, maintenant et toujours.
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Rollin

Pour transmettre les enseignements de Christos le Sage, Samoht a écrit:

À des hommes qui se battaient, Christos a dit: "Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu!"(log.XV)

Allumant le cierge qu'il avait piqué sur le chandelier devant la statue de Nitouche, Rollin sourit en lisant un des logions de Christos gravé sur son piédestal.

Il tâcha de concentrer son attention sur la petite flamme vacillante. Lui qui avait souvent le verbe facile se trouvait pour l'heure bien incapable d'improviser quelque prière que ce soit, aussi se contenta-t-il d'évoquer dans son esprit le souvenir du visage de ses proches. Leurs traits s'effaçaient chaque jours un peu plus, mais certains détails resteraient dans sa mémoire jusqu'à son dernier souffle, il en était certain.

Le Mestre passa sa large main sur ses yeux fatigués, puis il glissa quelques pièces dans le tronc des pauvres et s'en alla, tout en regrettant que, dans cette basilique, l'on n'ait pas peint dans toutes les couleurs de la création la sentence de ce fameux logion.
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Rollin

En ce dimanche de l'office, Rollin écoutait Monseigneur Neocor dans sa harangue et dans son prêche. Le vieux prélat, qui avait confirmé son baptême bien des années plus tôt, s'était lancé dans une imprécation pas piquée des hannetons, dans son style si tellement inimitable. Le Mestre suivait les circonvolutions complexes du discours de l'Archevêque, un sourire au lèvres.

Enfin, lorsque vint le Credo, le Mestre ferma les yeux et orienta ses pensées vers ses enfants et sa Mie. Dans son fort intérieur, il crevait chaque jour un peu plus de ne les pas encore revoir. Sa voix profonde reprit à l'unisson:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN.
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Rollin

Bien qu'il eût été couché tard, Rollin profita d'une petite promenade aux aurores avant que de se rendre à l'office du dimanche. La capitale de Savoie, paisiblement endormie, semblait reposer du sommeil du juste, ou peut-être rêvait-elle des ors et du faste de son passé.

À l'appel des cloches, qui rythmaient la vie de la cité, il bifurqua vers la grande nave de pierre qui trônait au milieu de la capitale.

Le Mestre avisa quelques proches ou voisins venus pour prier, mais il fut étonné du faible nombre de citains et d'aforains qui se tenaient frileusement serrés dans la nef démesurée.

Les chants commencèrent à résonner sous les voûtes peintes... Rollin joignit sa voix profonde aux autres et se concentra sur la solennité de l'instant.
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Rollin

Nuit du 22 au 23e jour de novembre de l'An de Pasques 1468

Engoncé dans son harnois blanc, Rollin avait profité d'un instant de répit au rempart pour venir prier quelques instants. Certes, il avait assisté à la messe ce matin-là. Il s'y était confessé après l'office et avait donné une pleine poignée d'écus aux nécessiteux, comme il le faisait d'ailleurs tous les jours, mais en cet instant, dans le calme irréel de cette nuit, la grande nef de pierre peinte donnait un peu de paix à son âme. Non qu'il éprouve de la crainte, car il avait déjà passé par le feu et le fer, mais la fébrilité précédant la bataille agitait son esprit.

Ayant terminé sa prière silencieuse, le Mestre se releva et parcourut les lieux du regard. Les bancs avaient été poussés et empilés près des portes, pour pouvoir rapidement servir de chevaux de frise et barrer le passage à l'assaillant. Près du maître-autel, quelques gens d'église et bienfaiteurs laïcs installaient les premiers civils venus se réfugier à l'abri des hautes voûtes du lieu saint. Déjà quelques vieillards et des enfants, seuls ou accompagnés d'un de leurs parents, installaient leurs paillasses dans le déambulatoire du chevet du cœur, l'endroit le plus solide de l'édifice. Les suivants trouveraient asiles dans les collatéraux.

Rollin hocha la tête, l'âme résolue. Il savait les raisons pour lesquelles il risquerait sa vie cette nuit.

Sans un mot, le Mestre quitta la basilique à grandes enjambées, pour aller reprendre sa place derrières les hourds des remparts.
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Rollin

Nuit du 24 au 25e jour de novembre de l'An de Pasques 1468

Comme il l'avait promis par les mots de sa bouche ou de sa main, Rollin vint en la Basilique pour faire brûler des cierges pour ses compagnons tombés au combat et prier pour le rétablissement des blessés.

Sans doute n'y avait-il aucun feu de Chambéry qui ait été épargné par l'ire genevoise, et s'il pria pour les gens de renom, il adressa aussi des prières pour la masse des anonymes, ceux qui servaient dans l'ombre, ceux qui défendaient leur Cité - gens de trait ou de pied, estafette ou simple servant d'équipage -, les lavandières, la marmaille des quartiers populeux, les abatteuses des baigneries, cette foule innombrable qui constituait le vrai Chambéry et faisait réellement battre son cœur. Car la vie chambérienne ne se limitait pas uniquement aux quelques dizaines d'âmes dont on connaissait le nom ou l'histoire, et il lui plaisait de ne jamais l'oublier.

Ayant terminé ses oraisons, le Mestre se signa, puis il alla à la rencontre des Citains réfugiés dans le lieu saint. Adressant une parole de réconfort, un geste amical, un peu de soutien, s'inquiétant que celui-ci ait une couverture et celle-là des vêtements chauds pour l'hiver qui venait... et surtout, leur prodiguant des vivres et un peu de l'Amitié aristotélicienne qui lui tenait tellement à cœur.

Ayant fait diligence, Rollin prit congé, non sans une dernière parole d'espoir adressée aux Citains, et sortit à grandes enjambées. Ce soir... fondue suisse au menu.

Colinet a écrit:

- Les usages anciens se meurent, mais ils vivront tant que tu vivras. Ce sont tes mots.

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Phaco

Puisque le temps s'y prête et qu'une étrange impression lui fait croire qu'il ne se confessera plus de nouveau avant un moment, le sieur Phaco s'installe donc dans le confessionnal et ouvre grand à Woland les écluses de son âme aristotélicienne:

Mon père, je pense que l'affection quasi-mysthique qui me lie à Aristote m'aveugle quelque peu sur le pauvre pécheur que je suis. Vous l'avouerais-je ? Ma chair vit sous l'empire de feux sacrilèges.

Que le Très-Haut me pardonne car souventes fois je m'adonne aux forfaits de la chair. Il est vrai que le crime ne serait pas bien grand si je me bornais à cette seule licence. Mais sans cesse j'use, dans le dessein de me mieux noyer dans la coupe des plaisirs, des moyens infâmes inspirés par mon imagination libidineuse la plus éhontée... C'est que, non content de succomber à l'appel de la Lune, je demande systématiquement la collaboration de tierces personnes pour servir ma cause abjecte.

Pour ma décharge, Aristote ne savait-il donc pas ce qu'il faisait en me dotant d'un joli organe ?

Est-ce donc si grand crime que de vouloir loger en lieu choisi l'objet de tant de fièvre ? Difficile de résister à l'appel impie des sens. Mâle faiblesse qu'Aristote devra me pardonner... Toutefois j'aspire sincèrement à la paix de ma chair mon Père, à la vertu, à la pureté, comme on me l'a si bien enseigné du temps où je faisais chevalerie.

Cependant il y a contradiction entre les aspirations impures de mon corps d'homme et celles, plus nettes, de mon âme. Mais je vous rassure tout de suite mon Père, lorsque je m'abandonne aux mollesses d'une sensualité mal contenue, je ne le fais jamais par conviction. Uniquement par faiblesse. Le vice n'est vice que quand il est désiré, volontaire, cultivé. Il en est de même de la vertu. Un comportement vertueux ne l'est que quand il est choisi délibérément.

Bref, je suis tiraillé entre deux feux. Combat inégal entre la tyrannique nature et le Très-Haut abstrait, entre la force vive de la Terre et l'humaine vertu, entre chair et esprit... Seul, confronté aux tourments de la chair en éveil, je me retrouve livré à tous mes démons. Et l'un de ces méchants anges de l'enfer me tente parfois, et bientôt je succombe à ses appels obscènes. De temps à autre je m'en vais explorer l'ombre et la fange en quête de vils émois en compagnie d'innocentes personnes, pendant que vous faites du chemin. Ainsi voilà l'Homme si grand, face à sa misère.

Las ! Ce matin encore, à l'heure où certaines bonnes âmes songeaient à moi de la manière la plus pure, la plus chaste qui soit, cédant à mes viles passions je me suis vautré dans d'infâmes ébats charnels en compagnie de ma dernière compagne. J'ai, une fois de plus, délicieusement malmené le séant délectable de cette belle dame. Faillible elle aussi, soulignons-le en passant. Je me suis corrompu sous l'effet de mes sens qui s'enflammaient. J'ai usé des moyens les plus condamnables, puisé dans les ressources de mon imagination la plus impure pour me mieux damner sous les spasmes libérateurs de la volupté. Une fois l'incendie éteint, je regrette, rougis, me dis que je ne recommencerai pas... Et puis dès que le démon de la luxure revient mettre le feu à ma chair, je m'en vais aussitôt et sans fléchir me jeter de nouveau entre ses jambes.

Comment me soustraire au cloaque de mes vices ? Purifiez-moi par l'effet de votre miséricorde, je ne vois plus que cette solution... Je vous ai ouvert mon âme, mon père, soyez clément. Ne me faites pas rougir davantage. J'ai voulu me montrer en vérité devant vous. Je me suis dévoilé sans fard ni mensonge, allant jusqu'à me compromettre pour mieux m'humilier devant vous.
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Woland_von_selenios

"Fichtrediou, vous avez raison... Nous pourrions bien voir auprès de Provinces qui aiment plus le luxe... Enfin mon désir n'est pas de tout chambouler. Je parle surtout de quelques candélabres, peut-être des icônes, ou quelques objets.
Cela pourrait mettre un peu plus d'or dans les caisses à distribuer à nos pauvres..."

Il songe, il songe... Que faire de ce fatras ? Les dorures sont utiles pourtant. Elles subjuguent aussi les foules. La foi est cependant si tiède en Savoie de nos jours, qu'il faut une guerre avec les réformés suisses pour révéler quelques aristotéliciens. Ce n'est donc pas par le luxe, c'est du moins l'avis de Woland, que les savoyards pourraient revenir sur les bancs de l'église. Il lâche dans un murmure :

"Au fond, le lancer de banc est peut-être une bonne idée pour réintéresser les paroissiens."

Le vieux soldat a un rire :

"Mais je m'égare encore une fois ! La sénilité doit m'avoir à l’œil ! Je vous comprends bien concernant... Hum... l'enfant... Désirez-vous que..."

Il lève sa main dextre et indique le confessionnal :

"Comme vous le voyez, je ne suis pas débordé pour le moment !"
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Woland_von_selenios

Woland écoute attentif, à la fois amusé et réfléchissant à ce qu'il va pouvoir dire au Baron. Sachant les deux hommes coutumiers du même lupanar, la réplique adéquate n'est pas si facile à trouver :

"Mon fils,

C'est un dérèglement étrange que celui de la chair. On peut se demander pourquoi l'on nous demande de ne pas pécher alors que les objets sont si tendres... Si beaux...

Pourquoi est-il permis à l'homme de ressentir le désir des femmes ?
Pourquoi même lorsque ses forces le quittent un peu, a-t-il toujours la vigueur de les réaliser ?
Pourquoi les yeux de l'homme ne vieillissent pas aussi inexorablement que le reste de son corps ? N'y a-t-il pas là grande injustice ? Puisque le désir de l'homme vieux va toujours plus volontiers s'épuiser entre les cuisses d'une jeune garce qu'entre celle d'une matrone ?

La Tentation nous le savons est une épreuve. Mais mon fils, nous ne brûlons à chaque échec. Le Très Haut dans son grand amour et sa clémence, nous fait le présent d'une vie entière. Durant toute cette vie, nous pouvons échouer bien sûr, ais nous pouvons aussi passer quelques épreuves avec succès. Ce qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est le chemin de la foi véritable. Il faut en toute conscience pouvoir se dire : ici j'ai commis l'erreur de trébucher, ici j'ai eu le pas sûr.

Notre vie est une trajectoire de notre naissance à notre mort. Sur le chemin de la vertu, certaines confections de personne ne savent que tituber. Un caractère ardent ne parviendra jamais à avancer en droite ligne. Est-ce le plus important ? Le Très-Haut n'aime-t-il que ses enfants les plus placides ?

Non, mon fils, quitte la pensée que le Très Haut puisse manquer de cœur. Il te voit, t'observe. Il connait à la fois tes désirs et ton bon caractère. C'est pourquoi, mon fils, ne crains pas de trébucher, mais redresse toi toujours pour tenter de te replacer sur le chemin de la vertu.

Sois généreux et charitable aux pauvres. Aide ton prochain. Soutiens ton pays.

Voilà tout ce que nous pouvons nous efforcer de faire. Le Très-Haut seul jugera à la fin. Lui seul pourra décider si tu as véritablement tout fait pour ne pas quitter la Voie.

Ne relâche pas tes efforts, peut-être un jour parviendras-tu à éteindre ce feu en toi. Je ne peux pour ma part que t'accompagner, t'enjoindre à la prière et te conseiller de te dévouer aux services des autres. L'équilibre est peut-être la plus sainte des vertus.

Pries, mon fils, et va dans la paix. Je te bénis au nom du Très-Haut, de Christos et d'Aristote."
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Phaco

- Les mouvements de fess... rhoooo, mon père, il n'est rien là qui n'effaroucherait un homme de votre stature, n'ayez crainte.
D'ailleurs, j'ai moult écarts de conduite à me faire confesser, ce que je n'osais faire devant la gamine de douze ans à peine qui tenait cette chaire avant vous.
Les choses étant enfin ce qu'elles doivent être, nous pourrons...

Ce disant il promène son regard alentour dans l'église : les retables dont il avait fait don au père Néocor il y a une éternité, du temps où lui était baron et l'autre simple curé, sont toujours dans la petite chapelle du transept.
Sûr qu'avec toutes leurs dorures et leurs fioritures le nouveau curé voudra s'en débarrasser.
C'était la mode dans les hautes vallées savoyardes, à l'époque, mais les modes comme les gens sont éphémères...

... nous pourrons... vendre tout ça ? Mais y'en a pour une fortune !
Et puis il faudrait encore trouver un acheteur.
En toute franchise, sauf votre respect et celui du Très-Haut, moi je ne mettrais jamais ça chez moi même si on me l'offrait !
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Woland_von_selenios

Le vieil homme passa les portes de la Basilique avec un petit sourire. Il était enfin de retour dans son petit fief. Cela faisait des années qu'il n'était plus en charge d'une église. Récupérer ainsi sa place le mettait de bonne humeur ! Qui plus est, cela arrivait dans un contexte particulier puisque les Réformés étaient aux portes de la ville.

A bien y réfléchir, il se demanda si ce n'était pas toujours quand les suisses approchaient qu'il obtenait une charge... Un simple croyant y eut vu un signe, mais Woland n'était pas le genre d'homme à croire sans discernement. La Logique avait pour lui plus de valeur que la Foi. Pour cette raison, il appréciait particulièrement sa charge d'inquisiteur. Il en aimait du moins le paradoxe, car un collègue zélé prendrait certainement plaisir à le brûler lui.

Woland avait pris la robe sur le tard, afin d'obtenir des charges lucratives. Il était surtout un aventurier, un mercenaire prêt à se vendre au plus offrant. Il aimait boire, mais mangeait fort peu, il aimait beaucoup les femmes, surtout les jeunes, et une en particulier. Son appétit de lecture équivalait à sa soif de violence. Naguère, il était à la tête d'une influente famille de risque-tout, aujourd'hui il était seul en Savoie... Voilà l'homme que les Chambériens avaient choisi pour curé. Gloire à lui !

L'homme tout vêtu de noir rejoignit le Chœur, puis le Presbytère, afin de remettre en place les choses, telles qu'il les appréciait. Il aimait que la religion se drape humblement.
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Phaco

Phaco vint aussitôt féliciter le nouveau curé de Chambéry, qu'il avait déjà rencontré dans des circonstances que nous tairons eut égard à sa nouvelle charge. Les voies d'Aristote étaient décidément pleines de surprises et voir la garde du troupeau confiée à un loup n'était pas sans lui arracher un sourire de garnement farceur.

- Mon père, je suis fort aise de vous voir à cette chair. J'ai grands espoirs de vous voir soigner les âmes de nos concitoyens qui en ont fort besoin. Nos paysans nourrissent la communauté de leurs maïs, bêtes et blés, nos artisans fournissent outils, armes et vestements. Il ne manquait que quelqu'un pour s'occuper de nos esprits !

Mon père, je ne sais pas faire grand chose, moi à qui ma mère n’a appris nul usage, sinon astuces de couche et moult mouvements de fessard. Je suis homme de peu, homme de rire et de plaisir, mais point homme qui laisse sa communauté dans l’embarras. Aussi tant que vous serrez au service des âmes des chambériens, vous trouverez mes bras pour vous aider... Voulez-vous que j'arrange cette église à votre convenance ? Savez-vous qu'à seize ans j'étais champion du village de lancer de banc ?

Il s'empressa de se signer et lança un regard inquiet au ciel, de peur de voir un petit nuage plein de foudre juste au dessus de sa tête.
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Woland_von_selenios

Woland est en train de débarrasser un énorme candélabre doré d'une décoration importune en toile d'araignée, lorsque l'ex-feu-Baron-Cochon entre dans l'église. Le prêtre a un sourire en voyant arriver le massif gaillard.

"Phaco, mon ami ! Je suis heureux de vous voir ! Votre soutien me fait chaud au cœur."

Il secoue ses mains pour les libérer de la collante fabrication arachnéenne :

"Eh bien ma foi... Que pourrions-nous faire ici ?... Je vais vous dire un secret mon ami. Je n'aime point ces dorures et ces colifichets."

Il fait un geste vers le candélabre et d'autres objets d'art :

"Il me semble que la maison du Très Haut n'a pas à faire étalage de richesse. Le réconfort que nous pouvons apporter ici se fait par la Sainte Parole !"

Regardant alentours qu'il n'y a personne, il se penche vers Phaco :

"Et par un meilleur vin de messe que la piquette habituelle..."

Le vieux se redresse avec un clin d’œil et poursuit :

"Voici donc mes idées... Nous pourrions trier les meubles de la Basilique, vendre quelques dorures inutiles faire dons des bénéfices à nos pauvres... Dommage que nous ne puissions point frapper nous même notre monnaie ! Pour le reste, je suis sûr que vous avez idée d'où nous pourrions trouver quelques fûts ?... Avec un peu de chance nous n'aurons pas à lancer de bancs aujourd'hui ! Qu'en dites-vous ?"

Tout en parlant, il a fait quelques pas vers l'autel. Il jette un regard sur le retable et ses sculptures en bois. Il revient soudain en arrière, sa pensée le rattrapant :

"Que disiez-vous de mouvements de fessard ?"
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Benedycte

La marquise de Melilla fraîchement installée à Chambéry grasce à ses amis du Cercle, s'était levée tôt ce dimanche pour aller à la messe.
Pieusement elle se glissa dans les rangs des croyants et pria en silence pour la vie retrouvée.

Woland_von_selenios

Citation:

Elections pour le nouveau curé :

Mes enfants, mes très chers enfants,

Les élections ont lieu actuellement et il est l'heure pour vous de choisir qui vous guidera.

Ce serait un honneur pour moi de vous soutenir sur les voies de la Foi, de vous épauler dans votre vie, de vous apporter comme je pourrais la lumière du Très Haut et de ses Prophètes.

Ma porte est ouverte et je puis vous recevoir en l'Hostel Sélénios à Chambéry, si vous avez des questions à me poser. N'hésitez pas non plus à m'écrire.

Le Très Haut vous bénisse et n'oubliez pas de voter !

Père Woland

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Anne_lyse

La jeune femme pénétra dans le bâtiment qui servait aux dévotions du Très haut. Les temps étaient difficiles. Aussi, Anne Lyse trouva un soutien et un réconfort certain dans la prière pour les âmes, les habitants et les défenseurs de sa province. S'en allant rejoindre les bancs de droits au second rang, elle relia ses mains entre elle afin de faire le geste qui allait de paire avec la prière et perdit ses yeux bleus droit devant elle. Ses pensées, projets, son enfance, tout y passait. Aujourd'hui, dimanche son voile noir ne recouvrait pas uniquement ses cheveux blonds. Son voile noir recouvrait également son visage. Ne laissant que la peau de ses mains et la fin de ses cheveux pour mettre de la couleur dans son ensemble de deuil. Ainsi, ses yeux rougis par le manque de sommeil et l’inquiétude n'étaient pas visible. De même, que le creux de ses pommettes se mettant à jeûner plus que de raison et creusant ainsi sa maigreur.
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Dariane

Dariane rentra dans ce bâtiment mit dans un coin son épée car pas question de s'avancer armée dans un tel édifice dédié au très haut,elle était dans une tenue soignée, il n'aurait plus manqué qu'elle soit défroquée en ces lieux surtout un Dimanche , une seule personne était présente, elle devina une femme sans aucun doute au vu de son voile noir mais elle ne s'en préoccupa pas le moins du monde et d'ailleurs, elle n'était point là pour faire causette mais pour se confier au très haut, elle alla se placer dans les premiers rangs et s'agenouilla tout en fermant les yeux un bon moment ....
Elle écouta d'abord ainsi le silence total puis finit par prononcer les paroles .....Des paroles de prière ...

Pater noster qui es in coelis

Sanctificetur nomen tuum

Adveniat regnum tuum

Fiat voluntas tua, sicut in caelo et in terra

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie

Et dimitimus debitoribus nostris

Et ne nos inducas in tentationem

Sed libera nos a malo

Amen !

Après quoi, elle observa un moment de silence afin de bien mesurer ses paroles puis elle se releva, de nouveau un silence et commença à se retirer silencieusement pour respecter le recueillement de cette femme voilée mais moins vite car elle observa et admira les vitraux comme les statues de l'endroit, elle reprit son épée cependant resta afin de contempler les vitraux, de couleurs .....
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Evroult

- Abaddon et Nitouche, lequel de vous est auprès de Christos? Y êtes-vous tous deux?

Vêtu de blanc, dans des vêtements d'une misère que le vieil homme peinait à dissimuler, tant ils avaient été maintes et maintes fois recousus, Evroult poussait la lourde porte de la basilique. Légèrement voûté, mais solide encore, ce discret laboureur savoyard gardait en tout temps un air affable auquel ses traits vieillisants suggéraient auprès de ses interlocuteurs une certaine respectabilité. Longtemps, il était venu ici et s'était questionné. Les histoires de sainte Nitouche et des Bogomiles dans les Balkans avaient bercé son enfance. Nitouche l'aristotélicienne persécutée par le bogomile Abaddon. D'autres questions de dogme, mais qui lui rappelaient ces vieilles querelles balkaniques se répétaient encore et encore en Savoie. Si Rome était pour Evroult un horizon indépassable, auquel il se dévouait pieusement, il doutait parfois de la vertu de Nitouche comme de la corruption d'Abaddon. Comme si le sacrifice de Deos en Christos suggéré par les Bogomiles dégageait plus de force que ce Deos tout-puissant mais qui n'a rien connu des peines des hommes, il lui semblait parfois que le Deos aristotélicien manquait de saveur. Alors Evroult vivait comme en prison. Parce-qu'il avait érigé l'obéissance en vertu cardinale aux côtés du labeur et de l'humilité, il n'avait jamais pu exprimer ce qu'il pensait. Et rien dans sa vie, n'indiquait que quelque chose changerait. Chaque jour, le morne succédait au morne, il étouffait cet homme à l'apparence paisible, mais à l'esprit écartelé. Il y avait plus de grandeur, estimait-il à vivre cette vie aux fidélités opposées, qu'une vie fastement remplie mais sans fidélités. Il était le seul à voir de la grandeur dans cette bataille intérieure qui ne transparaissait jamais dans le monde.

En ces jours de printemps 1468, alors que le soleil était depuis longtemps derrière lui, il réfléchissait à l'empreinte qu'il laisserait dans cette Savoie agitée. Laboureur anonyme chargé de coups et de peines, habitué à porter la souffrance, il détourne sa face, il ne compte pour rien. Il avait trouvé sa place devant un banc et lui avait tourné le dos pour s'agenouiller face au choeur. Unissant ses lourdes mains qu'ont modelé le travail de force, ce discret vieillard portait dans son coeur un rêve en sommeil, celui d'une consécration de sa vie à Celui qui était plus grand que lui:

- Donner sa vie pour faire grandir et fleurir
Voir en tout homme un visage à aimer
Chanter sa joie d'être au Très Haut et rien qu'à Lui
Etre porteur d'une parole à partager

Donner sa vie, accepter de tout quitter
A laisser le Très Haut mener notre destin
Prendre le temps, se laisser apprivoiser
Le découvrir nous précédant sur nos chemins

Donner sa vie, accepter de tout quitter,
Sortir du port pour affronter le vent,
Abandonner ce qui pourtant nous rassure,
Mourir à l'hiver pour regermer au printemps

Donner sa vie quand on vient de trébucher
Saisir la main qui nous remet debout
Croire que l'Amour est plus fort que la mort
Et reconnaitre qu'il est présent parmi nous

Donner sa vie même quand on doute de tout
Quand plus personne n'éclaire notre nuit.
Prendre le risque d'avancer sans tout comprendre
Faire confiance à ce Dieu qui seul nous conduit

Donner sa vie quand tout pousse à la garder
Se mettre au service du plus petit
Pour faire grandir le Royaume du Très Haut sur terre
Permettre à tout homme de donner sens à sa vie.

Au fil des mots, au fil des vers sans cesse ressassés, le visage d'Evroult se troublait. Comme à chaque fois qu'il récitait cette prière, ce vieux monsieur en quête de vérité, laissait quelques larmes irriguer son visage. Il resterait quelques minutes encore, ou quelques heures qui sait, puis repartirait travailler son champs, la terre nécessitait encore son humble labeur.

Le_goupil

Renard prend avec modestie son certificat de Baptême, remercie d'un grand sourire son Éminence Hull, Il peut enfin poursuivre le chemin qui le conduira, espère t'il au plus profond de lui, vers la réalisation de son vœu.

Manfred.le.griffon

Citation:

Nomination de Vice-Primats et de Premier Vice-Primat

Nous, S.E.

Estevan_de Mortelane, Cardinal Primat du Saint Empire Romain,

Annonçons que, selon les vœux des Vice-Primats et selon les statuts de la Primatie, nous annonçons la composition de Vice-Primats suivants pour la Primatie:

Premier Vice-Primat : Éminence Pamelita
Conseiller spécial du Primat: Éminence Samuele
Conseiller spécial du Primat: Éminence Hull
Secrétaire: Monseigneur Richard.de.cetze
Vice-Primat Italien: Éminence Pamelita
Vice-Primat Français : Monseigneur Boguslaw
Vice-Primat Néerlandais :Monseigneur Kosygin
Vice-Primat Allemand : Éminence Kalixtus
Vice-Primat Slovène : Monseigneur Erwann.

Le Premier Vice-Primat aura l'autorisation de parler en Notre nom si, et seulement si, nous sommes absents pendant 2 jours et qu'une question importante doit être résolue.

Ad majorem Dei gloriam

Fait à Rome, le 24ème jour d'Avril de l'An de Grâce MCDLXVI.

Victoria.d.alaya

La magnifique basilique de la capitale était vide.
Des jours, des semaines, sans l’ombre d’un homme de foi pour en faire vibrer le chœur.
Comment cela était-il possible, comment l’Homme pouvait-il perdre foi en Son Très Haut ?

Accompagnée de Marinette, la Vicomtesse était venue mettre un peu d’ordre.
La servante passait le torchon pour déloger la poussière, puis balaya chaque recoin de lieu saint.
Vicky, pendant ce temps, nettoyait consciencieusement l’autel, rangeait les missels. Elle disposait de façon agréable les fleurs printanières qu’elle avait apporté.

Elle espérait bien qu’un curé serait nommé rapidement à Chambéry et elle voulait que tout soit prêt pour son arrivée. Ancien ? Nouveau ? Un habitant de longue date ou quelqu’un de nouvellement installé ? Peu importait. Il aurait à charge de remettre de l’ordre dans la foi déclinante de ses ouailles.

Quand tout fut fini, les deux femmes s’agenouillèrent pour prier un instant dans le silence retrouvé, un rai de lumière transperçant le grand vitrail pour venir les baigner doucement.
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--Bonneparolederome

Citation:

Auctoritas Defendendi Fidei

«En vérité, je vous le dis: Dieu m'a conféré l'autorité pour que je puisse protéger l'Église, fondée par Christos, dans l'ensemble de l'Empire romain. Vous pouvez déjà voir un signe clair de celui-ci. En effet, un halo de lumière était apparu sur la tête du basileus, l'épée brûlait d'un feu blanc pur et la carte brillait de mille feux."
(Hagiographie de Saint Justinien Ier)

Nous, membres du Sacré Collège, en unité avec l'Eglise et nos intentions, annonce à tous les fidèles en Aristote et Christos notre support pour les élections impériales à venir.

Comme Saint Justinien en son temps, l'Empereur est le bouclier qui défend le fidèle et l'Eglise érigée par le Tout-Puissant à travers le Second Prophète Christos et dirigée par Saint Titus et ses Successeurs.

Une épée brandie sans la Grace de Dieu ne peut ni briller ni illuminer les territoires d'aucun Empire. Au lieu de cela, elle abandonne les enfants du Très-Haut dans les ténèbres de la peur, de la superstition et de la discorde. Pendant trop longtemp la Créature Sans Nom a été nourrie par l'horreur de l'hérésie et la sédition. Le temps est venu pour un nouvel Empereur de porter l'espoir de l'Empire ainsi que sa Foi et de défendre de son épée la Sainte Eglise et Ses enfants fidèles.

La Très Sainte Eglise Romaine et Universelle, ayant longuement mesuré chacune des candidatures des personnes remarquables qui aujourd'hui se soumettent à la volonté populaire, et étant convaincu du besoin vital de voir une fois encore l'émergence d'un authentique "Defensor Fidei" sur le trône impérial, un trône dont l'essence réside dans la direction des fidèles, a choisi Sa Seigneurie Isabella Esmengarda Borgia Barbarigo [ Esmengarda ] comme étant la candidate la plus à même de porter l'espoir du Saint Empire Romain et de son peuple.

Nous sommes certain qu'elle sera une bonne gouvernante, illuminée par le Très-Haut qui, une fois encore restaurera la paix, la concorde et l'ordre entre la Sainte Eglise et Ses enfants, et ramènera le peuple impérial vers sa gloire d'antan.

Nous appellons donc tous les clercs et laïcs qui occupent des sièges In Gratibus au nom de la Sainte Eglise, à voter pour ce candidat de valeur choisi par le Collège des Cardinaux et Nous suggérons à tous nos enfants dans la Foi aristotélicienne de supporter notre décision autant en leur âme qu'en leur corps.

Fait à Rome par le Sacré Collège des Cardinaux sous le Pontificat de Sa Sainteté le Pape Innocent VIII, au cinquiète jour de Septembre de l'An de Grâce MCDLXVI.

M.hostia

Elle avait repéré en arrivant il y a quelques jours le chemin qui l'emmènerait vers la basilique .C'est donc au petit jour se dimanche matin que Mélo quitta sur la pointe des pieds la chambre du divin nectar laissant sa sœur dormir.

Après un petit déjeuner prit en hâte dans la salle de l'auberge elle s'emmitoufla puis remonta sa capuche, l'automne était bien plus froid qu'elle n'en avait l'habitude, que serait l'hiver à Chambéry, elle n'allait pas tarder à le savoir ...

Un quart d'heure de marche et la voilà montant le parvis, rentrant par l'entrée principale de la basilique elle se retrouva devant le bénitier, un signe de croix suivit d'une génuflexion elle s'installa. Regardant le lieu elle fut surprise de ne voir ni le curé ni les villageois , peut-être était trop tôt mais peut lui importer. Après s'être mis à genoux sur le prie-dieu , les mains jointes elle récita la seule prière qu'elle connaissait ....

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen...

Diane_vk

C'était jour d'office. La jeune femme s'était préparée comme à son habitude et avant d'aller trouver quelques amis en taverne comme souvent, elle se dirigea vers la cathédrale de Chambéry pour assister à la messe et surtout prier trés fort le Très Haut pour qu'il les aide à en finir avec l’obscurantisme d'une partie de la population savoyarde.

Elle resta longtemps, il y avait tant à dire sur le sujet. Elle espéra qu'Il en entendrait au moins une partie.

- Amen.
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Br4in23

Ce vendredi, après s'être lavé le corps à l'eau du puits, Ben avait décidé de laver aussi son âme.
Non pas qu'il ait grand chose à confesser, si ce n'est une légère tendance à la gourmandise et une forte propension à l'humour douteux, mais mieux valait s'assurer les bonnes grâces du ciel en ces temps troublés.
En attendant que vienne son tour, il s'agenouilla pour une courte prière.

Mon Dieu

Faites que les Savoisiens sortent enfin de leur torpeur
Et qu'ils trouvent le courage de faire changer les choses
Débarrassez nous de la vermine qui infeste nos rues
Et ramenez la joie de vivre dans notre beau Duché

Amen

Wandril

Wandril entra dans la basilique afin de se recueillir quelques minutes. Il alluma un cierge et pria avant de reprendre son voyage.

Diane_vk

Ce matin là au lieu d'aller au pont des poèmes , elle se dirigea vers la Basilique de Chambéry.
Plus par tradition que par profonde conviction. Elle avait certes eu un enseignement aristotélicien et avait été baptisé , mais elle n'avait jamais trouvé d’engouement à croire sans se poser de question.
Dans le parc du chateau de Challes , elle avait été cueillir quelques fleurs et dans l'édifice encore vide de fidèle à l'heure où elle arriva , elle vint les déposer sur l'autel puis alla s'installer sur un banc pour prier avant l'arrivée du curé pour la messe dominicale.
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Le_goupil

Renard ému, prend tour à tour le cierge et le médaillon.
Il lève les yeux vers la voute de l'édifice puis son regard tombant à ses pieds:

Je vous remercie Votre Éminence du privilège dont je suis bien conscient que vous m'octroyez en ce jour. Me voilà maintenant membre de la communauté Aristotélicienne, et je ne souhaite qu'en partager toute l'amitié, la défendre un vœu pieux.
Que le Trés haut vous garde.

Il reste là, s'assoit et réfléchit à ses résolutions.

Hull

Citation:

Son Éminence Hull de Northshire
Eminentissimus ac Reverendissimus Dominus Hull Sanctæ Romanæ Ecclesiæ cardinalis de Northshire, Archidiacre de Rome, Cardinal Romain Électeur de Sainte-Raphaëlle-Archange, Second Cardinal-Connétable de Rome, Vice-Chancelier de la Congregatio Sanctorum Exercituum, Cardinal-Inquisiteur, Cardinal-Gouverneur de Ferrare, Vice-Primat francophone de l'Église du Saint Empire Romain Germanique, Commissionnaire de la Pénitencerie Apostolique, Aumônier Général des Saintes Armées, Grand-Officier Héraut Émérite des Collèges Héraldiques Pontificaux, Praepositus Generalis Émérite du Sacré Ordre de l'Étoile de Christos, Doyen du Séminaire Primaire de Provence, Grand Exorciste & Professeur de la Confrérie, Vice-Préfet francophone de la Villa San Loyats, Herold ès Teutonicus, Missus Inquisitionis, Prinzregent von Ordensstaat, Principe reggente di San Marino, Markgraf von Memel, Duca di Ferrara, Sovereign Earl of Lundy, Fürstabt Stablo-Malmedy, Comte de Bulle, Vicomte de Varambon, Burggraaf von Windenburg, Landmeister de La Combe Bleue, Chevalier de l'Ordre Teutonique, Grand-Officier de l'Étoile d'Aristote, Commandeur de l'Ordre pontifical de Nicolas V, Commandeur de l'Ordre Honorifique du Duché de Savoie, Chevalier de l'Ordre de Volpone,

ÆDICTVM - BAPTISMATA

Nous, Hull de Northshire, en tant qu'Archevêque de Moustier-en-Tarentaise, aux paroissiens, fidèles, visiteurs et gens de toutes horizons, à qui de droit.

Renard

[ le_goupil ]

Donné en la Cathédrale de Moustier, Savoie, le dix-septième jour du troisième mois de l'An de Grâce MCDLXVI.

Spoiler:

Code:

[quote]
[list][img]https://i.imgur.com/qeLYQud.png[/img][img]https://i.imgur.com/m8I9Hnq.png[/img]

[size=9][b]Son Éminence Hull de Northshire[/b]
Eminentissimus ac Reverendissimus Dominus Hull Sanctæ Romanæ Ecclesiæ cardinalis de Northshire, Archidiacre de Rome, Cardinal Romain Électeur de Sainte-Raphaëlle-Archange, Second Cardinal-Connétable de Rome, Vice-Chancelier de la Congregatio Sanctorum Exercituum, Cardinal-Inquisiteur, Cardinal-Gouverneur de Ferrare, Vice-Primat francophone de l'Église du Saint Empire Romain Germanique, Commissionnaire de la Pénitencerie Apostolique, Aumônier Général des Saintes Armées, Grand-Officier Héraut Émérite des Collèges Héraldiques Pontificaux, Praepositus Generalis Émérite du Sacré Ordre de l'Étoile de Christos, Doyen du Séminaire Primaire de Provence, Grand Exorciste & Professeur de la Confrérie, Vice-Préfet francophone de la Villa San Loyats, Herold ès Teutonicus, Missus Inquisitionis, Prinzregent von Ordensstaat, Principe reggente di San Marino, Markgraf von Memel, Duca di Ferrara, Sovereign Earl of Lundy, Fürstabt Stablo-Malmedy, Comte de Bulle, Vicomte de Varambon, Burggraaf von Windenburg, Landmeister de La Combe Bleue, Chevalier de l'Ordre Teutonique, Grand-Officier de l'Étoile d'Aristote, Commandeur de l'Ordre pontifical de Nicolas V, Commandeur de l'Ordre Honorifique du Duché de Savoie, Chevalier de l'Ordre de Volpone,[/size]

[b][size=14]ÆDICTVM - BAPTISMATA [/size][/b]

[i]Nous, Hull de Northshire, en tant qu'[b]Archevêque de Moustier-en-Tarentaise[/b], aux paroissiens, fidèles, visiteurs et gens de toutes horizons, à qui de droit.[/i]

[list]Par la présente, faison annonce du baptême du fils [b]Renard[/b] [size=9][ le_goupil ][/size], le 11 mars 1466 en la Basilique Saint Nitouche de Chambéry. La cérémonie fut célébré par nous-même à titre d'Officiant.[/list]

[b]Donné en la Cathédrale de Moustier, Savoie, le dix-septième jour du troisième mois de l'An de Grâce MCDLXVI.[/b]

[img]https://s11.postimg.org/ot1nqv19v/Cardhull.png[/img]
[img]http://i.imgur.com/gXKUE1S.png[/img][/list][/quote]

Hull

Le Cardinal sourit et Renard à se pencher au dessus du baptistère. Il plongea ses deux mains jointes dans l'eau, heureusement quelque peu tiède, et vint les placer au dessus de la tête du futur baptisé.

Il fit couler l'eau en un mince filet, tout en disant :

"Renard, mon fils, je te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité. Par ce geste, je fais acte de purifier ton âme de tes péchés et de consacrer ton accession à la communauté des fidèles. Dieu ayant béni ton entrée, les portes du Paradis te sont ouvertes pour autant que tu mènes une vie exemplaire."

Hull prit et tendit un linge au tout nouveau fidèle baptisé, pour qu'il n'attrape pas froid. Pendant que Goupil s'essuyait, l'Officiant prit un cierge et l'alluma avant de revenir vers le jeune homme.

"Prenez ce cierge, mon fils. Par lui, Dieu vous demande de répandre la foi rayonnante autour de vous. Gardez cet objet comme souvenir de la lumière que vous êtes en ce monde."

Il présenta ensuite un médaillon Aristotélicien de bois.

"Que ce symbole qui montre votre appartenance à la Vraie Foi en tant que baptisé soit un objet de fierté, objet porté devant tous et toutes. Ne faites pas comme tous ces gens qui, une fois baptisé, l'oublie au fond d'un tiroir. Il marque notre appartenance, mais aussi votre volonté, ténacité et le travail que vous avez accompli jusqu'alors."

Code:

[img]http://i64.servimg.com/u/f64/12/54/42/00/argenc10.gif[/img]

"Et ainsi, tout est fait. Il ne reste qu'à ce qu'un certificat ou attestation soit écrit. Félicitation, mon fils."

Le_goupil

Renard regarde son Éminence d'un regard franc et souriant:

Défendre la Foy et l'amitié Aristotélicienne est mon but. Je vous parlais il est peu de ma volonté de m'engager dans la Garde Pontificale, ceci est mon vœux le plus cher. Je sais que cela me demandera plus d'engagement encore, de la patience.

Il répète, mots clairs et sonnants :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Hull

Hull sourit à Renard. De grand cœur, le Cardinal s'arrangeait toujours pour que l'eau ne soit pas trop froide, histoire de ne pas rendre malade en pleine hiver le pauvre baptisé. Il ne restait qu'une petite récitation, et ensuite il pourrait délivrer le certificat et le mots finaux du baptême. Il continua donc avec une dernière envolée lyrique.

"Avant d'accomplir ce rituel, il me faut vous demander, mon enfant, si vous désirez, en toute conscience des engagements que cela implique, rejoindre la communauté des fidèles, chanter juste, respecter le Dogme ainsi que le Droit Canon de l'Église et défendre dès lors la Vraie et Unique Religion Aristotélicienne contre ceux qui s'y opposent ou la mette en doute... car quand je dis cela, j'implique que vous devrez défendre vos convictions, votre foy.

Si c'est le cas, veuillez répéter après moi le serment du baptisé :"

Le_goupil

Renard reconnait là une de ses lectures faite lors de son séminaire Saint-Benoît à Sainte Illinda.
Il acquiesce et répondant à l'invitation, il suit son Éminence auprès du baptistère.

Le_goupil

Renard doit poursuivre:

Je devrais aller très souvent me confesser votre Éminence, car j'ai la prétention d'engager dans la Garde Pontificale, bien que je ne sache pas comment faire, étant si jeune. J'ai lu quelques document d'inscription qui ne me dise pas quel ordre militaire rejoindre.

Fait une pause et déclame sincèrement

"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen!"

Hull

Le Cardinal sourit doucement. Le credo terminé, il baissa les bras et répondit au jeune homme.

"Alors nous en reparlerons mon fils. C'est fort louable comme intention. Finissons donc votre baptême en premier par contre." dit-il, souriant en coin.

"Mon cher fils Renard, la coutume dicte que, lors de ton baptême, nous lisons un extrait du Livre des Vertus. Cette lecture, extraite de la Vita de Christos, explique les origines et la raison du baptême que nous célébrons aujourd'hui.

Vita de Christos, chap 12 a écrit:

Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Le Cardinal devint silencieux, fermant le Livre des Vertus. Il posa ses yeux sur Le_goupil.

"Si je ne vous ai point endormis, mon fils, vous détenez maintenant la connaissance de la justification de ce que nous célébrons aujourd'hui. Mais, maintenant il me faut expliquer la raison et l'engagement que tu vas prendre, en te faisant baptiser. Le baptême est une étape importante dans la vie de tout homme ou femme. En réalité, c'est un ensemble de chose tel que l'entrée dans la communauté des fidèles, le premier pas sur le chemin de la purification permettant d'accéder au paradis solaire, et l'accession à une compréhension des idées et plus seulement aux choses matérielles qu'elles représentent. Le baptême est reconnaître que Dieu est le moteur du monde et que vous proclamez ainsi votre foy.

Par le baptême, vous allez être accueilli dans la maison de Dieu et dans notre communauté, qui seront une seconde famille et un refuge. Vous aurez de nombreux frères et sœurs qui vous aideront et ne vous laisseront jamais seul, partageant joie et peine.

Si vous acceptez tout ceci, mon enfant, suivez-moi jusqu'au baptistère. Tel que Christos le fit, nous verserons l'eau sur vous, cher fils Renard."

Hull se déplaça au baptistère, et invita d'un signe de main à ce que Renard le suive.

E_d_acoma_de_chenot

Reprenant en chœur, Elektra sourit en entendant Alexander répéter presque sans faute son Credo.

Je crois au Très-Haut, omniscient et tout puissant,
Créateur du Tout et des petits riens, du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis, et des jours languissants,
Juge de notre âme à l'heure de notre mise sous terre.

Et en Aristote, son premier prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, son second prophète,
Beau parleur, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver et monter très haut.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

J’admire Saint-Sylphaël d’Hédon,
Homme de foi et de mesure à la vie d’abord futile et dense,
Qui se métamorphosa en homme de combat pour vaincre la haine,
En conservant en lui, malgré les épreuves le goût de la vie et de la joie.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Elle se rassit sur le banc et porta la main sur son ventre. L'enfant manquait de place et parfois heurtait avec violence le corps maternel. Elektra sourit en entendant la lecture choisie par Monseigneur. A voix basse, elle répéta quelques mots.

Que son cœur soit pur, son intelligence éveillée et sa vertu sans faille.

Lorsque l'officiant s'approcha, chacun prit un petit pain et baissa la tete en signe de remerciement, et la jeune femme retint un éclat de rire en entendant les derniers mots.

Alexander avait déjà les yeux brillants et ne se fit pas prier pour porter les lèvres au goulot, grimaçant légèrement sous le gout du vin.
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Loucy

Lou avait toujours eu la bougeotte. Depuis toujours, elle avait besoin de se déplacer sur les routes, de voyager à travers la Savoie et plus loin encore. Ca avait d'ailleurs été fort utile lors de ses nombreuses missions de surveillance des routes pour l'ost. A peine était-elle sortie de retraite et avait-elle fait son retour à la vie active qu'elle était déjà sur les routes. La veille elle avait quitté Annecy, sa ville d'adoption depuis des années déjà pour voir l'évolution des autres villes savoyardes. Sur le chemin entre Annecy et Chambéry, elle n'avait pas croisé grand monde. A travers la nuit noire, elle avait chevauché, savourant sa liberté retrouvée. Elle avait prévenu son époux qu'elle partait quelques temps voir comment allait sa ville d'origine et si elle y connaissait encore quelques personnes. Elle lui avait laissé les enfants et ne savait pas encore combien de temps elle resterait absente.

Ce matin donc, elle était arrivée à Chambéry et avait trouvé la capitale endormie. Tout semblait paisible, calme. Personne dans les rues ou presque. Elle réalisa alors le jour qu'il était et sourit. A tout hasard, elle se rendit donc à la Basilique Sainte Nitouche. La messe était-elle bien donnée ce jour ? Elle avait entendu dire que Neocor était un peu seul en Savoie désormais et elle imaginait qu'il devait être débordé. Elle approcha à pas lent, comme si elle craignait de déranger. Entendant du bruit, des voix, elle comprit que la messe allait débuter. Quelle chance, elle arrivait pile à temps. Elle entra donc et alla s'installer dans le fond. Elle récita le crédo au moment venu.

Je crois au Très-Haut, omniscient et tout puissant,
Créateur du Tout et des petits riens, du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis, et des jours languissants,
Juge de notre âme à l'heure de notre mise sous terre.

Et en Aristote, son premier prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, son second prophète,
Beau parleur, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver et monter très haut.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

J’admire Saint-Sylphaël d’Hédon,
Homme de foi et de mesure à la vie d’abord futile et dense,
Qui se métamorphosa en homme de combat pour vaincre la haine,
En conservant en lui, malgré les épreuves le goût de la vie et de la joie.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Elle écouta ensuite le prêche du jour et se sentie galvanisée. Elle avait bien fait de passer par ici.

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Lisa_luserna

Comme presque tous les dimanches , elle s'était préparée pour aller à l'office.
Ces derniers jours avaient été difficiles, la tension palpable dans les bureaux ducaux finissait par la fatiguer et c'est avec encore plus de plaisir qu'elle arriva à l'église ce dimanche là.
Elle avait besoin de sérénité, de calme certitude pour retrouver son allant et se détendre.
Le père Neocor saurait lui apporter cela , en tout cas elle l'espérait.

C'est ainsi qu'elle poussa les portes de la Basilique Ste Nitouche et se retrouva dans la pénombre bienveillant de l'édifice religieux avec quelques fidèles qui comme elle se présentait pour la messe dominicale.

Elle trouva une place au premier rang où elle s'agenouilla pour prier un peu avant que la messe ne débute.

Vikentios

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Victoria.d.alaya

La très belle Basilique de Chambéry semblait rassembler bien peu de ses ouailles chaque dimanche. La Foi se perdait comme beaucoup d’autres vertus, les humains avaient la mémoire et le cœur bien trop volages pour être fidèles à leur église.

Je me dirige vers l’effigie de la Sainte Mère, dépose un petit bouquet de fleurs fraiches aux pieds de la statue, puis m’agenouille pour prier. Une prière pour garder mon fils en bonne santé, le protéger du mal et du vice qu’engendre toujours cette terre.

Je me relève, me signe et garde la tête penchée un long moment dans le silence lourd et frais de l’édifice. Puis je ressors sous un soleil éclatant qui me fait plisser les yeux. Cet été brulant semble n’en pas finir.
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Micheldecarcassonne

Le Gaillard s'arrêta dans le cadre de la porte ,observent l'endroit silencieux les colonnes ,le bénitier, la sacristie .Le parfum de l’encens rappela certains souvenir . il s’avanca lentement dépassa de quelques siège le dernier banc puis ce glissa sur l'un d'eux .
En silence il scrutât les statuts des saints icône du culte Si on l'avait observer on aurais pue croire qu'il communiquait pas la pensée avec eux .

Il restât un long moment seul en silence a remuer des pensées . Bientôt s'il ne s'était pas trompé d'endroit il y aurais un mariage ici l'endroit serais surement bondé et le silence ne pourrait être qu'un souvenir . il imaginait le représentent du clergé avec une voix nasillarde claironnant son homélie il serait sans doute question de la vie a deux a partager la foie du chemin parcouru et de celui a venir . de la joie de fondé une famille de la rassemblé autour d'une grande table et de partager . ou il s'agirait d'un original qui parlerait du devoir divin de consommé le mariage et inviterais les nouveau marié a le faire sur l’hôtel ... ou peut-être pas finalement .

Carcassonne avait due passé près d'une heure ainsi sans que personne n'entre dans la basilique il repartit en silence comme il était venu sans ce signé ni faire marque de soumission . il posa la main sur la porte jeta un dernier coup d’œil par dessus son épaule puis quitta l'endroit Seul l'échos de la porte qui ce referme raisonne dans les murs du lieu saint

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Hull

Citation:

Modification de prénom sur les registres.

Nous, Monseigneur

Estevan_ de Mortelane,Primat du Saint Empire Romain Germanique, évêque de Toul, Abbé de Remiremont, Vice Commissionnaire de la Pénitencerie Apostolique, Inquisiteur.

Hull

Ad majorem Dei gloriam

Fait à Rome, le 15e jour de Novembre de l'an de Grâce MCDLXV.

Le_goupil

Renard appelé par ses obligations de gueux se présente en ces lieux.
Quelle n"est pas sa surprise en poussant les portes de cet édifice:
Chaque chose semble avoir trouver un place immuable,
Tout semble cristallisé dans un univers ordonné,
Il admire tantôt les dorures, tantôt les sculptures,
Son regard essuie les vitraux, il écoute un silence profond,
Une lueur Diaphane lui loue l' histoire des temps de l'humanité.
Le voilà ici pour travailler, il pose pied et prend le temps de contempler.

Hull

[Basilique Saint Nitouche de Chambéry, 11 mars 1466, baptême de Le_goupil]

Hull s’était levé tôt en ce jour là, préparant et célébrant la messe comme à chaque dimanche. Mais, par la suite, il était resté afin de préparer le lieu pour un autre sacrement. Pour le jeune Renard, s'était le jour du baptême! Ayant préalablement nettoyé le lieu, avec l’aide des mendiants faisant l'aumône du jour, le prêtre plaça les quelques derniers éléments nécessaires. Recyclant un peu les objets de la messes, il replaça donc le livre des vertus sur le pupitre, et alla porter un récipient d’eau bénite à côté du baptistère ainsi qu'une médaille aristotélicienne de bois.

Le soleil commençait à tomber, les longues ombres de l'après-midi couvrant le sol. Le soleil frappait à ce moment les vitraux de la nef du coucher de la Basilique, spectacle qui ne durait que durant une courte période.. Après avoir allumé un cierge pour la cérémonie, le Cardinal alla sonner la cloche.

Dooooong! Dooooong! Dooooong!

Il ne fallait plus qu'attendre la venue du futur baptisé.

Le_goupil

Renard avait dormi toute la matinée, sa garde et ses discussions intenses avec la bourgmestre au cours de la nuit l'avaient épuisé. Il n'est que tardivement qu'un rayon de lumière chaleur caresse ses paupières. Il bondit du lit et pense à la messe. Il court mais nulle course ne rattrape le temps passé.
Il va alors de là et d'ici, annote ses rapports faits au fil des événements.
Son estomac creux, il prend pitance de ses réserves, une bonne viande vendu à bas prix par le sieur Yrvis_de_chenot, 'C'est pas le tout mais faut se nourrir et prendre des forces !'

Alors que décline le soleil sur cette bonne ville de Chambéry, un coursier fort bien habillé l'interpelle lui tendant une missive :
'Sieur, ceci est une invitation, vous êtes attendu' et sans un autre mot disparaît comme il était soudainement apparu.

Renard ouvre le pli et sourit. 'C'est une belle journée !!!' s'exclame t'il et court où il est attendu.

Renard pousse une porte de cette édifice somptueux, majestueux : cette basilique Saint Nitouche de Chambéry.
Renard toujours aussi impressionné d'un pas lent se dirige traversant la nef vers le cœur baigné par une lueur diaphane.

Renard reconnaît où conduisent ses pas dans le cœur de la basilique son Éminence Hull.
Il s'arrête au beau milieu du transept et s'adresse à lui :

Bien le bonjour votre Éminence, je suis heureux de vous revoir.

Hull

Hull sourit doucement.

"Bonjour mon cher fils Renard, je crois pouvoir rendre les mêmes dires. Ceci est un grand et bon jour pour toi, un qui est le début d'un parcours dans la vie.

Dis-moi, avons-nous besoin d'attendre un ou des invités spécifiques?" dit-il au jeune homme, ne voulant pas le bousculer.

Le_goupil

Renard entend ce que dit son Éminence, lève les yeux vers l'inconnu, une voute céleste coiffe ses désirs, son regard se perd pour tomber à ses pieds. Il répond simplement et sincèrement :

Votre Éminence , je n'ai nul invité que j'aurai pu convier personnellement, ceci dit tous sont conviés tous ceux qui aimeraient partager mon bonheur de me retrouver ici.

Renard entend :

Il serait beau que notre basilique soit emplie de toutes ses âmes égarées ou non, mais je dois vous avouer que nous allons tous deux crever le silence de ces lieux sacrés par nos paroles sincères.

Renard ajoute :

Il n'est pas d'âme en ce monde qui ne puisse passer les portes de cet édifice.

Hull

Le Cardinal attendit quelques instants, pour la forme. Il hocha ensuite la tête.

"Puissent-ils se joindre à nous durant nos prières ou chants. En privé nous sommes, mon fils, dans la Grâce de Dieu.

Venez, suivez mon exemple et communions ensemble. Récitez avec moi la prière du pardon, afin de nous laver des péchés. Ne me dites pas que vous n'en avez point, mon fils, mais avouez-les à Dieu. En effet, si vous pensez être un modèle de vertu, vous êtes prétentieux. Si vous pensez n'avoir jamais péché, vous êtes hypocrite. La créature Sans Nom est toujours là, tapi dans l'ombre, elle peut prendre toute les formes pour nous tenter, et nous faire sortir du droit chemin, de nous faire oublier l'amour. Elle prend parfois des formes étranges et trompent ainsi ceux qui croient en l'égalité des hommes, les détournant de l'ordre établi par le Tout Puissant. N'ayez pas honte de ce que vous êtes, n'ayez pas honte de votre situation. Vous êtes des enfants du Seigneur et Il a donné à certains un rôle plus important qu'à d'autre. Tous vont péché, et tous pourront trouver le pardon, que vous soyez croyant, fidèle, laïc ou prêtre. Vous devez en être fier, tenir votre rôle comme il se doit et adapter votre comportement selon la place que vous occuper avec ceux qui vous sont inférieurs, mais aussi ceux qui vous sont supérieur. Alors vous Lui rendrez honneur."

Le prêtre joint ses mains et se mit à prier à haute voix, afin que Renard répète après lui les paroles.

"Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

Le_goupil

Renard entend les paroles de son Éminence, les comprend, et sans hésiter lui qui doit aller à confesse, reprend mot pour mot ce qu'il conçoit aisément:

Hull

Bon, c'était encore un peu timide, mais ce qui est fait est fait!

"Après ces quelques mots pour nous laver de nos péchés, que tous nous avons bien entendu prononcé en toute bonne foi et avec la ferme attention de ne pas trébucher à nouveau, il nous faudra témoigner de notre foy par le chant du credo Aristotélicien."

Il fit une large sourire et leva les bras vers les cieux, prenant le devant afin que le jeune homme récite le credo sans gêne. Certains officiants faisaient le futur baptisé le faire seul devant une assemblée.

"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen!"

Dacien_de_chenot

Qu'il était bon de retrouver des âmes simples et des coeurs purs !
Il reprit le Credo, et cette foi avec une ferveur qui lui faisait parfois défaut.

Puis il écouta le prêche et communia, souriant à la grimace de son fils.

- Merci Monseigneur pour cette messe, elle restera l'un des temps fort de notre passage en Savoie.

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Neocor

Neocor, ravi de cette messe, comme en famille est intrigué... Ce couple, cet enfant portent en eux une grande dignité et lui apparaissent comme de véritables cœurs purs.

L'idée d'avoir baptisé il y a longtemps l'home réveille en lui des souvenirs du passé... Sans que cela se devine, une forme de mélancolie s'empare de lui... Sa vie, dédiée au Très Haut, au service des malades, pauvres hères livrés à la convoitise de certains... Alors il s'approche très près de l'enfant, le soulève dans ses bras et lui chuchote...

Alexander, que le Très Haut tout puissant t'apporte la grâce...

Et sortant sa fiole de Saint Chrême, il lui imbibe le front, avec douceur... Il n'a jamais pu le faire pour son propre fils...
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E_d_acoma_de_chenot

Le geste de l'officiant touche le cœur de la jeune mère et, tandis que le jeune garçon se laisse faire avec confiance, Elektra se sent envahie par un grand calme rassérénant. Malgré le chaos semé au dehors par les mauvaises âmes, ici, à cet instant, celles pures se sentent plus fortes, soutenues par leur foi.

Merci infiniment Monseigneur, nous penserons bien à vous à notre retour en Lorraine, nous prierons pour vous et un avenir plus serein pour la Savoie.
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Dacien_de_chenot

Le geste le toucha plus qu'il n'aurait su le dire, aussi se contenta t-il d'un large sourire pour remercier l'homme de Foi.

- Merci Monseigneur, et prenez grand soin de vous en ce monde qui est devenu fou.

Sur un dernier salut, et promesse de se revoir, ils quittèrent la Basilique.

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Neocor

Neocor, selon son habitude,arpentait la basilique, vérifiant que toute chose soit en ordre et surtout la présence des quatre éléments aristotéliciens assurant que le Très Haut était bien là, en ce lieu...

Il aperçoit alors une petite famille semblant désirer s'installer pour l'office... A ce moment précis il ne sait pas... Il ignore que ce couple avec leur petit enfant représente le sommet hiérarchique de l'Ordre des Lames

Il ignore également que son propre fils, cornophone. a été grièvement blessé. Il pense à lui, comme à tant d'autres alors qu'il se prépare à cet office, marchant avec difficulté, mais présentant toujours son profil d'aigle en quête de nourriture...

Il n'y aura sans doute pas foule, les chambériens vivant depuis quelques semaines dans l'incertitude, alors il s'approche des présents...

Mon Frère ma Sœur, que le Très Haut vous ait en Sa sainte Grâce ! Quoiqu'il en soit je célébrerai cette messe Mon nom est Neocor, archevêque de Tarentaise et j'ai appris il y a peu que mon Curé quittait la paroisse pour prendre un poste à Toul si je me souviens bien...

Il s'incline, un sourire amical avant de rejoindre le parvis pour accueillir d'éventuels croyants...
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Dacien_de_chenot

Morbleu ! La bougie des heures avait dépassé tierce et s'approchait à mordre l'anneau indiquant sexte.

- Il est temps. Alexander, prends ces quelques deniers veux-tu ? Tu les offriras lors de la quête. Allons !

Le chevalier tenait sa femme enlacée et leur fils par la main, en se dirigeant vers la Basilique Sainte Nitouche où Monseigneur Neocor devait donner la messe dominicale. Tout en avançant d'un pas aussi leste que le permettait la grossesse avancée d'Elektra, il songeait au saint homme qui l'avait baptisé.

- Sais-tu bonhomme, que lors de mon baptême, Monseigneur Neocor a glissé et s'est retrouvé assis dans le baptistère ? On n'a jamais su s'il était tombé seul où si mon jeune frère Aldéric ne l'avait pas poussé...

Il se souvenait de ce jour pourtant déjà lointain et de sa colère devant le choix de sa mère d'un baptême commun. Il faut dire, et on sait maintenant pourquoi (sic) que la duchesse Alinoé n'en avait que pour ses deux filles, Daphnée morte prématurément et Ayelle morte suite à ses couches il y avait maintenant 5 mois. Il faut croire que l'eau du baptistère avait été fatale à tous les membres femelles de la famille qui continuaient à tomber comme des mouches après trois génération.
Le sénéchal de l'Ordre des Lames portait, quant à lui, crânement ses 21 printemps au bras de la femme qu'il chérissait depuis qu'il en avait croisé le regard.

Alexander riait à ces histoires. Il n'aimait rien mieux que d'écouter les aventures de ses parents enfants et plus encore les anecdotes amusantes qui émaillent cette période bénite de l'enfance, comme le jour où Aldéric avait proprement découpé la robe rouge de sa gouvernante pour fabriquer des voiles à son navire. Dacien avait évité le pire à son jeune frère en proposant d'offrir une nouvelle tenue, mais le futur capitaine avait tout de même été consigné dans ses appartements.
Le Ténébreux ne conservait que très peu de souvenirs, ayant quitté le château familial très tôt afin de rejoindre l'Ordre comme il en avait toujours rêvé.
De la Savoie il aimait les paysages sauvages et les montagnes escarpées. Il y avait gardé quelques amis aussi, mais peu, dont certains se révélaient de faux amis maintenant qu'ils avaient atteint les cimes. Des mal-couillus, incapables de prendre une décision, des ventres mous sans envergure. Si en avait éprouvé une quelconque déception, il se réjouissait d'avoir fait le tri : un couteau qui ne sert à rien on le jette sans regrets. Et il ne s'en portait, ma foi, pas plus mal, car dans son intransigeance, jamais il ne composait, lui qui appelait un chien, un chien.

C'est donc le cœur léger et la tête haute, que l'ainé des de Chenot poussa les lourdes portes de la basilique avant d'en permettre l'entrée à sa petite famille, et tandis qu'Elektra allumait quelques cierges, il conduisit Alexander à la place réservée à la noblesse, bien trop occupée par ailleurs pour se rendre à l'office.

L'accueil de l'officiant fut chaleureux.

- Je suis Dacien de Chenot, nous nous sommes rencontrés à de nombreuses reprises, mais il est vrai que j'ai quelque peu changé depuis... C'est vous qui m'avait ouvert les portes de la grande famille aristotélicienne lorsque j'étais enfant. Nous sommes de passage à Chambéry et nous n'aurions manqué l'office pour rien au monde, d'autant par les temps qui courent....

Inutile d'en dire davantage lorsque le plus grand défenseur de la foi restait bouche close.

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Neocor

Malgré les grands vitraux qui perçaient les larges murailles, le lieu était assez sombre, le temps morose puis pluvieux n'y était pas étranger... Neocor reste un instant avec un sourire figé sur son visage de vieil ecclésiastique... Dacien de Chenot ! Mon dieu, ce qu'il avait changé ! L'archevêque revoit malgré le temps passé le jour où il a procédé à son baptême aristotélicien...

Mon Fils ! Rares sont les moments où je peux rencontrer une fois devenus adultes les enfants du Très Haut entrés dans la communauté par le baptême que je leur ai donné. Mais... dites moi,sont-ce là votre épouse ? Votre enfant ? Vos yeux sont lumineux, innondés de la grâce d'Aristote et de Christos...

L'archevêque s'interroge, le visage préoccupé... Mais oui, c'est cela ! Durant la cérémonie il avait pris bien involontairement un bain de siège ! Cela le fit à nouveau sourire...

Mon Fils, à ce que je vois vous avez quitté Chambery !Beaucoup désertent aujourd'hui la Savoie mais pour d'autres raisons, je dirai prudemment religieuses. Allons, je vais dire cette messe pour vous, votre épouse, votre enfant... Et tant mieux si d'autres nous rejoignent...

Par habitude, il va faire tinter la cloche puis revient, maigre dans sa bure élimée...

Nous commençons par demander pardon au Très Haut pour les péchés que nous avons commis... C'est un fait, l'on a beau vivre vertueusement, nous ne sommes que des humains, nous ne pouvons qu'aspirer à la perfection !

Le vieux s'anime... D'une voix que l'on ne peut soupçonner, il entame un Credo aussitôt repris par son petit auditoire...

Je crois au Très-Haut, omniscient et tout puissant,
Créateur du Tout et des petits riens, du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis, et des jours languissants,
Juge de notre âme à l'heure de notre mise sous terre.

Et en Aristote, son premier prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, son second prophète,
Beau parleur, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver et monter très haut.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

J’admire Saint-Sylphaël d’Hédon,
Homme de foi et de mesure à la vie d’abord futile et dense,
Qui se métamorphosa en homme de combat pour vaincre la haine,
En conservant en lui, malgré les épreuves le goût de la vie et de la joie.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Voici le moment de faire une lecture... Feuilletant son livre il choisit tout naturellement un passage sur la naissance...

Citation:

En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Les discussions touchant à leur fin sans qu’aucune solution n’émerge, l’homme retourna chez lui en hâte.

Là, allongée sur un lit de cuir, sa femme venait de mettre au monde un fils. L’homme s’approcha avec respect du nouveau né, le pris entre ses bras, le leva vers le ciel en disant : « Puissances célestes, je vous confie mon fils. Donnez lui une vie droite et juste. Que son cœur soit pur, son intelligence éveillée et sa vertu sans faille. Que votre sagesse guide ses pas et ses pensées, afin que son existence soit comme un chêne solide à l’ombre duquel les malheureux viendront se reposer. ». Reposant l’enfant près de sa mère, l’homme s’agenouilla près du lit et resta un long temps immobile, contemplant silencieusement sa femme et son fils.

Le moment était venu... A côté de l'autel, un petit coffre en noyer contenant un torchon empli de petits pains cuits du matin... Il s'approche de la petite famille, son autre main enserre une flasque contenant un petit vin blanc provenant de ses coteaux de Savoie...

Mes Enfants, voici venu le moment de l'amitié... Partageons ensemble ce pain et ce vin en signe de notre amour pour le Très Haut... Et par Aristote, juste mouiller les lèvres de l'enfant !
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E_d_acoma_de_chenot

Un frileux soleil d'automne illuminait ce dimanche de mi-octobre. Ce matin là, l'homme merveilleux qui partageait sa vie lui avait proposé d'aller à la messe, à la Basilique Sainte Nitouche.

C'est d'un pas lent, alourdi par son état, qu' Elektra franchit le parvis de la basilique, sa main ancrée dans celle de son Ange. De l'autre coté de celui-ci, la petite main agile de leur fils, Alexander, s'y accrochait avec confiance.

La capitale se mourrait lentement, c'était une grande tristesse. Quelques croyants s'étaient assis dans le lieu saint, silencieux et repliés sur eux-mêmes.
Ce bon Monseigneur Neocor préparait toujours la messe avec régularité malgré son grand age. Il était bon de savoir que les aristotéliciens à la foi intacte pouvaient encore espérer une messe et un recueillement le dimanche.

Allez devant mon Cœur, je veux allumer quelques cierges.

Après avoir soufflé ces quelques mots à l'oreille de son tendre époux, la jeune femme se dirigea vers l'effigie de la Sainte Mère, se signa et déposa quelques pièces dans l'urne avant de prendre une poignée de cierges fins.
Elle en planta un premier dans le sable grossier qui les maintenait debout, priant pour son époux sans qui sa vie n'aurait aucun sens. Un second et un troisième, pour leur fils et pour le bébé qui viendrait illuminer leur vie dans quelques semaines. Un autre pour leurs amis, que leur foi en leur combat contre le Mal ne se perde jamais. Et enfin un dernier, par pitié, par compassion pour tous ces gens aigris, amers, jaloux, mesquins, hypocrites, qui n'avaient comme autre joie dans leur vie que leur ambition cupide. Elle alluma chaque mèche en murmurant pour les quatre premiers "Protège les, Sainte Mère", puis quand le dernier s'éclaira d'une petite flamme vacillante, elle chuchota "Pardonne leur, Sainte Mère".

Elle rejoignit alors son Ténébreux époux, lui qu'elle aimait d'un amour pur et sans faille, et s'assit près de lui sur le banc, un sourire tranquille sur ses lèvres.
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Torestan

L'église d'Annecy avait dit-on été fort animée ces derniers temps par les débats entre aristotéliciens romains et réformés, et Torestan regrettait de ne pas y avoir assisté, cloué qu'il était à Chambéry par sa légendaire couardise face aux armées sanguinaires des deux camps. Mais il ne voyait pas de raisons que l'église de la capitale savoyarde ne résonne pas non plus des échos de débats burlo-théologiques, surtout qu'en ce moment grand calme y régnait. Il ne risquait donc pas d'empiéter sur le temps de parole du curé officiel.

Par un matin spécialement tranquille, il prit donc possession de la chaire de Sainte-Nitouche avec tout le respect qui était du au saint édifice et commença un prêche devant les quelques rares chambériens qui étaient là en prière. Il posa devant lui un énorme tome relié de cuir rouge usé par le temps et débuta sa harangue.

Mes bien-aimés frères et sœurs en Aristote ! Il y a de cela quelque temps, je reçus à domicile un bien curieux ouvrage que j'ai l'honneur de vous apporter ici aujourd'hui. Et quand je dis "recevoir", c'est bien le mot qui convient. Mais comme l'anecdote est, en un sens, aussi amusante que singulière, je me dois, mes chers frères et sœurs, de vous la raconter tout d'abord.

C'était un beau dimanche matin d'Août ensoleillé, alors que l'Aurore aux doigts de fée venait tout juste de poindre à l'horizon, et que, comme le dit si bien Esope, Jeannot Lapin lui faisait sa cour parmi le thym et la rosée. J'étais dans mon jardin à soigner mes légumes, ma vigne, et la fleur de Sainte Gudule à la pourpre parure, lorsque je vis soudain un oiseau. Il volait à tire d'ailes, passant sur mon jardin, à portée d'un jet de pierre. C'était une buse -ou un aigle, je ne saurais le dire. Toujours est-il que l'oiseau rapace tenait un paquet dans ses longues serres, ou plutôt une ficelle dont l'extrémité inférieure était un objet plat de dix pouces sur sept enveloppé dans une toile cirée d'un brun jaunâtre, et qui devait peser une livre environ.

La bête aussi me vit. Elle se mit alors à décrire au-dessus de ma tête une série de cercles concentriques toujours plus resserrés, jusqu'à ce qu'elle fut juste placée à ma perpendiculaire. Elle lâcha l'objet, vous devinez le reste. Puis l'animal partit avec un air d'ironie sur la figure, ce genre d'expression insupportable que vous surprenez parfois sur le visage de l'un de vos créanciers, et qui vous donne une furieuse envie de diviser votre dette par deux pour le punir de son irrévérence. La vieille Ratiboise , à mon clos attenant, me le confirma d'ailleurs par la suite, car elle fut témoin de toute la scène, et me soutint qu'elle l'avait vu rire. D'ailleurs je consignai son témoignage, car il m'avait été causé préjudice et dommage corporel visibles sous l'apparence d'une bosse conséquente, et j'allais, suite de quoi, intenter un procès à l'oiseau. Mais il vole encore... C'est depuis ce temps-là que j'ai attrapé, comme on dit, la bosse des Mathématiques. Elle est grosse comme un œuf de pigeon, et m'est fort utile, car chaque fois que je la gratte, j'invente un nouveau théorème. À quelque chose malheur est bon, car je ne me suis jamais senti aussi intelligent.

Puis, j'ouvris le colis que m'avait envoyé le Ciel.

J'y trouvai le présent livre, accompagné d'une lettre de l'auteur à mon intention, qui me désignait comme un intermédiaire auprès du peuple, afin de communiquer son message. Je crus tout d'abord à un canular, ce dont je suis beaucoup moins sûr aujourd'hui, après maintes relectures et enquêtes qui me firent découvrir quantité de choses intéressantes qui m'étaient complètement étrangères. Et je me demande même, s'il ne transmet pas à l'insu de celui qui le détient et le médite longuement quelque initiation secrète, car en vérité, je ne suis plus aujourd'hui le même homme qu'hier.

Que pouvais-je en penser ? Était-ce une mystification d'un noble du ban plus imaginatif que moi, qui se payait ma tête en se vengeant d'une injure que j'aurais pu commettre de par le passé à son égard ? Oui, mais qui ? Lequel d'entre eux ? La plupart ne savent pas aligner deux mots de français correctement. Était-ce le fait d'un obscur ordre chevaleresque qui délivrait sous le manteau quelque terrible secret codé, ou qui exorcisait ses démons, bien à l'abri, à la faveur d'un amusant pseudonyme ? Était-ce un politique du conseil, qui dénonçait les travers et les mœurs du duché ? Ou bien les élucubrations d'un ésotériste de bazar qui voulait attirer l'attention sur lui pour augmenter le tirage de l'Éditeur ? Ou bien encore un véritable Adepte de l'Art Royal, l'Alchimie, cette "science" dont on a peut-être un peu trop vite dit -surtout nous autres, religieux- qu'elle n'était que ramassis d'inepties et galimatias de laborantins avinés ? Enfin, peut-être s'agissait-il vraiment d'une connaissance venue d'ailleurs, des étoiles ? Ou bien, qui sait, tout cela à la fois ?

Et s'il y avait un message, quel était-il, et à qui s'adressait-il ? C'était pour moi, je l'avoue, un grand mystère. Il y a vraiment de quoi y perdre son latin ! Je défie quiconque de m'expliquer ce que ce livre signifie. Ce qui est sûr, c'est que l'auteur connaît son affaire, et qu'il a quelque chose à nous dire de plus profond que le texte interprété au pied de la lettre, stricto sensu.

Oui, en vérité après lecture, mes bien chers frères et sœurs, je crois que l'auteur, qui se fait appeler "Atasanté de Tarentaise", est tout sauf un mystificateur ou un fou, même s'il se complaît parfois à nous le faire croire afin de mieux brouiller les pistes, mêlant le vrai au faux, sachant sans doute que c'est là le meilleur moyen pour cette "farce" d'alimenter longtemps et copieusement les sujets de conversation des églises, et finalement dispenser son enseignement secret, anonyme et caché, comme tous les initiés dignes de ce nom. Pour ma part, chaque fois que je relis ce livre, comme dirait Tite-Live, j'y découvre quelque chose de nouveau.

Puissiez vous me pardonner pour cette longue entrée en matière, et pour ses inévitables insuffisances, car bien des choses que nous laissons dans l'ombre pourraient être dites encore... Le temps est maintenant venu de vous laisser parler, et de me faire savoir si vous désirez que je vous parle plus avant des merveilles de cet incunable savoyard redécouvert.

Sagesse... Et Paix à vous tous !
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Enaya_

Comme à chaque fois qu'elle arrive dans une ville Enaya rentre dans une église et s'agenouille devant la sacristie.
Le ville vient d' être prise par des malfrats. Tout y manque. Le pain brille par son absence.
Alors Enaya prie Aristote pour que les villageois reprennent le plus vite possible leur ville.
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Neocor

Le vieux Neocor vint placarder une affiche...

Citation:

Je, Neocor archevêque de Tarentaise, sous le regard d'Aristote et des disciples nomme à compter de ce jour Mathilde Von frayner de Sparte Diaconesse de Chambery. Cette Enfant du Très Haut Tout puissant est titulaire d'une licence de Théologie, ce qui devrait lui permettre si elle le souhaite un jour de devenir prêtre en tous lieux dans les Royaumes. Je lui remets ce jour les clés de l'eglise de Chambery où elle pourra officier avec ma bénédiction.

Fait en l'archidiocèse de Moustiers en ce jour vingt huitième d'août 1464, accompagné de mon scel afin que nul ne puisse mettre en doute cette nomination.

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Livie

Elle poussa la grande porte en soufflant, profondément ennuyée d'avoir gentiment été priée de se présenter présentement à l'église pour y suivre la cérémonie, ça pour souffler, elle soufflait, à tel point qu'elle aurait pu déclencher un ouragan. Trainant les pieds, elle pénétra dans le haut lieu dans un grincement de porte épouvantablement bruyant. Satanée porte qui s'évertuait à anéantir ses plans d'évasion discrète avant la fin de la cérémonie. Au moins, elle trouverai facilement de la place... Une place dans un coin sombre, calme et confortable ou elle pourrait piquer un roupillon sans en avoir l'air. De toute façon, elle n'avait que cela a faire, elle y comprenait rien du tout à tout ce charabia.
Désormais assise, elle poussa un bâillement qui aurait permis à un aveugle de voir au plus profond de ses entrailles.

Il n'y avait plus qu'à attendre...

Victoria.d.alaya

Lorsque la porte grinça, la jeune diaconesse releva les yeux et esquissa un sourire en voyant Livie se faufiler dans l’église. C’était un effort, elle le savait, car la jeune fille n'avait jusqu'à présent que peu côtoyé l’église Aristotélicienne.

Passant son regard sur l'assistance, elle reprit la parole.

Nous avons tous une tache à accomplir sur cette terre et le Très Haut nous y aide dans sa grande miséricorde. Il nous montre le chemin, nous donne la force lorsqu'elle nous lâche. Il nous fait nous rencontrer car il sait qu'à plusieurs nous pouvons bâtir sur Sa Parole.

Aujourd'hui, je veux vous lire un texte sur notre tache à accomplir, nous, Chamberiens. C'est un extrait de l’Épitre de Nikolos sur le travail. Car oui, là est notre devoir, travailler pour rendre notre vie meilleure, dans une ville plus agréable.

Se penchant sur le livre, elle lit à haute et intelligible voix.

Le travail est le moyen le plus noble et le plus digne que nous ayons de devenir maîtres de notre sort ; il participe de la liberté que Dieu nous a donnée. L’homme libre est, en effet, celui qui, à l’image de Dieu, est capable de construire et de créer par son travail les moyens qui lui permettront d’imposer sa force à la nature qui l’environne.

Il répond aussi à cette loi sévère de la nature que rien ne s'obtient sans effort. Cette loi du travail a été marquée par une formule de malédiction : « Le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant». C'est donc à tort qu'on a fait luire à leurs yeux le mirage d'une cité future où il n'y aurait plus de place que pour le loisir et pour le plaisir. Une telle société ne serait plus une société obéissant à l’ordre naturel voulu par Dieu, mais à l’ordre impur de la luxure entraînant l’homme vers les pires excès jusqu’à sa chute finale.

Par le travail, l'activité, l'homme se libère des nécessités naturelles, il apprend à contrôler ses pulsions et ses désirs, il se donne des règles, apprend à se construire, se discipline et éloigne ainsi de lui les vices que porte en elle l’oisiveté et qui le rendraient esclave de la Créature Sans Nom et de ses pièges.

Le travail est donc un bienfait ; il est, en effet, une condition de la bonne santé morale et physique, de l'équilibre et du développement des facultés humaines. C'est une erreur de croire que l'on puisse conserver intacts ses dons ou ses facultés dans l'oisiveté. Nous ne développons nos capacités et n'augmentons nos forces que par l'exercice que nous leur donnons. La même expérience vaut pour les nations et pour les individus. Une grande nation ne se fait pas par un privilège ou une faveur de la chance : elle se fait par le travail continu de tous ses enfants de génération en génération et si la cité de Corinthe, jadis, avait moins paressé et avait montré plus d’assiduité au travail, elle ne ploierait pas aujourd’hui sous le joug de l’Empire romain, punition que Dieu lui a infligée à cause de sa paresse.

De plus, un homme qui sait accomplir une tâche avec courage et expérience, représente toujours une valeur pour ses semblables et s’intègre ainsi plus facilement dans la cité par la considération dont il y joui. La plus saine fierté que l'on puisse éprouver est de se sentir utile par un travail bien fait. Aucun privilège de rang ou de fortune ne donne à quelqu'un autant de confiance dans la vie et de bienveillance à l'égard d'autrui. Il contribue donc à développer l’amitié aristotélicienne.

Victoria referma le livre doucement et laissa le silence s'achever. Quelques murmures d'approbation commencèrent à se disperser entre les rangs.
Allant se placer derrière l'autel, la jeune femme rompit le pain, en fit de petits morceaux et revint au devant de ses fidèles du jour.

Partageons le pain en signe d’amitié aristotélicienne.

Elle passa dans les rangs, donnant à chacun un morceau du pain béni, et sourit en en tendant un à Livie.

Puis elle retourna au devant, baissa la tête pour une prière muette le temps que chacun se sente prêt, et les regarda de nouveau.

Merci à tous d’être venus, je vous souhaite une bonne semaine. Allez en Paix.
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Irina

Citation:

Nous, Monseigneur Haeven Von Valendras archidiaconesse du diocèse de Genève, diaconesse d'Annecy et Grand Maitre de l'Ordre des Templiers, déclarons valider les bans de la demande d'épousailles reçue auprès de Nous même, de Messire Haironthe Sciphanius, Seigneur de Roure et de Dame Irina Liszt Lablanche d'Abancourt, dame de Choignes.

La cérémonie de mariage aura lieu le 11 décembre 1463 en l'église de Chambéry lieu de leur résidence et sera officiée par moi même avec l'autorisation de Monseigneur Neocor.
Leurs témoins respectifs seront, sa Grasce Elias de Talleyrand Cheroy et sa Grasce Exaltation Lablanche d'Abancourt.

La période des fiançailles officielles prend effet à compter du jour de leur demande soit le 23 novembre 1463.
Le délai de publication des bans prend donc effet à compter de 15 jours suite à leur demande conformément au Droit Canon.

Puissent les fiancés profiter de ces instants pour confirmer leur amour.

Fait le 24 novembre 1463 à Annecy

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Victoria.d.alaya

Personne n'avait mis les pieds, ou même les mains, dans le lieu saint. La poussière s’était installée depuis des mois, les araignées avaient trouvé grand place pour s’étendre de part et d'autre, l'endroit faisait presque peur.

Allons Marinette ! Mettons nous au travail. Nous en avons plus que notre comptant.

La jeune servante s'activa a passer le balai tandis que sa maitresse passait minutieusement un chiffon sur tout ce qui ornait la nef et le chœur de l’église.

Aucune messe n'avait été dite depuis longtemps. Ce dimanche, elle passerait sa robe de diaconesse et tenterait de faire venir quelques personnes pour une prière commune.
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Roderik.

Roderik venait à peine de s'installer à Montmélian. La première nuit fut bien agitée entre les ronchonnement de dame d'Alaya qui semblait quelque peu préoccupée par toutes les choses qu'elle devait mettre en place en si peu de temps et Nathanael qui semblait beaucoup s'amuser à fouiller dans les affaires du nouvel intendant. L'agitation culminait dans cette vaste demeure. Nous étions dimanche matin, un dimanche comme ces derniers jours, enneigé. La nature, en cet hivers plongeait le jeune homme dans une quiétude inébranlable, se laissant totalement imprégner des rayons de soleil qui reflétait sur le lit blanc... Il était temps pour lui d'appeler Marinette et le petit Nathanael, pour aller à la messe...

Marinette, il est l'heure, hâtez-vous je vous prie, je souhaiterai arriver un peu en avance à l'église...

Marinette arriva avec le jeune garçon... Roderik ne put s'empêcher de sourire en voyant ce petit bout, habillé comme un grand, le lacet attaché a son col de chemise blanche...

Vous êtes tous les deux parfaits, grimpez sur la charrette, nous pouvons y aller!

Roderik aida Marinette à s'installer, et prit Nathanel à ses côtés, et se mirent tous les trois en chemin pour l'église, laissant le petit s'installer sur ses genoux et voulant aider à la conduite des chevaux... Les traces dans la neige n'étaient pas très régulières... Les prochains qui passeront par là vont penser que les chevaux de la propriétaire boivent tout autant que celui qui les conduit....

Arrivés a destination, Il demanda à Marinette de leur réserver une place au premier rang, alors que lui et Nathanael, prirent les fleurs qu'ils étaient allés acheter la veille et les déposèrent sur la table de l'autel, ajustant leur position, et alla s'installer auprès de Marinette, attendant sagement, d'avaler les paroles saintes...

Arwenn1

C'était Dimanche et la matinée était déjà un peu avancée. une ombre se découpa de la lourde porte pour s'étendre progressivement sur les pierres pavés de l'église. une fumée légèrement blanchâtre semblait s'échapper par intermittence du à la température ambiante malgré un beau soleil à l'extérieur. A pas lent la jeune femme pénétra et vint prendre place sur un des bancs du saint bâtiment. joignant ses mains, la tête inclinée vers l'avant en signe de soumission pieuse la jeune femme pria avec toujours autant de conviction, de force et de dévotion. Le temps s'écoula avec la même lenteur qu'elle n'en avait mit pour entrer et prendre place, du moins c'est le sentiment qu'elle en avait.
Arwenn releva la tête et laissa son regard faire le tour et détailler le moindre recoin du lieu saint. Combien de temps s'était écoulé depuis la dernière fois qu'elle était venue prier ici. Combien de jours, de semaines, de mois....Arwenn n'en était plus sûre. Sa vie avait prit des tournures si étranges. Elle qui n'avait rêvée que d'une vie tranquille et de construire un foyer où elle aurait pu combler un mari aimant, sincère et honnêtes et des enfants à leur image. Deux mariages et deux êtres qui s'étaient jouer d'elle de la plus vils des façons soit par le mensonge soit pire encore.
Que la vie était étrange vraiment et que le Très Haut avait une façon surprenante de mettre à l'épreuve.
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Victoria.d.alaya

Elle s'était décidée deux jours avant. Ses textes étaient prêts, l'église était nettoyée, et elle espérait que quelques personnes feraient le déplacement. Lissant devant le miroir les pans de sa robe, un peu stricte mais fonction oblige, elle esquissa un sourire pour se donner du courage.

Victoria entra par la sacristie et finit de préparer les objets dont elle aurait besoin. Soudain, elle entendit quelques pas résonner dans la nef et le murmure de voix. Un sourire satisfait s'invita sur ses lèvres. Au moins, elle ne parlerait pas juste pour le bedeau.

A cet instant, lisait-il dans ses pensées, celui-ci se mit à sonner les cloches. Victoria entra et s'installa dans le chœur, devant l'autel. Sa petite famille était là, quelques villageois arrivaient, peut-être de ses amis et proches viendraient aussi. Elle se lança.

Mes bien chers frères, mes bien chers sœurs,

Soyons heureux d'être réunis ce jour. Nous allons tout d'abord nous recueillir pour le pardon de nos péchés.

Sa voix claire et chaleureuse monta parmi les pierres froides, incitant les fidèles à reprendre avec elle le Confiteor.

Elle croisa le regard de son fils, qui la regardait finalement comme si elle venait d'une autre planète, l'air de se dire "mais à quoi elle joue maman ?". Puis elle sourit à Roderik, le remercia de façon muette de les avoir accompagnés.

Maintenant nous allons tous dire en chœur notre Credo.

Elle attendit un petit moment pour que chacun se recueille, laissant le temps aux derniers de rattraper leur léger retard.
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Victoria.d.alaya

Marre ! Marre, marre, marre ! Son mari faisait la guerre, son frère faisait la guerre, sa belle-sœur faisait la guerre, il n’y avait plus que cela au monde : la guerre !

Victoria referma la lourde porte et avança dans l’allée pour se glisser dans une des premières rangées de bancs. Elle ne s’agenouilla pas vu l’inconfort de la position dans son état, le Tres Haut lui pardonnerait ce petit écart. Elle releva les yeux sur la voute et dit tout haut.

J’espère que vous n’êtes pas à la guerre, vous aussi !

Manquerait plus que cela tiens ! Elle était seule, elle n’avait l’aide de personne, elle accoucherait surement toute seule dans son coin, alors elle espérait au moins l’aide spirituelle du Seigneur pour la soutenir. Quoi que accoucher dans la basilique n’était peut-être pas le pire endroit pour ce faire. Au moins si elle mourrait, elle serait sur place pour la suite. La petite princesse laissa un long soupir franchir ses lèvres. Que n’aurait-elle donné pour avoir sa mère à ses cotés à cet instant précis. Elle croisa ses mains et commença à prier.

Seigneur, dans votre incommensurable bonté, vous qui savez faire preuve de la plus grande pitié envers vos brebis, pauvres mortels qui n’ont que rarement conscience de leurs fautes, veuillez pardonner les miennes. Et que si, dans les jours à venir, vous décidiez de me rappeler à vous, je voudrais que vous laissiez une chance à la vie que je porte ...

C’est à ce moment là de ses prières, pour le moins moribondes, que la porte d’entrée de la basilique émit un grincement des plus désagréable. La jeune femme ne bougea pas, penchée sur ses mains jointes. L’importun aurait sans doute vite fait de ressortir.

Son esprit suivait une série de “Tching” “Bling” “Klong”, bruyants et disgracieux signes militaires, jusqu’à ce qu’une masse sombre vienne se poser à coté d’elle. Ouais, quand on n’a pas de bol, on n’a pas de bol. Il fallait qu’elle trouve un chiant même dans la basilique.

Pssst. Heu ... Pssst Vot’ Grandeur Dame ... Seigneurie ...

Quoi ?!

Le ton est un peu beaucoup agacé et résonne dans le vaste espace sacré.

L’homme sort une missive de sa poche et la tend à Victoria.

Désolé ... j’ai mis un peu d’temps à vous trouver ...

Z’avez mal cherché, c’est tout !

Elle attrape le vélin et le messager ne demande pas son reste pour disparaitre aussitôt. Ce n’est guère l’endroit pour s’occuper de son courrier, et puis l’autre idiot l’a déconcentrée. Elle se lève, s’approche de l’autel, se signe en marmonnant et fait demi-tour pour descendre l’allée centrale. Son regard se porte machinalement sur la lettre et Victoria reconnait le sceau du domaine de sa mère, en Bourgogne. Coïncidence ? Signe du Très Haut ? La curiosité la fait stopper sa marche au milieu de l’allée et ouvrir la lettre avec impatience.

Un peu déçue, elle ne reconnait pas l’écriture de sa mère. Tout en bas, la signature d’un intendant qu’elle ne connait pas. Elle fronce les yeux et commence la lecture. S’arrête. Relit une phrase. Lit à toute vitesse la suite. Sa main se porte à sa gorge, elle a du mal à respirer, la tête lui tourne, elle cherche un appui qui n’existe pas au milieu de cette allée et soudain, c’est le trou noir, la jeune femme s’effondre sur elle-même, inconsciente.

A vous, Dame Victoria d’Alaya von Wittelsbach.

Avons trouvé parmi les affaires de votre mère, Anne Éléonore Saint Preux d’Alaya, votre missive où vous lui faisiez part de votre mariage. Comme vous le saviez, votre mère s’était retirée de toute vie sociale pour se consacrer à une retraite spirituelle qui lui semblait nécessaire. Il me revient de vous écrire et de vous prévenir.

Il y a quelques jours, la Mère Supérieure de l’abbaye où elle s’était retirée m’a contacté pour m’annoncer que votre mère avait quitté l’endroit sans en avertir quiconque. Toutes nos recherches sont restées infructueuses. Et puis, après plus de deux semaines, nous avons découvert un corps à la surface d’un étang non loin. Tous les indices portent à croire que c’est bien celui de votre mère.

Je suis tristement désolé de vous apprendre la chose de cette manière. J’espère que vous aurez autour de vous le soutien nécessaire à cette épreuve.

Avec toutes mes condoléances,

Gauvain, intendant.

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Chocolatines

Après trois semaines à défendre Chambéry contre les François, enfin pas uniquement, puisqu'ils se battaient aussi contre ceux qui ne partageaient pas leur opinion, et après une trêve annonçant peut-être la fin des hostilités, la blondinette se rendit sur les hauteurs de Chambéry histoire de pouvoir enfin profiter de ce séjour...
Elle était contre les armes, elle en avait une sainte horreur mais aussi une immense trouille. Elle trouvait que se battre autrement que par les mots était une façon lâche d'agir, et que si en amont, les discutions et la communication avait été au préalable fait comme il se devait, ils n'en sauraient pas là actuellement. Vrai aussi que les mots pouvaient être plus sanguinaires que les actes, mais l'heure n'était pas à déblatérer et refaire le monde toute seule, juste de profiter du calme avant la tempête...
Elle se rendit sur le mont Carmel, afin d'y contempler la vue imprenable sur la cité. Les gens allaient et venaient comme s'il n'y avait de guerre. Seules les armées concentrées aux aborts de Chambéry pouvaient laisser supposer que quelque chose se tramait...
Ses yeux se portèrent sur un édifice de style romain, l'abbaye Sainte Nitouche. La dernière fois qu'elle avait mis les pieds dans un édifice religieux en ville, c' était pour un mariage, après elle s'était reculée au couvent.
Une prière ne lui ferait pas de mal, puis la fraîcheur du lieu la remettrait surement de se remettre de cette excursion sous le soleil de plomb.
Elle fit les derniers pas la séparant de l'abbaye, s'apprêta à ouvrir la grande porte qui comme par miracle s’entrebâilla avant qu'elle ne pu toucher la chevillette de celle ci. Et non pas un miracle mais ni plus ni moins un jeune homme qui en sortait, un fidèle surement....Elle le salua et lui sourit puis elle pénétra dans les lieux.

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Elhoki

Elhoki sursauta face au déclic de Torestan

Ah d'accord je comprends mieux, je me disais aussi que ça me semblait étrange, mais bon l'anatomie des Saints n'est pas mon point fort.

La jeune femme se lève déséquilibrant le banc qui se soulève.

Bon je ne sais pas plus ce qu'est une sacristie.
Mais tu viens de dire qu'il y avait une porte et là moi j'en vois deux, une de chaque côté de l'autel. On tente notre chance à laquelle en premier? Droite ou gauche? Par contre je préférerai qu'on ne se sépare pas parce que je dois l'admettre j'ai un peu peur de ce qu'on pourrait découvrir.

Torestan

La stupeur provoquée par le soudain basculement sous son séant fit perdre à Torestan l'équilibre l'espace d'une demi-seconde. Un relâchement compréhensible mais mal venu, car aussitôt, il expérimenta douloureusement l'inconvénient d'être si près du sol de marbre quand on n'a qu'une fine bure sous les fesses.

Il glapit comme un lapin en rut, mais se ressaisit bien vite, s'étant promis de ne jamais jurer dans la maison de Dieu.

Sacredi... sacristie.
La sacristie c'est là où le curé se prépare à la messe, ma trop vive amie.
Là où il range ses... instruments.
Et là où il pique un roupillon entre deux credo, à l'occasion.

Et mon nom c'est di Cappiluto, pas di Capello, marmonna-t'il finalement en se massant le fondement endolori.
Mais chez Torestan comme chez l'orage des montagnes la mauvaise humeur n'était jamais bien longue.
D'autant que le courage d'Elhoki l'amusa, lui qui n'en avait guère plus.

Hmmm, tu as raison, restons ensemble.
Et passe devant, tu es plus rapide que moi !
De plus, la dernière fois que j'ai passé la porte d'une sacristie, je me suis retrouvé face à face avec un abbé borgne et pendu qui brillait comme luciole et crachait des vers par le nez...
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Elhoki

Alors qu'Elhoki déversait toutes les larmes de son pauvre corps se sentant aussi esseulée qu'un cheveu au milieu d'une calvitie galopante, elle entendit Torestan venir la consoler

Allons, ma bonne amie, ne vous l'avais-je point dit ?

Snif ben si, mais snif je ne voulais pas y croire c'est trop horrible

Mais pour l’heure, avant de se laisser aller aux larmes, il nous faut en avoir le cœur net.
Saint Néocor est certes peut-être mort, en train de nourrir les poissons, mais s’il ne l’est pas, cela veut dire qu’il est reclus dans un recoin de cette cité.

Peut-être a-t-il besoin d'aide ? Peut-être est-il enfermé dans les latrines du presbytère ? Peut-être est-il coincé sous un tonneau de vin de messe ? Il nous faut le trouver, mort ou vif ! M'aideras-tu dans ceste divine queste ?

Pour sûr que je t'aiderai, il faut absolument qu'on le retrouve

Elhoki essuie ses larmes avec sa manche, et retrouve un peu de courage

Coincé sous un tonneau de vin de messe on frôle la mort parfaite, moi je préférerais mourir DANS un tonneau de vin de messe.

Torestan

Héhéhé... la vérité est toujours au fond du tonneau, dit un proverbe batave.
C'est pourquoi il nous faut le boire jusqu'au bout !

Torestan sur ces sages paroles se pose lourdement sur un banc, histoire de s'accorder le temps de la réflexion, ou d'attendre l'inspiration divine, c'est selon.

Autrefois, quand on cherchait le curé, on allait taper à la porte de la sacristie...
Y'en a t'il encore une céant ?
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Elhoki

La jeune rousse le visage encore tout gonflé d'avoir tant pleuré s'assoit à l'autre bout du banc de son ami histoire de contre balancé un peu le poids du moine.

Autrefois, quand on cherchait le curé, on allait taper à la porte de la sacristie...
Y'en a t'il encore une céant ?

Une sacristie qu'est ce donc?
Il aurait ça dans le séant Néocor?
Je crois que j'ai pas tout compris parce ce que si sa sacristie à une porte je doute qu'il l'ait dans le séant.
Enfin je n'ai jamais connu personne ayant une porte dans son anatomie.

Torestan

Voilà qu'à l'autre bout du banc, Elhoki le regardait bizarrement, avant de se lancer dans une drôle d'interrogation métaphysique au sujet des orifices du corps humain en général et de Néocor en particulier.

Pas de porte, en es-tu bien sûre mon amie ?
Tes yeux ne sont-ils point la porte de ton âme ?
Quand à ce que Néocor a dans le séant, franchement, j'en ai bien une petite idée... de la mierde, certes, mais de la mierde sainte !
Mais quel rapport avec la sacr...

"clic & déclic"

Céans !!!
Je demandais s'il y avait une sacristie céans, avec un çé !
Adverbe de lieu, qui signifie par ici, à l'inverse de léans, qui veut dire par là-bas.
Quand on dit au château ducal que le duc est le maître de céans, on ne parle pas de son boyau culier, Elhoki, voyons !
Ça c'est séant, avec un esse.
Par exemple...

Tel Neptune en son Océan,
Je suis assis sur mon séant céans!

Saisis-tu ma rousse amie ?

[HRP: Bon, d'accord, j'avais écrit céant pour céans... mea maxima culpa.

]

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Torestan

Torestan, qui était venu pour sa prière matinale, fut réveillé par les sanglots de la pauvre Elhoki qu'il s'empressa d'aller consoler.

Allons, ma bonne amie, ne vous l'avais-je point dit ?

...

Mais pour l’heure, avant de se laisser aller aux larmes, il nous faut en avoir le cœur net.
Saint Néocor est certes peut-être mort, en train de nourrir les poissons, mais s’il ne l’est pas, cela veut dire qu’il est reclus dans un recoin de cette cité.

Peut-être a-t-il besoin d'aide ? Peut-être est-il enfermé dans les latrines du presbytère ? Peut-être est-il coincé sous un tonneau de vin de messe ? Il nous faut le trouver, mort ou vif !

M'aideras-tu dans ceste divine queste ?
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Valakus

On est mercredi alors Valakus vient "prier", il s'agenoux avec délicatesse grogne un peu à cause de la vive douleur ressentis et ce met à "prier" tout en disant ses "pêchés".

Nous mais je vous jure, 4 jours elle a dit mon seigneur, 4 jours !

Regarde vite fait autour de lui, puis se remet à prier.

Enfin vous voyez, et puis vous savez hein de toute façon, vu que vous savez tout, du coups je me disais vous pourriez pas faire un truc pour ses 4 jours ? Je sais pas moi....

Regarde à nouveau s'il y a personne.

Me soigner vite fait bien fait, personne ne verra rien..... et puis cela restera entre nous, c'est un petit truc pour vous hein. Je me disais vous avez vu ma belle feinte l'autre jour, si cela vous a plus vous pourriez faire un geste.... un petit geste.... un tout petit geste.

Regarde à nouveau s'il est seul.

Vous savez hein, je me sens mieux vivace, en plein forme.... vous pensez que je vais gagner.... je veux dire le tournois......après tout c'est carrément mon domaine.

Bien heu sinon niveau pêché.... ehu j'ai bu mais sa compte pas vraiment si ? Je suis toujours aussi beau parleur avec les femmes, je résiste pas.... sauf à la votre hein promis, j'y touche pas croix de bois..... croix de machin chose, enfin vous connaissez surement cette expression mieux que moi, vu que vous savez tout et entendez tout.

Il ferma les yeux et quel instant et repris.

Quoi m'entrainer ce matin.... non j'ai dit que je me reposer 4 jours... ? les mannequin bon oui d'accord..... me suis peut être entrainer...légèrement oui d'accord.... mais c'est tout..... et j'ai pas promis..... enfin.... je crois hein.

Il se lève, se dirige vers la sortie, fait demi tour se remet à genoux et dit :

Pardonnez moi pour mes pécher et patati et patati.... désolé ari et christi mais je me souviens pas de la suite faudra à faire avec.
Amen.

Il se lève et sort en direction de l'auberge.

Elhoki

La rouquine entra en courrant affolée dans la basilique

Monseigneur Néocor vous êtes là? Néocor???? Répondez moi par pitié? Y a des gens qui disent en ville que vous êtes parti rejoindre le créateur de toute chose! Néocor hein que c'est pas vrai?

Elhoki fondit à genoux en pleurant

Non sniff c'est pas possib' sniff peut pas être mort. si il est mort y aura plus de vin de messe non c'est pas possib', inimaginable sniff

Mordred_castelviel

Une dame s'avança dans la Cathédrale. Mordred ne l'avait aperçue que dans les rues de Chambéry, aussi il ne reconnu de qui il s'agit que quand celle-ci arriva à leur hauteur, se présentant par la même. Était-elle l'épouse de Raphaël ? Sans doute.
Mais autre chose le préoccupait et son regard croisa le gris du Cardinal qui en disait long, comprenant ce qu'il pouvait penser à cet instant. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien qu'aucun faire part n'avait été envoyé.

Quoi qu'il en soit, la cérémonie se devait d'être faite, quelles qu'en soit les circonstances. Le Castelviray espérait juste que cela pourrait être rattrapé juste après, pour fêter la chose mais aussi pour ne pas paraître aussi gêné par la retenue dont il faisait preuve.
Lissant sa chemise de lin, il s'avança vers l'autel alors que Yut y prenait place. Il ne pu retenir un sourire des plus visible à la vue de l'écharpe qui semblait déranger le prélat mais dont la nécessité l'empêchait sans doute de la retirer, laissant le jeune homme plutôt fier de son oeuvre.

Sourire partagé qui ne faiblissait pas à mesure que l'officiant parlait.
Pour ce qui était de pécher, c'était le cas. La confession ? Il connaissait.
Se repentir était tout autre chose. Il le ferait sans doute mais à sa manière.

Néanmoins il fallait prononcer ces mots.
Paraître dans ce monde, se cacher derrière des apparences, des mots, des gestes pour enfouir la vérité, la réalité.
Le Burgien était honnête homme, réfléchit, calme certes mais n'ayant pas sa langue dans sa poche, parfois spontané. Son baptême était voulu mais les sentiments qui le tenaillaient en cet instant lui ferait presque mentir au sujet d'une quelconque rédemption.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Une question lui vint...Qu'était-ce pécher au final ? Peut-être qu'un sermon dessus serait le bienvenu pour en comprendre la nature puisque pour lui il s'agissait surtout de conception, de vision, propre aux personnes. Celui qui aime, qui ne suis pas les règles, pèche t-il vraiment ? Doit-il demander le pardon pour sentiment pur à ses yeux ?
Celui qui ment pour protéger, qui vol pour nourrir ou quelqu'un qui attend un enfant hors des liens du mariage...N'y a t-il pas de circonstances atténuantes ?
Le Castelviray ne connaissait rien des choses religieuses, vivant tout simplement.
Un instant, il se perdit dans les prunelles grises, loin dans ses propres pensées.

Victoria.d.alaya

La petite anglaise écouta Son Éminence avec cette petite impression d'être tombée comme un cheveux sur la soupe. Mais comme visiblement il donnait son approbation, elle inclina respectueusement la tête et accorda un sourire de remerciement au jeune homme, avant d'aller discrètement s'asseoir sur le banc derrière lui.

Elle se plongea avec attention dans les mots du prélat. Il était sans doute, dans la ville, celui qui était le plus à même de lui apporter des exemples et elle devait rester concentrée. Ainsi après eux, elle répéta la prière.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Son regard argent passait de l'un à l'autre au fur et à mesure qu'ils se donnaient la réplique, observant chaque signe qu'ils émettaient, comme si cette cérémonie de baptême revêtait quelque chose de particulier pour eux.
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Felix.nicolas

Les perles grises, brillantes, étaient fixées sur le futur baptisé à mesure que celui-ci récitait en choeur avec le prélat et la diaconesse la prière qui lui était dicté. Il continuait de parler, les yeux ancrés dans les siens, jusqu'à atteindre les dernières «la rémission de tous nos péchés», imposant assurément un exercice beaucoup plus profond qu'était le sacrement de la confession, ledit sacrement rendu possible justement par le baptême. Lorsque le silence fut rétabli dans la Basilique, le cardinalice regard balaya la salle, se posant un bref instant sur la jeune diaconesse dans une interrogation, se demandant si elle prenait note de la cérémonie pour l'intégrer dans le cadre de sa fonction.
Il finit par ouvrir la bouche après un instant de silence propice à la réflexion avec le divin, pour poursuivre la cérémonie.

J'inviterais maintenant moi-même, en qualité de parrain, à réciter le credo.

Chose qu'il fit, dictant machinalement:

«Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort,

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN.»

Il poursuivit en tournant les pages de son Livre des Vertus pour arriver au passage classique du baptême. Et pourtant, comme à chaque fois, il livrerait ici un sermon différent des autres. Il récita donc, ses yeux se levant par moments sur ''l'assistance'', tant il connaissait le texte par coeur à force de l'avoir lu et relu.

Citation:

Livre des Vertus, Livre II - Le Duo Prophétique.
La Vita de Christos - Chapitre XII

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Nous avons entendu la parole de Dieu à travers le texte que j'ai lu, et avons pu comprendre ce que représentait le baptême. Lorsque le Centurion se retrouve face à Christos, entre le Tribun et Dieu, il n'a d'autre choix que de prendre la voie du repentir, celle du baptême, encore à l'époque dans ses formes primitives certes, mais bien présente. Le Centurion se livre à Christos, il revêt, dans ses paroles, la plus pieuse simplicité. Et c'est ce qui rend son serment si fort. Le baptême que nous célébrons aujourd'hui est le signe d'une nouvelle vie, pour toi, Mordred. Une vie qui sera à présent profondément marquée par la présence du Divin, parce que tu as accepté de venir devant lui, de reconnaître ta faillibilité humaine, et de lui demander de t'aider au courant de ta vie. Cette demande ne restera pas vaine. Nous actons aujourd'hui la réponse du Très-Haut à celle-ci. Et ça n'a rien de contraignant, au contraire, elle te permettra de te développer sous de plus amples facettes. C'est une relation merveilleuse qui t'es offerte dans cette voie. À partir de maintenant, tu as une nouvelle famille, plus que ta famille de sang, une famille spirituelle, avec comme guide ton parrain, qui s'affairera à faire en sorte que cette nouvelle vie qui est tienne soit marquée par la vertu. Et c'est cette même nouvelle vie qui te permettra d'atteindre la félicité, le Paradis Solaire, si elle est empreinte de vertu, d'amitié, d'amour aristotélicien.

Le prélat descendit alors de son estrade, arrivant à la hauteur du Castelviray, l'enjoignant d'un signe de la main à le suivre jusqu'au baptistère.

Mon fils, avant de recevoir l'aspersion à l'image du centurion, tu auras à prêter serment à l'Église Aristotélicienne et à Dieu.

Les mots s’échappèrent doucement du souffle cardinalice, qui attendait que Mordred les répètent pour poursuivre.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’a son autorité, seule représentante près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté et serviteur de Dieu tout puissant.

Mordred_castelviel

Pour le coup le sermon faillit l'achever sur place : il lutta pour rester éveillé tandis qu'on lui faisait la lecture. Fort heureusement l'explication vint ensuite.
Mordred avait pleinement confiance ne son parrain pour le mener sur le chemin de la vertu. Quant à la félicité, celui-ci s'amusa à penser prétentieusement qu'il l'avait déjà trouvé...Entre les bras de son amour.

Ne sachant trop quoi faire par la suite, il suivit le prélat pour ce qui allait être, d'après ses dires, l'aspersion.
Sans trop comprendre la relation avec ledit ceinturon, surement une histoire à rattraper pour sa culture, il répété mot pour mot :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’a son autorité, seule représentante près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté et serviteur de Dieu tout puissant.

Felix.nicolas

Les mots prononcés, le prélat prit de l'eau qu'il aspergea à la figure du châtain.

«Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.»

Il lui donna alors un linge pour qu'il essuie son visage alors qu'ils remontaient jusqu'à l'Autel. Un cierge fut tendu au nouveau baptisé.

Que ce cierge vous illumine toute ta vie sur le chemin de la foy et de la vertu, comme enseigné par nos deux prophètes. Cela représente la lumière qui brille à présent en ton coeur.

Le prélat lui donna ensuite une médaille.

Voici ta médaille médaille de fidèle aristotélicien. Garde-là précieusement, elle atteste de ta nouvelle appartenance à notre grande famille.

Il s'avança alors vers lui et ouvrit ses bras pour lui donner l'accolade aristotélicienne.

Félicitations!

Victoria.d.alaya

Un baptême avait été sobrement évoqué, et la jeune femme s'était apprêtée de sa tenue de diaconesse, tout aussi sobre d'ailleurs, pour ensuite se diriger vers la basilique. Non, elle n'était pas invitée. Elle avait simplement l'intuition que sa place devait être là bas. Non pas pour le futur baptisé qu'elle ne connaissait d'aucune sorte, mais seulement parce qu'elle avait eu l'envie un jour d'aider la ville à retrouver la foi, ce qu'elle avait commencé à faire avec l'accord de Monseigneur Neocor, petit à petit, sur le tas comme le voulait l'expression.

Elle essaya de limiter le bruit de ses pas sur les dalles de marbre en remontant l'allée centrale, puis, arrivée près des deux hommes, Victoria afficha un sourire aimable.

Messire, je suis Victoria d'Alaya von Wittelsbach, diaconesse.

Elle se tourna ensuite vers le prélat et baissa légèrement les yeux.

Votre Éminence, si j'ose, je voudrais vous demander une faveur. Je suis novice dans la tache que j'ai entrepris, à savoir aider les Chambériens à retrouver la foi, et j'aimerai, si cela ne dérange pas le futur baptisé, pouvoir assister et prier pour ce baptême. Une façon de forger mon expérience.

Certes, la demande ne devait pas être courante, mais pas non plus si étrange que cela. Vicky releva le regard sur l'homme de foi puis sur l'autre personne, attendant l'approbation ou le désaccord.
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Felix.nicolas

Le prélat était assis dans son fauteuil, la tête renversée vers l'arrière, les pieds accolés contre un coussin, perdu dans quelque méditations métaphysiques, les yeux rivés au plafond, en admirant les vitraux alors qu'il attendait que le futur baptisé arrive dans la Basilique Chambérienne. Après un bref instant, il entendit le grincement de la porte sur ses gonds accompagné de bruits de pas contre le plancher de l'édifice religieux. Les cardinalices pupilles redescendirent jusqu'à la nef alors que le prélat sortait de sa moribonde torpeur. Un léger sourire se dessina sur les lèvres du merveilleux alors qu'il percevait s'avancer vers lui le jeune homme. Les billes grises détaillèrent de haut en bas celui qui deviendrait ce jour son filleul, alors que le lyonnais se relevait de son siège pour se redresser debout sur ses pieds alors que le Castelviray arrivait à sa hauteur. Son sourire se prononça aux mots de Mordred, après lesquels il finit par acquiescer. Il semblait que tout était en place pour que la cérémonie débute, au plus grand bonheur du prélat, qui, usuellement, n'appréciait gère ce genre d'office.

Commençons, en ce cas.

Mais alors qu'il s'apprêtait à tourner les talons pour gagner sa place derrière l'Autel, il entendit d'autres bruits de pas à l'entrée de la Cathédrale, qui firent tiquer le prélat, celui-ci reportant ses yeux vers les portes pour y voir Victoria, qu'il avait récemment marié à son ami Raphael. Légèrement étonné, il échangea un regard avec Mordred, les lèvres pincées, avant de concentrer son attention sur la jeune dame qui arrivait à l'endroit où ils étaient. Il sourit à la diaconesse lorsque celle-ci prit la parole. C'était sa paroisse après tout.

Ma soeur, vous êtes diaconesse de Chambéry, nous sommes ici dans votre église. Vous pouvez évidemment prendre part.

Il n'avait d'autre choix de toute façon. Le front se plissa légèrement alors qu'il reportait ses opales sur le futur baptisé, la mine quelque peu renfrognée. Après un instant, il indiqua du doigt aux protagonistes de prendre place, l'un à l'avant, l'autre sur le banc qu'il lui siérait. Un raclement de gorge avant de commencer, non sans une grimace en constatant que l'écharpe qu'il portait à son cou était bien encombrante pour discourir.

Mes enfants, nous sommes ici réunis pour un événement de la plus grande importance dans la vie d'une personne, le baptême. En effet, aujourd'hui, notre frère bien-aimé Mordred rejoindra la communauté des fidèles aristotéliciens, une grande étape dans sa vie, d'autant qu'il aura comme parrain nul autre que moi-même pour le guider sur le chemin tracé par Christos, dans l'amour et l'amitié incarné par notre prophète.

Il fit une brève pause pour poser son regard sur Mordred, un large sourire sur les lèvres alors qu'il prononçait ces mots:

Le baptême est un passage, un passage qui permet de laver les péchés pour rendre l'accession au Paradis possible. Nous péchons tous au courant de notre vie, et plus particulièrement à l'occasion d'un baptême, il est important de s'en confesser. Pour commencer cette cérémonie donc, récitons ensemble la prière de confession.

«Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.»

Felix.nicolas

Autorisation de célébration en main, le prélat se dirigeait vers la Basilique Sainte Nitouche de Chambéry pour le baptême de Mordred de Castelviray, jeune homme qui semblait des plus actifs et motivés, et qui plus est frère aîné de Louis Appollon, curé-en-devenir de la ville de Bourg, si Dieu le voulait. C'est donc dans le froid que le prélat faisait le court voyage depuis sa résidence Chambérienne jusqu'à l'Église de son estimé confrère Neocor. Il avait eu la chance de deviser à plusieurs reprises avec l'homme qui ce jour se ferait baptiser, et c'est après de longs échanges qu'il avait proposé lui-même de servir de parrain pour cette cérémonie fort importante dans la vie de celui qui allait rejoindre la grande famille aristotélicienne. Une étape qui était assurément caractéristique dans la vie de quelconque personne, et qui marquerait à partir de maintenant la vie de celui qui allait recevoir le sacrement. Et pis encore en ayant le Merveilleux comme parrain.

De deux personnes, en sus de celui de ce jour, le pourpré était le parrain. L'un était devenu Comte d'Artois, l'autre, Héraut de Savoie, passait son temps entre ses propres anoblissements et les cérémonies d'allégeance ducales, emploi qui devait être certainement très prenant, ne laissant assurément pas de temps pour flâner des heures en taverne.

Le fait d'être parrain impliquait cela dit des responsabilités, et le Borgia tâcherait de s'en acquitter avec la plus minutieuse application. D'aucuns pourraient prétendre que le parrain doit guider son filleul sur le chemin de la vertu et de la foy, mais il était bien connu que le cardinal lyonnais avait toujours considéré la vertu comme un concept largement surestimé, et ce particulièrement dans cette sphère religieuse dans laquelle il baignait bien depuis trop longtemps déjà. Il ne prétendait pas à la vertu. Il ne croyait d'ailleurs pas que quiconque puisse réellement prétendre à la vertu.
Le Merveilleux ne prétendait qu'à une chose, qu'il fatiguait tous les gens à répéter sans cesse et sans cesse, au point même de mettre en rogne un Imladris au Conseil Impérial. La vérité. Voilà ce qu'il poursuivait, voilà ce qu'était sa recherche, et voilà ce qui formait par ailleurs la merveille à laquelle il aimait oser prétendre. Mais c'était également ce qui l'usait. Difficile à atteindre, que cette quête de la vérité, et un énorme niveau de travail elle nécessitait. C'est la raison pour laquelle entre des débats stériles avec son insupportable Vice-Primat germaine, de pestilentiels complots romains avec l'aveugle Camerlingue et l'ensemble des tenants de sa charge ministérielle impériale, il avait besoin de se détendre.
Que ce soit en consommant du chanvre de Carmagnola avec son épiscopal collègue Avignonnais, dans une partie de ramponneau entre le Chancelier Impérial et le Bailli, ou avec une coupe de Beaune en agréable compagnie, il se devait de prendre des moments de repos. Sans cela, il ne serait en aucun cas capable de tenir toute la pression afférant au cumul de ses différentes tâches.

C'est donc perdu dans les hypothétiques rêveries des possibles moyens de recouvrer un peu de sérénité que la tempête de pourpre descendait de sa monture sur le parvis de la Basilique, ses mains gantés de pourpre étant inhabituellement dégarnis l'anneau cardinalice qui s'y trouvait en temps normal. Suivant les recommandations qui lui avaient été faites, le prélat portait, pardessus sa soutane, une épaisse écharpe écarlate suite à un cadeau qu'on lui avait offert la veille.

Les pans de sa longue cappa magna s'humidifiaient de la fine couche de neige qui revêtait sol alors qu'il prenait le chemin de l'église municipale à pas déterminé. Il y poussa les deux grandes portes, le claquement des bottes de ses gardes épiscopaux faisant suite aux lourds battement de sa crosse épiscopale contre les dalles de marbre de l'édifice religieux. Ses yeux parcourent la pièce, constatant la sombre froideur du vide dans laquelle était drapé l'église. D'un signe de la main, il dicta à un bedeau d'aller sonner les cloches de l'église alors qu'il allait revêtir mitre et chasuble dans la sacristie, avant d'aller s'asseoir sur la cathèdre de son confrère de Tarentaise. D'après ce qu'il avait compris, ils seraient en petit comité et peu d'invités étaient prévus... Il ne manquait donc plus qu'à attendre le principal intéressé.

Mordred_castelviel

"Sainte Nitouche". Quel drôle de nom que portait l'église de la Capitale Savoyarde. Et pour le coup, peu représentative du Castelviray qui pouvait, dans l'intimité, se trouver l'opposé.
Après cette réflexion amusante, il finit de s'habiller : une tenue blanche pour l'occasion et surtout simple de lin, sans ornements si ce n'est l'anneau d'or serti d'un rubis cardinalice qu'il n'enlèverait pour rien au monde, symbole bien trop puissant pour se résoudre à l'abandonner pour l'humilité dont il devrait faire preuve en ce jour.

Une cape sur ses épaules le temps de la route et c'est un Mordred aux joues rosies par le froid mordant qui fit son entrée tandis que les cloches tintaient pour l’événement.
Les lieux étaient tranquilles, vides, hormis le prélat en son cœur. Il faut dire que le jeune homme n'avait pas prit la peine d'inviter qui que ce soit.
Depuis quelques temps déjà, il savourait une certaine compagnie et celle-ci seule lui suffisait. L'intimité de la cérémonie ne le dérangeait donc guère.

Un sourire, et le voilà qui s'avance jusqu'à celui qui se jour deviendrait officiellement son Parrain, pour le guider vers le chemin de la vertu...Et quelle vertu !
Ses yeux bleus se perdirent un instant dans les perles grises qu'il ne redoutait point, profitant de l'instant, apaisant plutôt, avant d'oser rompre le silence.

Décidément, tu vas t'occuper de toute la famille...

Une référence notamment à son jeune frère qui était sous sa coupe pour devenir curé de son état.

Je suis prêt en tous cas.

Prêt à quoi ? Il n'avait jamais été particulièrement religieux, bien trop terre à terre, voir sentimental ces temps-ci, et le temps lui avait manqué pour se pencher sur ce genre de choses. Le jeune homme ne savait pas pourquoi l'envie soudaine de se faire baptiser lui avait prise - sans doute par devoir familial- mais il ne regrettait pas quoi qu'il en soit d'être ici.

Locke

L'éléctro cardiogramme du Vicomte frôlait l'affolement. Il avait le palpitant qui cognait en son sein. Il sentait dans sa paume toute la chaleur de la main de son épouse et serra doucement leurs doigts entrelacés. Haa il était fier l'ancien vagabond. Qu'ils paraissaient loin les fossés qui lui avait servi de refuge lorsqu'il avait quitté les terres d'Albions pour le royaume de France, et enfin la Savoie. Réduit à peu de chose après des brigandages, il avait tenté de refaire sa vie sans se douter alors que sa vie commencerait plus tard. Bien plus tard même. Pour se retrouver ici, dans cette basilique. Il était tombé par hasard sur une virgule. Une ponctuation entre deux mots. Puis une phrase. Une plume. Et sa route s'étaient alors embellie des allers et retours infatigable d'un pigeon. L'amenant, mots après mots, phrases après phases, lettres après lettres un peu plus près de la Savoie. Il s'était trouvé ici. Un foyer parmi les montagnes. Et l'âme qui avait pris forme à travers des mots était devenue un visage, un sourire, un regard qui, encore aujourd'hui, le faisait vibrer de tout son être.

Il sourit doucement en écoutant les voix réciter le crédo et ses argentes se voilèrent à nouveau comme il remontait encore le temps. Il avait encore dans leur chambre, au domaine, toutes ses lettres qui avaient continué ici. Usant du meilleur de ses mots pour défaire les défenses, il avait pris pied dans sa vie quand elle avait déjà capturé son coeur et son âme toute entière. Il serra doucement sa main quand des images de son "enlèvement" revinrent à sa mémoire ... Il entendit de loin la lecture du Livre des Vertu et l'homélie de Son Eminence ... Le temps fila à nouveau et il entendit alors les mêmes mots ... d'un jour de Décembre ... le 15ème jour de décembre exactement ... En silence, il articula les même réponse qu'alors ... Oui ... Oui je veux t'aimer et te chérir, dans le bonheur et la souffrance, la richesse et la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire ... jusqu'à ce que la mort nous sépare ... Il pensa brièvement que même la Faucheuse aura du mal à les séparer ... Il se rappela le regard ombragé mais bienveillant de Monseigneur Néocor qui avait officié alors que la silhouette de sa brune présentait quelques arrondis qui avaient un peu égratigné les vertus préconisées de l'Eglise ... Il sourit encore le Vicomte en posant un regard attendri sur leur fille, Ambre Aphrodity ... Puis sur ses autres enfants ... Lily, Liam ... et chose remarquables, même les Jumeaux, Pierre et Walter se tenaient bien droits, les yeux grands ouverts tout autour d'eux, impressionnés par le monde, et la basilique.

Il sourit et son palpitant résonna de mille trompette en découvrant le profil de son épouse. Il en peinait à trouver sa respiration. Elle avait finalement consenti à abandonner le rideau de brocard pour une robe magnifique. Aux ornements délicats et magnifiquement ouvragés qui pourtant donnait à la toilette une fausse simplicité. Lui avait accordé sa tenue. Aristote ... qu'il l'aimait sa Vicomtesse ... Ses cheveux bruns savamment coiffés d'une tresse pour les maintenir, tout en laissant deux longues mèches s'enrouler et encadrer son visage. Ses yeux ressortaient mis en valeurs par la couleur de sa robe et son regard semblait flamboyer de milles feux. Ho oui, pour être là en cet instant, il referait le même chemin ...subirait les mêmes coups du sort ... serait des mêmes batailles ... ne changerait pas un instant passé pour être sur de le conduire à nouveau près d'elle. Il n'arrêtait pas de sourire. Elle semblait ne pas voir mais lui savait fort bien qu'elle avait un regard à tout, guettant chacun de ses enfants comme une mère lionne. Débordant d'amour mais d'une férocité implacable pour peu qu'ils soient en danger. Il nota aussi qu'Ambre, habituée pourtant à se glisser dans tous les endroits salissants possibles et imaginable gardait sa robe immaculée ... C'était un miracle ! ... si, si ...

Il était fier, Locke. Si fier de sa progéniture. De son histoire. De son épouse. Et de sa soeur. Le gris de ses prunelle étincelait en ce jour d'épousailles. Elle était resplendissante. Il écouta l'échange des consentements et soupira ... Ils avaient dit oui, c'est bien hein ... Bon déjà, ils avaient été là dès le début. C'est toujours contrariant quand il faut aller chercher le futur et la future et les amener pieds et poings lié devant l'autel. Cela chiffonnait à chaque fois quelques esprits chagrins et tendait à diminuer le côté festif de la chose. Mais là, aucune inquiétude ... Aujourd'hui en tout cas ... Locke se mordit la lèvre. Que voulez-vous. Il était comme ça, toujours à s'inquiéter pour les siens. Pourtant le futur , enfin, l'époux maintenant semblait droit et homme de bien ... De toute façon, les 12500 premiers avertissements étaient donné hein. maintenant, s'il lui faisait ou causait le moindre mal, les sommations étant dîtes, il pourrait tout à loisir lui briser chaque os ... Il se mordit la joue, évacuant le fou rire qui le gagnait. Rafael avait montré qu'il était digne d'elle. Dès son arrivé, il s'était investi dans la ville, au conseil, puis au Duché. Il avait gagné l'amitié et le respect de toute la famille. Appliquant une sentence ancienne que Locke prisait beaucoup. Res, non, verba. Des actes et non des mots.

Il sourit enfin le brun quand Son Eminence, les déclara mari et femme et porta à nouveau son regard sur son épouse. Son sourire s'élargit quand elle le regarda à son tour et qu'elle rougit. Il serra à nouveau sa main avant d'éviter le bris de phalange quand elle se débarrassa de sa mimine pour applaudir les nouveaux époux. Dans une parfaite synchronisation, les 5 enfants battirent des mains en criant de joie, se laissant aller après autant de retenue.. En applaudissant et en riant, il se pencha vers son épouse et lui murmura ... je t'aime Maïa ... Avant de se redresser et de continuer à battre des mains. Il se dit soudain que les mariés devaient être en apnée. C'était un sacré baiser ...

Mais il fut distrait par Ambre qui discutait avec sa mère. et retint à temps un éclat de rire quand son épouse lui suggéra de lui poser la question à lui. Ben voyons. Sitôt dit, sitôt fait, Ambre se glissa entre eux. Il se baissa et prit la petite dans ses bras. Ses grandes prunelles enfantines se posèrent sur lui et sa moue le fit rire :

Hein p'pa que c'est dégoutant l'amour .... Beuuurkk ... m'man elle veut pas me dire ... tu fais ça toi aussi ? ... avec m'man ? ...

Locke hocha la tête et vit aussitôt la frimousse d'Ambre se tordre d'une grimace. Il dégagea d'un doigt ses boucles et se pencha à son oreille :

C'est un secret ...

Aussitôt la petite se pencha vers lui avec des airs de conspiratrice. Il sourit quand ses petits bras se tinrent à son cou. Il reprit alors :

Est-ce que tu sais où est ton coeur ...
Bah oui hein ...
Montre moi ... le tien ... et le mien ...

La petite se posa la main sur le coeur puis sur son torse à peu près au bon endroit. Locke opina de la tête et poursuivit :

Bien ... parfois le coeur veut parler ...
mais ça parle pô un coeur !!! ... il a pas de bouche d'abord ...
Justement ... quand mon coeur veut dire au tien qu'il t'aime beaucoup beaucoup beaucoup ... il se met à battre fort fort fort et alors ... j'ai envie de te faire plein de bisous ... ici .. Il claqua un bisous sur le front ... ici ... une joue ... encore ici ... seconde joue ... et là, pis là, et là encore ... et le Vicomte déversa une série de bisous dans le cou. Ambre s'esclaffa et se tortilla en riant ... pour repousser de ses mimines les assauts bisouteurs de son père. il se redressa et lui sourit... parce que tu vois, ma puce, des fois, souvent même, quand on aime très fort une personne, on peut lui dire je t'aime avec des mots ... mais ce n'est pas suffisant, et alors, aux enfants on fait pleins de bisous et pour les grands ... on fait aussi des bisous sur la bouche ...

Eeeeeerk ... mais alors ... tu aimes beaucoup m'man hein ... La petite sourit en coin ce qui fit lui hausser un sourcil ...
Bien sur que j'aime énormément ta maman ... pourquoi dis-tu ça ? ...
Et la petite de faire mat en un coup :
Parce que quand vous croivez qu'on vous voit pas vous vous faites pleins de bisous sur la bouche .... c'est .... beeeeeerk ...
Alors là le Vicomte en resta comme deux ronds de flancs avant de virer à un cramoisi qui jurait quelque peu avec le vert de sa tenue. Il se tourna vers sa moitié et lui découvrit un teint de coquelicot qui le fit sourire. Elle n'avait bien entendu rien rater du petit apparté. Ils se regardèrent et se sourirent. Puis Locke se tourna vers ses troupes qui se gondolaient de rire en les regardant tous les deux. il reprit contenance ... ou presque et ajouta :

Mais tenez vous bien, ce n'est pas finit en plus ... mais en attendant, tenez vous bien ... on attends que les époux sortent et vous pourrez aller jouer ... chuut ...

Et le coeur Vicomtal se gonfla d'un amour éperdu pour les siens. Les voir heureux,les entendre rire et les voir sourire. Les cinq regards pétillant de malices et d'intelligences. Il garda Ambre dans ses bras et tendit la main pour récupérer celle de son épouse. Puis les quatorze d'Alayennes se tournèrent vers l'autel afin de voir ce que faisaient les mariés, impatients de participer à la suite des réjouissances ...
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Rafael_sarjero

La cérémonie touchait à sa fin, mais sa nouvelle vie commençait. Il avait répété ce moment dans sa tête, imaginé tant et tant de choses à lui dire au moment de lui passer l'anneau. Mais alors qu'elle se tournait vers lui et lui mettait son alliance, il oublia tout. Le bijou était aussi parfait et éclatant que son regard et il se perdit une nouvelle fois dans l’abîme de ses yeux, le faisant balbutier comme un jeune jouvenceau au moment de sa première cour.

Il prit alors le bijou qu'Elias lui présentait et rougit au moment de le lui passer. Comme dans un rêve il visa juste et l'anneau d'or vint se ficher parfaitement sur l'annulaire de sa fiancée pour encore quelques secondes.

Mon Amour... que cette alliance soit comme notre amour : pur, éclatant et éternel.

Il ajouta en souriant.

Et surtout qu'il montre à tous que tu es mienne et que quiconque osera s'en prendre à toi subira mon courroux.

Il resta accroché à ses yeux et à ses douces lèvres charnues pendant que le Cardinal prononçait la phrase si connue de l'union sacrée.

Par les pouvoirs qui me sont conférés, par l’autorité du Tout-Puissant et avec la bénédiction d'Aristote notre prophète, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée !

Embrasser la mariée ? Il ne voulait que ça, et bien plus. Il jeta un œil complice vers l'assistance pour croiser le regard de son désormais beau-frère, Locke, et se dit en son for intérieur qu'il n'aurait plus à embrasser sa Victoria "chastement"... Et il allait s'y appliquer dès maintenant ! Il fit de nouveau face à sa femme, prit son menton de sa main baguée et l'embrassa passionnément, goûtant une nouvelle fois à la félicité.

Mini.

Le grand jour était bel et bien là ... Maia en était ravie à vrai dire, plus pour elle-même que pour les mariés pour être tout à fait honnête ... Pourquoi ? Parce que tout simplement, son époux cesserait enfin de surveiller sa princesse de soeur et cela ferait de sacrées vacances à la Vicomtesse ! Si, si, si ! Depuis que le couple vicomtal avait rencontré le marié, son adorable époux avait menacé douze mille cinq cents fois de briser les os de ce dernier ! Evidemment, jamais il ne l'avait fait sinon Raphaël ne serait plus là pour réciter son crédo, échanger les consentements, passer l'anneau au doigt de Victoria, l'embrasser pour clore la cérémonie et bien plus si affinités mais cela ne nous regarde pas ! Bref ...

Elle s'était résolu à ne pas s'affubler de rideaux de brocart, bien que l'idée l'avait vraiment beaucoup tentée hein ! Maia avait finalement opté pour une robe vert émeraude ... Faut dire qu'elle n'avait pas vraiment eu le choix de la couleur puisque cette vieille chouette d'Alia lui avait caché toutes ses robes ayant une touche de rouge (Et Aristote savait qu'elle en avait une cargaison assez impressionnante !).

Le rouge est pour la mariée, vous dis-je !
Espèce de rabat-joie !
Mettez plutôt l'émeraude, elle fera ressortir votre teint de porcelaine et les gens ne verront que vos yeux ...

La Vicomtesse avait ronchonné puis pressée par le temps mais de bonne grâce tout de même, elle s'était laissé convaincre ... Les troupes d'Alayennes étaient arrivées dans une cacophonie sans nom, accueillies par un Raphaël qui semblait stressé ... Maia lui avait souri avec bienveillance puis la famille s'était installé. Un seul banc n'y avait pas suffi, vu le surnombre des forces vicomtales ... Elle s'était assis près de son époux, avait glissé sa main dans la sienne, emmêlé ses doigts aux siens et lui avait souri tendrement, les émeraudes plein de promesses.

La cérémonie avait débuté par le credo que les enfants avaient énoncé à la perfection, même les jumeaux (dans leur langage) avaient récité leur prière. Maia couvait ses bambins du regard, passant de l'un à l'autre, détaillant leurs visages juvéniles, vérifiant aussi leurs tenues (Surtout Ambre qui avait tendance à se prendre pour une serpillère, sa robe blanche n'aurait pas supporté !). Aujourd'hui, elle était très fière d'eux. Pas un dont elle aurait pu avoir honte. Pas de doigt dans le nez, ni de cri intempestif. De vrais anges ! Si seulement, ils avaient pu être comme cela chaque jour de leur vie ... Ahem ... Douce utopie mais qu'importe puisqu'à cet instant, ils étaient sages.

Vint ensuite l'extrait du livre des vertus, l'échange des consentements, de l'anneau, qui la ramenèrent quelques années dans le passé ... Ce jour où elle lui avait dit "oui", ce jour où IL était devenu le centre de sa vie, ce jour où leurs destins respectifs s'étaient uni pour le meilleur et parfois, le pire. Ce jour qu'elle ne regrettait pas une seule seconde, ce jour qu'elle revivrait mille fois s'il le lui demandait ... Elle était heureuse la Vicomtesse, oui, très heureuse. Elle détourna le regard des mariés et rougit vivement alors qu'elle surprenait le regard de son époux posé sur elle. Maia s'arracha à ses prunelles alors que les invités applaudissaient le baiser des nouveaux mariés. D'un bond, elle se leva et en fit autant ... Les enfants, heureux de pouvoir à nouveau laisser libre cours à leur exubérance, applaudirent à s'en faire mal aux mains ... Ambre, portrait craché d'Aphrodyti, tira sur sa robe ...

Dis m'man, j'pourrais l'app'ler Oncl' Raphaël, maint'nant ?
Oui ma chérie, tu pourras. Enfin ... S'il te le permet, évidemment.

La fillette haussa les épaules, ne voyant nulle raison pour qu'il refuse puis reporta son attention sur les rois de la journée. Et revint bien vite à sa mère :

Dis m'man, c'est quand même dégoutant c'qu'ils font, nan ?
Non, ma chérie. Ils s'embrassent ... C'est l'amour ...
Erk, c'est dégoutant l'amour. Tu fais pô ça a'c p'pa quand même ?!

La Vicomtesse rougit légèrement. Elle n'allait pas expliquer à sa fille, qui n'était encore que trop jeune, ce qu'elle et son père faisaient alors que tous dormaient à poings fermés ... Elle lui sourit tendrement et lui suggéra de poser la question à son père ... Il saurait quoi lui répondre, lui qui avait une imagination si fertile ... Maia en riait déjà en son for intérieur. Elle espérait tout de même que le baiser passionné du marié à sa femme ne durerait pas trop longtemps ! Pas qu'ils s'ennuyaient là, mais il était grand temps de passer aux réjouissances hein !!
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#freegnaniou

Victoria.d.alaya

Moment crucial s'il en est un dans un mariage : les alliances. Perdues, oubliées, dérobées ? Rien de tout cela. Elles avaient été respectivement mises sous la garde d'une personne de confiance, et heureusement tout se déroula pour le mieux.

Victoria prit entre deux doigts celle qu'elle avait fait faire pour son époux, un anneau plein et large, finement ciselé et gravé de leurs noms ainsi que de la date. Il était tout en or, avait demandé un véritable travail de minutie, et elle espérait que non seulement il lui plairait mais aussi et surtout qu'il lui irait.

Avec un sourire rayonnant de bonheur, la jeune femme prit doucement la main de son tendre Raphaël, au comble de l'émotion, et la caressa un instant, prenant une longue inspiration.

Que cet anneau prouve au monde entier tout l'amour que j'ai pour toi, qu'il soit le signe du lien indéfectible qui nous unit ...

Puis elle baissa un peu la voix, presque intimidée à présent.

... Je t'aime Raphaël ...

L'anneau glissa le long du doigt du jeune marié et se fixa sur la dernière phalange, juste à sa taille. Sa main se resserra sur la sienne. C'était son tour.
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Elhoki

Elhoki se tenait toujours derrière Vicky droite comme un i et plus concentrée que jamais. C'était la première fois de sa vie qu'on lui avait confié une telle responsabilité, il fallait qu'elle soit à la hauteur.

Euh... pourquoi le Cardinal fait signe à Elias d'apporter l'alliance et pas à moi? Je devrais y aller en même temps, à tous les coups il m'a oublié.

Elhoki s'avance avec L' alliance que Vicky avait fait confectionner avec tout son amour pour son futur époux.Le Cardinal la regarda s'avancer l'air perdu, puis vu l'alliance.

Ouf un peu plus et il y aurait eu un pas de travers

Dieu, bénit ces alliances. Par le fait même, puisses-Tu bénir cette union. Que celle-ci soit fructifiante, heureuse et durable. Puissent ces deux enfants de Dieu s'aimer tout au long de leur vie terrestre, et après encore.

Elias.

Demeuré ferme, notant les paroles de celui qui était devenu un véritable proche à ses yeux, il releva un simple sourire d'entre ses lèvres, écoutant d'une oreille distraite les événements, il attendait encore son moment, celui où il devrait remettre les alliances..contrairement aux habitudes, ils ne se rendraient pas au ramponneau immédiatement. Ce sport devenu lubie d'un fardé, qui l'y avait formé avant de se perdre dans sa propre brume, et de regretter ses choix. Chaque soir, après avoir consumé une dose de chanvre encore douce mais suffisante pour donner du corps à son oeuvre, il essayait de battre ses coéquipiers..cette occupation en avait remplacée une autre.

Hier soir encore, on lui avait mandé sa femme, on l'avait prévenu qu'elle serait sur Chambéry et attendrait de le revoir, malheureusement elle gardait le lit des raisons d'une grippe des plus violentes. L'on parlait encore de celle Alexandrine, prétendant qu'elle était maître mot de toutes les épidémies, il devrait écrire tôt ou tard au Doc, pour savoir si réellement cette maladie Italienne en est l'origine. Néanmoins il était allé la voir, l'avait portée jusqu'à sa couche et ne ressentait pourtant rien, même des jours après..il en avait subit les traits des semaines auparavant, mais les potions avaient su lui donner une santé de cheval.

Quid de savoir désormais si tout irait bien ou mal..les choses se faisaient ainsi, et la vie demeurait un grand échalas, qui s'amusait, conjointe et mariée au sort, parfois il dévoilait à son serviteur qu'est l'Homme de bonnes cartes, des mises agréables à faire, un chemin tracé vers le succès incontestable, et parfois elle était tout autre, et alors l'Homme devait chercher son destin et l'acquérir de force. Il était de ceux avec lequel le hasard avait joué, en bien et en mal. L'écuyer devenu chancelier se fichait bien de savoir ce qu'il adviendrait désormais, la seule chose qui puisse encore compter fusse que le mariage se passe pour le mieux.

Entre les vitraux et l'autel, l'air de la basilique lui piquait les narines. Il était frais, doux, lui remémorait celles où son théologien le forçait à la prière, et ce chaque matin. Cette période lui déplaisait, il n'était guère croyant, de forme parce qu'il n'en avait pas le choix. Jeune il accusait le Tout Puissant de lui avoir oté sa mère, sans réponses, avec pour seule obligation celle de devenir un Duc de France. Mais que restait t-il de sa famille? Un double cousin qu'il ne voyait plus depuis des mois, un cousin disparu en Lorraine, un frère Guyennois aux traits si semblables aux siens et qui pourtant fricotait avec les réformés, un jumeau inexistant..

Les familles naissent et meurent, mais leur esprit ne survit qu'en quelques noms, il avait conservé le sien. Se serait t-il douté que son adoption et sa cousine l'aurait fait neveu d'une Impératrice et d'une Reine..peut être qu'ils avaient raison..les nobliaux sont tous faits pour finir cousins, et pourtant..parfois de simples commerçants gérant une ville deviennent vite les représentants d'une région puis d'un état, la seule variable demeure les convictions et le travail..les poudrés compteront encore en leur rang d'honnêtes travailleurs, même si la succession et les titres paternels devenaient de plus en plus courant, de son côté..la messe était dite.

Par les pouvoirs qui me sont conférés, par l’autorité du Tout-Puissant et avec la bénédiction d'Aristote notre prophète, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée!

S'avançant face aux deux époux au moment où l'ultime lien se fasse, il tendit le coussin sur lequel se trouvaient le cerclé d'or qui serait l'alliance de l'épouse. L'azur se dressa jusqu'à rencontrer la pupille du complice, il ne lui restait plus qu'à l'unir. Un jour qui serait sans nul doutes gravé à jamais dans ses mémoires, il avait à ses yeux fait le bon choix, et mieux valait qu'il continue de profiter du temps de paix, de douceur et de bonheur que lui procurait le mariage, puisque demain ils seront encore à se battre avec les épreuves à passer. Tel est l'avenir, une chose sur laquelle on peut jouer, mais dont nous ne sommes jamais le maître.

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Victoria.d.alaya

" Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur ... "

La petite anglaise écoutait attentivement le prélat, chaque mot était "bu" avec minutie, elle n'en manquait aucun. Et lorsqu'il prononça ces mots là, elle tourna la tête vers Raphaël et ses yeux se fixèrent un instant sur son profil. Oh oui, c'était ainsi qu'elle l'aimait, d'un sentiment pur comme l'eau des montagnes dont la source n'était autre que son cœur. Et elle n'avait aucun doute, à cet instant et à jamais leur amour serait plus fort que tous les obstacles que la vie mettrait en travers de leur route.

Victoria reporta son regard sur Son Éminence. Les questions suivaient le laïus et les yeux de l'homme en disaient tout aussi long. Pourtant, c'est avec un sourire confiant qu'elle se tourna cette fois complètement vers son presque époux.

C'est libre et sans aucune contrainte que je veux m'unir à toi, que je veux t'aimer et te chérir dans le bonheur comme dans la souffrance ...

Lui revint subitement à la mémoire l'épisode du tisonnier et elle eut un peu de mal à retenir un fou rire qui se transforma en un immense sourire.

Je jure de t'aimer dans la fidélité et le respect, de prendre soin de toi et de te protéger quoi qu'il advienne, de t'aimer pour le meilleur et pour le pire jusqu'au dernier de nos jours.

Son regard se brouilla légèrement sous l'émotion. Elle aurait voulu se serrer contre lui mais il fallait continuer jusqu'au bout.

Raphaël ... Cet amour que je te jure aujourd'hui perdurera demain, et chaque demain de notre existence, je veux le faire grandir à tes cotés en tant qu'épouse et mère de tes enfants.

Il existait des milliers de mots pour lui dire combien elle l'aimait, et elle aurait toute une vie pour les lui dire. A présent, elle attendait sa réponse en retour, sans grande surprise bien sur, mais son cœur battait à tout rompre de l'entendre prononcer ces mots solennels.
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Rafael_sarjero

Raphaël écouta avec une tendresse non dissimulée sa douce et magnifique Victoria faire son serment. Il ressentit sa sincérité et son émotion, ce qui ne manqua pas de l'émouvoir à son tour. Il plongea dans ses yeux argent et sourit de félicité en ce jour béni. Alors que tout le monde attendait maintenant ses mots, il fit un rapide tour de l'assistance du regard et n'hésita pas une seule seconde sur ces mots qu'il n'avait pourtant pas écrit à l'avance, mais qui sortirent purement et simplement tout seul, venus directement de son cœur amoureux.

Je m'unis à toi ce jour, et ce librement et sans contrainte, m'engageant à t'aimer dans le bonheur comme dans la souffrance.

Il pressa alors ses mains et grimaça sous la douleur de ce doigt cassé pour récupérer l'anneau marital du marchand véreux.

Je jure de te rester fidèle et de t'aimer, dans le respect le plus total, de te protéger et de te couvrir d'attention quoiqu'il advienne, et de t'aimer et te chérir pour le meilleur et pour le pire jusqu'à mon dernier souffle.

Il lui sourit, se ravissant sans cesse de sa vue, pesant chaque seconde le bonheur qu'il vivait depuis qu'il l'avait rencontrée et ne comprenant toujours pas pourquoi la chance lui avait autant souri en permettant qu'elle l'aime.

Ma Victoria. Tu es tout pour moi, mon présent, mon avenir. J'ai hâte de te voir devenir la mère de mes enfants, car je sais que tu seras la plus merveilleuse des mères, en plus d'être la plus adorable des épouses.

Felix.nicolas

Les yeux du prélat regardaient les deux futurs épousés, moment fort du mariage, échange de voeux, promesse de tout ce qui serait partie prenant de la vie prochaine du couple. Lorsque ce fut fait, il déclara:

Si quiconque dans la pièce s'oppose à ce mariage, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais.

Les billes grises scrutèrent l'assistance avant que le cardinal ne hausse les épaules, ne s'ayant jamais fait interrompre en pleine cérémonie pour une telle chose, les importuns qui oseraient faire cela sachant probablement qu'il n'était pas une bonne idée de le faire devant le Merveilleux. Il poursuivit, faisant signe d'avancer à un certain blond chancelier qui semblait bien perdu dans ses rêveries, pour que celui-ci apporte les alliances. Lorsque ce fut fait, et après s'être raclé la gorge, il leva les deux alliances bien haut en disant:

Dieu, bénit ces alliances. Par le fait même, puisses-Tu bénir cette union. Que celle-ci soit fructifiante, heureuse et durable. Puissent ces deux enfants de Dieu s'aimer tout au long de leur vie terrestre, et après encore.

Il tendit l'alliance à l'homme et la femme pour qu'ils procèdent à l'échange. Lorsque ce fut fait, il s'avança tout près d'eux.

Par les pouvoirs qui me sont conférés, par l’autorité du Tout-Puissant et avec la bénédiction d'Aristote notre prophète, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.

Les yeux du prélat se posèrent alors sur Raphaël.

Vous pouvez embrasser la mariée!

Felix.nicolas

Après que tous eurent récité le credo, les yeux de l'archevêque lyonnais balayèrent l'assistance, alors qu'il tournait rapidement les pages de son Livre des Vertus pour arriver à l'endroit voulu.

Maintenant, une extrait du Live des Vertus. Un classique! Vita de Christos, Chapitre XIII.

Citation:

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, Christos reconnu celle qui se nommait Natchiatia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiatia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. »

Nous voyons dans ce texte que le mariage, plus qu'un simple sacrement banal ou une formalité, est une véritable façon de rendre hommage à Dieu, ce qui est fondamental. Si le mariage, et la vie qui s'en suit, sont régies de façon correcte, nous pouvons allègrement constater que ce sacrement permet de se rapprocher de la perfection divine dans son infinité. C'est un engagement qui est plus qu'un engagement entre deux êtres, c'est un engagement qui appelle à un rapport avec la transcendance, qui renvoie à la raison même de notre existence; l'amour. Lorsqu'il est fait état d'un amour véritablement pur, généreux, dans le mariage, c'est Dieu qu'on honore aussi par ce biais, qu'on aime. Un véritable acte de foy, que nous célébrons aujourd'hui, et que nous bénissons devant le Très-Haut!

Son regard se fixa sur les deux futurs époux, avec presque un reproche dans ses yeux. Presque.

Mes enfants, vous avez écouté la parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contraintes ? Êtes vous prêt à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et souffrance, de vous jurer fidélité et de vous protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ? Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?

Elias.

Il était demeuré là, sur son premier rang, un doux sourrire aguiché sur le coin de ses lèvres. Plusieurs jours avant lorsqu'il lui avait demandé s'il acceptait d'être son témoin, il avait seulement incliné de la tête en signifiant un "oui" aisé à comprendre..aujourd'hui le moment était venu pour lui, en la cathédrale se trouvait déjà nombre d'invités, certains même lui rappelant les senteurs qu'il avait connu plus jeune sur sa terre natale d'Orléans où les toits d'ardoise se mêlent aux cités troglodytes..mais l'on trouvait aussi en l'édifice de purs natifs de ces terres depuis l'aube des temps.

Il avait peu dormi, son teint avait changé plusieurs fois de thème, partagé entre la roseur rougeâtre de la froid à une pâleur froissée au matin qui en cet instant cédait place à la teinte que le bailli devrait attendre d'un témoin convenable..encore lui restait t-il à savoir ce qu'était réellement Raphael pour lui, un ami? Un joueur de cartes? Un frère..quid était de savoir où commence et s'arrête tel lien, il avait connu des frères aux traits agréables, parfois même aux moeurs chevaleresques, avant de démaquiller l'illusion derrière laquelle ils se donnaient bonne conscience.

Ses deux mains entrecroisées en l'arrière de sa colonne, ses doigts jouaient avec l'alliance entre leurs mains, ignorant à moitié la cérémonie sauf pour réciter le credo à voix basse au rythme de l'assistance:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le Credo suivrait la demande des voeux du bienaimé cardinal Yvon Ulrich Diftain Borgia d'Embussy Taschereau, personne en laquelle il avait fondé une amitié vive mais teintée d'un respect et d'une complicité enviable, il avait omit dans la fatigue matinale qui fut la sienne d'embrasser l'anneau cardinalice, il veillerait à corriger cela avant que la cérémonie ne soit entièrement conclue, pour l'instant..bottes droites, regard fixe, l'on aurait inventé le guide du parfait témoin pour lui, digne d'un soldat qui ne sort pas du rang, et demeure à l'arrière de celui qui en ce jour, a selon les méandres d'un Chancelier, fait le bon choix.
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Ame.lia

Un grand jour se préparait depuis quelques semaines déjà à Chambéry, et l'on avait invité la timide Kathell qui n'en revenait pas d'être comptée parmi amis et famille présents ce jour-là. Elle ne connaissait pas grand-monde à vrai dire ! Mais elle connaissait les plus importants : Victoria et son compagnon. Les mariés du jour...

C'était Victoria qui l'avait accueillie le tout premier jour, à la taverne de Chambéry ! C'était elle aussi qui était tout le temps là, ravissante, souriante, à bavarder, aider, guider et conseiller. Une vraie tribun ! Kathell l'aimait bien, et son ami Raphaël était charmant lui aussi. Ils l'avaient invitée.

Pour ce grand jour, elle s'était faite belle, du moins à ses possibilités : quelques jours plus tôt, elle s'était rendue compte qu'elle n'avait pas vraiment de robe très jolie et c'est en grimaçant qu'elle aait pris conscience que celle qu'elle pensait être sa plus belle était vilainement tâchée et d'une couleur passée. Elle s'était résolue à aller en hâte se faire confectionner une robe une semaine plus tôt, quitte à y sacrifier une partie de ses économies. Une jolie robe, ça lui resservirait, de toute façon ! Il faudrait penser à se faire baptiser elle-même...

Le jour du mariage, donc, soigneusement coiffée et habillée de neuf, elle s'était discrètement installée au coin d'un banc, mais avait ouvert grand les yeux et les oreilles. La chaude voix du Prélat résonnait en les murs, la berçant d'intonations connues et rassurantes...

Rafael_sarjero

Après un moment qui avait semblé interminable, le Cardinal avait enfin commencé son laïus. Le fameux credo aristotélicien fut répété en chœur par une assemblée attentive et concernée. Cependant, les pensées de Raphaël vagabondaient au gré du léger courant d'air qui faisait trembloter les flammes des cierges.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
*Il fait pas chaud quand même dans cette basilique...*
Créateur du Ciel et de la Terre,
*Vraiment pas une bonne idée un mariage en hiver.*
Des Enfers et du Paradis,
*C'est décidé, le voyage de noces ça sera cette été et on va au Sud.*
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
*Avec la plus belle femme du monde.*

Alors que tout le monde était plongé dans la prière, yeux fermés, l'homme ouvrit un œil discrètement, tourna la tête et contempla cet ange qu'il prenait pour épouse en ce moment-même, ayant encore parfois du mal à y croire.

Et en Aristote, son prophète,
*Ses yeux argent enjôleurs...*
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
*Ses lèvres si délicates...*
Envoyé pour enseigner la sagesse
*Ses courbes divines...*
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
*Son déco... Bon Dieu reprends-toi, c'est ton mariage mon vieux.*

Je crois aussi en Christos,
*Allez concentré.*
Né de Maria et de Giosep.
*Tiens c'est un joli prénom Maria.*
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
*Ou non, plutôt Marie.*
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
*Oui si j'ai une fille, je veux l'appeler Marie.*
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
*Faudra que j'en parle à Victoria.*
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Il tourna la tête et regarda le Cardinal, se demandant s'il faudrait réciter encore beaucoup de prière comme ça, tentant de communiquer par la pensée avec lui pour qu'il en vienne aux faits rapidement.

Je crois en l'Action Divine ;
*Oui j'y crois.*
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
*Euh oui, si vous voulez j'y crois aussi.*
En la communion des Saints ;
*Les seins de qui ?*
En la rémission des péchés ;
*Ah ben ça il va falloir...*
En la Vie Éternelle.
*Avec elle, oui, je le veux.*

AMEN

Elhoki

Elhoki se tenait bien droite derrière Victoria et tout à fait concentrée sur les paroles du Cardinal.

Pour commencer, récitons ensemble Credo Aristotélicien.

Elhoki déglutit, elle avait complètement oublié qu'il allait falloir réciter le Credo. Elle panique jusqu'ici elle ne l'avait jamais récité, elle se contentait de remuer les lèvres pour faire comme ci, mais bon y a un début à tout il allait falloir se lancer

Je crois en Dieu, le Trézo tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Mère,
Des Enfers et du Parc à radis,
Juge de notre âme à leur mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nico-Marc et de Phaetis,
Envoyé pour renseigner la sage Esse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes garés.

Je crois aussi en Christôs,
Né de Maria-Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Parc à radis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous le pont,
Il est mort dans la mare à Tyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trézo.

Je crois en lactation Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Victoria.d.alaya

Victoria n'avait plus été distraite par les arrivées dans la basilique. Seul comptait l'instant présent, celui qu'elle ne vivrait qu'une seule fois dans son existence. Son sourire mangeait littéralement son visage, son bonheur faisait plaisir a voir.

Lorsque son Éminence appuya sur le "a jamais", Vicky le répéta tout bas. Puis elle entonna d'une voix claire et haut perchée le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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--Lyndie

Tôt le matin ....

Lyndie se réveilla, prit un bon et solide déjeuner, puis un bon bain qui la relaxa totalement, sortie du bain, il y avait un mariage parait il ... il fallait qu'elle y aille, les mariages, elle adorait y assister... elle passa une heure a choisir une robe.... finalement elle opta pour une belle rouge ... elle se mit un délicat parfum et enfin sorti de chez elle ...

Direction l'église, elle entra un peu en retard mais l'essentiel c'était d'y être ! elle prit place rapidement et commença a observer ... visiblement, d'autres personnes avait choisis la même couleur de robe qu'elle ... Ce qui lui fit remarquer au passage que la mariée elle même était en rouge ....Elle souriait .... Lyndie avait toujours adorée porter du rouge ...

Victoria.d.alaya

Je demande a ce que les interventions des pnj perturbateurs Svenia et Lyndie ne soient pas prises en compte par les joueurs dont les persos sont invités a la cérémonie. Désolée de vous imposer ce que ce ou ces mauvais joueurs nous font subir. Merci a tous.

Extrait du reglement
=> les PS sont des persos à part entières, il vous est demandé de définir un minimum votre PS dans vos postes et de respecter le fait qu'il ne s'agisse pas d'un PJ masqué sauf si précisé par l'auteur du poste.

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Felix.nicolas

Une capuche -non, pas rouge- d'un gris fade, anodin, recouvrait la crinière fournie de l'Archevêque de Lyon alors qu'il était sur les remparts en cette soirée. Chef Maréchal de Chambéry... pourquoi avait-il accepté une telle offre de la part de la prévôté? Pour aider son Duché, probablement, pour faire quelque chose de nouveau dans la fastidiosité du torrent des office religieux et des cérémonies plus que moribondes qu'il avait à célébrer jour après jour. Oui, la cardinalice vie était répétitive. Baptêmes, mariages, messes, cela compris entre quelque nauséabond complot romain, parsemé d'une controverse bien singulière à la Curie et d'un débat fielleux au Conseil Impérial avec un Régent d'une impudence gravement puérile.

Les pas des bottes cognaient contre les dalles de pierre des rempart du château Ducal en cette froide nuit de janvier. Les deux perles grises scrutaient l'horizon, se demandant s'il avait bien fait de choisir la vie religieuse. Jamais il n'avait véritablement été pieux. Ou même croyant. Les cent pas, d'une tour à l'autre, il réfléchissait, il pensait. Trop. Un léger soupire avant de redescendre vers la cour intérieure où il gagna le Château dans lequel il alla se caler dans un fauteuil. Non, il n'était pas fait pour ce genre de choses, la nuit, froide, inquiétante, dehors à travailler. À quel type de vie était-il déterminé, dans ce cas? La sienne, probablement. La Merveille. Des délires phocidés aux intrigues délectables. Assurément. Mais ce dont il avait besoin n'était pas du neuf, non, il le réalisait pleinement. Il avait besoin de repos. Aussi, après cet office qu'il avait promis de célébrer, il irait se retirer en Ombrie, dans son Comté d'Orvieto, où il pourrait simplement passer quelques jours sereins, calmes, en dehors de tous les troubles qu'il pouvait connaître, que ce soit à Rome, à Strasbourg, à Lyon ou en Savoie.

C'est le lendemain matin que le lyonnais prit la route de la Basilique de Chambéry, drapé dans une longue et épaisse couverture de pourpre qui traînait, à son plus grand dam, sur la fine neige qui se retrouvait au sol, s'imbibant les pans de quelque bien importune humidité. Entrant par la sacristie, il troqua sa cappa magna pour une soutane dorée sur laquelle il revêtit une chasuble bourgogne, coiffant sur sa tête, à défaut de capuche cette fois-ci, une haute mitre garnie de diverses pierres précieuses plus ostentatoires les unes que les autres. Le prélat, dans toute son opulence, sortit de la Sacristie en se dirigeant vers le choeur.

Il se dirigea vers les invités et mariés, les saluant d'un sourire, ses mains gantées se posant sur le marbre de l'Autel, y donnant deux coups secs de son anneau cardinalice. Ses yeux se posèrent sur l'assistance, constatant que le témoin du marié n'était toujours pas arrivé. Haussant légèrement les épaules, il se racla la gorge. Probablement quelque partie de ramponneau qui s'était terminée trop tard. On débuterait sans lui.

Mes chers enfants, je suis fort heureux de vous voir ici réunis en la Maison de Dieu pour cette cérémonie si importante. Aujourd'hui, deux personnes parmi nous connaîtront un réel changement dans leur vie. Un changement qui les métamorphosera totalement. Profondément. Ce jour, Victoria et Raphael se marieront, leur union, leur couple, leur amour sera maintenant bénie devant Dieu, et à jamais.

Ses yeux froids se posèrent sur les deux concernés, dans un regard empli de reproche. Il avait insisté sur les deux derniers mots. ''À jamais''. Trop peu semblaient en prendre conscience, et revenaient, après quelques mois de mariage, déranger un archevêque dans sa sieste avec un épuisant dossier de dissolution de sacrement. Hochant négativement la tête à cette pensée, il dit :

Pour commencer, récitons ensemble Credo Aristotélicien.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

--Svenia

Svenia était de passage et venait en curieuse ... un Mariage ? voila qui était intéressant... comment les célébraient on ici ? ...elle mit donc sa plus belle robe et se prépara... elle choisit le plus court chemin pour l'église et entra ... sa belle robe rouge éclatante ... attirait les regards, elle rentra silencieusement et s'installa ....

Dotyy

En retard... Mais non... Mais si... Voilà ce que ça donner de s'endormir dans un bon bain bien chaud. A qui la faute aussi si elle était si fatiguée. La nuit avait été courte et surtout très sportive comme souvent. Elle se demander souvent ou il allait chercher toute cette énergie. Une nuit avec Gianni était plus épuisante que de se battre sur un champ de bataille. Pourtant, elle tenait la forme, mais là... Elle avait trouvé l'excellence même et elle comptait bien le garder pour le reste de sa vie.

Bien sûr, comme dans tout couple, tout n'était pas toujours rose surtout quand deux fort caractère ne lâcher rien. Mais elle aimer cela chez lui, elle détestait les hommes "toutou" comme elle les appeler souvent. Ceux qui oser pas tenir tête à leur cher et tendre de peur qu'elle leur refuse tout ensuite ou qu’elles les virent. Gianni heureusement avait le caractère mais aussi la parole pour le faire. C'est donc à cause d'un de ses affrontements qu'elle était seule dans leur appartement à Chambéry. Il l'avait déserté juste après le petit déjeuner pour aller se préparer en cachette dans l'auberge de sa cousine. Aucun des deux ne voulait que l'autre ne voie sa tenue.

Si, il avait été là, il l'aurait réveillé et elle n'aurait pas l'impression d'être en retard. Elle était sortie aussi vite de son bain en se réveillant, avait fait le nécessaire pour être sèche en un temps record, avait quand même pris soin de bien sécher sa longue chevelure rousse et de bien la brosser pour lui donner ce brillant et la douceur que Gianni aimer tant. Elle avait aussi décidé de les laisser libre pour lui. Il aimait cela et elle aimait plus que tout lui faire plaisir. Elle avait ensuite enfilé sa robe spécialement faite sur mesure pour l'occasion. Dotyy ne manquer jamais une occasion pour porter une nouvelle robe.

Tout en marchand vers la Basilique, elle se souvient que les nouvelles robe qu'elle avait commandé avant de partir en voyage pour l'Italie, avec une escale plus ou moins longue en Savoie, avait été sujet de moquerie car cela faisait des malles en plus dans la charrette mais elle avait eu que faire. Elle voulait être au mieux pour rencontrer la famille de Gianni. Et, elle avait bien eu raison quand ils avaient été invités au mariage de Victoria et Denadel.

Elle arrivait presque devant le parvis de la Basilique quand elle l'aperçut. Mince, il était avant elle. Comment le surprendre... Elle stoppa un court instant pour l'admirer de loin. Son cœur avait accélère comme à chaque fois qu'elle le voyait, qu'il lui souriait, qu'il l'embrasser, qu'elle entendait sa voie ou qu'il la prenait dans ses bras. Elle le voyait tournant la tête pour inspecter l'horizon, à cette allure sûr qu'il allait la voire mais d'un coup il s'installa sur le petit muret et elle eut l'impression que ses pensées l'emmener ailleurs. Un miracle... Voilà ce que c'était. Elle allait pouvoir en profiter pour venir à lui discrètement.

Ses pas la conduisirent sans bruit devant lui, elle le laissa un moment a sa rêverie avant de se pencher et de venir capturer ses lèvres avec les siennes et avant qu’elles ne se séparent lui murmurer :

Hmmm, che sei bella il mio amore. Ho un desiderio lì ... Si prende a casa e si déguster come la prima volta.*

Mais malheureusement, cela n'était pas possible, ils le savaient tous les deux mais cela n'était que partie remise et comme pour leur donner raison les cloches de la Basilique se mirent à sonner.

Tesoro, mi faresti l'onore di me dare gentilmente il braccio, ho potuto raggiungere a piedi le braccia il meglio dell'uomo nel mondo e che rende il mio cuore batteva come sempre.**

Quand il se leva et lui tendit son bras, elle glissa la sien dessous et un nouveau sourire illumina son visage puis ils entrèrent dans la Basilique saluant les personnes déjà présentent. Laissant à Gianni le choix entre aller saluer les mariés maintenant ou après.

*Hummm, que tu es beau mon amour. Je n'ai qu'une envie là... Te ramener chez nous et te déguster comme la première fois.
**Mon cœur, me ferais-tu l'honneur de bien vouloir me prêter ton bras que je puisse marcher au bras de l'homme le plus beau du monde et qui fait battre mon cœur comme jamais.

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Victoria.d.alaya

L'on entendait le bruit que faisaient les invités en s'installant, des chuchotements ici et là de ceux qui se retrouvaient et se saluaient, les enfants rieurs qui avaient envie que tout aille vite pour pouvoir aller jouer ...
Victoria ne résista pas à l'envie de tourner la tête pour voir tout ce petit monde, mais ce fut surtout une robe rouge qui retint son regard. Comment ? Une femme avait osé passer outre les règles de savoir vivre et porter du rouge le jour de son mariage ?

La jeune mariée s'agita un peu nerveusement, jusqu'à ce que Raphaël la rappelle à lui d'un petit mouvement de la main tenant la sienne. Dans son regard pouvait se lire une trace d'amusement devant le petit visage outré de sa "très bientôt" épouse. Mais ce qu'elle y voyait surtout, c'était beaucoup d'amour, de cet éclat qui lui rappelait qu'à ses yeux elle était et serait toujours la plus belle, la seule désirable à son cœur.

Elle lui sourit tendrement et reprit sa position, cessant d'épier les invités sans son dos. Impatiente que la cérémonie commence, elle lissa machinalement le devant de sa robe avec sa main libre.
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Mishael

Il fait froid mine de rien devant l'église. Il lui tarde à l'Italien de faire un tour vers des horizons méditerranéens, pour ne pas que son sourire se crispe sous les coups de vent froids, frais, selon. Les bras croisés autour de lui, il patiente. La Cérémonie n'a pas débuté, il pense que tous les invités ne sont pas présents. A-t-il aperçut le Curé ? Il ne croit pas, il n'y a pas trop fait cas. Lui, ce qui le fera réagir, ce sera une chevelure flamboyante au loin ou de près. Gianni en profite pour un tour sur le panorama de la Savoie. Différent comme climat et paysage, agréable, il aime bien. Il devra s'y habituer, parce qu'il compte bien, y revenir souvent, très souvent. Il est heureux même s'il aurait du faire ce pas depuis longtemps. Il sourit aussi devant le bonheur de Victoria. Elle si triste, si persuadée qu'elle n'est pas faite pour l'amour, que bien des tragédies ont secouées son existence. Il ne faut jamais baisser les bras, la preuve. Quelques mois après leur rencontre en taverne, en Orléans, elle est au bras de son futur mari.

Il finit par s'installer en biais sur un rebord de pierre, s'y asseoir dessus. Une jambe dans le vide, à se balancer. Juste à côté de l'escalier qui donne sur le parvis de l'église. Un tel jour est si exceptionnel. Il se met à se demander si avec Dotyy, cela sera envisageable. D'abord le voyage en Italie, un détour pour récupérer ses biens mais si, et seulement si le conflit à Castillon est réglé. Pas question de tomber au milieu d'armées qui se tapent sur la figure et d'en faire les frais alors qu'ils ne seront que de passage sur leurs routes.

Cela laisse sous-entendre des semaines, mois encore, avant peut-être de sauter le pas. L'Italien a besoin aussi de sa nouvelle famille. C'est une chose à laquelle, jusqu'à aujourd'hui, il n'en comprenait pas le sens. Et là, maintenant, qu'il l'a retrouvée, il ne se voit pas reprendre son ancienne vie de solitude, sur les chemins tout le temps, à risquer de ne plus faire battre son coeur. Il veut vivre, construire. S'investir. Avoir autre chose à faire que de tuer l'ennui en cherchant des broutilles à de pauvres miliciens.

Son regard se porte sur lui. Il prend soin de lui. Il a choisit sa première tenue confectionnée par un atelier, une couturière. Gianni est fier. Il aime prendre soin de lui maintenant.

Gadoue

En retard comme bien souvent ,Gad se rend à l'église de Chambéry pour le mariage d'une connaissance qu'elle appréciait . Victoria.d.alaya était magnifique dans sa robe rouge. Couleur si ravissante qui donnait de l'énergie à ce mariage .

La basilique de Chambéry était très belle comme structure .C'était magnifique les bancs ainsi que l'entrée merveilleusement bien décorée ce mariage .

Elle baisse la tête et récite

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN !!

Ladyoscar.

Lady ne voulait pas rater le grand jour.
Elle s'était habillée avec soin et près d'une porte regarde les futurs Mariés ainsi que leur famille entrer dans l'Eglise.

Cherche son fils du regard, mais le voit pas arriver.
Faut que tu arrives Orell, cela ne se fait pas d'être invité et ne pas venir.

Les futurs Mariés étaient vêtus avec gout et les sourires sur leurs lèvres éclataient.
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Orell..

Orell se présenta a l'église dans une tenue des plus respectables du moins l'espérait il ...

Beaucoup de gens étaient arrivés et il se dirigea donc directement vers sa mère, qu'il félicita d'ailleurs au passage pour la jolie robe rouge .... il regarda de tout coté, se sentait calme et serein .... petit à petit, il se sentait de plus en plus maître de lui même....
S'étant surpris a rentrer dans une église mais dans le fond, il fallait un début à tout et l'avenir était prometteur...

Il alla saluer diverse personnes, s'attardant à discuter avec certaines d'entre elles ... puis pris place aux Cotés de sa beauté de mère

Rafael_sarjero

Il était temps pour tout le monde de rentrer dans la basilique. Les décorations posées par la jeune Marinette rendaient l'endroit somptueux, beaucoup moins austère qu'à l'accoutumée. Ces gerbes de fleurs donnait cet air festif qui caractérisait chaque mariage dont il avait souvenir, mais celui-ci serait le plus beau et de loin. Car il avait le meilleur public et surtout la plus belle femme tous royaumes confondus. Et alors que les chuchotements s'estompaient peu à peu, sortant Raphaël de sa rêverie, le son de l'orgue monta et il se retourna vers l'entrée.

Elle apparaissait, toute de rouge vêtue et avec un bouquet à la main, dans l'embrasure de la porte, rayonnante comme un chaud soleil d'été qui séchait les larmes du cœur. Il l'avait toujours vue comme ça, souriante, heureuse, apportant le bonheur autour d'elle. Même ses moments de ronchonnerie le faisaient rire. C'était sûrement ça l'Amour, ne voir que les bons côtés des choses quand on est avec LA personne. La pression ressentie depuis la veille au soir retomba d'un coup et il sut que sa véritable vie avait commencé dans cette taverne nîmoise il y a quelques semaines, où il avait croisé son regard argent pour la première fois. Un oui pour la protéger, un oui pour la ramener à son pays et sa famille, un oui pour l'aimer, le dernier oui sera pour la vie.

Il accueillit sa resplendissante fiancée près de l'autel où se tenait le Cardinal, répondit à son "Je t'aime" par un bredouillement plein d'amour et lui prit la main, heureux comme jamais de vivre.

Victoria.d.alaya

Ça ne leur avait pas pris tant de temps que ca ... juste quelques heures. Elhoki qui vérifiait méticuleusement que la robe était parfaitement mise, lissait la traine, ajustait le voile, se faisait repousser par Marinette qui n'avait pas fini la mise en forme des boucles, et le diadème qui tombait sur le coté ...

Victoria ... Tu es sublime ! Tu es parfaite ! Allez, on se grouille !

Oui, Elhoki c'est l'organisation incarnée ! La future mariée releva ses jupons et suivit son amie. Le petit coche de Montmelian avait déposé le duo à l'entrée de la ville, près du Divin Nectar, il ne restait plus qu'à remonter deux rues pour rejoindre l'église en affichant un air heureux.

Oh flute !! Je n'ai pas du fermer ma chaumière ! File, je te rejoins !

Quand on vous dit qu'elle a l'organisation dans le sang ! Et de laisser Vicky au milieu de la rue pour rejoindre sa maison derrière la mairie ... à l'opposé quoi.

La petite anglaise avança de quelques pas, mais soudain se figea au milieu de la rue. Est ce que Raphaël était déjà arrivé ? Et si il ne venait pas ? Si il avait changé d'avis au dernier moment ? Ça arrivait bien plus souvent qu'on le pensait, figurez vous ! Et si ... Et si tout plein de choses arrivaient et empêchaient ce mariage ? Et si ...

"Et si je faisais demi-tour, je pourrais attendre qu'Elhoki revienne ..."

Un carrosse traversa à toute allure et Victoria prit une ruelle pour se cacher. Les armoiries des Laskarina d'Alaya ! Tsss ... Ils étaient en retard ... Oh ! Et si la vicomtesse avait mis ses rideaux rouges ?! Non mais quelle honte !

Toute à ses réflexions, la petite anglaise ne se rendit pas compte du temps qui s'écoulait, ni même ne vit Elhoki repasser dans la rue principale. Lorsque soudain, les cloches de l'église se mirent à sonner à toute volée.

Mince !! C'est pour moi ca !!

Attrapant la traine à pleines mains, elle se dépêcha de rejoindre la basilique et ... PAF !!

Elhoki !! Pour un peu je te rentrais dedans ! Mais dépêche toi, tu vas nous mettre en retard !

Oui, elle a le droit d'être de mauvaise foi, c'est son jour !!

Comme par magie une petite musique d'église se mit soudain à résonner dans l'édifice, ou peut-être que c'était dans sa tête, l'émotion, tout ca tout ca, et Victoria prit une profonde inspiration avant de commencer à remonter la nef.

La première personne que chercha son regard, c'était Lui. Et lorsqu'elle le trouva, un sourire heureux étira ses lèvres. Il était là, il l'attendait, il la caressait des yeux, de son sourire, un peu stressé, un peu impatient. Arrivée à sa hauteur, ils s'observèrent en silence, puis la jeune femme colla son bouquet de fleurs entre les bras d'Elhoki pour venir prendre la main de Raphaël. Ses lèvres murmurèrent sans bruit : Je t'aime ...

Ils y étaient ! Ils étaient prêts ! Ils allaient devenir tout l'un pour l'autre, ils partageraient chaque instant de bonheur comme chaque peine, et jour après jour ils seront là, lui pour elle et elle pour lui. C'est tout ce qu'elle désirait.
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Elhoki

Elhoki entre discrètement dans la basilique et s'assure aussitôt qu'elle est toujours en possession de l'alliance que lui avait confié Victoria

C'est bon elle est bien là, ouf!

Elhoki va s'installer derrière la mariée, à sa place

Mais la mariée elle est où?? Raphaël elle est où Vicky? On est sorti ensemble du manoir on était sur le chemin quand je me suis aperçu que j'avais oublié de fermer ma chaumière et lui ai dit qu'elle continue d'avancer que je la rejoindrai. Et là j'arrive et elle est pas là? Mais c'est quoi ce bazar? Vous m'aurez tout fait tous les deux! Par contre je te préviens tout de suite n'espérez même pas que je sois la marraine de l'un de vos enfants!

Elhoki ressort en trombe de la basilique pour chercher la mariée

Rafael_sarjero

Jeudi 15 janvier 1463, devant le parvis de la Basilique Sainte-Nitouche

Le grand Jour. Leur jour. Alors que sa future épouse n'avait cessé d'égrener ce compte à rebours fabuleux et néanmoins éprouvant pour les nerfs, lui avait paru plutôt serein lors de ces deux dernières semaines, partagé entre plusieurs activités dans lesquelles il se jetait à corps perdu, pour oublier l'attente. Mais ce n'était pas l'humeur du jour. Certes le bonheur pouvait se lire sur tous ses traits, toutes ses rides, mais aussi une intense émotion, partagée entre le désir d'en finir et d'enfin faire de Victoria son épouse et la peur permanente que quelque chose aille de travers.

L'anneau dans sa cachette, prêt à être confié à Elias qu'il avait choisi comme témoin, il s'avança en tenue de cérémonie sur le parvis de la basilique Sainte-Nitouche, frissonnant malgré le climat relativement généreux pour ce mois de janvier.

*Qui a eu cette foutue idée de se marier en plein mois de janvier ? Ah oui, c'était peut-être moi...*

Il lissa son costume qu'il avait choisi sobre et sombre, auquel il ferait particulièrement attention puisqu'il ne l'avait que pour la journée et devait le rendre dans un état parfait.

Il venait d'acquérir sa forge et l'alliance lui avait coûté un bras, au sens propre comme au figuré. Il passa une main une nouvelle fois sur la bourse qui contenaitle fameux bijou. Quelle histoire pour le trouver. Point d'artisan reconnu en Chambéry, il l'avait fait faire en secret dans un petit atelier Annecien et avait du se battre pour le récupérer, l'artisan voulant au final le garder pour lui et le vendre beaucoup plus cher que Raphaël ne l'avait commandé. Ils avaient même du en venir aux mains... Il grimaça lorsque son doigt cassé toucha le pli de son costume, l'attelle de fortune, presque invisible, ne le faisant que souffrir davantage.

Pour se ressourcer avant la cérémonie, il avait souhaité passer les dernières heures seul. Maintenant arrivé, il ne pensait qu'à trouver un peu de réconfort auprès des siens. Tremblant, il chercha tous ses invités les plus proches des yeux : Locke qui lui avait confié sa soeur très généreusement, Maia toujours le mot pour rire, Elias celui qui avait cru en lui à son arrivée en Savoie, la jeune Elhoki l'amie fidèle de Victoria et enfin son ami le Cardinal Yut qui devait officier pour la cérémonie. Il avait bien sûr hâte de découvrir sa fiancée dans ses beaux atours de jeune mariée, seulement séparé de l'éternité avec elle de quelques marches, quelques mots, un anneau et un baiser. Voyant un attroupement encourageant près d'un portique, il souffla et s'y dirigea, retrouvant peu à peu une confiance salvatrice. Tout allait bien se passer. C'était leur jour. Le grand jour.

Locke

Albens ...

Alors ... un , deux .... trois ... toujours trois .... Le Vicomte était déjà épuisé et la journée ne faisait que commencer ... Son regard vadrouilla dans la salle. Il soupira et fila sous la grande table de banquet, récupérer par le col les jumeaux ..

Quatre et cinq, j'ai tout le monde .... Et vous deux arrêter de vous traîner par terre ... vous allez arriver au mariage tout froissé et sali ...

Il ne put s'empêcher de rire en voyant le duo de bouille qui lui envoyait une rafale de sourires éblouissants en même temps que leurs regards pétillaient d'une malice signifiant leur volonté d'écouter sagement leur père ... ou pas ...

Locke jeta un regard vers les escaliers et appela son épouse :

MON AAAAAANNNGEEEE ... ON T'ATTEND !!!!!!!

Aristote soit remercié, il avait pu la convaincre ... hum ... de laisser le rideau à d'autres usages et de se glisser dans sa robe ... Elle était magnifique et quand elle les rejoignit, Locke se sentit fier et dans son regard brillaient milles émotions ... Aristote, qu'il aimait son épouse. Il lui sourit et sourit à ses enfants avant de frapper dans ses mains, de saisir l'un des jumeaux dans ses bras :

Allez en route !!!! en rang par deux, je n'veux voir qu'une seule tête !!!

Evidemment dans un concert de cris de joie et de petons frppant les dalles, la famille s'entassa dans le carosse, Direction : Chambéry, la Basilique ...

La parvis et l'entrée :

Arrivée en avance et en fanfare. Les enfants surgirent du carrosse comme autant de diables de leur boites et Locke sourit de voir les deux grands avoir pour une fois, garder cette spontanéités. Il s'égaillèrent sur le parvis et Locke, apercevant le futur, le rejoignit et lui sourit et le salua, suivit de près par son épouse :

Vous êtes en grande tenue, Dénadel !

Locke lissa son costume, et haussa un sourcil :

Comment vous sentez ... Ambre ! reviens !! ne t'éloignes pas ... pardon !... comment vous sentez-vous ?

Il rit doucement de voir le jeune homme un peu nerveux et se rappela ses propres noces. Avec l'accouchement au repas de noces, ç'était épique ... Bref ... Il patienta au côté du futur époux pour attendre les invités, notamment la future épouse ...

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Rafael_sarjero

Quatre, cinq, huit, vingt petites têtes, il ne pouvait les compter. Locke s'était mis sur son trente-et-un et Maia avait renoncé aux rideaux, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il donna l'accolade à Locke, s'inclina face à une Vicomtesse plus belle que jamais et salua les marmots qui s'agitaient en tous sens. Il serait Tonton Den bientôt. Il sourit devant cette meute d'enfants plus que vivante et se tourna vers le couple, les emmenant avec lui.

Et bien pour tout vous dire, je ne me sens pas très bien... J'ai mal au ventre, j'arrête pas de trembler et je vois double. C'est normal vous pensez ? J'ai du attraper le mal.

Et alors que Locke partit d'un rire tonitruant, Raphaël expulsa toute sa nervosité d'un coup en s'esclaffant de même, heureux de faire bientôt partie de cette famille spéciale mais tellement sincère et aimante.

--Marinette...

Nous y étions ! Plus que quelques jours et la jeune maitresse serait une épouse. Plus que quelques jours pour que les derniers détails soient prêts et que rien ne gâche cette magnifique journée.

Les domaines d'Albens et de la Vilete étaient en effervescence. Marinette, aidée de deux autres serviteurs, devait préparer la basilique et la remplir de fleurs, ce qui en cette saison était loin d'être chose facile. Heureusement la verrière de Montmelian avait permis un miracle.

C'est avec un regard assez fier que la petite femme de chambre observa le résultat.

Rafael_sarjero

Ah la messe. Pas son moment préféré, mais il s'est toujours fait un devoir d'y assister. Et quand en plus c'est sa Victoria qui la dit, impossible de manquer l’événement. C'était sa première messe, une source d'inquiétude permanente depuis quelques jours pour sa jeune fiancée.

La couvant des yeux, la dévorant du coeur, Raphaël s'était assis dans les premiers rangs, avait découvert sa tête avec respect et tentait de retenir les paroles de Victoria, s'imprégnant de leur grandeur.

Je confesse à Deos Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché, en parole et en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes amis de prier le créateur pour moi !
Que le Tout Puissant nous accorde le Pardon.

Bien sûr qu'il avait pêché, maintes fois depuis leur rencontre, et même avant... Mais sûr que celui là-haut lui pardonnera. Il pardonne tout non ?

Locke

La porte grinça ... forcément ... En grimaçant, le Vicomte entraina toute sa troupe vers les premiers bancs disponible. EN retard, le jour de la première messe de sa soeur, récemment nommée diaconnesse. Fallait le faire. Il l'avait fait ... Enfin bref, ils arrivèrent juste à temps et se plongeant dans une posture de recueillement, Lily et Liam, assez grands maintenant, l'accompagnèrent dans la récitation du Credo :

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Puis en attendant que la célébration suive son cours, Locke jeta un regard et un sourire tendre à son épouse et à sa progéniture. Il était heureux. Sa vie était heureuse et comblée. Animée certes mais, il n'avait plus beau trésor que leurs disputes endiablées et surjouées, que leurs fêtes et leurs rires, que leurs retrouvailles chaque soir ... Il rougit .. oui bon, cela ne regardait pas Aristote non plus hein .... Il sourit à nouveau et observa la nouvelle Diaconesse à l'oeuvre ...
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Victoria.d.alaya

La toute nouvelle diaconesse sourit de voir que sa famille au grand complet avait fait le déplacement. Bien sur, elle aurait préféré que les chamberiens soient un peu plus fervents dans leur croyance, mais il ne fallait pas attendre de miracle, pas dès sa toute première messe.

Son regard accrocha celui de l'homme qui serait bientôt son époux et elle lui sourit tendrement. Puis, lentement, ses mains refermèrent le Livre des Vertus. Elle toussota légèrement à la fin des prières de chacun, promenant ses yeux sur les enfants pour voir si ils avaient fini de répéter les mots à leur façon.

Chers fidèles ... J'avais pour idée première de faire un sermon sur les vertus du travail. Mais, si il en est qui n'ont pas besoin de ce sermon, c'est bien vous.

Elle descendit en quelques pas de la petite estrade et s'approcha d'eux.

Je propose que nous partagions plutôt le pain à la maison. Aristote ne sera pas fâché de nous voir réunis autour du repas dominical en famille.

Décrochant son manteau de laine de la patère au mur, elle l'enfila et revint se glisser au bras de son fiancé. Toute la petite famille reprit la direction du domaine. La jeune femme jeta un dernier regard à la basilique, espérant que la prochaine messe serait un peu plus vivante.

Ce matin là, c'était la Noël, et son amour avait du s'absenter pour quelques jours. La jeune femme décida de faire sonner les cloches à toute volée dès les premières heures de la matinée, à peine le coq avait-il chanté.
Les enfants de chœur se postèrent sur le parvis et entamèrent quelques chants de noël, arrêtant de-ci de-la des passants. La matinée fut close, les cloches sonnèrent de nouveau et Vicky offrit des pains d'épices aux enfants avant que tout le monde ne rentre chez soi.

Après les fêtes, elle referait une messe, en espérant que les habitants de la capital sortiront de leur tanière.
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Lisa_luserna

Ce matin là quand ces taches furent achevées et les ordres donnés aux lingères, la jeune couturière s'était rendu à la basilique. Elle n'avait pas dormi de la nuit et de légères cernes entouraient ses yeux, tristes ce jour.
Elle poussa la porte et entra dans la pénombre. Lisa attendit un instant que ses yeux s'habituent à la luminosité à l'intérieur de l'édifice.
Seule lui sembla t'il , elle choisi néanmoins un banc à l'opposé de la nef centrale et elle s'agenouilla pour prier.
Elle espérait que la réflexion lui apporte non pas des réponses mais au moins l'apaisement.

Elle n'avait pas compris pourquoi il y avait tant de mécontentement dans le regard de sa Duchesse. Pourquoi celui qui l'avait faite sourire un moment était devenu soudain froid à son égard.
Elle savait bien que parfois elle disait des choses qu'elle ne devrait pas. Elle essayait pourtant de bien faire mais le monde où elle avait grandit avec ses parents était bien plus simple que celui qu'elle avait intégré à la mort de ceux ci quand la Duchesse l'avait prise sous son aile. Elle savait bien tout ce qu'elle devait à celle ci. Et la voir si mécontente la perturbait au pus haut point. Surtout quand elle ne comprenait pas ce qui lui était réellement reproché.

La fraicheur et le calme du lieu l'aidait à trouver un apaisement qui elle le savait serait passager mais lui faisait du bien pour le moment et c'était tout ce qui comptait sur l'instant.

Elle soupira tristement et fini par réciter une ou deux des rares prières qu'elle connaissait.
Lisa resta encore un long moment dans l'enceinte de la Basilique écoutant les sons étouffés qui lui parvenaient de dehors, sursautant parfois quand une personne entrait pour se recueillir puis repartait alors qu'elle était toujours prostrée sur son banc et incapable de partir pour affronter le jour s'écoulant lentement.

Il faudrait bien pourtant finir par sortir de ce havre de paix.

Neocor

ELECTION IMPERIALE

Oh que oui, avec ma bénédiction !

Citation:

A propos de l'élection impériale

Nous, Endymion d'Abbadie, Archevêque de Vienne, Grand-Audiencier de la Chancellerie Pontificale, Préfet des Collèges Héraldiques Pontificaux, Préfet de l'Office des Registres,
en notre qualité de Primat du Saint Empire Romain Germanique, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,

Après débat au sein des murs de l'Assemblée Épiscopale du Saint Empire Romain Germanique, nous voulons exprimer le soutien de l’Église des terres impériales à la candidature de son altesse Jade de Sparte de Cetzes [ Jade.de.sparte ], actuelle régente du Saint Empire.

Nous rappelons par ailleurs que chaque clerc est libre de voter pour le candidat de son choix, mais nous voyons des objectifs communs entre le CESE et le programme de cette candidate, et nous recommandons donc à tous les archevêques, évêques, clercs et fidèles de voter pour elle.

Donné à Rome le XXVème jour du VIIème mois de l'an de grâce MCDLXII de notre Seigneur.

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Lisa_luserna

Lisa, d'un pas bien décidé ce matin là, se dirigea vers la Basilique en espérant y trouver celle qu'elle avait rencontré il y a peu lors de la messe.

Elle s'adressa à la première personne qu'elle croisa dans l'édifice, occupée à changer les bougies des candélabres.

Adîo, je souhaiterais voir Dame De Sparte. Sauriez vous me dire si elle est en ce lieux ?

Tibere

A genoux, en orant, comme il sied.

Aristote, père bien-aimé de l’Oratoire !
Nous nous mettons sous votre protection et nous vous présentons nos besoins.
Ils ne vous sont pas inconnus.
Enflammez-nous d’un feu d’amour !
Ne permettez pas que nous soyons les fils aux cœurs froids d’un père brûlant d’amour.
Faites que l’Oratoire se révèle comme une source de grâces pour les croyants,
Qu’ils soient affermis dans la charité familiale, et les prêtres, dans leur grâce sacerdotale.
Que la jeunesse y reçoive de quoi réchauffer son enthousiasme pour l’imitation des prophètes.
Que les familles soient renouvelées, par votre intercession, dans la joie de leur vocation.

Amen !

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Victoria.d.alaya

Les cloches de la basilique Sainte Nitouche résonnaient à toute volée ce matin là. Le Saint lieu avait été nettoyé de fond en comble la veille, les cierges avaient été allumés et illuminaient de milles feux chaleureux.

Victoria avait revêtu une robe à la coupe modeste et aux couleurs sobres, puis s'était rendue un peu avant l'heure en l'église pour se recueillir. Elle était un peu anxieuse, elle venait juste d'être nommée Diaconesse par Monseigneur Neocor, et elle espérait que pour cette première messe, elle ne s'emmêlerait pas trop les pinceaux.

Lorsque les cloches cessèrent enfin, elle accueillit les gens avec un sourire bienveillant et quelques paroles de bienvenue.

Je vous souhaite le bonjour chers amis, citoyens et voyageurs de notre belle cité. Approchez et installez vous. D'abord, pour ceux qui ne me connaitraient pas encore, je suis Victoria d'Alaya et je viens d'être nommée Diaconesse de Chambéry. Notre Foi Aristotélicienne ne doit jamais être remise en cause, même s'il nous manque un guide spirituel. Si je peux vous aider à suivre le chemin de la Foi, alors je le ferais volontiers.

Elle posa ses mains à plat sur le pupitre où elle avait déposé le Dogme ouvert à la page de la lecture du jour.

Je vais demander à chacun de prier pour le pardon de ses péchés.

Citation:

Je confesse à Deos Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché, en parole et en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes amis de prier le créateur pour moi !
Que le Tout Puissant nous accorde le Pardon.

Elle édicta la prière puis laissa les fidèles en faire autant.

Nous allons à présent communier tous ensemble, en récitant le Credo, qui est la façon la plus simple pour s'adresser au Tres Haut.

Citation:

La petite anglaise observa avec attention les personnes présentes, chacun semblait absorbé par sa réflexion liturgique et elle patienta un peu avant de poursuivre avec le thème qu'elle avait choisi pour ce dimanche avant la Noël.
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Locke

La communion et la bénédiction à chacun, puis l'envoi et Locke se retrouva sur le parvis. Il n'était pas certain que ces péchés fussent absous, ni même qu'il eût vraiment péchés d'ailleurs. Son existence loin de son épouse absente pour l'heure avait un aspect très monacale. Encore que les enfants savaient profiter de sa présence et le tirer de sa langueur. En quelques semaines, il avait affronter avec Liam 2 troll des montagnes, 6 géants, 19 dragons et sauvé pas moins de 21 damoiselles en détresses. Il avait ensuite affronter son fils en duels quelques dizaines de fois avant que d'aller prendre 47 thé avec Lily qui grandissait bien trop vite. Il avait fait le clown à la cour des poupées d'Ambre tout autant . Et les jumeaux n'étaient pas en reste. Ils babillaient dans un langage connu d'eux seuls et se plaisaient maintenant à attraper tout ce qu'ils pouvaient de leurs 20 doigts. Il sourit en songeant qu'Ambre leur avait déjà donné du fil à retordre avec ces 10 doigts ... Il soupira et regarda le ciel aux teintes estivales. Murmurant à soi-même qu'il avait hâte que son épouse revienne, il se dirigea vers le Divin Nectar pour récupérer sa monture et regagner son domaine ...
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Lisa_luserna

Elle l'avait invité à entrer et c'est ce qu'elle avait fait.
Elle avait écouté le serment . Cela semblait si simple quand c'était dit ainsi mais saurait elle toujours tendre la main et garder l'esprit ouvert aux autres ? l'avenir le lui dirait.

Accompagnant la jeune femme , sa voix claire s'éleva dans l'édifice

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Puis plus discrètement elle conclu:
AMEN

Et s'avança pour la communion. Cela lui fit penser qu'il faudrait qu'elle se confesse un de ces jours car cela faisait longtemps qu'elle n'avait point soulagé son âme de ses turpitudes...

En sortant de l'église , une fois l'officie achevée ; elle saluât le jeune Dacien et son père qu'elle connaissait bien.

Lorina.shpata

Daphnée arriva en plein credo. Elle était en retard, cela commençait à devenir une habitude. Fâcheuse habitude d'ailleurs. Elle repéra Lisa puis son père et son frère.
Elle alla les rejoindre le plus discrètement possible, ce qui fut peine perdue. Car tous les regards qui se posaient sur elle, étaient désapprobateurs.
Daphnée s'assit à coté de son frère et dit sa prière

Dacien_de_chenot

Les cloches de la basilique Sainte Nitouche de Chambéry sonnèrent à la volée délogeant les pigeons qui avaient élu domicile en son clocher.
Ce fut une envolée blanche qui un instant ombragea le parvis inondé de soleil en ce dimanche de juillet.
L'aîné des de Chenot poussa la porte et remonta la nef jusqu'à s'installer auprès de son père.

- Bonjour père. Dites vous savez pourquoi l'Archevêque se cache derrière un pilier tel un enfant de chœur qui aurait dérobé le vin de messe ?

Dacien gardait une tendresse à celui qui avait officié pour son baptême, se promettant de l'aller saluer à la fin de l'office.

- Qui est l'officiante ?

Il ne connaissait pas la jeune femme, espérant secrètement qu'elle ne fut que diaconesse !

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Timothee_octavin

Qui dit jour dominical, dit messe. Que dit messe, dit obligation d'y assister. Qui dit obligation d'y assister, dit jeune ducaillon présent.

Ne connaissant absolument personne, il entra rapidement dans la cathédrale non sans s'être signé à son entrée. Quelques personnes étaient déjà présentes et il était clair que cela allait commencer ... pour une fois il n'était pas en retard, jour à marquer d'une croix rouge.

Il s'installa à l'extrémité d'un banc, question de n'avoir aucun mal à voir ce qui allait se dérouler dans quelques minutes. Silencieux, il resta dès lors.

Irulan.de.sparte

La jeune fille accueillit les personnes souhaitant communier. Le crédo avait été chanté avec discrétion mais Irulan était ravie que de nombreuses personnes soient venues pour sa première.
A chaque fois que quelqu'un se présentait devant elle pour prendre son morceau de pain et boire dans la coupe, elle prononça quelques mots en toute discrétion.

Que le Très-Haut veille sur vous et votre famille. Paix à votre âme et que soit absout tous vos pêchés dans la confession et l'Amitié. Aristote pardonne à ceux qui s'aiment.

Les mêmes paroles étaient répétées à chacun. Elle vit alors au fond de la salle l'archevêque présent. Irulan lui fit un grand sourire, espérant que cette messe lui aurait plu et serait conforme à ses attentes.
Quand ce fut terminer, elle reprit place sur la chaire.

Cette journée est bénie par tous les cieux. Passez une excellente journée et n'oubliez pas de faire preuve de générosité. Merci à tous d'être venu.

La jeune fille ferma le livre des vertus et ôta l'aube qui commençait à lui donner très chaud, avant de traverser la basilique à la recherche de Monseigneur Neocor.

Locke

N'ayant rien de mieux à faire, Locke s'était discrètement installé dans l'ombre d'un des piliers de la cathédrale. Les rangs étaient bien clairsemés. Il devait bien avouer que ce n'était pas une habitude non plus. L'absence de son épouse et l'implacable morosité qui semblait s'être abattue sur Chambéry avaient nettement contribué à sa venue.

Il haussa un sourcil en apercevant une silhouette. Espionner un office, il se demanda un instant si c'était ainsi que l'on formait les espions débutants. Il sourit à demi avant de poursuivre l'écoute. le livre des Vertu. Il fit la moue et eût un instant une pensée pour le nombre de malheureux trépassés au nom du Très-Haut. Il devait être ravi de susciter autant d'émoi. Hélas trop souvent se taillader et s'étriper religieusement servaient des intérêts qui auraient mis la Divine Rate au court-bouillon ... Enfin ... Ha oui, l'empereur était mort ... Locke pris une mine de circonstance ... entre deux et six pied de long, à la louche hein ... en songeant que les serfs allaient arrêter les récoltes et autres laboriosités bien inconnues de la cour impériale pour se pâmer d'émotion à cette nouvelle ...

Il se mordit la joue et secoua la tête pour se concentrer à nouveau sur le crédo ...chanté, s'il vous plait ... Ha là pour le coup, il était heureux que sa brune ne fusse point présente. A la vigueur de sa voix, elle eût surement atteint les Célestes Oreilles du Très-Haut mais la fausseté de son chant aurait pu nous attirer ses Augustes Foudres ... Locke chantonna son credo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis il déplia son mètre quatre vingt en quelques craquements pour se diriger vers l'autel et la communion. Même de loin, il pouvait deviner la nervosité sur les traits de la nouvelle officiante. Pourtant, personne n'avait crié au sacrilège et ne s'était évanoui, c'était plutôt une bonne chose. Un malaise a toujours tendance a perturbé l'office. Il pensa ensuite à son épouse, bien trop loin à son goût et s'avança pour attendre son tour de communier ...
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Neocor

Neocor, dissimulé derrière un pilier au fond de la Basilique écoutait Irulan avec attention. Il prenait soin de ne pas se montrer afin d’éviter de la perturber lors de cette première messe qu'elle célébrait...

Le vieil archevêque était admiratif devant l'assurance que la jeune femme manifestait à cette occasion. Et pour le dire plus simplement, il était heureux, heureux comme peut l'être un religieux assistant à un si bel office. Il irait remercier Irulan au plus tôt...
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Yrvis_de_chenot

Yrvis était venu à l'office dominicale, il entra et alla s'assoir vers la première place libre.
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Vicomte de Marboz, Seigneur de Fossano et Seigneur d'Osasco

Renesmee

Du haut de son arbre, elle vit du monde entrer dans l'église, plus curieuse que jamais, elle se hâta d'aller voir pourquoi tout le monde y entrer .
Elle arriva devant l'entrée et une fois a l'intérieur, elle se trouva une place non loin de la porte et écouta.

Irulan.de.sparte

La jeune fille salua avec un grand sourire la première arrivante.

Bonjour Lisa Luserna. Je suis Irulan de Sparte. Bienvenue et ravie de faire votre connaissance. Le sermon devrait vous plaire. Entrez, je vous en prie.

Irulan entra avec la dame et rejoignit l'autel, en attendant que d'autres personnes entrent dans les lieux. Elle enfila la tenue appropriée, l'aube, même si par cette chaleur, elle aurait préféré éviter de mettre plusieurs couches de vêtements. Elle alla chercher les petits pains et le vin et prépara tout le cérémonial.

Enfin, quand dans l'église les gens s'étaient installés, elle prit la parole. Sa voix portait bien plus qu'elle ne l'aurait cru. L'immensité des lieux donnait force à ses paroles.

Bienvenue à l'office de ce dimanche. Peu me connaissent je crois. Je m'appelle Irulan, Irulan de Sparte. Je vais officier aujourd'hui sous l'approbation de Monseigneur l'archevêque Neocor de Bollengo, qui dirige le diocèse de Moustier-en-Tarentaise. Je le remercie chaleureusement pour cette occasion qui m'est donnée et j'espère avoir maintes autres occasions d'accomplir cette mission.

Aujourd'hui est un jour heureux pour notre village car la parole d'Aristote et de Christos retrouvent enfin leurs échos en ces lieux désertés.

La jeune fille fit une courte pause, le temps que chacun éteigne les murmures et prennent définitivement place. Elle posa une regard bienveillant sur chacun puis ouvrit un livre qui se trouvait sur un pupitre à une page précise.

Voici un extrait du Livre des Vertus que j'ai choisi pour vous.

"Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”

Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui s’offrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans l’espace qui la sépare du soleil. Les étoiles s’offraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas l’existence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais l’essentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je n’avais jamais vu d’aussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.

Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aie crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. J’eus alors en face de moi rien de moins qu’Aristote et Christos. Ils m’accueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si j’avais fait un bon voyage. J’étais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que j’essayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. C’est alors que j’entendis une voix. "

Cet extrait fait référence au Paradis. Vivre une vie de vertus permet d'accéder à ce lieu merveilleux après la mort. Je vous invite à réfléchir à votre vie et à ce que vous pouvez faire de bon pour les autres, à ce que vous pouvez faire de bien pour vous afin de ne jamais vous écarter de ce chemin qui mène au Soleil afin d'y être accueilli dans la sérénité.

Mais cet extrait parle aussi de la bonté et de la tolérance. Les archanges ne jugent pas. Ils rient et accueillent avec plaisir. Ils aident et tendent la main sans aucune arrière pensée. Notre vie doit prendre exemple sur cette façon d'être pour que tous vivent en harmonie.

En parlant du Paradis, je ne peux m'empêcher d'émettre une pensée pour notre défunt empereur. Souhaitons qu'il ait trouvé la paix et rejoint le paradis solaire. En homme pieux, il n'y a pas vraiment de doutes à avoir. Il est aujourd'hui heureux et a rejoint ses ancêtres et les autres empereurs défunts.

Si vous avez des questions concernant l'extrait choisi, vous pouvez venir me voir après la messe.

Levons nous maintenant et chantons ensemble.

Et Irulan se mit à chanter le crédo, invitant chacun à faire de même.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle coupa les petits pains et versa le vin dans la coupe.

Que ceux qui souhaitent venir communier, s'approchent afin de se servir d'un morceau de pain, le corps et d'une gorgée de ce vin, le sang.

Elle prépara la serviette afin de frotter la coupe entre chaque gorgée. Son cœur battait un peu plus fort, sa première messe était faite et elle espéra l'avoir bien accomplie.

Irulan.de.sparte

Le matin se leva. Un coq se mit à chanter, ce qui réveilla Irulan de son sommeil. Il était tôt le matin quand elle alla ouvrir les portes de la Basilique. La jeune fille leva son nez vers le soleil qui éblouissait toute la place. Les gens passaient et s'occupaient aux diverses tâches qui faisait que la ville était prospère. Souriante, Irulan alla se rafraichir dans la pièce arrière puis se rendit en haut de la tour aux cloches afin de les faire sonner. De une, de deux, avec toute sa force, elle tira sur les cordes des cloches.

Les cloches se mirent à chanter, appelant la population à se rendre à l'église afin de célébrer une messe en toute amitié.
Irulan redescendit les nombreux escaliers en courant, soulevant son jupon pour aller plus vite et s'installer sur le parvis afin d'accueillir les fidèles qui souhaiteraient entendre sa messe et communier avec le Très-Haut.

A peine arrivée en plein soleil, Irulan attendit, souriante, espérant voir nombreux les chambériens se rendre à l'église, perdus ou non sur la voie du seigneur. Aristote prêchait le rassemblement, l'amitié et l'amour. Elle était là pour rappeler à chacun que la Foi se partage et s'entretient, en allant à l'église et en faisant preuve de communion.
Elle n'oublierait pas également de parler du courage et de la mort, rappelant que l'empereur était décédé il y a peu de temps.

Lisa_luserna

Lisa vaquait à ses occupations du matin sur le marché où chaque jour elle passait pour guetter les bonnes occasions quand elle entendit les cloches sonner à tout va.
Cela faisait un certain temps qu'elle ne s'était pas recueillie dans la pénombre calme des hauts murs d'un édifice religieux par manque de temps et probablement d'officiant.

Elle n'hésita donc pas et remettant à plus tard l'achat de galon de coton pour les robes de la maison pour laquelle elle travaillait , elle remercia le marchant et se dirigea vers la Basilique au nom si particulier et qui la faisait sourire à chaque fois.

Arrivant sur le parvis , elle fut étonnée de voir une si jeune femme accueillir les fidèles , étonnée et ravie. Au moins elle n'aurait pas peur d'un vieux ronchon moralisateur à la voix caverneuse.

Avec un grand sourire, elle alla donc saluer et se présenter.

Adiô Dame, je suis Lisa Luserna. J'espère que le prêche sera aussi ensoleillé que cette belle journée!

Après les salutations, elle entra dans l'édifice et se plaça dans la rangée destinée au personnel de la Maison de De Chenot.

Neocor

Citation:

CERTIFICAT DE MARIAGE ARISTOTELICIEN

Nous, Neocor de Bollengo, archevêque de Tarentaise, étoile d'argent de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote promotion 1462 déclarons avoir uni dans le mariage devant le Très Haut Tout Puissant Dame Lavava du Bourget et de Leverogne et Messire Thornton Estriviers en date du 20 du mois de février 1462 en la Chapelle Sainte Nitouche de Chambery.

Leurs témoins sont Dame Loucy de Divonne et Messire Binome de Toli.

Afin que nul ne songe à contester le présent, Nous avons apposé notre signature et notre scel.

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Childeric

Citation:

- Quelle ne fût l'agréable surprise de recevoir Dame Juztina la pense toute gonflée du petit Gentilhomme qu'elle portait en son sein.
Il la laissa baiser le dessus de la main, puis lui fît signe de se relever et de ne point lui faire révérence, étant persuadé qu'il ne la méritait pas...

-Allons Madame, je vous prie, nul besoin de me saluer selon les conventions lorsque nous sommes entre frères et Soeurs.
De plus, poser le genou à terre n'est point conseillé pour une future Maman !
Je vous en prie, appelez moi mon Frère ou " Chichi " lorsque nous ne sommes point dans quelque Cérémonie officielle.

Il Raccompagna la gente Dame jusque a sa place près de sa famille.
Puis il marcha jusque à l'autel. Se mit face et débuta son cermon de bienvenue.

- Mes biens chères frères et mes biens chères Soeurs. Bienvenue en ce Dimanche afin que nous communions tous d'un seul coeur pour que résonne à l'unisson nos prières vers le Tout Puyssant.

-Pour débuter et afin de communier d'un coeur pur, nous allons tous réciter nostre mea culpa tous à l'unisson.

Je confesse a dieu tout puissant, a tous les saints, parceque j'ai
beaucoup péché en actions et en pensées.
Je supplie tous les saints, de prier avec moi le créateur, afin que le très
haut m'accorde son pardon.

- Cette semaine je ne ferais point de sermon, car vous savez tous ce qu'il nous faut faire pour que nostre belle ville, joyeau de la Savoie, retrouve son lustre d'antan.
Que tous les pauvres et les âmes de bonne volonté me contactent par M.P.
Je compte organiser des escortes pour acheter les biens qui nous font défaut.
-Je compte aussi me battre pour que les nécessiteux, puissent toucher le pain à quatre écus, voire moins, pour l'instant il suffit de me le demander, et je prendrais sur mes deniers pour nourrir les pauvres, j'en fais cerment devant vous ce jour.

Récitons ensemble nostre credo fédérateur, puis je vous invite à défiler devant moi pour partager le pain et le vin.

Et Chichi distribua les pains et partagea le vin, puis invita les personnes présentes à revenir le prochain Dimanche, avec toute leur famille....

Irulan.de.sparte

La nuit avait envahi les ruelles de Chambéry. Une silhouette se glissa vers le parvis de la Basilique, une torche à la main et pénétra ses murs assombris par la lune. Tout était calme dans l'édifice où une paix indescriptible régnait. L'ouverture de la grande porte fit grincer ses gonds et la fermeture raisonna longtemps dans le haut plafond du lieu saint.

La silhouette continua son chemin vers l'autel et la porte qui se trouvait à l'arrière. Après avoir allumé plusieurs cierges pour éclairer cette partie de la Basilique, elle déposa la torche dans un support prévu à cet effet. La silhouette sortit une clé et la tourna dans la serrure, ce qui eut pour effet d'ouvrir sur une autre salle.
Dans celle-ci on pouvait trouver toute sorte d'objets servant aux cérémonies. Deux mains se saisirent d'un calice, d'un goupillon et d'un exemplaire du livre des vertus.
Ramenant le matériel sur l'autel, la jeune fille se débarrassa de sa cape qui avait camouflé son identité jusque là.

Se remémorant les paroles de l'archevêque, elle vérifia que tout était présent puis s'installa à même le sol avec le livre des vertus et commença à lire à la lueur des bougies.

Au petit matin, Irulan ferait sonner les cloches de la Basilique. Une messe aurait lieu, sa toute première fois, sous la bénédiction de Monseigneur Neocor.

Childeric

-Allons Madame, je vous prie, nul besoin de me saluer selon les conventions lorsque nous sommes entre frères et Soeurs.
De plus, poser le genou à terre n'est point conseillé pour une future Maman !
Je vous en prie, appelez moi mon Frère ou " Chichi " lorsque nous ne sommes point dans quelque Cérémonie officielle.

Il Raccompagna la gente Dame jusque a sa place près de sa famille.
Puis il marcha jusque à l'autel. Se mit face et débuta son cermon de bienvenue.

[list]- Cette semaine je ne ferais point de sermon, car vous savez tous ce qu'il nous faut faire pour que nostre belle ville, joyeau de la Savoie, retrouve son lustre d'antan.
Que tous les pauvres et les âmes de bonne volonté me contactent par M.P.
Je compte organiser des escortes pour acheter les biens qui nous font défaut.
-Je compte aussi me battre pour que les nécessiteux, puissent toucher le pain à quatre écus, voire moins, pour l'instant il suffit de me le demander, et je prendrais sur mes deniers pour nourrir les pauvres, j'en fais cerment devant vous ce jour.

Récitons ensemble nostre credo fédérateur, puis je vous invite à défiler devant moi pour partager le pain et le vin.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN !!

Et Chichi distribua les pains et partagea le vin, puis invita les personnes présentes à revenir le prochain Dimanche, avec toute leur famille....
[/list]

Neocor

Neocor, discrètement, avait entendu la messe de Childeric, son fils aimé depuis l'autel où il célébrait lui-même le mariage... Son plaisir était donc double et le petit mouvement de menton qu'il eût à ce moment ne pouvait peut-être pas être compris de tous...

Sourire aux lèvres, il acheva lui même sa propre célébration...

Et il en fût ainsi ! Avec de touchantes paroles d'amour, les fiancés s'étaient exprimés... Ils s'étaient mutuellement engagés dans un mariage aristotélicien, tout empli d'amour l'un de l'autre et du Tout Puissant... Neocor est joyeux, ému aussi... Il prononce alors la formule qui unira pour l'éternité les deux tourtereaux...

Dame Lavava du Bourget et de Leverogne, Messire Thornton Estriviers, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la curie romaine et par Sa Sainteté, au nom d'Aristote et de Christos, je vous déclare mari et femme. Que le bonheur rayonne dans votre foyer.

L'archevêque les félicite, s'approche pour leur donner une accolade et selon sa manière profite, sans que les époux puissent se douter de quoi que ce soit, d'apposer de son index enduit de Saint Chrème, la croix aristotélicienne sur leur front. Et voila qu'il se dirige vers la porte qui s'ouvre tout près du choeur afin de rédiger leur acte de mariage...

Ne bougez surtout pas, je reviens hein ?
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Neocor

La voix de Thornton s'était élevée avec grande franchise. Neocor se tourne vers Lavava

Lavava, ma Fille, veux-tu prendre Lavava pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très Haut sur terre?
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Lavava

Lavande était tout en émotion. Combien de fois elle avait rêvé de cet instant, tant de fois repoussé.

Même le vieux Neocor, qui faisait parti des murs de Chambéry comme la gnôle dans la grole, en bafouillait d'émotion. Il avait confondu le nom de Thornton avec Lavava. Etant donné qu'elle ne pouvait s'épouser elle-même, elle ne fit pas cas et continua comme si de rien était. On pouvait bien pardonner à l'homme de foi comme il pardonnait au nom du Très-Haut.

Oui, je le veux !
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Childeric

[HRP] Je prie tout le monde de m'excuser, je n'ai pu débuter la messe que maintenant.
J'enverrais les prières et la suite vers 17 hrs afin que tous puissent participer.
Merci d'être venu, vous ne le regretterez pas.

-Comme promis, nostre Diacre sans pompons ni clochettes vint ouvrir la porte de la petite Basilique afin d'y célébrer la messe Dominicale.
Les clefs ayant passé tout l'hiver au crochet, c'est avec grand mal et beaucoup d'huile d'onction qu' il réussit à en ouvrir la porte.

-C'est avec entrain qu'il cracha dans ces mains et fît résonner l'appel ...

{{{BOOonNNG}}} {{{{{{BOOOooonnnNNNG}}}}}} {{{BOOonNNG}}} {{{{{{BOOOooonnnNNNG}}}}}}

Encore à moitié sourd, il se porta au devant de fidèles, vestu de sa bure Brune qu'il portait lors des jours graves. ( Sa gratte dru le chanvre !!)
Tirant le lourd loquet, il fît pivoter la porte gauche puis la droite, laissant le vent s'engouffrer..

Les fidèles étaient là, il les salua au fur et a mesure qu'ils entraient dans le Saint Edifice.
Gardant un oeuil sur les nouveaux venus fort discrètement. Car il rageait toujours intérieurement des outrages que ce lieu consacré aurait été la victime.
Etant seul représentant de l'Eglise pouvant porter l'Epée, il estoy de son devoir de protéger les fidèles tout comme les lieux saint, sans oublier son bon Maistre ( Que je sers par vocation ! )
Bref, même s'il n'estoy plus vidame, il luy incombait d'enquester sur la question et de s'assurer que les coupables soient châtiés comme il se doit.

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Juzstina

Juzstina avait attendu longtemps de réentendre les cloches sonner ainsi allègrement dans le matin de Chambéry. La veille, elle avait fait préparer sa tenue soigneusement pour mettre moins de temps à s'habiller. Déjà qu'il n'était pas toujours aisé de se déplacer à sa convenance ; non point de son propre chef, mais parce qu'on lui disait constamment de ralentir et de ne pas se presser autant. Son ventre bandé pour lui offrir le peu de soulagement que savait lui procurer un peu de soutient, elle enfila la robe lavande aux détails noirs qu'elle affectionnait pour les messes. Ses cheveux d'ébène furent nattés, enroulés, épinglés puis couverts d'une coiffe légère dont le voile se confondait avec ses mèches sur sa tête. Sans plus attendre, la petite mesnie se mit en branle jusqu'à la Basilique dont les portes s'ouvraient comme ils parvenaient sur le parvis. La von Sélénios posa une main sur son ventre bien rond que même ses robes de mode italienne ne parvenaient plus à cacher depuis belle lurette.

Ses yeux d'argent cherchèrent l'officiant qu'elle reconnut aisément dans la poignée de gens rassemblée. Sans que ses doigts quittent la courbe qui abritait le premier enfant du couple Lanas, elle prit la main de Childeric et fit la révérence en y déposant un baiser léger. Elle se mouvait avec une souplesse étonnante vue sa nouvelle corpulence. Sans doute l'effet de sa grande jeunesse ; aux trente ans passés de son mari, les gens ne s'attendaient jamais à trouver une épouse de seize automnes à son bras.

Quelle belle journée, mon Frère. Cette capitale manquait un peu de sa piété.

Son ton doux mêlé à son léger accent donnait un mélange velouté que son sourire appuya avant qu'elle ne reprenne :

Je suis Erzsébet Juzstina Lanas von Sélénios, et plus qu'enchantée de faire enfin votre rencontre.

Comme si elle réalisait que ses doigts emprisonnaient toujours délicatement sa main, elle eût une petite expression surprise et mit fin au contact rapidement. Son regard se posa sur sa petite escorte et elle salua le diacre d'un signe de tête avant d'avancer dignement dans cette basilique qui avait vu son mariage et qui verra sans doute l'ondoiement de son enfant. Juzstina s'installa sagement non loin de la chaire à sermons. Elle sortie sa petite médaille aristotélicienne et passa les doigts dessus, ses pensées s'envolant vers un autre ecclésiastique qui avait marqué son existence. Son coeur se serra et elle détourna les yeux pour éviter de se plonger dans un état de mélancolie inutile.
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Thornton

Thornton écouta avec émotion le prêtre. Après lecture des Saintes Ecritures, il regarda sa femme et prononça sobrement.

Oui, je le veux !

Neocor

Bien chers Dame Lavava et Messire Thornton! C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, avec vos témoins Loucy de Divonne et Binome de Toli afin que vous receviez des mains de l’Église le sacrement qui va faire votre bonheur. Ne prenez pas à la légère l'engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses. Mais avec l'aide de Christos et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage. Que le Très Haut vous bénisse !

Puis le vieux Prêtre prend un énorme livre relié de cuir et lit un passage de la vie d'Aristote:

Citation:

Neocor poursuit:

Vous avez dans ce texte l'exemple d'un père noble et sage, soucieux de son épouse et de l'enfant qui naitra un jour. Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur. Voilà l'exemple que vous devez suivre. L'honneur, la justice, le travail quotidien. C'est là que se trouve la clé du bonheur. Et peut-être alors que vos enfants, suivant vos traces, auront la sagesse d'Aristote et la bonté de Christos.

Le moment solennel était arrivé. Les époux se levèrent de leurs fauteuils:

Thornton, mon Fils, veux-tu prendre Lavava pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très Haut sur terre?". "

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--Binome_de_divonne

Binome se tenait à côté de Thorn. Il était désolé de leur retard mais était bien heureux de pouvoir admirer son parrain prendre cet engagement. Le voici donc marié ...! Même si cela faisait déjà pas mal d'années que Lav' et lui étaient ensemble, c'était presque surprenant de voir Thorn se faire passer la bague au doigt.

Il écoutait l'échange des voeux. Il était touché par leurs paroles et d'être témoin de leur amour, de leur union. Puis il patienta, écoutant la suite de la cérémonie. Les mariages lui rappelaient toujours le leur il y a de ça un million d'années environ. Si la cérémonie était un moment fort, le mieux était les années qui suivaient mais ça, ses amis le savaient déjà et avaient déjà commencé à l'expérimenter.

Childeric

- Childeric sortit son mouchoir de soie, cadeau d'une Dame qu'il gardait toujours près de son coeur, sous trois couche du meilleur acier de Tolède.
Le porta à son proéminent appendice nasal, pour pousser au dehors tout ce qui l'encombrait. Malgré toutes ces précautions il ne pût s'empêcher de laisser s'échapper un petit bruit...

-.SssssPrououout ....

- Que Monseigneur veuille bien m'excuser, mais les Mariages me font toujours cet effet ....

Il se hâta de ranger son morceau de tissu, confus d'avoir dérangé la cérémonie, et reprît la pause.

Neocor

Neocor écoute avec joie Lavava... A n'en pas douter sa Foi aristotélicienne est grande ! Il songe avec nostalgie qu'elle eût fait un clerc de l'Eglise exemplaire.

Il cligne des yeux et enjoint Thornton à faire sa déclaration à son tour...
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Thornton

Les mots de Lavava le touchèrent en plein cœur. Il en était ému et il bafouilla avant de répondre à son tour.

Merci à toi d'être à mes cotés, dans les bons comme dans les mauvais moments, d'illuminer mes journées et d'apaiser mes nuits.
D'avoir enfanté avec moi un trésor inestimable. Tu es la moitié de mon cœur, l'air qui emplit mes poumons, mon idéal, ma raison de vivre.

Thornton, les larmes aux yeux, se tut pour laisser la parole à Monseigneur Néocor.

Luliana

Petits pas discrets pour aller se glisser dans l'un des bancs réservé aux villageois.
Elle avait reçu un petit mot de la part de la future épousée, les conviant elle et les autres personnes qui l'avaient suivie pour ce petit voyage à venir assister à la cérémonie de son mariage.

Sereine et vesture de circonstance dans la simplicité qui lui seyait, elle écoutait sourire accroché à ses lèvres, le prêtre qui entamait convivialement cet heureux office.

Son Maître Chevalier, ainsi que son futur époux et la Mesnie dont elle faisait parti se trouvaient à quelques bancs plus loin et c'est rassurée de les voir tous qu'elle entamait mentalement ses confessions.

Lavava

Lav fut tellement heureuse de voir Laiyna. Elle qui ne sortait pratiquement jamais, était là. Ce fut un beau cadeau que sa présence. Que de vadrouilles, elles avaient fait ensemble, et elle espérait qu'il y en aurait encore beaucoup.

Puis vint la jeune Luliana, que la Dame avait pu apprécier le temps d'un voyage en Franche-Comté. Lysiane savait choisir les gens, elle n'aurait pas pu faire mieux, car Lav voyait en cette personne beaucoup de qualités.

Lav fit un pas en avant vers le vieux Néocor. Cadeau il leur avait fait là, de les marier lui-même. Chambérien et prêtre apprécié des deux futurs épousés, aucun autre que lui n'aurait pu les marier. Elle avait bien essayé d'aller vers le prêtre guerrier, Woland qui avait en charge Chambéry, et de passer outre tout ce qu'il lui avait fait subir, le pardon n'était-il pas une vertue ?

Je vais commencer Monseigneur.

Je suis le chemin...

Je suis le chemin de Gabriel, archange de la tempérance car sur ma route les hommes du sans nom m'ont éprouvée.

Je suis le chemin de Galadriel, archange de la conservation, car l'excès est un pécher et
perpétuer l'amour de Dieu est mon devoir.
Je suis le chemin de Georges, archange de l'amitié, car, à plusieurs, plus fort nous sommes devant l'adversité.

Je suis le chemin de Michel, archange de la justice, car, la parole du Trés-Haut est juste et pour tous.

Je suis le chemin de Miguaël, archange du don de soi, car plus pauvre que moi est mon voisin, moins chanceuse est sa vie, mais il est mon égal.

Je suis le chemin de Raphaëlle, archange de la conviction. Le Très-Haut est à mes côtés, il sait ce que je suis, il voit mes actes, il guide mes pas, chaque jours qu'il éclaire de sa lumière.

Je suis le chemin de Sylphaël, archange du plaisir, car il faut remercier Dieu pour tout ce qui nous entoure et ne pas gaspiller ce qu'il a créé pour nous.

Ce chemin est tortueux et difficile est d'y rester, je n'ai aucune prétention d'y arriver, mais chaque jour je m'y efforce.
Voilà plus de 12 ans que mon amour pour toi, Thornton, n'a failli, et je remercie, chaque jour, Dieu de nous avoir fait nous rencontrer.
En ce jour béni, je vais être unie à toi et c'est le deuxième grand cadeau qu'Il me fait après Thibault notre enfant dont je suis si fière. Tu es la lumière de ma vie, l'homme qui me porte, me supporte, m'aide à sourire et tempérer quand l'adversité se présente, tu es mon âme soeur.

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Neocor

Et bien, voila que tout le monde semblait là ! Enfin quand il pense "le monde" il sait qu'il a affaire au gratin de Savoie mais pour lui ce sont des frères et soeurs qu'il porte dans son coeur... Un sourire angélique illumine la face du prêtre... Parceque bien que religieux responsable de l'archevêché, il souhaite rester un prêtre, près de tous, empli d'amitié...

Bien ! C'est donc le moment où les athéniens s'atteignirent, si j'ose... N'oublions pas mes enfants que nous sommes ici pour une fête de la joie ! L'union de deux êtres qui s'aiment est un des plus grands moments de la vie aristotélicienne...

Il aimait bien démarrer avec une formule convenue, montrer au Très Haut tout le respect qu'il avait pour Lui, et le remercier pour sa présence invisible mais tellement palpable...

Les fiancés, approchez vous de moi avec vos témoins... Et dites haut et fort votre désir d'être unis par les liens sacrés du mariage au sein de l'Eglise de Christos. Ensuite nous chanterons un Credo puis, devant ceux que vous avez choisi pour être témoins de votre union et garants de votre vie aristotélicienne, je vous déclarerai unis pour l'éternité !

Qui commence ?
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Lisyane

Mariage d'une amie, cérémonie annonciatrice de celle qui suivrait dans les jours prochains.
Enfin le vieux bougre d'Estrivieres avait consenti a faire de Lavava sa femme, valait mieux tard que jamais, et il était bien temps.

Les enfants suivaient avec la Mesnie, c'était un jour important ou chacun arboraient tenues et sourire de circonstances, en ces temps qui ne laisseraient en mémoire de Savoy qu'une certaine tristesse et lassitude,le faste d'antan n'était plus, mais c'est grâce a ces jours bénis du très haut que les petits moments de bonheurs venaient réchauffer les coeurs et les esprits.
Lisyane se signa et pris place au costé du Duc,la cérémonie ne tarderait certainement pas a commencer
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Lavava

Elle accueillit avec chaleur son futur époux et son fils, et admira l'effort vestimentaire qu'ils avaient fait tous deux. Surtout Thornton qui n'avait point trop l'habitude de se vêtir en prince. Point de prince, heureusement, quoi que pour elle, il l'était, mais un bel homme portant beau.

Elle salua Hasdrubal qui avait fait l'effort de venir malgré ses fonctions. Et puis son suzerain vint prendre place sur un banc. Elle le salua d'un mouvement de teste et grand sourire avant de se retourner vers Neocor qui se demandait où étaient les témoins. Avant de pouvoir répondre elle l'entendit, son témoin ! Sentiment de joie après si longue séparation.

Marraine ! Heureuse que tu es pu venir ! Voici mon témoin, monseigneur ! Loucy de Divonne.

Lav vit Lysiane s'installer au côté du Duc d'Aoste, et la salua d'un petit geste et grand sourire. Elle serait son témoin, bientôt quand tous deux s'uniraient.

Il ne manquait plus que bibi et la cérémonie pourrait commencer.
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Laiyna

Laiyna avait commencé à se préparer de très bonne heure afin de ne pas être en retard, sa plus jolie robe, ses cheveux bien disciplinés, tout avait été parfait jusqu'à ce qu'Edl, son cochon préféré, ne se fasse la belle.
Durant 2 heures elle avait couru derrière... Fort heureusement la bête un peu trop choyée ne courait plus aussi vite qu'autrefois...Lai non plus d'ailleurs...mais c'est tout de même elle qui remporta la course.
L'escapade terminée elle promis à Edl qu'il finirait en jambon dés son retour! Un rapide tour à la maison pour se défroisser, se rafraîchir et se recoiffer avant d'arriver essouffler à la basilique.
Mine de rien elle entra , salua d'un geste amicale ou d'un signe de tête respectueux l'assemblée présente pour ces noces. Lavava était resplendissante Replaçant quelques mèches rebelles tout en ôtant le brin de paille coincée dans un pli de sa jupe elle s'assit sans attendre.
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Thornton

Thornton était heureux de voir Néocor prendre les choses en main. Lui qui était (presque) toujours resté dans sa basilique de Chambéry ou non loin en tout cas. Il se rappelait, quand il était plus jeune, deviser avec le prêtre.

Oui, en ce jour, il était content que ce soit une figure telle que Monseigneur Néocor qui le mariait en ce jour. Il y avait longtemps qu'on n'avait plus entendu les cloches carillonner comme cela.

Monseigneur, mon témoin est Binome de Toli, mon filleul. Le connaissant, ouvrez donc une bonne bouteille et il devrait arriver au triple galop ici lieu.

Loucy_

En retard ! Ils étaient en retard ... Loucy et Binome avaient été retenus à Annecy mais ils avaient enfin réussi à se libérer et à rejoindre leurs amis. Lou était bien contente de voir sa filleule et son ami s'unir, après tant d'années. Ils entrèrent dans la salle pile au moment où Thorn prononçaient les mots magiques - du moins pour un certain lieutenant blond.

Je vois Thorn que tu connais bien ton filleul !

Elle salua rapidement les gens déjà installés, s'excusa de leur retard et alla prendre place auprès de sa chère amie.

Rethun_von_valendras

Habillé comme à son habitude de couleur noir, il s'en était allé afin de faire honneur à sa vassale qui se mariait au Sieur Thornton.
Et accompagné par la baronne de Courmayeur, il entra dans la Cathédrale, salua les gens présents, et se dirigea vers les places qui leur étaient réservées.
Il se signa avant de prendre place, tentant d'estre le plus discret possible vu son apparent retard.

Il estait heureux de voir sa vassale enfin convoler en justes noces, et tout en observant le futur couple il esquissa un léger sourire ..il venait de trouver son futur témoin avant que la baronne ne tente de l estourbir en cas d'oubli ...si personne ne le faisait avant elle bien sûr...

Le chemin n'avait pas été des plus long vu qu'ils se trouvaient en Chambery et quoi qu'il en soit il n'aurait raté pour rien au monde cet événements..
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Lavava

Après un cours trajet un peu cahotique et froid, le coche s'arrêta devant le parvis de la basilique de Chambéry. Lav et Fine descendirent et se dirigèrent vers la lourde porte qui était ouverte pour l'occasion. Elles entrèrent en silence et virent Monseigneur Néocor dans sa prière, en train de dépoussiérer les statues. Il leur tournait le dos.

Lavava ôta sa capuche et tout en essayant de ne pas faire peur au vieil homme d'église, elle toussota puis prit parole.

Monseigneur, puis-je vous aider dans votre tâche ?Elle lui sourit
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Hasdrubal

Hasdrubal se pressa d'aller à la Basilique de Chambéry, pensant être en retard. Il arriva, à bout de souffle, pour constater qu'il n'y avait pas encore tout le monde.. Il entra et vit qu'on préparait encore la cérémonie. Il aperçut Lavava de loin, le futur pendu n'était pas encore là apparemment..
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Seigneur de Thollon-les-Mémises, Lieutenant de l'Armée des Septs

Thornton

Tout beau, tout propre et prêt à marier. Thornton se dirigeait vers la basilique Sainte Nitouche de Chambéry en compagnie de son fils. Dessoulé de sa beuverie de la veille, il était temps désormais de se marier. Bien couvert donc, un pas pressé et soutenu lui permirent d'aller rapidement dans la maison de Dieu. Il poussa la porte.L'archevêque Néocor, le Seigneur Hasdrubal et bien sur sa future étaient déjà là.

A sa grande surprise, rien n'était prêt et comble du tout, il faisait un froid de canard. Il se dirigea vers l'autel et salua Hasdrubal d'un coup de tête.

Et ben ! Je sais que l'Eglise fait vœu de pauvreté mais là... Il fait plus chaud dehors que dedans.

Thorn sourit à Néocor et à Lavava. Il évitait néanmoins le regard de l'homme d'église, rapport à une fumeuse confession. De toute façon, il préférait porter ses yeux sur Lav'. Elle était encore plus resplendissante qu'à l'accoutumée. [/u]

Neocor

Il fallait faire face à l'ennemi numéro un ! Le froid ! Childeric avait allumé un petit poële non loin de l'archevêque, et dans lequel brulait sans conviction du bois mouillé qui dégageait une fumée incommodante... Résultat on avait ouvert la petite porte dissimulée dans le choeur, laquelle donnait sur une minuscule pièce où l'on pouvait faire certaines choses plus... privées... Et ouvert également la fenêtre d'icelle... Un peu de chaleur venue de l'extérieur donna élan au prêtre...

Point suffisamment pour qu'il se sente en étât. Ben, un mariage, ça demande de l'énergie hein ? Vaille que vaille, Neocor s'empara d'un épais manteau de mouton qu'il enfila par dessus sa tenue épiscopale. Chacun dirait ce qu'il voudrait, car à son âge il se devait de prendre soin de ses bronches et de ses tripes également, ne serait-ce que pour pouvoir espérer digérer le gros morceau de lard entre deux tranches de pain qu'il avait ingéré avant de venir...

Les présents donnaient l'impression d'être congelés. Hasdrubal était le seul à plaindre... Les futurs mariés auraient le temps de se réchauffer dès la fin du mariage. A moins que quelque libation soit prévue pour s'envoyer quelques verres dans la gargamelle ? Bon, c'était bien toutes ces réflexions mais il fallait y aller avant que le gel ne fige tout le monde...

Mes chers enfants, je ne sais comment vous dire ma joie d'avoir à procéder à votre union en ce jour mêmorable !

Ah ça, il s'en souviendrait ! En ce moment même il aurait pu être assis confortablement dans le petit salon délabré de l'archevêché, au coin du feu, en buvant avec soin un verre de petit blance de sa vigne...

Alors voila ! Les prétendants, d'accord, sieur Hasdrubal, c'est bon... Mais il ne manque personne ? Qui est témoin de votre presque union ? M'en faut deux ! Où sont les chambériens ? Ils désertent l'Eglise aristotélicienne ? Et la noblesse ? Grasse matinée ?

"La foi se perdrait elle à Chambery ?" songe le vieux... Faut songer à les secouer !

Il se dirige soudain vers le clocher, et comme à l'époque où il était Curé du village, il se pendit à la corde pour prévenir la population...

Bing Bing Bing...
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Woland_von_selenios

"C'est un superbe ouvrage ma fille !"

Il souriait, heureux d'avoir baptiser sa petite-fille et heureux simplement de la voir heureuse. Le vieil homme commençait déjà à ressentir la fièvre qui allait le clouer au lit pendant plusieurs jours, mais il ne pouvait se résoudre à abandonner les jeunes femmes et à ne pas profiter du spectacle de leur joie, cela plaisait trop à son cœur.

"La prochaine étape sera le mariage maintenant ! J'ai tant de baptême à faire aussi, il va falloir que j'engage un diacre pour réussir à tout faire !"
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Juzstina

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Lavava

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Neocor

L'archevêque avait voulu se déplacer à Genève afin de contacter Monseigneur Honorine, Evêque de cette ville dans laquelle elle se trouvait prisonnière de fourbes réformés déjà sous la main malfaisante de la Lune froide... Par malheur, il n'avait pu l'approcher et s'était fait attaquer sur le chemin du retour par quelque malfaisant.

C'est donc un homme épuisé, en grand habit, accompagné de son garde Childeric qui franchit le parvis du Saint édifice... S'appuyant sur le bras que ce dernier lui tendait, il fit le tour du batiment et vérifia la présence des quatre éléments aristotéliciens...

Il fait bien froid ici mon cher Fils, nos futurs mariés auront, je l'espère songé à se couvrir, à défaut je craindrais pour la durée de leur union !

Le jour du mariage de la Dame du Bourget et de Leverogne, mieux connue sous le nom de Lavava avec Sieur Thornton Estriviers était arrivé...

Pendant que Childeric otait la poussière des bancs, il passait le chiffon sur les statues en chantonnant une sienne prière. Aristote était bon, et il lui en fût reconnaissant... Lui revint en mêmoire la confession de sieur Thornton...
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Victoria.d.alaya

Juzstina reçu ensuite la médaille sacrée, la médaille d'Aristote que tout baptisé recevait comme un signe distinctif d'appartenance à sa grande famille. La toute nouvelle marraine laissa le grand-père et la petite-fille à leurs effusions avant de venir également féliciter sa filleule.

Je suis très heureuse pour toi, c'était un moment très émouvant. Et je te remercie encore de ta confiance.

Elle lui déposa un baiser sur la joue, puis esquissa un léger sourire avant de sortir un tissu de soie couleur écru. L'entrouvrant doucement, elle laissa apparaitre un joli objet ouvragé.

C'est pour toi, c'est mon cadeau, de marraine à filleule. Je l'ai fait faire chez un orfèvre en Helvétie, j'espère qu'il te plait. Tu pourras y ranger tous tes secrets ...

Avec un regard complice, Victoria tendit le petit coffret fait d'opaline et d'or à Juzstina.

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Juzstina

C'est avec sérieux que Juzstina inclina doucement la tête pour faciliter le passage de la chaîne d'or autour de son cou. Elle jeta une oeillade à la médaille et compris immédiatement que ce n'était pas une babiole ordinaire. Ce n'était pas le pendentif habituel qui était remis aux nouveaux baptisés et l'oeil exercé de la Magyare ne savait être trompé. Il fallait dire que la jouvencelle ne cachait pas qu'elle appréciait les jolies choses ; c'était une part d'elle-même qu'elle assumait pleinement. Woland avait vu juste en lui offrant cette médaille plus ouvragée et à la chaîne d'or. Cette simple attention ravissait le coeur de la petite-fille Sélénios.

Puis ce fut Victoria qui s'adressa à elle et lui offrit un présent. Juzstina observa attentivement le geste qui retirait l'étoffe écru pour dévoiler une pure merveille. La Magyare esquissa un sourire en approchant la main des opalines. L'ensemble étincelait merveilleusement.

Ah! Ma chère marraine! Que puis-je dire? Je vous remercie du fond du coeur. Votre cadeau pour moi est d'autant plus merveilleux que je le reçois de vos mains. Soyez certaine que j'en ferai l'usage auquel vous avez songé. Qu'en pensez-vous Nagyapa?

La jouvencelle retenait son émotion, mais elle était parfaitement enchantée.
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Juzstina

La main paternelle de Woland était chaude, même avec l'eau qui venait perler dessus et se transmettait à son front. Juzstina tentait de voir ce baptême effectivement comme une purge, une purification de tout son être, mais elle savait que rien jamais ne pourrait la laver des soupçons odieux qui avaient pesé contre elle. À tout jamais elle en porterait les marques cruelles en sa chair et rien au monde ne pourrait la guérir de cela ou effacer entièrement les doutes que cela pouvait soulever. C'était tellement injuste... Mais un jour, elle obtiendrait vengeance. Un jour, elle pourrait se sentir plus en paix avec elle-même. Son grand-père interrompit le fil de ses pensées en lui prenant les mains, elle réalisa qu'il s'était agenouillé en face d'elle. La jouvencelle se releva en même temps que lui.

Son aïeul attesta ensuite du lien marraine-filleule qui l'unirait désormais à Victoria et lui transmis la flamme d'une chandelle qui lui fut ensuite donnée. Juzstina écouta avec un petit sourire les paroles de son amie.

Désormais, elle aurait toujours quelqu'un sur qui compter dans les heures de doute, car aux yeux de la Magyare, cette relation de parrainage était presque aussi sacré -sinon autant- que le mariage. Rien ne pourrait les en sortir, il y aurait toujours une part de chacune d'elle qui serait attachée à l'autre.
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Woland_von_selenios

Quand le passage de flamme fut exécuté, Woland prit sur l'autel une médaille, passé autour d'une chaîne d'or, il n'aurait pas échappé aux yeux d'un inspecteur avisé, que cette médaille était bien plus belle que celle que l'on avait l'habitude de voir, elle était visiblement l'oeuvre d'un orfèvre et non l'une de celle que vendent les marchands d'objet sacré. Il la passa autour du cou de sa petite-fille :

"Toutes mes félicitations ma fille."

Citation:

Certificat de Baptême

Moi, Woland von Sélénios,
Curé de la Paroisse de Chambéry,

Reconnais avoir donné le Baptême à Juzstina von Sélénios [IG : Juzstina]
En présence de Victoria d'Alaya, sa marraine, [IG : Victoria.D.Alaya]

En ce dix-huitième jour du mois de novembre de l'an mil quatre cent soixante et un,
En la Basilique Sainte-Nitouche en la bonne ville de Chambéry.

Le Très Haut les bénisse toutes deux.

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Victoria.d.alaya

Toute la scène était suivie avec assiduité, chaque geste était détaillé par le regard argent de Victoria, dont l'attention avait à peine été détournée par l'arrivée de sa famille. Puis le prêtre s'adressa à elle.

"Ma fille, être marraine c'est faire le vœux de guider sa filleule sur les voies de la vertu,
D'être conseillère, amie et sœur de sa filleule. "

Elle acquiesça sans un mot puis prit la chandelle qu'il tendit vers elle.

"Reçois cette Lumière, mon enfant, qu'elle éclaire ta vie, te guide dans le monde, te permette de demeurer sur les chemins de la vertu et t'apporter la chaleur de l'amitié aristotélicienne.

A ton tour, maintenant, allume la bougie de ta filleule"

La jeune femme se retourna alors vers son amie et lui sourit doucement.

Je partage cette flamme avec toi, comme nous partageons nos confidences, nos secrets, nos joies et nos peines, et je ferai en sorte de garder la flamme de notre amitié toujours vaillante.

Elle se pencha et alluma la mèche de la bougie de Juzstina, puis redressa la sienne, la laissant proche de l'autre.

Que par cette lumière, mon amitié et mon soutien puissent te guider sur ce chemin qui fera de toi une femme croyante et vertueuse.

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Woland_von_selenios

Écoutant avec douceur le serment de sa petite-fille, il plongea enfin sa main dans l'eau du baptistère et la posa sur le front de Juzstina :

"Cette eau, mon enfant, est le symbole de la purification. Le Très haut te pardonne tes fautes passées, tu nais aujourd'hui pour la seconde fois et te voilà, pure et blanche comme le jour de ta naissance."

En parlant, il avait répété l'opération une seconde fois, à la troisième, Woland parla ainsi :

"Par cette eau, je te baptise, au nom de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité."

Après avoir marqué le front de la jeune femme d'un petit signe de croix, il s'agenouilla devant elle et lui prit les mains :

"Lève-toi maintenant, Juzstina, et sois reçu dans la Famille Aristotélicienne."

Quand cela fut fait, il s'adressa à Victoria :

"Ma fille, être marraine c'est faire le vœux de guider sa filleule sur les voies de la vertu,
D'être conseillère, amie et sœur de sa filleule. "

Il parla enfin aux deux :

"Pour signifier le lien qui va maintenant vous unir dans l'amitié aristotélicienne, prenez ces chandelles."

Le vieil homme prit deux bougies, éteintes, et les remit aux deux jeunes femmes, il prit lui même un cierge, allumé cette fois, et le tendit vers la mèche de la bougie que tenait Victoria :

"Reçois cette Lumière, mon enfant, qu'elle éclaire ta vie, te guide dans le monde, te permette de demeurer sur les chemins de la vertu et t'apporter la chaleur de l'amitié aristotélicienne.

A ton tour, maintenant, allume la bougie de ta filleule"

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Victoria.d.alaya

Discrète, Victoria s'effaça, restant légèrement en retrait, attentive à la cérémonie. Puis lorsque l'officiant lança le credo de sa voix grave, la jeune femme, sur un ton beaucoup plus féminin, reprit en chœur. C'est avec un sourire chaleureux qu'elle écouta ensuite les paroles de son amie.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen
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Locke

Dépêchez vous ... chuuuuut ... Liam ...arrête d'embêter ta soeur ... Nan Lily .. ce n'est pas pour se laver les mains cette eau ... chuuut ... Asseyez-vous ... en silence ...

C'est avec une discrétion relative que Locke et toute la tribu entrait dans l'Eglise. Il retint un soupir d'exaspération. Commencée ... Il jeta un regard à sa brune et se prit à sourire malgré tout ... Il fallait admettre qu'emmitoufler 5 chenapans dont les deux derniers avaient décidé d'avoir faim juste avant de partir.Ambre dans ses bras, sa brune portait les jumeaux repus et Aristote soit remercié, somnolents. Une cérémonie ponctuée par les braillements de deux petits d'hommes trèèèèès expressifs quand ils le voulaient. Il sourit froidement aux têtes qui se tournaient. Sourire qui se fit plus chaleureux en croisant le regard de sa soeur .

Demoiselle Juzstina était aussi resplendissant quoique le teint un peu pêle pour ce jour qui était le sien. Il la salua d'un hochement de tête avant de pousser son petit monde à la queue leu leu pour s'installer dans les derniers bancs. Toute la famille disparaissait sous des capes doublées et bienheureusement chaudes. Celle de Lily bien sur arborait une frange de fourrure sur la capuche. il sourit lorsqu'elle l'ôta. La blondeur de ses boucles figurait comme un soleil.

Dans un mime parfait, il débita silencieusement la fin du crédo et sourit, un peu gêné tout de même. Ambre s'installa près de lui et il soulagea son épouse d'un de ses fils qu'il nicha dans les bras. Walter ouvrit les yeux, et le fixa un instant. Il sourit de fierté avant de voir son garçon replonger doucement dans son sommeil. Il se tourna vers sa moitié avant de s'adosser et de soupirer discrètement. Sa famille était là. tout le monde allait bien. Il pensa un instant à Aceline, toujours en retraite et pria pour elle. Puis pour la santé de ses fils encore jeunes. Il sentit la main de son épouse se glisser dans la sienne. Il sourit et tous se concentrèrent sur la suite de la cérémonie ...
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Woland_von_selenios

Le vieil homme salua les deux jeunes femmes qui s'approchèrent et parla ainsi d'une voix forte :

"Le Baptême est la porte d'entrée dans l'Eglise, dans la société des croyants, il est la clé menant à la société de l'Amitié Aristotélicienne.
Il prouve ta foi en Dieu, en Lui comme Créateur du monde, Pensée Suprême, cause efficiente et finale du monde.
Il prouve ton attachement à l’Eglise Aristotélicienne. C'est un serment de fidélité, car elle est la seule représentante sur terre de l'Etre Divin.
Il est un acte de foi, volontaire, pour le salut de ton âme en vue de la résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
En te libérant de la vision purement matérielle du monde, il te permet d'accéder au monde des Idées et d'intégrer les rangs des serviteurs de Dieu Tout Puissant.
Il est, enfin, le premier échelon que le fidèle doit gravir pour atteindre les portes du Paradis."

Il se tourne directement vers Juzstina et pose sa main sur son front :

"Ma fille, tu es entrée dans cette Basilique avec la volonté d'être baptisée et d'intégrer la grande Famille Aristotélicienne. Cette main que je pose sur ton front est la marque du lien que désormais t'unira avec toute la communauté dans l'amitié aristotélicienne.

Au Livre des Vertus, Livre 1, le Mythe Aristotélicien, Partie VII, l'amour, il est écrit :

Citation:

Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

L'acte du Baptême est une expression d'amour, et tous les fidèles aujourd'hui, vont unir leurs voix à la tienne, pour entonner le Crédo, vrai chant d'amour envers le Très Haut."

Avec tous, il entonna de sa voix grave le chant des fidèles :

Citation:

"Juzstina, il est maintenant temps, avance toi vers le Baptistère et agenouille toi, afin d'exprimer à haute et claire voix le serment d'allégeance à notre Seigneur et à la Sainte Eglise".

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Juzstina

Juzstina écoutait avec attention, une lueur indéfinissable dansant dans ses prunelles. Elle ne se souvenait pas de son premier baptême, alors qu'elle n'était encore qu'un bébé, mais ses parents lui avaient inculqué une bonne éducation en matière Aristotélicienne. La pastorale avait été d'une facilité déconcertante pour elle qui en connaissait même bien au-delà de ces petites leçons. Lorsque vint le credo, elle dût faire un effort conscient pour le réciter dans la bonne langue.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

La jouvencelle s'avança comme le lui demandait l'officiant qui lui tenait également lieu de grand-père. Avec les gestes précautionneux qui éveillaient les souvenirs d'une vie passée, Juzstina révisa sa robe en s'agenouillant. Elle avait l'impression curieuse d'être dans un état second. Obéissant à la procédure, elle énonça clairement, d'une voix qui était habituée aux discours à grande audience sans néanmoins perdre de sa quiétude :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la Pensée Suprême et la cause Efficiente et Finale du monde.

Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le Salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout puissant.
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Victoria.d.alaya

Pour une fois, la princesse s'était levée de bonne heure, volant un peu de son temps de sommeil pour se préparer soigneusement. Marinette lui brossait longuement ses boucles châtain en discutant gaiement avec sa maitresse. Une huile dans les cheveux, un voile de parfum aux endroits stratégiques, un chignon relevé avec habileté, et une robe comme un écrin chaleureux. La petite femme de chambre rehaussa la beauté de sa dame d'un collier de perles coordonné à son diadème.

Un peu plus tard dans la matinée, Victoria se trouvait dans la basilique, légèrement nerveuse. Son amie Juzstina était là pour l'accueillir et avec un sourire elle se laissa entrainer plus avant dans l'édifice. Inclinant la tête en esquissant sa révérence, la jeune femme salua l'homme de foi.

Monseigneur ...
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Juzstina

AÏE!

La gifle partie d'elle-même, cueillant la servante sur la joue dans un claquement sonore. Juzstina fronça les sourcils, bien mécontente. La domestique bégaya quelques excuses inefficace avant de reprendre son travail. La jouvencelle avait perdu un peu de poids ces derniers jours, et c'était au point où il fallait rajuster ses tenues pour qu'elles ne tombent pas de sur ses frêles épaules. Le manque de sommeil, le travail et un coeur en lambeaux avaient fait leur oeuvre terrible sur son corps. Finalement, la jeune femme se tourna pour voir son reflet et acquiesça pour démontrer son accord. Il fallait rester sobre, simple, mais élégante sinon Nagyapa ne tarderait pas à le lui faire remarquer et rien ne lui tentait moins que des remontrances de son sévère, mais tendre grand-père.
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L'église avait quelques badauds, mais plus spécialement le nombre de gens qui attendaient leurs baptêmes. La von Sélénios attendit l'invitation pour prendre le bras de Victoria tendrement et l'entraîner devant son grand-père. Elle serait sa marraine, elle qui était à peine plus âgée qu'elle et qui vivait les mêmes tourments. Elles seraient soudées à tout jamais par ce lien qui allait au-delà de l'amitié.
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Woland_von_selenios

Woland sourit au jeune homme :

"Eh bien vous aurez tout cela, ne vous en fait point, je m'engage à vous donner l'enseignement qu'il faudra et si vous le souhaitez, j'aurai bien besoin d'un diacre !"

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Quelques jours plus tard, de nouveau les cloches sonnèrent :

DING DONG

Et Woland toujours très élégant, très musculeux et très austère, quoique souriant, ce qui ne rendait que le personnage un peu inquiétant, se tenait devant l'autel :

"Mes amis, mes enfants ! C'est un jour de joie aujourd'hui ! Car c'est un jour de Baptême ! Que les futurs baptisés s'avancent avec leur parrain et marraine."

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Juzstina

Juzstina jeta un regard au lapin blanc... euh à la Dame qui venait d'entrer avec le pas pressé de ceux qui ne sont pas à l'heure. Elle esquissa un faible sourire avant de reporter le regard sur le prêtre, son grand-père. Elle réfléchit un moment puis lança :

Les fêtes de la fin d'année approchent à grands pas. Lorsque j'étais enfant, il y avait une procession d'acteurs déguisés en Rois Mages qui donnaient des sucreries et des écus. Ils parcouraient la ville jusqu'au parvis où une crèche était installée. Il s'en suivait une veillée ponctuée d'un sermont, de plusieurs chants et d'une reconstitution. J'en garde un vif souvenir très agréable. Je crois que ce serait une manière également pour réunir la communauté.
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Woland_von_selenios

Woland sourit à la Baronne :

"De nouvelles cloches, plus sonores... Je vais voir ce que je peux faire avec les deniers de notre quête."

Puis il se tourna vers sa petite-fille :

"Une procession et des célébrations pour célébrer la naissance de Christos, pourquoi pas, cela animerait à coup sûr notre belle cité !"

Il s'adressa alors à tous les paroissiens :

"Allons parlez, dites-moi ce qui vous semble important, vous savez je suis un vieil homme, mais je ne suis pas encore un vieillard décrépi, vous êtes tous de jeunes fidèles, dites-moi donc ce que vos jeunes cœurs d'aristotélicien souhaitent de leur vieux Curé ?"

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Elaith

A l'autre bout de l' église, un homme en robe blanche gesticulait fébrilement. Elaith , perplexe, scruta un instant la scène , plissant les yeux dans la pénombre de l'église éclairée de quelques candélabres, puis comprit en un éclair la muette invitation.
D'un pas rapide, il se rapprocha du petit comité rassemblé non loin de l' autel, autour de monseigneur von Selenios .

Il adressa alors un sourire chaleureux au curé de Chambery.

Oui, oui, il est là , il vous cherchait monseigneur d'ailleurs !

S'inclinant légèrement, il se présenta après s'être raclé la gorge .

Je suis Elaith.

Un nom imprononçable pour la plupart des gens qu'il avait rencontré jusqu' ici . Né en Flandres comme l'indiquaient ses cheveux roux en bataille et les tâches de rousseur qui ornaient son visage au teint blanc. La barbichette qui complétait le tableau lui conférait une vague ressemblance avec une chèvre.

Comme je vous l'ai indiqué dans mon courrier , je viens des Flandres et j'ai fait un long voyage jusque ces terres montagneuses . j'aimerai recevoir l' enseignement de votre ordre et suivre la voie d'Aristote.
Tout naturellement, mes pas me mènent vers cette église.

Le rouquin ponctua sa présentation d'un autre sourire .

Lisyane

En retard, en retard

J’ai rendez-vous que’que part

Je n’ai pas le temps de dire au revoir

Je suis en r’tard, en r’tard

Non, non, non, non, non

Woland m’attend

Vraiment c’est important

Je n’ai pas le temps de dire au revoir

Je suis en retard, en retard

Bonjour Monseigneur, faudrait revoir vos cloches, elles ne sonnent pas bien!

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Irulan.de.sparte

Ah oui la messe du dimanche ! La jeune fille se leva avec un mal de tête énorme. Elle avait peu dormi, sans compter les nombreuses bières qu'elle avait pu boire la veille pour oublier. Les bêtises et les discussions vives avaient laissé dans l'esprit de la jeune fille de nombreuses questions obscures. Alors qu'elle se levait lentement de son lit dans l'auberge municipale où elle résidait temporairement, elle entendit les cloches de l'église. Fallait-elle qu'elle s'y rende ?

Elle s'extirpa de la couche, ôta sa chemise de nuit, dévoilant un corps parfait, sans aucune blessure, sans aucune cicatrice. Elle cultivait cette beauté pure, réservant ainsi à celui qui deviendrait un jour son époux le plaisir d'effleurer chaque parcelle de son jeune et précieux corps, telle une offrande à l'autel de l'amour. La question restait : Qui ? Qui serait celui qui explorerait un jour toute la pureté de la demoiselle ?

Puisant de l'eau depuis la cruche mise à disposition, elle se lava précautionneusement. La pucelle enfila une tenue chaude car le froid savoyard s'insinuait partout. La chaleur de l'âtre suffisait à peine à la réchauffer. Ses boucles avaient du mal à garder leurs places. Elle n'avait personne à son service à Chambéry et se débrouillait seule. C'était un des sacrifices de son voyage ici.

Enfin, bien en retard, elle prit la direction de l'église, encapée d'une fourrure venue de l'est, offerte par Hadrien Marcus lui-même. Il ne lésinait jamais à combler de trésor sa petite sœur. Et d'ailleurs, le cœur de la jeune fille, non sans être déjà cassé par ses sentiments perturbés, se serrait à l'idée de son frère retenu encore à Genève. Se signant, elle prit place sur un banc au fin fond de l'allée centrale. Visiblement, elle n'était pas la seule à être en retard.

Juzstina

Plusieurs minutes, bien avant que les cloches ne se mettent à résonner même, Juzstina était déjà assise presque complètement à l'avant. Vêtue et voilée de blanc, elle fixait l'autel avec une insistance étrange. Son mariage approchait rapidement, menaçait ses pas qui seraient bientôt retenus par des chaînes invisibles, mais non moins réelles. Un frisson parcourut son corps en entier à cette idée. Dieu qu'elle pouvait haïr être enfermée! Ses prunelles suivirent une silhouette connue. Un sourcil se haussa lorsque Woland prit place sur le banc juste devant le sien. La jouvencelle se déplaça un peu de côté. Ses doigts se posèrent sur le haut du banc, s'y agrippant avec prudence alors qu'elle se penchait au-dessus de l'épaule de son grand-père pour murmurer :

Quelque chose ne va pas Monseigneur? Attendons-nous quelque chose?
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Aorine

Aorine arriva dans sa ville natale
Elle passa devant la cathédrale et vit qu'une messe y était donnée
Elle entra, ce signa et s’installa sur un banc de l'arrière

Elle attendit la suite de la cérémonie en ce receillant

Elaith

Elaith assistait également à la messe . il aimerait rencontrer le curé de Chambéry, monseigneur Woland de Selenios à qui il avait envoyé un corbeau. la bestiole n'avait pas trouver de destinataire , ou alors elle s'était faite transpercer par la flèche d'un chasseur.
Autant aller droit au but et pécho l'homme en pleine église !

Woland_von_selenios

Le vieil homme était dans ses pensées quand sa petite-fille le fit quelque peu sursauter :

"Oh tu es là toi !"

Il lui sourit et posa un baiser sur sa joue :

"Ne t'inquiète pas tout va bien. Je réfléchissais, c'est tout."

Et sur ces paroles, il se leva et fit volte face pour voir l'assemblée, réduite comme il s'en doutait, il fit alors de grands gestes :

"Venez mes enfants ! Approchez ! J'aimerai vous parler à tous, vous êtes venu ce matin."

Quand ce furent approché ceux qui le souhaitaient, il continua :

"Bien... Je voulais vous parler, car comme vous le savez, nous sommes souvent bien peu nombreux ces temps-ci dans notre belle Basilique, aussi j'aimerai savoir ce que vous, vous tous, attendez de l'humble serviteur que je suis.

Beaucoup m'ont demandé de recevoir le sacrement du baptême, ou des confessions, j'ai normalement répondu à tous. A part, un jeune homme qui désirait être diacre, il me semble ? Est-il là aujourd'hui ?

Bien, je vous écoute, des demandes, des questions ?"

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Woland_von_selenios

"Je vais faire lecture du Chapitre II - « Le brouillard », du Livre de l’Éclipse..."

Cela tombait bien, il était un peu dans le brouillard avec si peu de monde... Woland plaça son index là où il devait lire:

Citation:

"6 Elles semblaient devoir faire un effort surhumain pour entrer en mouvement. Je les voyais toutes pleurer leur état déliquescent et amorphe. C’est alors qu’une gerbe de liquide turquoise surgit de lac surface du lac. Une énorme créature à la peau écailleuse et à la longue queue de lézard surgit du liquide. Surmontant une mâchoire titanesque, deux petits yeux d’émeraude me fixaient. Elle me dit: “ Je suis Belial, Prince de l’Orgueil. Miguaël, Archange du Don de soi, est mon opposé. Celui qui a le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin, vient rejoindre les rangs de mes damnés.”

"Nous donnons souvent comme définition de l'Orgueil que c'est le désir qui pousse l'Homme a vouloir atteindre le rang du Très Haut. Nous, clercs que nous sommes pour la plupart, nous cherchons une voie pour nous rapprocher de la connaissance du Divin... Nous rapprocher, pas l'atteindre ! Nous voulons acquérir par la prière et l'étude un haut stade de connaissance, mais qui reste humain et doit rester humain, car le Très Haut a voulu que nous naissions dans ce monde-ci, avec notre entendement humain et la corruptibilité de nos corps. Seules nos âmes seront accueillies auprès du Très Haut, notre mort est la dernière étape de connaissance du Divin...
Pensons à nos amis, qui du Soleil nous contemple, et qui comprennent maintenant surement tous les secrets du monde."

D'un toussotement, il se racle un peu la gorge :

"Mais l'Orgueilleux c'est aussi..."

Citation:

Celui qui a le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté...

"La communauté... Il faut entendre, toutes les communautés : la cité, le village, la garnison, la corporation, la famille Aristotélicienne...
Mes Amis, mes Enfants, vous tous, qui êtes humbles ou riches, n'oubliez pas que le fait d'être ensemble est un acte d'Humilité, qu'ensemble nous nous gardons de l'Orgueil, que la société des Hommes nous permet de rester nous-même et que sans elle, nous pencherions peu à peu vers le Mal, vers l'Acédie, vers l'Orgueil, vers tous les vices qu'un caractère lascif et mélancolique peut convoiter.
La Famille Aristotélicienne, telle que nous la formons aujourd'hui, n'est certes pas bien grande, pas très étendue, mais elle est bien là, unie, ferme et belle ! Alors chantons, chantons notre Union dans la Très Sainte Famille Aristotélicienne !"

Il fit signe à l'Assemblée de se lever et commença à entonner d'une voix grave dans sa langue maternelle :

"Je crois au Très Haut le Créateur tout puissant,
Difformes et Adonis sont tous ces enfants,
Il a peint tout le Ciel bleu en un coup de main,
Il est le Juge de notre âme jusqu'à la fin.

Je crois en Aristote, son viril prophète,
Qui allait à la Palestre voir les Athlètes
Car dans tout corps luisant il faut de la cervelle,
Il leur a enseigné les lois de l’Éternel.

Je crois en Christos, le grand messie aux pieds nus,
Il avait de bons parents comme on n'en fait plus.
Il parlait à ses disciples du Paradis,
L'un d'eux, Daju, pour l'y envoyer le trahit.
Condamné au martyr par le Procurateur,
Il trouva le Grec à la droite du Seigneur.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Éternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Amen."***

*** Nous vous donnons ici une traduction plus qu'approximative...

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Woland_von_selenios

DING DONG

Dans sa robe de cérémonie blanche, Woland se tenait assis sur l'un des bancs de la première rangée.

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Woland_von_selenios

Citation:

A tous ceulx qui ces lettres orront et verront,

Nous, Monseigneur Woland von Sélénios, sire de La Condamine Castellard, Curé de Chambéry,

Monterons en chaire, pour l'Office du Dimanche, le vingt septième jour du mois d'octobre de l'an mil quatre cent soixante et un.
Le Prêche aura pour titre :

De Nobilitate : avis et conseils sur la Noblesse.

Doctrine validée par le Saint-Siège.
Le Prêche aura lieu à la Grande Chapelle de Chambéry [en Gargote].

Nous espérons vous y voir très nombreux.
Le Très Haut vous bénisse.

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Yukimura

Au son des cloches, Yukimura se rendit en la Basilique chambérienne pour sa prière dominicale.

Il était très affecté par la situation de la Provence et souhaitait se recueillir à l'attention de ses amis restés là-bas.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous,
mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

-Amen.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Yukimura Sanada de Tourbillon

Hobb

[ Chambéry encore ]

Le Teutonique Hobb monta les marches du parvis du lieu Saint, passa la porte, traversa le narthex , s'arrêta, mit un genou à terre et se signa. Puis se dirigea vers l'autel en remontant d'un pas ferme l'allée centrale. Il s'arrêta, s'agenouilla, joignit les mains et pria le regard enveloppant les Saints Ornements.

-" Seigneur, pourquoi tous ces tourments ?
Pas pour moi mais pour les autres.
Epargne les faibles et les justes.
Permets moi d'être encore assez fort
pour être ton bouclier.
Epargne les faibles et les justes.
Rend justice aux spoliés qui en Ton nom souffrent. "

Le Hochmeister eut une pensée pour les siens, son épousée, son fils, et celui au près du Très Haut.

Amen !

Puis il se releva et dit la prière Teutonique pour ses Sœurs et Frères des Armées Saintes.

Il fit demi tour et descendit l'allée centrale. Et l'on pouvait entendre dans sa bouche :

-" Nous les aurons, comme d'habitude !"
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Baron de Saltara

Weston

Le chevalier florentin entre dans l'église et prie: la guerre est à les portes et il est préoccupé, dunq il demande pardon de ses péchés
"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."
Aprés, il récite le Credo
"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle."
Il soupire
"Mon Dieu, je vous en prie, aidez-nous!" et regarde la croix....
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Lou_tiago

Tôt le dimanche matin, levé avant tout le monde, histoire de changer les habitudes...

Chose promise, chose dûe...

Un plateau...deux oeufs à la coque, jambon grillé, brioche, mais soufflé au miel

Tout ça déposé à côté de la couche ou repose son brun..

une sortie discrète, capuche rabaissée et direction l'église.

J'allume un cierge, à genoux devant la croix, je prie..l'oeil unique, dans ces moments là je suis content d'en avoir qu'un embué..

le torrent coule..sans retenue..de toute facon je suis seul...

Je prie..

pour lui
pour qu'il change d'avis
pour le salut de son âme tourmentée en espérant qu'il trouvera enfin la paix

pour nous
pour qu'on mène à bien notre mission
pour qu'on soit toujours unis

je reste un moment, recueilli, les mains jointes, comme si je suppliais..
je me signe et sort...

La vie continue

Woland_von_selenios

Faisant toujours des choses inavouables le week-end, je prépare dès aujourd'hui, la messe ! Bienvenus à tous !

C'était dimanche, il était tôt et Woland observait la ville du haut du clocher. Il pensait aux Genevois... Ce n'était pas sa faute si l'ancien juge n'avait après tout pas fait son travail... Et à quoi pouvait servir de faire un procès à des personnes qui avaient fui la Savoie ? Si encore les choses avaient été réellement vite, le procès aurait pu se faire, mais quand Woland avait été nommé Procureur pour le mandat précédent, le peuple manifestait et il ne pouvait entrer dans son Bureau, empêchant les mises en accusation. Enfin... S'il fallait un coupable... Le vieil homme poussa un soupir et quittant l'observation de la ville endormie, il bondit sur la corde qui actionnait les cloches.

Dans le matin chambérien, les cloches sonnèrent l'appel à la messe !

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Nono18

Nono ne dormait plus depuis longtemps quand il entendit l'appel des cloches.
Quel doux bruit que j'entends. Cela fait si longtemps qu'il ne les avait plus entendu ...

Il finit de manger sa tartine de fromage de chèvre trempé dans la soupe de poireaux et commença à s'habiller.
Il regarda sa penderie et choisit de mettre de coté sa tenue d’église pour enfiler une simple chemise avec comme seul apparat une croix autour du cou, comme à l'époque.

Il se coiffa très facilement, pour des cheveux bouclés : une main humide qui passe du front pour arriver en arrière et le tour est joué.

Il sortit tranquillement, regarda le soleil briller et parti en direction de l'église.
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Woland_von_selenios

Quand il redescendit du clocher, Woland eut le plaisir de voir quelques personnes, un ecclésiastique qu'il ne connaissait pas, Monseigneur Néocor lui-même, le Duc sortant Maitremars et quelques autres personnes...
Plaisir qui était tout de même un déplaisir, car on ne se bousculait pas au portillon, cela était certain ! Le vieil homme n'était pas très populaire... Cela s'entend... Mais tout de même, il eut l'envie de crier comme à ses anciens élèves "Mais venez remplir les premiers rangs, incapables !"... C'était tentant mais il ne le fit pas ! Au lieu de cela, il prit la parole ainsi :

"Chers Amis,

Je me présente à vous, aujourd'hui pour la première fois en tant que votre nouveau Curé. Je prie pour avoir les forces dans mon grand âge de vous servir au mieux et espère que accepterez de vous en remettre à moi, lorsque vous traverserez des périodes de doutes... Avant toutes choses, nous allons prier Notre Seigneur de nous absoudre et de nous pardonner nos fautes, car tous nous sommes pécheurs et nous devons garder une humble posture face à l'immensité de Notre Créateur."

Il passa sa langue sur ses lèvres pour les humecter et récita :

"Je me confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

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Childeric

C'est sous une froide pluie de Novembre que nostre diacre d'homme lance l'appel aux fidèles....

Sbling.Blang.Sblig.Blang. Blong

Après avoir attendu un peu, il se signa et descendit la longue rangée de bancs par l'allée centrale.
Arrivé derrière le Lutrin il commence

- Meeess .....Biens Chers Frères et Soeurs, bienvenue en ce Dimanche.
Nous allons dire nôtre Mea Culpa puy le Credo d'une seule et même voix.

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchers.

-Amen.

Partageons le pain de l'Amitié et le vin de la Spiritualité, tous ensembles.

Lisons maintenant un passage du Grand livre des Vertus, il s'agit d'un passage du Miroir d'Oane.

Citation:

II) Les béatitudes

Chaque dimanche, désormais, je réunissais tous les gens de ma communauté; c'était l'Assemblée du peuple, celle où se prenaient toutes les décisions. Nous y réglions aussi bien les problèmes domestiques, les conflits de voisinage que la gestion de la communauté et, en échange, comme dirigeant de la communauté, je leur expliquais les principes moraux qui devaient régir nos actions afin de faire triompher le bien et d'aider Dieu dans son combat.
C'est ainsi que je leur livrai une série de sentences

Bénis soient de Dieu les pauvres en esprit,
car le Paradis solaire est à eux.
Bénis soient les caractères pacifiques,
car ils recevront la Vie Eternelle en héritage.
Bénis soient ceux qui sont dans la peine,
car ils seront consolés.
Bénis soient les affamés et ceux qui ont soif de justice,
car ils seront nourris et on leur rendra justice.
Bénis soient les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Bénis soient les cœurs innocents,
car ils contempleront Dieu dans toute sa splendeur.
Bénis soient ceux qui œuvrent pour la paix,
car ils seront appelés Fils de Dieu.
Bénis les persécutés parce qu'ils cherchent la Vérité,
car le Paradis solaire est à eux.
Bénis êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on vous calomnie de toutes manières à cause de Dieu.
Soyez tous dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.

Merci d'être venus et à Dimanche Prochain, n'oubliez pas nos prochaines élections et sachez que le changement est entre vos mains.

Maintenant, allez dans la paix...

Childeric

Citation:

-A tous ceux qui ces présentes lettres verrons. Childeric, par la permission Divine et la Grâce du Seigneur Archevesque de Tarentaise.
Diacre de la paroisse de Chambéry [R.P.] Salut en Nostre Seigneur.

-Ajoutez foi à ces présentes, par lesquelles savoir vous faisons, que nous renonçons à la Charge de Diacre.
Fort peiné, mais ayant d'autres charges je me vois dans l'obligation de laisser le soin à d'autres, de vous accompagner chaque Dimanche.

Puisse le Tout Puissant, et Aristote vous accompagner.

Childeric

Azalniole

aza venais voir sa nouvelle église

puis résitat le champs des teutonique

puis elle se mit résiter le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Yukimura

Il était arrivé discrètement à Chambéry en provenance du Duché du Lyonnais-Dauphiné. Le voyage ne fut pas sans encombre, mais en tant que voyageur, il connaissait les risques.

Il essayait d'assiter autant que possible aux différentes messes qui étaient célébrées dans la capitale savoyarde. Chambéry était soeur avec le canton de Sion par le fait qu'elle faisait partie du même archidiocèse, celui de Moustiers-en-Tarentaise.

Aujourd'hui, il apprit que Sion avait rompu de façon unilatérale le concordat qui la liait à la Sainte Eglise Romaine. Yukimura ne savait que penser de cet acte incompréhensible.

En bon aristotélicien non baptisé qu'il était, il s'assit dans un endroit reculé de la basilique pour y écouter la messe et réciter son crédo.

_________________
Yukimura Sanada de Tourbillon

Asceline

Elle était en retard, comme souvent, et arriva juste à temps pour écouter la lecture; Asceline s'était installée le plus discrètement possible au près du couple de petits vieux. Elle affectionnait particulièrement cette place. Agenouillée, tête baissée, elle entama le credo avec les autres.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Childeric

Citation:

Sbling.Blang.Sblig.Blang. Blong

Childeric

-Après avoir ouvert les grandes portes, nostre Diacre d'homme alluma les Bougies, déploya les pains, le Vin sans omettre de poser le Livre des Vertus sur le lutrin, l'ouvrant à la page qu'il avait choisi pour son sermon de ce jour.

Citation:

Après quelques minutes, il se retourne et commence l'office...

-Mes bien chères Frères et Soeurs, bienvenue en ce Dimanche, pour la reprise des messes par vostre humble serviteur.
Tout d' abord, merci de vôtre soutien et de vous êtres déplacés ce dernier Jour de l'An 1460.
Désormais, les messes débuteront à 12h00 [IRL] et se clôtureront à 19 h oo [IRL]
Ainsi chaque uns pourra assister aux offices, selon sa disponibilité.

-Nous allons donc débuter par réciter nostre méa culpa, afin de débuter l'office le Coeur pur.
Puy nous réciterons nostre crédo fédérateur, ensuite, vers 18h00 [Irl]
je débuterais mon sermon, nous partagerons le pain et je clôturerais la messe vers 19h00 [Irl]

Reprenant sa respiration, il écarte les bras et débute...

Citation:

Asceline

L'heure de l'office avait sonné, Asceline s'était préparée et avait attendu avec les autres que les grandes portes de la basilique s'ouvrent afin de pouvoir assister à l'office. Elle salua la Diacre Childeric en passant à sa hauteur et se dirigea vers la même place qu'elle avait occupé la dernière fois. Elle s'agenouilla, repositionna le châle sur sa tête et serra fermement le livre des vertus de l'autre main. Peut-être que cette fois, d'autres membres de sa famille se décideraient-ils à venir...
Elle salua les personnes à ces côtés et attendit que la messe commence.

Childeric

Après s'être agenouillé et signé, childeric débuta la célébration..

-Mes frères et Soeurs, Bienvenus dans la maison du Tout Puissant pour cette Messe Dominicale.
Je vous remercie d'être venus si nombreux pour m'écouter.

Ecartant les bras pour ajuster sa Bure il déclame...

Pour débuter et afin de purifier nos âmes, entamons ensemble nostre Méa-Culpa.

Childeric

-Une fois le Coeur et l'âme purifiée, Childeric s'en retourne vers le Lutrin, et tournant son Marque-Page, il s'apprête à entamer son sermon.

Demi tour vers l'assemblée, les bras en croix, adoptant une posture de circonstance, se voulant grave.

-Mes Biens chères Frères, Mes biens chères Soeurs....
En ce jour de Communion, je voudrais tout d'abord souhaiter la bienvenue, à nôtre nouvelle Tribun.
Dame Asceline, ci présente.

Tendant une main, paume vers le haut en direction de la nouvelle venue.....

-Nous profitons pour lui souhaiter, beaucoup de courage afin de mener à bien la tâche qui lui est dévolue... Tous nos Voeux de réussite l'accompagnent.

Alors qu'il commençait à ressembler à une pivoine, Childeric se dit qu'il estoy plus que temps d'envoyer le sermon......
Joignant ces Mains, il reprends...

-J'ai ce jour décidé de vous compter l'histoire de la tribu des " Bisounours "

Sur ce, il entame la lecture.....

Asceline

Perdue encore dans ces histoires de pêchés, se demandant s'ils valaient la peine de déranger le Très Haut pour si peu, elle manqua de tomber à la renverse tant elle fut surprise d'entendre le Diacre évoquer son nom. Non, mais il devait être tombé sur la tête. Immédiatement, réaction de défense, le rouge lui monta aux joues... Voyez le point positif, elle était désormais totalement assorti au prêcheur qui avait lui aussi de jolies teintes rosées... Enfin, lui s'était sans doutes l'abus de vin de messe, tandis qu'elle l'abus de regards se tournant dans sa direction. Ah ben merci. Il avait au moins retenu qu'elle était tribun, de là à dire fraichement nommée, il y a allait fort... fraichement... le mois de Juin. Pas la peine d'en ajouter, fraîchement nommée ferait l'affaire. Maintenant, devait-elle dire merci? Elle se contenterai d'un hochement de tête. Le sermon, très bonne idée... La Tribu des Bisounours, l'un de ses préférés car il prêtait aux discussion philosophiques. Parce que cette parabole était l'une des plus dures et que la description qu'ils faisaient de la tribu donnait froid dans le dos... Buvant les paroles du Diacre, elle attendait avec impatience son serment. Sans doutes y trouverait-elle matière à discussion pour sa pastorale.

Childeric

Nostre bon Diacre d'homme, n'eut point besoin de lire. Cette Parabole, il la connaissait fort bien.
Il entama donc, une de ces histoires préférées, dont il ne se lassait pas d'abreuver les foules...

Tout en décrivant la scène, Childeric mimait avec les mains les différents tableaux.
Donnant à l'ensemble, un air de tragédie Romaine, dont il n'était pas peu fière.

Mes très chères Frères et Soeurs, voici donc la Parabole dite : " Les Bisounours."
D''après les écrits de Sainte Kyrène, fondatrice de la Garde Episcopale, disciple de Cristo.

-Parmi les tribus qui avaient fui la cité d’Onalyone, il en était une portant le nom de Bisounours.
On sait qu’ils avaient une vision de la vie très tournée vers Dieu, mais de façon assez simpliste.

-Les Bisounours vivaient à l’écart des autres, car ils ne voulaient pas trop, qu’on leur fasse des remarques, sur le fait qu’il mettait tellement l’amour au-dessus de tout.
Qu’ils en oubliaient de travailler et vivaient donc, surtout au crochet des autres.
-Pour eux, Dieu vivait tout là haut, au pays des arcs-en-ciel et des nuages douillets, dans un royaume merveilleux où à leur mort, ils seraient reçu sans être jugés.
Puisqu’ils vivaient sans malice d’amour et de fêtes.

-Prenant la réponse d’Oane au pied de la lettre, pour eux la seule chose demandée par le Créateur était de s’aimer et de l’aimer.
Chacun sa place et la leur était clairement de faire la fête.

Rajustant sa Bure, Childeric fît une courte pause, et en profita pour regarder qui suivait.....
Puy il reprît, tout aussi théâtralement...

-Dans la grande cité, ça ne dérangeait personne et au contraire on aimait les inviter aux fêtes.
Car ils n’avaient pas leur pareil pour inventer des concours et des thèmes de fêtes pour n’importe quel sujet.
Il avait fait bien entendu des concours de celle qui avait la plus belle coiffure, celui qui avait les plus beaux pectoraux, les plus jolis mollets et même organisaient des courses d’escargots.
Ils aimaient tant les fêtes, qu’ils se mariaient juste pour en avoir une et demandaient l’annulation du mariage en inventant des vices de procédures lors de grand concours...

-On dit même qu’ils avaient organisé des concours sur les plus belles raisons d’obtenir le divorce et avaient demandé aux législateurs d’étudier un texte de loi, qui limiterait la validée du mariage pour ainsi économiser une procédure en séparation qui étaient très coûteuse à l’époque et qu’en général les Bisounours étaient toujours fauchés.

-Bref vous comprendrez que tout ça était très amusant, mais qu’après la punition de notre Créateur, les survivants ne désiraient plus trop ne penser qu’à des futilités même pour favoriser l’amour de son prochain.

-De plus la vie était dure et si le partage était de mise, tout le monde devait participer ce qui n’était pas du goût des Bisounours.

Les Bisounours désignèrent leur Miss et Mister sourire comme chef, et celui-ci vint chaque soir trouver Mhour pour lui demander de contacter Oane et demander qu’ils aient leur propre oasis puisqu’ils n’étaient plus les bienvenus...

-Ce à quoi Mhour finit par répondre : « aide-toi et le Ciel t’aidera ».

-Les Bisounours firent un concours pour trouver la meilleure explication et décidèrent de suivre l’explication gagnante «si on se tire, Dieu que nous aimons ne nous abandonnera pas et on aura notre oasis »

-Ils firent donc une grande fête d’adieu et partirent avec un minimum de bagage, histoire de ne pas se charger puisque Dieu viendrait satisfaire à leur besoin le moment voulu....
-Malgré tout, les sages des autres tribus tentèrent de les dissuader de partir, mais ils dirent que rien ne pouvait leur arriver, car ils aimaient Dieu et attendaient que Lui à son tour les sauve par amour.

Reprenant sa respiration, il prît un air plus que sérieux. Ecarta ces bras, et entreprît d'interpréter les écrits, en quelques mots, forts simples que même le plus bouché parviendrait à comprendre...

-Que nous dit cette parabole....
Les " Bisounours " se sont ils détournés de Dieu...

-Non, nullement. Au contraire, ils étaient persuadés de le servir, au mieux de ces commandements.
Mais qu'arriva il, lorsque d'un commun accord, tous partirent persuadés que le Tout Puyssant, pourvoirait à leurs besoins.
Puisqu'ils l'avaient adorés, à leur manière ....

Levant un doigt vers le ciel il reprît...

-Car il ne suffît pas d'adorer le créateur, même le plus dévotement...
Comme il ne suffît pas de s'aimer soi même, c'est là corrompre les enseignements du Livre des Vertus.
Cet Amour, il nous le faut partager, sans rien attendre en retour..

-Nous nous devons d'être unis, de partager nos joies comme nos peines, de nous entraider.
C'est de cette seule manière, que nous parviendrons à suivre le chemin du Livre Saint.
Dans nôtre vie de tous les jours, comme lors des Messes Dominicales, ou je vous enjoint de venir nombreux.
-A ce sujet, il me semble que bon nombre de " Croyants " ont tendance à éviter le confessionnal.
La aussi je vous invite à la rémission de vos fautes, ne sachant ce que demain nous réserve...

-Sur ce, nous allons réciter nôtre crédo, avant communier en rompant les pains.

Et Nôtre Diacre se tourna pour rompre le pain, en porter un morceau à sa bouche.
Puy prenant le calice, rempli du cru Bordelais de sa cave, il boit une courte gorgée, histoire de donner le change...
Et il invite les fidèles à passer devant lui, partageant le pain et le vin.
Lorsque tous ont défilés et repris leurs places, nôtre diacre reprends la parole.

-Mes biens chèrs frères, et Soeurs.
Nous arrivons à la fin de l'office, et comme de coutume, j'en appelle aux vocations.
Que ce soit comme Diacre, Jardinier, Curé, Même nôtre Glorieuse Garde Episcopale recrute.
Pour tous renseignements, je me ferais un plaisir de vous répondre, en personne à l'Archevêcher.

-Il me reste à vous remercier d'être venus si nombreux, et j'espère vous revoir tous Dimanche Prochain.

Allez dans la paix du tout puissant....

Asceline

Sa main droite posée sur le coeur, la damoiselle entonna la confession avec le reste du groupe:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous,
mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

-Amen.

Bientôt la lecture, elle avait hâte de voir ce qu'il avait choisi comme texte cette fois.

Childeric

Se tournant vers le grand livre des vertus posé sur le lutrin, Frère Childeric mouille le bout de son doigt et tourne les pages jusqu'au début des saint écrits.
Il approche une bougie car il fait fort sombre et débute...

Mééés bien chers Frères et Soeurs, j'ai choisi de vous lire aujourd'hui, le début du livre des vertus et de vous parler d'Oanylone

Il débute sa lecture déclamant....

Citation:

Bien, voilà qu'après la création, le Tout puissant peuple la terre d'animaux et d'hommes, il donne la parole à ces enfants chéris et leur laisse le libre arbitre.
Dès ce jour la créature sans nom, viendra les tenter et c'est a nous de ne pas céder.
Oane qui à répondu à la question du Tout Puissant, passe du statut d'idiot à celui de chef. Toute la tribu suis le guide jusque à ce que celui-ci les mènes par monts et par vaux, vers la terre promise.
Or, à peine installés, voilà qu' Oane sent venir sa mort et sourit.
Il sourit, car il sais que sa mission est terminée et qu'il va aller rejoindre le Très Haut, ce que ne comprenne pas les " nouveaux "villageois mais comme ils respectent beaucoup Oane, ils ne disent rien.
Ils vont même jusque' a nommer cette cité " Oanylone".

Reprenant sa respiration, il se tourne vers son auditoire et reprends.

Nous allons à présent réciter ensemble nostre prière et je vous invite à partager le pain et le vin.

Il rompt le pain et le partage tout comme le vin...Et termine.

Je vous propose à présent de méditer sur cette magnifique phrase d'Oane " Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés."
-Oui mes Frères et Soeurs, vivez dans la vertu et les portes du tout puissant vous seront ouvertes.
-Maiaiais. Si vous cédez à l'appel de la créature sans nom, rien ne saurait plus vous sauver lorsque viendra le moment..
-Voilà mes amis, qui clos cette cérémonie.
Je vous remercie encore d'être venus, c'est un plaisir que d'avoir pareil auditoire.

-Allez dans la paix, que le très Haut vous ait en sa Sainte Garde.

Childeric se retourne et referme le livre des prières, il en profite aussi pour finir le vin dans la foulée. Mais il attends tout de même que son audit soit sorti...

Childeric

Sbling.Blang.Sblig.Blang. Blong

Citation:

Délaissant le lourd mécanisme, il reprends sa course pour allumer les Bougies, vérifier le Bénitier, poser les pains et le vin et Poser au passage le Livre des vertus....
Une fois le tout en place, il s'accorda une minute de repos, puy alla ouvrir la Grande Porte.

Asceline

Elle resta un long moment, pensive, écoutant la prêche de Childeric. Son regard baissé sur le sol... L'amour de soi, des autres, bisounours... Voilà un thème qui donnait matière à réflexion et introspection. Et qui laisse place à des questions aux quelles elle espérait avoir réponse. Crédo... Mieux valait faire semblant, elle ne le connaissait pas encore parfaitement et espérait que peu d'entre les fidèles le remarquent. La communion et la libération après la bénédiction.

Asceline se leva et quitta la basilique. Vivement dimanche prochain...

Childeric

Citation:

Ce Dimanche pour ne point Changer, nostre " Diacre d'Homme " venaist faire son " Sermon pour trois croquants ".
Et pour ne point changer il estoy fort à la bourre, donc il ne prît mesme point le temps d' avaler une tranche de pain bien beurrée, que luy avaist préparé la Cuisinière.
Sautant dans ces poulaines, délaissant sa plus imposante coquille, pour une Bure Grise. Il couru sonner l'appel aux prières dominicales.

D'un grand coup de ces frêles épaules, il ouvre les battants de la petite porte.
Trempant au passage ces doigts dans le bénitier se signant tout en courant, il saute et attrape au vol la grande Corde de chanvre qui active la cloche de l'appel...

Asceline

Le moment était venu. Le Diacre pointait enfin le bout de son nez annonçant le début de l'office. Asceline se retourna brièvement pour chercher Mini et Locke du regard, ne les voyant pas, elle regretta de ne pas avoir amené les enfants. Elle y penserait pour la prochaine fois.
Posture de la pieuse prostrée et concentrée sur la prière. Posture inconfortable pour les genoux, et ce n'était que le début. Il lui faudrait penser à un coussin pour dimanche prochain. Entendant l'appel à la confesse du Diacre Chichi, elle lança a voix basse en même temps que lui:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché...

Asceline

Les cloches sonnaient déjà, elle allait être en retard... Elle courrait presque désormais tout en tenant son voile pour qu'il ne s'envole pas. Il fallait faire vite si elle ne voulait pas se faire assassiner par les vieilles, ni par le curé... Ou Diacre. Elle n'avait pas assisté à beaucoup de messes et se demandait un peu ce qu'elle devrait faire une fois arrivée. Elle commençait à se dire qu'elle aurait du demander... Elle arriva sur le porche où les fidèles commençaient à s’agglutiner pour s'engouffrer dans la basilique, elle se fondit dans la masse et chercha une place, une place, qu'elle place?

Bonjour Dame. Bonjour Sieur.

Celle-ci ferait l'affaire, à côté du couple de vieux, elle n'était pas tout devant, mais elle permettrait d'assister à l'office sans rien louper. Elle s'agenouilla et repositionna le voile sur sa tête. Bien sur, elle aurait préféré s'asseoir à côté d'une connaissance, mais elles ne se bousculaient pas aux portes de l’Église... Elle attendit, cherchant le Diacre parmi les fidèles... Avec un peu de chance, elle aura réussi à convaincre sa mère et son père de venir la rejoindre...

Childeric

Dimanche 21 Octobre...... Juste après le réveil tardif de Chichi, causé par une méchante barre......

-Sainte Boulasse... Qu'est ce que je tiens ce matin, il me semble qu'un ramassis de lutins, travaille à marteler ma pauvre teste.

Remplissant au passage un baquet, il entreprît de faire ces ablutions matinales.
L'eau luy semblait bien froide, il se hâta donc et enfila sa Bure du Dimanche.

-Cristo ! Je vais être à la bourre....

C'est donc au pas redoublé, qu'il se dirigea vers sa bonne ville de Chambéry.
Rasant les murs, afin que personne ne le vit. ( Les habitues du Service ...)
Il pénétra dans la Basilique, par une petite porte dérobée.

Se jetant littéralement à l'intérieur, il verrouilla le loquet, se précipita quérir moult ceant, les artifices de la Cérémonie.

Il disposa les pains, alluma les bougies, fît le plein de vin de messe, des bénitiers et posa sur le lutrin le précieux Livre des vertus..

DING.DONG.DING.....DING.DONG.DING.....

-Une fois l'appel lancé, nôtre diacre, prît doucement sa place, attendant les fidèles .....

Engoulevent

[HRP] Le Capitaine étant en escorte, le Diacre n'est revenu que ce jour.
Je vais donc m'efforcer pour la cohérence, de faire comme si nous étions Dimanche passé, et terminer cette messe.

-Ce Dimanche, je suis présent et donnerais la Messe comme prévu.
Pardon pour ce désagrément, mais quelquefois le service prime.

-Merci à vous tous..

Childeric toujours pris dans ces prières, ne remarqua point qu'une personne de qualité venait d'entrer, répondant à son appel au tout puyssant....
Il allait enfin pouvoir commencer.....

Se tournant, il aperçoit Messire Vikentinos, silencieux.
Levant les mains au ciel, il entame un " Merci d'avoir répondu à ma prière, père de toutes chôses..."
Puis débute la célébration, remplis d'allégresse.

Vikentios

On accompagna Antoine à la messe. Mais il ordonna à ses gardes de rester dehors, ou d'entrer dans la basilique sans leurs armes, s'ils voulaient un peu sauver leurs âmes.

Ils firent ce qu'ils désirèrent. Antoine se mit au premier rang, réservé à la noblesse, et patienta que l'officiant arrive, en regardant les différents statues et les décorations de l'église.

_________________

Childeric

-Mes biens Chères Frères.....

Je suis heureux d'être parmi vous en ce jour de Communion, même si nous sommes peux, le Tout Puyssant est avec nous de par son Esprit Saint.

Afin d'entamer cette communion fraternelle, nous allons entamer de concert, nôtre méa culpa.

Ceci afin de célébrer d'un Coeur pur, en ce merveilleux Dimanche.

Et Childeric, entama ...

Vikentios

Antoine eut un sourire quand Childeric apparut. C'était un bon croyant, un fidèle lieutenant de Dieu. Un homme de cran et de foi.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.

Son murmure procédé, Antoine rouvrit les yeux et scruta l'officiant.

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Tristan_masselet

Se rendre à l'église , pour y écouter les voix du Seigneur . Y méditer , ce que c'est que la vie , ce que c'est qu'aimer ...

Tristan s'assoit sur un banc , et se tourne vers son Dieu . Il ne sait pas très bien le Credo , il ne sait pas trop bien les autres non plus . Il ne se souvient que d'Oane , celui qui parlait à Dieu , celui qui a permis que les hommes soient enfant de Dieu , parce qu'ils avaient le pouvoir d'aimer .

Il murmure :
Seigneur ,Mon Dieu , pourquoi as Tu mis en mon coeur l'amour de mon prochain mais aussi la capacité de ne pas aimer certains de mes semblables ?

Pourquoi ?

Mais Son Dieu ne lui répond pas et il sait bien pourquoi : Tristan ne le mérite pas : car s'il aime , il sait haïr , aussi , et se battre , et jurer ...

Alors doucement , il prie de nouveau :
Seigneur , donne moi la force d'aimer !

Childeric

-C'est l'instant que choisit Childeric pour lancer :

Aide toi, et le ciel t'aideras

Bien caché derrière une colonne, et d'une voix fort Portante.
De façon qu'il croie entendre les voix de la Sagesse du Tout là haut ........

-Puis il entra sans bruit dans la sacristie, pour enfiler son habit de cérémonies Diaconale.
Son sermon de ce jour, tout trouvé.......

Avisant l'heure, grâce à la criée du Guet, Chichi s'exclama... " Cristo, je suis à la bourre...

DING

DING.

DING...

Attendant quelques minutes, l'arrivée des premiers fidèles, nôtre diacre d'homme, se servit un verre de chouchen, ramené par sa promise de ces terres. Et le vide d'un trait, le rendant incapable d'articuler le moindre mot, pendent, ma foi, bien deux minutes ....

Au bout d'une demi heure, il commença a doubter...
IL décida tout de même d'attendre, une demi heure de plus....

Childeric

Au fur et à mesure que Cloches se turent, la déception grandissait dans le coeur de nostre héros.
La chapelle restait désespérément vide, mais il en fallait plus que ça, pour casser l'enthousiasme de nôtre nouveau diacre.

Il fît donc, comme si les bancs étaient pleins à craquer.
Après tout, voilà si longtemps que la bonne ville de Chambéry était privée de messe, que sans doute les bonnes gens, avaient pris l'habitude de faire la Grasse Matinée... Pensa il.

Il se dirigea vers le lutrin, fît un quart de tour à dextre, et déplia ces bras en signe de paix et de bien venue.
C'est l'instant que choisit une colombe, pour venir se poser sur une statue de Étienne de Harding.
Fort de se signe, il débuta son office ....

Mes biens chères Frères, chères Soeurs, soyez les bienvenus dans la maison du tout puissant......

Il replia ces bras, et les joignît.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, mon nom est Childeric.
Je me suis dévolu à cette tâche, le temps que le Tout puissant le jugera bon.

Nous allons donc réciter de concert, nôtre confiteor et mander le pardon de fautes, afin de communier d'un Coeur pur.

Childeric

Ne perdant point courage, Childeric entama son prêche qu'il avait " Mitonné aux petits oignons ".
Ouvrant le livre des Vertus, il entame sa lecture....

Citation:

Relevant la tête, il déclame à l'adresse de la fidèle colombe, toujours perchée, mais silencieuse.

Que vous inspire cette lecture.....
Peut être, que si le Tout puissant, à fait ne nous ces créatures, c'est cette faculté à aimer.
OUI...Certes l'amour du prochain, mais cet amour passe par le pardon des fautes, qui ont été commises envers nôtre si chère personne.
Croyez vous que le jour du jugement, il vous suffira de dire : " Je suis un bon croyant, je vais à la messe, je suis baptisé..."
Et bien NON !
Toutes vos actions seront pesées, vôtre repentir...Mesuré.
Et ce jour, en vérité je vous le dit, nous serons devant le Créateur tous égaux.
Seul vôtre mérite, qui doit être remis en question chaque jour, comme s'il était le dernier. Vôtre abnégation de chaque jour, et le repentir sincère, devant ces fautes, mais aussi envers celles des autres. Vous ouvrira la porte du paradis solaire.

Reprenant une goulée d'air, et baissant d'un ton, il continue...

Je vous laisse méditer sur tout ça, et vous enjoins à réciter de concert nôtre Crédo.

J'en profite pour lancer un appel, je gage qu'il sera entendu.

Levant un doigt vers le ciel, sa voix se fait grave..

Nôtre Clergé Chambérien, à grand besoin de vocations. Aussi bien pour la prêtrise, que pour le diaconat.
Mais aussi de Gardes Episcopaux, protecteurs des légats, mais aussi des Clercs.
Voilà pourquoi je lance cet appel, venez nous voir à l'Archevêcher, vous y serez tous les biens venus.

Je vais donc prendre Congé, et vous dire à Dimanche Prochain, soyez tous là.

Lance il à l'adresse de la colombe, avant de ranger les objets du culte, et refermer les portes.

Childeric

- Le nouveau Diacre, avait balayé un coup, disposé quelques fleurs sur l'Autel et Placé le Livre des Vertus sur le Lutrin.

Deux cierges auquel il bouta le feu, complétaient le tout.
Avant d'aller enfiler sa Bure du Dimanche, Childeric, mît genoux à terre en face de Cristo, puis entama une prière silencieuse, pour que de la Haut, le Père de toutes choses, bénisse le bon peuple de Chambéry, resté sans sermons tout ce Temps.

Il se signa trois fois, se releva, et tout en prenant le chemin du presbytère, il déverouilla les Portes et les ouvrit Grandes, Signe qu'il était presque l'heure de venir communier.
Secrètement, il rêvais de voir la Basilique pleine, redonnant un peu de cette ferveur, qui jadis unissait les plus riches aux plus humbles.

Cette pensée lui donna le Ton, pour son sermon de Dimanche. Comme il lui restait du temps avant d'actionner les cloches de l'appel. De sa plus belle plume, se mit à tracer quelques lignes.

Alors qu'il traçais encore et encore, les cloches des matines résonnèrent le rappelant à la dure réalité de l'instant.
IL lui fallait encore préparer les pains, et remettre la main sur le Grand livre des vertus.
Cristo.. Sur le Lutrin...

Un petit déjeuner, une dernière bénédiction du Seigneur Archevêque et voilà qu'arrive l'heure ou les premiers fidèles ne tarderaient pas à arriver.
Pour calmer son anxiété grandissante, childeric s' auto prescrit, un grand verre de chouchen, cadeau d'une amie chère.
Et d'un bond, il quitte le presbytère afin d'aller accueillir les premiers arrivants.

Sbling.Blang.Sblig.Blang. Blong

Pere.synesios

Suite au baptême, frère Synésios revint vers Philippe von Bülow et invita chacun à les suivre jusqu'à la grande chapelle de la capitale dans une allée adjacente.

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1596559&start=150
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
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Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien

Ysabeau

Ils étaient arrivés à Chambéry après un voyage sans histoire, la tête encore pleine de leur merveilleux séjour à Annecy. Ah, les tavernes d'Annecy, ah les beuveries, ah le lac...
Chambéry... le froid y était vif, car la capitale était en altitude.
Ysabeau décida de se rendre à l'église, car le curé d'Annecy était hélas chez les moines et n'avait pu y dire la messa quand elle y séjournait.
Elle entra, alluma un cierge, s'assit sur un banc et pria.
Elle pensait à ses amis sancerrois restés au village, à son cher époux Oxytan, au mariage d'Anabase et de Pygaer... Pygaer, quel fameux buveur !
Elle leur souhaitait à tous le bonheur et la joie de vivre.
Elle rendit grâce à Aristote qui les protégeait sur la route. Nul brigand, nulle armée n'avait osé s'attaquer à leur petite troupe.
Un pâle rayon de soleil illumina un instant l'église, posant des taches de couleur sur le sol.
Elle sourit. Puis sortit.
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Jehanny

C'était Dimanche, l'heure de la messe était déjà bien avancé et pour être en adéquation avec sa demande de baptême, Jehanny se rendit à la Basilique Sainte Nitouche pour prier un peu... Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas reparu en ces lieux... Il s'installa plutôt dans le fond et se demandait si sa douce Carophélie pourrait le rejoindre... Sinon, il prierait aussi un peu pour elle, il lui devait bien ça avec tout l'amour qu'elle lui apportait...
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Mon bras pour la justice, mon cœur pour la Savoie...

Caroline_de_belmont

Jehanny, en ce Dimanche, lui avait laissé une note à la caserne pour lui faire savoir qu'il se rendait à la messe ce matin. Du coup Carophélie se dit que si elle se dépêchait, elle aurait le temps d'arriver à l'heure pour le rejoindre. Une fois sur les lieux elle balayait du regard dans l'église cherchant son bien-aimé, qu'elle finit par trouver dans les derniers bancs au fond et elle s'empressa de le rejoindre. Lui fait une bise discrète sur la joue et s'assoie à ses côtés et lui chuchote...

J'ai vu ton message à la caserne, je me suis dit que tu aimerais de la compagnie...

Jehanny

Jehanny arriva un peu en retard à la messe de ce Dimanche....
Néanmoins, en tant que nouveau baptisé depuis peu, il se devait d'être présent afin d'honorer ses engagements... D'autant que la préparation du mariage s'annonçait et qu'il y avait fort à faire pour tout préparer, même si sa douce Carophélie avait déjà bien oeuvré en ce sens...

Il s'assit donc au fond sans faire trop de remue ménage et pria silencieusement en se demandant si Caro pourrait le rejoindre avant la fin de l'office religieux...
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Mon bras pour la justice, mon cœur pour la Savoie...

Mini.

Liam se confessa et cela donna à peu près cela, du haut de ces trois printemps, il ne fallait pas s'attendre à autre chose ...

Je confesse à Dieu qu'j'ai tué 3 gros énormes dragons mais c'tait pour protéger ma môman alors c'pas pêcher hein !
Liam veux tu arrêter de dire des âneries s'il te plaît !
Mais M'man, c'vrai hein ! T'les as pô vu mais z'étaient éééééééénormes !
Tais-toi et confesse-toi !
Bah j'peux pô si j'me tais M'man ...

Les enfants sont formidables, n'est ce pas ?!
Ce fut le tour de Lily, alors elle aussi hein ...

Je confesse à Dieu que j'suis la p'us belle des princesses ...
... Des fausses princesses si tu veux, à la rigueur ...
Oui bon, on va pô chipoter Môman !
D'abord c'est pêcher que de dire cela ...
Rho mais je confesse bien ce que je veux, nan ?!

La brunette de soupirer, ses enfants avaient de qui tenir ...
Puis de se confesser en silence et les deux diablotins d'un même murmure de lui demander ...

Et toi, M'man, qu'est ce tu confesses à Dieu ?
Chuuuuut !! Cela ne vous regarde pas, c'est entre lui et moi !

Impossible de les faire taire tous les deux !
Ils écoutèrent tous attentivement le sermon puis témoignèrent d'une même voix en même temps que le Père Synésios ...
Puis ils attendirent la suite, en silence cette fois ...
Pfiou, ça faisait des vacances à leur mère quand ils se taisaient !
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#freegnaniou

Pere.synesios

Le futur prêtre de Chambéry avait été récemment diplômé du séminaire bénédictin. Aussi avança t-il avec un quelque chose de la démarche du paon dans la nef. Les évènements des jours à venir lui feraient ravaler quelques unes de ces longues plumes ornées d'un oeil azur. Peut-être même le rendraient-elle moins enclin au jeu, à la duplicité et à l'hypocrisie. Mais pour l'heure, Synésios restait encore Saint-Tabard. Un fils de bourgeois commerçants enrichis. En un mot, un parvenu.
Pour la forme et rien d'autre, il enchaîna le confiteor car pieux ou non, l'on se doit de respecter la tradition. Et il était très zélé en la matière.

Il hocha la tête, et aussi joyeux que son prochain office serait emprunt d'un lourd pathos, il commença :

"Aujourd'hui mes frères et soeurs, je souhaite que nous nous rappelions que le Très Grand principe Créateur est juste et bon. Et ces deux qualités font de lui un créateur soucieux de nous laisser libres mais surtout enclin à pardonner.

Citation:

"Ecoutez-Moi, vous que J’ai conçus, car Je suis votre Dieu. Sans Moi, vous n'existeriez pas, et à Moi, vous devez fidélité."[...]Dieu leur demanda donc : "Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"

Le chapitre de la création montre clairement que le Très-Haut a comme principaux attributs l'amour et la qualité de pardonner car nous connaissons tous la suite de cette histoire. Ces mêmes capacités dont il nous a fait grâce. Chaque jour nous sommes amenés à les expérimenter et je vous pousse à y céder le plus possible.

Si notre Dieu nous aime, cela signifie aussi qu'Il se réserve des exigences, et qui dit pardon dit faute et jugement préalable. Cette aptitude au jugement le plus juste est la preuve que notre Dieu est omniscient, sinon il ne saurait juger, et omnipotent. Car le pardon que l'on donne à son enfant malgré la brisure du péché requiert la force morale. Combien d'entre nous gardons de la rancune quand nous sommes touchés par un affront ?

Dieu non seulement sait pardonner, mais en plus, il s'impose cette option pour aider l'homme à évoluer et ne pas s'enraciner dans le mal. Cela me fait dire que Dieu est souverain par son pardon, mais que plus encore, le pardon est la preuve que nous sommes libres. Qui peut être solvables sans liberté ? A-t-on l'utilité de pardonner à une marionnette décevante ? Non pas, on la brise ou on lui fait faire ce que l'on désire.

Dieu est bon, mais il nous a fait libre avec une seule échelle, la vertu aussi est-il nécessairement juge. Alors mes frères et soeurs, rappelons-nous de ce don, et ne le gâchons pas. La liberté d'user de l'amour est une grâce à ne pas oublier.

Puis, les bras théâtralement ouverts : Témoignons ensemble que :

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Mini.

L'office dominicale allait commencer, quelques personnes étaient déjà présentes ...
Mini et sa tribu s'installèrent dans le fond de la Basilique, sans un bruit.
Elle avait donné ses consignes aux deux diablotins qui l'accompagnaient.
Ceux-ci avaient hoché la tête en guise d'assentiment et avaient pris place à ses côtés.

Ils joignirent leurs mains, baissèrent la tête et sous le regard tendre de leur mère, firent une prière pour leur tante.
Aphrodyti leur manquait tellement ...
Puis chacun ouvrit grand ses oreilles alors que la messe commençait ...
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#freegnaniou

Godefroi

L'odeur de la ville était amer, il n'avait jamais connu le frisson parcourant son corps. Le regard enrhumée il avança vers l'église, le chemin était trop long à son goût, plusieurs pause était à prévoir.
En arrivant une silhouette bien connu, celle de Mini.
Une vite révérence vers elle et s'installa regardant tout autour de lui.

Pere.synesios

[hrp/]Le lancement de la messe ayant eu lieu avant le décès de Steeven, cet office n'en fera pas mention pour la cohérence RP. Je vais tâcher de la conclure rapidement pour laisser la place aux funérailles si Monseigneur les autorise.]
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Neocor

Neocor entendit sonner la cloche et se précipita... Grand jour ! Entendre ce son et ses vibrations se dispersant en longues ondes mélodieuses lui mettait du baume au cœur...

Qu' Aristote vous protège mes bons enfants ! Et toi, Synesios mon fils, tu nous prépares quelque chose à la gloire du Très Haut ?

Il s'assit, fatigué mais le bonheur submergeait tout...
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Aelis

Voyant passer son archevêque, la Montjoie ne put s'empêcher une apostrophe :

- Monseigneur ? Cela fait fort longtemps que je ne vous ai croisé et... Pourriez-vous, à la fin de l'office, bénir ma dernière née, Rose ?

Elle lui sourit gentiment, prête à lui offrir son bras pour l'emmener jusqu'à sa cathèdre, d'où il pourrait observer l'office et les fidèles.

Pere.synesios

Le clerc était un filou. Si beaucoup en avaient le soupçon, quelques uns accompagnaient leur défiance de quelques preuves assez honteuses. Pêle-mêle cela sentait la tourbe, la putrescence, la luxure et le trafic de reliques. Qui sait, les erreurs de jeunesses trouveraient peut-être leur rédemption dans quelques années. Pour l'heure l'archihéraut de la duplicité et presque prêtre n'en avait...cure.
Oui, il lui tardait de recevoir l'ordination et de percevoir la dîme.

Un filou donc ! Mais en apercevant les premiers paroissiens se diriger vers le parvis, son cœur bondit d'une joie presque innocente si elle n'était pas si fortement oxydée par les miasmes. La présence de son Père, l'Archevêque donnait un peu du solennel qui encourageait sa jeune âme tourmentée à ne pas céder à tous ses vices et cheminer autant qu'il lui était donné dans la vertu.

Plus encore, la compagnie du vieil homme et de la marmaille avait un aspect doux et familial. Il salua avec déférence ces aristotéliciens et parce qu'ils n'étaient pas du commun, mais plus encore pour leur zèle.

-Maître Arwenn, comme toujours vous êtes des plus assidues à l'office. C'est une bonne discipline que vous inculquez à votre cher enfant. Aussi, je vous souhaite le bonjour avec joie.

Puis l'Archevêque et la diacomtesse :

-Monseigneur et Père, il s'inclina pour baiser l'anneau du tendre vieux qui se fait fort rare ces temps-ci. J'espère que votre déplacement ne vous épuise pas trop. Il afficha un petit sourire affectueux avant d'éclater de joie :

-Dame seconde ! Quelle douce journée que de vous voir à Chambéry aussi pimpante ! Il ajouta une friction vigoureuse sur le crâne du petit Monsieur d'amusement, et aussi, pour le titiller, le sachant particulièrement fripon. C'était lui à son âge, pensa-t-il.

Mais la bonhommie se décomposa aussitôt pour revêtir la délicate éclosion de l'émerveillement. Dans ces tissus qu'elle portait avec une tendre vigueur, la Dame de Montjoie portait la petite Rose, sa filleule.
Il retint sa respiration en voyant le fragile bouton remuer de la tête dans son sommeil. Et resta fasciné de longues secondes avant de se reprendre.

Il attendit encore quelques instant avant de glisser quelques mots à la diaconesse:
-Mon étudiant de pastorale m'a fait faux bond et préfère se faire baptiser à Ste-Philadeplphes. Dieu ait pitié des modestes. Je vous cèderai la place après le sermon pour officier le baptême. Avant de décocher un clin d’œil.
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Gamalinas

Le soleil prenait place dans le décors, les oiseaux chantaient et bientôt le bourdon vint tinter aux oreilles du peuple. Quel insecte bien matinal pouvait faire tinter son instrument de si belle heure ? Le Filleul ? La Vicomtesse ? L'Archevêque ? Les trois en même temps ? Possiblement.

La chose semblait fortement originale, ainsi Gamalinas passa à la Cathédrale avant de prendre son service au Guêt. Ce dimanche, il avait laissé son Epouse à la maison familiale, elle qui ne faisait plus parti de la Prévôté. A présent il était seul à quitter le logis pour rejoindre les murs de la grande tour du palais des ducs.

Un cortège bien étoffé se pressait déjà sur le parvis. Gamalinas se gratta le plastron et se décida à avancer. Au fur et à mesure de son approche, il vit le trio ecclésiastique de Chambéry. C'était peut être bien les trois en même temps qui avait sonnés les cloches si tôt à toute la Capitale.

-Votre Excellence Monseigneur, quelle joie de vous voir...

Allant embrasser l'anneau du saint homme, puis se retourner vers les dames jeunement accompagnées.

-Vicomtesse le bonjour, vous semblez radieuse, tout comme vous dame Arwenn.

Saint Gervais se plaça derrière tout ce petit monde, attendant que l'office commence.

-Belle journée mon Filleul, j'espère que ton mémoire avance à grand pas, je serais curieux de le lire une fois que tu l'auras fini.
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Aelis

A la messe, toutes ! Pour une fois que ce n'était pas elle qui allait être derrière l'autel, la Vicomtesse traînait toute la smala avec elle : Fils, fille, et domestiques. Il n'y avait que le Lézard qui n'avait pas encore décidé s'il allait venir ou non.

A la porte, Synésios était là, hélant les fidèles. La petite Rose dans les bras, et César-Amédée accroché à sa manche, Aélis s'en approcha avec un grand sourire.

- Bonjour, Padré, fit le Lézard Junior ; sourire et gueule d'ange étaient de sortie. C'est que sa mère lui avait promis un sucre d'orge s'il se tenait sage pendant l'office.

Puis ce fut au tour de la jeune femme de saluer le clerc :

- Numéro 1, j'ai hâte d'entendre votre sermon ! Et voyez, j'ai emmené votre filleule avec moi.

Couvant sa dernière née du regard, la Montjoie tira doucement sur un pan de la couverture légère dans laquelle l'enfançonne était enveloppée, afin de dégager un peu mieux son visage.

- Prions pour qu'elle ne se décide pas à donner de la voix.

Arwenn1

Alors qu'elle travaillait au conseil Ducal il lui sembla que les cloches d'église de Chambéry retentir. La jeune femme pensait se rendre dans le saint édifice un peu plus tard en journée pour y prier mais pourquoi pas en effet y aller plus tôt. Laissant son travail en suspend arwenn décida de rentrer et de se changer.

Arwenn prit le temps de s'occuper de son petit homme de sa vie, son fils adonis. le garçonnet commençait à peine a marcher mais il allaitait encore. Bientôt il serait trop grand pour ça et il lui faudrait manger une autre forme de nourriture. Comme les enfants grandissent vite. Ensuite la jeune femme prit le temps de se préparer elle-même. Quittant son domaine avec son bout de choux dans les bras arwenn fut ravie de traverser la foret qui commençait à s'éveiller et se colorer. Adonis regardait le paysage en désignant parfois une fleur, ou un animal ou un arbre et gesticulant dans les bras de sa mère. la jeune femme lui répondait en lui désignant les choses et en lui souriant parfois ponctué d'un baiser sur la joue.

arrivé devant l'église la jeune femme fit quelques recommandations à son fils même si elle n'était pas certaines qu'il en comprendrait ne serait-ce qu'un dixième puis entra dans l'édifice. Saluant le frère Pere.synesios et alla s'installer sur un des bans avec son fils afin de pouvoir suivre la messe et prier en silence.
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Pere.synesios

Il avait mal dormi avec ses drôles de pensées qui étaient monté à son esprit depuis la veille. C'est pourquoi, dans un excès de zèle contestable, il s'était rendu d'un pas rapide à la basilique pour faire sonner les cloches, vingt minutes plus tôt que l'horaire consacré.

http://www.youtube.com/watch?v=GTPDbzh2cps&feature=related

-Chambéry lève-toi et souviens-toi de cette piété oubliée, où je saurai bien t'y contraindre ! L'écume aux lèvres, il se tortillait à l'extrémité de la lourde corde du bourdon pour le faire danser dans les airs.

Au bout d'un moment, les vaches reprirent en chœur l'explosion sonore. Il se mit à rire. Ah même les culs terreux qui regardaient germer les premières graines allaient se lever. Fort bien, du moins, le crut-il.

Glissant malaisément de la corde, ses pieds tanguèrent en touchant le sol. Tout bougeait drôlement dans le clocher au point qu'il put s'imaginer sur un navire de ces barbaresques algérois.

La descente à l'échelle fut bien difficile, et le premier diacre de la province regretta d'avoir trouvé le sommeil qu'en compagnie de l'armoise fermentée.... le génépi. Dans un haut-le-coeur fleurant bon le poisson genevois, le futur prêtre traversa la grande allée et ce n'est qu'arrivé aux battants de bois qu'il reprit une posture plus digne.

Il attendit encore un instant d'être stable sur ses jambes avant d'ouvrir les portes. Sans prendre garde au filet d'écume brun qui commençait à sécher sur son surplis noir, il ouvrit la bouche.
Il s'égosillait tantôt, puis ajoutait entre ses dents dans un double discours commun à tous les prêtres :

-Paysan lâche donc ta faux pour adoucir tes peines dans le recueillement,
Et confesser tes crimes à embaucher à vil prix tes métayers, cochon misérable, face de purin !

-Artisan, ferme donc boutique car le jour du Très-Haut n'est pas ouvré pour instruire ton âme,
Ah ça je t'en donnerai des leçons de vertus, sale petit spéculateur de couteaux fêlés. Je vais te l'ébrécher, moi ton âme et te colmater le fondement avec tes seaux vermoulus !

-Soldat, c'est la trêve de Dieu, dépose ta hallebarde,
Et donne des cours de faucheuse au paysan, il paraît que tu es doué.
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Pere.synesios

Samedi, veille du jour du Très-Haut, cela faisait bien longtemps qu'on avait pas célébré les saints sacrements en la basilique. Pris de la pieuse colère, l'archidiacre, et bientôt prêtre, il l'espérait, entra en trombe dans la nef.

-Chambéry, tu ne t'es que trop vautrée dans l'acédie pendant que ton clergé regardait passer l'hiver avec un peu trop de détachement ! Il est temps de montrer à ces scélérats de réformés que la Savoie est une terre de conviction et que nous ne transigeons pas avec les prophètes !

Il leva le menton avant d'ajouter :

-Mathurine ! Mathurinne, qu'on prépare l'autel avec une belle nappe b....

Point de grosse dondon en vue. Fichtre, c'était vrai, la matrone était assignée aux menus plaisirs de Monseigneur en son Palais. Une bonne de l'archidiacre, le Grec n'en avait pas encore nommé. Il faudrait y remédier sous peu. Et si l'archidiacre pouvait se dégoter une archi-bonne besogneuse, soit ! Une bonne paire de mains qui n'ont pas peur de frotter toutes les aspérités, des jambes souples pour courser les chats qui pissaient sur les missels et une jolie gorge pour participer à la chorale. Oh, oui ! Il en bavait presque

Un cadeau du ciel ne se refuse jamais, lui avait-on appris

Et c'est le sourire ondulant et la mèche coquine que le sémillant clerc se mit à préparer l'office du lendemain matin.

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Uriel

Point de messe il n'y eut, ce fut fort dommage, mais il comprenait.
Son Frère avait donné une messe à Dole, en Franche-Comté, et là il n'y avait eu personne, pas étonnant, après coup que les clercs ne souhaitaient plus faire office.

Ainsi allait la vie, ainsi allaient les choses.
Il se prépara doucement à faire chemin vers la prochaine étape de son voyage ...

Arwenn1

Conformément a ce que Sa Grâce lui avait donné comme sanction pour son erreur la jeune Capitaine profita du jour Dominical pour s'exécuter. Elle reproduirait donc le nettoyage de la grande église Savoyarde à l'église de Chambéry. Paré de son uniforme de Capitaine elle entra dans la lieu saint avec balai, seau, serviette de toile et pelle puis s'avança vers la Chair du lieu.

Déposant le tout Arwenn prit le temps de prier et faire ses dévotions puis commença par balayer les allées et moindre recoins de la grande Église Savoyarde. La tâche ne fut pas des plus aisés et la jeune femme habitués à d'autres formes exercices ressentie quelques tiraillement de certains muscles qui n'avait pas trop l'habitude d'agir de la sorte. La sueur lui perla bientôt le front et se fut avec un réelle soulagement qu'elle arriva au bout de son balayage. Ramassant les immondices qu'elle jeta dans une fosse tout près elle termina en lavant le sol a grandes eaux.

Revenant ensuite vers la Chair la jeune femme aux yeux bleu azurs prit ensuite le seau et la serviette de toile et alla puiser de l'eau clair et fraiche. Après quoi elle se mit en devoir de laver et nettoyer consciencieusement chaque ban, colonnes et la chair du saint lieu comme une mère prendrait soin de son enfant bien aimé. Le travail était arasent mais au combien rédempteur. Arwenn sa corvée finit alla vider son seau de l'eau souillé au dehors puis retourna reprendre tout les effets de sa punition pour les placer dehors.

La jeune Capitaine fit le tour du lieu saint afin de vérifier qu'elle n'avait rien omis de son nettoyage et observa un peu son travail avec du recul. Satisfaite elle put repartir reprendre ses activités normales.
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Uriel

En pleine méditation sur le devenir de certaines choses, Uriel entendit quelques pas dans l'abside et ouvrit les yeux, tournant légèrement la tête.
Il se leva pour accueillir le Duc d'un franc sourire et s'inclina, légèrement.

Bonjour, votre Grâce ; oui, m'y voici pour quelques jours, je profite des bienfaits de l'érudition.
J'ai de la chance, n'ayant point rencontré de brigand, cette fois. J'étais accompagné, mais quoiqu'il en soit, je peux vous dire qu'ils ne feraient pas une très bonne pioche, j'ai laissé mes biens à Dole.

J'espère que vous allez bien, en ce froid matin ?

Laiyna

Laiyna avait maintenant pour habitude d'imaginer une poulie au dessus d'elle pour l'aider à se lever, cette image l'amusait mais c'est en vain qu'elle levait les yeux à chaque fois....C'est donc d'elle même qu'elle se leva pour rejoindre son futur filleul.

quelques bruits discrets appelèrent son regard vers l'entrée et c'est d'un discret signe de tête qu'elle salua l'entrée du Duc de Faucigny.

Les mains jointes sur son ventre, tête baissée elle demandait à Aristote de lui pardonner tous ces péchés. Puis Augis prononça quelques mots simples, sages....Des mots à son image.

Tous les regards étaient maintenant tournés vers Neocor
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Uriel

Pour sa visite exceptionnelle à Chambéry, le Frère Uriel n'allait pas manquer la messe du dimanche.
Il avait personnellement laissé des consignes à Dole, en Franche-Comté, afin que tout soit organisé comme il le fallait.

L'homme était arrivé le samedi matin dans la capitale savoyarde et avait pris repos immédiatement, fatigué des cinq jours de voyage dans la neige et le froid. Ainsi le lendemain, il était frais et dispo pour affronter une journée ... de lecture.

Uriel connaissait bien le clergé de l'Archidiocèse de Tarentaise : le vénérable Mgr Neocor, ainsi que les Frères Synésios et Childéric. A vrai dire, il était pressé que la messe commença ...

Leonorio

Alors que la neige avait recouvert la capitale savoyarde et que le solstice approchait, et l'hiver avec lui, la basilique accueillait en son sein une petite communauté de fidèles. Tous étaient, outre de fiers serviteur du Très Haut, des Savoyards exemplaires, de cette graine qui se faisait aujourd'hui aussi rare que le Soleil dans cette période hivernale...

Leonorio avait reçu il y a quelques jours de cela une missive d'un de ses vieux amis, le Sieur Augis, l'invitant à participer à l'une des étapes les plus importantes de la vie d'un homme : le baptême. Les fortes chutes de neige qui s'étaient abattues sur l'ensemble de la Savoie ces derniers jours n'avaient pas pu empêcher sa participation, alors même que les apparitions publiques du vieux Duc de Faucigny se faisaient aujourd'hui rarissimes. Néanmoins, elles avaient improprement retardé la venue du Duc, aussi les portes closes de l'église chambérienne indiquaient que la cérémonie avait d'ores et déjà commencée...

Malgré tout, Leonorio tenait à assister à un évènement d'une telle importance, et c'est non sans joie qu'il poussa les lourdes portes de la basilique, laissant pénétrer un air glacial qui fit chanceler les flammes des nombreux cierges du lieux saint. En effet, après avoir imbibé ses doigts d'eau bénite et effectué simultanément un signe de croix ainsi qu'une génuflexion en direction de la représentation de Christos, le Duc put embrasser du regard l'assemblée réunie. Un large sourire vint souligner ses candides moustaches alors qu'il reconnaissait divers visages familiers, faisant ressortir un flot de sentiment de son coeur encore vaillant bien que faiblissant. La vue de visages tout à fait nouveaux et inconnus aiguisa sa curiosité, et il rejoignit avec discrétion les bancs du fond de l'église alors qu'Augis venait de finir son discours.

Le Duc eut un pincement au coeur en remarquant la décoration de la Chaîne d'Or qu'Augis portait fièrement sur sa poitrine, distinction créée par son père afin de récompenser les Savoyards qui s'étaient montrés les plus méritants lors de la première attaque que la Savoie avait subie. Les récipiendaires de cette médaille étaient tous de véritables héros, des Savoyards exemplaires, et c'était un véritable malheur qu'aujourd'hui la majorité des illustres récipiendaires aient rejoint le Très Haut... Mais en ce jour, un de ces illustres hommes allait à son tour se rapprocher de celui-ci en rejoignant l'assemblée des fidèles, s'assurant par la même occasion une place auprès de ceux avec qui il avait autrefois combattu. Et les mots qu'il venait de prononcer montraient qu'il en était plus que digne.

Le Duc sortit lentement de ses méditations dignes d'un grabataire, d'un homme qui semblait avoir trop vécu, et fixa toutes son attention sur le vieux Neocor, attendant les paroles d'un homme dont les merveilles oratoires n'étaient plus à démontrer...

Charles

Le taciturne Charles s'était levé avec l’angélus, la journée du duc commençait comme les paysans à cela il ne dérogeait jamais, question de respect pour les petites gens, bien que ces derniers ne devaient sûrement pas le savoir.
Brève toilette matinale et déjeuné copieux auprès de la grande cheminée de son Hostel, la maison était vide, il pensait à sa femme sur les routes pour rejoindre le ban fictif de Lorraine, il était inquiet. Il pensait également à sa fille qu'il venait de reconnaitre et qui naturellement lui battait froid, dur instants de vie pour le duc. C'était le jour du Seigneur, il demanda une de tenue digne pour se rendre à l'église, avec cette maudite guerre, cela faisait des mois qu'il n'avait pas entendu un sermon, une parole réconfortante pour son âme.

A l'heure où les cloches sonnaient pour appeler les ouailles, le duc de Piémont posa son lourd manteau fourré et se rendit à pied à la Maison du Très-Haut.
Et là ! Surprise, Charles reconnut le Frère Uriel. D'un pas discret il s'approcha du prélat.

- Le bonjour Monseigneur, vous voici donc arrivé en la Capitale savoyarde. Vous avez l'air entier, la route a du être dépourvu de maraud.

Augis

Citation:

Vite !

Reconnaissant la voix de Neocor, Augis se détendit tout de suite en chuchottant : Mon Dieu ! J'ai vraiment cru qu'à nouveau ce baptême ne se tiendrait pas. Il se tourna vers Neocor et lui adressa un grand sourire plein de soulagement et d'amitié.

Ensuite, à l'appel de son nom, Augis s'approcha tout en se tournant vers Laiyna, également appelée par le vieil archevêque, pour vérifier si elle était en état de s'avancer à son tour ou si elle était trop fatiguée...

Puis, à l'écoute de la voix de l'archevêque, il se perdit dans ses pensées, repensant aux célébrations dans Sainte-Nitouche quand Neocor n'était que simple curé. Il espérait secrètement retrouver la magie de l'époque, la voix de Neocor, les mots simples qui touchaient le cœur d'Augis, le partage du pain et du vin, la fulgurance d'Aristote et l'extase de Christos, etc.

Citation:

A toi, mon fils !

Augis se reprit en entendant Neocor à nouveau prononcer son nom.
Décontenancé, il attendait un indice sur ce qu'il devait faire.
Il inspira profondément, deux fois de suite.
Il fit un demi pas en avant puis se figea sans achever son geste.
Il finit pas annoncer : Je sais que je n'écoute pas toujours aussi attentivement que je le devrais... Peut-être est-ce l'âge qui agit sur moi aussi. Ou bien est-ce réellement mon caractère que j'ai du mal à reconnaître et à accepter. En fait je suis faible, et je m'en excuse devant Aristote. Oui j'en demande pardon à Aristote et j'attends la paix qui réconforte les cœurs.

Augis attendait, le souffle coupé, attendant que Neocor accepte ses excuses... et repose la question qu'il n'avait pas entendu.
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Augis, maître de l'ancienne corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry

Neocor

Il ne se souvient pas exactement de la personne qui l'a réveillé... Mais l'esprit lui revint instantanément... "Je me suis encore endormi !" Était-ce l'effet de la tisane dont il avait abusé ces derniers jours sur le conseil de son médicastre ? Pas de réponse... Mais en tout cas, il songe à toutes les personnes qui doivent être assemblées dans la nef pour le Baptême d' Augis...

Vite !

Un peu embrumé certes mais prêt au service...

Allons, mes Enfants, j'ai très grand plaisir à vous accueillir aujourd'hui pour le Baptême de notre Ami à tous, Augis ! Approche, mon Fils et emmène avec toi ton parrainage, que tout soit fait selon les règles de notre Sainte Église !

Neocor se tait un instant, songe à toutes ces années passées dans ce bon village de Chambery, où tous se connaissent et s'apprécient... Moment de nostalgie...

Mes Enfants, demandons pardon au Très Haut pour tous les péchés que nous avons commis... Oui, vous allez me dire que vous ne péchez pas, mais à d'autres... Si vous saviez combien je connais tous vos petits défauts, minimes certes... Mais bien présents !

Je demande pardon au Très Haut pour tous les péchés que j'ai commis et j'ai confiance en Aristote pour qu'il me permette de retrouver le chemin de la Vérité...

Il est maintenant parfaitement conscient... D'un oeil expert il a vérifié tout en parlant la présence des éléments aristotéliciens...

A toi, mon fils !
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Alinoe_de_chenot

Alinoë de Chenot entra dans l'Eglise et elle alla saluer Maitre Augis. l'évêque ainsi que les autres personnes qu'elle connaissait et celles qu'elle ne connaissait pas.

- Bonjour Monseigneur, bonjour Maitre Augis. Mini, Pisenlit, Locke, Dame.
C'est une belle journée aujourd'hui, n'est ce pas ? Une grande journée pour vous Maître Augis. J'en suis heureuse pour vous.

Elle fit un grand sourire.

Augis

Merci...Merci à tous. Vous me faites plaisir, vous savez !
C'est la corporation des cueilleurs de fruits qui nous a fait nous rencontrer. Augis balayait la petite assemblée du regard en disant cela. Pour certains, il y a eu aussi d'autres occasions, au conseil municipal ou ailleurs. Votre présence me prouve votre attachement à notre vieille corporation autant qu'aux institutions de notre cité et de notre duché. Longue vie à la Savoie ! et qu'Aristote protège Chambéry !

Il ne manquait à Augis qu'un verre à la main pour trinquer mais il n'en avait pas. Comment en était-il arrivé à faire cette allocution à ce moment fort mal à propos ? Il n'en savait rien mais maintenant c'était fait...
Pour ne pas laisser son malaise perdurer, Augis choisit alors de détourner l'attention.

Mais installez-vous, ne restez pas debout, voyons. Et Augis força Mini et Laiyna à s'asseoir.

Et que fait donc Neocor ? Il était là il y a un instant et je ne le vois plus...
Quelqu'un pourrait aller voir à la sacristie ? J'espère qu'il ne lui est rien arrivé ! Un froncement de sourcil traduisait la réelle inquiétude qui s'emparait d'Augis.
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Augis, maître de l'ancienne corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry

Yzalba

Les joues rosies par la course, quelques mèches folles dansant autour de son visage, échappées de son sempiternel chignon, et le souffle un peu court, Yzalba ralentit à l'entrée du lieu saint pour ne pas faire irruption dans le calme et la sérénité du lieu. Elle était en retard, elle le savait...

Poussant la grande porte elle chercha des yeux Augis et fut rassurée, la cérémonie n'avait pas commencé... Avec un soupir de soulagement, elle lui adressa un petit signe amical de la main puis elle balaya l'assistance, s'avança et embrassa Locke et Mini, dont le ventre s'arrondissait de plus en plus, s'approcha de Layina, elle aussi superbe future mère rayonnante qu'elle serra contre son coeur (autant, du moins, que le ventre proéminent de sa marraine et amie le lui permettait...) puis, enfin, elle rejoignit Rollin, échangea un long regard complice avec lui et glissa sa main fine dans celle de son bien aimé. Elle sourit avec tendresse à Colinet et passa son bras autour des épaules du petit garçon.

Levant les yeux vers Rollin, elle dit
Cette fois j'ai vraiment cru que je n'arriverais pas à temps...

Puis elle laissa descendre sur elle la paix de ces vieilles pierres et de l'esprit d'Aristote...
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Augis

Bonjour,... et merci d'être venu !
...C'est gentil d'être là.
Je ne voulais pas vous fatiguer plus que nécessaire...
...Mais non, tout va bien, personne n'est en retard.
Augis n'avait pas encore gouté sa tisane au vin chaud mais sentait une douce chaleur monter ne lui. Ses amis rassemblés autour de lui...
Il fit un simple signe de tête à Neocor.
Nous te suivons pour goûter le breuvage auquel tu nous as invité. Ou mieux encore : pourrais-tu nous le servir ici ?
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Augis, maître de l'ancienne corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry

Laiyna

A l'arrivée de Mini, Lai fut prise d'un moment d'angoisse... Par tous les saints est ce que je suis aussi grosse que ça moi aussi? se demanda t'elle. On avait beau lui seriner qu'elle était resplendissante avec ses boutonnières prêtent à exploser elle savait pertinemment que ces compliments n'étaient fait que pour la rassurer.

Ooh ma mini!! Elle rigola doucement à la remarque de la jeune femme au sujet de leurs dégonflements respectif.

Tu es resplendissante!!! lança t'elle convaincue que la mauvaise foi devait être de ces choses que l'on pardonnait aisément aux femmes enceintes.
Ravie de vous connaitre messire Locke!! Toutes mes félicitations pour ces heureux évènements. Vous marier et être papa...quel courage

Arrivèrent Rollin, Colinet, qu'elle connaissait juste de vue, bientôt suivis de son amie et Pisenlit .L'arrivée de tout ce petit monde lui réchauffait le coeur...Tant de personnes biens, d'amis sincères réunis pour ce grand jour. Elle embrassa, salua, souri....

En parlant de grand jour elle se tourna vers Augis, posa affectueusement sa main sur son bras gauche comme pour lui transmettre tout le bonheur qu'elle ressentait en ce moment.

Mon ami c'est un bien grand jour pour toi, saches que c'est un honneur pour moi de le partager....hum....pour ce qui est de la tisane je vais peut-être attendre la fin de la cérémonie, j'ai une fâcheuse tendance à m'endormir en sursaut ces derniers temps.
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Pisenlit23

Pisenlit avait reçu une belle invitation, c'est avec joie qu'elle se préparait et allait vers l'église. Bien qu'elle était de moins en moins à l'aise en publique elle devait assister a ce bel événement. Le baptême était pour la jeune femme le plus beau sacrement qu'il pouvait être célébré. Une pureté s'en dégageait et c'était un événement heureux.

La jeune femme en arrivant voyait des gens qui se connaissait depuis longtemps. Timide elle s’avançait et allait saluer tous les gens présent. Elle saluait de la tête le futur baptisé qui devait avoir beaucoup d'émotion en ce moment.

Lorsqu'elle aperçu Mestre Rollin elle ne put s'empêcher d'aller le voir. Elle avait beaucoup de respect pour cette homme qui se donnait corps et âme pour les gens qu'il aime sans avoir rien en retour.La jeune femme mi une main sur son épaule comme elle avait l'habitude de le faire maintenant pour le saluer. La brunette ne voulait pas interrompre la conversation qui était en cours donc ne lui signifiait qu'un large sourire et un signe de tête. Elle en fit de même pour la compagne de se dernier
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En deuil

Rollin

*Accompagné de Colinet, Rollin passa les portes de Sainte-Nitouche. D'un seul et même geste, le Bailli et l'enfançon de sa Mesnie firent une génuflexion et se signèrent en direction du Mestre-Autel.*

*Le Chambérien avait revetu ses habits de festoy et portait aujourd'hui pour seul insigne honorique la Chaîne d'or de Savoie... car Augis, Grand-Mestre des cueilleurs en était également dépositaire. À ses côtés, le vaurien des Chavonettes, emmitouflé dans des habits de prix et taillés de neuf, portait l'azur irréel de ses yeux sur les voûtes saintes, sur les vitraux, puis enfin sur l'assemblée. Le garçonnet farouche avait bien grandi, deux pouces à tout le moins depuis son arrivée à Chambéry, et il allait auprès du Mestre de sa Mesnie le front altier, le menton volontaire et la mine fière.*

*Ils avançèrent dans la nef et vinrent rendre leurs hommages à l'assistance présente. Rollin adressa au passage un clin d'oeil discret à son vieil Ami Augis qui était en grande discussion auprès de Monseigneur Néocor en personne.*

À Dieu, Gentils Seigneurs, Belles Dames, Damoiseaux, Mestres, Honorables et biens bonnes Gens... Il semble que Rollin fasse mentir les augures cetuy jour, et sois tout de même parvenu à réduire au mieux son retard.
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Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry, Intendant de la Mesnie des Sainctes-Eaux, Baron d'Arvillard

Neocor

Alors qu'il propose une boisson chaude à Augis, voila qu'arrivent Locke et Mini... Le prêtre songe à une bande d'amis qui se retrouvent en t... euh à l’Église "Qu'est-ce qu'on est bien entre nous" songe-t-il... Mais il ne le dit pas car il est censé être bien avec tous... Sauf les Lions et autres canailles...

Allez, venez partager la tisane...

Il se rapproche et, à voix basse :

Pas tisane, non, vin chaud et béni en plus...
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Augis

Puisque les personnes à qui il avait donné rendez-vous étaient venues, Augis, ne pouvait pas les laissez tomber. Si ce jour était le sien, lui se devait à ses amis.
Et puis, il était trop heureux de trouver une église vivante où les habitants se rencontraient, conversaient, faisaient leurs affaires à l'abri des intempéries, comme il l'avait connu étant plus jeune.

Puisqu'il ne pouvait être au calme... J'suis pas contre un vin ch... euh, une tisane. Laiyna ne devrait pas tarder mais elle m'a dit qu'elle aurait peut-être un peu de retard. Messire Locke, Dame Mini., vous nous accompagnez ?
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Augis, maître de l'ancienne corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry

Laiyna

Laiyna commençait à ressembler à un tonneau avec ce ventre énorme, elle avait eu bien du mal à trouver une tenue qui la laissait respirer. C'est en dandinant tel un canard qu'elle entra dans l'édifice qu'elle entra.

La vue de ses amis, qu'elle ne voyait que trop peu ces derniers temps, fit naître un joli sourire sur ses lèvres.

Bonjour la compagnie!!! Je crois que je me suis fait attendre mais j'y suis arrivée!
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Mini.

Ils étaient arrivés, normalement cette fois, pas pressés, ni en retard !
Oui cela arrive parfois même si c'est rare …
Augis et Monseigneur Neocor étaient en grande conversation, enfin si l'on peut dire …
Mini les salua tous deux et lorsque le religieux proposa une tisane, toute Néocorienne, la jeune femme sourit largement …

Avec plaisir, Monseigneur ! Ce sera un honneur que de partager une bonne … Tisane avec le futur baptisé …

Elle fit un clin d'oeil malicieux à Maître Augis …
Enceinte jusqu'aux oreilles, le vin chaud était peu recommandé dans son état mais « Minileine » ( mélange de Mini et de baleine, vous l'aurez compris ! ), n'en faisant qu'à sa tête, était bien décidée à goûter tout de même …
Sans compter qu'il fallait habituer la crevette, admettons qu'un jour la source lactée tarisse, il faudrait bien lui donner autre chose à becter à cette petite chose …
Et puis, le vin chaud, ça l'aiderait à dormir un peu !

Elle en était là de ses réflexions hautement existentielles, lorsque Laiyna entra à son tour …
Sans nul doute, elle aussi devait cacher un polichinelle dans le tiroir comme on dit …
Ou peut-être même deux, vu l'envergure de son bidon …
Mini sourit largement en voyant son amie, elle se sentait moins seule tout à coup …
Lai les salua et la brunette tenta une bise amicale mais c'était sans compter sur leurs crevettes respectives qui ne l'entendaient pas de cette oreille …

Bonjour Lai ! Bon, la bise sera pour … réfléchissement intense … Lorsque nous aurons toutes deux dégonflé …

Mini se mit à rire …
Cela faisait du bien de voir quelques têtes trop longtemps absentes …

Félicitations pour cet heureux événement, Papa ours nous a annoncé cela, il y a peu de temps … Ah ! Et …

Se tournant vers son futur époux, glissant sa main dans la sienne …

Je te présente, Locke, mon presque époux …
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#freegnaniou

Neocor

Neocor voit arriver Augis d'un pas calme, mesuré, signe de la placidité de cet Ami cher, une grande figure de Chambery.

Il est venu dans sa tenue habituelle, celle que chacun ici lui connait, celle d'un homme qui exerce un des plus beaux métiers qui soient... Lui même est vêtu de sa bure, la même qu'il porte depuis tant d'années... Il s'approche de son ami, et parvenu assez près l'entend converser avec Aristote....

Mon Fils, mon Ami, je suis heureux de te voir ! Ce jour sera le plus beau de ta vie, car il marquera ton entrée dans notre grande famille aristotélicienne ! Veux-tu que nous allions boire quelque chose de chaud dans la sacristie en attendant Laiyna ? J'ai espoir que nombre de tes amis soient présents...
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Locke

Noël !! Noël !!! Sonnez hautbois, résonnez trompettes !!! La magie de Noël est à l'oeuvre aujourd'hui ... Oui Locke se vautrait dans une béate exubérance. Mais il le vaut bien ... Pas lui, l'évènement ... Car ce jour sera marqué d'une pierre blanche, voir de la construction d'un monument car en vérité je vous le dis ... L'instant était rare d'un bonheur ravi ... D'une satisfaction intense ... D'une pleine et apaisée béatitude ... Ils étaient à l'heure !!! ... Non, non, ce n'est pas une erreur ... Ils s'étaient préparés tranquillement et avait pris la route sans heurts ... Ni retard ... Le soleil certes froid donnait à cette journée tous les ingrédients d'un jour radieux. Un baptême, des amis, son amour auprès de lui ... Que souhaitez de plus pour une belle journée ? ... Sur le parvis Monseigneur et leur ami, Augis, à l'honneur en cette journée étaient à converser.

Le carrosse cahota tranquillement jusqu'au bas des marches et s'arrêta dans une quiétude tranquille. Il faut dire que le cocher avait retenu la leçon, comme le soulignait le reste d'une trâce jaunâtre autour l'orbite. Le pauvre maladroit s'était heurté sur un des arguments frappant de Locke après la chevauchée des Mini-kyries (les Vals sont déjà prise ...) lors du mariage de Lady ... Il descendit le teint frais et rosé et ouvrit à sa promise. Cette dernière était resplendissante et la grossesse la rendait plus magnifique aux yeux du jeune homme qui lui embrassa la paume et lui sourit tendrement. Gardant sa main dans la sienne, ils rejoignirent bientôt les deux hommes qu'ils saluèrent chaleureusement :

Monseigneur, Maître Augis ! Le bon jour ! Et celui-là l'est particulièrement n'est-ce pas ? ...

Ils entamèrent une tranquille conversation en attendant que les rejoignent les autres invités ....
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Quezala

Après avoir passé beaucoup de temps à trainer en taverne... Quezala prend la direction de la basilique. Bon, c'est vrai, elle s'est un peu demandé s'il fallait mieux qu'elle se rende à la basilique ou à l'autre chapelle.

Elle range un parchemin dans sa sacoche et entre dans la maison du Très Haut. Elle est inquiete et espère toujours qu'en posant ses questions, ses inquiétudes et ses souhaits... elle pourra avoir ici une réponse, une ligne à suivre. Et aujourd'hui, elle a beaucoup de questions.

Alors, Quezala s'avance vers l'autel, s'installe et prend sa petite médaille entre ses doigts. Elle la tourne trois fois, puis joint ses mains et récite bien bas la prière du pardon... pas que pour elle d'ailleurs! Elle relève les yeux vers l'autel, puis reprend en posant cette fois ses questions, ses souhaits...

Neocor

Neocor hésitait à se présenter devant les fidèles depuis qu'il s'était mis entre les mains d'une médicastre qui lui avait promis de le faire rajeunir de vingt cinq ans... L'archevêque était un vieillard décharné dont le visage creusé et ridé laissait à penser qu'il était centenaire... "Vont-ils me reconnaitre ?" Il est vrai que l'opération avait réussi beaucoup mieux qu'il l'avait espéré...

Mais il fallait bien que le moment arrive... Il leur dirait "Oui, c'est bien moi, Neocor, vous n'avez pas d'hallucinations !" Déjà, quelques femmes avaient pris l'habitude de lui sourire, croyant découvrir un nouvel homme de Foi en la ville... Il songeait que ces impures étaient parfois prêtes à tout et il s'en tenait éloigné... Il entra finalement...

Gloire au Très Haut Tout Puissant...!

Façon comme une autre de signaler sa présence ! Quelques visages se retournèrent, l'air inquiet...

Oui, c'est je, Neocor, votre vieil archevêque... rajeuni par le Très Haut !

Il monta à grandes enjambées, mais en boitant comme à son habitude, se dirigeant vers le Chœur. La il vérifia si tout était en ordre ainsi que la présence des éléments aristotéliciens... Très bientôt, il allait procéder au Baptême aristotélicien d'un très vieil ami : Augis ! Lequel avait choisi pour marraine Dame Laiyna ! On allait se retrouver entre connaissances...

Il s'approcha d'une femme d'âge canonique en train de prier, et lui demanda si elle aurait plaisir à faire un peu de ménage...

Aristote vous en sera reconnaissant ma Fille...

Elle le regarda, stupéfaite... Ferma un oeil et se signa à plusieurs reprises !
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Augis

Augis s'est vêtu à son habitude : simplement. Il avait cependant brossé la farine de ses manches et prenait soin de cacher un accroc à sa chemise avec un pan de sa cape. Dès l'aube, il se dirigea vers Sainte-Nitouche pour profiter du calme de l'église principale de Chambéry. Les bruits de la ville allait bientôt la gagner mais il pourrait profiter de quelques instants de quiétude.

En pénétrant dans l'édifice, il entendit une voix bien connue et se dit que le calme de Sainte-Nitouche allait bien vite retomber dans l'oubli... Il remonta le côté gauche de l'église et s'installa à même le sol, contre un pilier pour s’imprégner de la splendeur et de la force du bâtiment.

Il chuchottait juste de temps en temps : "Aristote, tu sais que j'ai foi en toi..."
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Augis, maître de l'ancienne corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry

Charlemagne23

Bien plus tôt dans la journée, le père Charlemagne entra dans l'église, voilà bien quelques temps qu'il n'y était pas venu pour y faire son devoir de curé, il avait été trop absent pour ses paroissiens et il le regrettait amèrement. Mais quoi qu'il en soit, la journée était belle et c'est aujourd'hui qu'il allait reprendre les choses en mains, Chambéry allait ravoir son curé.
Une fois à l'intérieur, au centre de l'allée principale, il prit le temps de s'arrêter pour y laisser son regard admirer la lumière qui filtrait au travers des vitraux de l'église, encore une chose qu'il n'avait pas vu depuis trop longtemps à son goût, mais ça lui donnait une idée qu'il ne manquerait pas de faire part à ses paroissiens vers la fin de la messe.
Reprenant finalement où il en était rendu, il prépara l'église pour la célébration de la messe, il ne manqua pas de dépoussiérer la page de son livre des vertu qui en avait légèrement besoin. Et une fois ayant choisi le passage qu'il lirait à l'assemblée aujourd'hui, il fit faire sonner les cloches par un jeune gamin volontaire et enthousiaste à l'idée de faire ces énormes instruments à travers toute la ville. Tandis que les cloches sonnaient, le père Charlemagne comme il avait l'habitude de faire, se trouvait sur le parvis de l'église pour y accueillir personnellement les fidèles qui lui feraient le plaisir d'assister à la messe de ce dimanche.

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Pere.synesios

L'archidiacre avait passé des nuits tourmentées par la disparition de la diaconesse de Sion. Alors que les jours d'avant, c'est un silence pesant qui avait accueilli, aujourd'hui, il se leva en sursaut en entendant les cloches de ste Nitouche.

Comment se pouvait-il ? Personne ne célébrait aucune messe depuis si longtemps. Était-ce monseigneur ? Pour s'en assurer, il se jeta une gerbe d'eau sur le visage, et laissant à peine ses mèches dégoutter d'eau, il enfila son froc pour courir à la basilique.
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien

Aisling.de.kells

Aisling était arrivée très récemment en ville et entendait les cloches sonner pour la première fois. Soulagée d'en déduire la présence d'une église, elle suivit le son pour trouver la maison de Dieu.

La jeune fille découvrit la basilique avec admiration - qu'elle était grande, comparée à l'église de son village ! - et passa le porche.

Elle regarda autour d'elle, sentant l'ombre fraîche de la pierre entourer ses épaules chauffées par le soleil. Elle respira un air purifié par la présence Divine, et s'agenouilla pour prier et écouter le sermon qui serait sans doute prononcé.

Ennimia

Un jour à peine qu'elle était en cette terre savoyarde et déjà elle avait enfreint quelques vertus. Il fallait se reprendre de suite. N'étant ni en pastorale, ni baptisée, ni même tentée pour l'instant de l'être, il n'en demeure pas moins qu'elle avait certaines bases du dogme aristotélicien et qu'elle fut attirée par la Basilic de tôt matin pour y déposer son repentir.

Elle entra, admirative, dans le lieu Saint et se choisit un Prie-Dieu vers le centre de la Nef pour en contempler toute la splendeur. Il lui avait parlé de Moustiers, afin de pouvoir cheminer sur cette Voie. Elle y verrait sans doute bientôt. Elle se recueillit alors, sentant qu'en elle grondait toujours ces instants de la veille où elle avait eu des pensées, des paroles et des gestes très peu dignes d'une aristotélicienne. Loin de la vertu de la conservation, elle avait failli se laisser aller au trépas, ce n'était pas peu dire. La prière du pardon lui vint naturelle à l'esprit...

Une fois la prière récitée, elle murmura ses torts à voix basse, sentant la chaleur des larmes lui mouiller les joues. Relevant ensuite la tête, elle ne put se résigner à quitter les lieux. Elle ne savait pas ce qui l'attendait dehors, elle craignait peut-être que le jour d'hui soit pire que celui de la veille. Ennimia demeura donc là, priant pour que le Très Haut la guide sur le bon chemin...
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Mini.

La brunette, ce jour-là, n'était pas venue pour se confesser ou trouver une oreille attentive ...
Elle venait juste recommander son ami, Wotan, au Très-Haut ...
Elle prit place sur un banc, joignit ses mains, baissa la tête et ferma les yeux ...
Puis se prit à marmonner dans la barbichette qu'elle ne possédait toujours pas ...

Aristote, nous te confions notre ami, Wotaneter ... Prends soin de lui autant qu'il a pris soin de nous de son vivant ...

Les émeraudes se voilèrent quelque peu de tristesse ...
Ainsi allait la vie ...
On naissait, vieillissait pour finir par être rappelé auprès du créateur ...
Ce qui était sûr, c'est que la jeune femme n'oublierait jamais cet homme qu'elle considérait comme un frère ...
Adieu Wotan ...
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#freegnaniou

Charles

Forum 2 des RR : CATHEDRALE D'AIX-LA-CHAPELLE

Pere.synesios

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Une lumière grise et froide semblait vouloir demeurer sur le ciel savoyard en ce jour quasi automnal. Mais le coeur et l'âme de l'Archidiacre étaients bien plus lourdement gris encore.

Comme pour rendre visible à tous cette tristesse, Synesios soupesa les longues tentures noires qu'il portait à l'épaule. Le tissu était fort léger en vérité, mais ses dimensions étaient impressionnantes. Aussi, un long pan continuait à traîner sur le sol sec et froid malgré ses mouvements de tricot pour l'enrouler maladroitement.

Au loin, la chaîne des Alpes et immédiatement derrière, la Suisse, dernière demeure de Marozia. Dans une moue pincée d'une douleur qu'il voulait contenir, le jeune Grec quitta le parvis pour les escaliers des étages de la basilique. Et pendant une heure, appliqua les longues tentures noirices aux murs avant d'éteindre une partie des cierges pour que l'atmosphère de recueillement ne soit rythmée que par des sanglots.

A la porte droite fermée de la basilique, l'Archidiacre n'inscrivit qu'un court message à l'encre légèrement bleutée.

En soutien avec la paroisse de Sion et sous la bienveillance peinée de notre archidiocèse de Moustier, la ville de Chambéry porte le deuil de la première diaconesse de Sion, demoiselle Marozia.

Synésios aurait aimé pouvoir fixé le visage de la très douce et très pieuse diaconesse sur un petit tableau, pour le souvenir des frères qui l'avaient côtoyé, mais les choses ne se faisaient pas dans la roture et la damoiselle devait déjà être ensevelie.

Il se contenta de ficher deux brins d'Edelweiss cueillis le matin même dans la porte, et rentra se réchauffer.[/url]
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien

Childeric

C'est le coeur lourd que Childeric était venu rendre un dernier hommage respectueux, à celle qui le Baptisa.
On l'avait privée du repos éternel ici-bas, mais Le tout Puissant saurait la reconnaître.
Elle dont le repentir et le détachement, avaient couvert le ciel Cédunois d'une Aura qui jamais ne cessera de luire.
Avec une passion pour les choses simples et les fleures, ne rechignant jamais à la tâche, elle avait su trouver l'amour de tous.

Aussi, c'est le coeur lourd et l'âme en peine, que nôtre Garde Episcopal se dirigea vers le Maître Autel,récita son Crédo ainsi qu'une prière Franciscaine.
Il alluma un cierge, et récita une prière pour le repos de l'Ame de la défunte.

Puis résigné, il retourna à ces obligations intemporelles. Bien résigné à comprendre comment un Duché avec tant de prestige, pouvait être aussi peu pieux.

Phoebus.de.labarre

l'homme au masque de verre rentra dans l’édifice, un sceaux à la main et une caisse dans l'autre, il était aussi affublé d'une blouse pour le travaille.
il était toujours hésitant à entrer dans ces lieux, le chevalier avait précautionneusement attendu la fin de la messe et que tout le petit monde en soit sortit pour s'acquitter de sa "dette".
il s'agenouilla prés de la 1ere rangée de banc et sorti son matériel, savon noir et brosses, huile de lin et pinceaux, baume de cire et chiffons. voilà il était prêt astiquer les places où le séant des Grands de Savoie se posaient hypocritement au plus prés du cœur de leur croyance... encore faudrait-il qu'ils aient un tant soit peut la foi...

bref Guilmord grommelait amèrement tout en faisant sa tache méticulosité!
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"Même les chiens boiront à ma coupe!"

Pere.synesios

-Ma soeur, le Très-Haut a insufflé en vous la juste réponse. Cesser d'avoir peur, du moins tenter autant que possible. Il pivota en direction de la rosace.

-Je ne puis rien vous dire d'autre si ce n'est de continuer à vivre pour ce qui est digne d'être tenté et de retrouver cette incroyable force intérieure qui vous rendait si attachante. Pour le reste.... Il savoura son effet de suspense.
Laissez-moi l'intimité requise de mon âme seule pour vous porter dans mes prières. Voulez-vous bien ?

Il eut un dernier soupir avant de commencer à s'éloigner. On ne retenait pas ceux qui couraient après leur destin, il ne le savait que trop bien. On ne pouvait qu'espérer les voir revenir une fois leur quête accomplie, à la manière du chien de chasse, l'oiselet, triomphalement, en gueule.
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien

Pere.synesios

C'est d'une voix grave que Synésios répondit :
-Je m'excuse si vous êtes déçue, je veux dire, que vous attendiez quelqu'un d'autre ici. Mais c'est bel et bien moi qui officie dans la déchéance la plus totale de notre duché. Parler de la seule foi serait bien hypocrite quand la moindre tâche un tant soit peu motivée par l'honneur n'a plus cours depuis les tristes évènements... mais je n'ai pas à vous remémorer de pareils souvenirs.

Sa voix blanche se mua en un léger amusement fugace à la mention de son aide. -Une habitude que vous semblez autant trouver adéquate que vos petites filouteries ont pu me divertir. Et bien soit, si la prochaine fois je peux encore vous sortir d'un guêpier, et à condition qu'il y ait cette fois matière à rire et à ne pas s'indigner, je le referai.

Le ton du clerc redevint profond quand il ajouta, laconique :
-Oui, pour en revenir à votre première question, je délivre bien les sacrements en l'absence d'un vicaire ou de notre curé.
-Dans ce cas, que puis-je faire pour vous Margaut ?

A cet instant, il se rendit compte qu'aborder le sujet des soupçons de Margaut sur sa responsabilité le troublait assez pour qu'il n'arrivât pas à le mentionner.
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
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La_margaut

Il était après Lisyane et Angel, la troisième personne à compatir à ce qu'elle avait vécu. Il faut dire qu'il avait vu des choses horribles en ouvrant les geosles. Il savait ...

Grande inspiration. Rester calme, oui, il fallait rester calme. Empêcher ses souvenirs de remonter. Ne pas se laisser submerger, ni par la douleur, ni par la peine, ni par la colère ... Il fallait trouver un exutoire, et choisir le bon ...
Et alors tout lui sembla plus clair :

Je ... je crois que j'étais venue me confesser, et puis quand je n'ai vu personne, j'ai communié avec moi-même et puis ... je viens de comprendre que ce n'était pas ça que j'avais à faire ! Non, ce n'est pas ce que je veux ... je ne veux plus être rempli de peurs ...

Excusez-moi ... je ... je vous ai fait perdre votre temps ... je ... en fait, je dois partir ... une petite prière d'encouragement peut être ?

La_margaut

- Vous ?

Même son visage hésite entre rougir, souvenir du cimetière et de l'abreuvoir du soir, et pâlir, en repensant à sa sortie de geosles. C'est lui qui lui avait annoncé qu'elle était libre, il l'avait vu dans un état ... pitoyable ... à peine humain. Et la honte lui revenait. Elle l'avait cru aussi responsable de ces maux, elle l'avait accusé à tort auprès d'Angel qui était parti sans savoir la vérité.

Et maintenant il était là ... était-ce lui qui officiait ? En tout cas, il fallait qu'elle lui parle, qu'elle trouve quelque chose à dire ...

Père Synésios ... vous ... ici ... J'ai cru qu'on avait donné ordre de ne pas me recevoir ; cela fait la seconde fois que vous me sauvez, attention cela pourrait devenir une habitude ...

Elle tenta un sourire, un peu tendu, un peu effacé, mais un sourire quand même. Reconnaissante qu'il l'ai sortie des fers et d'un silence trop lourd.
Lissant ses jupons, les mains un peu crispées, elle se dit qu'elle était venue ici pour devenir meilleure ... et il fallait bien commencer par quelque chose.

Vous savez ce jour ... en geosle ... j'ai cru que c'était vous ... enfin que suite à notre petite soirée ... et à la trempette ... vous m'aviez prise pour une sorcière et fait enfermer ... je ... je voudrais ... m'excuser ... d'avoir pu ... penser ça de vous. Et vous remercier de nous avoir délivré le chevalier et moi.
Et euh ... vous savez qui officie ici ?

Son regard faisait l'aller retour entre le sol et son regard à lui. Ses mains trituraient nerveusement le tissu pauvre de ses jupons. Mon Dieu ... mon Dieu que c'était embarrassant ...

Pere.synesios

Un frottement de tissu se laissa presque imperceptiblement ouïr dans son dos, puis reprit par une voix basse, onctueuse quoique lasse, lui semble-t-il.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, mais également miséricordieux.
Créateur du Ciel et de la Terre, pour instaurer une harmonie entière et éternelle.
Des Enfers et du Paradis,... Choses que certains s'arrogent l'attribution.
Juge de notre âme à l'heure de la mort. Mais pas avant et pas sans une seconde opportunité de salut.

La main fine et agile se fit hésitante mais se posa néanmoins doucement sur l'épaule de Margaut dans une terrible tension. Aussitôt elle se releva d'à peine quelques centimètres, comme si la demoiselle ou l'archidiacre avait la chair à vif.

Alors son regard dur et sa moue pincée cédèrent pour un vague sourire de commisération. Il fit volte-face et s'éloigna de quelques pas pour rompre cette embarrassante promiscuité.
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
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Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien

Quezala

Quezala, aristotélicienne et de nature pieuse, entra. Il y avait pourtant un moment qu'elle ne s'était point recueilli... Mais dans une capitale, et avant de passer en Helvétie où il semblerait que les réformés soient de plus en plus nombreux... cela lui semblait idéal.

Elle vit une jeune femme blonde et s'enfonça un peu plus loin... loin pour se sentir seule. Elle s'agenouilla et ses lèvres bougèrent aux rythmes de ses parôles inaudibles.

Pere.synesios

Quelle pitié, les rares aristotéliciens à ne pas partir en retraite venaient de temps à autres dans la basilique où l'on n'y célébrait plus aucun culte depuis bien des semaines. Et l'élection du souverain pontife qui traînait. Il fallait vraiment faire quelque chose !

L'Archidiacre du diocèse se rendit de fort bonne heure dans le grand édifice et commença son inspection. Il estimerait la fréquentation de l'église et en ferait un rapport à Monseigneur.
Mais pour l'heure, le conseiller personnel de l'Archevêque troqua son pourpoint soyeux pour ne garder que sa chemise et munt d'un balais, fit ce que tout diacre se devait de faire. Remettre de l'ordre et de la propreté dans la maison du Très-Haut.

-Les choses du Haut sont parfaites et merveilleuses, tâchons de faire de ce lieu un beau reflet de ce monde supérieur.

Et le balais de commencer sa valse à moustaches.
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La_margaut

La Margaut marche lentement, mais elle est déterminée. Elle n'est pas une sorcière, elle n'est pas un démon ; elle veut qu'on sache qu'elle est une bonne aristotélicienne. Et puis, elle a besoin de croire, de croire à nouveau en quelque chose. Sinon, à quoi bon vivre.
Elle veut surtout que plus jamais on ne la passe à la question. Souvent dans sa geosle, elle a pensé que ses mensonges et ses mauvais actes avaient attiré la colère du Seigneur sur elle.Il fallait qu'elle se lave de tout soupçon. Et elle pourrait tout dire dans le secret de la confession.
Si elle en trouvait le courage.

La porte de la Basilique grince. L'endroit est frais. Les lumières faibles. Elle avance en traînant sa jambe blessée, et se signe. Depuis combien de temps n'a t-elle pas fait ce geste ? Il est hésitant, incertain, mais elle a le coeur gros et lourd.
Elle mobilise son esprit, se concentre fortement pour retrouver le credo ; elle s'agenouille devant la croix aristotélicienne, enserre ses mains, et récite faiblement :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN ...

Elle a le souffle court, les yeux humides. Elle relève son jeune visage vers la croix, se mord la lèvre inférieure, avant de demander encore plus faiblement :

Pourquoi ...

Jusqu'où allait elle devoir remonter pour la confession ? Fallait il tout dire ? Le prêtre lui poserait elle des questions ? ou dirait elle ce qu'elle voudrait ? Y avait il des choses à dire et d'autres à ne pas dire ? Refuserait il de confesser une pénitente sortant des griffes de l'Inquisition ? Aurait-il un rapport de Ad Min ?

Grande inspiration. Elle pâlit. Il ne faut pas qu'elle perde courage. Il lui faut garder la foi, aller de l'avant. Se débarrasser de ce qui est mauvais en elle. Faire ressortir le bon.

Elle se retourne. La basilique est vide, c'est triste. Mais presque rassurant ...
L'église aristotélicienne laisserait elle un tel endroit sans prieur, préférait elle engager des bourreaux au nom de l'Inquisition.

La Margaut se relève lentement. Elle se tourne vers la gauche, puis la droite, regarde les petites portes, là derrière et marmonne :

Euh ... ha hum ... y a ... quelqu'un ? ... Mon père ? ...

Aphrodyti

Certes elle ne s’était pas attendue à une fuite, leurs sentiments étaient forts et sincères, avec ou sans raison filiale, mais le ton et les manières que venaient à employer Synesios la laissaient quelque peu interdite.

Aurait-elle imaginé que sous sa douceur et sa tendresse, pouvait se cacher une force de caractère d'une bien plus grande dureté ....
Elle ne voyait pas grand chose des deux "opposants" mais elle reconnu le bras du diacre se poser sur l’épaule de Childéric, elle fixait cette main, un peu dans l'attente fébrile d'un acte irréfléchi de l'un ou l'autre. Le ton que prenait la voix de son frère lui donna un frisson qui lui parcouru l’échine. Menaces ? Sous entendues et préméditées ? Le jeune garde avait-il des choses à se reprocher ? Ou tout cela n’était il qu'un simple bluff ?

Aphrodyti se demanda l'espace d'un instant si elle devait intervenir mais le messe-basse puis l’éclat de voix de Synesios la figea sur son banc.
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Aphrodyti

La jeune femme resta un long moment prostrée près de lui, retrouvant un instant de sérénité dans le silence de la basilique. Silence qui fut à nouveau détruit par une intervention des plus bruyante pour le lieu. Childéric !!!

Elle reconnaissait de plus en plus facilement sa voix, allez savoir pourquoi ! Aphrodyti se releva alors qu'il discourait seul sur l'avenir de Synesios, et elle plongea dans l'ombre de la "Παναγια", s'asseyant sur un banc, presque camouflée au regard des deux hommes.

Lorsqu'elle entendit les dernières phrases de Childéric, une larme glissa sur sa joue qu'elle vint écraser d'un geste rageur. Elle se demanda qui pouvait bien savoir ce qui la rendrait heureuse et qui saurait lui donner ....
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Pere.synesios

Synésios ne laissa paraître nul trouble lorsque Childéric apparut et commença à s'enquérir des rudes leçons de Noirlac. Il avait levé la tête et s'était redressé humblement. Il attendit que Dame Cameliane s'en fut parti un peu plus loin pour poser amicalement sa main sur l'épaule de Childéric.

Dans un sourire, Synesios prit la parole :

-Cher frère, puisque ma nomination au diaconat attendait le retour de Monseigneur, je dois vous détromper tout à fait. Je dois bien m'excuser pour la triste scène que vous avez découvert il y a peu en ville. Sachez que vous avez bien eu raison de trouver que ce rapprochement était aussi rapide que fort. Et sûrement inapproprié. Pour le reste, laissez-moi corriger vos impressions. Ce qui m'a attiré chez la Dame qui a la même nationalité que moi, est le souvenir d'une jeune soeur que j'ai laissé au pays lors de ma venue dans les terres de l'ouest pour étudier.
Sachez que cette dame que vous offensez* sa main pesa plus lourd sur l'épaule du garde* n'est autre que ma sœur, et le trouble a très vite remplacé celui de la joie de retrouver cette cadette de treize ans,venue là où notre père était venu en ambassade. Comment pouvais-je croire que ces traits de jeunes femmes me rappelaient ceux de la petite que j'ai si peu connu. Sans me douter un instant qu'il s'agissait d'elle ?

Il posa un bref instant son regard sur la demoiselle prostrée, puis son sourire en redécouvrant le visage de Childéric prit une moue un peu plus sévère.

-Soldat, comprenez-donc que tout cela n'était que mésentente. Devant votre promesse de ne rien ébruiter, j'ai eu la pudeur de ne pas venir expliquer ce léger drame. Pudeur que vous n'avez pas aujourd'hui, grossièretés que vous doublez de votre parjure. Mais soit, oublions tout cela. Néanmoins, soldat, si j'en viens à découvrir que vous persiflez, en connaissance de cause, puisque je vous ai détrompé, je prendrais ces mots pour des menaces envers mon intégrité et celle de l'honneur de ma sœur. Comprenez-vous ?

Il déplaça sa main, un temps amicale, pour la diriger vers sa nuque.

-Je ne suis pas votre ennemi Childéric, aussi je vais vous prévenir d'un grave danger. Cela fait plusieurs semaines que vous faites l'objet d'une instruction de la prévôté qui porte des soupçons à votre encontre. Vous êtes brave guerrier Childéric. Mais mes amis à la prévôté se demandent envers quelle partie avez-vous dispensé vos services. Est-ce la Savoie ou certaines bandes armées suisses inavouables ?

Il sourit avec un air détaché, non accusateur :

-Laissez-moi les détromper franchement comme je l'ai fait envers vos soupçons à mon endroit. L'acceptez-vous ?

Il s'approcha un peu plus et souffla dans son oreille :
-Le Bon père Neocor est un homme doux mais qui goûte facilement le compliment. Ne jouez pas avec lui. Vous ignorez la force de ma vocation, comme vous ignorez celle de mes amitiés.
Il recula d'un pas, et prit de la colère divine d'avoir entendu les insinuations dans la maison de Dieu, tempêta :

-Avez-vous entendu, soldat ?

Childéric l'avait dit lui-même le pouvoir judiciaire était très nerveux ces temps-ci, il n'était pas heureux de devenir hérétique, faussaire ou calomnieur ces jours-ci.

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Childeric

Childeric qui comme a son habitude était venu communier dans la joie et l'allégresse du vin de messe.

-Non pas le vin de messe, cela ne se fait point, allons Childeric..Tsss

Encore cette voix qui résonne à chaque fois qu'il est sur le point de faire une bêtise.
Il se signa rapidement et dit son Méa culpa.

Puis son attention fut attirée par deux conversations, devant lui.....

Quels gentils enfants que voilà, quelle peine qu'ils aient à souffrir pour des affaires qui ne les concernent que peu.
Il avait envie de dire aussi que tous ne sont pas mauvais, ainsi il va de soi pour toute créature en ce monde.
Certains Loups se laissent apprivoiser, d'autres ont soif de sang.

Le tout puissant l'a voulu ainsi.....Il a crée les Lions paresseux, et les petites Fourmis Besogneuses et Fortes....

Puis il entendit synesios qui discourais sur sa future nomination en tant que Diacre.
-Aussi vint il s' immiscer dans la conversation....

-Dame Tribun mes respects, " Mon Père" ...

Ainsi vous avez survécu au vingt leçons du séminaire de Noirelac.
Ne maquez pas de m'y convier pour vôtre première messe, les moines n'ont pas raté mon défunt frère ce jour là....
-C'est qu'ils sont taquins, les Cicterciens hein...
-Le réfectoire sers toujours du vin, pardonnez .....
-Au fait Monseigneur Uriel enseigne il toujours.
-Je dis Monseigneur, car érudit comme vous l'êtes, vous savez déjà que c'est le titre que l'on donne à un Archidiacre...

Reprenant sa salive il sourit a la gentille Dame Aphrodyty, et reprent son dialogue...

-Ainsi vous allez remplacer le Père Charlemagne, mes félicitations....
-Et pour les Voeux..... Mouiii je vois, vous allez choisir la voie de la non-abstinence.
Notez mieux vaut un bon Oblat qu'un mauvais Curé, vous serez d'accord avec moi.

Puis il termina...

-Je vous laisse en bonne compagnie, j'espère que vous prendrez grand soin d'elle.
-Peux de gens ont étés aussi gentils avec moi qu'elle ne le fût.
-Je sais qu'en homme de parole, vous me comprenez, enfin je l'espère.

" Mon Père " je vous salue, et vous Madame je dépose mes hommages à vos pieds, si délicats.

Et il s'en alla plus en arrière, le sentiment du devoir accomplît.....

Pere.synesios

Le diacre ne la releva pas. Accroupi à ses côtés, l'homme priait également.*

*Avec les mains jointes, plus aristotéliciennement donc).
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
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Aphrodyti

La jeune femme était très perturbée et elle avait besoin de l'isolement que lui offrait la basilique. Elle y entra donc à nouveau ce jour là, et après avoir habitué ses yeux à la pénombre contrastant avec l’éclat lumineux de l’extérieur, elle avança lentement, son pas résonnant sur les dalles.

Son regard s’arrêta sur un homme en train de prier et elle grimaça. Il lui serait impossible de se laisser aller aujourd'hui, elle ne pourrait exorciser ce chagrin qui la rongeait. Il faudrait faire avec.

Elle s'assit sur un banc près d'une colonne et se fit toute petite, fermant les yeux et respirant l'odeur acre de l'encens qui flottait encore dans l'endroit depuis la dernière messe. Faire le vide dans sa tête ....ou du moins le tenter ....
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Aphrodyti

Il y avait de nombreux jours qu'elle n'avait pas ressentit le besoin de se réfugier dans le sanctuaire abandonné. Pour quelques jours encore, avant que son cher Synésios ne vienne en prendre possession, le havre de paix était rien qu'à elle, reine d'une demeure silencieuse.

Son père n'avait jamais eu le cœur de la plonger dans cette religion aux divers écartèlements, mais elle avait appris à prier et à se recueillir, cela lui faisait du bien de se plonger en elle-même, loin du monde extérieur.

Ces dernières semaines avaient été lourdes, pesantes, l’épée de Damoclès au dessus de sa tête, se rapprochait de jour en jour, au fil des épreuves que la vie lui infligeait. La jeune femme soupira en s’avançant dans la basilique complètement vide. Ses pas retentissaient sur un rythme régulier, comme un air funèbre, l’écho se cognant dans les murs des alcôves comme s'il cherchait à fuir.

Elle choisit celle où se trouvait, perchée sur son socle, une statue de sainte mère et s'agenouilla devant, les mains posées sur le sol, paumes ouvertes en avant comme en une offrande invisible. Ses lèvres murmurèrent des mots, incompréhensibles pour un non initie à la langue maternelle de la belle.

Quelques minutes, quelques heures, peu importait, la solitude n'avait que faire du temps qui passait, elle était toujours présente comme pour la maintenir loin de tout et de tous. Prostrée sur le sol, elle laissa s’écouler les gouttes de sa "κλεψύδρα" interne.....
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Cameliane

Quel est le meilleur endroit pour prendre un peu de fraicheur ? Une berge abritée par les saules ou une église.

Et Quel est le meilleur lieu pour prier ? Une église ou une cathédrale. Et comme elle souhaitait se rafraîchir et prier c'est là qu'elle se rendit avec ses deux enfants, âgés de cinq et trois ans. Son dernier ne tarderait pas à pointer le bout de son nez, encore peu de semaines à voir le poids de son bidou augmenter encore et encore.

Une fois le lourd battant poussé, le regard parcouru l'intérieur et elle poussa doucement ses bambins en avant puis referma derrière elle.

- Chut... pas de bruit les enfants hein, ce n'est pas notre Cathédrale, mais c'est aussi une maison de Dieu ici.

- Il en a partout ? Des maison dans toutes les villes Dieu ?

- Oui ma chérie, tout partout, des grandes, des petites, des richement décorées, des moins jolies. Mais toutes sont faites pour que nous puissions lui rendre honneur, lui dire combien nous l'aimons...

- Alors pourquoi y a jamais personne ? Les gens se cachent ? Et les curés ? Où il est celui de Genève ? C'est sa maison ici aussi ?

- Heu... et bien... les curés... si on veut les rencontrer, il nous faut leur écrire et leur demander un rendez-vous, comprenez-vous ma chérie ? Et s'il y avait un curé à Genève et qu'il vienne ici, oui il serait chez lui aussi. Il est le serviteur du Très Haut, donc toutes les maisons de Dieu sont les siennes aussi.

- J'aimerai bien voir à quoi ça ressemble un serviteur de Dieu un jour... ils sont comme nous ?

Holala... que de questions... et pourtant si légitimes...

- C'est un homme, ou une femme, tout comme nous Elisa, il a deux yeux, un nez, une bouche, deux oreilles, tout pareil que nous.

- Comme les serviteurs de Dieu qu'on appelle des croisés ? Un curé aussi ça répand la mort où il passe ? Maman... je n'veux pas rencontrer de curé...

La petite regardait autour d'elle, apeurée, pendant que son frère admirait les vitraux, flamboyants ouvrages des maîtres d'oeuvre d'un temps révolu...

Prend sa fillette dans ses bras...

- Non non ma chérie... ils ne sont pas tous ainsi, il y en a de très gentils tu sais, sauf que... et bien ils se font rares, et c'est bien dommage, car il y en aurait bien besoin pour répandre les paroles d'amour et d'amitié du Très Haut parmi les Hommes... cet amour et cette amitié qui se perdent bien malheureusement...

S'avance jusqu'à un banc, installe ses enfants confortablement, s'assoit à leurs côtés puis leur demande de prier eux aussi. Sa fille, le regard pétillant pose une question existentielle...

- Maman ? Je peux demander un curé bon et gentil pour chez nous ?!

Rire doux de la mère...

- Oui bien sûr ma chérie que vous pouvez !
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Tour à tour Capitaine de l'Edelweiss, de l'Eternel, de La Camysole Genevoise, de la Bella Ciao,
Du Coucou dans le Cucul, délicieusement nommé par la Madgnifique. De La Déculottée Genevoise,
nom dégoté par Nikkita. La dernière c'est Une souris roseuuu, qui courait dans l'herbeuuu.
Ca dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Mais l'idée reste encore et toujours : défendre nos libertés.

Aphrodyti

Des pas, des voix, elle qui pensait le sanctuaire abandonné, visiblement elle se trompait. De l'ombre où elle était cachée, elle se releva légèrement pour pouvoir distinguer les fidèles venus en recueillement : son esprit revint rapidement en arrière, février, la guerre, l'affrontement, la blessure. Ce n’était pas elle mais un autre chef d’armée, cependant Aphrodyti n'en voulait plus à ces gens, la suite des évènements avait été bien pire pour elle que sa blessure de guerre.

*Ainsi donc, Cameliane a des enfants ....*

La blonde hellène reprit sa position d'invocation sur le sol froid et béni. Une nouvelle voix vint la soustraire de nouveau à ses pensées, mais elle n'eut pas besoin de se relever pour vérifier, elle l'a connaissait cette voix, elle l'aimait, elle était l’écho roulant de la sienne.
Elle ne bougea pas jusqu'à ce qu'elle sente sa présence à ses cotés, ses mains toujours ouvertes tremblèrent légèrement.
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Pere.synesios

-Et je vous y encourage même, jeune demoiselle, ajouta-t-il en posant un sourire sur la famille qui venait de rentrer.

-Vous êtes ici chez vous, dit-il à l'adresse de la petite qui s'était fait appeler Elisa, puis vers la mère. Il tendit la main avant de se rappeler que :

-Je suis Synésios, sur le point d'être nommé diacre de la ville, et séminariste la plupart du temps. Seriez-vous tout récemment arrivés de Suisse ?

Il faisait nul doute que l'homme derrières ses manières et son sourire charmant n'avait pas perdu une miette de la discussion théologique qui venait d'avoir lieu.

Après quelques explications, il les laisserait tout naturellement faire le tour de la nef ou se recueillir afin de ne pas paraître trop importun. Soudain, après un bref hochement de tête, il se dirigea vers la travée centrale et s'assit en silence. Dieu l'appelait-il ? Non. Son regard se posa loin du ciel, pratiquement au sol sur un côté du mur latéral du transept.

Une frêle forme humaine semblait en plein désespoir. Il attendit un peu, puis n'y tenant plus, il se dirigea vers elle et se recroquevilla à quelques centimètres de son contact.
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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
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Dignitaire cistercien

Childeric

Arwenn1

Dalhia

Pere.synesios

Aphrodyti

Kalypso

Arwenn1

Kalypso

Aphrodyti

Kalypso

Childeric

Puis il se plongea dans sa méditation, en attendant l'office.

Aphrodyti

Charlemagne23

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Aphrodyti

Comme chaque jour, à présent, la jeune grecque venait s'isoler dans le calme de la basilique, recouverte de la tete au pieds d'une cape noire, elle s'asseyait dans le coin le plus sombre de l'église pour se parler à elle-meme, ou parfois à un etre imaginaire qui seul savait l'écouter.

Ses pensées retrouvaient un semblant de calme en ce lieu, les minutes passées à admirer et détailler chaque vitrail lui procurait un vide de l'esprit qui lui permettait de garder pied dans son obscurité quotidienne.

"Passe, passe le temps, il n'a de prise sur l'enfant.
Passe, passe les douleurs, elles rongent les coeurs
Court, court le monde, je reste dans ton ombre
Court, court l'esprit, pour que fuit l'incompris"
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Aphrodyti

Ce soir là, alors que la taverne du Divin Nectar n'avait plus besoin de ses talents de cuisinière, elle se réfugia dans le saint silence. Une sourde douleur lui opprimait la poitrine, des souvenirs lui revenaient par à-coups, martelant les portes de sa mémoire pour y entrer.

Une lettre ancienne, tirée de sa boite de Pandore, lui avait renvoyé les images de son enfance, l'écriture de sa mère avait fait ressurgir ces moments délicieux jusqu'à ce qu'elle comprenne que cette lettre était la seule et unique qu'elle recevrait sur le sol savoyard : sa mere s'éteignait d'une longue agonie, et lui confiait le secret qui l'avait rongé une vingtaine d'années, l'existence de sa soeur.

Plongée dans l'obscurité d'une chapelle absidiale, la jeune femme laissa les larmes couler à nouveau sur ses joues. La perte de sa mémoire, de quelque manière qu'elle était arrivée, aurait du etre une bénédiction, mais comme tout etre perdu elle avait voulu savoir, et la punition d'une quelconque origine divine s'abattait sur elle chaque jour.
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Isabeau

Aphrodyti

Le jour commencait à s'éteindre, la fraicheur du soir l'avait fait resserrer sa cape noire autour de ses épaules, la capuche recouvrant completement sa tete, c'est une ombre qui entra dans la basilique de la capitale.

Non ! Elle n'était pas baptisée, ni croyante en Aristote, ni meme elle ne savait un mot de cette religion ! Mais elle avait besoin d'un endroit où se retrouver en elle-meme, un endroit solitaire où seules les ames des morts l'entendraient, un endroit où elle pourrait prier, peu importait la langue. Elle entra alors, ses bottes poussièreuses claquants sourdement sur le sol de marbre, puis alla s'asseoir sur un banc au devant de l'autel central.

Après un soupir, elle se laissa tomber à genoux sur le sol, les mains en offrande tournées vers le ciel, une larme, puis deux glissants sur ses joues. Une longue psalmodie, presque une plainte où tremblaient des sanglots, s'éleva en murmure dans le coeur de l'église.
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Aleen_de_pastre

Aleen, comme à chaque fois qu'elle arrivait dans une ville, se rendit à l'église, le prêtre était en trains de baptiser.

Elle pénétra sur la pointe des chausses pour ne point déranger la cérémonie, resta au fond, pria pour le nouveau membre de la famille aristotélicienne,

toi le très haut, accueille en ton sein, ce nouveau venu parmi nous, guides le, fais qu'il agisse selon tes préceptes,

puis elle dit le crédo, et par la pensée accompagna cet homme qu'elle ne connaissait, mêlant ses prières à celles des présents.

Bindu

Bindu chercha un temple mais en trouva point.
Elle ne trouva qu'une église dans le village.
Alors, elle se dirigea vers la forêt.
Elle ne sait pas comment prier comme les autres.
Elle vient d'arriver de l'Inde et en Inde elle allait dans un temple avec son père.
Elle est venu en Savoie pour retrouver sa mère.
Elle espère la retrouver bientôt puis que la Savoie est petite.

Dorzato

Ça y est! il n'y avait plus de temps pour parler et accueillir les amis. Le bon curé de Chambéry avait invité les convives à s'asseoir. Puis il proposa à Dorzato de s'approcher de l'autel. Aussitôt, ce dernier s'exécuta.

Charlemagne commença le sacrement. Dorzato écoutait son guide qui lui rappelait la vérité de ses péchés et la nécessité du très haut. Dorzato répéta alors :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen!

Charlemagne23

Après que tout le monde dans la basilique ai répété après lui, le père Charlemagne invita Dorzato ainsi que Ragnarock son parrain, à le rejoindre près du baptistère. Une fois fait, il ouvrit son livre des vertus au passage qu'il avait choisi pour la cérémonie.

Je vais maintenant vous lire un passage nommé La fin des temps V: Les questions.

Le curé lu à haute vois le passage du livre des vertus.

Citation:

Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

Le baptême, mes amis, est le seul moyen d'entrer dans la communauté des croyants, la porte qui vous ouvre le chemin de la vertu et du paradis solaire, l'entrée dans un groupe qui devient vôtre seconde famille, où chaque frère et sœur peut vous aider à chaque fois que vous en avez besoin.
Être aristotélicien, c'est voir son âme illuminée par la véritable foi, c'est suivre un idéal de vie, un chemin pavé d'épreuves et de difficultés, mais dont la récompense est l'accession au paradis.

Le père Charlemagne sourit puis continua.

Ragnarock, tu as fait le choix d'être le parrain de Dorzato, de le conduir dans le chemin des vertus et celui des hommes, de devenir son père spirituel et de l'accompagner tout au long de ta vie. Enfin que son âme et que son futur soit lumineux et remplit d'amour. ?Es-tu certain de ton choix? Devant ses amis, sa famille, Dieu et moi-même ? Je t' invite également à dire quelques mots à Dorzato, si tu le souhaite.

Et toi Dorzato, qui a entendu les paroles du Très Haut, désir-tu recevoir le sacrement du baptême et entrer ainsi dans la communauté aristotélicienne ?

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Charlemagne23

Le père Charlemagne salua les personnes qui étaient venues pour la cérémonie. Le moment était venu pour commencer la cérémonie, le curé invita donc les personnes présentes à s'asseoir par un geste de la main.

Le bonjour à vous cher frères et cher soeurs,
Si nous sommes réunis en ce grand jour, c'est pour célébrer l'entré de Dorzato au sein de la grande famille aristotélienne par le sacrement du baptème. Le baptème, c'est le début du chemin vers le paradis, là où iront ceux et celles qui vivront dans la vertu. C'est aussi l'acte de purification, de par cet acte Dorzato, tu entames à ton tour le chemin de la vertu qui te rapprochera du Très Haut.
Demandons tout d'abord à notre créateur de nous pardonner nos péchés:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen!

Le père Charlemagne attendit que les personnes présentes aient répété après lui.

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Arwenn1

Arwenn entra dans l'église et s'installa sur un ban écoutant le prêche du Père Charlemagne. Le thème en était le sacrement du mariage. Elle le trouva quelque peu incomplet et resta un moment à y songer.
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Dorzato

Dorzato se présenta pour son baptême. Il avait l'air investit et rejoignit Charlemagne, son bon curé.

Bonjour mon père, je suis prêt pour mon bâpteme. Messire Louvoix de Belrupt, mon parrain ne va pas tarder à nous rejoindre

Dorzato était nerveux, Sa foi était grande mais il ne savait vraiment comment cela allait se passer.

Gabriel_de_belrupt

Le jeune maire commençais à avoir l'habitude des églises et cette fois si pour son ami Dorzato auquel il à acceptait d'être le parrain.

Le voila de nouveau dans la grande chapelle, adressant un sourire à son ami et au père Charlemagne avant de venir se tenir à ses cotés.

Bonjour mon ami, prêt à faire le grand plongeon ?

Façon de lui demander si il était prêt à recevoir l'eau bénite

Dorzato

Messire Louvoix de Belrupt, Ragna pour les intimes, arriva à la Basilique. Il avait accepté d’être le parrain de Dorzato.

Dorzato, quand il vit son parrain, se rendit compte soudain de l’honneur que Ragna lui faisait. Il comprit que son parrain est un exemple d’application de l’amitié aristotélicienne. En effet le maire n’avait nullement besoin d’un enquiquineur comme Dorzato tandis que Dorzato avait besoin de Ragna.

Depuis le début, alors que Dorzato s’enflammait seul dans son alcôve, Ragna lui tendit la main et a cru dans son potentiel. Alors que Dorzato n’en finissait pas de faire son mêle tout, il lui donna sa chance et l’intégra au conseil de la maison commune.

Dorzato devait tout son parcours au maire et c’est encore lui qui arriva à l’heure du rendez vous sur le parvis de la basilique pour soutenir Dorzato.

Louvoix_de_belrupt a écrit:

Bonjour mon ami, prêt à faire le grand plongeon ?

"Mon ami",… il l’appelait son ami. Ces deux mots, et dans ce contexte, donnait une nouvelle vibration au cœur de Dorzato. C’était un partage car, au-delà de l’estime, Dorzato ressentait aussi cette amitié pour Ragna. Il lui répondit avec un regard franc et sincère :

Merci d’être là "Louvoix", mon ami Ragna. Ta présence me réchauffe le cœur. J’étais inquiet et me voilà confiant. Oui, je suis prêt pour le grand plongeon et fier d’être ton filleul.

Dorzato ria de bon cœur, Il aimait Chambéry et ses habitants. Cela s’exprimait enfin ! C’était un moment simple mais heureux et rempli d’une grâce aristotélicienne. "L’amitié, c’est mieux que l’amour car on y trouve une vraie fidélité", c’est sans doute ce que dira Dorzato quand il racontera son baptême à ses petits enfants.

Charlemagne23

Le curé déjà présent, fit sonner les cloches de la basilqiue pour le baptême de Dorzato et comme à son habitude, il descendit accueillir les fidèles sur le parvis de l'église, sourire au visage.

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Dorzato

Dorzato s'était rendu à la messe. Il avait fini sa pastorale et sera bientôt baptisé.
Sa ferveur était grande et il pria avec la communauté en écoutant le bon curé répandre la foi Aristotélicienne.

Charlemagne23

Une fois qu'un bon nombre de fidèles furent entré et installé, le père Charlemagne retourna devant l'autel et commença la messe. Puisque les mariages de faisaient de plus en plus couramment, il décida de faire la messe sur le thème de la fidélité de cet engagement.

Mes cher enfants,

Soyez comme toujours la bienvenue en cette église, en ce lieu sacré qui nous réuni, je vais aujourd'hui vous parlez de la fidèlité sur l'engagement du mariage. Comme vous le savez, c'est un engagement pour la vie qui n'est pas à prendre à la légère et malheureusement certains et certaines d'entre nous l'oubli et cède à la tentation faisant ainsi offense à celui ou celle qui l'aime, mais également au Très Haut.

Tout d'abord, demandons pardon à notre créateur pour les péchés que nous aurions pu commettre et même sans nous en rendre compte.

Citation:

Aristote: Tu peux me dire comment bien vivre? Voyons cela. N'est tu pas d'accord que pour faire un acte intelligent il faut en prévoir les conséquences?

Epimanos: Si bien sur, cela évite de faire des erreurs, de mal agir ou de mal juger des situations. C'est important de prévoir.

Aristote: Oui, c'est ce que tu m'as appris depuis mon plus jeune âge. Mais si tu le veux bien prenons un exemple: imaginons que tu veuilles te marier. Tu es d'accord que c'est un engagement définitif, et qu'il te faudra choisir avec soin?

Epimanos: Certes! Nos lois ne prévoient pas le divorce, et je crois bien que celui qui veut se marier règlera tout ses actes pour que ce mariage soit heureux, sinon ce serai une véritable folie!

Aristote: Tu penses tout comme moi que ce mariage se prépare avant même que l'on prenne l'engagement solennel: on cherche à corriger ses défauts, a se rendre aimable et bon, afin qu'au jour du mariage tout ce passe pour le mieux.

Epimanos: Si tous suivaient ces conseils il y aurait plus de mariages heureux, mais je pense en tout cas que c'est ce qu'il faudrait faire.

Aristote: Je suis content que nous soyons d'accord. Donc pour bien vivre il faut savoir ce qu'il y a après la mort.

Epimanos: Ah!? Là je ne te suis plus. Que veux tu dire?

Aristote: C'est bien simple: tout comme le mariage la mort est un évènement définitif. Il faut s'y préparer donc soigneusement. Si il y a une vie après la mort, alors la vie que nous menons avant la mort doit être consacré à préparer cette vie après la mort. Tout comme notre vie avant le mariage doit être consacrée à préparer notre vie après le mariage.

Le mariage est un acte solennel, et quand vous décidez d’unir votre vie et votre foi à une personne, vous lui promettez amour, protection, fidélité, souvent l’amour et la protection sont présents et parfois avec le temps la fidélité disparaît, pourquoi l’un ou l’autre des mariés se laisse t il tenter par le péché ? Pourquoi cède t il à la Tentation, alors que la pratique de la foi nous protège et nous guide !! Quand vous trompez, ou vous détournez de cette ligne , vous faites offense non seulement à celui qui vous aime, mais également au Très-Haut, Lui qui enseigne l’Amour et le respect. Il est donc important d’honorer nos engagements et nos promesses.

Récitons maintenant ensemble notre credo:

Maintenant, ceux et celles qui le veulent peuvent venir partager le pain de l'Amitié.

Allez maintenant en paix mes enfants!

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Ladyoscar.

Lady vit s'approcher Guily avec ses enfants supposait-elle...
Et en effet c'était bien eux, présentation faite.

Qu'ils sont adorables voos enfants, ils ont quel âge, paraissent bien
jeunes.

De leur donner un doux baiser sur la joue à chacun, et d'en faire un au Papa..

Oui Merci Guily, et je sais que nous n'avons pas tous les deux, les mêmes idées, mais comme vous distes, notre passion est la plus forte.

Remercie, tous ceux venu, et voit s'éloigner Oxide, qui devait être pas très loin dans l'église.

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Charlemagne23

Le père Charlemagne fit sonner les cloches invitant les fidèles à venir assister à la messe du 27 février en la basilique Sainte-Nitouche.
Le curé descendit ensuite pour accueillir les croyants s'arrêtant un instant devant la croix pour se signer.

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Oxide

Oxide se confesser?

Qui l'eut cru et pourtant....... , il en avait besoin.

Il alla voir le père , et fit ce qu'il aurait du faire depuis longtemps.

C'était la première fois....

Une fois terminé , se sentit bien plus soulagé.

Il récita cette prière....

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen !

Merci mon père et quitta cet endroit en silence.

Gabriel_de_belrupt

Je te félicite aussi ma grande et soi sur que ton parrain veillera sur toi.

Je lui déposa une douce bises sur la joue avant de lui faire un grand sourire.

Phoebus.de.labarre

Guilmord s'avança comme les autres mais plus ça allait plus le malaise grandissait. Il n'aimait vraiment plus les crédos d'Aristote... la Vie en avait voulu ainsi, une forme de destinée.
le botaniste fit avancer ses enfant et les présenta à LadyOscar, à gauche Sélène et à droite Phoebus

-" Dame LadyOscar, je vous pressente mes hommages et voici mes enfants, les astre de ma vie, la lune et le soleil, Sélène et Phoebus"

les jumeaux firent une mignonnes révérence d'enfant

puis Guilmord embrasse le front la nouvellement baptisé puis lui glisse à l'oreille...

-"LadyOscar, soyez assuré que mes pensées vous accompagne sur ce chemin que vous empruntez, même si malheureusement nos chemin spirituel divergent, par notre passion je ferais qu'il ne sépare point"

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"Même les chiens boiront à ma coupe!"

Aphrodyti

Aphrodyti ecouta en silence la ceremonie, souriant en les voyant echanger leurs promesses, elle envers le pretre, lui envers elle.

Enfin chacun alla feliciter Lady et la jeune femme en profita pour l'embrasser sur les deux joues et la serrer dans ses bras.

Je suis tres contente pour toi Lady !
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Ladyoscar.

Lady avait écouté et surtout avait récité son Credo....

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Sourit à tous et les remercie, en premier le Père Charlemagne.

Oui, je suis fière d'appartenir à l'Eglise Aristotélicienne, et d'être auprès de vous tous.

Les bises et leur fait son plus beau sourire.
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Arwenn1

Arwenn avait écouté tout le baptême de son amie lad et fut ravie de la voir entrer dans la grande famille aristotélicienne. Elle se leva et alla la féliciter d'une bise sur la joue.

Je suis très heureuse pour toi lady.

La jeune femme du repartir très vite car elle était attendue pour son mariage. Elle salua le Père Charlemagne qui passait d'office en office toujours avec la même gentillesse et le même dévouement pour ces paroissiens.
_________________

Ladyoscar.

Lady avait écouté, et savait en effet ce qu'elle voulait.... entrer dans l'Eglise aristotélicienne.
regarde le Père Charlemagne ainsi que son Parrain et dit...

Oui, je souhaite être Baptisée ce jour et faire partie des membres de l'Eglise Aristotélicienne,
et je désire que Ragnarock, soit mon Parrain devant tous ici présents.
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Gabriel_de_belrupt

C'était à lui de parler, il regarde le père et lui sourit lâchant quelque minutes le bras de son aimée pour s'avancer à coté de sa filleul. Il la regarde et lui fit un petit clin d'œil, ho bien sur il aurais pus dire non pour rigoler mais sa n'allait pas plaire... Il resta sérieux et s'élança.

Oui, devant elle, devant le très haut, devant ses amis et sa famille, devant la mienne par la même occasion, je suis sur de mon choix que d'accepter d'être son parrain.

Il se tourna alors vers sa filleul sourire aux lèvres et reprit

Tu peut compter sur moi pour te conduire sur le chemin de la vertu, mais aussi pour protection aide et assistance quoi qu'il arrive...

Un sourire, un petit regard vers sa douce et il regarde alors de nouveau sa filleul avant de regarder le père

Charlemagne23

Le curé invita Ladyoscar à s'avancer et l'immergea en même temps qu'il récitait les saintes paroles.

Puis il reprit, après que Ladyoscar se soit relevée.

Récitons tous ensemble le credo afin d'accueillir Ladyoscar dans nôtre famille aristotélicienne avant de lui remettre la lumière et la médaille Aristotélicienne.

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le père Charlemagne prit ensuite un cierge sur l'autel et l'alluma, une fois la flamme bien allumé, il le donna à Ladyoscar.

Prend cette bougie et que sa flamme par sa lumière représente la foi qui brille en toi.

Il lui remis également une médaille.

Accepte aussi cette Médaille qui indique ton attachement à la Saint Église Aristotélicienne, porte la toujours fièrement sur toi.

Citation:

Certificat de baptème de Ladyoscar

Cette enfant du seigneur s'est fait baptisé par le père Charlemagne Montrevault en ce glorieux jour du 11/02/59 en la basilique Sainte-Nitouche .
Son parrain est Ragnarock.

Fait le onzième jour de février 1459 en la basilique Sainte-Nitouche de Chambéry,

Charlemagne Montrevault, curé de Chambéry.

Vous pouvez maintenant féliciter notre nouvelle soeur Aristotélicienne!

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Lohan

Lohan s'avanca vers Lady, il avait assisté a ce bapteme, tres reussi, il s'avanca donc vers Lady en lui faisant

Je suis tres fier de toi ! te voila baptisée ! c'est un grand moment ! te voila protegée par le tres haut ! c'est tres bien ! et tu as vu ta belle medaille elle te va à ravir,

Il lui fit un beau sourire et l'embrassa, visiblement, elle rayonnait mais comment ne pas etre heureux en cet instant, lui meme l'etait ! voila une bien belle journée vraiment !

Puis il se tourna vers le pere et le felicita pour ce beau bapteme !

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Ladyoscar.

Lady écoute et récite ensuite la prière :

Incline la tête ...

Citation:

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Aphrodyti

La belle hellene envoya secretement une priere a sa deesse protectrice afin que celle ci veille sur Lady et ceux qui lui sont chers.

Se retournant vers Ragna, elle lui sourit, heureuse d'etre a ses cotes. Puis elle jeta un oeil sur les autres invites, sereins et souriants.
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Arwenn1

Arwenn écouta avec un sourire serein les paroles du Père Charlemagne et récita à sa suite

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

Amen
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Gabriel_de_belrupt

Me confesser ? moi ? Mais j'avais rien fait de mal depuis que je m'étais fait baptiser... Sisi je vous jure ! Et puis qui peut dire ce qui est bien est mal, le seul gros défaut était ma jalousie. Mais la jalousie n'est pas un signe d'amour...

Je décidais à ne pas faire le serment quand alors je réalisa qu'en tant que parrain je devais donner l'exemple... bon allons s'y alors

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

Amen!

Je regarda alors ma filleul et lui fit un jolie sourire avant de regarder ma douce qui était la à mes cotés. Je lui tenais sa délicate main avec douceur, entremêlant mes doigts aux siens, qui sais un jours elle aussi aura une cérémonie... Mes yeux plongent alors dans les siens, lui léguant un beau sourire amoureux, avant de me retourner vers l'homme de foi.

Lohan

Lohan repeta fidelement ces paroles

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen!

_________________

Charlemagne23

Après que tout le monde dans la basilique ai répété après lui, le père Charlemagne invita Ladyoscar ainsi que Ragnarock son parrain, à le rejoindre près du baptistère. Une fois fait, il ouvrit son livre des vertus au passage qu'il avait choisi pour la cérémonie.

Je vais maintenant vous lire un passage nommé La fin des temps V: Les questions.

Le curé lu à haute vois le passage du livre des vertus.

Citation:

Le baptême, mes amis, est le seul moyen d'entrer dans la communauté des croyants, la porte qui vous ouvre le chemin de la vertu et du paradis solaire, l'entrée dans un groupe qui devient vôtre seconde famille, où chaque frère et sœur peut vous aider à chaque fois que vous en avez besoin.
Être aristotélicien, c'est voir son âme illuminée par la véritable foi, c'est suivre un idéal de vie, un chemin pavé d'épreuves et de difficultés, mais dont la récompense est l'accession au paradis.

Le père Charlemagne sourit puis continua.

Ragnarock, tu as fait le choix d'être le parrain de Ladyoscar, de la conduire dans le chemin des vertus et celui des hommes, de devenir son père spirituel et de l'accompagner tout au long de ta vie. Enfin que son âme et que son futur soit lumineux et remplit d'amour. ?Es-tu certain de ton choix? Devant ses amis, sa famille, Dieu et moi-même ? Je t' invite également à dire quelques mots à Ladyoscar, si tu le souhaite.

Et toi Ladyoscar, qui a entendu les paroles du Très Haut, désir-tu recevoir le sacrement du baptême et entrer ainsi dans la communauté aristotélicienne ?

_________________

Phoebus.de.labarre

Guilmord salua l'assistance d'un respectueuse courbette, avec peut être un peut plus d'insistance envers le clerc comme pour demandé l'autorisation de prendre place parmi les fidèles. Ils savais tout deux que le botaniste n'avait pas vraiment sa place en ce temple.
Puis à l'invitation de Ladyoscard, il s'assit en silence non loin d'elle entouré de Séléne et Phoebus et leur expliqua des plus discrètement qu'il fallait ne pas faire de bruit et qu'il fallait regarder, avec grand respect, la cérémonie.

Quand il fallut répéter la confession, le chevalier préféra se taire par diligence... et puis sous son masque qu'il ouvre la bouche ou pas cela ne ce voyait guère. Mais, en pensées, il pria tout de même :

-" O Gaïa, toi Déesse-Mère
Toi génitrice de toutes chose,
Faune et flore,
Bénie ce que j'aime.

Que ma main te serve
et jamais ne te trahisse,
Que jamais je ne crée de monstre
en ton nom,
Que me expériences soit
tes offrandes
que ton règne soit pour
les siècle des siècles. "

_________________
"Même les chiens boiront à ma coupe!"

Ladyoscar.

Lady était tout sourire, quand elle vit entrer deux amis...
Elle vint à la rencontre de Arwenn et l'invite à venir plus avant...
Et Oh surprise.... Guilmord était venu aussi, accompagné de ses
enfants...
Elle était ravie, et lui demande de venir, lui aussi, plus près.
Il devait se trouver là, avec tout le monde;
Cela elle le désirait.
Personne ne devait être en retrait.
Et c'est avec un grand sourire, qu'elle attend donc que la cérémonie
commence...
Tous ceux qu'elle voulait qu'ils soient la étaient présents.

_________________

Ladyoscar.

D'ajouter en fond.....
http://www.youtube.com/watch?v=LQKvMojzoH0
Elle aimait cette musique et cela allait avec ce jour...
Heureuse et receuillit elle écoutait...

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Orazio.

Herector se dépêchait a être prêt , il avait oublié pendant un moment le baptême de Ladyoscar , qu'elle honte ! Il finissait de bien mettre ses habits en route et remettait sa coiffure en place , fallait bien être présentable ! non mais manquerait plus qu'il vienne en paysan a un baptême ! Fallait dire , depuis qu'il était dans l'Ordre des Lames il faisait très attention a son look mais là n'était pas l'important ....

Il arriva a l'église et entra a l'intérieur , il semblait pas être trop en retard et tant mieux ! il avait déjà un sacré monde et le baptême semblait pas avoir débuté .
Il salua l'assemblée et essaya d'être discret pour ne pas trop déranger et s'installa .

Charlemagne23

Le père Charlemagne salua les personnes qui étaient venues pour la cérémonie. Décidemment, les baptèmes s'enchainaient un à la suite de l'autre se dit-il, mais il aimait voir que la grande famille aristotélicienne s'agrandissait toujours peu à peu. Le moment était venu pour commencer la cérémonie, le curé invita donc les personnes présentes à s'asseoir.

Le bonjour à vous cher frères et cher soeurs,
Si nous sommes réunis en ce grand jour, c'est pour célébrer l'entré de Ladyoscar au sein de la grande famille aristotélienne par le sacrement du baptème. Le baptème, c'est le début du chemin vers le paradis, là où iront ceux et celles qui vivront dans la vertu. C'est aussi l'acte de purification, de par cet acte Ladyoscar, tu entames à ton tour le chemin de la vertu qui te rapprochera du Très Haut.
Demandons tout d'abord à notre créateur de nous pardonner nos péchés:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen!

Le père Charlemagne attendit que les personnes présentes aient répété après lui.

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Arwenn1

arwenn entra dans l'église ce jour. Elle savait que Lady allait être baptisée et entrer dans la grande famille aristotélicienne. Elle se souvenait plus si lady lui en avait parlé ou le Père Charlemagne mais bon c'était pas très important en fait. Elle alla lui faire la bise et s'installer sur un ban.

Rassure-toi ça va bien se passer Lady.

Arwenn doutait que son amour pourrait passer ou arriver à temps avec le mariage à organiser qui approchait mais elle le préviendrait et ferait présence pour les deux au pire.
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Phoebus.de.labarre

Guilmord avait préparé ses deux enfants, il les avait lavé, il les avait peigné, il les avait habillé, tout cela sans l’aide de ses domestiques. Puis il monta dans les appartements de Melissendre, il épongea le front et lui embrassa, il fit une fervente prière, la vie de sa fiancée finissais de s’étioler. Il demanda à Blanche de la veiller.

Hernest avait préparé la charrette, il faut dire que le domaine de Lallybroch n’est pas vraiment à côté de Chambéry. Le chevalier installa ses enfants et prit la route.

Arrivés à Chambéry, devant la basilique, Guilmord gara sa charrette, descendit les jumeaux et entra dans l’avant-nef il portait un ensemble carmin et l’un de ses plus beaux masques, un masque en opaline. Il resta sous l’orgue avant le bénitier car il savait ou devait être sa place surtout par les temps qui courent.

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"Même les chiens boiront à ma coupe!"

Ladyoscar.

Lady vit le Père Charlemagne, et lui sourit....

Oui, le stress est monté d'un cran comme on dit, mais je
suis heureuse d'être ici pour recevoir le baptème.
Je pense que mon Parrain, ne devrait pas tarder, en effet.

Voit Lohan en belle tenue comme il sait le faire, et lui fait
signe de la tête de se rapprocher, il se devait d'être près d'elle en
ce jour, faisant partie de ses "AMIS".
Lohan pas présent aurait été une chose inconcevable pour Lady.
Sourit.

Attend receuillit que la cérémonie puisse commencer.
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Gabriel_de_belrupt

hop hop hop et un bureau fermée par les soins du maire le temps d'une cérémonie. Et oui il ne pouvais pas être au four et au moulin comme on dit. Il avait gardé sa tenu de maire mais était bien présent pour devenir le parrain de la jolie ladyoscar.

Il espérait que sa douce viendrait aussi il n'était pas très à l'aise lors de ces cérémonies.

bonjour mon père, me voila et toi ma filleul pas trop stressé.

Il lui adressa un jolie sourire pour qu'elle se détende un peu.

Lohan

Lady lui avait fait un signe de tete ? bon il devait s'approcher ....ce qu'il fit ...il venait de voir le parrain rentrer donc Lohan s'avanca, verifia sa tenue mais tout etait en ordre, puis il adressa un salut tres respectueux au maire et fit son plus beau sourire à Lady en lui murmurant : Lady tu est rayonnante aujourd'hui ! et il attendit la suite ...

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Aphrodyti

Aphrodyti s'etait leve de bon matin, avait pris le temps de se toiletter parfaitement. Elle portait une robe de taffetas et de satin, d'un bleu azur qui s'harmonisait avec la couleur de ses yeux. Elle avait demande a Marinette de lui faire un chignon sophistique avec sa longue chevelure. Elle jeta un oeil dans son miroir et fut satisfaite du resultat.

Une bonne heure plus tard elle arriva a Chambery. Direction la basilique ou l'attendait le bapteme de son amie Ladyoscar. Elle entra et vit deja quelques personnes presentes. Elle salua Lohan de la tete, ainsi que le pere Charlemagne puis se dirigea vers Lady et l'embrassa.

Felicitation, ma belle ! Elle lui sourit pour lui donner confiance.

Enfin elle alla rejoindre son tendre Ragnarock et lui prit le bras en lui souriant.
_________________

Lohan

Lohan devait surement avoir les Yeux fatigués pour s'etre trompé a ce point, cet aveuglement passager n'avait duré qu'un instant mais il est vrai que il avait bu plus que de raison et il faisait nuit alors ... tout de meme !!

Il s'installa et se reucueilla en attendant ....

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Ladyoscar.

Lady avait suivit Guily, mais arrivée chez elle, elle avait fait
demi-tour.
Elle savait ou ses pas la conduisaient.
L'Eglise était son but, elle entre et voit que peu de monde est
présent, et sourit en voyant Lohan.
S'avance près de lui et s'agenouille.
Se receuille et récite son Crédo.

Sacrée journée, mais bon.....
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Pygaer_de_bouvignes

Pygaer qui passait par là avait été mandé par un de ses amis de poster sa nomination en un endroit où tout le monde pourrait en prendre connaissances

Il se fit donc un plaisir de la placarder dans la basilique

Citation:

Nomination de Monseigneur Guillaume de Baskerville au poste d'Evêque de Toul

Au nom du Concile Épiscopal du Saint-Empire,

Nous, monseigneur Arthur de Nivellus, Archevêque de Vienne, Vice Primat du CESE faisons annonce de :

Le nomination de Monseigneur GUILLAUME DE BASKERVILLE, au poste d'Evêque de Toul. Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans leurs nouvelles affectations.

Puisse Aristote le guider,

Rédigé puis scellé à Rome en ce 5e jour du mois de janvier de l’an de grâce MCDLVIV

Monseigneur Arthur de Nivellus
Archevêque-Vice Primat du CESE
Préfet à l'Enseignement

_________________

Comte Impérial de Horne, Vicomte de Roubion, Seigneur de Bouvignes

Ladyoscar.

Lady était heureuse, son Parrain et Aprhodyti était arrivés.
Elle les salue d'une bise chacun et file dans la sacristie, se changer....
Revient dans une robe blanche, sans avoir oublié la "serviette" demandée.

Elle soupçonnait que lors de la cérémonie, elle allait être mouillée.
Sourit et attend patiement auprès de tous.
_________________

Charlemagne23

Navré de ne pas avoir fait la messe de dimanche, le superbowl m'a tenu occupé.

Le père Charlemagne entra dans la basilique en cet après midi après avoir assisté à un important match de soule.^^ Il était prêt pour célébrer le baptême de Ladyoscar, mais vit que le parrain n'était pas encore arrivé. Tant pis, le baptême allait commencer un peu plus tard que prévu.
Il envoya quelqu'un faire sonner les cloches pendant qu'il rejoignait la future aristotélicienne.

Bonjour, comment allez-vous? Pas trop stressé pour l'occasion j'espère.

Le curé sourit.

Nous allons attendre l'arrivé de votre parrain et aussitôt celui-ci arrivé, nous commencerons la cérémonie.

_________________

Lohan

Lohan arriva des le son de la cloche en superbe uniforme, pas question de rater cette cérémonie ! Lady ne lui pardonnerais jamais, aussi etait il arrivé en avance et en grande tenue, il s'avanca silencieusement dans la travée centrale et prit enfin place, la il se signa et se recueilla quelques instants puis attendit

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Charles

Il manqua d'éclater de rire quand Edjy lui sauta dans les bras telle une mariée, il s'inclina devant le prêtre pour prendre congés en direction de l'Hôtel. Jetant un p'tit coup d'œil à sa Mère pour qu'elle les suive et profiter de la petite sauterie.

Ils sortirent...

Charlemagne23

Le père Charlemagne fit sonner les cloches les fidèles à venir assister à la messe du 6 février en la basilique Sainte-Nitouche.
Lu curé descendit ensuite pour accueillir les fidèles s'arrêtant un instant devant la croix pour se signer.

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Charlemagne23

Le père Charlemagne sourit.

Ce n'est rien, c'est toujours un plaisir pour moi de célébrer de nouvelles entrés dans la grande famille Arsitotélicienne.
Maintenant sèchez-vous, avoir la foi est chose bien, mais être malade, surtout en ces temps d'hiver, est chose moins bien.

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Arwenn1

Arwenn entra doucement dans l'église. Un baptême venait de se finir mais la jeune femme venant tout juste de rentrer du front avait eu envie de se recueillir sans toutefois déranger. Elle s'installa donc sur un ban près de l'entrée et pria en silence. Son fiancé étant rentré avec elle et rétablit ils pourront bientôt aller voir Père Charlemagne pour reparler de leur mariage qui avait du être retardé à cause de la guerre.
La tête baissée, les mains jointes la jeune blondinette avait tellement de choses à prier et confesser au Très haut. On avait beau être d'une droiture la plus exemplaire possible la guerre nous faisait faire des actes qui demandé le pardon. Elle n'avait agit que comme son devoir le commandait elle avait besoin de retrouver sa sérénité en ce lieux.
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Edjerha

Edjerha fut immergée, elle eu froid mais ce fut rapide. Elle sortit trempée ayant juste envie de courir dans une couverture jusq'a un bain chaud, mais ca le faisait pas le jour de son baptème.
Elle récita le credo ca rechauffé:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Et prit la bougie en souriant au Père Charlemagne.

Puis il lui tendit le médaillon qu'elle prit dans sa main libre

et s'inclina sans se cramer les cheveux devant le père.

Merci mon père.

Elle laissa le soin à Charlie de récupérer le certificat.

Lohan

Le Colonel Lohan sortait d'une taverne et errait au hasard des rues car il n'avait point envie de rentrer de suite ...
Il apercu l'eglise et s'en approcha mais etait elle ouverte ? il regarda à droite et à gauche mais tout etait tranquille, il tenta d'ouvrir la porte, Dieu du ciel ! celle ci etait ouverte quelle chance ! ....apres encore un bref regard, il pénétra à l'interieur.

La, il y avait quelques bougies encore d'allumée, Lohan s'approcha en silence de l'autel ....rendu devant il s'agenouilla puis se signa ...enfin il garda un long moment le silence .....

A l'exterieur il entendit chanter un poivrot sans doute, loin de se douter qu'il etait la à se recueillir, il l'entendit s'eloigner et le silence revint ...il aimait ce silence quand tout s'agitait dehors mais là..c'etait la nuit, et c'etait encore plus impressionnant mais il aimait cette atmosphere de tranquilité et de silence total ...

Il ferma les yeux et commenca à réciter lentement en murmurant :

Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur nomen tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat voluntas tua, sicut in caelo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentationem.
Sed libera nos a malo.

Amen

Puis il fit une pause et reprit :

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

In nominae patris es Fili es Spiritus sancti

Amen

Enfin il se releva se signa une nouvelle fois et se dirigea vers l'exterieur, il rouvrit la porte silencieusement et regarda à droite et à gauche ...personne ! il sortit donc apres avoir refermé soigneusement et silencieusement la porte .... puis dans la nuit ...il s'éloigna rapidement se melant aux ombres de la nuit ...sa cape flottant au vent .....

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Charles

Le grand Charles -bah oui l'est po p'tit- avait prit le certificat qu'il allait faire copier et remettre dans la salle des coffres de Gex. Il sourit à sa soeur et lui glissa à l'oreille que quelques cadeaux l'attendaient à l'Hôtel Particulier.

Edjerha

Edjerha sourit et sauta dans les bras de Charly pour se faire porter comme une mariée a qui on fait passer la porte de la maisonnée. la bougie vacilla, de la cire tombe sur sa peau mouillée mais de fait ne la brûle pas.

Ecoute le curé, Charles, je dois pas attraper froid ramènes moi !

Elle fait un coucou de la main au curé pire qu'une gosse et sourit à Azalée.

Edjerha

Le baptistère était magnifique, elle sourit. Un regard à Charles puis à azalée, l'eau froide c’était pour bientôt. Elle regarde son nouveau bustier et sourit, elle est ravissante pour rentrer dans cette grande famille.

-Et toi Edjerha, qui a entendu les paroles du Très Haut, désir-tu recevoir le sacrement du baptême et entrer ainsi dans la communauté aristotélicienne ?

-Oui mon Père je le souhaite de tout mon coeur ! Elle afficha un sourire épanoui et ravi.

Azalee.de.cernex

Azalée était perdue dans ses pensées, observant la jeune femme qui était à côté d'elle.

Citation:

Azalee.de.cernex et Charles.marie, vous avez fait le choix d'être la marraine et parrain d'Edjerha, de la conduire dans le chemin des vertus et celui des hommes, de devenir sa mère et son père spirituel et de l'accompagner tout au long de vôtre vie. Enfin que son âme et que son futur soit lumineux et remplit d'amour. Êtes-vous sûr de vôtre choix ? Devant ses amis, sa famille, Dieu et moi-même ? Je vous invite également à dire quelques mots à Edjerha, si vous le souhaitez.

Je suis sûre de mon choix, mon père.

Se tournant vers Edjerha;

Edjerha, j'ai accepté d'être votre marraine, car vous m'êtes précieuse. Je promets solennellement d'être votre mère spirituelle et d'être toujours là pour vous.

Charles

Le Curé interpela la Reine et le Comte pour devenir les parents spirituels d'Edjy, que cela le fit rire intérieurement, lui le p'tit frère devenir le -père spirituel- de sa grande sœur. Clin d'œil à Edjy.

- Edjy, j'ai accepté d'être ton parrain. Je promets solennellement d'être ton père spirituel et d'être toujours là pour toi.

Edjerha

Edjerha sourit à sa nouvelle mère spirituelle, mère deja de son frère. Elle murmura un 'merci' quasi inaudible.
Puis ce fut le tour de Charlie, clin d'oeil du petit grand frère, Edjy lui tire la langue quand il dit accepter d’être son père spirituel... Joues-t-on à trap-trap avec son père spirituel, lui colle t-on des calbotes d'anthologie en passant derrière lui ? A cette idée, Edjy pouffa et se retint devant l'air solennelle du curé.

Azalee.de.cernex

Azalée sourit de plus belle en voyant le regard espiègle de sa filleule. Le frère et la soeur s'entendaient bien: elle en était ravie.

Elle ne regrettait pas la venue en Savoie de cette fille dont feu son premier époux ignorait l'existence.

Ladyoscar.

Par cette fraiche matinée, Lady, se promenait dans les rues
de Chambéry;
Ses pas la conduisirent devant l'Eglise, lève la tête et voit le haut
du clocher, ou résonne les cloches annonçant l'heure....

Déjà 10h00, il va falloir que je me dépêche, mais avant entrons;
Entre dans l'église, avance
et se receuille sur un prie Dieu devant l'Autel.

Aristote, faite que mon Baptème se fasse dans la Joie et
la bonne humeur, que tous soyons unis dans cette belle journée
à venir. Que nous puissions oublier tous les soucis qui nous entourent.
Faites de ce jour un moment de réconciliation.

Elève sa prière au Ciel, et penche la tête.
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Charlemagne23

Le curé invita Edjerha à s'avancer et l'immergea en même temps qu'il récitait les saintes paroles.

Puis il reprit, après qu'Edjerha se soit relevée.

Récitons tous ensemble le credo afin d'accueillir Edjerha dans nôtre famille aristotélicienne avant de lui remettre la lumière et la médaille Aristotélicienne.

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le père Charlemagne prit ensuite un cierge sur l'autel et l'alluma, une fois la flamme bien allumé, il le donna à Edjerha.

Prend cette bougie et que sa flamme par sa lumière représente la foi qui brille en toi.

Il lui remis également une médaille.

Accepte aussi cette Médaille qui indique ton attachement à la Saint Église Aristotélicienne, porte la toujours fièrement sur toi.

Citation:

Certificat de baptème d'Edjerha

Cette enfant du seigneur s'est fait baptisé par le pèreCharlemagne Montrevault en ce glorieux jour du 02/02/59 en la basilique Sainte-Nitouche .
Sa marraine est Azalee.de.cernex et son parrain est Charles.marie.

Fait le deuxième jour de février 1459 en la basilique Sainte-Nitouche de Chambéry,

Charlemagne Montrevault, curé de Chambéry.

Vous pouvez féliciter notre nouvelle soeur Aristotélicienne!

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Lucien.

A son arrivée à Chambery, Lucie se rendit à l'église pour prier un peu.
Les combats avaient fait rage à Annecy, elle y avait participé comme elle avait pu et maintenant elle était fatiguée, c'est pourquoi elle était venue prier, pour retrouver sa force.
La ville avait té reprise , elle était redevenue savoyarde. Enfin.

Malgré ses membres douloureux et les ecchymoses qu'elle avait partout elle s'agenouilla et pria quelques minutes de manière intense. Puis quand elle fut satisfaite, elle se releva et sortit en se promettant de revenir prier tous les jours .

Mcmako

Père Maurice, un pèlerin de Tarantaise, est entré
dans l'église pour remercier le Tout-Puissant:

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Puis il a adressé une prière à tous les coureurs impliqués dans la guerre:

Citation:

"O Très-Haut,
accorde ta force à nos frères qui ont été appelé aux arms,
afin de surmonter les épreuves auxquelles tu les as soumetté,
afin que leur courage ne vacille pas, et leur épée ne frappe pas des innocents.
Pose ta main sur l'oppresseur et conduis la justice là où aucun homme n'a été capable de le gérer.
Protége nos frères dans la bataille,
parce que ce n'est pas la leur, mais ta est la célèbrité,
ta est la puissance et la gloire dans les siècles.
Amen

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WORBAS!
Maurizio Mcmako D'Este

Pattricia

A peine passé la poterne, la Vindicative se rend dans la maison du Très Haut. Les marches grimpées, sans courir cette fois, la porte poussée et passée, elle se prosterne sur la pierre du sol, tremblant de froid mais pleine de ferveur d'être saine et sauve et de retrouver les siens.

Se mettant à genoux, la jeune femme prie dans le profond de son coeur, remerciant le Seigneur d'avoir protégé les siens et d'avoir pu enfin les rejoindre, son œuvre en Savoie prenant fin. Il est temps de retrouver le Périgord et Ste Lucie, Annecy est rentrée dans ses droits, je peux tendre vers autre chose désormais.

La Périgourdine se relève, se signe et file vers l'auberge et ses amours qui lui ont tant manqué...

Lucien.

Dernier prière avant le départ vers Annecy sa ville de naissance.

Lucie se mit a genoux et avec ferveur pria pour retrouver le calme et ne plus faire de cauchemar.

Puis elle se releva et époussetant ses vêtements, la blonde sortit sans un regard et prit la route.

Arwenn1

Arwenn entra dans son église afin de prier. Elle avait enfin reçu l'ordre tant attendu d'aller retrouver son fiancé au front et de rejoindre le reste de sa garnison. Se mettant à genoux elle pria en silence les mains jointes puis récita son credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

La jeune femme se releva et sorti de l'église après avoir allumé une chandelle.
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Charlemagne23

Le père Charlemagne entra dans la basilique, en avançant dans l'allée centrale, il se signa et parcouru du regard ce lieux silencieux qui sera bientôt animé par le baptême d'Edjerha. Confiant, il alla faire sonner les cloches et attendit l'arrivé des invités.

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Edjerha

Edjerha pris le carrosse avec la Reine et son frère, en effet avec le froid hivernal il valait mieux ne pas sortir. Surtout vu comment elle était habillée ! C'est donc très bien accompagnée qu'elle grimpa les marches du parvis quatre à quatre vaguement surexcitée d’être baptisée, mais espérant que l'eau ne serait pas trop froide.

La jeune femme et ses parrain et marraine traversèrent la nef et arrivèrent devant le curé. Elle s'inclina.

Mon père...

Azalee.de.cernex

Le groupe composé de Charles, Edjerha et Azalée entra dans la basilique. Le père Charlemagne attendais la future baptisée.

Bonjour mon père.

Charles

Le Comte-Maire arriva avec la reine sa Mère et sa grande -petite- soeur sur le parvis de l'édifice religieux. Grand jour pour le clan Talleyrand, une d'entre eux entrait dans la grande famille des croyants -enfin- pensa Charles.
Bien que de très haute lignée, c'était humblement que tous se rendaient à ce moment de joie et de partage.

C'est un avec un large sourire qu'il présenta Edjy à l'entrée de l'édifice.

Charlemagne23

Le père Charlemagne accueilli et salua sur le parvis, les quelques personnes qui étaient venues pour la cérémonie. Aujourd'hui, une autre personne allait rejoindre la grande famille aristotélicienne, voir qu'une autre personne s'apprêtait à prendre le chemin de la vertu à son tour plongeait le curé dans une sorte de mélange de fierté et de bonheur.
Le curé invita les personnes présentes à s'asseoir et débuta la cérémonie

Le bonjour à vous cher frères et cher soeurs,
Si nous sommes réunis en ce grand jour, c'est pour célébrer l'entré d'Edjerha au sein de la grande famille aristotélienne par le sacrement du baptème.
Le baptème, c'est le début du chemin vers le paradis, là où iront ceux et celles qui vivront dans la vertu. C'est aussi l'acte de purification, de par cet acte Edjerha, tu entame à ton tour le chemin de la vertu qui te rapprochera du Très Haut.
Demandons tout d'abord à notre créateur de nous pardonner nos péchés:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen!

Le père Charlemagne attendit que les personnes présentes aient répété après lui.

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Claus.stauffenberg

Il vient des contrées de l'Est. Du Wurtemberg pour être précis.
Claus Von Stauffenberg fraîchement débarqué à Chambéry dans l'après-midi, occupe sa première journée à se familiariser avec la capitale, ses rues, et ses principales bâtisses.

En fin d'Après-midi, alors que le crépuscule n'est pas loin,
Stauffenberg décide de se rendre dans la Basilique qu'il repéra un peu plus tôt avant qu'icelle ne ferme ses portes.

En Bon Aristotélicien qu'il est, il se doit d'aller prier et remercier par la même le Très Haut d'avoir veillé sur lui et d'être arrivé en Savoie indemne malgré les troubles qui y règne.

Une fois dans le Saint Édifice, le jeune Claus trempe ses doigts dans le bénitier et se signe, avant de rejoindre un prie-Dieu face à la croix de Christos,
Et d'entrer en communion avec le Très Haut, récitant sa prière dans sa langue natale :

Vater unser
der Du bist im Himmel
Geheiligt werde Dein Name
Dein Reich komme
Dein Wille geschehe
Wie im Himmel als auch auf Erden
Und vergib uns unsre Schuld
Wir auch wir vergeben unsern Schuldigern

In nomine patris et filii et spiritus sancti

Vater unser
der Du bist im Himmel
Geheiligt werde Dein Name
Dein Reich komme
Dein Wille geschehe
Wie im Himmel als auch auf Erden
Unser täglich Brot gib uns heute
Und vergib uns unsre Schuld
Wie auch wir vergeben unsern Schuldigern
Und führe uns nicht in Versuchung
Sondern erlöse uns von dem Übel
Denn Dein ist das Reich und die Kraft und die Herrlichkeit in Ewigkeit
Amen

In nomine patris et filii et spiritus sancti
Amen
In nomine patris et filii et spiritus sancti

Vater unser
der Du bist im Himmel
Geheiligt werde Dein Name
Dein Reich komme
Dein Wille geschehe
Wie im Himmel als auch auf Erden
Und vergib uns unsre Schuld
Wir auch wir vergeben unsern Schuldigern
Wir auch wir vergeben unsern Schuldigern

Vater höre meine Stimme
Herr höre meine Stimme

Lasset uns beten
Der Herr ist ein Schatten über deinem rechten Hand.
Amen
Vater unser, Dein ist das Reich und die Kraft und die Herrlichkeit in Ewigkeit
Amen ..

Stauffenberg reste ensuite silencieux plusieurs longues minutes, se signe une dernière fois puis se lève tranquillement,
Afin de gagner la sortie de la Basilique et de donner quelques maigres écus qu'il possède aux pauvres présents sur le parvis de l'Édifice.

Il lui faut à présent, trouver une auberge où souper et passer la nuit...

Edjerha

Edjy entre Charly et sa mère n'en menait pas large, soudain elle se sentit petite face au créateur, mais répéta avec ferveur:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen!

Charlemagne23

Après que tout le monde dans la chapelle ai répété après lui, le père Charlemagne invita Edjerha ainsi que Azalee.de.cernex, sa marraine et Charles.marie, son parrain, à le rejoindre près du baptistère. Une fois fait, il ouvrit son livre des vertus au passage qu'il avait choisi pour la cérémonie.

Je vais maintenant vous lire un passage nommé La fin des temps V: Les questions.

Le curé lu à haute vois le passage du livre des vertus.

Citation:

Le baptême, mes amis, est le seul moyen d'entrer dans la communauté des croyants, la porte qui vous ouvre le chemin de la vertu et du paradis solaire, l'entrée dans un groupe qui devient vôtre seconde famille, où chaque frère et sœur peut vous aider à chaque fois que vous en avez besoin.
Être aristotélicien, c'est voir son âme illuminée par la véritable foi, c'est suivre un idéal de vie, un chemin pavé d'épreuves et de difficultés, mais dont la récompense est l'accession au paradis.

Le père Charlemagne sourit puis continua.

Azalee.de.cernex et Charles.marie, vous avez fait le choix d'être la marraine et parrain d'Edjerha, de la conduire dans le chemin des vertus et celui des hommes, de devenir sa mère et son père spirituel et de l'accompagner tout au long de vôtre vie. Enfin que son âme et que son futur soit lumineux et remplit d'amour. Êtes-vous sûr de vôtre choix ? Devant ses amis, sa famille, Dieu et moi-même ? Je vous invite également à dire quelques mots à Edjerha, si vous le souhaitez.

Et toi Edjerha, qui a entendu les paroles du Très Haut, désir-tu recevoir le sacrement du baptême et entrer ainsi dans la communauté aristotélicienne ?

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Donotach

Comme il en avait prit l'habitude depuis le début de son pélerinage qui l'avait mené jusqu'ici Dono alla faire sa prières.

Il entra donc dans la basilique et y contempla tout les détails. Puis il se choisi une rangé, se signa et s'agenouilla.

Il entrepris son credo.

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Puis il se receuilli longuement et pria pour ces amis, certain rest`dans son pays, d'autre déjà au front.

Il pria aussi pour la Savoie et sa population laquel avait vraiment besoin que le conflit se règle.

Puis il pria pour son amie, il pria pour que son coeur trouve le bon chemin et que tout ce passe bien pour elle.

Enfin il demanda au très-haut de le guider et de lui donné la force qu'il avait besoin pour aider a sauver ceux qu'il avait appris a aimer.

Il se signa encore une fois et ferma les yeux, voyant son doux visage. Puis il se leva et alla rejoindre son groupe enfin de partance pour le front.[/i]

Kevindesflandres

Kévin entra dans dans la basilique sereinement. Il se signa et se rendit dans un coin reculer afin de pouvoir se recueillir sans crainte de dérangement. Il récita alors le Credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il marqua alors Un temps d'arrêt avant de reprendre une nouvelle prière.

Ô Très-Haut,
Toi qui est Amour et qui nous façonna par Amour pour Ta Création,
Illumine le coeur des égarés, montre leur la voie de l'amour vertueux
Et fait leur entendre la voix de Tes fidèles qui prêchent dans le désert Tes divins enseignements.
Apprends leur que l'amour, le plus beau de Tes cadeaux, se doit d'être honoré à sa juste valeur, après s'être purifié l'âme, en s'engageant du plus profond de son être et devant Toi,
l'Eternel qui préside et qui est à l'origine de toutes choses.
Ouvre leur les yeux sur la frivolité d'une union qui n'est connue que des mortels éphémères.
Révèle leur la sagesse d'Aristote Ton Prophète et l'amour de Christos Ton Messie.
Amen.

Il ferma alors les yeux et médita un moment dans le calme et ce lieu de recueillement.

Charlemagne23

Le père Charlemagne avait fait sonné les cloches de la baslique en ce dimanche et avait accueilli les fidèles à l'entré. Il remarqua qu'aujourd'hui, les fidèles étaient fort nombreux, la majorité d'entre eux devaient être des soldats d'ordre militaire religieux se dit-il.

Mes cher enfants,

Je vous souhaite la bienvenue en cette église pour un autre dimanche à célébrer notre amitié et notre amour envers notre créateur. Je remarque que bon nombre d'entre vous ici présent sont des combattants dans des OMR, que le Très Haut vous garde ainsi que tout autre combattant qui s'efforcent de déloger l'hérésie qui s'est installé à Annecy. Chacuns et Chacunes d'entre vous êtes des croyant(e)s que le seigneur a doté d'un immense courage. Vous venez en ce duché qui n'est peut être pas le votre pour faire plus que votre devoir de fidèles, je suis extrèmement fier de vous.
Mais que nous soyons bon ou valeureux, nous ne sommes pas des créatures parfaites. Confessons ensemble les fautes que nous avons pu commettre.

Citation:

Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La Pré-Histoire, Chapitre V - Le roi du péché a écrit:
"Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce."

Citation:

Le Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La fin des temps IV - Le Jugement Divin a écrit:
"Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment." [...] "Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli."

L'enseignement principal que l'on tire de ces quelques phrase est on ne peut plus simple, c'est à ceux qui guident l'humanité de veiller à ce que les conditions soient réunies pour que l'amour du Divin perdure et que la vertu soit ce qui guide les communautés. Nul autre être que le religieux peut se prévaloir d'être un guide spirituel, il est celui qui, au travers du Dogme et du Droit Canon, est garant de l'unité de la communauté, garant de la vertu, par ses paroles, ses actes et ses pensées. Ainsi, dans certains cas extrêmes, l'Eglise se doit d'intervenir armes aux poings au nom de l'humanité, de la Foi et de l'Amour du Très Haut.
Oui, nous nous devons d'arrêter ces hérétiques qui s'emparent de nos villes pour y propager hérésies et mensonges et qui conduisent ceux d'entre nous vers le péché. Malheureusement, il faut parfois faire de manière justifié, usage de nos armes, car si nous laissons l'hérésie se propager par la violence, celle-ci gagnera plus en plus d'impact sur la vrai foy. Et si le péché triomphe sur la vertu en notre monde, le seigneur lui même viendra le détruire, car le sens de la vie qu'est l'amour n'aura plus le même sens et la créature sans nom aura eu raison. Et ceux qui auront vécu dans les vertu iront au paradis.

Le père Charlemagne marqua un petit temps d'arrêt et regarda l'assemblée.

Récitons maintenant ensemble notre credo!

Maintenant, ceux et celles qui le veulent peuvent venir partager le pain de l'Amitié.

Vous pouvez allez maintenant en paix mes enfants!

_________________

Charles

Le Comte-Maire entendit sonner les lourdes cloches de l'édifice religieux, il laissa sa paperasse municipale pour se rendre à la messe.
Sur le trajet il croisa des administrés qu'il salua poliment, la vie d'édile lui plaisait assez, c'est donc le cœur léger -malgré sa récente rupture- qu'il entra dans l'Eglise.

Il se signa et prit place dans les premiers rangs. Il récita le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Thibaut

Arrivé la veille à Chambéry, il avait tenu à visiter la ville et y faire quelques rencontres, on ne sait combien de temps il serait là.

Il avait rencontré un jeune homme dans une taverne qui l'avait particulièrement touché par une certaine innocence de sa Foi, une vérité qu'il n'avait vu depuis longtemps dans les différentes villes où il avait séjourné. Cet homme avait fait promettre à Thibaut de dire une prière pour sa fiancée, sa future femme.

Il prit le chemin de la basilique de Chambéry, lieu de culte plus que jamais au cœur de la vie de la ville, symbole de l'Église Aristotélicienne, lieu où chaque soldat de Dieu venait demander pardon, rendre Grâce et Gloire à Dieu.

Il passa sous les portes et se signa en vision de l'autel. Se relevant, il alluma un cierge en souvenir de ceux, morts pour l'Église et pour tous les autres fidèles, présents ou non à la défense de la Savoie. Le cierge allumé, il passa devant l'autel et s'y agenouilla dans le plus grand respect.

Seigneur, Dieu Tout-Puissant je te rends Grâce de tout ce que tu fais pour moi, de ce que tu as fais et fera. Je te demande pardon pour tout ce que j'ai fais, dis et pensé et qui étaient contraire à ton Message, à tes préceptes.

Je te demande humblement de veiller sur Jelana, demoiselle et future femme d'un homme nommé Rotule. Je t'en prie, guide là, éloigne-là de tout ce qui pourrait la corrompre et la perdre et éclaire son esprit et son cœur de ta Lumière.

Je ne suis pas digne d'être ton Enfant mais dans ta grande miséricorde, tu m'acceptes comme je suis. Je t'en remercie...je t'en remercie.

Relevant la tête, il se redressa de nouveau et quitta le lieu de culte en marche arrière, lentement et légèrement courbé, ne quittant pas un seul instant l'autel.

Charles

Charles baissa la tête en direction de sa sœur qui lui avait donné un coup de coude. Il fronça les sourcils pour faire le méchant, mais bien vite un sourire fleurit sur le visage du gaillard.

- Bonjour Edjy, tu va bien ?

Le curé toussota pour ramener le silence, le Charlie se tut en souriant.

Edjerha

Edjy fit un sourire email diamant pour montrer que ca allait et lança un coup de menton pour lui demander si lui ca allait ? Car au final, elle célibataire renforcée et ambassadrice surbookée ca allait très bien.
Le sermon se poursuivit elle soupira.

Au faites le baptême hein ?! Pis j’ai besoin d’une nouvelle robe ?

Comment ca ce n’était pas l’endroit, Edjerha n’en avait cure, ca caillait, et puis elle avait la main sur Charles elle en profitait.

Cassiel

Cassiel arriva à l'église avec son plus bel uniforme, elle entra donc à l'intérieur et alla allumer un cierge, elle prit ensuite place et écouta la messe avec attention. Lorsque le moment fût arrivé elle récita le créto.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle se receuilla ensuite et pensa aux pauvres gens blessés à cause de la guerre. Elle pria donc pour tout ses frères et soeurs tombés et ceux qui se battaient pour défendre les innocents.

Thibaut

Thibaut passa les portes de la basilique une nouvelle fois. L'échange qu'il avait eu avec des infidèles et hérétiques dans une des tavernes ne l'avait que fortifié dans sa Foi. Il se signa et rejoignit les autres pour la messe.

Il reconnut quelques soldats des Saintes Armées, le sourire aux lèvres, il récita le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Edjerha

Edjerha arriva vêtue pour les ambassades, elle entra se signa reconnut la silhouette massif de son frère qui dépassait toutes les autres et se glissa près de lui. Elle faisait toute menue à coté de lui, étrange agencement lui si grand et si calme, elle si petite et survoltée.

Bonjour vous…

Elle lui donna un coup de coude puis récita son credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Arwenn1

Arwenn entra dans l'église en ce matin dominicale et alla s'agenouiller devant l'autel. Joignant ses mains elle pria en silence. Elle pria pour son tendre amour parti sur le front défendre sa Savoie. Elle pria pour sa guérison afin de pouvoir repartir très vite le rejoindre. Elle pria enfin pour que le Très Haut guide tout ses enfants à suivre les sages paroles qui leurs avaient été légué par Aristote et Christo et qu'ils se tournent vers son amour infini
La jeune femme récita le Credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis après avoir allumé une bougie sorti de l'église pour retourner à ses occupations.
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Aelis

Intriguée, la diaconesse écouta les révélations de Silanie...
Elle n'avait pas bien tout saisi...
Et lui livra donc son ressenti personnel :

Ma Sœur...

Si je comprends bien, vous vous dirigiez vers vostre domaine, en compagnie de vostre enfant et de sa nourrice... Et en chemin, vous avez été attaqués par une horde d'hérétiques...

Elle sourit avec douceur.

Si cela est le cas...
Il s'agissait alors bien de légitime défense ! Vous seriez-vous laissé tuer, vous, vostre enfant et sa nourrice, car vous aviez promis de ne poinct vous battre ? Se laisser tuer ?

Son visage se fict plus dur...

Si par contre vous vous estes délibérément rendue sur le champ de bataille, alors là je pense qu'il y a matière à absoudre.

Mais peut-estre pourriez-vous préciser laquelle des deux versions est la bonne ?

Nine.

Nine arriva devant le sanctuaire elle grimpa les marches, le sanctuaire était éclairée de bougies, elle alla s agenouiller et commença à prier

Mon seigneur protégez mes amis au front. Seigneur donnez moi la force d'y arriver , protégez mon fiancé, protégez aussi l'être qui est en moi ...

Elle continua ainsi de prier durant un moment, puis elle se releva et partit le cœur léger à la bataille

Rotule.baccard

Le Tul aperçu l’édifice il entra, trempa deux doigt dans le bénitier, se signa puis vint se poser a genoux sur les dalles froide….

Tout puissant… mon amoure Jelana et en convalescence chez les sœurs
Faite qu’elle se relève vite
Faite qu’elle devienne mienne par le sacrement du mariage
Faite qu’elle devienne mère et nous baptiserons nos enfants
Amen

Il se releva, alluma un cierge et sorti, espérant qu’une fois encore le tout puissant écoute sa demande...

Silanie

Sil sourit en voyant un visage qu'elle connaissait apparaitre. Elle l'invita dans le confessionnal. Elle s'y installa, elle avait longtemps rejeter toute forme de religion, les malheur s'accumulant, elle avait perdu la foi. Mais depuis peu, celle ci lui revenait et elle ressentait ce besoin de renouer avec.

Citation:

Ma Soeur, je vous écoute.

Sil ne savait comment elle devait s'exprimer. Elle ignorais si elle avait vraiment péché, même si son cœur le lui disait.

Ma sœur, j'ai honte.

Sil eut un petit silence, puis finalement elle laissa les chose se dire.

Je n'ai pas sut tenir promesse, ni protégé ce qui m'est proche. J'avais promis de ne pas me battre...juste d'aller a mon domaine, avec notre fille. La pauvre nourrice, elle est en encore toute choquée d'avoir vu tout ces hérétiques venir sur nous.

Sil revoyait chaque instant de cette bataille, ou elle avait bien cru mourir.

J'avais promis de pas me battre, je n'ai pas tenu promesse et me suis fait mettre a terre. Je m'en veux tellement, Arnaut tenait tant a cette promesse. J'ai trahis mon promis, mettant notre fille en danger, revenant blessé d'une bataille ou je n'étais pas censée être...

Sil secoua la tête. Elle savait bien qu'Arnaut lui en voulait surement un peu au fond d'avoir porter l'épée, elle s'en voulait. Elle garda le silence, elle ne savait pas trop comment exprimer la chose, peu habitué a se confier ainsi.

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Aelis

Des pas résonnent dans la nef.
Distraite de ses prières, elle se penche, afin de mieux voir de qui il peut s'agir.
Et visiblement, c'était pour elle !

Apparaissait le visage de Silanie, qu'elle avait croisée quelques heures plus tost en taverne, et qui visiblement cherchait à savoir s'il y avait quelqu'un dans le confessionnal.
La diaconesse lui sourit, lui adressa un signe de la main, et l'invita à venir s'agenouiller dans l'habitacle de bois.
Et une fois qu'elle fut installée de l'autre costé de la grille de métal, Aélis put commencer.

Ma Soeur, je vous écoute.

Pattricia

[Croisements...]

C'est dans ces moments là que Franck lui manquait le plus... L'entendre dire la messe, même si certains l'accusaient de ne pas être autorisé à le faire, rencontrer son regard si fervent, accepter sa bénédiction qui, à ses yeux, valait bien mieux que toutes les autres, tout ceci lui aurait fait tant de bien avant de se lancer dans la bataille...

Alors, sans même vraiment faire attention aux personnes qu'elle croise, Pat grimpe les marches du parvis à toute vitesse, comme à Sarlat, et pousse la lourde porte ouvragée pour se glisser à l'intérieur de la maison du Très Haut. La jeune femme cligne des yeux, le temps de s'habituer à la pénombre, puis s'approche, met un genoux à terre et se signe.

Une fois relevée, ses yeux couleur de sous-bois cherches la lueur familière des cierges allumés. Une fois l'objet de ses recherches ciblé, un léger sourire effleure son visage, et Pat finit par se diriger vers le lieu doucement éclairé. Les gants retirés, l'étole détachée et le chapeau déposé sur un banc, la jeune femme entreprend enfin d'allumer un cierge et de verser son écot dans le tronc prévu à cet effet.

Les yeux fixés sur les cierges, toujours debout, appuyée contre un pilier, le regard de jade perdu dans les flammes dansantes, la jeune femme se récite une prière en son cœur, les mots et les souhaits tournés vers autrui...

Aelis

Et une diaconesse dans le confessionnal, une !
Autorisée très expressément par Monseigneur de Tarentaise à exercer son religieux ministère en la bonne ville de Chambéry, le temps que durerait la guerre, et nombres asmes avaient besoin de réconfort en ces tristes journées.
Elle venait d'arriver, mais était déjà installée de son costé du grillage, et attendait que l'on vienne recourir à ses services... En se polissant les ongles, et en priant, deux en un, le corps et l'esprit occupés.

Silanie

Sil depuis quelques jours s'ennuyait dans sa chambre d'Hôtel. Tout ce temps perdu inutilement a devoir se reposer, la menait a de longue réflexion. Elle avait promis a Arnaut de ne pas se battre, de ne suivre l'armée que pour se rendre a Castiglione, aller en sécurité avec leur fille et la nourrice. Elle avait promis que rien ne leur arriverait, qu'elle ne prendrais pas les armes. Pourtant, elle avait dut dire a la nourrice de fuir droit vers Chambery, alors que l'ennemi leur fonçait dessus, avant d'être elle même transporté a Chambery blessée.

Quand elle put enfin se lever, sortir un peu, prendre l'air. Elle ressenti le besoin d'aller se confesser, le remord de n'avoir pas sut tenir sa promesse, de n'avoir pas sut protéger ce qu'elle avait de plus cher.Elle confia une fois de plus Lyla a la nourrice et se fit conduire a l'Église, où elle savait qu'elle trouverais de quoi épancher ses remords. Elle arriva et entra doucement dans les lieux. Elle se signa, baissant la tête en signe de repenti, avant de chercher des yeux quelqu'un qui saurait la confesser.

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Angel_de_chevelu

Angel, tout mouillé de son immersion sacrée, récita le credo avec ferveur et le père Charlemagne.
Puis il lui tendit ses deux mains pour recevoir le cierge, la médaille et le certificat.

- Dieu nous bénisse, mon père. Puisse ce cierge nous éclairer quand tout s'obscurcit, cette médaille protéger nostre cœur dans celui de la mêlée, et ce certificat prouver quel est mon camp.

Il remercia aussi les quelques badauds qui étaient restés jusqu'à la fin, puis proposa de regagner en hâte l'hostel de La Pérouse.

- Nous allons devoir reporter le banquet, tante Jeanine. Nous avons une terre à défendre.

Edjerha

Edjerha recita le credo en sortant de sa torpeur:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle se signa et sortit de l'Eglise pour aller se réchauffer à l'hôtel des Talleyrand.

Curchulain

Seconde fois déja que Curchulain passait par cette ville. Lui qui était fort croyant n'avait jamais pris le temps de se rendre en la grande basilique. La soirée était froide mais le temps était assez beau. Nulle précipitation, un ciel devenu noir comme la nuit alors qu'en été les oiseaux chanteraient encore.

L'homme poussa la grande porte de la basilique. L'espace était si grand que les sons résonnairent bruillement. Cur trempa deux doigts dans l'eau bénité et marqua son front d'une croix avant de s'avancer tête baissée vers la croix.

Quelques secondes plus tard, l'homme vêtu de rouge et de son casque qu'il tenait sous le bras s'agenouilla. Il déposa son casque au sol a coté de lui et murmura une prière.

Pater noster, qui es in caelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tua
sicut in caelo et in terra.

Panem nostrum quotidianum
da nobis hodie
et dimitte nobis debita nostra
sicut et nos dimittimus
debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo.

Amen.

Curchulain se tut un instant, les yeux fermés et la tête toujours inclinée.
Il se releva ensuite et fixant la croix, ajouta quelques mots.

- Seigneur, toi qui dans ta grande bonté m'a offert la vie. Puisses-tu me la préserver et empecher mes enemis de me mettre a bas. Je te servirai jusqu'a mon dernier souffle, ma dernière larme, ma dernière goute de sang. Tu es l'unique, père de notre monde et gardien des cieux. Accorde-moi le pardon et sauvegarde moi du malin...

Bailey_

Evrard débarquait fraîchement sur Chambéry, accompagné d'une compagnie d'Annecy. Dans son idée, il se rendrait seul à l'hostel de la Pérousse pour trouver Jeanine et Angel, personne. Celui-là fut donc des plus intrigués, son cerveau tourna très vite. Il ne savait pas encore que l'armée genevoise était entrée en Annecy. Marchant à travers les rues, il trouvait la capitale bien vide. Bim! L'église! Le curieux atterrit face à la basilique de la capitale, du bruit venait en écho de l'intérieur. L'Evrard qu'il était pénétra dans l'édifice.
Ah quand même, pas moins que le baptême de frère Angel. Confus qu'il était, il manqua les supplices, confessions en tout genre puis s'installa moins discrètement sur un banc, faisant un signe amicale au protagoniste.

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La ligue du RPG? Des types vachement chouettes!

Angel_de_chevelu

Avec Evrard arrivèrent les rumeurs de guerre.

Même dans la grande basilique dont les murs séculaires étouffaient les bruits du dehors, parvenaient des cliquetis d'armes et des échos de l'agitation des chambériens qui s'affairaient aux préparatifs de siège.

Angel remercia sa tante pour ses bonnes paroles, remercia Evrard de la tête pour sa présence, et finit par répondre au père Charlemagne.

- Oui mon père, je désire ce sacrement plus que tout, et avant tout, la guerre est à nos portes, elle nous appelle, il est temps de défendre nos valeurs aristotéliciennes et nostre duché, et si d'aventure j'y rencontrai ma fin, je ne voudrais pas me présenter devant le créateur sans avoir été baptisé. Hâtons-nous, je vous prie.

Charlemagne23

Le père Charlemagne était au courant de la situation et comprenait l'urgence de face à cette armée d'hérétiques qui souille le sol savoyard.
Il fit alors en sorte d'accélérer le déroulement de la cérémonie.

Le curé invita Angel à s'avancer et l'immergea en même temps qu'il récitait les saintes paroles.

Puis il reprit, après qu'Angel se soit relevé.

Récitons tous ensemble le credo afin d'accueillir Angel dans nôtre famille aristotélicienne avant de lui remettre la lumière et la médaille Aristotélicienne.

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le père Charlemagne prit ensuite un cierge sur l'autel et l'alluma, une fois la flamme bien allumé, il le donna à Angel.

Prend cette bougie et que sa flamme par sa lumière représente la foi qui brille en toi.

Il lui remis également une médaille.

Accepte aussi cette Médaille qui indique ton attachement à la Saint Église Aristotélicienne, porte la toujours fièrement sur toi.

Citation:

Certificat de baptême d'Angel De Chevelu

Cet enfant du seigneur s'est fait baptisé par Charlemagne23 en ce glorieux jour du 13/12/58 en la basilique Sainte-Nitouche .
Sa marraine est Jeanine de Chevelu.

Fait le treizième jour de décembre 1458 en la basilique Sainte-Nitouche de Chambéry,

Charlemagne23, curé de Chambéry.

Vous pouvez féliciter notre nouveau frère Aristotélicien!

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Jeanine

Jeanine prit la parole et s'adressa à Angel:

- Moi, Jeanine de Chevelu, je suis fière aujourd'hui de devenir ta marraine devant Dieu.

Vertu

Raison

Morale

Tempérance

Bien

Amitié

Bon, bref, je serais pour toi une marraine en plus d'être une tante. Et n'espère pas t'en tirer à bon compte si je te surprends à jurer et à blasphémer comme ton père!

Edjerha

Edjerha qui commençait a voir très froid, répéta maladroitement les dires du Père Charlemagne.

Angel_de_chevelu

A genoux sur un simple prie-dieu de noyer, Angel commençait à ressentir cette belle et profonde émotion qu'est la sensation mystique. Il réalisa que celui à qui cette émotion était étrangère, celui qui n’avait plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect face à la création, celui-là était comme s’il était mort .

Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement et se manifeste à travers la plus haute sagesse, la plus rayonnante beauté, voilà ce qui était au centre de la vraie religion. Il était l'heure de se laver de ses péchés pour se faire aimer du Très-Haut.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen.

Jeanine

Jeanine s'agenouilla à son tour, se prenant amplement les pieds dans sa robe. Elle tourna une dernière fois un regard courroucé sur Janguy qui l'avait si maladroitement conseillé en matière vestimentaire.

Puis, elle ferma les yeux, se recueillit et prononça :

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen.

Edjerha

Edjy répéta:

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen.

Charlemagne23

Après que tout le monde dans la chapelle ai répété après lui, le père Charlemagne invita Angel ainsi que Jeanine, sa marraine, à le rejoindre près du baptistère. Une fois fait, il ouvrit son livre des vertus au passage qu'il avait choisi pour la cérémonie.

Je vais maintenant vous lire un passage nommé La fin des temps V: Les questions.

Charlemagne lu à haute vois le passage du livre des vertus.

Citation:

Le baptême, mes amis, est le seul moyen d'entrer dans la communauté des croyants, la porte qui vous ouvre le chemin de la vertu et du paradis solaire, l'entrée dans un groupe qui devient vôtre seconde famille, où chaque frère et sœur peut vous aider à chaque fois que vous en avez besoin.
Être aristotélicien, c'est voir son âme illuminée par la véritable foi, c'est suivre un idéal de vie, un chemin pavé d'épreuves et de difficultés, mais dont la récompense est l'accession au paradis.

Le père Charlemagne sourit puis continua.

Jeanine, vous avez fait le choix d'être la marraine d'Angel, de le conduir dans le chemin des vertus et celui des hommes, de devenir sa mère spirituelle et de l'accompagner tout au long de vôtre vie. Enfin que son âme et que son futur soit lumineux et remplit d'amour. Êtes-vous sûr de vôtre choix ? Devant ses amis, sa famille, Dieu et moi-même ? Je vous invite également à dire quelques mots à Angel, si vous le souhaitez.

Et toi Angel, qui a entendu les paroles du Très Haut, désir-tu recevoir le sacrement du baptême et entrer ainsi dans la communauté aristotélicienne ?

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Jeanine

- Je sais... je sais Janguy... mais vois-tu, je me demande encor si j'ai bien fait de suivre tes conseils sur cette robe! Par les Brestelles d'Aristote, crois-tu vraiment que c'était le bon jour!!

Jeanine arriva essoufflée, suivit de Janguy, son homme à tout faire qui peinait à tenir partie de la robe loin du sol et de la boue. Jeanine avait revêtu une magnifique robe, faite d'une multitude de couches de couleurs différentes. La richesse de ce vêtement n'était pas dans les fioritures ou les décorations, dentelleries ou broderies que Jeanine avait en horreur. Mais les tissus utilisés étaient visiblement de la plus belle facture, mêlant tissus italiens et tissages de Lyon.

Bref, l'ensemble était magnifique et aurait mis en valeur n'importe quelle femme... toute... sauf Jeanine! Aristote seul sait comment elle s'y prit, mais elle paraissait la dedans aussi engoncée qu'un buisson que l'on aurait affublé d'un manteau... Aussi mal à l'aise qu'un Duc que l'on aurait revêtu d'un habit de pourcier. Qu'un archevêque obligé de payer lui-même sa bière.

Jeanine entreprit de rejoindre Angel et Charlemagne, suivit par Janguy qui faisait des efforts désespéré pour que la robe ne s'entortille pas à chacune des marches.

- Mon père, Angel, je suis si heureuse en ce jour! Je vois que je ne suis pas la dernière... Il manque Néoc... Monseigneur Néocor qui va nous faire la grâce de nous rejoindre. Mais vous pouvez commencer toutefois, père Charlemagne, je suis sur que Néocor ne voudra pas nous esbourbir les oreilles de sa voix qui fût gracieuse.

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Docteur en théologie - Docteur en médecine

Angel_de_chevelu

Angel, qui avait quitté cape et pourpoint, ne restant vétu que de sa simple chemise de baptême de lin immaculé, commençait à se les geler sérieusement. Il regarda avec envie le costume bariolé de sa tante qui, s'il ne la protégeait guère des regards surpris de la maigre assistance, devait au moins l'isoler du froid ambiant de la basilique.

A son arrivée, il salua avec dévotion l'archevêque de Tarentaise qui lui avait fait l'honneur de sortir d'on ne savait quel monastère reculé pour ce jour un peu spécial.

Monseigneur Néocor, cet enfant qui a grandi sous l'œil de Votre Seigneurie et qui demande aujourd'hui à entrer dans la famille d'Aristote, parvient donc ce jour en un juste retour des choses à Votre Seigneurie pour recevoir de nouveau la bénédiction que vous lui avez prodigué à sa naissance.

Ce n'est pas que je croie qu'un saint homme tel que vous, aussi vénérable soit-il, en bénissant un humble garçon, puisse le protéger des fautes qu'il commettra. Ce qui vit ici-bas doit tenir ou périr par lui-même ou par l'estime des autres. Mais puisque rien n'est plus souhaitable pour ma destinée qu'une attention équitable et sans préjugé, personne n'est plus à même de la me procurer que Votre Seigneurie, qui dit-on a gagné une si grande familiarité avec les souhaits du Très-Haut, en leurs recoins les plus retirés.

Un regard entendu vers tante Jeanine, puis son attention se porta de nouveau sur le père Charlemagne qui semblait compulser ses notes.

Allons mon père, de grâce, pas de long discours ou bien l'eau du bénitier elle-même va se transformer en glace. Contentons-nous de la liturgie officielle, voulez-vous ?

Charlemagne23

Le père Charlemagne sourit et se dit lui aussi que la cérémonie commençait effectivement à s'éterniser. Donc, il décida de commencer la cérémonie et invita les personnes présentes à s'asseoir. le curé se plaça derrière l'autel.

Le bonjour à vous cher frères et cher soeurs,
Si nous sommes réunis en ce grand jour, c'est pour célébrer l'entré d'Angel au sein de la grande famille aristotélienne par le sacrement du baptème.
Le baptème, c'est le début du chemin vers le paradis, là où iront ceux et celles qui vivront dans la vertu. C'est aussi l'acte de purification, de par cet acte Angel, tu entame à ton tour le chemin de la vertu qui te rapprochera du Très Haut.
Demandons tout d'abord à notre créateur de nous pardonner nos péchés:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
Amen!

Le père Charlemagne attendit en souriant avant de pousuivre que les fidèles aient répété après lui.

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Jeanine

Jeanine vit l'arrivé de Néocor avec plaisir! tant de souvenirs la liait à lui. Il était encore et toujours un pilier de ce lieu. Jeanine se demanda si l'excuse des derniers sacrements à donner à un mort n'était pas une marque de politesse et de respect de Charlemagne. Si tel était le cas, quelle délicatesse et quel esprit. Elle tenta toutefois de le retenir d'un bras:

- Père Charlemagne, restez avec nous encore quelques instants. Laissez à ce villageois le temps de revivre sa vie de péché avant qu'il ne voit la lumière du Soleil! Ce sont souvent de bons souvenirs!

Jeanine entrepris de suivre Néocor pour voir s'il n'avait besoin de rien avant que de commencer la cérémonie.

- Quelle joie de vous revoir Monseigneur! C'est vous qui estes le pilier de ces lieux! Comme les piliers qui tiennent nostre Eglise, vous estes solide comme au premier jour, vous touchez le ciel de votre esprit et la terre de vos pieds. D'ailleurs, sans pousser la comparaison trop loin, je vais donner quelques écus pour qu'on les fassent restaurer et qu'on leur rendent leurs couleurs d'antan.

Angel est un enfant bien éduqué dans nostre Foi, comme vous le devinez, mais il a aussi goût pour la simplicité et la vérité des sentiments et des engagements. Mais c'est un De Chevelu! Voila pourquoi la cérémonie sera, à sa demande, sobre. Voila pourquoi le repas de fête en mon Hostel ne le sera pas!

Neocor

Et en effet le vieux arriva, en grande tenue, crosse en main, essoufflé comme un âne qui vient de tirer un charriot de 1000 livres le long d'une côte poussièreuse de 15 lieues.

Il fit son entrée dans la basilique, fût étonné qu'aucun groupe de chants liturgiques n'ait été prévu et allait donner libre cours à sa colère quand...

Ses yeux s'étant habitués approximativement à la pénombre qui rêgnait, il aperçut le Père Charlemagne, puis Angel, Edjerha et une femme à l'accoutrement bizarre qu'il considéra longuement. "Jamais vu cette Dame depuis que j'habite à Chambery... Une nouvelle ? Et là, il vit les mains... A n'en point douter c'était elle, la Dame Jeanine de Chevelu qui s'était travestie en espèce d'Arlequin... Il salua tous les présents en prenant soin de terminer par la Soeur du Baron Cochon !

Alors c'est vous ? Je ne vous vois pas souvent pendant les Messes, vous qui fûtes le pilier de l'Aristotélisme en tarentaise !

A ce moment Charlemagne s'approcha de lui et parla à voix basse... On venait de le prévenir de se rendre aussitôt que possible auprès d'un villageois qui était pressé de remettre son âme entre les mains du Très Haut Tout Puissant...

Ne vous inquiétez pas mon Père, allez y rapidement, je devrais pouvoir me débrouiller !

Le Prêtre se dirigea vers la sacristie pour déposer ses affaires alors que Neocor posait sa main sur l'épaule d'Angel... Tout en se rapprochant de Dame Jeanine.

Mon enfant, tu ne te souviens pas de moi, evidemment. Ta tante n'a d'ailleurs jamais dû seulement prononcer mon nom en ta présence. En tous les cas, j'étais là le jour de ta naissance !

Se tournant vers Jeanine

Alors, on le baptise ? L'avez vous bien choyé pendant toutes ces années ? Oui, je sais, il doit en savoir plus que moi sur la religion...! Va-t-il se consacrer à perpétuer la vraie Foy en entrant dans notre Eglise ?

Bon, il fait un froid ici à geler sur place... Où donc est le Choeur des pucelles chantantes ? Où sont les musiciens ? On ne va tout de même pas donner un baptême de gueux à un DE CHEVELU ! Et vous, ce déguisement, vous faites carnaval avant l'heure ?

Il vit la main se crisper et songea au jour où, alors qu'il était curé de la ville, il avait failli se prendre une beigne de la colossale créature. Aussi, bien qu'épuisé par sa longue diatribe, il esquissa un large sourire...

Non, ma Très Très chère, vous êtes de plus en plus belle... Et votre couturier a dû avoir bien du ma... de l'inspiration !

Allez on y va !

Et il partit à petits pas vérifier la présence des éléments aristotéliciens, traversant la Nef en scandant son pas de légers coups de crosse...
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Angel_de_chevelu

Angel interrogea du regard les statues de la basilique : était-il victime d'une malédiction ? Était-ce un signe du Très-Haut ? N'était-il pas digne ou pas destiné à recevoir le baptême ? Toujours était-il que depuis le début ce chemin vers le sacrement initial tenait plus du chemin de croix que de la promenade de santé. Entre sa mère à persuader, sa tante à retrouver, des curés bougeant trop ou pas assez, voilà que maintenant il entrait, tout vestu de blanc, dans une église désertée... Pour peu il se serait laissé entrainé dans les bras de la Réforme...

Les statues bien sûr ne lui répondirent pas. Elles ont bien d'autre préoccupations: les termites, les pigeons, la peinture qui s'écaille, etc... Et puis dans un relent d'optimisme, le jeune homme se dit qu'après tout il était peut-être un peu en avance, et que tout arrivait à point pour qui savait attendre.

C'est donc ce qu'il fit, assis sur un banc du premier rang.

Il attendit.

Charlemagne23

Navré du retard, j'ai eu un imprévu.

Affreusement gêné du retard, c'est pratiquement en courant que le père Charlemagne arriva à la basilique. Il s'arrêta un instant devant la porte afin de reprendre son souffle puis entra à l'intérieur. Il y vit une personne assise sur un banc du premier rang, ce devait être Angel se dit-il et le rejoignit aussitôt.

Bonjour Angel! Je tiens tout d'abord à te présenter toutes mes excuses pour ce retards, quel mauvais curé je dois avoir l'aire, comment me faire pardonner? J'espère néanmoins se facheux contre-temps que tu vas bien en cette si belle occasion.

Ne perdons pas plus un instant et commençons! Monseigneur Neocor devrait nous rejoindre d'ici peu, les cloches ne manqueront pas de le réveiller.

Et il partit faire sonner les cloches de la basilique, celles-ci retentirent dans toute la ville, appelant ainsi fidès, famille et amis à venir rejoindre Angel afin de célébrer son entré dans la grande famille Aristotélienne.

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Une fois que les cloches eurent sonnées un bon moment, le père Charlemagne redescendit pour rejoindre Angel.

Voilà, allons maintenant accueillir tes proches pour la cérémonie.

Et c'est sur le parvis de l'église que le père Charlemagne ainsi qu'Angel accueillaient les arrivants.

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Angel_de_chevelu

Angel retint le père Charlemagne par le bras.

- A part tante Jeanine, je n'attends personne, mon père. Tous ceux qui me sont proches sont loin et ceux qui sont proches me sont lointains. C'est une affaire entre Dieu et moi...

Edjerha

Edjerha se présenta à l’église. Elle en connaissait pas le baptisé mais voulait voir comment se déroulait un baptême en terre de l’empire. Surement très différemment de Constantinople, et comme elle ne voulait pas être déconvenue, elle vint.
Le Père Charlemagne et le futur baptisés étaient là. Elle approcha avec un large sourire, et se présenta :

Bien le bonjour, mon Père, Messire, je suis Edjerha Constantine de Talleyrand-Périgord. Je me permets d’assister à votre baptême car le mien aura bientôt lieu. Si cela ne vous dérange pas…

Elle se mordit la lèvre en attendant réponse.

Alinoe_de_chenot

Un petit garçon entra dans la Cathédrale et porta une missive au futur baptisée de la part de la Duchesse de Luserne

Citation:

Bonjour Angel,

Je suis à Chambéry et je pars ce soir. J'ai appris que vous vous faisiez baptiser.
Je vous souhaite la bienvenue dans le monde des aristotéliciens et tous mes voeux vous accompagnent.
Je ne puis malheureusement venir car j'ai fort à faire et j'en suis navrée.

Mes pensées vous accompagnent

Votre amie

Alinoë de Chenot
Duchesse de Luserne

Angel_de_chevelu

- Déranger ? Aucunement, mademoiselle, vous êtes la bienvenue, fit Angel à Edjerha en lui désignant une place au premier rang. Acceptez d'être mon invitée à cette cérémonie, qui je vous le préviens n'a rien des fastes d'un couronnement. Et pourtant, cela en est un, en quelque sorte...

Un page arriva alors jusqu'aux portes de la basilique et lui remit une missive qu'il lu en souriant puis rangea dans une de ses poches.

La neige avait recouvert Chambéry d'un épais manteau blanc, comme on en avait pas vu depuis des années, et cela expliquait sans doute le retard de sa baronne de marraine. Du moins il plaisait à Angel de se l'imaginer, pour se rassurer.

- Voyez mon père... même la cité a revêtu le blanc baptismal...

Edjerha

Edjerha s’inclina devant le jeune homme.

-C’est avec plaisir, je vous remercie.

Elle leur sourit à tout deux et prit place au premier rang, remontant le châle sur ses épaules, malgré les tentures plaquées sur les murs, les torches pour éclairer, les grandes basilique restaient glaciales en cette époque.

Charlemagne23

Le père Charlemagne entra dans la basilique pour préparer l'office de ce dimanche et vit un homme, parchemin à la main. Il reconnu le questionnaire de frère Guillaume et sourit en s'approchant de l'inconnu.

Bonjour mon fils, comment allez-vous? Vous permettez que je regarde votre quetionnaire?

Le curé fit une rapide lecture des réponses et sourit à la fin en constatant qu'on y retrouvait des ''oui'' à chaque réponse. Cela faisait du bien de voir un aristotélicien qui semblait aussi dévoué et croyant.

Hummm, je vois que vous êtes un Aristotélicien modèle et peut être encore plus croyant que moi même. Vous avez déjà pensé à l'éventualité de suivre une carrière clèricale? Ah et pendant que j'y pense, quel est votre nom? Je ne crois pas vous connaître sauf erreur de ma part.

Le père Charlemagne espérait en lui même que l'homme réponde favorablement à sa question, car il aimerait être assisté par un diacre qui un jour prendra sa place et veillera sur les paroissiens de Chambéry.

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Creart25.

Charlemagne23 a écrit:

Hummm, je vois que vous êtes un Aristotélicien modèle et peut être encore plus croyant que moi même. Vous avez déjà pensé à l'éventualité de suivre une carrière clèricale? Ah et pendant que j'y pense, quel est votre nom? Je ne crois pas vous connaître sauf erreur de ma part.

Créart sourit

Ouep mon père, j'y ai réflechit et en fait en voyant certain boulet qui mélange homme qui croit, homme qui est fidèles, homme de dieu, et simplement homme... être curé ou diacre f'rait du tors à l'église.

soupirant

regardez s'kehl... qui dit que dés qu'on croit un peu en dieu on est un romain. J'ai jamais foutu les pieds à rome en plus. Et puis même... c'est quoi s'sac qui fait l'vieux machin?

Souriant au père

en fait, j'veux pouvoir continuer à dire que c'est des boulets, sans que ça n'entache la Foy. Z'inquiétez pas mon père, ça n'empeche pas que j'irais m'faire confesser par vous.

Sinon, j'suis créart. Un nom pourrit, si vous voulez m'en donner un plus aristotelicien, j'le prend. Faut dire que j'ai trouvé s'nom moi même en attendant qu'on m'en donne un. J'ai fait la lorraine, la CH, la FC, et la champagne avant d'venir ici sous les conseil de mon prètre de baptême. M'père Guillaume. vous connaissez?

Charlemagne23

En retard, désolé.

Le père Charlemagne souriait au propos de Creart, cela lui rappelais certaines confrontations verbales auqels il avait été témoin.

Le père Guillaume! Si je connais? Bien sur, j'ai une très grande estime pour lui, c'est le genre d'homme qui ne se laisse pas abattre et qui fait énormément pour ses paroissiens, d'autant plus très sympathique.
Veuillez m'excuser, j'ai une messe à célébrer, mais suis disponible après si vous voulez discuter.

Le père Charlemagne se pressa d'aller sonner les cloches de la basilique et descendit tellement vite pour accueillir les paroissiens qu'il failli dévaler les marches. Une fois les paroissiens installés et prêt, il se déplaca devant l'autel.

Mes cher enfants,

Soyez les bienvenus ici même dans cette église qui je vous le rappelle, est la maison du Très haut, mais également la votre, la notre, puisque c’est ici que nous nous y réunissons en communauté, pour célébrer l’amitié, les enseignements d’Aristote et la Vita de Christos. En cette église entièrement Aristotélicienne, en ce lieux sacré qui nous réuni, je vous invite à prier pour tous ceux que nous aimons, pour la vie, l’amour, l’amitié et pour nous aidez à surmonter les obstacles de la vie.

Citation:

Par une rude soirée d'hiver orageuse et ventée, un prêtre décida de rester prier dans la maison du Très Haut au cas où un pèlerin demanderait refuge par ce temps si terrible. Quatre bougies éclairaient l'église, il s’était assis à une table pour un frugal repas de pain et d'eau, et s'était couvert d'une peau de bête pour se réchauffer. Perdu dans ses pensées, il méditait sur un parchemin qu’il avait traduit, il méditait sur la guerre, sur les hérétiques et les querelles entre religieux, se demandant ainsi où allait notre monde. Combien de temps Dieu pourrait-t-il encore accepter qu'il s'enfonce dans le pêché ?

C'est alors que la porte s'ouvrit et qu'un homme entra. La lueur des bougies éclairait trop faiblement pour qu’il puisse distinguer celui qui venait de pénétrer en ce lieu de ferveur. Il distinguait seulement la capuche qui recouvrait son visage, le sac qu'il avait sur le dos et le bâton qu'il tenait à la main, lui indiquèrent son statut de pèlerin. Le saluant et l'accueillant comme il se devait, le curé se présenta. C'est ainsi qu'il me répondit :

"je suis Barnabé et je t'apporte un message."

Intrigué, le Prêtre s’imaginait qu'un proche, peut-être son père ou son frère, ou bien l'un de ses oncles, par inquiétude de ne pas le voir rentrer, lui avait envoyé l'un de ses hommes. Ainsi il lui demanda :

"vous avez un message pour moi ? je vous écoute."

Il fit signe au pèlerin de s'approcher de la table ou était posé l'eau et le pain, alors, il lui rétorqua:

"Le message que je te porte ne t'es pas adressé..."

C'est avec étonnement qu’il dévisagea cet homme, décidément très énigmatique, qui s'approcha soudainement vers la table. Le Prêtre pensa qu'il allait demander de lui servir à boire et à manger mais il regarda les bougies, en pris une à la main et me lança :

"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise la paix, personne n'arrive à la maintenir allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. Il prit une seconde Bougie:

"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise la Foy, si elle n'est plus indispensable, rien ne sert de la laisser allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. Il prit une troisième Bougie:

"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise l'Amour, si les hommes la laissent de côté et ne comprennent pas son importance, rien ne sert de la maintenir allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. L'homme commençait à lui faire peur. Il était sur le point de lui demander ce qu'il mijotait et lui signifier qu'il allait nous plonger dans le noir, mais aucun son ne parvint à sortir de sa bouche. Le dévisageant, il prit la quatrième et dernière Bougie et lui dit:

"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise l'espérance."

Puis la saisissant de sa main, il ralluma les trois autres bougies avec elle. Pour conclure, le pèlerin ajouta :

"Ainsi, chaque Aristotélicien incarne l'espoir, et l'espoir est ce qui maintient la paix, la foi et l'amour.

Une éblouissante lumière aveugle quelques instants, le Prêtre. Lorsqu’il ouvre les yeux, l'homme avait disparu et les quatre bougies brillaient encore. Il pense avoir divagué et rêvé mais à l'entrée de l'église se tenait, la mairesse du village, immobile, la bouche ouverte et le regard vide. Quelques instants lui permirent de se remettre de ses émotions. Elle lui expliqua le pourquoi de sa venue si tardive, attirée par la curiosité de voir une lueur éclairer l'église, inquiète de le voir encore là à cette heure. Elle ajouta qu'à son arrivée, elle avait vu un pèlerin disparaître dans une éclatante et brève lumière.

Le père marqua un temps d'arrêt, regarda l'assemblé, puis continua.

Mes cher amis, nous avons nous aussi en chacun de nous ces quatre bougies d’allumées. Par ces temps troubles, notre Pèlerin nous dévoile, à nous les enfants du très haut que l’espoir guide nos âmes et brille dans nos Cœurs. Avec cette petite lueure d’espoir, avec cette quatrième bougie, rallumons les trois autres qui s’éteignent ou s’amenuisent, pour ramener avec force et vigueur l’Amour entre nous, la vraie foi, ainsi que la Paix dans le monde et dans nos cœurs. Oui mes amis, vous tous qui êtes réunis ici pour honorer notre seigneur le Très Haut qui dans sa grande bonté nous a donné la vie. Il a allumé ces quatre bougies qui nous éclairent en nous. Ne laissons pas éteindre même l’une d’elle et si par malheur l’une d’elle s'étent, avec celle de l’Espoir rallumons là, car comme pour l’animal quadrupède, il lui faut ses quatre pattes pour marcher, pour nous, il nous faut ces quatre lumières pour vivre sereinement. Gardons toujours en nous cet espoir qui avec l’aide du Très Haut, nous donnera la force de propager la Foy, la Paix et l’Amour Aristotélicien dans tout les royaumes. L’espoir, le Très-Haut saura nous donner la victoire contre le Sans-Nom. Côté à côté, clercs et croisés sauront combattre par le verbe et par le fer l’hérésie, et ramener la vraie foi sur terre.

Récitons maintenant ensemble notre credo et prions ensuite pour les malheureux à travers le monde.

Maintenant, ceux et celles qui le veulent peuvent venir partager le pain de l'Amitié.

Allez maintenant en paix mes enfants!

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Creart25.

La messe était rapide, pas vraiment eu le temps de récider entièrement son crédo.

Et personne ne mangait?

Hum et le banquet de fin?

Arwenn1

Arwenn entra dans l'église et vit Père Charlemagne qui parlait avec le messir qu'elle avait croisé un peu plus tôt chez le tribun. Elle s'avança vers eux afin de les saluer.

Bien le bonjour mon Père. Messir Creart.

Puis elle alla s'installer et écouta le sermon de Père Charlemagne avec beaucoup d'attention attendant la venue de son tendre amour pour prier à ses côtés.
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Hobb

[Les Teutoniques vont se recueillir]

Un groupe de Teutoniques arrivent à Chambéry, il était tôt, le jour se levait à peine. Il avait fait froid cette nuit et les cavaliers n'étaient pas peu pressés d'arriver.
Enfin la place de l'église, les Milites rectifièrent leurs tenues, l'un se secouait pour réchauffer ses muscles. Le Ritter (chevalier) Hobb Siegfried VonKorwald, Hochmeister (Grand Maître) de l'Ordre ôta son heaume à tête de molosse anglois et le plaça sous le bras gauche, il tendit son écu puis son épée Nothung, fraîchement reforgée à un Reiter (écuyer). Quelques paroles, des rires, des tapes sur l'épaule, laissaient penser que ces hommes s'entendaient bien. C'était le cas. Aussi austère que leur vie était, ils avaient parfaitement intégrés le concept d'Amitié Arsitotélicienne.
D'ailleurs Hobb ne disait-il pas souvent :

-"Ich habe Euch immer gesagt, ihr müsst die Menschen froh machen." *

Mais ne vous y trompez pas, ces hommes ont aussi fait de la rigueur et de la discipline un art de vivre. Cet Ordre Militaro Religieux est tout dévoué au Saint Père et à l'Eglise, il est puissant ! Composé d'une branche religieuse et d'une branche combattante, l'Ordre a des Commanderies jusqu'en Hollande et en Allemagne.
Et les autorités locales qui traitent avec lui, n'ont pas à s'en plaindre.

Mais laissons cela pour l'instant, car les "Blancs Manteaux" vont prier pour la seule Gloire qui vaille à leurs yeux, celle du Très Haut.
Après le narthex, ils descendent l'allée centrale jusqu'à se mettre face à l'autel, l'un est archidiacre un autre diacre, dans ce groupe.
Ils se mettent à dire le Chant Teutonique :
Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.
Amen !

* Je vous l'ai toujours dit, vous devez rendre les gens heureux.

Après de longues minutes un à un sortirent du lieu saint. La journée ne faisait que commencer. Les gardes faisceaux allaient à leur tour prier.

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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Baron de Saltara

Edjerha

Post teutonique
Fin de journée

Edjerha n’avait pas encore mis les pieds dans l’église de Chambéry. En effet non pas qu’elle eu à renier la foi, dans son pays la foi était la même, mais simplement un manque d’habitude. Sa famille maternelle disposait d’un officiant privé par le passé.

Mais aujourd’hui elle y allait avec une forte décision, finit le narthex des non-baptisés, bonjour la communauté artistotélicienne. Elle savait le crédo en français par cœur, et avait relu ses enseignements lors de son sejour chez la Duchesse des Bauges.

C’est ainsi que vêtue de sa robe émeraude, surmontée d’une cape de velours noire, elle grimpa deux par deux les escaliers menant à la porte principale. Elle se signa une première fois dehors. Puis poussa la grande porte et découvrit l’intérieur, le maitre autel était magnifique, et les bas cotés recelaient des trésors de chapelle annexes. Elle mit la main dans les conques recueillant l’eau bénite et avança dans la nef centrale. Vide.
Une fois au centre, elle se permit un :

-Y’a quelqu’un ?!

Qui résonna encore et encore.
Elle profita de ce moment de latence et du fait qu’il n’y ai personne pour s’agenouiller au centre de la travée centrale et prier pour son frère, sa belle-mère, et sa cousine. Ainsi que le peuple de Savoie et sa famille maternelle qu’elle ne reverrait jamais.

Precye_

Il y avait longtemps qu'elle n'était entré en ces lieux. Precye venait de laisser Léonie à sa sieste et Maël en plein conte de Noêl auprès de Clémence, une jeune paysanne chambérienne qu'elle venait d'embaucher comme gouvernante. Les enfants sur Genève était habitués à l'omniprésence de Martèle, mais celle-ci devait désormais s'occuper d'antoine, le grand demi-frère des enfants. Le seul regret de Precye était de ne l'avoir pas emmené avec elle, mais connaissant le fichu caractère de son ex-époux, c'était immanquablement provoquer un drame qu'elle voulait éviter à tout prix. Il avait déjà osé lui assénner qu'il avait tous les droits sur Maël l'ayant adopté ce à quoi les azurs de la savoyarde s'étaient durcis en lui rétorquant que cela lui aurait donné également le droit lorsque Maël et elle avaient été victimes de l'incendie de la maison dans laquelle ils vivaient durant leur séjour béarnais, à enfin les rejoindre mais non...Powerjeff avait décrété qu'il ne pouvait quitter Genève...pour lui écrire quelques jours plus tard qu'il accompagnait Cael soit-disant mourrante en Bretagne. Qu'est ce qu'elle ne regrettait pas d'être allé rejoindre sa famille sur Tarbes, lorsque les lions avaient tués son frère, Erel de Dénéré. Là, elle avait ouvert les yeux et bien que vice-chancelière de Genève à l'époque, elle avait l'audace et le front de s'ériger contre certaines personnes qui avaient pourtant été des amis proches mais dont la mauvaise foi et les mensonges s'étaient avérés au grand jour. Tu parles d'une guerre entre Genève et le Béarn, plutôt une belle farce oui surtout lorsque sa propre belle-soeur, comtesse du Béarn s'enfuit plus tard avec l'une des figures emblématiques du Lion. Depuis son retour sur Genève, la haine s'était apaisée, mais Precye avait retrouvé son époux en compagnie de Cael qui ne semblait absolument pas mourrante et la jeune femme avait passé plusieurs mois retranchée dans sa maison avec les enfants son époux ayant déserté le domicile conjugal. Finalement l'intervention de cette troupe de gitans passés par Genève n'avait été que le salut de la jeune femme qui avait enfin réagi et pris les mesures qui s'imposaient demandant la dissolution de son mariage auprès des autorités religieuses compétentes. Lourd passé, mais libre désormais. Precye avait frémi intérieurement, n'en montrant aucun signe, quelques jours plus tôt s'arrêtant sur un stand de jeu en découvrant un visage sur lequel était venu se superposer celui d'un être cher disparu. Décédé certes Bonasdas, mais jamais oublié. On vit avec, mais on n'oublie pas. Souffrance, regrets pourtant enfouis bien au plus profond de son être, cet homme tant aimé et haï, celui dont elle avait porté l'enfant, celui pour qui elle avait fui Chambéry, enceinte, maudissant cette femme avec laquelle pourtant, elle avait toujours gardé des liens.Et plus tard, elle avait pardonné, et aujourd'hui elle venait d'apprendre qu'Yzalba allait donner la vie, si ce n'était déjà fait. Elle hésitait à se rendre au moulin et n'avait pas encore croisé la future maman nulle part depuis son retour.Retour afin d'honorer la promesse faite il y a bien longtemps avant de s'enfuir de Chambéry, celle comme quoi Maël serait élevé sur ses terres savoyardes. Ces derniers mois, celle qui n'avait jamais renié ses origines chambériennes, s'était volontairement coupé de toute vie politique et sa sociabilité, elle pourtant si conviviale, s'était transformé un une sauvageonne qui ne vivait plus que pour ses enfants.
Plongée dans ses souvenirs, Precye arpentait la nef de la basilique, et finit par s'arrêter devant une statue familière..

Edjerha

Edjerha vit que personne ne répondit et renonça.
Elle se signa et se dit qu'elle ferait écrire une lettre à son Duc de frère.

Arwenn1

Arwenn bien encore un peu souffrante de son refroidissement prit sur la route voulu venir prier et écouter le prêche du Père Charlemagne23. Elle s'installa à l'avant et écouta attentivement ce qui se disait dans son sermon.
Les paroles du père résonnèrent en elle et fut un peu peinée de voir que jusqu'ici la foi semblait malmenée par l'incroyance. Il est vrai que le manque de guide par des curés ou diacres pouvaient en accentuer l'effet mais c'est surtout à chacun d'y voir son salut. Elle prit en silence pour remercier le très haut d'avoir guider et protéger son fiancé et elle-même jusqu'à Chambéry et souhaita de toute son âme que les hommes retrouvent la foi.
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Steeven

Le dimanche était à nouveau là et il était grand tempspour Steeven d'aller à la messe donnée par le curé. Il l'attendait depuis une semaine dans son bureau et espérait peut-être avoir la chance de le trouver en ce lieu pour lui parler de son baptême, ainsi que de celui de sa fiancée...

Il entra dans l'église, cherchant du regard si Arwenn était déjà arrivée, mais visiblement, la basilique était bien vide.
Il alla donc s'assoir au premier rang, enleva son capuchon et attendit bien sagement.

Arwenn1

Arwenn arriva de bonne heure en ce dimanche. Quelque chose lui disait qu'elle était attendue. Elle poussa la lourde porte et vit une silhouette qu'elle reconnaitrait entre mille. A pas de loups elle s'approcha et déposa un baiser sur ses lèvres avant de prendre place près de lui. Son tendre fiancé Steeven l'attendait visiblement.

Bonjour mon ange. Bien dormit?

Elle lui prit la main en lui souriant heureuse d'être là près de lui. De pouvoir commencer une nouvelle vie et tout les projets qui en découleraient. Restait plus qu'à attendre la messe de ce beau Dimanche un peu frais.
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Steeven

Steeven sourit à l'arrivée de sa promise. Il l'embrassa à son tour et l'invita à s'installer près de lui.

Bonjour mon ange. Merci oui j'ai bien dormi...

Il la regarda, magnifique comme à son habitude, à n'importe quelle heure de la journée sa fiancée avait cette capacité à être rayonnante... Il ne put lui exprimer tout ce qu'il ressentait à ce moment et ne que lui chuchotter les mots suivants.

Je t'aime mon coeur.

Il lui prit les mains, admira la belle structure de l'église en attendant patiemment la messe dominicale....

Arwenn1

Arwenn rougit sous le regard que son tendre amour pose sur elle et se sent toute chose en cette instant et en ce lieu. Elle lui sourit avec une infinie tendresse le trouvant si beau. Arwenn frissonne légèrement lorsque son amour lui murmure son amour pour elle à son oreille et se penche à son tour.

Moi aussi je t'aime de tout mon cœur mon ange.

ses mains dans celle de son amour et sa tête reposant contre son épaule Arwenn observe cette église qui sera la leur en attendant la messe dominicale.

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Creart25.

D'un pas décidé, il pénètre dans l'édifice et va adresser sa prière de remerciement pour ce long voyage qu'était sa vie.
Demandant directement à Aristode de le soutenir dans sa tache. Il se dit en lui- même qu'il vallait peut- etre mieux recourrir directement à Dieu.
montrant son attachement à Christos et Aristote et le Très Haut.

Saint parmis les saint, grand Aristote,

Entend ma prière, écoute mes demandes,

Protège et inspire chaque habitant de Savoie en ces heures sombres que vit que le Duché de Savoie,

Fais que les femmes, du moin certaine arrête de réflechir comme un mouton, suivant leur homme sans voir les défaux qu'ils peuvent avoir. Ces femmes qui défendent leur homme imfame jusqu'au jour ou il découvre, le coeur en miette, qui ils sont.

Fais aussi que les Fidèles et non fidèles soit moins ingrat.

Je prie aussi pour tous les morts qui sont, qui vont arrivé devant toi pour être jugé!

Je prie aussi pour le salut de mes frères et Soeurs qui se font agressé et pillé sur les routes par ces modits Lion de juda!

Ha oui et protége notre bon duc! Qui fait un travail si formidable!

Il resta encore un long temps recueillit dans le silence en prière pour que soient sauvées toutes les âmes des Habitant de cette ville finissant par le crédo Aristotélicien, puis il se résolu à quitter ce lieu de plénitude pour retourner veiller sur la Foy Aristotelicienne Romaine, se dirigea vers le reste du village, espérant voir des amis, des frères, des soeurs, des fidèles en taverne.

Charles

Le Duc avait un grand besoin de se recueillir en ce dimanche matin, il sortit du massif château de Chambéry sous bonne escorte et prit la direction de l'église où le Père Charlemagne officiait.
Charles gravit les marches lentement, donnant ses instructions aux sergents d'armes de l'attendre le temps qu'il puisse prier.

Il pénétra l'édifice religieux et prit le premier Prie-Dieu disponible pour prier. Prière pour la Savoie, prière pour les savoyards, prière pour sa Mère souffrante, prière pour sa famille, prière pour l'élue de son cœur, prière pour les plus démunis. Il resta un long moment en méditation pour que le Très-Haut lui insuffle assez de courage et de patience afin de gérer au mieux tous les aléas de la vie.

Arwenn1

Arwenn entra dans l'église en ce dimanche pour aller prier. Elle vit des gardes attendre devant la porte et hésita un moment. Elle se glissa à l'intérieur et comprit la raison de leur présence. Le Duc de Savoie était venu prier et méditer au vu de sa position. Se faisant discrète elle alla se mettre au plus près de l'autel et joignant ses mains pria en silence comme à son habitude. Comme toujours elle remercia le Très haut pour sa protection qu'il prodigué pour son tendre fiancé et elle-même. Elle pria pour toujours rechercher la sagesse et se garder du mal. Pour que les projets qu'ils avait espoir de se voir réaliser se fasse au mieux. Arwenn pria ensuite pour sa nouvelle patrie et son Duc. Que la paix, la prospérité et la sagesse les guident toujours. La jeune femme fit une dernière prière pour tout ceux qui souffraient dans leurs corps ou dans leurs âmes afin que réconfort leur soit accordé.
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Creart25.

Créart voulait faire son questionnaire.

Cela l'amusait

G_de_b a écrit:

Citation:

Voici donc un petit questionnaire, qui peut nous aider à comprendre ce que peut être cet étrange animal que l’on appelle : l'Aristotélisme.

Répondez par OUI ou par NON aux questions suivantes.

1. Croyez-vous Au Très-Haut ?
Oui

2. Croyez vous que Le Très-Haut est unique ?
Oui, et uniquement oui.

3. Croyez vous que ce Le Très-Haut soit infini?
Oui, infiniment oui.

4. Croyez vous que le les prophètes Du Très-Haut sont Aristote et Christos?
Yes we can

5. Croyez-vous que Le Très-Haut a créé le monde ?
Oui, c'est logique... sinon il n'écisterait pas

6. Croyez vous que Le Très-Haut est juste ?
Oui, et même dans son injustice. Car c'est le libre Arbitre qui rend les hommes injuste, et non pas Dieu qui est injuste... même si on confond souvent... Moi je préfére avoir le libre Arbitre et que ma mère Meur assassiné... Sinon je ne serais rien de plus qu'une marionnette sans libre arbitre

7. Croyez vous que Le Très-Haut est omniprésent ?
Oui, Oui, oui, d'ailleurs il est toujours là pour moi.

8. Croyez vous que Le Très-Haut est éternel (c'est-à-dire sans commencement ni fin) ?
Ouiiiiii!!

9. Croyez-vous que Le Très-Haut est tout Autre et en même temps que proche de l’homme ?
Oui, très proche, surtout de ceux qui l'oublit.

10. Croyez vous que Le Très-Haut a créé l’homme ?
Oui, et je l'en remercie tout les jours.

11. Croyez vous que Le Très-Haut a créé l’homme par amour ?
Oui, et nous lui devons de fait lui rendre cet amour.

12. Croyez vous que Le Très-Haut a créé l’homme pour avoir avec lui un échange d’amour ?
Oui, sinon ça ne serait pas juste. Mais Dieu aiment aussi ceux qui ne l'aime pas, ça c'est cool. il nous permet de nous repentir tout le temps. sans jugement.

13. Croyez-vous au péché et que le baptême nous sauve de ces péchés ?
Oui, c'est l'une des preuves d'amour du Très Haut

14. Croyez vous que Le Très-Haut a parlé par les prophètes (c'est-à-dire : croyez-vous au contenu du livre des vertus) ?
Oui, j'y crois, et d'ailleurs leur enseignement est une source d'inspiration!

15. Croyez-vous qu’il faut que l’homme rachète ses péchés ?
Oui, tout les jours. Et c'est juste... Celui qui vole, soit réparé ses fautes à l'homme qui à été volé...

16. Croyez-vous que Le Très-Haut a envoyé Christos pour racheter nos péchés ?
Oui, et je le remercie de son sacrifice

17. Croyez-vous que ceux qui sont vertueux rejoignent Le Très-Haut?
Oui, je l'espère. Je tiens à y aller un jour.

18. Croyez-vous à la vie éternelle ?
Oui, après la mort.

19. Croyez-vous au jugement dernier ?
Oui, afin de voir ceux qui l'on mérité. tout n'est pas donné comme ça... c'est bien gentil le coup du "tend l'autre joue" mais j'aimerais pas savoir que celui qui n'a pas arrété de giffler ses frères sur terre puisse venir continuer au paradis... Déjà j'aime pas me faire giffler quand j'ai fait une connerie, alors si je suis au paradis, je veux être tranquile...

20. Croyez-vous à l’Enfer Lunaire?
Oui. Mais je n'irais pas faire un tour pour voir

21. Croyez-vous au Paradis Solaire?
Oui, j'aimerais bien y faire un voyage touristique... Air Solaire... Solaris?

22. Croyez-vous au Bienfait de l’ Église Aristotélicienne Romaine ?
Oui, elle et elle seule diffuse les vertus Aristotélicienne... Et jusqu'au preuve du contraire ces vertus sont bonne.

23. Croyez-vous aux Saints ?
Oui, et cela rassure de voir que des hommes sur terre peuvent encore le devenir, même de leur vivant...

24. Croyez vous que l’Eglise Aristotélicienne Romaine soit la seule représentante de la Vraie Foy.
Oui, car les autres font que copier le Dogme de L'EAR... -> Preuves

25. Croyez-vous que l‘ Église Aristotélicienne Romaine est la Digne Représentante de tout les fidèles sur terre?
Oui, même si certain refuse de l'avouer, on aime bien avoir nos curé pour nous défendre, nous baptiser, nous marier et supporter notre ingratitude.

26. Croyez-vous que l’Église est un des lieux (pas seulement, chapelles cloîtres etc…) de l’union avec Le Très-Haut ?
Oui, et elle m'appaise

27. Croyez-vous que l’Église est le lieu du Salut ?
Oui, car on y fait le baptême et la confirmation, et la confession

28. Croyez-vous que l’Église est le lieu de la Grâce ?
Oui, tout est beau!

29. Croyez-vous à la grâce (action sanctificatrice Du Très-Haut envers les hommes) ?
Oui, je crois que j'ai répondu à la 28 non?

30. Croyez-vous aux sacrements (signes efficaces de l’action de Le Très-Haut par l’intermédiaire de l‘ Église Aristotélicienne Romaine ) ?
Oui, je remercie tout les jours que Monseigneur Guillaume m'ait baptisé. C'est ma plus belle oeuvre sur terre.

31. Croyez-vous que le baptême fait de nous des Enfants Du Très-Haut ?
Oui, même si nous le sommes dés la naissance. Mais le baptême confirme que nous reconnaissons notre père... C'est comme si notre père Terresse nous reconnaissait à la naissance et que nous, nous le renions... Le baptême montre qui est notre père!

32. Croyez vous que le baptême nous ouvre la grâce ?
Oui, et nous purifie l'ame

33. Croyez vous à la présence réelle Du Très-Haut dans le partage du pain béni ?
Oui, surtout que le père Guillaume lui rajoute de la viande, du poisson, du maïs, et qu'on bouffe bien à la messe.

34. Croyez-vous au sacrement de l’ordre qui met des hommes (prêtres, diacres, évêques) au service de l‘homme et Du Très-Haut et donc au service et pour le salut de toute l’humanité, vous y compris ?
Oui

35. Croyez-vous au péché qui rompt la relation temporaire avec Le Très-Haut ?
Oui, temporairement! Jusqu'à la confession! On pèche tous , même parfois sans le savoie... sans le vouloir...

36. Croyez-vous au sacrement de pénitence, (jeûne, port de la robe de bure des pénitences pour retrouver la grâce qui nous unit avec Le Très-Haut ?
Oui, cela montre que nous sommes sincére

37. Croyez-vous au mariage comme sacrement devant Le Très-Haut donc normalement indissoluble ?
Oui, oui... certain parle de divorce... c'est quoi d'ailleur un divorce? z'en parle mais... c'est une disolution ou une annulation non?

38. Croyez-vous en la Tradition de l’Église Aristotélicienne enseignée et préservée par le la Congrégation du Saint Office et la Congrégation de la Diffusion de la Foy de l’Église Aristotélicienne Romaine?
Oui, et au deux autres congrégations aussi d'ailleurs

39. Croyez vous que l‘ Église Aristotélicienne Romaineest dépositaire de l’interprétation des Écritures qui se trouve dans dans le livre des vertus?
Oui, d'ailleurs les autres foy copie celle de Rome (cf preuve plus haut^^)

40. Croyez-vous que le Bien œuvre par et dans l’Église ?
Oui, Oui, car, je prend un exemple, celle de la réforme qui fait trambler la Savoie... L'EAR n'a fait tranbler personne, les armées sainte elles sont instruitent aussi bien par le dogme que pour le port de l'épée et savent ce qu'elle défendent! Elles connaissent leurs foy. Elle ne pillent pas et n'impose rien! Contrairement à la réforme qui parlent de bruller les curés.

41. Croyez-vous à l’infaillibilité du Pape Sa Sainteté Eugène V en matière de mœurs et de foy ?
Oui, et surtout en la représentation par ses cardinaux

42. Croyez-vous à l’infaillibilité de la Curie de Rome en matière de mœurs et de foy ?
Oui

43. Croyez-vous que l‘ Église Aristotélicienne Romaine est dépositaire du pouvoir des clefs (c'est-à-dire du pouvoir d’ouvrir et de fermer les portes du ciel) ?
Oui, grace à saint titus... c'est là que les autres se plante... Arisote à Donné a Titus ce role de premier pape qui crée la première église... Si il n'y a pas de Saint, il n'y a pas de Saint titus, et sans saint titus il n'y a personne qui garde le paradis, donc pas de paradis.

44. Croyez vous qu'Aristote est le chemin de salut pour les hommes (c'est-à-dire pour leur donner la plénitude de la joie qui est dans cette relation d'amour avec Le Très-Haut) ?
Oui, et son enseignement est plein de sagesse

Réponses :

1/ Vous n’avez que des réponses positives

Vous êtes Aristotélicien en pleine communion avec l’Église Aristotélicienne Romaine. Ce qui veut dire que vous adhérez à la totalité de la foi de l’Église et que vous cherchez à vivre de cette foi. Cela ne veut pas dire que vous êtes un Saint et que tous les préceptes du Dogme de notre Royaume soient faciles tous les jours pour vous, mais vous tentez de les vivre et de progresser dans cette vie en vue d’une union intime avec Le Très-Haut.
N’hésitez pas à rejoindre l’Église aristotélicienne officiellement par le baptême ou davantage !

2/ Vous avez quelques réponses négatives

Vérifiez si ces réponses sont des NON catégoriques ou des doutes. Dans le second cas, douter n’est pas ne pas croire et douter suppose un acte de foi et de raison. Dans le premier cas vérifiez la cohérence de votre foi, car la foi de l’Église est telle qu’il est impossible de ne pas adhérer à un des points de la foi sans que tout l’édifice spirituel ne s’effondre. La foi est cohérente en elle-même. On ne peut être Aristotélicien pour un bout et refuser le reste. Approfondissez votre réflexion et refaites le test, soit vous gagnerez des OUI soit vous gagnerez des NON ! Reportez vous alors au numéros 1 ou 3 selon le résultat.

3/ vous avez de nombreuses réponses négatives

Vérifiez s’il s’agit de doutes ou de certitudes. Les doutes appellent un acte de foi et de raison. Si vos NON sont catégoriques, vous avez une foi qui est différente de celle de l’Église Aristotélicienne Romaine. C’est votre foi, même s'il s'agit bien sûr d'une mauvaise foy et qu'il ne s'agit donc pas de la Vraie Foy. Vous ne pouvez donc vous dire membre de l’Église Aristotélicienne. Mais nous pouvons vous aidez à revenir dans le droit chemin de celle-ci.
-> Deux solutions se posent donc à l’homme : où grandir à la taille du manteau ou tailler le manteau à sa propre taille.
Dans ce dernier cas, le manteau ne peut être que celui de l’Église Aristotélicienne Romaine, car elle essaie de vous faire Grandir pour atteindre un jour le Paradis Solaire.
Il faut donc en tirer les conclusions qui s’imposent et ne pas chercher à transformer l’Église en sa propre Église. Si malgré ces refus quelque chose vous pousse à rester dans l’Église.
Aristotélicienne Romaine, alors considérez l’Église comme votre mère et Le Très-Haut comme votre Père, essayer de grandir à la taille du manteau quelles qu'en soient les difficultés, les peurs, les renoncements. Et portez la plaque de l'épreuve en votre maison!

4/ Vous n’arrivez pas à répondre, vous avez des doutes, des questions, des incompréhensions ?

[i]Venez poser vos questions… Je vous attends!
Les Pastorales, les Noviciats et les Séminaires sont également présents pour vous aider à avancer dans le Chemin de la Vertu, et comprendre la Théologie. Faire un séminaire est formateur et intéressant, cela ne vous oblige aucunement à devenir prêtre ou diacre!

Citation:

il espérait tout de même être corrigé par le père Charlemagne

Atlance

Un peu plus tard dans la journée, Atlance venait offrir son aide au curé, c'était important pour lui d'offrir bénévolement du temps à sa paroisse, ainsi, il s'y rendit, tout de suite après le dîner et tenta d'y trouver le Curé Charlemagne.

Charlemagne23

Les cloches de la basilique sonnèrent comme à leur habitude en ce beau dimanche. Le père Charlemagne23 descendit sur le parvis pour accueillir les fidèles avant que la messe commence.

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Charles

Le Duc se rendit à l'office dominical, afin de communier avec les Croyants, il salua le curé et se mit à prier pour la sauvegarde de la Savoie et la paix.

Steeven

Steeven venait d'arriver dans sa nouvelle ville d'accueil laissant sa fiancée se reposer du long et périeux voyage qu'ils venaient d'effectuer.
Il entra dans l'église, ota sa capuche et vint s'assoir sur un banc pour un moment de recueillement.

Il remercia le ciel d'avoir veillé sur les siens sur les chemins et remercia le Très Haut de l'avoir guidé jusqu'à cette belle ville.

Il se leva et sorti...

Charlemagne23

Désolé du retard.

C'est soucieux des rescents événements d'hérésie perpétré par ces réformés qui se montrait sous leur vrai jour un peu partout en Savoie que le père Charlemagne débuta la messe une fois que tous les paroissiens se soit bien installés.

Mes très cher frères et sœurs!
C'est encore avec une grande joie que je vous accueille en notre basilique afin de célébrer ensemble la messe. C'est dans ces temps de doutes et d'hérésie qu' il nous faut nous retrouver ensemble dans l'Amitié Aristotélicienne.
Pour faire différent, commençons par chanter ensemble un petit cantique envers le Trés Haut.

Citation:

L'Être Divin qui est Tout Puissant:

J'ai longtemps habité une grotte platonique
Que des ombres mouvantes hantaient comme un château
Et dont les cavités obscures et noir corbeau
Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.

Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau
Mélaient d'une facon païenne et cathartique
Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique
Aux accords dissonnants rapportés par l'écho.

C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme,
Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur,
Que ces spectres fuyants qui me glacaient le coeur

N'étaient que viles pensées, du vent souflant des flammes,
Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur,
Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.

Et puisque nous sommes tous et toutes les enfants du seigneur et que nous ne somme pas parfait, demandons pardon à notre père pour les fautes que nous aurions pu commettre.

Citation:

Le père Charlemagne prit son livre des vertus et lu à voix haute le passage d'aujourd'hui.

Citation:

Livre de la Pré-Histoire Chapitre VIII - « Le paganisme » a écrit:

1 Les groupes d’humains ayant fui Oanylone s’étaient ainsi dispersés et avaient peuplé le monde. Leurs descendants avaient constitué des cités, formé des gouvernements et inventé l’argent, qui permettait le commerce. Mais ils avaient aussi inventé la guerre et, pour les encourager à mieux se connaître au lieu de se battre, Dieu avait divisé le langage unique en une multitude de langues.

2 Parmi tous ces humains, un groupe se forma, cherchant à comprendre la réalité divine. Mais ce groupe était tout aussi ignorant de Dieu que le reste de l’humanité. Les humains ne ressentaient plus l’amour divin, car ils s’étaient détournés de Lui. Ils cherchaient une explication à leur vie, alors que la réponse leur était donnée. Mais ils ne savaient plus l’écouter et y restaient sourds.

3 Le groupe décréta que dans chaque chose, dans chaque élément qui entoure les hommes et les femmes, il y avait un esprit dont la puissance dépassait l’entendement. Ces esprits élémentaux possédaient des pouvoirs surhumains. Ils étaient dotés de personnalités variées et ne manquaient jamais de se concurrencer afin de prouver lequel était le plus fort. Ils entraient souvent en colère et n’hésitaient jamais à se mesurer l’un à l’autre, par humains interposés.

4 Ainsi, n’ayant plus Dieu dans leur coeur, ils s’étaient inventés tout un panthéon de faux dieux. Comme le ciel couvre le monde et qu’il est la source de la lumière, il firent du dieu du ciel le roi de leurs divinités. Sa foudre devint rapidement célèbre et tout humain apprit très vite à la craindre. Comme les humains ne connaissaient plus la vertu, les dieux qu’ils s’étaient inventés étaient aussi débauchés qu’eux. Leur roi divin pouvait se transformer en nuage d’or pour pratiquer le péché de luxure avec des princesses.

5 Pour honorer leurs multiples divinités, les humains créèrent des églises qui leur étaient dédiées et les nommèrent “temple”. Eux-mêmes, faisant office de clerc dans leur paganisme, se nommèrent “prêtres”. Ils suppliaient l’aide de leurs dieux et, en échange, leur sacrifiaient des animaux. Alors que Dieu avait enseigné à Oane que les multiples créatures du monde, bien que soumises aux humains, devaient être respectées, c’est par leur sang que les païens révéraient leurs fausses divinités.

6 Mais il n’y avait pas d’amour pour leurs nouveaux dieux. Ceux-ci ne servaient qu’à rendre des services en échanges de ces sacrifices. Certes, ces païens respectaient leurs divinités, mais c’était par peur plutôt que par amour. De nombreuses cités se regroupèrent en royaumes, ayant à leur tête des rois. Ceux-ci firent appel aux prêtres païens afin que leurs divinités leur viennent en aide, et les faux clercs croyaient lire dans les entrailles l’avenir des cités.

7 Mais il restait un vide dans le coeur des hommes et des femmes. Il leur manquait ce pour quoi ils avaient été conçus. Il leur manquait l’amour que Dieu voulait leur donner et qu’Il attendait en retour. Alors, Dieu décida que le moment était venu de se rappeler à Sa Création. Il trouva un enfant dans la cité qui s’appelait Stagire et lui enseigna Sa Parole afin que l’Homme retrouve le chemin de la vertu. Cet enfant s’appelait Aristote.

Spyosu

Analysons un peu notre credo. Nous employons à travers cette appel à Dieu, le "Je crois" et nous le confirmons avec Amen. Amen! Oui c'est vrai! Mais que signifie croire?

Croire en Dieu c'est croire en son salut, c'est expérimenter son amour et sa présence dans notre vie. Croire, c'est faire le choix d'accueillir Dieu car Lui nous accueille toujours!

De cette Foi dont je vous parle nos paroisses en a manqué.

Trop souvent mes pauvres ouailles, oui vous, dans l'ignorance qui engage la peur, vous vous êtes tournés vers l’hérésie reformé qui vous promettez le paradis tout en pêchant sans vergogne sur ce monde terrien.

Par facilité, par ignorance, par peur, je vous le redis encore, vous êtes souvent tombés dans l'erreur du culte païen pensant bien faire. Par peur d’être exterminé par ces infidèles !
Et je vous comprends! Sans prêcheur digne de ce nom, qui n'aurait pas sombré? Qui je vous le demande ? Et bien vous mes frères et sœurs ! et j’en suis fier !

Mes enfants, ne croyez pas à ces charlatans, le chemin du salut est sans détour, pas de demi-mesure avec la vertu! Pour rester dans Sa lumière, il faut faudra marcher dans les préceptes de sa parole, évitez le péché au maximum, et quand bien même vous tomberez dans l'erreur (et l'erreur est humaine), tournez vous vers la confession car le Tout Puissant est miséricordieux et accorde le pardon à qui confesse ses péchés.

Aussi mes enfants, vous et moi, allons désormais entreprendre tout ensemble de faire briller l’Eglise Aristotélicienne par notre Foi, trop défroqués, trop passifs, trop peu soucieux de votre sort. Et cela jusqu'au firmament des étoiles.

Nous allons restaurer sa parole à travers toutes les contrées et en chasser les hérésies et les paganismes.

Et cette mission de Foi s'adresse aussi à vous mes fidèles! Non pas de venir dénoncer les païens à mes oreilles, mais si votre entourage s'est éloigné dans l'erreur de Sa lumière, optez pour la raison et appelez les à revenir vers le Seigneur qui est le seul à pouvoir vous offrir les cieux!

Et pensez aussi qu'il s'agit de faire d'abord le ménage chez soi avant d'en appeler autrui à sa lumière.

Récitons maintenant ensemble notre credo et prions ensuite pour les malheureux à travers le monde.

Maintenant, ceux et celles qui le veulent peuvent venir partager le pain de l'Amitié.

Allez maintenant en paix mes enfants!

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Atlance

Atlance, nouveau chambérien, avait décidé de faire le tour de la ville afin d'apprendre à la connaître. Il s'était arrêter à la Basilique, il savait que Charlemagne était le curé, car il avait jadis rencontré sa soeur Pisenlit qui lui avait parlé de lui. Il ne venait pas nécessairement pour le rencontré, mais tout même, il le saluerait, s'il le voyait.Arrivé en la basilique, il s'avança vers l'autel, s'agenouilla près de ce dernier et récita crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Charlemagne23

Charlemagne23 sourit

J'ai déjà posé ma candidature, mais je ne remplissais pas les critères, il faut avoir été Évèque pendant une période de 5 mois si je ne me trompe pas.

Le pères Charlemagne23 entra donc avec l'archevêque pour commencer la messe.

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Charlemagne23

Bonjour et bienvenue à tous et à toutes en ce dimanche ensoleillé en la Demeure du Très-Haut pour rendre grâce au Seigneur.
Nous allons à présent, prier tous ensemble, pour le repentir de nos âmes et la rémission de nos péchés.

[bAprès que chacun et chacune se soit confesser, Charlemagne prit son livre des vertus et lu à haute voix un de ses nombreux extraits tous chacun remplis d'une grande moralité.

Citation:

Toutes les autres créatures furent surprises de cette décision de Dieu de faire des humains Ses enfants. Elles ne comprenaient pas ce qu’était l’amour et ne pouvaient concevoir que le Très Haut y accorde tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.

Mais Dieu tourna Sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit : "Vous qui n’avez pas su me répondre, vous qui vous prétendiez Mes créatures préférées. Vos esprits ne seront plus des choses supérieures. Elles ne tendront plus vers Moi. Comme vous serez dorénavant soumis à l’humain, de part votre nature strictement matérielle, je vous prive du langage. Vous bêlerez, meuglerez, grognerez, siffloterez, miaulerez ou aboierez jusqu’à la fin des temps !"

Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : "Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire."

Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit : "J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées "jours", afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi."

"Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme "travail". Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais."

"Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour."

Alors, Dieu créa deux astres au-dessus du monde. L’un, rayonnant de lumière, fut appelé "soleil". L’autre, luisant froidement, fut nommé "lune". Dieu expliqua à Oane: "Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente."

Le père invita ensuite l'assemblée à méditer par eux même sur l'extrait qu'il venait de lire.

Le Très Haut n'a pas fait que de nous donner son bien le plus précieux à savoir son amour. Il nous a aussi donner des responsabilités.
Il est de notre devoir d'honorer à chaque instant de notre existence ce don en n'oubliant jamais de ne pas tomber dans le péché.
La tempérance doit être notre seul soucis face aux excès prêchés par la bête sans nom.

Prions alors pour l'âme de chacuns et chacunes afin que le soleil soit la récompense ultime pour tous et toutes.

Récitons maintenant, ensemble, notre credo! Affirmons haut et fort notre amour pour notre créateur!

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu' après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l' Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Le père Charlemagne invita ensuite les fidèles à venir partager dans l'amitié aristotélicienne, le pain qu'il avait au préalable couper en morceaux.

Mes amis, il y a déjà un certain moment, le duché a lancé un loto ducal dans chacune des villes de la Savoie. Je vous invite à y participer de temps en temps, car cela au final cela aidera financièrement notre duché. Mais faites attentions à ce que cela ne soit pas un accroc ou une habitude, car comme vous le savez, la convoitise de l'argent vous fera sombrez peu à peu dans le péché. Alors faites extrèmement attention à vos choix.

Merci d'être venue à cette messe, allez maintenant dans la paix aristotélicienne et une bonne semaine à tous et à toutes.

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Charlemagne23

Les cloches de la basilique sonnèrent comme à leur habitude en ce beau dimanche. Le père Charlemagne23 descendit sur le parvis pour accueillir les fidèles avant que la messe commence.

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Craig

L'archevêque alors, en vadrouille sur la place du marché, entendît les cloches de l'Église résonner dans tout la ville. Il fît un signe à Daturik, son Garde Épiscopal, puis s'avança vers le Père Charlemagne qu'il avait lui même nommé Curé de Chambéry. Il le salua rapidement

Bien le Bonjour mon Père ! Comment allez vous ?

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Charlemagne23

Le père Charlemagne23 fut très surpris de revoir monseigneur Tully.

Bien le bonjour monseigneur, je dois avouer que ça pourrait allez mieux. Monseigneur Neocor semble ne point vouloir sortir de sa torpeur estivale et le père Viccienzo n'est plus prête, depuis un bon moment pour se concentrer sur la politique. Ce qui laisse ainsi que deux clercs pour toute la Tarentaise, moi et Amaurum sommes inquiet pour l'avenir de la Tarentaise. Mais bon, j'espère que ça se passe mieux à Reims.

Ah au fait, quel bon vent vous amène à Chambéry? En tout cas, je suis ravi de vour revoir.

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Craig

Tully sourit

Je suis venus récupérer mes dernières affaires avant de déménager. N'as-tu jamais pensé à te présenter pour la fonction d'Archevêque de Tarentaise ? Il est certain que le manque de vocation se fait plus ressentir dans un diocèse doté de seulement deux paroisses.

Entrons donc dans cette chapelle pour louer le Très-Haut, si tu le veux bien

HRP censuré - {Adso}
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Charlemagne23

Charlemagne avait préparé l'Eglise de Chambéry pour la messe qui cette fois-ci était plus en retard que d'habitude, il fît sonner les grandes cloches appelant ainsi les croyants pour la messe.

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Pisenlit23

Pisenlit comme a son habitude lorsqu'elle entendit les cloches elle s'approchait de l'église.

Elle se demandait pourquoi son frère n'était pas la pour les acceuillir tel son habitude.

Elle entra donc dans l'église et prit un banc dans le milieu elle fermait les yeux et priait. Elle demandait à Aristote de protéger ceux qu'elle aimait et ceux lui son chers.

Elle attendit le début de la cérémonie.

Charlemagne23

Charlemagne alla acueillir les fidès à l'entré de l'église un peu plus en retard qu'à son habitude, peut être dû à un peu de fatigue. Au moins, il était toujours content de voir sa soeur venir à ses messes. Il faudrait plus de fidèles Chambériens comme elle se dit-il. Il retourna ensuite à l'autel.

Encore une fois, un grand merci à ceux et celles qui sont venus aujourd'hui. Même si vous êtes de moins en moins nombreux à venir, voir vos visages me réchaufe le coeur.
Maintenant allégeons nos âmes des péchés que nous avons pu commettre même si cela peu s'être produit sans en avoir eu conscience.

Le père Charlemagne ouvrit le livre des vertus, chercha le passage qu'il avait décidé de lire aujourd'hui et le lu à haute voix.

Citation:

Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.

Et maintenant, mes amis, récitons ensemble le crédo !

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu' après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l' Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Le père Charlemane, une fois le crédo récité avec ferveur, décida de couper le pain et de le partager avec l'ensemble des fidèles.
Ceux ci formèrent une longue colonne qui prit, un part un, un morceau de pain.

Je vous remerci tous et toues d'avoir assisté à cette messe, Que la paix divine vous accompagne !

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Loulou57

il comprit le message mais voulez demander une chose à la grande dame

Dites madame demander à dieu comment on paye moins d'impôt et comment on fait sortir les gens... Il pourrait vous aider

Un sourire carnassier se dessina sur son visage et il partie avec l'ancien brigadier

On va où l'ami?

Brancaleone

Brancaleone éclata de rire et mit une grande baffe dans le dos de Loulou.

- Et bien mon gaillard, puisque cela semble tant te brûler au fond des braies, suis-moi, je t'emmène au Bordeau... aux Gouges ! Allons voir ces brunettes qui vendent leur devant pour quelques deniers, et font cadeau à tous les hommes de ce qu'elles devraient réserver à quelques-uns. Avec un peu de chance, tu y recevras un des autres cadeaux qu'elles peuvent faire, comme le mal de Naples, la grande vérole, la pisse chaude, les chancres et autres vermines qui ne sont point toutes guérissables par les médecins... toujours partant ?

Charlemagne23

Après avoir fait la messe, ranger quelques affaires et un peu de ménage, le père Charlemagne23 quitta la basilique en souriant, mais s'interrogea de voir deux personnes à proximité de l'église et s'en éloigner. Que pouvait-il faire ici ces deux là, sans même faire un tour à l'intérieur? Tros tard, ils étaient maintenant trop loin pour pouvoir bien distinguer leur visage, la vue, ça diminue avec l'âge.
Le père Charlemagne parti par la suite en direction de la taverne pour priez un peu en pensant à sainte boulasse.

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Loulou57

Il faillit tomber sous la tape de l'ex brigadier

Olaaaaa doucement, faut que j'arrive vivant quand même.

Puis il le regarda avec un large sourire

T'inquiet l'ami , j'ai des boillaux de lapin ça devrait faire l'affaire, avec ça je suis partant

Brancaleone

Des boyaux de lapin... Brancaleone dut se retenir à statue de Sainte Nitouche qui trônait sur la place de la basilique pour ne pas s"écrouler de rire. Des boyaux de lapin... comment n'avait-il pas eu plus tôt une idée aussi géniale !

Il se signa, remerciant la Sainte pour son indéfectible soutien, puis entraina Loulou hors de la place en lui disant:

- Allez, viens. Tu me plais bien, toi... On peut pas dire que tu sois très bavard, mais tu es déterminé et tu as des idées de génie. Allons voir les filles, c'est moi qui t'offre la première.

Loulou57

il le suivit, tout en se demandant ce qu'il voulait dire par " pas très bavard". Il n'était ni curé ni politicien et avait l'habitude d'appeler un chat... Un chat.

Bonne idée je te suis!!!

Charlemagne23

Voilà un autre dimanche qui était arrivé, le père Charlemagne23 arriva à l'église plus souriant que d'habitude. Un certain regain de fois se faisait légèrement sentir, plusieurs nobles étaient venu le voir pour consacrer une chapelle sur leur terre. Le nombre de fidèles présent à la messe, il en était certain, allait être plus grand que d'habitude. Il prépara tout les éléments aristotéliciens, choisis un passage du livre des vertus pour le sermon et fit sonner les cloches.

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Il descendit ensuite sur le parvis de la basilique pour accueillir les fidèles à l'entré.

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Charles

Chose promise, chose due, le vicomte de Gex s'était levé afin de ne pas être en retard à l'office dominical, car oui il l'avait promis au curé de venir à la messe. Charles arriva tel un seigneur sur son cheval jusqu'au parvis, de là il donna les rennes de sa monture au page qui le suivait à pied après être descendu. Il réajusta sa tenue et enleva son couvre chef pour saluer le prêtre.

- Bien le bonjour mon Père, Gex n'a qu'une parole et me voilà présent pour l'office. Comment vous portez-vous ?

Après les échanges entre les deux hommes, le comte entra dans l'édifice et prit place sur l'un des banc.

Pisenlit23

Pisenlit s'était levée tôt. Elle était légèrement nerveuse de quitter ses fonctions de maire et vu que les messes donnée par son frère Charlemagne la calmait, bien elle se préparait. Elle enfilait ses plus beaux vêtements et allait jusqu'à l'église.

En s'approchant elle vit son frère toujours aussi souriant.

Bonjour Mon Père, Comment vas-tu?

Elle se retient de lui donner la bise. Après tout c'était le curé, même s'ils étaient de la même famille.

Après discussion elle entra dans l'église. Elle vit le Comte Charles.marie.

Elle s'approchait doucement et rendu à sa hauteur elle dit à voix basse.

Bonjour Comte, je suis heureuse de vous voir en ces lieux.

Elle inclina la tête en guise de respect et alla s'assoir à quelques bancs derrières lui.

En attendant que Charlemagne commence la cérémonie, elle priait intérieurement, yeux ouvert, mais la tête légèrement ailleurs.

Charlemagne23

Charlemagne accueillait les fidèles à l'entré de l'église, ils étaient peu nombreux comme d'habitude, mais un jour cela changera se dit-il. Il sourit lorsqui'il vit le comte Charles.marie, il avait tenu sa promesse. Le père Charlemagne se dit que cet homme faisait honneur à toute la noblesse, qui était pratiquement toujours absente lors de la messe.

Le bonjour à vous également comte, je suis ravis que vous ayez tenu parole, c'est tout à votre honneur et je vous en remercie. Je me porte à merveille et j'espère qu'il en est de même pour vous.

Après ces quelques échanges entre le père et le comte, Charlemagne vit arriver sa soeur. Fidèle à l'appel des cloches comme d'habitude. Souriant, il l'accueilli elle aussi.

Content de te voir soeurette! Je suis en pleine forme et toi?

Après avoir accueilli les fidès à l'entré, le père Charlemagne23 entra et se dirigea à l'autel.

Mes très chers enfants, je vous remercie de vous être déplacé aujourd'hui afin de venir célébrer en communauté l'amour du Très Haut.
Je voudrais vous dire, que j'ai remarqué il y à quelque temps qu'un certain péché semble être assez présent en notre bonne ville. Mes enfants, il s'agit de la luxure, ''Celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total vient rejoindre les rangs de mes damnés''.
Tel sera la conséquence de ceux et celles qui s'y addonne, mais Dieu est bon, si vous vous en repentez sincèrement, son pardon vous sera accordé et vous serez lavé de vos péché.
Nous sommes loin d'être parfait, mais nous aimons notre créateur et parce que nous l'aimons, demandons lui pardon pour nos fautes.

Charlemagne ouvrit le livre des vertus placer devant lui, toussa un peu et lu à voix haute le passage.

Citation:

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Le père referma soigneusement le livre des vertus et reprit la parole.

Ce passage montre, comme je vous l'ai dit, combien la bonté du Très-Haut est grande. En effet, il permet à chacun de retrouver le droit chemin et de rejoindre les rangs de ses fidèles, quand bien même le pécheur aurait été égaré au point de se tourner vers l’hérésie. Cependant nous ne pouvons espérer commettre les pires crimes et en être lavé impunément. D’où la grande importance du repentir. Par le sacrement de la confession, le Très-Haut nous donne une chance de nous montrer digne de son amour. L’homme doit se dépouiller de sa fierté, de sa honte aussi, se montrer humble comme le fait ce centurion qui supplie Christos de lui accorder une seconde chance. Il n'est pas toujours facil d'affirmer sa foi, mais le repentir est une chance que nous offre le Très-Haut, une chance qui nous vient directement de l’Amour qu’il nous porte. Sachons nous en montrer dignes. Et souvenez-vous en, ceux qui aurons vécu en suivant les préceptes de la vertu serons admis au paradis, l'ultime récompense de toute une vie vertueuse et il n'est jamais trop tard pour demander pardon.

Le père Charlemagne23 commençait à voir la gorge sèche, il ne parlait pas aussi longtemps d'habitude, mais quand il s'agissait de sauver le salut de certaines âmes, il prenait toujours cela à coeur. Il marqué une pause de quelques instants puis continua.

Récitons maintenant ensemble notre beau credo:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Je vous invite désormais à partager le pain... Et le vin, évidemment.

Charlemagne aimait bien plaisanter un peu avec le vin de messe, cela le faisait toujours sourire.

Merci de votre présence et vous souhaite un bon dimanche!

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Brancaleone

Loulou57 a écrit:

A l'approche de la nuit. Loulou etait là attendant le mysterieux homme. Il marmonna
Pfff en retard...

Un certain inconnu dont la langue est fleurie, sort de l'obscurité pour calmer l'euphorie, de sa voix vrillée, dans sa cape drapé.

Il porte sur l'intrus un regard souverain. Évidemment, il est malin.

- Tu aurais pu nous éviter ça, tout de même, jeune homme ! Je ne suis pas sourd, il suffit d'appeler. Je t'attendais, du reste : quand le disciple est prêt le maître se présente. Aussi devions-nous nous rencontrer. C'était écrit. Mais quand ? Or, si tu ne viens pas à moi, je n'irai pas non plus vers toi. Je ne sors jamais de l'ombre, rapport à l'ordalie : on est au Moyen-Âge, ici.

Que cherches-tu, exactement ?

Loulou57

il haussa un sourcil puis regarda fixement l'inconnue

ça y est tu as fini avec ton prechi precha... tu sais très bien ce que je cherche l'ami. Je cherche une femme , une brunette si tu as. Et de préférence belle.

restant fixe devant lui

On reste là à marchander prés de l'église ou tu as mieux à me proposer?

Pisenlit23

Pisenlit comme à son habitude écouta sérieusement la cérémonie dominicale. Elle sentait en ces lieux un calme et une source de ravitaillement pour pouvoir accomplir les travaux de la mairie ainsi ses tâches à la chancellerie.

Lorsqu'il était venu de confesser ses pèchés elle ferma les yeux et se dit:

Citation:

Par la suite elle écouta attentivement son frère parler de la Sainte-Boulasse. Elle qui avait déjà entendu ne se lassait pas de la ré-écouter.

Lorsqu'il était venu le temps du crédos, elle fût surprise que son voisin lui prenne la main. Elle n'en fit pas de cas à l'église. Elle répétait elle aussi le texte

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN !!

Pise écouta a nouveau le Père Charlemagne. Elle était fière de lui et de qui il était. Lui qui avait découvert il y a peu qu'ils avaient des liens de fraternités.

Le reste de la cérémonie de déroula sans embuche et appréciait le temps passé dans l'église de son frère.

A la fin elle rejoint Charlot et le remercia de cette belle cérémonie.

Toujours aussi bon mon Père. Tu me reverra la semaine prochaine. J'espère que les Chambériens viendront aussi.

Sur ces mots elle quita le lieu de cérémonie pour rejoindre les bureaux de la mairie.

En arrivant sur le pas de l'église elle vit 2 personnes et entendit

ça y est tu as fini avec ton prechi precha... tu sais très bien ce que je cherche l'ami. Je cherche une femme , une brunette si tu as. Et de préférence belle.

La première l'ancien Brigadier de Chambéry.

Bonjour Messire Brancaleone, comment allez-vous? Vous n'ètes pas entrée dans l'église?

Elle se tourna ensuite vers l'homme qui parlait des femmes, elle lui parlait d'un ton calme et doux. Elle ne voulait pas parraitre impolie mais le genre de propos pour chercher une femme brunette de préférence n'était guère le lieu pour cela, devant une église.

Bonjour Messire, je crois que nous nous sommes rencontré en taverne mais au cas ou je dis des anneries je suis Pisenlit, Bourgmestre de Chambéry. Que nous vaut l'honneur de votre visite si près de l'Église? Peut être vous confesser? Si c'est le cas, le Père Charlemagne est encore à l'intérieur. Si c'est pour autre chose... les tavernes sont surement mieux adapter pour trouver ce que vous cherchez.

Elle souriait aux 2 hommes et se demandait si Brancaleone allait finir par se rappeler de son nom ou il allait encore l'appeler Géraldine...

Cesar.alexandre

Basilique Sainte Nitouche, Bonne ville de Chambéry, dixième jour du mois de décembre mil quatre cent soixante-huit.
Au beau milieu de la nuit, la nouvelle était arrivée : les fidèles de la Cité des Ducs de Savoie avaient décidé d’accorder, dans leur majorité, leurs prières à l’attention du Bâtard du Bugey afin qu’il reprenne en mains la cure de la ville, et qu’il dirige les offices pour les quarante-cinq jours à venir. Le jeune Leostilla s’était alors agenouillé contre son lit et avait prié pour les remercier, ainsi que remercier le Très-Haut de la Grâce qu’il venait de lui accorder, lui qui n’était qu’un jeune prêtre. Quelques heures plus tard, le désormais curé de Chambéry se rendit dans la Basilique Sainte Nitouche afin de commencer à exercer sa mission. Après un rapide détour par la sacristie afin de préparer le prochain office, et un bref coup d’œil sur les registres paroissiaux, César-Alexandre avait revêtu les ornements sacerdotaux afin de célébrer le tierce, l’office de la troisième heure après le lever du jour. Derrière ses airs juvéniles, le Leostilla était un fervent et pieux aristotélicien qui ne manquait aucune des prières de la journée. Depuis l’autel, il dirigeait donc l’un de ses premiers offices, dont les lectures faisaient étrangement écho à cette journée d’allégresse pour lui.

« – Tu fais le bonheur de ton serviteur,
Seigneur, selon ta parole.

Apprends-moi à bien saisir, à bien juger :
Je me fie à tes volontés.

Avant d’avoir souffert, je m’égarais ;
Maintenant, j’observe tes ordres.

Toi, tu es bon, tu fais du bien :
Apprends-moi tes commandements.

Des orgueilleux m’ont couvert de calomnies :
De tout cœur, je garde tes préceptes.

Leur cœur, alourdi, s’est fermé ;
Moi, je prends plaisir à ta loi.

C’est pour mon bien que j’ai souffert,
Ainsi, ai-je appris tes commandements.

Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,
Plus qu’un monceau d’or ou d’argent. * »

Alternant entre chants et lectures, le Leostilla célébra comme il se doit le tierce. Puis, à peine eût-il achevé son office qu’un des sacristains, le visage quelque peu embarrassé, vint le retrouver dans la sacristie, où il retirait sa tenue cérémonielle. Il tenait dans la main une lettre émise par la chancellerie de l’archevêché métropolitain de Moutier-en-Tarentaise, duquel il dépendait en tant que nouveau curé de Chambéry. Le Bâtard du Bugey en fit la lecture, alors que son propre visage se décomposait au fil des mots. Cela ne faisait que six heures qu’il avait été désigné par les fidèles à la charge paroissiale chambérienne, et déjà, les autorités épiscopales le démettaient de sa charge, sans donner aucune justification. Le Leostilla se contenta de pousser un soupir, avant de poser la lettre sur une table. Tout en se signant, il répéta un psaume qu’il avait lu quelques instants auparavant aux quelques fidèles réunis dans la Basilique.

« – Pitié, mon Dieu !
Des hommes s’acharnent contre moi ;
Tout le jour, ils me combattent, ils me harcèlent.

Ils s’acharnent, ils me guettent tout le jour ;
Mais là-haut, une armée combat pour moi. ** »

Puis le jeune prêtre quitta la sacristie avant de se rendre au confessionnal de la Basilique. Là, il s’y agenouilla, tandis qu’un serviteur de Dieu l’écoutait.

« – Mon Père, pardonnez-moi, car j’ai péché par orgueil. Par fierté, j’ai pensé que je pourrai reprendre en mains la cure de Chambéry avec le soutien des fidèles, ce que je fis tôt ce matin. J’ai également cru que je pourrai insuffler un nouvel élan à l’Eglise en Savoie, en célébrant régulièrement les messes et en écoutant les fidèles, en les conseillant, pour les guider sur le chemin du Très-Haut. Mais voilà que dans son impénétrable dessein, Dieu me fit élire et permit quelques heures plus tard que je sois révoqué. Aussi, je vous supplie de bien vouloir me pardonner pour ce péché. »

Il récita alors le credo aristotélicien, avant de se signer, tandis que son coreligionnaire lui tenait quelques propos rassurants, et lui donnait sa pénitence : continuer d’œuvrer pour la gloire de l’Eglise et du Très-Haut, notamment auprès des nécessiteux. Ce qu’il fit promptement, en donnant cinq écus aux mendiants dès la sortie du confessionnal. Même pour ses hommes, les voies du Seigneur étaient impénétrables.

Citation:

10/12/1468 04:13 : Cesar.alexandre a reçu la charge de curé du village.
10/12/1468 10:09 : Vous avez été révoqué de votre poste de curé par le Chancelier diocésain Arthur_du_lac. Vous pouvez vous présenter à nouveau devant vos paroissiens dès demain si vous n'êtes pas d'accord avec ça.
10/12/1468 13:29 : Vous êtes allé à confesse aujourd'hui. Et ça fait du bien.

* Psaume : 118-9
** Psaume : 55
Psaumes de l’office de tierce de ce jour

Brancaleone

- Peste soit des femmes et de leur curiosité... marmonna l'ancien brigadier. Je suis démasqué !

Sur ce, il laissa tomber sa capuche et s'avança vers le jeune homme, lui tendant une main franche à serrer.

- Brancaleone, l'ami, ancien brigadier de cette ville, et je te souhaite la bienvenue. Excuses le petit jeu, mais j'étais fort désoccupé et m'ennuyais un peu, j'ai trouvé cela drôle. Cela dit, ce ne sont point les brunettes qui manquent à Chambéry, et tu devrais trouver ton bonheur en taverne, pour peu que tu ne sois pas trop regardant sur la conversation.

Il s'inclina alors devant la bourgmestre de Chambéry, s'emparant de sa main pour y poser ses lèvres.

- Dame bourgmestre, toujours aussi pimpante. C'est toujours grand honneur et grand plaisir que de croiser vostre route... mais... dîtes-moi... ne sont-ce point de longs cheveux bruns que vous cachez là sous ce fichu ?

Il se retourna vers Loulou pour lui faire un clin d'oeil.

Loulou57

A l'approche de la nuit. Loulou etait là attendant le mysterieux homme. Il marmonna
Pfff en retard...

Inracien

inracien écouta en souriant le message de bienvenue de son collegue et ria lorsque celui ci le nomma. Puis il repris son sérieux lorsqu'il fut temps de réciter la priere de la confession.

Citation:

Il resta un moment à reflechir à ces derniers jours.. tellement de choses s'étaient passées... une trahison au sein de sa propre famille.. que de questions.. que de doutes...
Il fut tirré par la voix de Charlemagne qui enchaina sur l'haggiographie de sainte Boulasse.

inra écouta avec une petit sourire aux levres. Il se rappelait qu'il avait rencontré ce texte lors de ses études de licence à Lyon... et plus jamais depuis.

Lorsque la lecture fut finie, le père Charles les invita à réciter le credo. inracien prit alors la main de Pisenlit dans la sienne et récita avec elle le Credo, le texte fédérateur de leur Eglise et profession de foi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN !!

Ce fut alors le temps de la sainte Cène... Le diacre prit le pain et le mangea en songeant à l'Eglise et son rôle d'aide spirituelle. Puis il pris ensuite le gobelet de vin et comme à son habitude, attendit que l'assemblée... cad Charles et Pise... soient servi pour boire avec eux . Le phénomène curieux se répeta à nouveau: le vin n'avait pas le gout de vin mais un gout désagréable, un gout de douleur... C'était une épreuve à chaque fois pour inracien . Et à chaque fois, il comprennait, il vivait pleinement le sens de ce symbole: le sang de Christos versé sur le bois infâme pour que tout ceux qui acceptent ce sacrifice puissent être réconcilier pleinement avec Dieu.

Encore sous le coup de cette émotion si particulière, il entendi vaguement parler des ducales... Tellement loin ... tellement futile presque face aux mystères de la Foi.

Il retrouve ses esprits et fit un gros bisou à Pise puis serra la main de Charles.

-Merci beaucoup pour cette messe. Ca m'a vraiment fait du bien et m'a aidé à recentrer les choses. Je pense que nous devrions prendre un moment pour discuter ensemble... Je pourrai vous donner quelques textes utiles pour vos messes.

inracien prit congé et sorti de l'église, plein de pensées et marcha dans la ville pour reflechir à diverses questions spirituelles.
_________________
Diacre rochelais au service de Dieu.
Engagez-vous qui disaient...

Inracien

De passage à Chambery pour aider son amie pisenlit, inracien profita d'un moment de relache dans leur dur labeur pour visieter la ville. Il découvrai la cité quand soudain il entendi les cloches.

-Mince ! C'est vrai c'est dimanche !! Haa mais c'est que je suis completement déphasé moi !!

Sans plus attendre, il se dirigea vers l'église et entra . Il avait hate de voir un confrere dire la messe; c'est quelque chose de toujours enrichissant. Il apperçu alors son amie seule au milieu de l'édifice, en priere. Il s'approcha d'alle silencieusement et s'asseya à ses cotés puis baissa la tete et fit le vide en lui afin de se préparer à la messe.
_________________
Diacre rochelais au service de Dieu.
Engagez-vous qui disaient...

Charlemagne23

Les fidèles n'étaient pas nombreux à être venu ce dimanche, mais tant qu'il y en aura, le père se dit qu'il serait présent pour eux.

Mes très cher enfants, je vous souhaite la bienvenue en notre belle et grande basilique en ce dimanche ensoleillé. Avant de commencer, j'aimerais remercier ceux qui sont présent aujourd'hui et un remerciement spécial pour le diacre Inracien qui m'a pas poussé à faire la messe.^^ Il est maintenant le temps de demander pardon au Très Haut pour nous péchés.

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péchés, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.

C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.
Amen.

Le père Charlemagne23 prit ensuite dans ses mains le livre des vertus et se dit qu'aujourd'hui à la place de faire un sermon, il allait plus simplement raconter la vie de sainte boulasse.

Aujourd'hui, je vais vous lire la vie de sainte boulasse, vous la connaissez surement de nom et de réputation, mais vous ne connaissez peut être pas son histoire et au risque de vous décevoir, il ne sagit pas seulement de bière.

Charlemagne récita d'une voix forte le passage du livre des vertus sur la vie de sainte boulasse.

Citation:

La jeune Boulasse est né en 552 à Beaune en Bourgogne. Ses parents, païens, tenaient une taverne respectable sur la place du marché, la « Taverne des Hospices » (bière à 0,60 écus et menus à 6). Gens sérieux et respectables ils n’en priaient pas moins les idoles et méconnaissaient le message de L’Eglise. Cependant ces braves taverniers s’approvisionnaient en vin et bière auprès des moines des environs et Boulasse qui s’occupait de la réserve avait de fréquents contacts avec eux.

comme elle était ouverte et intelligente, les moines l’initièrent, à la fois, à la foi et à l’œnologie.
C’est au cours d’une de ses très longues nuits de formation et discussion théologiques dans l’arrière salle de ses parents qu’elle fût éblouie par la lumière divine dans le reflet d'une pinte.

Convertie et sure de sa foi, Boulasse quitta ses parents et choisi la voie de l’Eglise. Elle fut formée par un des moines qui l'avaient pris sous leur aile, fort impressionnés par sa force de conviction.
Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa nouvelle foi, elle se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon.
Rompue aux prêches de grande écoute et gérant sa taverne de main de maître, elle eut une action missionnaire d’envergure sur la ville et convertit les masses à la vraie religion. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, , pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.

Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas , la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.

Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud.
Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.
Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.

Depuis, Sainte Boulasse est devenu la patronne des vignerons et surtout des Taverniers et elle est encore invoquée par ceux-ci ou par leurs clients lorsqu’ils doivent faire face à une soirée harassante de travail ! Il n’est pas rare d’entendre dans nos Tavernes, l’exclamation familière et pleine d’affection pour la Sainte : « Que la Boulasse soit avec toi ! »

Prions tous ensemble mes amis pour le salut de toutes les âmes sur cette terre et puisse celles perdues de pouvoir retrouver le droit chemin.
Récitons maintenant d'une même voix notre crèdo afin d'affirmer à notre créateur l'amour infinie que nous avons pour lui.

Je vous invite maintenant à venir partager tous ensemble le pain et le vin, achevant ainsi la messe de ce dimanche dans l'amitié et le partage.

Et juste avant de terminer, j'aimerais juste souligner qu'en cette période d'élection ducale la tension est parfois tendu, mais j'invite tous et toutes à faires preuves de respect, surtout entre les membres des partis et ceux et celles qui participes aux échanges. Notre créateur nous observe, alors montrons lui à quel point nous savons nous aimer.

Allez maintenant dans la paix et la bonne humeur, je vous souhaite une exellente journée.

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Mariemagdala

Mariemagdala entendit les cloches sonner, comme elle aimait entendre cet appel pour la prière et pour venir adorer le Très-Haut.
La jeune femme poussa la porte de l'église et entra. Il y avait peu de monde, elle se demandait ou était les habitants de Chambery

D'un petit signe de tete elle salua les personnes présentes. Une messe venait de commencer. Mariemagdala déposa sur le sol son baton de pélerin, se mit à genou, et se signa d'une croix. Dans l'église le temps était suspendu entre le ciel et la terre et seul la voix du curé allait se faire entendre. Mariemagdala pria pour la paix dans le monde, les habitants de Chambery et remercia Le très-Haut pour leur acceuil si chaleureux. Elle se releva et alluma quatres chandelles blanches. La jeune femme devait continuer son voyage, elle reprit son baton et laissa derrière elle , un souvenir pour tous les fidèles qui allaient venir se ressourcer et prier dans ce lieu .

http://www.youtube.com/watch?v=bAULcisUEGw&feature=related

Muyreen

muyreen se sentait mal depuis quelques jours elle avait frappé bien sûr croyant a des brigands mais en était ce vraiment? Le coeur gros elle entre dans l'église s'agenouille, ferme les yeux. murmure

Je confesse a dieu tout puissant, a tous les saints, parceque j'ai beaucoup péché
en actions et en pensées.
je supplie tous les saints, de prier avec moi le créateur, afin que le très haut m'accorde son pardon elle reste là encore un moment se récitant le crédo puis se relève, soupire sort

Charlemagne23

En ce dimanche du dix-huit juillet mil quatre cent cinquante huit, Charlemagne entra dans la basilique, il était arrivé bien en avance et avait ainsi eu le temps de se recueillir. Il avait passé pas mal de temps la veille à cogiter pour trouver le thème de la messe de ce dimanche.

Puis lorsque le soleil fut suffisament haut dans le ciel, Charlemagne fit sonner les cloches de la basilique afin d'indiquer qu'il était le moment pour tous de se réunir pour célébrer l'amour du Très Haut.

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Pisenlit23

Pisenlit de ses bureaux de la mairie entendit les cloches de l'église retentir.

Elle s'embressa d'enfliler ses plus beaux habits et renger ses papiers et vila droit vers le lieu ou ce déroulera la cérémonie dominicale.

Elle ouvrait les porte de l'église et décidait de s'assoit dans le centre.

Elle priait tout en ayant les yeux fermé en attendant que le Curé commence à cérémonie

Charlemagne23

Charlemagne avait préparé l'Eglise de Chambéry pour la messe de ce dimanche, il fît sonner les grandes cloches appelant ainsi les croyants pour la messe. En espérant, cette fois-ci, un bon nombre de personnes présentes.

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Nine.

Nine entendit les cloches sonner elle se dirigea vers la messe....
Elle s installa dans un coin et commença à prononcer une petite prière puis elle attendit

Pisenlit23

Pisenlit se rendait pour la messe lorsqu'elle entendit les cloches. Elle pressait le pas pour ne pas arriver en retard.

Arrivée, elle alla s'assoir ou peu de monde y était. Elle avait besoin de calme et de temps pour réfléchir seule, sans qu'elle soit dérangé.

Elle pria intérieusement en attandant le debut de la messe.

Muyreen

comme a son habitude lorsqu'elle allais dans une ville Muyreen alla prier.
entrant dans la cathédrale elle fut émerveillée par le travail des tailleurs de pierres. elle alla au devant de l'autel s'agenouillant. fermant les yeux elle murmure sa prière

Il est un jour, une heure, où dans le chemin rude,
Courbé sous le fardeau de tes méfaits multipliés,
L'Esprit s'arrête, et, pris de lassitude,
Se retourne pensif vers les jours oubliés.

La vie a fatigué son attente inféconde ;
Désabusé du Dieu qui ne doit point venir,
Il sent renaître en lui la jeunesse du monde ;
Il écoute ta voix, ô sacré Souvenir !

Les astres qu'il aima, d'un rayon pacifique
Argentent dans la nuit les bois mystérieux,
Et la sainte montagne et la vallée antique
Où sous les noirs palmiers dormaient ses premiers Dieux.

Il voit la Terre libre et les verdeurs sauvages
Flotter comme un encens sur les fleuves sacrés,
Et les bleus Océans, chantant sur leurs rivages,
Vers l'inconnu divin rouler immesurés.

De la hauteur des monts, berceaux des races pures,
Au murmure des flots, au bruit des dômes verts,
Il écoute grandir, vierge encor de souillures.

Bienheureux ! Il croyait la Terre impérissable,
Il entendait parler au prochain firmament,
Il n'avait point taché sa robe irréprochable ;
Dans la beauté du monde il vivait fortement.

L'éclair qui fait aimer et qui nous illumine
Le brûlait sans faiblir un siècle comme un jour ;
Et la foi confiante et la candeur divine
Veillaient au sanctuaire où rayonnait l'amour.

Pourquoi s'est-il lassé des voluptés connues ?
Pourquoi les vains labeurs et l'avenir tenté ?
Les vents ont épaissi là-haut les noires nues ;
Dans une heure d'orage ils ont tout emporté.

L'angoisse du désir vainement nous convie :
Au livre originel qui lira désormais ?
L'homme a perdu le sens des paroles de vie :
L'esprit se tait, la lettre est morte pour jamais.

Nul n'écartera plus vers les couchants mystiques
La pourpre suspendue au devant de l'autel,
Et n'entendra passer dans les vents prophétiques
Les premiers entretiens de la Terre et du Ciel.

Les lumières d'en haut s'en vont diminuées,
L'impénétrable Nuit tombe déjà des cieux,

L'Esprit ne descend plus sur la race choisie ;
Il ne consacre plus les Justes et les Forts.
Dans le sein desséché et immobile
Les soleils inféconds brûlent les germes morts.

Les Ascètes, assis dans les roseaux du fleuve,
Écoutent murmurer le flot tardif et pur.
Pleurez, Contemplateurs ! votre sagesse est veuve :

Plus de charbon ardent sur la lèvre-prophète !
les vents ont emporté ta voix ;
Et le Nazaréen, pâle et baissant la tête,
Pousse un cri de détresse une dernière fois.

d'ombre et de paix voilée,
Errante au bord des lacs sous ton nimbe de feu,
Salut ! l'Humanité, dans ta tombe scellée,

Et le barbare est saisi de vertige.
Les âmes sans vertu dorment d'un lourd sommeil,
Comme des arbrisseaux, viciés dans leur tige,
Qui n'ont verdi qu'un jour et n'ont vu qu'un soleil.

Et les sages, couchés sous les secrets portiques,
Regardent, possédant le calme souhaité,
Les époques d'orage et les temps pacifiques
Rouler d'un cours égal l'homme à l'Éternité.

Mais nous, nous, consumés d'une impossible envie,
En proie au mal de croire et d'aimer sans retour,
Répandez, jours nouveaux ! nous rendrez-vous la vie ?
Dites, ô jours anciens ! nous rendrez-vous l'amour ?

Oui ! le Mal éternel est dans sa plénitude !
L'air du siècle est mauvais aux esprits ulcérés.
Salut, Oubli du monde et de la multitude !
Reprends-nous, ô Très Haut, entre tes bras sacrés !

Déroule encor, Soleil, ta robe glorieuse !
ouvre ton sein plein d'arôme et de paix !

Soupirs majestueux des âmes apaisées,

Murmurez plus profonds en nos coeurs soucieux !
Ruisselle en nous, silence étincelant des cieux !

Consolez-vous enfin des espérances vaines :
La route infructueuse a blessé vos pieds nus.
Du sommet des grands caps, loin des rumeurs humaines,
Ô vents ! emportez-les vers le Très Haut!

Adieu, déserts, où l'âme ouvre une aile éperdue !
Adieu, songe sublime, impossible à saisir !

Et toi, divine Mort, où tout rentre et s'efface,
Accueille tes enfants dans ton sein étoilé ;
Affranchis-les du temps, du nombre et de l'espace,
Et rends-leur le repos que la vie a troublé !

elle termine par le credo
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN Elle reste encore quelques instants les yeux mi clos, se signe puis se relève, sort de la cathédrale le cœur apaisé.

Phaco

Phaco avait comme tous les chambériens reçu l'étonnante nouvelle de la nomination/révocation la plus rapide de l'histoire pourtant mouvementée de la Curie de Chambéry.
Pas qu'il s'intéressa plus que ça aux histoires de curé ou même au salut de son âme, mais il ne pouvait supporter que l'on bafoue ainsi sans explication le choix du peuple.

La fatuité montante des hautes instances de l’Église d'Aristote et son dédain de la classe populaire savoyarde amenait à une réaction cinglante. Il était hors de question de laisser ainsi bafouer les valeurs dans lesquelles il avait toujours souhaité voir avancer son Duché: tolérance, humanité, hospitalité...

Aussi alla-t'il séance tenante faire le pied de grue devant la basilique Sainte-Nitouche dans l'espoir d'y croiser le nouvel ancien curé et de lui apporter son soutien.

Dulac au fond de son nom ! Leostilla à la cure !!!
Assez de ces bandits sous la pourpre qui ne trouvent dans les textes de la loi d'Aristote que de quoi se tailler une place en or dans la société !
Ces marchands du code divin n'ont pas de temps à perdre avec la vérité de Dieu qu'ils sont censés faire triompher envers et contre tout !
Dulac au fond de son nom ! Leostilla à la cure !!!
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Rollin

La succession des événements de la matinée avait été particulièrement étrange. Comme tout un chacun, Rollin en était venu à se poser de nombreuses questions sur les agissements du Conseil diocésain.

Le résultat était là, et il ne le questionnait pas... les Citains avaient choisi. Non, ce qui l'ennuyait au plus haut point, c'était l'opacité et le mutisme caractéristiques dans lesquelles l'Archidiocèse prenait ses décisions. Il savait Neocor en avoir fait les frais, le vieux prélat qu'il ne pouvait appeler autrement que Monseigneur, même s'il n'était plus Archevêque, et c'était au tour de César-Alexandre, alors qu'il venait tout juste de formuler ses vœux.

Le Mestre avait donc pris plume... et d'aucuns se rappelleront sans doute combien il s'y entend lorsque cela arrive. Après avoir adressé la même lettre à chacun des membres du Conseil diocésain, il vint à grandes enjambées devant la basilique.

Sur le parvis, il croisa Messer de Chevelu qui donnait déjà de la voix et, comme à son habitude, avait trouvé un slogan bien senti. Il le salua du chef en passant à son côté et cloua sur la porte du lieu saint une copie de sa lettre, pour montrer son besoin d'éclaircissements.

Rollin, dans sa lettre, a écrit:

De Rollin Chabod, Baron d'Arvillard, Intendant de la Mesnie des Sainctes-Eaux, Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry, Mestre en le Métier des charpentiers, Citain de la capitale de Savoie & Donateur fidèle aux œuvres de l'Église aristotélicienne romaine;
Aux Membres éminents du Conseil diocésain de l'Archidiocèse de Moustier-en-Tarentaise;

Adieu,

Monseigneure l'Archevesque, Dame le Camérier, Messer le Chancelier, Messer le Légat, c'est à grande surprise que j'ai reçu cetuy matin des informations pour le moins étonnantes.

Les Citains de Chambéry, vous ouailles - pour rappel -, étaient amenés à adresser leurs prières pour déterminer auquel des deux candidats en présence adviendrait la charge de la cure en la basilique Sainte-Nitouche.

Les deux candidats paraissant, somme toute, fort valables l'un comme l'autre, bien qu'ayant des styles différents quant à la pratique du culte, je n'interférerai pas ni ne reviendrai sur le résultat.

Il appert qu'un membre du Conseil diocésain ait jugé bon de révoquer ladite nomination & c'est là son droit.

Toutefois, & c'est là où viennent mon incompréhension & mon désaccord, tout ceci a été fait sans aucune annonce publique des motifs invoqués, fut-ce un mot sur la porte de la basilique ou du presbytère. Entendons-nous bien, la Très Saincte Église n'a pas à nous révéler ce qui ne doit pas l'estre, mais il me semble que ce n'est pas là quelque chose qui touche aux discussions sur la nature divine des Prophètes ou aux grandes manœuvres d'influence des éminences grises auprès du trosne papal.

Dans le contexte particulier où nous nous trouvons & le doute qui secoue toute l'Aristotélité, sachant en outre que les Réformés sont une fois encore venus frapper à nos portes sous le prétexte d'un conflit avec l'Église romaine... portes qu'ont défendues chèrement les Citains de Chambéry, vous ouailles, au nombre desquels se trouvaient les deux candidats à la cure, vous comprendrez qu'il est difficile pour nous, Citains de la capitale du Duché de Savoie, vos ouailles, d'envisager pleinement les raisons qui ont mené à pareille situation.

Ceci ne fait que semer le doute & l'incompréhension dans les cœurs, & nuit encore un peu plus à l'attachement que porte chaque asme de Savoie à prier le Très-Haut. Je ne doute pas que la décision n'émane pas de Lui, c'est là une affaire qui concerne les Hommes, ses Ministres.

J'en appelle à l'esprit de concorde & à l'Amitité en Aristote, dont je ne doute pas que vous soyez tous grandement pourvus, & vous invite à dire publiquement les raisons qui ont poussé le Chancelier diocésain à agir de la sorte.

Rome ne peut plus se permettre d'entretenir le doute dans ses rangs, Moustier-en-Tarentaise est fille de Rome & se doit de suivre la mesme ligne de conduite. Je prie le Très Haut pour qu'il éclaire votre jugement à la lueur de ce que j'ai dit & pour que, vous, Membres éminents du conseil diocésain daigniez prendre plume & disiez aux Citains de Chambéry, vos ouailles, les raisons de votre décision.

Les ouailles ont besoin d'un berger pour les mener sur le droit chemin qui mène en Paradis solaire, & c'est là que se trouve la finalité de tout ceci.

À grand Honneur & belle Grasce de vous retrouver à l'office ce dimanche & de prier ensemble à l'esprit Aristotélicien retrouvé.

Toujours Fidèle & Dévoué
+R+

Ayant accompli son œuvre, sans doute futile, il descendit un à un les degrés du parvis et vint tenir compagnie au vaillant homme de Bourg-Saint-Maurice qui continuait de tonitruer comme un beau diable.
_________________

Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry, Intendant de la Mesnie des Sainctes-Eaux, Baron d'Arvillard

Urbain.mastiggia

Au fin fond de la nuit, sur un animal essoufflé, un homme chaudement habillé portant les armoiries de l'évêché de Toul se présente à la basilique auprès d'un sacristain de veille nocturne.

- Le bon jour mon frère! Je viens te porter si tard une nouvelle à placarder sur ton tableau. Elle provient du vice-primat, mon maître. Connais-tu une auberge qui me soit encore ouverte?

Citation:

De la cure de Chambéry

A vous, fidèles aristotéliciens,
A vous, Violletta, administratrice In Gratibus de l'archevêché de Moustier-en-Tarentaise,
A vous Arthur du Lac, chancelier de l'archevêché de Moustier-en-Tarentaise,

César-Alexandre Constantin di Leostilla

In Gratibus

Concile Episcopal Impérial Francophone

In Gratibus

Monseigneur Urbain Mastiggia

Premier Vice-Primat de la Primatie du Saint-Empire Romain Germanique,
Vice-Primat Francophone de la Primatie du Saint-Empire Romain Germanique,
Evêque de Toul
Evêque sine cura de Metz,
Recteur de l'Ordre Lescurien,
Vice-Préfet francophone à l'office des chapelles,
Légiste Pontifical,
Chapelain des Trente Cierges du Mont-Saint-Michel,
Ecuyer de Montegridolfo.

Après avoir donné le document, le cavalier mena son animal à une écurie et se dirigea vers l'auberge recommandée par le sacristain.

Cesar.alexandre

Basilique Sainte Nitouche, Bonne ville de Chambéry, dixième jour du mois de décembre mil quatre cent soixante-huit.
Quelques heures après sa révocation, plusieurs fidèles semblaient s’être rassemblés devant les portes de la Basilique. Le Grand Bâtard du Bugey, qui passait par-là en se rendant au marché, fut alors interpellé par cet attroupement et par les protestations d’un des hommes qu’il ne connaissait pas. Le Leostilla ne put contenir un sourire d’amusement en entendant le slogan scandé par le chambérien, lequel fut rapidement rejoint par le baron d’Arvillard. Alors, le prêtre s’avança vers eux afin d’engager la discussion, après les avoir salués avec déférence.

« – Adieu, Baron d’Arvillard et messire. Je vous remercie sincèrement pour votre soutien, qui me va droit au cœur tout comme la confiance que les fidèles chambériens m’ont accordée. Mais je ne puis vous appeler qu’à la modération : je n’ose point imaginer que le conseil diocésain n’avait pas de bonne raison de me révoquer de ma charge. Je prie pour qu’il ne s’agisse là que d’un simple malentendu, peut-être lié au fait que messire le chancelier diocésain n’avait point eu vent de ma récente ordination. Je lui ai moi-même adressé un courrier pour connaître les raisons, et je ne doute pas qu’icelles soient parties d’un bon sentiment ou d’une simple erreur, aussi regrettable puisse en être la conséquence. & par la même, je ne doute pas qu’une explication sera rapidement donnée, afin que les esprits soient apaisés. »

Le Leostilla hocha verticalement la tête, pour appuyer ses paroles, et peut-être tenter de se convaincre lui-même qu’il ne s’agissait là que d’une simple erreur, et non d’autre chose qui, si c’était le cas, serait à la fois grave et triste pour cette Eglise qu’il avait fait vœu de servir jusqu’à sa mort.

Urbain.mastiggia

Citation:

Décret de nomination à Chambéry

A tous les fidèles et clercs qui lisent ou se feront lire,

César-Alexandre Constantin di Leostilla

a en charge représentative et la gestion religieuse, économique et administrative de sa paroisse In Gratibus et Res Parendo

Res Parendo

Est victoria in fide.

Monseigneur Urbain Mastiggia

Ce message fut placardé de nouveau à la demande du vice-primat. Ce fut le même homme que la fois précédente.

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[RP]Basilique Saint Nitouche de Chambéry