Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, ..., 33, 34, 35   >   >>

[RP]Basilique Saint Nitouche de Chambéry

Pere.synesios
C'est d'une voix grave que Synésios répondit :
-Je m'excuse si vous êtes déçue, je veux dire, que vous attendiez quelqu'un d'autre ici. Mais c'est bel et bien moi qui officie dans la déchéance la plus totale de notre duché. Parler de la seule foi serait bien hypocrite quand la moindre tâche un tant soit peu motivée par l'honneur n'a plus cours depuis les tristes évènements... mais je n'ai pas à vous remémorer de pareils souvenirs.

Sa voix blanche se mua en un léger amusement fugace à la mention de son aide. -Une habitude que vous semblez autant trouver adéquate que vos petites filouteries ont pu me divertir. Et bien soit, si la prochaine fois je peux encore vous sortir d'un guêpier, et à condition qu'il y ait cette fois matière à rire et à ne pas s'indigner, je le referai.

Le ton du clerc redevint profond quand il ajouta, laconique :
-Oui, pour en revenir à votre première question, je délivre bien les sacrements en l'absence d'un vicaire ou de notre curé.
-Dans ce cas, que puis-je faire pour vous Margaut ?


A cet instant, il se rendit compte qu'aborder le sujet des soupçons de Margaut sur sa responsabilité le troublait assez pour qu'il n'arrivât pas à le mentionner.

_________________
Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien
La_margaut
Il était après Lisyane et Angel, la troisième personne à compatir à ce qu'elle avait vécu. Il faut dire qu'il avait vu des choses horribles en ouvrant les geosles. Il savait ...

Grande inspiration. Rester calme, oui, il fallait rester calme. Empêcher ses souvenirs de remonter. Ne pas se laisser submerger, ni par la douleur, ni par la peine, ni par la colère ... Il fallait trouver un exutoire, et choisir le bon ...
Et alors tout lui sembla plus clair :


Je ... je crois que j'étais venue me confesser, et puis quand je n'ai vu personne, j'ai communié avec moi-même et puis ... je viens de comprendre que ce n'était pas ça que j'avais à faire ! Non, ce n'est pas ce que je veux ... je ne veux plus être rempli de peurs ...

Excusez-moi ... je ... je vous ai fait perdre votre temps ... je ... en fait, je dois partir ... une petite prière d'encouragement peut être ?
Pere.synesios
-Ma soeur, le Très-Haut a insufflé en vous la juste réponse. Cesser d'avoir peur, du moins tenter autant que possible. Il pivota en direction de la rosace.

-Je ne puis rien vous dire d'autre si ce n'est de continuer à vivre pour ce qui est digne d'être tenté et de retrouver cette incroyable force intérieure qui vous rendait si attachante. Pour le reste....
Il savoura son effet de suspense.
Laissez-moi l'intimité requise de mon âme seule pour vous porter dans mes prières. Voulez-vous bien ?

Il eut un dernier soupir avant de commencer à s'éloigner. On ne retenait pas ceux qui couraient après leur destin, il ne le savait que trop bien. On ne pouvait qu'espérer les voir revenir une fois leur quête accomplie, à la manière du chien de chasse, l'oiselet, triomphalement, en gueule.

_________________
Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien
Charles
Pere.synesios





Uploaded with ImageShack.us



Une lumière grise et froide semblait vouloir demeurer sur le ciel savoyard en ce jour quasi automnal. Mais le coeur et l'âme de l'Archidiacre étaients bien plus lourdement gris encore.

Comme pour rendre visible à tous cette tristesse, Synesios soupesa les longues tentures noires qu'il portait à l'épaule. Le tissu était fort léger en vérité, mais ses dimensions étaient impressionnantes. Aussi, un long pan continuait à traîner sur le sol sec et froid malgré ses mouvements de tricot pour l'enrouler maladroitement.

Au loin, la chaîne des Alpes et immédiatement derrière, la Suisse, dernière demeure de Marozia. Dans une moue pincée d'une douleur qu'il voulait contenir, le jeune Grec quitta le parvis pour les escaliers des étages de la basilique. Et pendant une heure, appliqua les longues tentures noirices aux murs avant d'éteindre une partie des cierges pour que l'atmosphère de recueillement ne soit rythmée que par des sanglots.


A la porte droite fermée de la basilique, l'Archidiacre n'inscrivit qu'un court message à l'encre légèrement bleutée.


En soutien avec la paroisse de Sion et sous la bienveillance peinée de notre archidiocèse de Moustier, la ville de Chambéry porte le deuil de la première diaconesse de Sion, demoiselle Marozia.

Synésios aurait aimé pouvoir fixé le visage de la très douce et très pieuse diaconesse sur un petit tableau, pour le souvenir des frères qui l'avaient côtoyé, mais les choses ne se faisaient pas dans la roture et la damoiselle devait déjà être ensevelie.

Il se contenta de ficher deux brins d'Edelweiss cueillis le matin même dans la porte, et rentra se réchauffer.
[/url]
_________________
Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien
Childeric

C'est le coeur lourd que Childeric était venu rendre un dernier hommage respectueux, à celle qui le Baptisa.
On l'avait privée du repos éternel ici-bas, mais Le tout Puissant saurait la reconnaître.
Elle dont le repentir et le détachement, avaient couvert le ciel Cédunois d'une Aura qui jamais ne cessera de luire.
Avec une passion pour les choses simples et les fleures, ne rechignant jamais à la tâche, elle avait su trouver l'amour de tous.

Aussi, c'est le coeur lourd et l'âme en peine, que nôtre Garde Episcopal se dirigea vers le Maître Autel,récita son Crédo ainsi qu'une prière Franciscaine.
Il alluma un cierge, et récita une prière pour le repos de l'Ame de la défunte.


Puis résigné, il retourna à ces obligations intemporelles. Bien résigné à comprendre comment un Duché avec tant de prestige, pouvait être aussi peu pieux.
Phoebus.de.labarre
l'homme au masque de verre rentra dans l’édifice, un sceaux à la main et une caisse dans l'autre, il était aussi affublé d'une blouse pour le travaille.
il était toujours hésitant à entrer dans ces lieux, le chevalier avait précautionneusement attendu la fin de la messe et que tout le petit monde en soit sortit pour s'acquitter de sa "dette".
il s'agenouilla prés de la 1ere rangée de banc et sorti son matériel, savon noir et brosses, huile de lin et pinceaux, baume de cire et chiffons. voilà il était prêt astiquer les places où le séant des Grands de Savoie se posaient hypocritement au plus prés du cœur de leur croyance... encore faudrait-il qu'ils aient un tant soit peut la foi...

bref Guilmord grommelait amèrement tout en faisant sa tache méticulosité!

_________________
"Même les chiens boiront à ma coupe!"
Charlemagne23
Bien plus tôt dans la journée, le père Charlemagne entra dans l'église, voilà bien quelques temps qu'il n'y était pas venu pour y faire son devoir de curé, il avait été trop absent pour ses paroissiens et il le regrettait amèrement. Mais quoi qu'il en soit, la journée était belle et c'est aujourd'hui qu'il allait reprendre les choses en mains, Chambéry allait ravoir son curé.
Une fois à l'intérieur, au centre de l'allée principale, il prit le temps de s'arrêter pour y laisser son regard admirer la lumière qui filtrait au travers des vitraux de l'église, encore une chose qu'il n'avait pas vu depuis trop longtemps à son goût, mais ça lui donnait une idée qu'il ne manquerait pas de faire part à ses paroissiens vers la fin de la messe.
Reprenant finalement où il en était rendu, il prépara l'église pour la célébration de la messe, il ne manqua pas de dépoussiérer la page de son livre des vertu qui en avait légèrement besoin. Et une fois ayant choisi le passage qu'il lirait à l'assemblée aujourd'hui, il fit faire sonner les cloches par un jeune gamin volontaire et enthousiaste à l'idée de faire ces énormes instruments à travers toute la ville. Tandis que les cloches sonnaient, le père Charlemagne comme il avait l'habitude de faire, se trouvait sur le parvis de l'église pour y accueillir personnellement les fidèles qui lui feraient le plaisir d'assister à la messe de ce dimanche.



{{{BOOonNNG}}} {{{{{{BOOOooonnnNNNG}}}}}} {{{BOOonNNG}}} {{{{{{BOOOooonnnNNNG}}}}}}
_________________

Pere.synesios
L'archidiacre avait passé des nuits tourmentées par la disparition de la diaconesse de Sion. Alors que les jours d'avant, c'est un silence pesant qui avait accueilli, aujourd'hui, il se leva en sursaut en entendant les cloches de ste Nitouche.

Comment se pouvait-il ? Personne ne célébrait aucune messe depuis si longtemps. Était-ce monseigneur ? Pour s'en assurer, il se jeta une gerbe d'eau sur le visage, et laissant à peine ses mèches dégoutter d'eau, il enfila son froc pour courir à la basilique.

_________________
Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien
Aisling.de.kells
Aisling était arrivée très récemment en ville et entendait les cloches sonner pour la première fois. Soulagée d'en déduire la présence d'une église, elle suivit le son pour trouver la maison de Dieu.

La jeune fille découvrit la basilique avec admiration - qu'elle était grande, comparée à l'église de son village ! - et passa le porche.

Elle regarda autour d'elle, sentant l'ombre fraîche de la pierre entourer ses épaules chauffées par le soleil. Elle respira un air purifié par la présence Divine, et s'agenouilla pour prier et écouter le sermon qui serait sans doute prononcé.
Ennimia
Un jour à peine qu'elle était en cette terre savoyarde et déjà elle avait enfreint quelques vertus. Il fallait se reprendre de suite. N'étant ni en pastorale, ni baptisée, ni même tentée pour l'instant de l'être, il n'en demeure pas moins qu'elle avait certaines bases du dogme aristotélicien et qu'elle fut attirée par la Basilic de tôt matin pour y déposer son repentir.

Elle entra, admirative, dans le lieu Saint et se choisit un Prie-Dieu vers le centre de la Nef pour en contempler toute la splendeur. Il lui avait parlé de Moustiers, afin de pouvoir cheminer sur cette Voie. Elle y verrait sans doute bientôt. Elle se recueillit alors, sentant qu'en elle grondait toujours ces instants de la veille où elle avait eu des pensées, des paroles et des gestes très peu dignes d'une aristotélicienne. Loin de la vertu de la conservation, elle avait failli se laisser aller au trépas, ce n'était pas peu dire. La prière du pardon lui vint naturelle à l'esprit...




Une fois la prière récitée, elle murmura ses torts à voix basse, sentant la chaleur des larmes lui mouiller les joues. Relevant ensuite la tête, elle ne put se résigner à quitter les lieux. Elle ne savait pas ce qui l'attendait dehors, elle craignait peut-être que le jour d'hui soit pire que celui de la veille. Ennimia demeura donc là, priant pour que le Très Haut la guide sur le bon chemin...
_________________
Mini.
La brunette, ce jour-là, n'était pas venue pour se confesser ou trouver une oreille attentive ...
Elle venait juste recommander son ami, Wotan, au Très-Haut ...
Elle prit place sur un banc, joignit ses mains, baissa la tête et ferma les yeux ...
Puis se prit à marmonner dans la barbichette qu'elle ne possédait toujours pas ...

Aristote, nous te confions notre ami, Wotaneter ... Prends soin de lui autant qu'il a pris soin de nous de son vivant ...

Les émeraudes se voilèrent quelque peu de tristesse ...
Ainsi allait la vie ...
On naissait, vieillissait pour finir par être rappelé auprès du créateur ...
Ce qui était sûr, c'est que la jeune femme n'oublierait jamais cet homme qu'elle considérait comme un frère ...
Adieu Wotan ...

_________________

#freegnaniou
Quezala
Après avoir passé beaucoup de temps à trainer en taverne... Quezala prend la direction de la basilique. Bon, c'est vrai, elle s'est un peu demandé s'il fallait mieux qu'elle se rende à la basilique ou à l'autre chapelle.

Elle range un parchemin dans sa sacoche et entre dans la maison du Très Haut. Elle est inquiete et espère toujours qu'en posant ses questions, ses inquiétudes et ses souhaits... elle pourra avoir ici une réponse, une ligne à suivre. Et aujourd'hui, elle a beaucoup de questions.

Alors, Quezala s'avance vers l'autel, s'installe et prend sa petite médaille entre ses doigts. Elle la tourne trois fois, puis joint ses mains et récite bien bas la prière du pardon... pas que pour elle d'ailleurs! Elle relève les yeux vers l'autel, puis reprend en posant cette fois ses questions, ses souhaits...
Neocor
Neocor hésitait à se présenter devant les fidèles depuis qu'il s'était mis entre les mains d'une médicastre qui lui avait promis de le faire rajeunir de vingt cinq ans... L'archevêque était un vieillard décharné dont le visage creusé et ridé laissait à penser qu'il était centenaire... "Vont-ils me reconnaitre ?" Il est vrai que l'opération avait réussi beaucoup mieux qu'il l'avait espéré...

Mais il fallait bien que le moment arrive... Il leur dirait "Oui, c'est bien moi, Neocor, vous n'avez pas d'hallucinations !" Déjà, quelques femmes avaient pris l'habitude de lui sourire, croyant découvrir un nouvel homme de Foi en la ville... Il songeait que ces impures étaient parfois prêtes à tout et il s'en tenait éloigné... Il entra finalement...


Gloire au Très Haut Tout Puissant...!

Façon comme une autre de signaler sa présence ! Quelques visages se retournèrent, l'air inquiet...

Oui, c'est je, Neocor, votre vieil archevêque... rajeuni par le Très Haut !

Il monta à grandes enjambées, mais en boitant comme à son habitude, se dirigeant vers le Chœur. La il vérifia si tout était en ordre ainsi que la présence des éléments aristotéliciens... Très bientôt, il allait procéder au Baptême aristotélicien d'un très vieil ami : Augis ! Lequel avait choisi pour marraine Dame Laiyna ! On allait se retrouver entre connaissances...

Il s'approcha d'une femme d'âge canonique en train de prier, et lui demanda si elle aurait plaisir à faire un peu de ménage...


Aristote vous en sera reconnaissant ma Fille...

Elle le regarda, stupéfaite... Ferma un oeil et se signa à plusieurs reprises !
_________________
Augis
Augis s'est vêtu à son habitude : simplement. Il avait cependant brossé la farine de ses manches et prenait soin de cacher un accroc à sa chemise avec un pan de sa cape. Dès l'aube, il se dirigea vers Sainte-Nitouche pour profiter du calme de l'église principale de Chambéry. Les bruits de la ville allait bientôt la gagner mais il pourrait profiter de quelques instants de quiétude.

En pénétrant dans l'édifice, il entendit une voix bien connue et se dit que le calme de Sainte-Nitouche allait bien vite retomber dans l'oubli... Il remonta le côté gauche de l'église et s'installa à même le sol, contre un pilier pour s’imprégner de la splendeur et de la force du bâtiment.

Il chuchottait juste de temps en temps :
"Aristote, tu sais que j'ai foi en toi..."
_________________
Augis, maître de l'ancienne corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, ..., 33, 34, 35   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)