Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 16, 17, 18, ..., 33, 34, 35   >   >>

[RP]Basilique Saint Nitouche de Chambéry

Leonorio
Alors que la neige avait recouvert la capitale savoyarde et que le solstice approchait, et l'hiver avec lui, la basilique accueillait en son sein une petite communauté de fidèles. Tous étaient, outre de fiers serviteur du Très Haut, des Savoyards exemplaires, de cette graine qui se faisait aujourd'hui aussi rare que le Soleil dans cette période hivernale...

Leonorio avait reçu il y a quelques jours de cela une missive d'un de ses vieux amis, le Sieur Augis, l'invitant à participer à l'une des étapes les plus importantes de la vie d'un homme : le baptême. Les fortes chutes de neige qui s'étaient abattues sur l'ensemble de la Savoie ces derniers jours n'avaient pas pu empêcher sa participation, alors même que les apparitions publiques du vieux Duc de Faucigny se faisaient aujourd'hui rarissimes. Néanmoins, elles avaient improprement retardé la venue du Duc, aussi les portes closes de l'église chambérienne indiquaient que la cérémonie avait d'ores et déjà commencée...

Malgré tout, Leonorio tenait à assister à un évènement d'une telle importance, et c'est non sans joie qu'il poussa les lourdes portes de la basilique, laissant pénétrer un air glacial qui fit chanceler les flammes des nombreux cierges du lieux saint. En effet, après avoir imbibé ses doigts d'eau bénite et effectué simultanément un signe de croix ainsi qu'une génuflexion en direction de la représentation de Christos, le Duc put embrasser du regard l'assemblée réunie. Un large sourire vint souligner ses candides moustaches alors qu'il reconnaissait divers visages familiers, faisant ressortir un flot de sentiment de son coeur encore vaillant bien que faiblissant. La vue de visages tout à fait nouveaux et inconnus aiguisa sa curiosité, et il rejoignit avec discrétion les bancs du fond de l'église alors qu'Augis venait de finir son discours.

Le Duc eut un pincement au coeur en remarquant la décoration de la Chaîne d'Or qu'Augis portait fièrement sur sa poitrine, distinction créée par son père afin de récompenser les Savoyards qui s'étaient montrés les plus méritants lors de la première attaque que la Savoie avait subie. Les récipiendaires de cette médaille étaient tous de véritables héros, des Savoyards exemplaires, et c'était un véritable malheur qu'aujourd'hui la majorité des illustres récipiendaires aient rejoint le Très Haut... Mais en ce jour, un de ces illustres hommes allait à son tour se rapprocher de celui-ci en rejoignant l'assemblée des fidèles, s'assurant par la même occasion une place auprès de ceux avec qui il avait autrefois combattu. Et les mots qu'il venait de prononcer montraient qu'il en était plus que digne.

Le Duc sortit lentement de ses méditations dignes d'un grabataire, d'un homme qui semblait avoir trop vécu, et fixa toutes son attention sur le vieux Neocor, attendant les paroles d'un homme dont les merveilles oratoires n'étaient plus à démontrer...
Laiyna
Laiyna avait maintenant pour habitude d'imaginer une poulie au dessus d'elle pour l'aider à se lever, cette image l'amusait mais c'est en vain qu'elle levait les yeux à chaque fois....C'est donc d'elle même qu'elle se leva pour rejoindre son futur filleul.

quelques bruits discrets appelèrent son regard vers l'entrée et c'est d'un discret signe de tête qu'elle salua l'entrée du Duc de Faucigny.

Les mains jointes sur son ventre, tête baissée elle demandait à Aristote de lui pardonner tous ces péchés. Puis Augis prononça quelques mots simples, sages....Des mots à son image.

Tous les regards étaient maintenant tournés vers Neocor

_________________
Uriel
Pour sa visite exceptionnelle à Chambéry, le Frère Uriel n'allait pas manquer la messe du dimanche.
Il avait personnellement laissé des consignes à Dole, en Franche-Comté, afin que tout soit organisé comme il le fallait.

L'homme était arrivé le samedi matin dans la capitale savoyarde et avait pris repos immédiatement, fatigué des cinq jours de voyage dans la neige et le froid. Ainsi le lendemain, il était frais et dispo pour affronter une journée ... de lecture.

Uriel connaissait bien le clergé de l'Archidiocèse de Tarentaise : le vénérable Mgr Neocor, ainsi que les Frères Synésios et Childéric. A vrai dire, il était pressé que la messe commença ...
Charles
Le taciturne Charles s'était levé avec l’angélus, la journée du duc commençait comme les paysans à cela il ne dérogeait jamais, question de respect pour les petites gens, bien que ces derniers ne devaient sûrement pas le savoir.
Brève toilette matinale et déjeuné copieux auprès de la grande cheminée de son Hostel, la maison était vide, il pensait à sa femme sur les routes pour rejoindre le ban fictif de Lorraine, il était inquiet. Il pensait également à sa fille qu'il venait de reconnaitre et qui naturellement lui battait froid, dur instants de vie pour le duc. C'était le jour du Seigneur, il demanda une de tenue digne pour se rendre à l'église, avec cette maudite guerre, cela faisait des mois qu'il n'avait pas entendu un sermon, une parole réconfortante pour son âme.

A l'heure où les cloches sonnaient pour appeler les ouailles, le duc de Piémont posa son lourd manteau fourré et se rendit à pied à la Maison du Très-Haut.
Et là ! Surprise, Charles reconnut le Frère Uriel. D'un pas discret il s'approcha du prélat.


- Le bonjour Monseigneur, vous voici donc arrivé en la Capitale savoyarde. Vous avez l'air entier, la route a du être dépourvu de maraud.
Uriel
En pleine méditation sur le devenir de certaines choses, Uriel entendit quelques pas dans l'abside et ouvrit les yeux, tournant légèrement la tête.
Il se leva pour accueillir le Duc d'un franc sourire et s'inclina, légèrement.

Bonjour, votre Grâce ; oui, m'y voici pour quelques jours, je profite des bienfaits de l'érudition.
J'ai de la chance, n'ayant point rencontré de brigand, cette fois. J'étais accompagné, mais quoiqu'il en soit, je peux vous dire qu'ils ne feraient pas une très bonne pioche, j'ai laissé mes biens à Dole.

J'espère que vous allez bien, en ce froid matin ?
Uriel
Point de messe il n'y eut, ce fut fort dommage, mais il comprenait.
Son Frère avait donné une messe à Dole, en Franche-Comté, et là il n'y avait eu personne, pas étonnant, après coup que les clercs ne souhaitaient plus faire office.

Ainsi allait la vie, ainsi allaient les choses.
Il se prépara doucement à faire chemin vers la prochaine étape de son voyage ...
Arwenn1
Conformément a ce que Sa Grâce lui avait donné comme sanction pour son erreur la jeune Capitaine profita du jour Dominical pour s'exécuter. Elle reproduirait donc le nettoyage de la grande église Savoyarde à l'église de Chambéry. Paré de son uniforme de Capitaine elle entra dans la lieu saint avec balai, seau, serviette de toile et pelle puis s'avança vers la Chair du lieu.

Déposant le tout Arwenn prit le temps de prier et faire ses dévotions puis commença par balayer les allées et moindre recoins de la grande Église Savoyarde. La tâche ne fut pas des plus aisés et la jeune femme habitués à d'autres formes exercices ressentie quelques tiraillement de certains muscles qui n'avait pas trop l'habitude d'agir de la sorte. La sueur lui perla bientôt le front et se fut avec un réelle soulagement qu'elle arriva au bout de son balayage. Ramassant les immondices qu'elle jeta dans une fosse tout près elle termina en lavant le sol a grandes eaux.

Revenant ensuite vers la Chair la jeune femme aux yeux bleu azurs prit ensuite le seau et la serviette de toile et alla puiser de l'eau clair et fraiche. Après quoi elle se mit en devoir de laver et nettoyer consciencieusement chaque ban, colonnes et la chair du saint lieu comme une mère prendrait soin de son enfant bien aimé. Le travail était arasent mais au combien rédempteur. Arwenn sa corvée finit alla vider son seau de l'eau souillé au dehors puis retourna reprendre tout les effets de sa punition pour les placer dehors.

La jeune Capitaine fit le tour du lieu saint afin de vérifier qu'elle n'avait rien omis de son nettoyage et observa un peu son travail avec du recul. Satisfaite elle put repartir reprendre ses activités normales.

_________________
Pere.synesios
Samedi, veille du jour du Très-Haut, cela faisait bien longtemps qu'on avait pas célébré les saints sacrements en la basilique. Pris de la pieuse colère, l'archidiacre, et bientôt prêtre, il l'espérait, entra en trombe dans la nef.

-Chambéry, tu ne t'es que trop vautrée dans l'acédie pendant que ton clergé regardait passer l'hiver avec un peu trop de détachement ! Il est temps de montrer à ces scélérats de réformés que la Savoie est une terre de conviction et que nous ne transigeons pas avec les prophètes !

Il leva le menton avant d'ajouter :

-Mathurine ! Mathurinne, qu'on prépare l'autel avec une belle nappe b....

Point de grosse dondon en vue. Fichtre, c'était vrai, la matrone était assignée aux menus plaisirs de Monseigneur en son Palais. Une bonne de l'archidiacre, le Grec n'en avait pas encore nommé. Il faudrait y remédier sous peu. Et si l'archidiacre pouvait se dégoter une archi-bonne besogneuse, soit ! Une bonne paire de mains qui n'ont pas peur de frotter toutes les aspérités, des jambes souples pour courser les chats qui pissaient sur les missels et une jolie gorge pour participer à la chorale. Oh, oui ! Il en bavait presque

Un cadeau du ciel ne se refuse jamais, lui avait-on appris

Et c'est le sourire ondulant et la mèche coquine que le sémillant clerc se mit à préparer l'office du lendemain matin.

_________________
Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien
Pere.synesios
Il avait mal dormi avec ses drôles de pensées qui étaient monté à son esprit depuis la veille. C'est pourquoi, dans un excès de zèle contestable, il s'était rendu d'un pas rapide à la basilique pour faire sonner les cloches, vingt minutes plus tôt que l'horaire consacré.

http://www.youtube.com/watch?v=GTPDbzh2cps&feature=related

-Chambéry lève-toi et souviens-toi de cette piété oubliée, où je saurai bien t'y contraindre ! L'écume aux lèvres, il se tortillait à l'extrémité de la lourde corde du bourdon pour le faire danser dans les airs.

Au bout d'un moment, les vaches reprirent en chœur l'explosion sonore. Il se mit à rire. Ah même les culs terreux qui regardaient germer les premières graines allaient se lever. Fort bien, du moins, le crut-il.

Glissant malaisément de la corde, ses pieds tanguèrent en touchant le sol. Tout bougeait drôlement dans le clocher au point qu'il put s'imaginer sur un navire de ces barbaresques algérois.

La descente à l'échelle fut bien difficile, et le premier diacre de la province regretta d'avoir trouvé le sommeil qu'en compagnie de l'armoise fermentée.... le génépi. Dans un haut-le-coeur fleurant bon le poisson genevois, le futur prêtre traversa la grande allée et ce n'est qu'arrivé aux battants de bois qu'il reprit une posture plus digne.

Il attendit encore un instant d'être stable sur ses jambes avant d'ouvrir les portes. Sans prendre garde au filet d'écume brun qui commençait à sécher sur son surplis noir, il ouvrit la bouche.
Il s'égosillait tantôt, puis ajoutait entre ses dents dans un double discours commun à tous les prêtres :


-Paysan lâche donc ta faux pour adoucir tes peines dans le recueillement,
Et confesser tes crimes à embaucher à vil prix tes métayers, cochon misérable, face de purin !

-Artisan, ferme donc boutique car le jour du Très-Haut n'est pas ouvré pour instruire ton âme,
Ah ça je t'en donnerai des leçons de vertus, sale petit spéculateur de couteaux fêlés. Je vais te l'ébrécher, moi ton âme et te colmater le fondement avec tes seaux vermoulus !

-Soldat, c'est la trêve de Dieu, dépose ta hallebarde,
Et donne des cours de faucheuse au paysan, il paraît que tu es doué.
_________________
Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien
Arwenn1
Alors qu'elle travaillait au conseil Ducal il lui sembla que les cloches d'église de Chambéry retentir. La jeune femme pensait se rendre dans le saint édifice un peu plus tard en journée pour y prier mais pourquoi pas en effet y aller plus tôt. Laissant son travail en suspend arwenn décida de rentrer et de se changer.

Arwenn prit le temps de s'occuper de son petit homme de sa vie, son fils adonis. le garçonnet commençait à peine a marcher mais il allaitait encore. Bientôt il serait trop grand pour ça et il lui faudrait manger une autre forme de nourriture. Comme les enfants grandissent vite. Ensuite la jeune femme prit le temps de se préparer elle-même. Quittant son domaine avec son bout de choux dans les bras arwenn fut ravie de traverser la foret qui commençait à s'éveiller et se colorer. Adonis regardait le paysage en désignant parfois une fleur, ou un animal ou un arbre et gesticulant dans les bras de sa mère. la jeune femme lui répondait en lui désignant les choses et en lui souriant parfois ponctué d'un baiser sur la joue.

arrivé devant l'église la jeune femme fit quelques recommandations à son fils même si elle n'était pas certaines qu'il en comprendrait ne serait-ce qu'un dixième puis entra dans l'édifice. Saluant le frère Pere.synesios et alla s'installer sur un des bans avec son fils afin de pouvoir suivre la messe et prier en silence.

_________________
Aelis
A la messe, toutes ! Pour une fois que ce n'était pas elle qui allait être derrière l'autel, la Vicomtesse traînait toute la smala avec elle : Fils, fille, et domestiques. Il n'y avait que le Lézard qui n'avait pas encore décidé s'il allait venir ou non.

A la porte, Synésios était là, hélant les fidèles. La petite Rose dans les bras, et César-Amédée accroché à sa manche, Aélis s'en approcha avec un grand sourire.


- Bonjour, Padré, fit le Lézard Junior ; sourire et gueule d'ange étaient de sortie. C'est que sa mère lui avait promis un sucre d'orge s'il se tenait sage pendant l'office.

Puis ce fut au tour de la jeune femme de saluer le clerc :


- Numéro 1, j'ai hâte d'entendre votre sermon ! Et voyez, j'ai emmené votre filleule avec moi.

Couvant sa dernière née du regard, la Montjoie tira doucement sur un pan de la couverture légère dans laquelle l'enfançonne était enveloppée, afin de dégager un peu mieux son visage.

- Prions pour qu'elle ne se décide pas à donner de la voix.
Neocor
Neocor entendit sonner la cloche et se précipita... Grand jour ! Entendre ce son et ses vibrations se dispersant en longues ondes mélodieuses lui mettait du baume au cœur...

Qu' Aristote vous protège mes bons enfants ! Et toi, Synesios mon fils, tu nous prépares quelque chose à la gloire du Très Haut ?

Il s'assit, fatigué mais le bonheur submergeait tout...
_________________
Aelis
Voyant passer son archevêque, la Montjoie ne put s'empêcher une apostrophe :

- Monseigneur ? Cela fait fort longtemps que je ne vous ai croisé et... Pourriez-vous, à la fin de l'office, bénir ma dernière née, Rose ?

Elle lui sourit gentiment, prête à lui offrir son bras pour l'emmener jusqu'à sa cathèdre, d'où il pourrait observer l'office et les fidèles.
Pere.synesios
Le clerc était un filou. Si beaucoup en avaient le soupçon, quelques uns accompagnaient leur défiance de quelques preuves assez honteuses. Pêle-mêle cela sentait la tourbe, la putrescence, la luxure et le trafic de reliques. Qui sait, les erreurs de jeunesses trouveraient peut-être leur rédemption dans quelques années. Pour l'heure l'archihéraut de la duplicité et presque prêtre n'en avait...cure.
Oui, il lui tardait de recevoir l'ordination et de percevoir la dîme.

Un filou donc ! Mais en apercevant les premiers paroissiens se diriger vers le parvis, son cœur bondit d'une joie presque innocente si elle n'était pas si fortement oxydée par les miasmes. La présence de son Père, l'Archevêque donnait un peu du solennel qui encourageait sa jeune âme tourmentée à ne pas céder à tous ses vices et cheminer autant qu'il lui était donné dans la vertu.

Plus encore, la compagnie du vieil homme et de la marmaille avait un aspect doux et familial. Il salua avec déférence ces aristotélicie
ns et parce qu'ils n'étaient pas du commun, mais plus encore pour leur zèle.

-Maître Arwenn, comme toujours vous êtes des plus assidues à l'office. C'est une bonne discipline que vous inculquez à votre cher enfant. Aussi, je vous souhaite le bonjour avec joie.


Puis l'Archevêque et la diacomtesse :

-Monseigneur et Père,
il s'inclina pour baiser l'anneau du tendre vieux qui se fait fort rare ces temps-ci. J'espère que votre déplacement ne vous épuise pas trop. Il afficha un petit sourire affectueux avant d'éclater de joie :

-Dame seconde ! Quelle douce journée que de vous voir à Chambéry aussi pimpante ! Il ajouta une friction vigoureuse sur le crâne du petit Monsieur d'amusement, et aussi, pour le titiller, le sachant particulièrement fripon. C'était lui à son âge, pensa-t-il.

Mais la bonhommie se décomposa aussitôt pour revêtir la délicate éclosion de l'émerveillement. Dans ces tissus qu'elle portait avec une tendre vigueur, la Dame de Montjoie portait la petite Rose, sa filleule.
Il retint sa respiration en voyant le fragile bouton remuer de la tête dans son sommeil. Et resta fasciné de longues secondes avant de se reprendre.





Il attendit encore quelques instant avant de glisser quelques mots à la diaconesse:
-Mon étudiant de pastorale m'a fait faux bond et préfère se faire baptiser à Ste-Philadeplphes. Dieu ait pitié des modestes. Je vous cèderai la place après le sermon pour officier le baptême. Avant de décocher un clin d’œil.
_________________
Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien
Gamalinas
Le soleil prenait place dans le décors, les oiseaux chantaient et bientôt le bourdon vint tinter aux oreilles du peuple. Quel insecte bien matinal pouvait faire tinter son instrument de si belle heure ? Le Filleul ? La Vicomtesse ? L'Archevêque ? Les trois en même temps ? Possiblement.

La chose semblait fortement originale, ainsi Gamalinas passa à la Cathédrale avant de prendre son service au Guêt. Ce dimanche, il avait laissé son Epouse à la maison familiale, elle qui ne faisait plus parti de la Prévôté. A présent il était seul à quitter le logis pour rejoindre les murs de la grande tour du palais des ducs.


Un cortège bien étoffé se pressait déjà sur le parvis. Gamalinas se gratta le plastron et se décida à avancer. Au fur et à mesure de son approche, il vit le trio ecclésiastique de Chambéry. C'était peut être bien les trois en même temps qui avait sonnés les cloches si tôt à toute la Capitale.

-Votre Excellence Monseigneur, quelle joie de vous voir...


Allant embrasser l'anneau du saint homme, puis se retourner vers les dames jeunement accompagnées.


-Vicomtesse le bonjour, vous semblez radieuse, tout comme vous dame Arwenn.


Saint Gervais se plaça derrière tout ce petit monde, attendant que l'office commence.


-Belle journée mon Filleul, j'espère que ton mémoire avance à grand pas, je serais curieux de le lire une fois que tu l'auras fini.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 16, 17, 18, ..., 33, 34, 35   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)