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[RP]Basilique Saint Nitouche de Chambéry

Victoria.d.alaya
L'on entendait le bruit que faisaient les invités en s'installant, des chuchotements ici et là de ceux qui se retrouvaient et se saluaient, les enfants rieurs qui avaient envie que tout aille vite pour pouvoir aller jouer ...
Victoria ne résista pas à l'envie de tourner la tête pour voir tout ce petit monde, mais ce fut surtout une robe rouge qui retint son regard. Comment ? Une femme avait osé passer outre les règles de savoir vivre et porter du rouge le jour de son mariage ?

La jeune mariée s'agita un peu nerveusement, jusqu'à ce que Raphaël la rappelle à lui d'un petit mouvement de la main tenant la sienne. Dans son regard pouvait se lire une trace d'amusement devant le petit visage outré de sa "très bientôt" épouse. Mais ce qu'elle y voyait surtout, c'était beaucoup d'amour, de cet éclat qui lui rappelait qu'à ses yeux elle était et serait toujours la plus belle, la seule désirable à son cœur.

Elle lui sourit tendrement et reprit sa position, cessant d'épier les invités sans son dos. Impatiente que la cérémonie commence, elle lissa machinalement le devant de sa robe avec sa main libre.

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Mishael
Il fait froid mine de rien devant l'église. Il lui tarde à l'Italien de faire un tour vers des horizons méditerranéens, pour ne pas que son sourire se crispe sous les coups de vent froids, frais, selon. Les bras croisés autour de lui, il patiente. La Cérémonie n'a pas débuté, il pense que tous les invités ne sont pas présents. A-t-il aperçut le Curé ? Il ne croit pas, il n'y a pas trop fait cas. Lui, ce qui le fera réagir, ce sera une chevelure flamboyante au loin ou de près. Gianni en profite pour un tour sur le panorama de la Savoie. Différent comme climat et paysage, agréable, il aime bien. Il devra s'y habituer, parce qu'il compte bien, y revenir souvent, très souvent. Il est heureux même s'il aurait du faire ce pas depuis longtemps. Il sourit aussi devant le bonheur de Victoria. Elle si triste, si persuadée qu'elle n'est pas faite pour l'amour, que bien des tragédies ont secouées son existence. Il ne faut jamais baisser les bras, la preuve. Quelques mois après leur rencontre en taverne, en Orléans, elle est au bras de son futur mari.

Il finit par s'installer en biais sur un rebord de pierre, s'y asseoir dessus. Une jambe dans le vide, à se balancer. Juste à côté de l'escalier qui donne sur le parvis de l'église. Un tel jour est si exceptionnel. Il se met à se demander si avec Dotyy, cela sera envisageable. D'abord le voyage en Italie, un détour pour récupérer ses biens mais si, et seulement si le conflit à Castillon est réglé. Pas question de tomber au milieu d'armées qui se tapent sur la figure et d'en faire les frais alors qu'ils ne seront que de passage sur leurs routes.

Cela laisse sous-entendre des semaines, mois encore, avant peut-être de sauter le pas. L'Italien a besoin aussi de sa nouvelle famille. C'est une chose à laquelle, jusqu'à aujourd'hui, il n'en comprenait pas le sens. Et là, maintenant, qu'il l'a retrouvée, il ne se voit pas reprendre son ancienne vie de solitude, sur les chemins tout le temps, à risquer de ne plus faire battre son coeur. Il veut vivre, construire. S'investir. Avoir autre chose à faire que de tuer l'ennui en cherchant des broutilles à de pauvres miliciens.

Son regard se porte sur lui. Il prend soin de lui. Il a choisit sa première tenue confectionnée par un atelier, une couturière. Gianni est fier. Il aime prendre soin de lui maintenant.
--Svenia




Svenia était de passage et venait en curieuse ... un Mariage ? voila qui était intéressant... comment les célébraient on ici ? ...elle mit donc sa plus belle robe et se prépara... elle choisit le plus court chemin pour l'église et entra ... sa belle robe rouge éclatante ... attirait les regards, elle rentra silencieusement et s'installa ....
Dotyy
En retard... Mais non... Mais si... Voilà ce que ça donner de s'endormir dans un bon bain bien chaud. A qui la faute aussi si elle était si fatiguée. La nuit avait été courte et surtout très sportive comme souvent. Elle se demander souvent ou il allait chercher toute cette énergie. Une nuit avec Gianni était plus épuisante que de se battre sur un champ de bataille. Pourtant, elle tenait la forme, mais là... Elle avait trouvé l'excellence même et elle comptait bien le garder pour le reste de sa vie.

Bien sûr, comme dans tout couple, tout n'était pas toujours rose surtout quand deux fort caractère ne lâcher rien. Mais elle aimer cela chez lui, elle détestait les hommes "toutou" comme elle les appeler souvent. Ceux qui oser pas tenir tête à leur cher et tendre de peur qu'elle leur refuse tout ensuite ou qu’elles les virent. Gianni heureusement avait le caractère mais aussi la parole pour le faire. C'est donc à cause d'un de ses affrontements qu'elle était seule dans leur appartement à Chambéry. Il l'avait déserté juste après le petit déjeuner pour aller se préparer en cachette dans l'auberge de sa cousine. Aucun des deux ne voulait que l'autre ne voie sa tenue.

Si, il avait été là, il l'aurait réveillé et elle n'aurait pas l'impression d'être en retard. Elle était sortie aussi vite de son bain en se réveillant, avait fait le nécessaire pour être sèche en un temps record, avait quand même pris soin de bien sécher sa longue chevelure rousse et de bien la brosser pour lui donner ce brillant et la douceur que Gianni aimer tant. Elle avait aussi décidé de les laisser libre pour lui. Il aimait cela et elle aimait plus que tout lui faire plaisir. Elle avait ensuite enfilé sa robe spécialement faite sur mesure pour l'occasion. Dotyy ne manquer jamais une occasion pour porter une nouvelle robe.

Tout en marchand vers la Basilique, elle se souvient que les nouvelles robe qu'elle avait commandé avant de partir en voyage pour l'Italie, avec une escale plus ou moins longue en Savoie, avait été sujet de moquerie car cela faisait des malles en plus dans la charrette mais elle avait eu que faire. Elle voulait être au mieux pour rencontrer la famille de Gianni. Et, elle avait bien eu raison quand ils avaient été invités au mariage de Victoria et Denadel.

Elle arrivait presque devant le parvis de la Basilique quand elle l'aperçut. Mince, il était avant elle. Comment le surprendre... Elle stoppa un court instant pour l'admirer de loin. Son cœur avait accélère comme à chaque fois qu'elle le voyait, qu'il lui souriait, qu'il l'embrasser, qu'elle entendait sa voie ou qu'il la prenait dans ses bras. Elle le voyait tournant la tête pour inspecter l'horizon, à cette allure sûr qu'il allait la voire mais d'un coup il s'installa sur le petit muret et elle eut l'impression que ses pensées l'emmener ailleurs. Un miracle... Voilà ce que c'était. Elle allait pouvoir en profiter pour venir à lui discrètement.

Ses pas la conduisirent sans bruit devant lui, elle le laissa un moment a sa rêverie avant de se pencher et de venir capturer ses lèvres avec les siennes et avant qu’elles ne se séparent lui murmurer :


Hmmm, che sei bella il mio amore. Ho un desiderio lì ... Si prende a casa e si déguster come la prima volta.*

Mais malheureusement, cela n'était pas possible, ils le savaient tous les deux mais cela n'était que partie remise et comme pour leur donner raison les cloches de la Basilique se mirent à sonner.

Tesoro, mi faresti l'onore di me dare gentilmente il braccio, ho potuto raggiungere a piedi le braccia il meglio dell'uomo nel mondo e che rende il mio cuore batteva come sempre.**

Quand il se leva et lui tendit son bras, elle glissa la sien dessous et un nouveau sourire illumina son visage puis ils entrèrent dans la Basilique saluant les personnes déjà présentent. Laissant à Gianni le choix entre aller saluer les mariés maintenant ou après.

*Hummm, que tu es beau mon amour. Je n'ai qu'une envie là... Te ramener chez nous et te déguster comme la première fois.
**Mon cœur, me ferais-tu l'honneur de bien vouloir me prêter ton bras que je puisse marcher au bras de l'homme le plus beau du monde et qui fait battre mon cœur comme jamais.



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Pour une commande de bannière ou bien de tenues c'est ici : http://manoir-des-artistes.forumactif.org/
--Lyndie
Tôt le matin ....

Lyndie se réveilla, prit un bon et solide déjeuner, puis un bon bain qui la relaxa totalement, sortie du bain, il y avait un mariage parait il ... il fallait qu'elle y aille, les mariages, elle adorait y assister... elle passa une heure a choisir une robe.... finalement elle opta pour une belle rouge ... elle se mit un délicat parfum et enfin sorti de chez elle ...



Direction l'église, elle entra un peu en retard mais l'essentiel c'était d'y être ! elle prit place rapidement et commença a observer ... visiblement, d'autres personnes avait choisis la même couleur de robe qu'elle ... Ce qui lui fit remarquer au passage que la mariée elle même était en rouge ....Elle souriait .... Lyndie avait toujours adorée porter du rouge ...
Victoria.d.alaya
Je demande a ce que les interventions des pnj perturbateurs Svenia et Lyndie ne soient pas prises en compte par les joueurs dont les persos sont invités a la cérémonie. Désolée de vous imposer ce que ce ou ces mauvais joueurs nous font subir. Merci a tous.

Extrait du reglement
=> les PS sont des persos à part entières, il vous est demandé de définir un minimum votre PS dans vos postes et de respecter le fait qu'il ne s'agisse pas d'un PJ masqué sauf si précisé par l'auteur du poste.

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Felix.nicolas
Une capuche -non, pas rouge- d'un gris fade, anodin, recouvrait la crinière fournie de l'Archevêque de Lyon alors qu'il était sur les remparts en cette soirée. Chef Maréchal de Chambéry... pourquoi avait-il accepté une telle offre de la part de la prévôté? Pour aider son Duché, probablement, pour faire quelque chose de nouveau dans la fastidiosité du torrent des office religieux et des cérémonies plus que moribondes qu'il avait à célébrer jour après jour. Oui, la cardinalice vie était répétitive. Baptêmes, mariages, messes, cela compris entre quelque nauséabond complot romain, parsemé d'une controverse bien singulière à la Curie et d'un débat fielleux au Conseil Impérial avec un Régent d'une impudence gravement puérile.

Les pas des bottes cognaient contre les dalles de pierre des rempart du château Ducal en cette froide nuit de janvier. Les deux perles grises scrutaient l'horizon, se demandant s'il avait bien fait de choisir la vie religieuse. Jamais il n'avait véritablement été pieux. Ou même croyant. Les cent pas, d'une tour à l'autre, il réfléchissait, il pensait. Trop. Un léger soupire avant de redescendre vers la cour intérieure où il gagna le Château dans lequel il alla se caler dans un fauteuil. Non, il n'était pas fait pour ce genre de choses, la nuit, froide, inquiétante, dehors à travailler. À quel type de vie était-il déterminé, dans ce cas? La sienne, probablement. La Merveille. Des délires phocidés aux intrigues délectables. Assurément. Mais ce dont il avait besoin n'était pas du neuf, non, il le réalisait pleinement. Il avait besoin de repos. Aussi, après cet office qu'il avait promis de célébrer, il irait se retirer en Ombrie, dans son Comté d'Orvieto, où il pourrait simplement passer quelques jours sereins, calmes, en dehors de tous les troubles qu'il pouvait connaître, que ce soit à Rome, à Strasbourg, à Lyon ou en Savoie.

C'est le lendemain matin que le lyonnais prit la route de la Basilique de Chambéry, drapé dans une longue et épaisse couverture de pourpre qui traînait, à son plus grand dam, sur la fine neige qui se retrouvait au sol, s'imbibant les pans de quelque bien importune humidité. Entrant par la sacristie, il troqua sa cappa magna pour une soutane dorée sur laquelle il revêtit une chasuble bourgogne, coiffant sur sa tête, à défaut de capuche cette fois-ci, une haute mitre garnie de diverses pierres précieuses plus ostentatoires les unes que les autres. Le prélat, dans toute son opulence, sortit de la Sacristie en se dirigeant vers le choeur.

Il se dirigea vers les invités et mariés, les saluant d'un sourire, ses mains gantées se posant sur le marbre de l'Autel, y donnant deux coups secs de son anneau cardinalice. Ses yeux se posèrent sur l'assistance, constatant que le témoin du marié n'était toujours pas arrivé. Haussant légèrement les épaules, il se racla la gorge. Probablement quelque partie de ramponneau qui s'était terminée trop tard. On débuterait sans lui.


Mes chers enfants, je suis fort heureux de vous voir ici réunis en la Maison de Dieu pour cette cérémonie si importante. Aujourd'hui, deux personnes parmi nous connaîtront un réel changement dans leur vie. Un changement qui les métamorphosera totalement. Profondément. Ce jour, Victoria et Raphael se marieront, leur union, leur couple, leur amour sera maintenant bénie devant Dieu, et à jamais.

Ses yeux froids se posèrent sur les deux concernés, dans un regard empli de reproche. Il avait insisté sur les deux derniers mots. ''À jamais''. Trop peu semblaient en prendre conscience, et revenaient, après quelques mois de mariage, déranger un archevêque dans sa sieste avec un épuisant dossier de dissolution de sacrement. Hochant négativement la tête à cette pensée, il dit :

Pour commencer, récitons ensemble Credo Aristotélicien.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Victoria.d.alaya
Victoria n'avait plus été distraite par les arrivées dans la basilique. Seul comptait l'instant présent, celui qu'elle ne vivrait qu'une seule fois dans son existence. Son sourire mangeait littéralement son visage, son bonheur faisait plaisir a voir.

Lorsque son Éminence appuya sur le "a jamais", Vicky le répéta tout bas. Puis elle entonna d'une voix claire et haut perchée le credo.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Elhoki
Elhoki se tenait bien droite derrière Victoria et tout à fait concentrée sur les paroles du Cardinal.

Pour commencer, récitons ensemble Credo Aristotélicien.

Elhoki déglutit, elle avait complètement oublié qu'il allait falloir réciter le Credo. Elle panique jusqu'ici elle ne l'avait jamais récité, elle se contentait de remuer les lèvres pour faire comme ci, mais bon y a un début à tout il allait falloir se lancer

Je crois en Dieu, le Trézo tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Mère,
Des Enfers et du Parc à radis,
Juge de notre âme à leur mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nico-Marc et de Phaetis,
Envoyé pour renseigner la sage Esse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes garés.

Je crois aussi en Christôs,
Né de Maria-Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Parc à radis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous le pont,
Il est mort dans la mare à Tyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trézo.

Je crois en lactation Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Rafael_sarjero
Après un moment qui avait semblé interminable, le Cardinal avait enfin commencé son laïus. Le fameux credo aristotélicien fut répété en chœur par une assemblée attentive et concernée. Cependant, les pensées de Raphaël vagabondaient au gré du léger courant d'air qui faisait trembloter les flammes des cierges.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
*Il fait pas chaud quand même dans cette basilique...*
Créateur du Ciel et de la Terre,
*Vraiment pas une bonne idée un mariage en hiver.*
Des Enfers et du Paradis,
*C'est décidé, le voyage de noces ça sera cette été et on va au Sud.*
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
*Avec la plus belle femme du monde.*

Alors que tout le monde était plongé dans la prière, yeux fermés, l'homme ouvrit un œil discrètement, tourna la tête et contempla cet ange qu'il prenait pour épouse en ce moment-même, ayant encore parfois du mal à y croire.

Et en Aristote, son prophète,
*Ses yeux argent enjôleurs...*
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
*Ses lèvres si délicates...*
Envoyé pour enseigner la sagesse
*Ses courbes divines...*
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
*Son déco... Bon Dieu reprends-toi, c'est ton mariage mon vieux.*

Je crois aussi en Christos,
*Allez concentré.*
Né de Maria et de Giosep.
*Tiens c'est un joli prénom Maria.*
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
*Ou non, plutôt Marie.*
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
*Oui si j'ai une fille, je veux l'appeler Marie.*
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
*Faudra que j'en parle à Victoria.*
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Il tourna la tête et regarda le Cardinal, se demandant s'il faudrait réciter encore beaucoup de prière comme ça, tentant de communiquer par la pensée avec lui pour qu'il en vienne aux faits rapidement.

Je crois en l'Action Divine ;
*Oui j'y crois.*
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
*Euh oui, si vous voulez j'y crois aussi.*
En la communion des Saints ;
*Les seins de qui ?*
En la rémission des péchés ;
*Ah ben ça il va falloir...*
En la Vie Éternelle.
*Avec elle, oui, je le veux.*

AMEN
Ame.lia
Un grand jour se préparait depuis quelques semaines déjà à Chambéry, et l'on avait invité la timide Kathell qui n'en revenait pas d'être comptée parmi amis et famille présents ce jour-là. Elle ne connaissait pas grand-monde à vrai dire ! Mais elle connaissait les plus importants : Victoria et son compagnon. Les mariés du jour...

C'était Victoria qui l'avait accueillie le tout premier jour, à la taverne de Chambéry ! C'était elle aussi qui était tout le temps là, ravissante, souriante, à bavarder, aider, guider et conseiller. Une vraie tribun ! Kathell l'aimait bien, et son ami Raphaël était charmant lui aussi. Ils l'avaient invitée.

Pour ce grand jour, elle s'était faite belle, du moins à ses possibilités : quelques jours plus tôt, elle s'était rendue compte qu'elle n'avait pas vraiment de robe très jolie et c'est en grimaçant qu'elle aait pris conscience que celle qu'elle pensait être sa plus belle était vilainement tâchée et d'une couleur passée. Elle s'était résolue à aller en hâte se faire confectionner une robe une semaine plus tôt, quitte à y sacrifier une partie de ses économies. Une jolie robe, ça lui resservirait, de toute façon ! Il faudrait penser à se faire baptiser elle-même...

Le jour du mariage, donc, soigneusement coiffée et habillée de neuf, elle s'était discrètement installée au coin d'un banc, mais avait ouvert grand les yeux et les oreilles. La chaude voix du Prélat résonnait en les murs, la berçant d'intonations connues et rassurantes...


Elias.


Il était demeuré là, sur son premier rang, un doux sourrire aguiché sur le coin de ses lèvres. Plusieurs jours avant lorsqu'il lui avait demandé s'il acceptait d'être son témoin, il avait seulement incliné de la tête en signifiant un "oui" aisé à comprendre..aujourd'hui le moment était venu pour lui, en la cathédrale se trouvait déjà nombre d'invités, certains même lui rappelant les senteurs qu'il avait connu plus jeune sur sa terre natale d'Orléans où les toits d'ardoise se mêlent aux cités troglodytes..mais l'on trouvait aussi en l'édifice de purs natifs de ces terres depuis l'aube des temps.

Il avait peu dormi, son teint avait changé plusieurs fois de thème, partagé entre la roseur rougeâtre de la froid à une pâleur froissée au matin qui en cet instant cédait place à la teinte que le bailli devrait attendre d'un témoin convenable..encore lui restait t-il à savoir ce qu'était réellement Raphael pour lui, un ami? Un joueur de cartes? Un frère..quid était de savoir où commence et s'arrête tel lien, il avait connu des frères aux traits agréables, parfois même aux moeurs chevaleresques, avant de démaquiller l'illusion derrière laquelle ils se donnaient bonne conscience.

Ses deux mains entrecroisées en l'arrière de sa colonne, ses doigts jouaient avec l'alliance entre leurs mains, ignorant à moitié la cérémonie sauf pour réciter le credo à voix basse au rythme de l'assistance:


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Le Credo suivrait la demande des voeux du bienaimé cardinal Yvon Ulrich Diftain Borgia d'Embussy Taschereau, personne en laquelle il avait fondé une amitié vive mais teintée d'un respect et d'une complicité enviable, il avait omit dans la fatigue matinale qui fut la sienne d'embrasser l'anneau cardinalice, il veillerait à corriger cela avant que la cérémonie ne soit entièrement conclue, pour l'instant..bottes droites, regard fixe, l'on aurait inventé le guide du parfait témoin pour lui, digne d'un soldat qui ne sort pas du rang, et demeure à l'arrière de celui qui en ce jour, a selon les méandres d'un Chancelier, fait le bon choix.
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Felix.nicolas
Après que tous eurent récité le credo, les yeux de l'archevêque lyonnais balayèrent l'assistance, alors qu'il tournait rapidement les pages de son Livre des Vertus pour arriver à l'endroit voulu.

Maintenant, une extrait du Live des Vertus. Un classique! Vita de Christos, Chapitre XIII.

Citation:
Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, Christos reconnu celle qui se nommait Natchiatia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiatia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. »


Nous voyons dans ce texte que le mariage, plus qu'un simple sacrement banal ou une formalité, est une véritable façon de rendre hommage à Dieu, ce qui est fondamental. Si le mariage, et la vie qui s'en suit, sont régies de façon correcte, nous pouvons allègrement constater que ce sacrement permet de se rapprocher de la perfection divine dans son infinité. C'est un engagement qui est plus qu'un engagement entre deux êtres, c'est un engagement qui appelle à un rapport avec la transcendance, qui renvoie à la raison même de notre existence; l'amour. Lorsqu'il est fait état d'un amour véritablement pur, généreux, dans le mariage, c'est Dieu qu'on honore aussi par ce biais, qu'on aime. Un véritable acte de foy, que nous célébrons aujourd'hui, et que nous bénissons devant le Très-Haut!

Son regard se fixa sur les deux futurs époux, avec presque un reproche dans ses yeux. Presque.

Mes enfants, vous avez écouté la parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contraintes ? Êtes vous prêt à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et souffrance, de vous jurer fidélité et de vous protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ? Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?
Victoria.d.alaya
" Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur ... "

La petite anglaise écoutait attentivement le prélat, chaque mot était "bu" avec minutie, elle n'en manquait aucun. Et lorsqu'il prononça ces mots là, elle tourna la tête vers Raphaël et ses yeux se fixèrent un instant sur son profil. Oh oui, c'était ainsi qu'elle l'aimait, d'un sentiment pur comme l'eau des montagnes dont la source n'était autre que son cœur. Et elle n'avait aucun doute, à cet instant et à jamais leur amour serait plus fort que tous les obstacles que la vie mettrait en travers de leur route.

Victoria reporta son regard sur Son Éminence. Les questions suivaient le laïus et les yeux de l'homme en disaient tout aussi long. Pourtant, c'est avec un sourire confiant qu'elle se tourna cette fois complètement vers son presque époux.


C'est libre et sans aucune contrainte que je veux m'unir à toi, que je veux t'aimer et te chérir dans le bonheur comme dans la souffrance ...

Lui revint subitement à la mémoire l'épisode du tisonnier et elle eut un peu de mal à retenir un fou rire qui se transforma en un immense sourire.

Je jure de t'aimer dans la fidélité et le respect, de prendre soin de toi et de te protéger quoi qu'il advienne, de t'aimer pour le meilleur et pour le pire jusqu'au dernier de nos jours.

Son regard se brouilla légèrement sous l'émotion. Elle aurait voulu se serrer contre lui mais il fallait continuer jusqu'au bout.

Raphaël ... Cet amour que je te jure aujourd'hui perdurera demain, et chaque demain de notre existence, je veux le faire grandir à tes cotés en tant qu'épouse et mère de tes enfants.

Il existait des milliers de mots pour lui dire combien elle l'aimait, et elle aurait toute une vie pour les lui dire. A présent, elle attendait sa réponse en retour, sans grande surprise bien sur, mais son cœur battait à tout rompre de l'entendre prononcer ces mots solennels.
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Rafael_sarjero
Raphaël écouta avec une tendresse non dissimulée sa douce et magnifique Victoria faire son serment. Il ressentit sa sincérité et son émotion, ce qui ne manqua pas de l'émouvoir à son tour. Il plongea dans ses yeux argent et sourit de félicité en ce jour béni. Alors que tout le monde attendait maintenant ses mots, il fit un rapide tour de l'assistance du regard et n'hésita pas une seule seconde sur ces mots qu'il n'avait pourtant pas écrit à l'avance, mais qui sortirent purement et simplement tout seul, venus directement de son cœur amoureux.

Je m'unis à toi ce jour, et ce librement et sans contrainte, m'engageant à t'aimer dans le bonheur comme dans la souffrance.

Il pressa alors ses mains et grimaça sous la douleur de ce doigt cassé pour récupérer l'anneau marital du marchand véreux.

Je jure de te rester fidèle et de t'aimer, dans le respect le plus total, de te protéger et de te couvrir d'attention quoiqu'il advienne, et de t'aimer et te chérir pour le meilleur et pour le pire jusqu'à mon dernier souffle.

Il lui sourit, se ravissant sans cesse de sa vue, pesant chaque seconde le bonheur qu'il vivait depuis qu'il l'avait rencontrée et ne comprenant toujours pas pourquoi la chance lui avait autant souri en permettant qu'elle l'aime.

Ma Victoria. Tu es tout pour moi, mon présent, mon avenir. J'ai hâte de te voir devenir la mère de mes enfants, car je sais que tu seras la plus merveilleuse des mères, en plus d'être la plus adorable des épouses.
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