[RP] Salle du Grand Bal !

20H30 passé...

Le matin, elle était vide. Rien... Puis, tout au long de la journée, à force d'amener ceci, cela... La salle prenait vie... Les paysans étaient venus ramener leurs fleurs vendues à la Mairesse qui les avaient disposées ici contre un mur, là en gros bouquet... Eux étaient ravis d'avoir si bien réussi leur journée, et la brunette prenait plaisir à décorer. Elle avait convié les deux inséparables de 6 et 4 ans à venir avec elle...



Il faisait encore jour, mais la salle était relativement sombre et une fois la nuit tombée, la pièce se retrouverait dans le noir. Pour palier à ça, Lilou, Maë et Iliana avaient passé une partie de l'après midi à disposer des bougies qui seraient allumées plus tard.






Les filles avaient elles aussi ramené leur petite touche personnelle, et cela n'avait pas râté. Deux bouquets d'orties étaient disposés de part et d'autres de l'entrée.
A l'intérieur, les musiciens avaient prit place, laissant un tabouret vide pour Arthur, quand le cœur lui en dira.
Le buffet avait été monté tout au fond de la salle, et dessus trônaient tartine de pâté Moulinois, amuses-bouches préparés par le cuisinier des Perles... Des fruits étaient eux aussi au rendez-vous, y compris une quantité impressionnante de framboises. Sur le côté de la Salle, le coin Bar. Chopes et chopines, quelques bouteilles de liqueurs et surtout plusieurs tonneaux de bière!

Lilou était en retard, comme toutes les femmes. Elle avait voulue se faire belle. Se coiffer, relever ses cheveux. Enfiler sa robe avait du nécessité deux ou trois reprises pour permettre à son ventre de passer. Mettre une touche de cette huile qui sent si bon sur son cou. Dès qu'elle fut entrée par la porte arrière de la salle, une lueur de gaieté brilla au fond de son regard. Elle était heureuse. Ce soir, l'humeur était à la fête. Le Duc était parmi les Moulinois.
L'Eglise avait déjà sonné la demi-heure.
La Mairesse était en retard de quelques minutes... Elle hâta le pas, ordonna par la même aux musiciens de se mettre à jouer. Elle ne les connaissait pas, place au hasard... Puis, sourire aux lèvres, elle ouvrit en grand les deux portes battantes, laissant un léger courant d'air pénétrer dans la Salle.

Le Grand Bal était ouvert!



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Angel entra doucement a pas de loup dans la salle habillé très sobrement, il admira le rouge des roses posées ici et là dans la grande salle, leurs parfum embaumaient celle-ci d'une douceur exquise, les bougies auxquels les flammes dansaient dans la brise de la douceur de se début de soirée...

Il se dirigea sur le centre de la pièce pour contemplé totalement la salle...C'est son premier bal... puis se dirigea vers un coin de la pièce attendant avec plaisir l'arrivée de son ange...
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Le cortège ducal continuait à arpenter les villages du duché. Un long périple, le temps passait si vite. Sur le panneau d'affichage de la mairie on pouvait lire l'annonce d'un grand bal en leur honneur.

Ainsi, dans la soirée, ils se rendirent au bal n'ayant aucune difficulté à en trouver le lieu, se laissant guider par le son de la musique qui s'échappait de la salle.

Passant les deux portes ouvertes , ils se dirigèrent dans la salle. Galswinthe remarqua que deux bouquets d'orties étaient disposés de part et d'autre de l'entrée. Elle se demanda ce que cela pouvait bien signifier. Plante à la mauvaise réputation, mais pourtant ô combien bienfaisante par ses nombreuses vertus pour peu qu'on sache s'y prendre habillement pour la cueillir. Peut-être s'agissait-il d'une tradition moulinoise, elle l'ignorait.

De nombreuses bougies illuminaient la salle. Jetant un regard circulaire, elle ne manqua pas de remarquer le buffet qui avait été dressé. Sur le côté, un coin pour se désaltérer, tout avait été préparé avec soin. Une fois de plus on leur avait réservé le meilleur accueil qu'il soit.

Les moulinois entraient tour à tour, la salle se remplissait, quelques visages connus. Il était temps d'aller rencontrer Dame Thelilou, le maire pour aller la féliciter.
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Sur le chemin de la salle, Arthur croisa plusieurs groupes de personnes qui se rendaient au bal. Preuve que la vie à Moulins ne manquait pas, et que l'évènement avait son importance. Visite ducale. Voilà qui n'arrivait pas tous les jours.

Devant l'insistance d'Iliana pour qu'il s'habille bien, Arthur avait réussi à dénicher quelques étoffes qui ne ferait pas trop honte à sa fille. Son luth en travers du dos, tenu par une sangle de cuir, avait remplacé le bâton qui l'avait accompagné durant ces mois de voyage. Sa fille devait être dans la salle, à fomenter un mauvais coup quelque part avec Maë.

Arthur passa la porte. Il haussa un sourcil en remarquant les deux bouquets d'orties qui accueillaient les nouveaux arrivants. Diable, il avait vu juste. Les deux fillettes avaient cueilli des fleurs à leur manière... Un petit sourire étira ses lèvres, suivi aussitôt d'une grimace alors qu'une pointe de douleur irradiait de sa pommette blessée. Lililea n'avait pas remis de cataplasme sur l'insistance de Ninon, et la blessure était à l'air libre, à la seule condition, posée par le médecin du village, qu'il fasse très attention à ne pas rouvrir la plaie. Bon... donc sourire du côté droit uniquement, Arthur. Et pas de bagarre...

Il fit le tour de la salle du regard. De nombreuses personnes étaient déjà présentes, dont madame le maire. Lilou avait sorti de beaux atours pour l'occasion, et l'élégance de sa silhouette au ventre arrondi, associé à son dynamisme légendaire, risquait bien d'éclipser même la présence ducale. A ce propos... aux côtés de Lilou se tenait dame Galswinthe. Mais oui, bien entendu... son mari étant duc régnant, il était logique qu'elle soit présente.

Alors qu'il se dirigeait vers sa bourgmestre et amie, et celle qui avait été Cac ducal durant la majeure partie de ses mandats de maire, Arthur attrapa au vol un bolide qui bondit dans ses bras. Iliana, qui l'avait sans doute aperçu du fond de la pièce, avait accouru vers lui, et lui narra par le commencement les mille et uns activités que leur avait confié Lilou. Tout en écoutant sa fille, bien calée dans ses bras, Arthur s'approcha de Galswinthe, et s'inclina légèrement.

Bonsoir dame Galswinthe. Enfin... votre Grâce... je crois que c'est le titre approprié... Je suis heureux de vous revoir, et plus heureux encore que cela ait lieu à Moulins. Bienvenue dans notre charmante bourgade. Et Lilou, bravo pour tout ce travail!

Il sourit, côté droit bien sûr, tandis qu'Iliana murmurait un timide:

Bonsoir dame Galswinthe...
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."

Du bout de la rue, une musique parvient a ses oreilles...
Elle accélère le pas...Sourit..A force de fréquenter les bals , Pascale supporte de mieux mieux d avoir les pieds dans ses souliers si peu pratiques...
L entrée de la salle....Une petite vérification de sa tenue....
Son homme risquait d être surpris..Elle a changé d avis au dernier moment...Comme bien souvent d ailleurs...
L aprés midi a été fructueuse....La robe paraît avoir été faite pour elle...
Le noir si sombre de sa nouvelle tenue, échancrée avec originalité dans le dos, est égayée par une bande de tissu blanc qui part de son épaule gauche,la seule couverte, se glisse sous son sein droit et se termine a la taille.....
La blonde a laissé sa chevelure dorée en liberté....Autour de son cou le collier de pierres noires qui ne la quitte pas..dans sa main gauche l éventail offert par le garde impérial russe...
La jeune femme est prête...Encore quelques pas et elle pénètre dans la salle...Regard vert qui fait le tour des personnes présentes..Sourire qui devient ravissant...Mait asuna est là...
Elle se dirige vers lui et lui offre un baiser dans le cou en lui murmurant..

Toujours en train d observer...

La jolie blonde lui prend le bras et l entraine vers Galswinthe...

Bonjour Gals! Comment vas tu?..tu connais Angel , l intendant adjoint de la COBA?...

Elle se rend soudain compte qu elle s adresse à la Duchesse ...sent le rouge lui monter aux joues..
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La brunette se rendit compte d'un coup qu'elle était essoufflée. Elle ouvrit les portes de la salle, se recula, et remarqua sa respiration rapide. Sa grossesse pompait une bonne partie de son énergie, et même si cela l'ennuyait quelque peu, Lilou sourit. Elle regarda les musiciens, acquiesça au morceau qu'ils avaient choisit de jouer. Elle regarda ensuite Maë et Iliana papoter au fond de la salle en jetant chacune à leur tour des regards émerveillés envers leurs deux bouquets accrochés près de la porte. La Mairesse se demanda si elle avait bien fait, mais en voyant le sourire de sa fille, elle haussa les épaules.

Lorsqu'elle se retourna, quelques Moulinois faisaient déjà leur apparition dans la salle. Elle les salua d'un sourire, ravie. Elle reconnu Sabrine, magnifique dans sa robe rouge. Puis deux hommes, un qu'elle ne connaissait pas, et Oneill, qui avait réussi à trouver une tenue adéquate et élégante. Puis, elle reconnu Galswinthe et sourit. Elle n'avait pas eu l'occasion de travailler longtemps avec elle, mais en gardait une bonne impression. Elle remarqua le regard surpris de la jeune femme envers les bouquets d'orties et senti ses joues rosirent, puis sourit avant de prendre la parole.

Bonsoir Dame Galswinthe, je suis vraiment ravie de vous accueillir à Moulins. J'espère que votre voyage c'est très bien passé et que vous apprécierez votre séjour chez nous!

A peine Lilou eut-elle finit sa phrase qu'un courant d'air passa près d'elle. Iliana venait de repérer son père. La brunette sourit largement en voyant Arthur arriver. Elle ne croyait toujours pas à son retour suite à cette absence qui lui avait paru beaucoup trop longue... Il était des plus élégants et Lilou osa lui adresser un clin d'œil quand elle aperçu Ili débiter ses histoires.

Bonsoir dame Galswinthe. Enfin... votre Grâce... je crois que c'est le titre approprié... Je suis heureux de vous revoir, et plus heureux encore que cela ait lieu à Moulins. Bienvenue dans notre charmante bourgade. Et Lilou, bravo pour tout ce travail!

Si les joues de Lilou avaient perdu la teinte rosée qu'elles avaient prises pour les orties, elle la retrouvèrent rapidement...

Je te remercie Arthur, tu es très élégant d'ailleurs! Mais ce n'est rien, et Ili m'a beaucoup aidé, tu sais!

A ce moment là, la tornade Maë fit à son tour son apparition... Une gamine de 6 ans s'imposant de toute sa hauteur dans ce petit cercle d'adultes...

Et, moi aussi j'ai aidé!

La Mairesse laissa s'échapper un éclat de rire... Elle se demandait pourquoi sa fille à elle n'était pas timide comme celle d'Arthur, et pas aussi polie... Elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour l'éduquer pourtant...

Maë je te présente la Duchesse, Dame Galswinthe. Et tu devrais être plus polie avec elle, tu sais...

Lilou adressa un sourire d'excuse à Galswinthe, regardant ensuite tout le beau monde arriver... Elle reconnu le Sieur Dukhon qu'elle avait croisé auparavant en Taverne. Elle était enchantée qu'il ait accepté de venir et lui adressa un petit signe de la tête pour le saluer.

Puis d'un coup, Lilou senti une pression sur son bras... Sans avoir trop le choix, la brunette dû suivre sa fille qui se mit à la tirer par la manche vers les musiciens... Question politesse, la môme n'avait clairement pas tout compris... La Maire s'excusa auprès de tous et se laissa entraîner...
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Le maire vînt les saluer.

Bonjour Dame Thelilou, je vous remercie pour cet accueil chaleureux., c'est un plaisir de passer quelques jours dans le charmant village de Moulins.

Elle lui présenta sa fille, très fière d'avoir aidé pour l'organisation de ce bal. Se penchant vers la petite fille, elle répondit :

Bonjour Mae, je suis enchantée de te connaître.

Une silhouette qu'elle reconnut immédiatement approcha alors. Arthur dayne ancien maire de Moulins, accompagné de sa fille. Un homme qu'elle appréciait beaucoup. Elle leur sourit :

Bonjour Arthur, bonjour Iliana. Je suis ravie de vous revoir, cela faisait bien longtemps. Merci pour votre accueil, tout a été si bien préparé pour nous recevoir. Comment allez-vous tous les deux?

Alors qu'ils entamaient la conversation, Pascale approcha au bras d'Angel., fraichement nommé intendant adjoint de la COBA. Tous deux semblaient avoir revêtu leurs plus beaux atours.

Bonjour Pascale, bien sûr que je connais Angel. .

Elle vît Pascale tout à coup un peu gênée, sans doute sa spontanéité lui faisant oublier quelques règles d'usage.

Belle soirée n'est ce pas?


Pendant ce temps, deux couples firent alors leur entrée. De part leur vêtements aux étoffes délicates, ils semblaient être des personnes importantes, mais elle ignorait qui ils étaient.
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Exceptionnellement, très exceptionnellement, en fait, elle a fait un effort de toilette, visite ducale oblige.
Sa robe rouge au tissu chatoyant avait retrouvé le chemin de la lumière, pour une brève soirée, ou peut-être pas si brève que ça, qu'en savait-elle, après tout ? La vie peut-être pleine de surprises, elle en savait quelque chose.
Elle a réussi à éliminer l'odeur de renfermé en l'exposant toute la journée à l'air libre, elle est assez contente du résultat, en fin de compte.
Quelques gouttes d'un parfum acheté sur un marché, à une marchande provençale, senteurs enivrantes du sud, tout à fait ce qu'il fallait pour l'occasion.

Les poilus étaient resté à son logis, le corsage de la robe étant trop serré, elle n'avait pas réussi à les coincer à leur place habituelle. Ils lui manquaient, il était si rare qu'elle se sépare d'eux, ne fut-ce qu'un bref instant.

Elle est devant la porte grand ouverte de la salle, un air entrainant semble vouloir guider les invités vers ce lieu de réjouissances.

Un dernier regard sur sa tenue, un ultime passage de la main sur le velours afin d'éliminer une brindille et elle entre.

Son regard embrasse la salle, elle sourit en reconnaissant l'ambassadeur au nom si étrange, repère Arthur, Angel, Pascale, Sabrine, d'autres, qu'elle ne connait pas et bien sûr, Lilou, qui a trouvé le moyen d'être superbe, malgré ses rondeurs.

Son sourire s'élargit quand elle s'aperçoit avec qui Pascale s'entretient. Galswinthe ! Elle est ravie de la revoir, surtout en ces circonstances festives. Elle se dirige aussitôt dans sa direction.

Bonsoir dame duchesse, bienvenue à Moulins, ta visite me fait grand plaisir. Et le fait d'être rentrée hier, juste à temps pour t'accueillir me met du baume au cœur.

Elle lui sourit, saluant ses amis dans la foulée.

Pascale, Angel ! Wouah ! Quelle élégance !

Voilà qui nous changent de nos tenues habituelles.
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Un tavernier qui se pomponne... Qui l'eut cru ? D'autant plus qu'on ne parle pas de n'importe quel tavernier là. Il est bien question d'un moulinois atteint de "ronchonnerie" chronique, d'un forgeron dont l'ambiance des soirée mondaines n'est certainement pas le penchant le plus flagrant. Enfin bon... Surtout, ne jamais, ô grand jamais contrarié une dame enceinte. C'est la première chose que son grand ami le lui a enseigné pour devenir un bon père, et il ne compte certainement pas tourner le dos aux conseils avisés de l'homme à la chevelure alambiquée pour si peu... Rien que les préparatifs de cette soirée semble apporter beaucoup de plaisir à sa belle, ce qui de ce fait, lui donne envie de prendre part au jeu. Donc du coup, le tavernier s'applique au dégagement esthétique de son allure pour, au moins, espérer faire plaisir à sa belle bourgmestre, et au mieux, subjuguer la totalité de la salle. Bah ouais, c'est toujours beau de rêver...

Finalement, c'est sobrement habillé, bien que d'une qualité bien supérieure à ses habitudes, que le jeune homme se pointe à la salle où sont prévues les festivités. Et pas en avance d'ailleurs. Regard circulaire sur le travail qu'il a pu entrevoir à moitié achevé en début d'après-midi. Pour sûr que tous les auteurs de ces décorations c'étaient bien amusé à rendre cette salle présentable pour les nobliaux auvergnats. Et pour tout dire, le rendu était excellent, du moins, au goût du tavernier. Bien évidemment, lui aussi a porté sa pierre à l'édifice, et il n'en ai pas peu fier, car le produit de son labeur est judicieusement affiché au fond de la salle, incrusté dans un copieux buffet.

Bon ! Pas le temps de rêvasser là ! De nombreux convives sont déjà présents ! Et même si l'appelle de ce "titilleur de gourmandise", au fond, se fait relativement bruyamment par l'intermédiare de son estomac, ses pas le guident vers son aimée, dont l'allure et la silhouette semblent avoir été délicieusement embelli par de quelconques artifices féminins, dont une jolie robe mettant judicieusement en valeur ses formes. Tout ce qu'il faut pour faire sortir illico le buffet de sa tête, en bref... Et ce n'est qu'après une petite délectation de ce plaisir rétinien qu'il choisit enfin le moment de glisser sa main dans la sienne, doucement, tout en prenant soin de susurrer à son oreille quelques mots...

Bonsoir toi... Tu es encore plus ravissante que d'habitude, ce soir...

Petit sourire pour soin aimée, et regard en coin vers la gosse qui observe avec émerveillement le trio musical. Bonne idée tiens. Rester quelques instants tranquille avant de se jeter dans cette foule d'inviter demeure très tentant...

Tappe du pied, toujours à la porte l'attendant desespérament.
Regarda les gens rentrer petit à petit tous accompagnés.

Salua Lilou au passage :

Bonjour Lilou, tu es en beauté
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paskat jeune femme qui aime la vie et qui partage de bon moment avec ses amis et son tendre amour

Et voilà , elle était en retard , ce n’était plus un défaut , c’était une tare malheureusement irréversible, incurable et prodigieusement contrariante

Elle s’était attardée bien plus que prévu au château et à la chancellerie , plongée dans des dossiers et c’est en coup de vent qu’elle avait déboulé à Nöthrim .
Heureusement , Pol ayant une grande habitude , avait déjà tout préparé . La jeune femme n’avait plus eu qu’à se glisser dans le bain et revêtir quelques instants après la robe qu’elle avait porté au mariage de Beths , tissu en brocard d’un grenat profond mettant en valeur sa carnation de brune , fine chainette à la taille .
Elle avait ensuite brossé sa chevelure, la relever en chignon ? il ne tiendrait pas longtemps, elle le savait par expérience. Elle se contenta comme toujours de les retenir par un mince serre-tête, qui faisait le pendant avec sa ceinture . Puis elle passa à son cou le médaillon des femmes de sa famille depuis des générations et qu’elle avait récupéré quelques mois avant

Et, en route vers la salle de bal

Elle allait pouvoir rejoindre ses amis qu’elle n’avait pas encore croisé en taverne depuis son retour , prendre de leurs nouvelles , sans doute aussi croiser des Moulinois et Moulinoises qu’elle ne connaissait pas encore . Tout en s’approchant de la salle , elle se demanda brusquement quels conseillers accompagnaient le Duc , surement son épouse qu’elle serait ravie de revoir , elles n’ avaient pu que se croiser lors de la passation des mandats

La musique qui s’échappait par les fenêtres invitait à entrer et la jeune femme s’avança, deux gros bouquets d’orties trônaient à l’entrée et elle faillit pouffer de rire .
Cela lui rappelait les orties dont Marty menaçait les conseillers qui ne rendaient pas leur bilan assez vite et les plaisanteries qui en résultaient Cela lui rappela aussi , une certain bouquet de mariée qu’elle avait confectionné pour sa filleule , deux femmes dans le même secret pour un petit clin d’œil à un futur époux . Beths et Marty , qu’elle avait quitté tantôt ,les laissant poursuivre leur voyage de noce vers la pointe de la Bretagne

Elle reprit son sérieux , repéra ses amis , leur sourit , mais en premier s’avança vers Galswinthe


Bonjour votre Grace , je suis ravie d’ être de retour ce jour , ceci me permet de vous souhaiter la bienvenue en notre ville et de pouvoir vous y rencontrer , j’espère également que votre mandat se passe au mieux

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Pascale lui fait un beau compliment sur sa tenue, elle sourit ravie. En 10 ans, c'est la deuxième fois qu'elle porte cette robe, seul souvenir de son passé remisé dans un tiroir bien fermé de sa mémoire et dont elle espère avoir égaré la clé, définitivement.

Merci belle blonde, t'es pas mal non plus dans ton genre. Mais où est donc le juge ? Il m'a promis une danse, il brille par son absence, le bougre. Je suis curieuse de voir la tenue qu'il aura choisie pour cette circonstance.
D'accord pour le verre, allons-y !

Elle sourit et s'interroge sur son audace ou non de venir dans le plus simple appareil comme elle lui a conseillé. Non, il n'osera pas, bien sûr, mais l'idée en elle-même est amusante. L'imagination est parfois très fertile et elle ne peut s'empêcher de traîner cette image de juge vêtu d'une unique feuille de chêne, faisant une entrée très remarquée et se dirigeant vers elle pour lui proposer une danse.

Elle éclate de rire toute seule, fait un clin d'œil à ses amis puis, après avoir trinqué, les quitte un moment pour aller en saluer d'autres, ainsi que quelques connaissances, gardant quand même un œil sur la porte, se disant qu'on ne savait jamais...

Elle évolue au milieu des invités, échangeant quelques mots avec les uns, avec les autres. Doc Lili est arrivée, elle s'approche d'elle, la complimente sur sa tenue, l'entraîne vers les autres convives, la présente par-ci, par là en riant.

Son regard cherche le duc qu'elle ne connaît pas vraiment, même si son épouse est devenue une amie avec qui elle adore discuter.
Du coin de l'oeil elle observe le bailli qui semble en pâmoison devant leur mairesse, il est vrai qu'elle est particulièrement resplendissante dans son rôle d'hôtesse. Grid vient d'arriver, il faudra qu'elle aille le saluer aussi, elle ne l'a pas encore revu depuis son retour.

Amandine est là, mais pas Cruz, elle espère bien le voir aussi, avant qu'ils quittent tous les deux le village pour leur retraite.

Elle passe derrière Arthur, et, sans vraiment s'arrêter, lui glisse à l'oreille..

Hum... Pas mal du tout mon Arthur, n'oublie pas que tu m'as promis une danse.

Elle a faim, les mets installés le long du mur semblent lui susurrer des mots doux pour l'attirer, comme une douce musique se mélangeant discrètement à celle distillée par les musiciens.
Elle se tourne vers Lili.

Doc, tu as faim ? Tu crois qu'on peut déjà aller picorer dans cette abondance alléchante et odorante ?
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Moulins... Les murailles se dessinent dans le petit jour. Un baillement s'esquisse derrière une menotte. La nuit a été dure. Un homme avait tenté de les détrousser, mais sa mère l'avait mis en fuite rapidement. Un lâche en plus d'être un couard. S'attaquer à une femme et deux fillettes, fallait vraiment pas avoir beaucoup de courage, ou très faim, pour oser les attaquer. Maeve n'avait pas eu le temps de dégainer son épée en bois (et franchement, même si elle ne le reconnaitra pas, elle a eu un peu peur quand même...) mais Marie-Alice n'avait eu qu'à brandir son arme et donner quelques coups pour qu'il s'échappe, la queue entre les jambes (comment ça comme tous les hommes ?)
Mais ça y est, elles y sont. Moulins. Une invitation lancée par Arthur, que sa mère avait acceptée. Pour la première fois depuis que Maeve était rentrée de Dieppe, il n'y avait aucune obligation, rien qui les réclamait. Marie n'était appelée nulle part, elles avaient le choix de leur destination, et la petite Alterac appréciait. L'Auvergne donc... Elle avait apprécié son dernier séjour ici, Arthur comptait parmi ses amis, et puis ce n'était pas trop loin de la Bourgogne. Elle avait cru comprendre que Leandre revenait dans pas très longtemps, et elle avait hâte de retrouver son chevalier.

La matinée s'était passée tranquillement, entre l'installation chez Arthur, une sieste bien méritée, une promenade dans les tavernes, un passage près de l'Allier... N'ayant pas de réel chez elle, Maeve est à l'aise partout ou presque. Elle redécouvre les environs. Quand elle croise sa mère, celle-ci lui parle d'un bal auquel elles sont invitées... Un bal. La jeune fille avait réfléchi à la question. D'un côté, elle aimait beaucoup voir les robes et autres dentelles voler et virevolter, détailler les tenues appliquées. Elle aimait enfiler sa plus belle robe, chausser des bottines légèrement talonnées, elle appréciait la musique et les parfums. De l'autre, elle était un peu fatiguée, et n'y connaitrait que très peu de monde.
L'idée de se faire belle et d'accompagner sa mère l'emporte finalement. L'après midi se passe à étudier les quelques tenues emportées dans leur malle, à prendre un long bain à la violette et au camphre, à coiffer les boucles rousses indisciplinées. Le sourire sur les lèvres de sa mère alors qu'elles s'amusent à se pomponner en attire un en écho satisfait sur celles de Maeve. Depuis quelques temps, mère et fille apprennent à se réapprivoiser, après les bêtises de la rouquine, les deuils de Marie, elles se redécouvrent et leurs relations sont plus calmes, plus joueuses maintenant.

Quand le soleil commence à montrer des signes de faiblesse, la petite Alterac est prête. La tignasse rousse héritée de son père est relevée à l'aide de l'épingle à cheveux offerte par Felina. Quelques mèches retombent de chaque côté du minois angélique de la petite poupée. Sa robe de soie légère d'un bleu profond rehausse le bleu de ses prunelles. Les lourds jupons offrent un tombé presque parfait à la jupe qui recouvrent les bas et bottines attachées à coups de soupirs. Pas de bijoux pour la demoiselle, mais une poche cousue sous la robe pour y cacher ses coquillages les plus précieux. Sait-on jamais.
D'un froncement de soucils réprobateur, Marie lui fait comprendre qu'il est hors de question d'attacher dans son dos l'étui de son épée en bois. Elle s'en doutait, Maeve, mais l'espoir fait vivre non ? A son tour elle admire ensuite la tenue de sa mère. Sombre, sobre, mais rien ne saurait mieux faire ressortir les reflets de la chevelure de la vicomtesse, souligner ses prunelles noisette. La simplicité de l'élégance pour parer de la meilleure des manières la première idole de la rouquine. Menotte blanche qui vient se saisir de celle de sa mère.

La salle, à travers le rectangle éclairé de la porte, se dévoile sous les yeux de la jeune fille. Vaste sans être immense, elle brillait des lueurs des candélabres et autres bougies dont la danse des flammes dessinaient sur les murs des ombres tarabiscotées. Un peu partout, des groupes de gens qui se saluaient, dont elle ne reconnaissait pas vraiment les silhouettes avant qu'elles n'aient enfin pénétrer dans le lieu.
Un coup d'oeil à Marie, un sourire qui étire ses lèvres, et puis chercher du regard ceux qu'elle connait. Un bal... dansera-t-elle ? Rien n'est moins sur. A part son chevalier, peu sont ceux de son âge présents dans ces cérémonies. Pensée qui s'envole vers le petit impérial. Bientot, ils se retrouveront. C'est sur.
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La soirée avançait, les gens arrivaient, de plus en plus nombreux, et petit à petit, Arthur se rappela pourquoi il n'aimait pas ce genre de rassemblement. Trop de monde, partout...

A peine le temps de répondre à Galswinthe qu'ils allaient très bien tous les deux qu'Iliana se dandina dans ses bras pour lui échapper et retourner chasser dieu sait quoi avec Maë. La duchesse fut bientôt prise d'autres conversations, et Amandine qui se faufila jusqu'à lui, juste pour se moquer, en plus...

Bonsoir Arthurdayne!

Les jumeaux l'accompagnaient. Diable de diable, voilà qu'ils marchaient, à présent. Et puis... ils étaient fichtrement plus grand que quand il était parti, non?

Bonsoir Dinette ma tribunette. Bonsoir demoiselle Rose, bonsoir sieur Damien. Vous êtes tous trois fort en beauté, ce soir.

Petit sourire, côté gauche, suivi d'une grimace. Droit, Arthur, côté droit, diable de diable. De nouvelles entrées, pleins de nouvelles entrées. Legowen entraperçue, Grid aimanté par Lilou, Ninon qui passa, Lililea sous le bras, en coup de vent pour lui rappeler qu'il lui devait une danse.

Petit sourire, côté... non, côté droit, Arthur, pas gauche. Regard vers l'entrée, ça tourbillonne dans tous les sens. Il va falloir amorcer un repli stratégique dans un coin de la pièce, pourquoi pas parmi les musiciens, il est venu pour ça, entre autres.

Il vérifia que son luth était toujours sur son dos, juste au cas où. Il fit le tour de la salle du regard, aperçu un ballet d'étoffe qui ressemblait à sa fille, devant courir l'aventure avec Maë, et finalement, son regard atterrit de nouveau sur l'entrée, où Marie et Maeve se tenaient.

Une branche de salut... N'écoutant que son courage, qui lui disait de fuir la foule qui grossissait à vue d'oeil, Arthur alla à leur rencontre. Les voyageuses étaient arrivées à la chaumière le matin même, après quelques mésaventures dont elles lui avaient conté la teneur. Après les avoir installé dans les deux chambres libres, Arthur leur avait proposé de venir au bal.

Bonsoir Marie, bonsoir Maeve. Ravi que vous soyez venues. Le buffet est par là... Je vous propose d'aller s'y amarrer pour le moment.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."

Kimi entreprenez un tour dans la grande salle de bal,
il resta discret,

Bonsoir Gal, que vous êtes bien belle ce soir,
vous pouvez aussi rester vêtu de cette belle robe au château,
ça ne me dérangerait pas.

Kimi fait un signe de la tête pour dire bonsoir aux musiciens,
il est vrai qu'ils ont de beau instrument.

Kimi regarda une charmante dame Ninom,
je l'ai déjà vu, mes ou ?
il lui fait un signe de la tête avec une grande courtoisie.

ha un visage qui lui était connu.

Bonsoir Legowen
comment allez-vous depuis tout ce temps,
vous êtes bien belle ce soir, heuuu comme d'habitude vous me direz.
Me refait vous l'honneur de la prochaine danse, quand notre grâce le duc aura ouvert le bal.

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Bailli du B.A.
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Arrivées.. Oui oui elles l'étaient, après quelques mésaventures mais entières.

Et à peine sur place que la nouvelle était tombée. Il y avait un bal en l'honneur du Duc Tixlu et elles étaient toutes les trois invitées. Continuer à sourire surtout et demander leur avis aux filles en croisant les doigts dans le dos pour qu'elles n'aient aucune envie d'y participer. Parce que les bals, elle, elle en avait eu sa dose, à haute dose qui plus est, lors du cortège royal. Un banquet, un bal, une joute, un bal masqué... Oui bien sûr qu'elle savait qu'organiser une fête en l'honneur du Roy ou d'un Feudataire n'était pas chose aisée. Elle comprenait mais avait fini par ne plus pouvoir voir une salle de bal en peinture. Bon de toute façon, c'était décidé donc il ne restait plus qu'à se préparer en remerciant Arthur de son hospitalité.

Et de sortir les tenues amenées, essayages sur essayages, bains, coiffures avec protestation mais il fallait bien discipliner les deux chevelures enfantines, l'une aussi brune que l'autre était rousse. Finalement les filles furent prêtes tandis qu'elle.... Elle, si elle s'était écoutée aurait enfilé une tenue de voyage propre - comprenez par là braies, chemises et bottes parce que monter en robe quand on aime pas monter en amazone, ce n'est pas des plus pratiques -. Bon.. Au regard des filles c'était hors de question. Le même genre de regard qu'elle-même avait eu quand Maeve avait voulu prendre son épée.

Par contre, la Vicomtesse n'avait point mis longtemps à trouver une tenue adéquate. D'un violet si sombre qu'on aurait pu la croire noire, cheveux relevés en un chignon, front orné d'une améthyste sur un lien de soie de la même nuance que sa robe. Bottes aux pieds. Le manteau d'hermine reçu voilà peu avec sa nomination à la Pairie resterait dans la chambre.

Sourire accroché résolument au visage, menottes des filles aux siennes, elle avança à l'intérieur, observant les visages pour la grande majeure partie totalement inconnus. Encore un bal sans cavalier. Peut-être devrait-elle songer à lancer une mode. Ah.. Arthur approchait. Bien au moins elles ne mourraient pas de faim.

Bonsoir. Le buffet? Euh.. Et bien oui pourquoi pas. Il fait chaud et soif non?

Et de se diriger vers le dit buffet et du coup s'éloigner de l'endroit stratégique: celui où bientôt les danseurs s'élanceraient.
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Le Duc avait fait son apparition avec la duchesse et était ravi de la foule présente pour les accueillir. Beaucoup d'habitants connus de Moulins et des environs, mais également des notables de tous horizons, tels que sa com-pair Marie Alice ou encore le sieur Dukhon...

Tixlu les salua tous.

Messire Arthur, Dame Legowen, un grand merci pour cet accueil somptueux et vivant. Quelle belle soirée que celle ci. Nous nous souviendrons longtemps de l'accueil chaleureux des Moulinois.[/i]
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Brouhaha dans la salle....
Sa grasce le Duc prononce quelques paroles de remerciements...
Bah elle le comprend un peu..
Chaque village doit rivaliser de banquets, bals, ou autres divertissements pour faire bonne impression...
Le pôv' Duc!...Il doit finir par manger sans faim et danser sans plus aucun plaisir...

Un regard en coin à mait asuna...En parlant de faim...Celle qu elle a envie d assouvir ne peut guère se satisfaire ici...
Au diable le bal et la danse!!
De toute façon, Elle trouve qu ils finissent par tous se ressembler....
Murmure a l oreille de son ange


Comment tu trouves ma robe ?...Sourire mutin et enjoleur...Ca te dirais qu on aille l ôter..?...Petit clin d oeil coquin...J ai faim...


La blonde s empresse de prendre la main du beau ténébreux qui l accompagne..se rapproche un peu prés de lui...eflleure son cou de son souffle...

Se faufiler discrètement..assez simple..tous sont occupés a se saluer avec courbettes et rond de jambes...A se demander a qui touchera le sol en premier..

La belle blonde, le sourire un peu moqueur face a cette obséquiosité, entraine Angel vers la sortir.....

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Rires. Danses. Musique. Tous les gens qu'elle aimait, ou presque, rassemblés en un seul endroit. Il ne pouvait rien lui arriver de mieux. Moiraine respira l'air de la salle embaumée par l'odeur des bougies allumées il y a peu. Un parfum qui lui rappelait tant de souvenirs... son passé à Moulins défila dans sa tête.

Arrivée ici dieu sait comment. Un accueil si chaleureux... elle s'en souviendrait toute sa vie. Rencontré plein de joli monde, les habitués des tavernes quoi... Elle souriait à chaque fois q'elle se rappelait le premier être vivant qu'elle avait croisé à Moulis. C'était Benrus. Puis il y avait eu Amandine, Arthur, Grid, Lilou, Shan et tous les autres. Les maires se succédaient: Marty, Arthur, Amandine et maintenant, Lilou. Il y avait eu des désespoirs amoureux aussi, mais surtout des deuils. La joie de vivre ne l'avait jamais quitté pourtant. Nouvelles rencontres. Des nouveaux qui, maintenant, ne pouvaient plus être appelés ainsi. Cristras, Maya, Mistouille et les autres. MA. Aaaah, elle s'en rappelait de cette période... Maybee avait dû beaucoup lui apprendre. Puis, conseillère culturelle. Elle aimait bien avoir l'impression de rendre service.

Moiraine sursauta. Mais voyons, c'était le bal ici!

Son regard se posa sur les deux petites qui discutaient. Coucou Iliana, Mae!
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Moiraine Ðamodred, ¢onseillère culturelle

Moulinoise dans le coeur, pour toujours

l'Ambassadeur de Gascogne, salua le Duc et le Conseil et fit présent de délicieuses friandises rondes qu'il avait coutusme d'offrir lors des soirées et qui étaient fort appréciées de tous.

Vostre Grâce, permettez qu'en moi le Duché de Gascogne vous salue et vous remercie pour votre invitation chaleureuse.
Je suis Dhukhon d'Heyrieux et voici ma douce Franceline. J'ai l'honneur de vous présenter le duc de Gap Estalabou et son épouse Donà Valerianne.

Les gascons, un à un, saluèrent leurs hôtes et apprécièrent la qualité de l'accueil ainsi que la magnificence des toilettes portées par les Dames du Duché.

Dhukhon alla également saluer la maire de Moulins et son conseil
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Dhukhon d'Heyrieux
Ambassadeur - Erudit 3700%
exRecteur-Doyen de l'Academie Militaire de Gascogne
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=dhukhon

Jon sort de sa retraite, les bois. Ou plutôt une clairière dans laquelle il passe le plus clair de son temps avec ses parchemins sur lesquels il jette quelques vers sans grande conviction. En fait il ne regagne Moulins que pour se changer et prendre quelques provisions. Il espère aussi secrètement la croiser, si jamais elle est rentrée de voyage. Mais la vie en société ne l’amuse pas. Le mode de vie de ses ancêtres Ariégois, isolés sur leurs sommets Pyrénéens avec leur troupeau, semble le rappeler à une solitude plus calme.

En sortant de chez lui, propre et baluchon sur l’épaule, il entend de la musique, il sent les vibrations plus intenses que les bruits habituels des tavernes. Curieux, il va vers cette salle éclairée d’où s’échappe cette ferveur. Par la porte il reconnaît quelques connaissances croisées à Moulins et décide d’entrer.

Jon aperçoit rapidement celle qu’il espérait voir, il s’approche discrètement d’elle, par derrière, et lui chuchote :

Je suis ravi de te voir si heureuse.

Leg avait eu l’occasion de rencontrer Tixlu plusieurs fois à l’état major de la COBA , lorsqu’elle était connétable , elle l’avait aussi croisé à la prévôté , et avait été soulagée de son élection en tête du conseil , mais elle rougit légèrement sous le compliment qu’il leur adressait à Arthur et à elle
amplement mérité pour Arthur , adjoint à la culture, moins pour elle qui , et bien, n’avait pu participer aux préparatifs des festivités, retenue par sa garde


Votre Grâce , je vous remercie , pour la part féminine , c’est surtout à notre maire, Dame Lilou que revient tout le mérite de cet accueil et de cette décoration , je me suis contentée d’admirer le résultat

la jeune femme sourit

oui, c’est une belle soirée , j’espère que cette ambiance chaleureuse qui donne tout son charme à notre ville , vous fera oublier pour quelques heures les charges du conseil


Puis le couple fut happé par d’autres personnes

Leg regarda les villageois qui se pressaient pour présenter leurs hommages au couple ducal , les femmes dans leur plus belle robe , et les hommes ayant fait pour une fois …………mais oui ………un effort de toilette , effort que leur compagne devait apprécier , aimant que de temps en temps , ces messieurs soient aussi à leur avantage .

La jeune femme admira l’aisance avec laquelle le couple avait un sourire, un mot pour chacun , pensa qu’ elle-même serait plutôt angoissée dans une telle situation , même si elle ne déteste pas les festivités et à même acquis au fil du temps une certaine assurance entre les réceptions données par Nata à la chancellerie ou celles au Domaine de Marty , sans compter les mariages
Donc habituée , certes, mais vraiment , totalement , à son aise que sur le dos d’Illuin à courir la campagne , comme elle l’ a fait tantôt , en osmose avec cette terre qu’elle aime, ou devant une chope pour une soirée toute simple entre amis ou sur les remparts comme cette nuit

Mais elle ne boudera pas non plus le plaisir de cette soirée, de ce bal, aimant la danse , aimant se laisser porter par la musique .
Laissant errer son regard sur la salle , elle voit Kimi se diriger vers elle , la saluer et complimenter sur sa toilette puis, lui proposer la première danse en rougissant un peu

un sourire


Bonjour Kimi , je suis moi-même enchantée de vous rencontrer en cette visite de notre Duc ,
je vais bien, comme vous le voyez, rentrant de voyage donc en bien meilleure forme qu’en fin de conseil


rit légèrement

Mais et vous-même ? comment allez vous ? vous aviez fait des merveilles au poste de conseiller en prestige , je suis certaine que vous devez gérer au mieux le poste de bailli
Et je serais ravie que vous me meniez sur la piste de danse lorsque notre Duc aura ouvert le bal


La jeune femme s’interrompt un instant , elle a remarqué la rougeur du bailli , se dit qu’il doit connaître peu de monde en ce lieu et ne pas être vraiment à son aise
Elle lui sourit

Avant que le bal commence , venez , je vais vous présenter deux de mes amies , Moulinoises de bien plus longue date que moi

Et elle l’entraine vers Amandine et Moiraine qu’elle a repérées , les embrasse

Amandine, Moiraine, que je suis contente de vous revoir , comment allez vous depuis mon départ ? vous connaissez peut-être notre bailli , Kimi avec lequel j’ai travaillé il y a quelques mois lorsqu'il était conseiller au prestige
Kimi , vous avez devant vous , deux des jeunes femmes qui font l’âme de notre ville


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Maya avait été informée à son retour de voyage qu'un bal aurait lieu à Moulins,elle était à l'aise dans ce genre de soirée mais sa soeur Cristras avait insistée pour que sa soeur s'y présente , elle s'y rendit donc pour faire plaisir .
Elle s'était apprêtée ,puis avait traverser Moulins et arriva enfin devant les grandes portes,ne voyant pas Cris elle éspèrait la voir arriver très vite .
Les portes venait de laisser entrer Cruzzi,mais il était entrer tellement vite qu'elle eut pas le temps de le saluer .
Ne voyant toujours pas sa soeur ,Maya se décida enfin à entrer se faisant plus la discrète possible.

Corwin entre dans la salle de bal lorsqu'il Ninon sortir avec un gentilhomme.

Zut , se dit-il, ce gars là pars avec la plus belle fille de Moulins!!!!

je repasserait un peu plus pour l'inviter à danser si elle est libre.


De ce fait , il ressort prendre l'air frais dehors

Frangor arriva enfin ...
Apprêté comme il avait horreur, étriqué dans son costume qu'il réservait uniquement pour les grandes occasions et apparament cela en était une ... Lililea avait tellement insisté pour qu'il l'accompagne à ce grand bal... C'est sûr elle s'en faisait une fête, se trouvant enfin l'occasion de porter une belle robe de soirée...
Que ne ferait-il pas pour cette femme merveilleuse ?
Pour sa part, il détestait ce genre de soirée mondaine, préférant de loin le charme d'un pique-nique partagé avec sa Dulcinée, dans une clairière déserte ou à l'ombre d'un vieux chêne, il se sentait toujours mal à l'aise en compagnie d'un tas de gens qu'il ne connaissait pas et ne désirait pas connaître.
Mais maintenant, il était là, à l'entrée de la salle de bal, se faisant le plus discret possible, jouant de la pointe des pieds pour passer au dessus des têtes et cherchant avec fièvre la silhouette arrondie de sa bien-aimée Lililea.
Son visage s'illumina quand il l'apperçut en compagnie de Ninon près du buffet, il joua des coudes et arriva enfin près de Lili, mettant un doigt sur ses lèvres pour faire signe à Ninon de ne rien dire, il enserra Lili par la taille et déposa un doux baiser dans son cou parfumé.

Bonsoir belle Dame ... M'accorderez-vous cette danse ?
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Orckis arriva au bal alors que la soirée était bien avancée et que la fête battait son plein. Elle s'était parée de sa belle robe émeraude, mettant en valeur ses grands yeux verts et avait relevé ses cheveux en un chignon structuré, agrémenté de petites Roses rouges sombres. Une étole d'un vert soutenu finissait la toilette et couvrait ses épaules dénudées.

Bougies et lanternes éclairaient la grande salle de bal que Lilou, aidée de Maë et Iliana, avait magnifiquement décorée. Orckis passat la porte en prenant garde de ne pas se piquer aux bouquets d'Orties qui l'encadrait. Elle sourit en reconnaissant là l'oeuvre des deux fillettes.

Elle avança dans la salle saluant au passage les uns et les autres, connus et inconnus. Les musiciens jouaient un air entrainant et Orckis aperçut Arthur qui semblait vouloir les rejoindre sur l'estrade, son Luth sur le dos. Lorsqu'elle arriva près de Lilou, elle la félicita pour le travail accomplit ainsi que pour sa toilette qui lui allait à ravir, avant de poursuivre son exploration de la salle à la recherche de Ninon.

Sentant un tiraillement sur sa jupe, elle baissa les yeux, pour voir une Iliana toute en beauté dans une jolie robe blanche. Un large sourire illuminant soudainement son visage, Orckis pris sa fille dans ses bras et tout en la bisouillant se dirigea vers son amie qu'elle venait de repérer près du buffet en compagnie de Lili et Frangor. Arrivée à leur proximité, elle se retourna vers la porte à la recherche de Sam qu'elle avait invitée par pigeon à venir la rejoindre, mais ne le voyant pas elle se retourna vers ses amis.

"Bonsoir Mesdames ! vous ètes magnifiques ce soir... petit sourire... Frangor, vous n'avez rien à leur envier, vous ètes vous aussi fort élégant."
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Maya commençait à ressembler à une chouette hulotte les yeux équarquillés de la sorte.

Tourna la tête machinalement vers la voix de Cris puis reporta son attention sur Lilou toujours avec son regarde de chouette houlotte.

Oh bonsoir soeurette ça va et toi?

Son cerveau percuta d'un seul coup tourna aussi sec peut-être un peu trop sèchement la tête vers sa soeur.

Waouuu Cris tu es .. waouuuuu

Elle lui donna une bise veillant à ne pas froisser sa robe

Arrivé au buffet, Arthur servit deux chopes de bière, dont une qu'il tendit à Marie, et grappilla de ci de là dans les différents mets présents. Les artistes culinaires de Moulins n'avaient pas failli à leur réputation, la nourriture était excellente. La salle se remplissait de plus en plus. Des têtes connues, d'autres moins. Marie grignotait elle aussi, posant un regard songeur sur la foule. Elle avait toujours cet air un peu triste qu'elle tentait de cacher derrière un masque qui était un étrange mélange de noblesse et de froideur. Même ici, dans ce petit bal de province où... Mais oui... imbécile que tu fais, Arthur... Lui proposer de venir à un bal, elle qui passait le plus clair de son temps dans des mondanités de toute sorte... Et tu lui promettais du repos à Moulins...Les musiciens terminèrent leur morceau. Arthur s'inclina devant Marie.

Je vais devoir vous abandonner, Marie, j'ai promis à Lilou que je jouerais du luth avec le fameux orchestre que voici. Passez une bonne soirée.

Il esquissa un demi sourire, et s'approcha d'elle afin de murmurer à son oreille:

Et si vous vouliez fuir tout ça, je le comprendrais tout à fait... La chaumière est à vous, ou bien les berges, qui sont très agréables à cette heure... je m'occupe des filles.

Sur ces mots, il fila rejoindre les musiciens. Il se présenta rapidement. Visiblement, le petit groupe savait qu'un joueur de luth se joindrait à eux dans la soirée.

Bon... je crois qu'il est temps de faire danser tout ce beau monde, qu'en dites-vous?

Les instrumentistes acquiescèrent. Lilou avait déniché là de très bons musiciens, mais selon toute vraisemblance assez peu à l'aise dans ce genre de circonstances. Il ne leur jetterait pas la pierre, lui non plus n'était pas un grand amateur de ce type de réunion.

Il tapa trois fois du pied sur le plancher de leur estrade pour attirer l'attention de la foule, s'éclaircit la gorge, et prit la parole. Il ressentit avec un peu de surprise les mêmes sentiments étranges qui l'étreignaient autrefois lorsqu'il s'adressait aux Moulinois en tant que maire.

Dames et messires, damoiselles et damoiseaux, Moulinoises et Moulinois, il est temps de commencer les festivités. J'invite notre couple ducal à s'avancer et à ouvrir le bal, s'il le souhaite bien entendu. Ensuite, sans plus de préséance ni de hiérarchie nobiliaire ou autre, je vous convie tous à user le plancher.

Arthur se tourna vers les musiciens, se mit d'accord avec eux sur le morceau à jouer, et tapa une nouvelle fois du pied pour donner le rythme. Les instruments démarrèrent en même temps. Et dès le second morceau, plusieurs couples vinrent emplir le centre de la salle, sous le regard amusé d'Arthur.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."

Marie regardait la salle, songeuse, après avoir salué Tixlu et son épouse, posée devant le buffet un peu comme une plante verte. Boisson en main, elle la portait de temps à autre à ses lèvres, noisettes passant sur les visages et les tenues, s'attardant parfois sur un détail ou l'autre, une couleur, un tissu, un sourire.

Elle était à moitié ailleurs à vrai dire, n'ayant pour les bals plus guère d'intérêt à force d'en avoir trop vu, trop souvent seule pour y prendre un plaisir quelconque. Elle avait laissé quartier libre aux filles qui ne risquaient rien ici. Perdue dans ses pensées, elle ne devait guère avoir l'air abordable et ne s'en rendait pas le moins du monde compte, c'était souvent le cas ces derniers temps.

Arthur la tira de sa rêverie et elle lui offrit un sourire, de son mieux.

Faites je vous en prie. Bonne soirée à vous aussi.

Il ajouta quelques mots, en se penchant à son oreille et un sourire de gratitude vint étirer ses lèvres alors que son regard triste s'animait quelque peu. Elle le regarda partir, resta un peu pour l'écouter jouer et le voir heureux, cet ami qu'elle avait connu si triste, celui dont Maeve disait que la mère de Gaspard avait volé les sourires en partant.

Elle glissa quelques mots aux deux filles, leur indiqua de rester avec Arthur avant de s'éclipser pour aller se promener le long des berges.
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Arthur vient les accueillir d'un sourire et d'un mot gentil. Le sourire est rendu, mais en revanche, le temps qu'elle étudie les alentours elle a raté l'occasion de répondre. Sa mère s'en est chargée ceci dit, et c'est ce qui compte, le moulinois n'a pas l'air vexé. La petite Alterac aime beaucoup Arthur, qui fut un de ses premiers amis. Ils avaient beaucoup discuté lors de son passage à Moulins il y a quelques mois. La voix douce et l'attitude tranquillement mélancolique l'avaient incitée à se confier, tout comme il lui avait raconté pourquoi il ne souriait plus qu'à moitié.
Elle s'était mis en tête de lui en arracher des complets, et avait réussi à plusieurs occasions. Même s'il gagnait à ce concours, vu comme elle avait été ravie de le voir débarquer à Limoges pendant son séjour là-bas, et le voir les suivre. Elle savait, sentait, qu'il était devenu ami avec Marie aussi, mais ne se posait pas tellement de questions là-dessus. Au contraire. Les deux privés de sourire qui parvenaient à s'en offrir l'un l'autre, ça convenait tout à fait à Maeve.

Arthur les invite au buffet, mais ils ont à peine le temps de s'y diriger que c'est l'avalanche. D'un côté, l'ancien maire qui file vers l'estrade, de l'autre Marie qui s'éclipse, et en face de la rouquine, deux petites filles qui se profilent, essoufflées. Les prunelles se font interrogatrices alors qu'elle dévisage les mômes qui lui font face. D'autant que les questions déferlent de celle qui lui est inconnue. L'autre en revanche elle la connait bien. C'est Iliana, la fille d'Arthur, avec elle a déjà joué parfois, dont elle a accepté la présence silencieuse, souvent.
Maeve, habituée au monde des adultes, à converser de chevalerie plus que des préoccupations habituelles des enfants de son âge, s'interroge et au premier abord se méfie de l'intrusion précipitée des fillettes dans son monde. Elle n'est pourtant pas si vieille, ni coupée du monde de l'enfance.

Mais il faut bien le dire... Gaspard est orphelin de père et de mère et souvent, jusqu'à présent, enfermé dans son monde. Il est plus jeune. Gabrielle, elle, a vécu des choses très difficiles au moment de la mort de sa mère, et reste marquée, au point d'avoir des réactions parfois étranges. Le seul enfant avec qui elle s'entende réellement, c'est Leandre. Et Leandre, il est plus vieux, son père l'éduque comme un homme. Comme elle, il grandit avec des préoccupations d'adulte, tient des conversations de grands avec des réflexions d'enfant.
Difficile dans ce cas de se sentir à l'aise dans un monde comme dans l'autre. Difficile de voir approcher Iliana et son amie naturellement, tout comme il est parfois difficile d'aborder certains adultes. Pourtant, Maeve n'est pas timide, ni fermée. D'ailleurs elle leur décoche un sourire. Surtout quand Ili décide d'expliquer à l'autre... Maë si elle a bien entendu, qui elle est. Avant de s'échapper vers une dame à la robe aussi verte que ses yeux. Moue un peu gênée devant

Hum... oui.. je m'appelle Maeve Alterac... Et j'ai une épée en bois, mais pas pour un bal. Et ... Marie est partie.. un arc aussi, mais je n'ai pas le droit de m'en servir. T'as l'air sympa Maë... j'espère qu'on se verra bientot.. Mais Maman vient de sortir, et Arthur grimpe sur l'estrade... et Maman va pas bien, et je ne veux pas faire de bêtise et...

L'azur de ses prunelles pose un regard désolée dans celles de Maë. Elle sent bien qu'elles auraient pu à elles deux trouver amusement et sottises à faire dans ce bal. La fillette a l'air aussi éveillée qu'elle, et Maeve, instinctivement, l'apprécie. Mais il repose sur les épaules de la rouquine un fardeau qu'elle s'est seule imposé.

Et non la couleur de mes cheveux je la tiens de mon papa, il les a tout pareil. Comme mes yeux. Mais il habite loin... Une pensée pour Flaiche qui restait à Limoges. Et pour sa mère, qui l'avait quitté pour Gaborn, lequel ne se montrait jamais... et la discussion qu'elles avaient eues toutes deux... Léger soupir. Mais je dois te laisser Maë. Ravie de t'avoir connue... je suis sure qu'on se reverra. Ce sera alors avec plaisir. Diantre qu'elle parle telle l'adulte qu'elle n'est pas encore. Enfin on se rencontrera surement à nouveau et alors on pourra faire plus de trucs !

La jeune Alterac esquisse un sourire et incline poliment la tête. Elle aimerait tellement pouvoir retrousser ses jupes et jouer avec la fillette, mais Maeve commence à apprendre à se tenir un peu plus, et surtout elle a vu la lueur dans le regard de Marie, et ça elle ne peut que difficilement le supporter.
D'un sourire elle s'excuse auprès de Maë, puis s'éclipse à son tour. Elle savait bien qu'elle ne danserait pas à ce bal. Dans la fraicheur de la nuit qui est tombée, elle resserre les bras le long de son torse. Mais elle ne sait pas que Marie est partie vers les berges, et Maeve part vers la maison d'Arthur, seul endroit avec la rivière qu'elle connaisse. Et elle a promis à Marie de ne pas s'y aventurer la nuit. Là-bas, elle se retrouve seule... Sans empressement elle se dévêt et s'enfouit sous ses draps, et s'enfuit dans ses rêves de fillette.
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