Thelilou
20H30 passé...
Le matin, elle était vide. Rien... Puis, tout au long de la journée, à force d'amener ceci, cela... La salle prenait vie... Les paysans étaient venus ramener leurs fleurs vendues à la Mairesse qui les avaient disposées ici contre un mur, là en gros bouquet... Eux étaient ravis d'avoir si bien réussi leur journée, et la brunette prenait plaisir à décorer. Elle avait convié les deux inséparables de 6 et 4 ans à venir avec elle...
Il faisait encore jour, mais la salle était relativement sombre et une fois la nuit tombée, la pièce se retrouverait dans le noir. Pour palier à ça, Lilou, Maë et Iliana avaient passé une partie de l'après midi à disposer des bougies qui seraient allumées plus tard.
Les filles avaient elles aussi ramené leur petite touche personnelle, et cela n'avait pas râté. Deux bouquets d'orties étaient disposés de part et d'autres de l'entrée.
A l'intérieur, les musiciens avaient prit place, laissant un tabouret vide pour Arthur, quand le cur lui en dira.
Le buffet avait été monté tout au fond de la salle, et dessus trônaient tartine de pâté Moulinois, amuses-bouches préparés par le cuisinier des Perles... Des fruits étaient eux aussi au rendez-vous, y compris une quantité impressionnante de framboises. Sur le côté de la Salle, le coin Bar. Chopes et chopines, quelques bouteilles de liqueurs et surtout plusieurs tonneaux de bière!
Lilou était en retard, comme toutes les femmes. Elle avait voulue se faire belle. Se coiffer, relever ses cheveux. Enfiler sa robe avait du nécessité deux ou trois reprises pour permettre à son ventre de passer. Mettre une touche de cette huile qui sent si bon sur son cou. Dès qu'elle fut entrée par la porte arrière de la salle, une lueur de gaieté brilla au fond de son regard. Elle était heureuse. Ce soir, l'humeur était à la fête. Le Duc était parmi les Moulinois.
L'Eglise avait déjà sonné la demi-heure.
La Mairesse était en retard de quelques minutes... Elle hâta le pas, ordonna par la même aux musiciens de se mettre à jouer. Elle ne les connaissait pas, place au hasard... Puis, sourire aux lèvres, elle ouvrit en grand les deux portes battantes, laissant un léger courant d'air pénétrer dans la Salle.
Le Grand Bal était ouvert!
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Le matin, elle était vide. Rien... Puis, tout au long de la journée, à force d'amener ceci, cela... La salle prenait vie... Les paysans étaient venus ramener leurs fleurs vendues à la Mairesse qui les avaient disposées ici contre un mur, là en gros bouquet... Eux étaient ravis d'avoir si bien réussi leur journée, et la brunette prenait plaisir à décorer. Elle avait convié les deux inséparables de 6 et 4 ans à venir avec elle...
Il faisait encore jour, mais la salle était relativement sombre et une fois la nuit tombée, la pièce se retrouverait dans le noir. Pour palier à ça, Lilou, Maë et Iliana avaient passé une partie de l'après midi à disposer des bougies qui seraient allumées plus tard.
Les filles avaient elles aussi ramené leur petite touche personnelle, et cela n'avait pas râté. Deux bouquets d'orties étaient disposés de part et d'autres de l'entrée.
A l'intérieur, les musiciens avaient prit place, laissant un tabouret vide pour Arthur, quand le cur lui en dira.
Le buffet avait été monté tout au fond de la salle, et dessus trônaient tartine de pâté Moulinois, amuses-bouches préparés par le cuisinier des Perles... Des fruits étaient eux aussi au rendez-vous, y compris une quantité impressionnante de framboises. Sur le côté de la Salle, le coin Bar. Chopes et chopines, quelques bouteilles de liqueurs et surtout plusieurs tonneaux de bière!
Lilou était en retard, comme toutes les femmes. Elle avait voulue se faire belle. Se coiffer, relever ses cheveux. Enfiler sa robe avait du nécessité deux ou trois reprises pour permettre à son ventre de passer. Mettre une touche de cette huile qui sent si bon sur son cou. Dès qu'elle fut entrée par la porte arrière de la salle, une lueur de gaieté brilla au fond de son regard. Elle était heureuse. Ce soir, l'humeur était à la fête. Le Duc était parmi les Moulinois.
L'Eglise avait déjà sonné la demi-heure.
La Mairesse était en retard de quelques minutes... Elle hâta le pas, ordonna par la même aux musiciens de se mettre à jouer. Elle ne les connaissait pas, place au hasard... Puis, sourire aux lèvres, elle ouvrit en grand les deux portes battantes, laissant un léger courant d'air pénétrer dans la Salle.
Le Grand Bal était ouvert!
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