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[RP] Salle du Grand Bal !

Lililea62
Lililea passa chez Ninon pour qu'elle lui trouve une robe correcte pour le bal
Apres y avoir fait quelques retouche ;la robe de Ninon lui allait à merveille .Certe elle lui serrait un peu le ventre mais apres tout elle attendait un bébé et le principale etait de pouvoir aller au bal et danser un peu
Frangor allait peut être venir la rejoindre mais rien n'etait sur
Elle avança vers la grande salle et aperçu du bout de la rue le monde qu'il y avait dejà mais elle continua quand même
La salle etait tres bien decorée et fleurie
La mairesse etait prise avec ses obligations et des petits groupes se formaient
C'est ainsi qu'elle aperçu des amis de Moulins et d'autres personnes qu'elle avait rencontré cette apres midi
Elle s"avança un peu plus prêt pour se melanger à la foule et finit par aller s'asseoir le long du mur non loin des musiciens en attendant que Frangor finisse par se liberer de son travail mais de toute façon Ninon ausi devait venir
Quand à tout se beau monde Lililea leur fît un signe de tête mais elle ne se sentait pas tres à l'aise
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Grid
Un tavernier qui se pomponne... Qui l'eut cru ? D'autant plus qu'on ne parle pas de n'importe quel tavernier là. Il est bien question d'un moulinois atteint de "ronchonnerie" chronique, d'un forgeron dont l'ambiance des soirée mondaines n'est certainement pas le penchant le plus flagrant. Enfin bon... Surtout, ne jamais, ô grand jamais contrarié une dame enceinte. C'est la première chose que son grand ami le lui a enseigné pour devenir un bon père, et il ne compte certainement pas tourner le dos aux conseils avisés de l'homme à la chevelure alambiquée pour si peu... Rien que les préparatifs de cette soirée semble apporter beaucoup de plaisir à sa belle, ce qui de ce fait, lui donne envie de prendre part au jeu. Donc du coup, le tavernier s'applique au dégagement esthétique de son allure pour, au moins, espérer faire plaisir à sa belle bourgmestre, et au mieux, subjuguer la totalité de la salle. Bah ouais, c'est toujours beau de rêver...

Finalement, c'est sobrement habillé, bien que d'une qualité bien supérieure à ses habitudes, que le jeune homme se pointe à la salle où sont prévues les festivités. Et pas en avance d'ailleurs. Regard circulaire sur le travail qu'il a pu entrevoir à moitié achevé en début d'après-midi. Pour sûr que tous les auteurs de ces décorations c'étaient bien amusé à rendre cette salle présentable pour les nobliaux auvergnats. Et pour tout dire, le rendu était excellent, du moins, au goût du tavernier. Bien évidemment, lui aussi a porté sa pierre à l'édifice, et il n'en ai pas peu fier, car le produit de son labeur est judicieusement affiché au fond de la salle, incrusté dans un copieux buffet.

Bon ! Pas le temps de rêvasser là ! De nombreux convives sont déjà présents ! Et même si l'appelle de ce "titilleur de gourmandise", au fond, se fait relativement bruyamment par l'intermédiare de son estomac, ses pas le guident vers son aimée, dont l'allure et la silhouette semblent avoir été délicieusement embelli par de quelconques artifices féminins, dont une jolie robe mettant judicieusement en valeur ses formes. Tout ce qu'il faut pour faire sortir illico le buffet de sa tête, en bref... Et ce n'est qu'après une petite délectation de ce plaisir rétinien qu'il choisit enfin le moment de glisser sa main dans la sienne, doucement, tout en prenant soin de susurrer à son oreille quelques mots...


Bonsoir toi... Tu es encore plus ravissante que d'habitude, ce soir...

Petit sourire pour soin aimée, et regard en coin vers la gosse qui observe avec émerveillement le trio musical. Bonne idée tiens. Rester quelques instants tranquille avant de se jeter dans cette foule d'inviter demeure très tentant...
Thelilou
Voilà où sa fille voulait en venir... Se planter devant les musiciens avec sa "mamounette". Lilou aurait pu s'en agacer, mais ce soir, elle était heureuse. Ses amis étaient là, les Moulinois étaient de sortie... Sa fille s'était amusée toute la journée et n'avait monté aucun plan catastrophe. Il ne manquait qu'une personne pour que Lilou soit comblée. Autour d'elle la salle s'était remplie peu à peu, bien qu'il manquait encore le Duc. Elle avait vu Lili rentrée et allée s'asseoir. Elle esperait que Frangor allait pouvoir venir... Le bailli qu'elle n'avait pas vu arriver vint la saluer et elle répondu sur un ton enjoué.

Oh, bonsoir Sieur! Ne me remerciez pas, c'est tout à fait normal! En tout cas, profitez-en, et j'espère que vous apprécierez Moulins!

A la demande de sa fille, Lilou du fixer le musicien "tout à droite avec la barbe rigolote". Lilou s'amusa de la réflexion de Maë avant de se redresser, son dos la faisant légèrement souffrir dans la position qu'elle avait adopté pour écouter sa fille. La brunette était perdue dans ses pensées quand une main se saisit de la sienne.

Bonsoir toi... Tu es encore plus ravissante que d'habitude, ce soir...

Un sourire vint se dessiner sur les lèvres de Lilou, et rien en ce moment précis n'aurait pu l'effacer. L'homme qu'elle aime était enfin arrivé. Elle serra doucement la main de Grid dans la sienne avant de tourner lentement son visage. Ses lèvres se posèrent naturellement sur celles de Grid. La brunette regarda ensuite l'allure de son cavalier et répondit sur un ton taquin..


Bonsoir... Mhhh, tu n'es pas mal non plus mon cher... Et je suis vraiment ravie que tu sois arrivé...


A cet instant précis et alors que Lilou s'apprêtait à voler un autre baiser à Grid, Maë se retourna et une grimace se dessina sur son visage. Un léger et habituel "berk" se fit entendre. La réaction de sa fille fit rire Lilou, mais déjà la gamine filait dans la Salle, sûrement à la recherche d'Iliana. La Mairesse se saisit de l'autre main de son compagnon et la posa sur son ventre avant de s'appuyer légèrement contre lui, regardant les troubadours jouer. Ils restèrent ainsi l'espace de quelques minutes, jusqu'à ce que Lilou rompe le silence.


Tu sais... J'ai dis hier en taverne que tu ne voudrais jamais danser avec moi... J'aimerais que tu me fasses mentir.


La brunette se retourna pour regarder Grid dans les yeux, un léger sourire aux lèvres...
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Paskat
Tappe du pied, toujours à la porte l'attendant desespérament.
Regarda les gens rentrer petit à petit tous accompagnés.


Salua Lilou au passage :

Bonjour Lilou, tu es en beauté
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paskat jeune femme qui aime la vie et qui partage de bon moment avec ses amis et son tendre amour
Amandine0287
L’heure venait de sonner… Un bal en l’honneur du duc.. elle s’y revoit moins de deux mois auparavant… à la place de Lilou… un remue ménage pour si peu… Cette fois Lilou était l’organisatrice ,aidé par Ili et Maë , elles firent des merveilles dans la salle. Des bougies, des musiciens.. Pas à dire, elle s’en sortait beaucoup mieux qu’un branle bas de combat…
L’occasion de sortir en couple ou en famille.

Cruzzi était parti devant pour une raison inconnue...
Aubaine pour tenter de le surprendre… Toujours de sortie, sa houppelande bleu ciel qu’elle affectionne tant du fait qu’elle était un cadeau de son merveilleux fiancé, elle a échancré un peu le décolleté par cette chaleur estivale. Cheveux relevés pour l’occasion tenus par un chignon laissant quelques mèches s’échappées çà et là ; un pendentif qui orne son cou et une touche de parfum au creux du cou pour un seul homme qu’elle serait prête à tenter ce soir…
Ses affaires étaient déjà prête pour chez les moines… deux longues semaines qu’elle trouverait, sans doute, interminables… seule idée ce soir, profiter du temps ensemble.


Elle rejoint donc la salle de bal accompagné pour la première fois de Rose et Damien, parés chacun d’une jolie tenue, maintenant qu’ils savaient marcher il devenait plus facile de les avoir avec elle sans les porter à bout de bras. Les angelots pesant maintenant bien des livres !
Les tenant par la main un peu courbée, elle cherche du regard tout d’abord le fiancé… dur serait, peut-être de le trouver parmis la foule qui était attendue.
Bien sûr les amis revenus sont là.. Lilie qui a rattrapé Lilou, Ninon, Arthur, Leg… et les habituels… qui quittent peu Moulins. Et évidement le cortège ducal auquel le bal est dédié. Elle reconnut le duc croisé dans les couloirs du château de Clermont… Jamais vraiment présenté elle ne doute pas que son nom soit parvenu à ses oreilles... surtout en ce moment. Les autres conseillers à part Cham et Ken, pas encore là, lui étaient inconnus…
AHh!!! Visage connu parmis la foule Arthur le balafré ce soir et la puce qui se sont retrouvés il y a peu…


Bonsoir Arthurdayne ! dit-elle taquine. Un peu plus loin les présentations fussent… elle entends bailli par çi , duchesse de Lapalisse par là bas… En ce moment c’est « à coté de ses chausses… » qu’elle est…

Bon on se motive, on fait bon figure devant ces têtes couronnées ou pas, on attend papa. Maman danse avec et tout le monde passe une bonne soirée… come moulins: les ailes dans le vent… Discours tenu aux jumeaux qu’elle termine par un léger souffle sur leur visage ce qui ne manque pas de déclencher leur hilarité.
Allons voir le futur papounet et mamounette… ^^

Grid venait d’arriver… le baron ne devrait donc pas être loin…
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Legowen
Et voilà , elle était en retard , ce n’était plus un défaut , c’était une tare malheureusement irréversible, incurable et prodigieusement contrariante

Elle s’était attardée bien plus que prévu au château et à la chancellerie , plongée dans des dossiers et c’est en coup de vent qu’elle avait déboulé à Nöthrim .
Heureusement , Pol ayant une grande habitude , avait déjà tout préparé . La jeune femme n’avait plus eu qu’à se glisser dans le bain et revêtir quelques instants après la robe qu’elle avait porté au mariage de Beths , tissu en brocard d’un grenat profond mettant en valeur sa carnation de brune , fine chainette à la taille .
Elle avait ensuite brossé sa chevelure, la relever en chignon ? il ne tiendrait pas longtemps, elle le savait par expérience. Elle se contenta comme toujours de les retenir par un mince serre-tête, qui faisait le pendant avec sa ceinture . Puis elle passa à son cou le médaillon des femmes de sa famille depuis des générations et qu’elle avait récupéré quelques mois avant

Et, en route vers la salle de bal

Elle allait pouvoir rejoindre ses amis qu’elle n’avait pas encore croisé en taverne depuis son retour , prendre de leurs nouvelles , sans doute aussi croiser des Moulinois et Moulinoises qu’elle ne connaissait pas encore . Tout en s’approchant de la salle , elle se demanda brusquement quels conseillers accompagnaient le Duc , surement son épouse qu’elle serait ravie de revoir , elles n’ avaient pu que se croiser lors de la passation des mandats

La musique qui s’échappait par les fenêtres invitait à entrer et la jeune femme s’avança, deux gros bouquets d’orties trônaient à l’entrée et elle faillit pouffer de rire .
Cela lui rappelait les orties dont Marty menaçait les conseillers qui ne rendaient pas leur bilan assez vite et les plaisanteries qui en résultaient Cela lui rappela aussi , une certain bouquet de mariée qu’elle avait confectionné pour sa filleule , deux femmes dans le même secret pour un petit clin d’œil à un futur époux . Beths et Marty , qu’elle avait quitté tantôt ,les laissant poursuivre leur voyage de noce vers la pointe de la Bretagne

Elle reprit son sérieux , repéra ses amis , leur sourit , mais en premier s’avança vers Galswinthe


Bonjour votre Grace , je suis ravie d’ être de retour ce jour , ceci me permet de vous souhaiter la bienvenue en notre ville et de pouvoir vous y rencontrer , j’espère également que votre mandat se passe au mieux

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Pascale33
Léger soupir de soulagement....Heureusement que Gals la connait et ne lui en veut pas de sa spontanéité...
La blonde hoche la tête...


Oui ...Un beau bal de campagne...Je suis ravie d avoir pu te saluer.
Nous te laissons à tes obligations..Amuses - toi bien!


Décidément, elle ne se ferait jamais aux usages protocolaires...
Elle sourit à la Duchesse , fait une petite révérence maladroite...Il est vrai qu elle a plus l habitude du salut militaire que de la courbette....Et s éloigne en compagnie de son cavalier...
Direction , le buffet....Sur le chemin , la voix de son amie moulinoise la fait se retourner...
Coup d oeil sur la belle jeune femme qui les interpelle...Surprise, Elle se met a rire en se rapprochant de Ninon..

Eh bien! tu as troqué ton uniforme !...Ma foi, j ai failli ne pas te reconnaitre!
Tu es magnifique!


Petit sourire malicieux ...

Les hommes ne vont avoir d yeux que pour toi ce soir!..
Allez ! Viens donc boire une pinte avec nous, autant profiter des bonnes choses !....

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Ninon914
Pascale lui fait un beau compliment sur sa tenue, elle sourit ravie. En 10 ans, c'est la deuxième fois qu'elle porte cette robe, seul souvenir de son passé remisé dans un tiroir bien fermé de sa mémoire et dont elle espère avoir égaré la clé, définitivement.

Merci belle blonde, t'es pas mal non plus dans ton genre. Mais où est donc le juge ? Il m'a promis une danse, il brille par son absence, le bougre. Je suis curieuse de voir la tenue qu'il aura choisie pour cette circonstance.
D'accord pour le verre, allons-y !

Elle sourit et s'interroge sur son audace ou non de venir dans le plus simple appareil comme elle lui a conseillé. Non, il n'osera pas, bien sûr, mais l'idée en elle-même est amusante. L'imagination est parfois très fertile et elle ne peut s'empêcher de traîner cette image de juge vêtu d'une unique feuille de chêne, faisant une entrée très remarquée et se dirigeant vers elle pour lui proposer une danse.

Elle éclate de rire toute seule, fait un clin d'œil à ses amis puis, après avoir trinqué, les quitte un moment pour aller en saluer d'autres, ainsi que quelques connaissances, gardant quand même un œil sur la porte, se disant qu'on ne savait jamais...


Elle évolue au milieu des invités, échangeant quelques mots avec les uns, avec les autres. Doc Lili est arrivée, elle s'approche d'elle, la complimente sur sa tenue, l'entraîne vers les autres convives, la présente par-ci, par là en riant.

Son regard cherche le duc qu'elle ne connaît pas vraiment, même si son épouse est devenue une amie avec qui elle adore discuter.
Du coin de l'oeil elle observe le bailli qui semble en pâmoison devant leur mairesse, il est vrai qu'elle est particulièrement resplendissante dans son rôle d'hôtesse. Grid vient d'arriver, il faudra qu'elle aille le saluer aussi, elle ne l'a pas encore revu depuis son retour.

Amandine est là, mais pas Cruz, elle espère bien le voir aussi, avant qu'ils quittent tous les deux le village pour leur retraite.

Elle passe derrière Arthur, et, sans vraiment s'arrêter, lui glisse à l'oreille..


Hum... Pas mal du tout mon Arthur, n'oublie pas que tu m'as promis une danse.

Elle a faim, les mets installés le long du mur semblent lui susurrer des mots doux pour l'attirer, comme une douce musique se mélangeant discrètement à celle distillée par les musiciens.
Elle se tourne vers Lili.


Doc, tu as faim ? Tu crois qu'on peut déjà aller picorer dans cette abondance alléchante et odorante ?
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Lililea62
ça va encore ;je n'ai pas trop faim mais je suis d'accord pour m'approcher du buffet apres tout c'est assez tentant !!

Lililea suivait Ninon car pour elle c'etait le moyen de rencontrer du beau monde et enfin en connaitre un peu plus sur ses personnes car seule; c'est sur elle n'osera pas avancer

Tu sais que tu es ravissante et cette robe te va tres bien Ninon !!
D'ailleurs ;je trouve que chacun c'est mis à son avantage
J'aimerais tant que Frangor montre le bout de son nez et puisse faire quelques danses !!


Tout en discutant Lili regardait la porte d'entrée esperant voir arriver Frangor
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Maeve.
Moulins... Les murailles se dessinent dans le petit jour. Un baillement s'esquisse derrière une menotte. La nuit a été dure. Un homme avait tenté de les détrousser, mais sa mère l'avait mis en fuite rapidement. Un lâche en plus d'être un couard. S'attaquer à une femme et deux fillettes, fallait vraiment pas avoir beaucoup de courage, ou très faim, pour oser les attaquer. Maeve n'avait pas eu le temps de dégainer son épée en bois (et franchement, même si elle ne le reconnaitra pas, elle a eu un peu peur quand même...) mais Marie-Alice n'avait eu qu'à brandir son arme et donner quelques coups pour qu'il s'échappe, la queue entre les jambes (comment ça comme tous les hommes ?)
Mais ça y est, elles y sont. Moulins. Une invitation lancée par Arthur, que sa mère avait acceptée. Pour la première fois depuis que Maeve était rentrée de Dieppe, il n'y avait aucune obligation, rien qui les réclamait. Marie n'était appelée nulle part, elles avaient le choix de leur destination, et la petite Alterac appréciait. L'Auvergne donc... Elle avait apprécié son dernier séjour ici, Arthur comptait parmi ses amis, et puis ce n'était pas trop loin de la Bourgogne. Elle avait cru comprendre que Leandre revenait dans pas très longtemps, et elle avait hâte de retrouver son chevalier.

La matinée s'était passée tranquillement, entre l'installation chez Arthur, une sieste bien méritée, une promenade dans les tavernes, un passage près de l'Allier... N'ayant pas de réel chez elle, Maeve est à l'aise partout ou presque. Elle redécouvre les environs. Quand elle croise sa mère, celle-ci lui parle d'un bal auquel elles sont invitées... Un bal. La jeune fille avait réfléchi à la question. D'un côté, elle aimait beaucoup voir les robes et autres dentelles voler et virevolter, détailler les tenues appliquées. Elle aimait enfiler sa plus belle robe, chausser des bottines légèrement talonnées, elle appréciait la musique et les parfums. De l'autre, elle était un peu fatiguée, et n'y connaitrait que très peu de monde.
L'idée de se faire belle et d'accompagner sa mère l'emporte finalement. L'après midi se passe à étudier les quelques tenues emportées dans leur malle, à prendre un long bain à la violette et au camphre, à coiffer les boucles rousses indisciplinées. Le sourire sur les lèvres de sa mère alors qu'elles s'amusent à se pomponner en attire un en écho satisfait sur celles de Maeve. Depuis quelques temps, mère et fille apprennent à se réapprivoiser, après les bêtises de la rouquine, les deuils de Marie, elles se redécouvrent et leurs relations sont plus calmes, plus joueuses maintenant.

Quand le soleil commence à montrer des signes de faiblesse, la petite Alterac est prête. La tignasse rousse héritée de son père est relevée à l'aide de l'épingle à cheveux offerte par Felina. Quelques mèches retombent de chaque côté du minois angélique de la petite poupée. Sa robe de soie légère d'un bleu profond rehausse le bleu de ses prunelles. Les lourds jupons offrent un tombé presque parfait à la jupe qui recouvrent les bas et bottines attachées à coups de soupirs. Pas de bijoux pour la demoiselle, mais une poche cousue sous la robe pour y cacher ses coquillages les plus précieux. Sait-on jamais.
D'un froncement de soucils réprobateur, Marie lui fait comprendre qu'il est hors de question d'attacher dans son dos l'étui de son épée en bois. Elle s'en doutait, Maeve, mais l'espoir fait vivre non ? A son tour elle admire ensuite la tenue de sa mère. Sombre, sobre, mais rien ne saurait mieux faire ressortir les reflets de la chevelure de la vicomtesse, souligner ses prunelles noisette. La simplicité de l'élégance pour parer de la meilleure des manières la première idole de la rouquine. Menotte blanche qui vient se saisir de celle de sa mère.

La salle, à travers le rectangle éclairé de la porte, se dévoile sous les yeux de la jeune fille. Vaste sans être immense, elle brillait des lueurs des candélabres et autres bougies dont la danse des flammes dessinaient sur les murs des ombres tarabiscotées. Un peu partout, des groupes de gens qui se saluaient, dont elle ne reconnaissait pas vraiment les silhouettes avant qu'elles n'aient enfin pénétrer dans le lieu.
Un coup d'oeil à Marie, un sourire qui étire ses lèvres, et puis chercher du regard ceux qu'elle connait. Un bal... dansera-t-elle ? Rien n'est moins sur. A part son chevalier, peu sont ceux de son âge présents dans ces cérémonies. Pensée qui s'envole vers le petit impérial. Bientot, ils se retrouveront. C'est sur.

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Anastase
Entre deux aiguisages...
Le temps de se détendre... Toute façon elle l'avait promis à Ninon.
Quelle idée d'ailleurs ! Bordel un bal ! C'est quoi ce machin ?
Mais comme on dit y'a une première fois à tout...

Certains avaient demandé la robe. Certains avaient bu semblerait il. Faut pas rêver non plus.
Elle se radine donc endimanchée dans ses plus belles braies, sa plus belle paire de botte, sa plus belle chemise et la toute nouvelle cape qu'elle venait d'acheter.

Reprise de souffle avant de franchir la porte. Elle tente de relativiser en pensant au buffet mais ne peut s'empêcher de penser aux paroles d'Arthur prononcées la veille en taverne :


"Tu me dois une danse Anastase."

Une danse... une danse... une danse... Penser à autre chose foutrecul... buffet... buffet... buffet...
Rien à faire, les paroles d'Arthur prennent le dessus.

La jeune femme lève les yeux au ciel comme pour s'adresser au Très Haut.
On sait jamais dès fois que ses prières seraient entendues...
Puis elle pénètre dans la salle après avoir respirer un grand coup une dernière fois.

D'un regard vif et rapide elle observe la pièce pour trouver Ninon puis remarque qu'elle se trouve devant l'étalage de bouffe.
Boudiou ça c'est une chance !
D'un pas furtif elle s'avance en sa direction puis tente désespérément de se planquer derrière elle.


'lut Ninon... Fais comme ci j'étais pas là... Je suis juste de passage comme promis...
Arthurdayne
La soirée avançait, les gens arrivaient, de plus en plus nombreux, et petit à petit, Arthur se rappela pourquoi il n'aimait pas ce genre de rassemblement. Trop de monde, partout...

A peine le temps de répondre à Galswinthe qu'ils allaient très bien tous les deux qu'Iliana se dandina dans ses bras pour lui échapper et retourner chasser dieu sait quoi avec Maë. La duchesse fut bientôt prise d'autres conversations, et Amandine qui se faufila jusqu'à lui, juste pour se moquer, en plus...


Bonsoir Arthurdayne!

Les jumeaux l'accompagnaient. Diable de diable, voilà qu'ils marchaient, à présent. Et puis... ils étaient fichtrement plus grand que quand il était parti, non?

Bonsoir Dinette ma tribunette. Bonsoir demoiselle Rose, bonsoir sieur Damien. Vous êtes tous trois fort en beauté, ce soir.

Petit sourire, côté gauche, suivi d'une grimace. Droit, Arthur, côté droit, diable de diable. De nouvelles entrées, pleins de nouvelles entrées. Legowen entraperçue, Grid aimanté par Lilou, Ninon qui passa, Lililea sous le bras, en coup de vent pour lui rappeler qu'il lui devait une danse.

Petit sourire, côté... non, côté droit, Arthur, pas gauche. Regard vers l'entrée, ça tourbillonne dans tous les sens. Il va falloir amorcer un repli stratégique dans un coin de la pièce, pourquoi pas parmi les musiciens, il est venu pour ça, entre autres.

Il vérifia que son luth était toujours sur son dos, juste au cas où. Il fit le tour de la salle du regard, aperçu un ballet d'étoffe qui ressemblait à sa fille, devant courir l'aventure avec Maë, et finalement, son regard atterrit de nouveau sur l'entrée, où Marie et Maeve se tenaient.

Une branche de salut... N'écoutant que son courage, qui lui disait de fuir la foule qui grossissait à vue d'oeil, Arthur alla à leur rencontre. Les voyageuses étaient arrivées à la chaumière le matin même, après quelques mésaventures dont elles lui avaient conté la teneur. Après les avoir installé dans les deux chambres libres, Arthur leur avait proposé de venir au bal.

Bonsoir Marie, bonsoir Maeve. Ravi que vous soyez venues. Le buffet est par là... Je vous propose d'aller s'y amarrer pour le moment.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Moirainesedai
Encore, toujours en retard. Une manie, ça. Moiraine avait traîné à lire bêtement l'affiche du concours, se sentant un peu bête de ne pas savoir qui était leur duc... Pourtant, elle n'aurait pas été en retard si elle n'avait pas traîné ainsi! Cela faisait en effet environ cinq minutes que les cloches avaient sonné quand elle avait fait son apparition dans la salle de bal préparée par Lilou. C'était tout simplement magnifique. Les pétales, les bougies... La décoration donnait, à ses yeux, une ambiance chaleureuse.

Après avoir pris un bon bain, elle s'était séché les cheveux, les avaient soigneusement démêlés et noués en une natte qui lui arrivait presque jusqu'à la taille. Espérant que sa houppelande brune ne ressemblait pas, comme l'avait fait remarqué elle ne savais plus qui un jour, à une bure de moine, elle l'avait enfilée et tenté tant bien que mal d'attacher correctement son corset pour un résultat plutôt médiocre. Si seulement elle avait quelqu'un pour l'aider... Sa ceinture et ses poulaines composaient le reste de ses vêtements. Elle avait rajouté quelques gouttes de parfum au tout. Rien de très compliqué quoi... Pendant quelques secondes, elle s'était surprise à se demander pour qui elle pouvait bien faire tout ça. La plupart des personnes viendraient certainement accompagnés... Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt?! Elle n'allait pas se résoudre à danser avec le balai tout de même. (j'lai faite celle-là, une fois... ) Bon de toute façon, cela ne changeait pas des autres jours. Elle était venue seule.

Bonsoir ma dame la duchesse , bafouilla-t-elle, pas très à l'aise parmi les gens de haut rang comme cela. La voyant en train de discuter avec ladite Pascale, elle s'éloigna pour saluer Lili, Ninon, Arthur, Grid et les autres... Lilou avait l'air occupée. Par qui commencer?

Bonsoir Amandine! Comment vas-tu? Géant ce qu'elle a fait, Lilou... Je ne savais rien avant ce matin.
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Moiraine Ðamodred, ¢onseillère culturelle

Moulinoise dans le coeur, pour toujours
Kimi32
Kimi entreprenez un tour dans la grande salle de bal,
il resta discret,


Bonsoir Gal, que vous êtes bien belle ce soir,
vous pouvez aussi rester vêtu de cette belle robe au château,
ça ne me dérangerait pas.


Kimi fait un signe de la tête pour dire bonsoir aux musiciens,
il est vrai qu'ils ont de beau instrument.


Kimi regarda une charmante dame Ninom,
je l'ai déjà vu, mes ou ?
il lui fait un signe de la tête avec une grande courtoisie.


ha un visage qui lui était connu.

Bonsoir Legowen
comment allez-vous depuis tout ce temps,
vous êtes bien belle ce soir, heuuu comme d'habitude vous me direz.
Me refait vous l'honneur de la prochaine danse, quand notre grâce le duc aura ouvert le bal.


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Bailli du B.A.
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--Mae
La gamine avait été réveillée aux aurores par sa mère. Heureusement qu'Ili sa meilleure amie l'accompagnait, sinon Maë lui aurait rendu la vie terrible toute la matinée. D'puis quand elle me met l'soleil dans les yeux aussi tôt la mamounette?!

Mais c'est qu'elle avait une bonne raison, et même si la petite avait d'abord protesté à se lever, rabattant son oreiller sur sa tête sous les rire d'Iliana, le programme de la journée était bien trop intéressant. Une grande salle rien que pour elles trois. Sa mamounette, Son Ili, et personne d'autres. Pas même l'affreux Gridounet pour les embêter. Et du haut de ses 6 ans, elle était drôlement contente. Elle et sa copine avaient passé l'après-midi à se lancer des défis. D'abord à celle qui arriverait à faire peur aux paysans qui entraient les bras chargés de toutes ses belles fleurs, puis à celle qui arriverait à porter le plus de bougies à la fois pour les mettre dans la salle. Et pour le final, à celle qui ramènerait le plus gros et le plus beau bouquet de fleurs. Bien évidemment, elle n'eurent pas besoin de se concerter pour tomber d'accord sur le fait que ces fleurs ne pouvaient être que des orties. C'est beau les orties, puis c'est super pratique pour faire partir l'Loustick quand il m'embête ou quand il énerve ma meilleure amie.

L'après midi était passé à toute vitesse. Maë avait du quitter sa copine adorée pour se faire toute belle.

Pfff à quoi ça sert d'abord, j'aurais preferé rester avec Ili, en plus j'vais rien pouvoir faire dans ct'e robe, et si j'me salit mamounette va pas être contente du tout. En plus elle m'a fait sacrément mal en m'tirant les ch'veux en arrière comme ça.

Maë affichait une moue indescriptible, qui contrastait étonnement avec son apparence. Pour une fois elle était entièrement propre et aucune trace de boue ne trônait fièrement sur son visage ou sur ses vêtement. Sa môman avait réussit à coiffer ses cheveux et les avaient relevés en chignon tels ceux d'une vraie demoiselle. Maë n'aimait pas cela, mais elle ne pouvait s'empêcher de se tenir bien droite, toute fière. Elle était arrivée au bal en première et avait retrouvée Iliana...


- Wow t'es trop jolie Ili!


Et là, plein de monde s'est mit à franchir la porte. Tous bien habillés, pourtant Maë trouvait le moyen de se moquer de chacun d'eux. Lui là, r'garde Ili, l'a pas fermé un bouton! Oh r'garde la couleur de la robe de celle là! Et elles partaient en grands éclats de rires bruyant. Puis Arthur, le papa d'Ili rentra dans la salle. Maë n'eut même pas eu le temps de dire ouf que sa copine n'était déjà plus là. Le temps de la retrouver dans la foule, elle se rendit compte qu'elle était avec sa môman à elle. Elle se mit donc à courir pour entendre... qu'Ili avait beaucoup aidé...?!

Non mais ca va po s'passer comme ça! Et mamounette tu fais quoi là, tu m'oublies! Va pas dire à tout l'monde que c'est Ili qu'à tout fait!

Maë se faufila donc entre les jambes pour s'imposer, mains sur les hanches.


- Et, moi aussi j'ai aidé!


S'en suivit tout un discours sur la politesse que la gamine n'écouta pas. Sa mamounette était heureuse, cela se voyait, elle riait. Elle souriait toute seule même, et Maë souriait elle aussi. Quand une grande Dame super bien habillée se pencha sur elle pour lui parler, un bref "salut" fut lancé. Mais la gamine avait autre chose dans la tête... Elle voulait qu'sa mamounette vienne avec elle regarder les trois gus là-bas avec leurs instruments qui l'avaient fait beaucoup rire cet après midi. Elle l'attira donc avec elle par la manche sans lui poser de questions et ne s'arrêta que devant la petite estrade improvisée des musiciens.


- Il est bizarre lui avec sa barbe toute tordue!

Pas le temps de profiter tranquillement que ca y'est, le Gridounet était arrivé. Lorsqu'elle se retourna, sa môman adorée était tombée dans le piège des bras de l'affreux. Le pire c'est qu'elle souriait!

- Berk...

Il n'en fallu pas plus à la gamine pour qu'elle parte en courant telle une tornade verte, car oui, sa robe était couleur émeraude... Parait qu'ça va bien aux brunes. Elle ne mit que quelques minutes pour trouver Iliana et repartir en courant parmi les adultes, manquant d'en faire tomber un ou deux au passage. Puis, Maë stoppa nette.

- Regarde Ili, qui c'est elle? Elle est graaaande... Pi elle est vachement belle aussi. L'est pas d'ici sinon on la connaitrait, puis l'Loustick il l'aurait d'jà repéré, même si lui l'vient pas dans c'genre de soirées. l'doit être vers sa grotte a chasser les loups!
Viens Ili, on va aller lui parler!


Iliana n'eut pas le temps de lui parler, de lui expliquer quoi que se soit que Maë s'était remise à courir, persuadée que sa meilleure amie ne la connaissait pas non plus. Elle se dirigea donc vers la rousse qui venait d'entrer. Plus elle se rapprochait, plus elle contastait à qu'elle point elle était grande. Elle devait au moins avoir deux ans d'plus! L'âge de Loustick!! Même qu'elle portait des petits talons sur ses chaussures... Maë, méfiante, la regardait d'une manière indéchiffrable. Ili arrivait à peine derrière elle que Maë prenait déjà la parole.


- Salut! J'm'appelle Maë et elle c'est Iliana! T'es nouvelle ici on t'a jamais vu? Tu t'appelles comment? C'est ta maman là? Elle est trop jolie ta robe! Mais dis, tes cheveux ils sont vraiment oranges? T'as mit quoi dessus?
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