Mariealice
Arrivées.. Oui oui elles l'étaient, après quelques mésaventures mais entières.
Et à peine sur place que la nouvelle était tombée. Il y avait un bal en l'honneur du Duc Tixlu et elles étaient toutes les trois invitées. Continuer à sourire surtout et demander leur avis aux filles en croisant les doigts dans le dos pour qu'elles n'aient aucune envie d'y participer. Parce que les bals, elle, elle en avait eu sa dose, à haute dose qui plus est, lors du cortège royal. Un banquet, un bal, une joute, un bal masqué... Oui bien sûr qu'elle savait qu'organiser une fête en l'honneur du Roy ou d'un Feudataire n'était pas chose aisée. Elle comprenait mais avait fini par ne plus pouvoir voir une salle de bal en peinture. Bon de toute façon, c'était décidé donc il ne restait plus qu'à se préparer en remerciant Arthur de son hospitalité.
Et de sortir les tenues amenées, essayages sur essayages, bains, coiffures avec protestation mais il fallait bien discipliner les deux chevelures enfantines, l'une aussi brune que l'autre était rousse. Finalement les filles furent prêtes tandis qu'elle.... Elle, si elle s'était écoutée aurait enfilé une tenue de voyage propre - comprenez par là braies, chemises et bottes parce que monter en robe quand on aime pas monter en amazone, ce n'est pas des plus pratiques -. Bon.. Au regard des filles c'était hors de question. Le même genre de regard qu'elle-même avait eu quand Maeve avait voulu prendre son épée.
Par contre, la Vicomtesse n'avait point mis longtemps à trouver une tenue adéquate. D'un violet si sombre qu'on aurait pu la croire noire, cheveux relevés en un chignon, front orné d'une améthyste sur un lien de soie de la même nuance que sa robe. Bottes aux pieds. Le manteau d'hermine reçu voilà peu avec sa nomination à la Pairie resterait dans la chambre.
Sourire accroché résolument au visage, menottes des filles aux siennes, elle avança à l'intérieur, observant les visages pour la grande majeure partie totalement inconnus. Encore un bal sans cavalier. Peut-être devrait-elle songer à lancer une mode. Ah.. Arthur approchait. Bien au moins elles ne mourraient pas de faim.
Bonsoir. Le buffet? Euh.. Et bien oui pourquoi pas. Il fait chaud et soif non?
Et de se diriger vers le dit buffet et du coup s'éloigner de l'endroit stratégique: celui où bientôt les danseurs s'élanceraient.
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Et à peine sur place que la nouvelle était tombée. Il y avait un bal en l'honneur du Duc Tixlu et elles étaient toutes les trois invitées. Continuer à sourire surtout et demander leur avis aux filles en croisant les doigts dans le dos pour qu'elles n'aient aucune envie d'y participer. Parce que les bals, elle, elle en avait eu sa dose, à haute dose qui plus est, lors du cortège royal. Un banquet, un bal, une joute, un bal masqué... Oui bien sûr qu'elle savait qu'organiser une fête en l'honneur du Roy ou d'un Feudataire n'était pas chose aisée. Elle comprenait mais avait fini par ne plus pouvoir voir une salle de bal en peinture. Bon de toute façon, c'était décidé donc il ne restait plus qu'à se préparer en remerciant Arthur de son hospitalité.
Et de sortir les tenues amenées, essayages sur essayages, bains, coiffures avec protestation mais il fallait bien discipliner les deux chevelures enfantines, l'une aussi brune que l'autre était rousse. Finalement les filles furent prêtes tandis qu'elle.... Elle, si elle s'était écoutée aurait enfilé une tenue de voyage propre - comprenez par là braies, chemises et bottes parce que monter en robe quand on aime pas monter en amazone, ce n'est pas des plus pratiques -. Bon.. Au regard des filles c'était hors de question. Le même genre de regard qu'elle-même avait eu quand Maeve avait voulu prendre son épée.
Par contre, la Vicomtesse n'avait point mis longtemps à trouver une tenue adéquate. D'un violet si sombre qu'on aurait pu la croire noire, cheveux relevés en un chignon, front orné d'une améthyste sur un lien de soie de la même nuance que sa robe. Bottes aux pieds. Le manteau d'hermine reçu voilà peu avec sa nomination à la Pairie resterait dans la chambre.
Sourire accroché résolument au visage, menottes des filles aux siennes, elle avança à l'intérieur, observant les visages pour la grande majeure partie totalement inconnus. Encore un bal sans cavalier. Peut-être devrait-elle songer à lancer une mode. Ah.. Arthur approchait. Bien au moins elles ne mourraient pas de faim.
Bonsoir. Le buffet? Euh.. Et bien oui pourquoi pas. Il fait chaud et soif non?
Et de se diriger vers le dit buffet et du coup s'éloigner de l'endroit stratégique: celui où bientôt les danseurs s'élanceraient.
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