[RP] Salle du Grand Bal !

Le bailli qu'elle ne connaît pas personnellement lui fait un signe de tête auquel elle répond en souriant. Elle n'a encore jamais eu l'occasion de lui être présentée, peut-être cela se fera-t-il durant la soirée.

Elle fait la bise à Amandine et Moira, les complimente sur leur jolie tenue, repère du coin de l'œil ses amis qui se font discrètement la malle, lui amenant un sourire aux lèvres.

Cruz vient lui planter un gros bisou puis s’en retourne immédiatement vers sa promise, lui arrachant un rire, tant il semble empressé à la rejoindre. Pour un peu, elle serait jalouse de tant d’attention.

Le douanier vient d'arriver, vêtu de ses plus beaux atours. Elle espère qu'il a pris une réserve de rougeur avec lui, elle adore le taquiner et voir monter cette ravissante couleur sur ses joues. Elle fait mine d’aller dans sa direction pour lui rappeler qu'il lui a promis une danse également quand une voix qu'elle ne pensait pas ouïr en cet endroit lui glisse au creux de l'oreille...

Je suis ravi de te voir si heureuse.

Elle se fige un instant, puis se retourne lentement, à la fois contente et un peu angoissée de le retrouver après si longtemps. Elle lui sourit et s'étonne de sa présence. Elle se sent comme prise en faute, un léger voile de rouge lui monte aux joues.
Elle s'amuse, elle est heureuse, oui, c’est vrai, sans lui. Son sourire est légèrement crispé, il doit probablement s'en rendre compte.

Jon ! En voilà une surprise ! Je suis contente de te voir, je pensais que les moines t'avaient enlevé, personne n'ayant la moindre nouvelle de toi, ici au village.

Elle lui prend le bras et l'entraîne un peu à l'écart, raflant deux boissons fortes au passage. L'endroit est mal choisi pour la conversation qu'elle veut avoir avec lui, mais elle ne peut attendre que l'un d'eux disparaisse à nouveau pour annoncer sa décision.
Ils ne se croisent jamais, ils vivent des vies tellement différentes que leur couple n'en est pas un, elle veut lui rendre sa liberté, mais aussi reprendre la sienne. Un bon moment qu’elle y pense, reportant toujours au lendemain, à une autre fois. Perdant tout courage dès qu’elle le revoit.
Mais aujourd’hui, elle ne reculera pas, peu importe que le moment soit mal choisit et l’endroit encore moins bien.

Elle lui tend un verre, le regarde et son cœur se serre en pensant aux quelques bons moments qu'ils ont passé ensemble. Rares, bien trop rares. Ses prunelles dorées sont fixées sur lui, plongées dans ce regard trop confiant, trop doux. Comment a-t-elle pu croire qu'entre elle et ce poète rêveur, quelque chose était possible ?
Elle s'adresse à lui avec brusquerie, comme toujours lorsqu'elle est mal à l'aise, elle le sait, elle s'en veut, mais elle ne trouve pas de manières douces, ce qui la rend encore plus maladroite.

Tiens ! Bois ! Tu vas en avoir besoin. Et moi aussi, d’ailleurs ! Elle vide son verre et ajoute très vite. J'ai quelque chose à te dire et ce n'est pas facile.
Viens, sortons s'il te plaît.

Elle lui prend la main et l'emmène vers la porte, loin de la foule et des rires.
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Corwin entre dans la salle de bal lorsqu'il Ninon sortir avec un gentilhomme.

Zut , se dit-il, ce gars là pars avec la plus belle fille de Moulins!!!!

je repasserait un peu plus pour l'inviter à danser si elle est libre.


De ce fait , il ressort prendre l'air frais dehors

En avait assez d'attendre, elle descida de rentrer dans la salle et alla saluer tout le monde, déjà cette chère Moirain qui était splendide comme toujours. Non loin, elle vit Maya qui bourdonnait toujours comme à son habitude mais elle l'adore ce petit bout de femme. Voyant Lilou, elle ne voula pas la déranger.
Elle avanca difficilement dans sa longue robe, qu'elle décida de se poster juste auprès des musiciens pour savourer leurs petits air entraînant.

Tout d'un coup, qulequ'un qui la toucha par la taille, elle se retourne, son visage rayonna de bonheur en le voyant.

Oh mon amour !! je me fesais beaucoup de soucis tu saismais je savais que tu allais venir.
Rhoo notre petite Anaïs malade pourquoi tu n'est pas venu me chercher, j'espère qu'elle va mieux

Oh!!! mon coeur, ne dit point cela regarde autour de nous toutes ses belles femmes !!!

L'admirait et se laissa entraîner pour passer un moment encore inoubliable en sa présence.
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paskat jeune femme qui aime la vie et qui partage de bon moment avec ses amis et son tendre amour

Frangor arriva enfin ...
Apprêté comme il avait horreur, étriqué dans son costume qu'il réservait uniquement pour les grandes occasions et apparament cela en était une ... Lililea avait tellement insisté pour qu'il l'accompagne à ce grand bal... C'est sûr elle s'en faisait une fête, se trouvant enfin l'occasion de porter une belle robe de soirée...
Que ne ferait-il pas pour cette femme merveilleuse ?
Pour sa part, il détestait ce genre de soirée mondaine, préférant de loin le charme d'un pique-nique partagé avec sa Dulcinée, dans une clairière déserte ou à l'ombre d'un vieux chêne, il se sentait toujours mal à l'aise en compagnie d'un tas de gens qu'il ne connaissait pas et ne désirait pas connaître.
Mais maintenant, il était là, à l'entrée de la salle de bal, se faisant le plus discret possible, jouant de la pointe des pieds pour passer au dessus des têtes et cherchant avec fièvre la silhouette arrondie de sa bien-aimée Lililea.
Son visage s'illumina quand il l'apperçut en compagnie de Ninon près du buffet, il joua des coudes et arriva enfin près de Lili, mettant un doigt sur ses lèvres pour faire signe à Ninon de ne rien dire, il enserra Lili par la taille et déposa un doux baiser dans son cou parfumé.

Bonsoir belle Dame ... M'accorderez-vous cette danse ?
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Bonsoir belle Dame ... M'accorderez-vous cette danse ?

Lililea fût surprise que quelqu'un lui cache les yeux ainsi puis l'invite à danser
Elle hesita un peu J'accepterais cette danse bien volontié mais j'attends mon compagnon et je lui reverse ma premiere danse !!

Elle lui retira les mains de ses yeux puis se retourna et un large sourire illumina son visage

Te voilà enfin mon coeur ,je commençais à me dire que je ne te verrais pas.Comme tu es elegant mon coeur dans ton costume et tu a l'air vraiment à l'aise habillé comme ça ajouta t'elle d'un air moqueur
Je suis si contente que tu te sois liberé et tu vois Ninon me tient compagnie et me presente un peu tout se beau monde

Lililea ne resista pas et embrassa Frangor discrètement et alla lui chercher un verre au buffet
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Orckis arriva au bal alors que la soirée était bien avancée et que la fête battait son plein. Elle s'était parée de sa belle robe émeraude, mettant en valeur ses grands yeux verts et avait relevé ses cheveux en un chignon structuré, agrémenté de petites Roses rouges sombres. Une étole d'un vert soutenu finissait la toilette et couvrait ses épaules dénudées.

Bougies et lanternes éclairaient la grande salle de bal que Lilou, aidée de Maë et Iliana, avait magnifiquement décorée. Orckis passat la porte en prenant garde de ne pas se piquer aux bouquets d'Orties qui l'encadrait. Elle sourit en reconnaissant là l'oeuvre des deux fillettes.

Elle avança dans la salle saluant au passage les uns et les autres, connus et inconnus. Les musiciens jouaient un air entrainant et Orckis aperçut Arthur qui semblait vouloir les rejoindre sur l'estrade, son Luth sur le dos. Lorsqu'elle arriva près de Lilou, elle la félicita pour le travail accomplit ainsi que pour sa toilette qui lui allait à ravir, avant de poursuivre son exploration de la salle à la recherche de Ninon.

Sentant un tiraillement sur sa jupe, elle baissa les yeux, pour voir une Iliana toute en beauté dans une jolie robe blanche. Un large sourire illuminant soudainement son visage, Orckis pris sa fille dans ses bras et tout en la bisouillant se dirigea vers son amie qu'elle venait de repérer près du buffet en compagnie de Lili et Frangor. Arrivée à leur proximité, elle se retourna vers la porte à la recherche de Sam qu'elle avait invitée par pigeon à venir la rejoindre, mais ne le voyant pas elle se retourna vers ses amis.

"Bonsoir Mesdames ! vous ètes magnifiques ce soir... petit sourire... Frangor, vous n'avez rien à leur envier, vous ètes vous aussi fort élégant."
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apres avoir saluer tous ses amis qui viennent d arriver,et apres avoir terminer sa dense avec son ami. sabrine decida de sortire au jardin sans etre remarquer ,elle se sentait un peut mal a laise.
en regardant les etoiles qui brillait dans le ciel,elle avait des larmes aux yeux ,avrais dire elle n arretait pas de penser a sa fille,elle s assoit pres de la fontaine loin de la foule et boit son verre tranquilement.

Maya commençait à ressembler à une chouette hulotte les yeux équarquillés de la sorte.

Tourna la tête machinalement vers la voix de Cris puis reporta son attention sur Lilou toujours avec son regarde de chouette houlotte.

Oh bonsoir soeurette ça va et toi?

Son cerveau percuta d'un seul coup tourna aussi sec peut-être un peu trop sèchement la tête vers sa soeur.

Waouuu Cris tu es .. waouuuuu

Elle lui donna une bise veillant à ne pas froisser sa robe

Arrivé au buffet, Arthur servit deux chopes de bière, dont une qu'il tendit à Marie, et grappilla de ci de là dans les différents mets présents. Les artistes culinaires de Moulins n'avaient pas failli à leur réputation, la nourriture était excellente. La salle se remplissait de plus en plus. Des têtes connues, d'autres moins. Marie grignotait elle aussi, posant un regard songeur sur la foule. Elle avait toujours cet air un peu triste qu'elle tentait de cacher derrière un masque qui était un étrange mélange de noblesse et de froideur. Même ici, dans ce petit bal de province où... Mais oui... imbécile que tu fais, Arthur... Lui proposer de venir à un bal, elle qui passait le plus clair de son temps dans des mondanités de toute sorte... Et tu lui promettais du repos à Moulins...Les musiciens terminèrent leur morceau. Arthur s'inclina devant Marie.

Je vais devoir vous abandonner, Marie, j'ai promis à Lilou que je jouerais du luth avec le fameux orchestre que voici. Passez une bonne soirée.

Il esquissa un demi sourire, et s'approcha d'elle afin de murmurer à son oreille:

Et si vous vouliez fuir tout ça, je le comprendrais tout à fait... La chaumière est à vous, ou bien les berges, qui sont très agréables à cette heure... je m'occupe des filles.

Sur ces mots, il fila rejoindre les musiciens. Il se présenta rapidement. Visiblement, le petit groupe savait qu'un joueur de luth se joindrait à eux dans la soirée.

Bon... je crois qu'il est temps de faire danser tout ce beau monde, qu'en dites-vous?

Les instrumentistes acquiescèrent. Lilou avait déniché là de très bons musiciens, mais selon toute vraisemblance assez peu à l'aise dans ce genre de circonstances. Il ne leur jetterait pas la pierre, lui non plus n'était pas un grand amateur de ce type de réunion.

Il tapa trois fois du pied sur le plancher de leur estrade pour attirer l'attention de la foule, s'éclaircit la gorge, et prit la parole. Il ressentit avec un peu de surprise les mêmes sentiments étranges qui l'étreignaient autrefois lorsqu'il s'adressait aux Moulinois en tant que maire.

Dames et messires, damoiselles et damoiseaux, Moulinoises et Moulinois, il est temps de commencer les festivités. J'invite notre couple ducal à s'avancer et à ouvrir le bal, s'il le souhaite bien entendu. Ensuite, sans plus de préséance ni de hiérarchie nobiliaire ou autre, je vous convie tous à user le plancher.

Arthur se tourna vers les musiciens, se mit d'accord avec eux sur le morceau à jouer, et tapa une nouvelle fois du pied pour donner le rythme. Les instruments démarrèrent en même temps. Et dès le second morceau, plusieurs couples vinrent emplir le centre de la salle, sous le regard amusé d'Arthur.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."

Alors ça, un bal, c'était vraiment chouette de chouette. Et même que Lilou leur avait demandé plein d'aide, à elle et Maë. Elles s'étaient occupées des fleurs, et c'est très très important, les fleurs, pour un bal. Et puis même si le bouquet d'orties de Maë était un tout petit peu plus gros que le sien, c'était surtout parce que ses mains étaient un peu plus grande, d'abord.

Et puis après, il avait fallu aller se changer. Papa était venu la chercher, et il avait sorti une robe toute violette, mais elle était bien trop petite pour Iliana. Il était pas très doué à propos des robes, papa. Alors elle avait fouillé elle même dans les armoires de la chaumière, et avait trouvé sa robe blanche, la dernière qu'elle avait eu. Elle était très belle, cette robe, pis même si elle était blanche, ce qui n'était pas très pratique pour faire croire qu'on ne s'était pas sali, Iliana l'aimait bien quand même. Ensuite, papa avait coiffé ses cheveux. Il était un peu plus doué pour ça, même qu'il faisait presque pas mal. Et il lui avait mis un joli ruban pour les attacher.

Alors quand elle était arrivée dans la salle, et que Maë lui avait dit:

- Wow t'es trop jolie Ili!

Ben elle avait été un peu fière, quand même. Parce que c'est important d'être jolie pour un bal. C'est maman qui lui avait dit. Et là, à peine Ili avait-elle répondu que Maë était très jolie elle aussi, même que ça faisait bizarre de la voir habillée comme ça, que son amie l'avait entraînée dans un coin de la salle, où elles voyaient tous les gens entrer les uns après les autres. Et Maë arrêtait pas de trouver plein de trucs drôles sur leurs habits, ou la façon dont ils marchaient. Elle était forte, Maë, pour trouver ce genre de choses. Et Ili s'y mettait aussi, trouvant que le nez de celle ci ressemblait à un des potirons du jardin du vieux Gaspard, ou la coiffure de celui ci à une meule de foin.

Et puis d'un coup, c'est papa qui apparut à la porte. Iliana fonça à toutes jambes vers lui et bondit dans ses bras. Il avait mis une belle chemise même pas déchirée, et il avait même essayé de se coiffer. Bon, c'était pas encore ça, mais déjà, il avait fait un effort pour être beau. Et c'était important, pour un bal.

Tandis qu'elle lui racontait tout ce qu'elles avaient fait pendant la journée, et les fleurs, et la robe de Lilou qu'on voyait presque pas son ventre, et la dame avec le nez en potiron, papa s'avança et salua une dame très jolie, avec une robe très jolie aussi, qui discutait avec Lilou. Papa la salua, et alors seulement Ili reconnut dame Galswinthe. Ils avaient été à son mariage, dans un graaaaaaand château avec pleins de domestiques et pleins de musiciens. Même qu'elle avait cueilli des fleurs juste pour la mariée. Et pas des orties, ce coup là. Elle murmura un bonsoir, et les grands commencèrent à raconter des trucs de grand, jusqu'à ce que Maë arrive pour ronchonner parce qu'on avait pas dit qu'elle avait aidé. C'est vrai qu'elle avait aidé pareil. Mais comme elle avait ronchonné, ça comptait comme si elle avait moins aidé, même si elle le reconnaitrait jamais.

Mais Ili n'eut de toute manière pas le temps de le faire remarquer, parce que Maë entraînait sa maman loin. Ili écouta encore un peu les conversations de grand, mais elles devenaient vite ennuyeuse, alors elle échappa aux bras de papa, et fila à la recherche de Maë. Elle tomba nez à nez avec elle, et toutes deux repartirent en zigzaguant entre les jambes des grands. Et soudain, Maë pila net.

- Regarde Ili, qui c'est elle? Elle est graaaande... Pi elle est vachement belle aussi. L'est pas d'ici sinon on la connaitrait, puis l'Loustick il l'aurait d'jà repéré, même si lui l'vient pas dans c'genre de soirées. l'doit être vers sa grotte a chasser les loups!
Viens Ili, on va aller lui parler!

Et Maë fila. Iliana tenta bien de la rattraper pour lui dire que la rouquine s'appelait Maeve et qu'elle la connaissait bien, mais ses jambes étaient un peu plus petites, alors c'était pas évident. Pis aussi, le Loustick aurait bien pu repérer Maeve, elle en aurait rien eu à faire, parce qu'elle avait déjà un chevalier, pis bien plus beau que le Loustick. Enfin, sûrement. Elle avait jamais vu le chevalier de Maeve, mais le Loustick, il était pas très beau. Puis elle l'aimait pas beaucoup, il racontait toujours qu'il savait faire tout plein de trucs, pis il disait tout le temps qu'elle était trop p'tite pour ci, trop p'tite pour ça.

Bref, Maë vint se planter devant Maeve.

- Salut! J'm'appelle Maë et elle c'est Iliana! T'es nouvelle ici on t'a jamais vu? Tu t'appelles comment? C'est ta maman là? Elle est trop jolie ta robe! Mais dis, tes cheveux ils sont vraiment oranges? T'as mit quoi dessus?

Ili arriva juste derrière, toute essoufflée, et attendit quelques secondes avant de répondre:

Elle s'appelle Maeve! Et sa maman c'est Marie Alice, qu'est très gentille mais un peu triste aussi. Et elle a deux soeurs, et un frère, mais c'est pas vraiment un vrai frère. Et elle habite en Bourgogne, et elle a une épée en bois.

Elle loucha pour essayer d'apercevoir si Maeve avait son épée dans le dos, mais apparemment elle n'avait rien. C'est vrai, on n'emmenait pas d'épée dans un bal, normalement.

Mais avant que Maeve ait pu dire quelque chose pour confirmer les dires d'Iliana, celle ci aperçut, pas très loin de là, une grande robe verte très jolie qu'elle connaissait bien. Parce que c'était une robe qui était à maman, ce qui voulait dire que maman devait être dedans. Iliana courut à toutes jambes en évitant les jambes des grands, et arriva près de maman. Elle hésita, mais finalement ne sauta pas dans ses bras, parce que dans un bal, ce n'est pas très bien de sauter dans les bras d'une dame en jolie robe, même si c'était sa maman. Alors elle tira doucement sur sa robe, et maman la prit dans ses bras. Ce qui au final revenait au même, mais avec un peu plus d'élégance quand même. Et l'élégance, c'était important dans un bal.

Maman se dirigea vers Ninon et Lili et Frangor, et ils étaient tous très beaux dans de jolis habits. Décidément... Soudain, trois coups attirèrent son attention. Toujours dans les bras de maman, elle tourna la tête vers l'estrade, où papa avait rejoint les musiciens. Il annonça le début des danses. Les danses? Bah... ça n'avait pas l'air très drôle... Sauf si la dame au potiron dansait avec le monsieur déboutonné... Souriant à cette pensée, Ili déposa un gros bisou sur la joue de maman, se tortilla pour retrouver la terre ferme, et partit à la recherche de Maë.

Marie regardait la salle, songeuse, après avoir salué Tixlu et son épouse, posée devant le buffet un peu comme une plante verte. Boisson en main, elle la portait de temps à autre à ses lèvres, noisettes passant sur les visages et les tenues, s'attardant parfois sur un détail ou l'autre, une couleur, un tissu, un sourire.

Elle était à moitié ailleurs à vrai dire, n'ayant pour les bals plus guère d'intérêt à force d'en avoir trop vu, trop souvent seule pour y prendre un plaisir quelconque. Elle avait laissé quartier libre aux filles qui ne risquaient rien ici. Perdue dans ses pensées, elle ne devait guère avoir l'air abordable et ne s'en rendait pas le moins du monde compte, c'était souvent le cas ces derniers temps.

Arthur la tira de sa rêverie et elle lui offrit un sourire, de son mieux.

Faites je vous en prie. Bonne soirée à vous aussi.

Il ajouta quelques mots, en se penchant à son oreille et un sourire de gratitude vint étirer ses lèvres alors que son regard triste s'animait quelque peu. Elle le regarda partir, resta un peu pour l'écouter jouer et le voir heureux, cet ami qu'elle avait connu si triste, celui dont Maeve disait que la mère de Gaspard avait volé les sourires en partant.

Elle glissa quelques mots aux deux filles, leur indiqua de rester avec Arthur avant de s'éclipser pour aller se promener le long des berges.
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Maya sourit en voyant les joues de sa soeur s'empourprées légèrement.

Maya commençait à prendre la même couleur que sa soeur.

Maya n'eut pas le temps de lui répondre que sa jumelle l'entraina vers le buffet ,et quel buffet ! Tous les plats semblaient appétisants,elles se servirent un en-cas,Maya se retourna pour regarder les Moulinois ,parler,rire, danser.Tous semblaient à l'aise et semblaient se connaître.L'orchestre était exellent ,la musique était entrainante .
Puis balayant du regard la salle elle s'apperçut qu'il y avait beaucoup de tête qu'elle ne connaissait pas .
La salle était joliement décorée ,Lilou avait dût se donner beaucoup de mal pour obtenir ce résultat , oh bien sur elle se sera fait aidée,sa grossesse limitant ses efforts physiques.
Arthur monta sur l'éstrade ,prononça quelques mots puis l'orchestre entâma un air accompagné de l'ancien maire avec son Luth.