Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Bourdes en chaîne

Melyna.
Le printemps était enfin arrivé et Mely retrouvait les joies du jardinage avec bonheur. Dès les premiers rayons de soleil, on la voyait à quatre pattes dans le jardin en train de grattouiller la terre. On ne sait si le curieux qui passait avait vraiment en tête ses qualités de jardinières mais en tout cas, chaque jour s'avançait une nouvelle tête avec qui faire causette même si le plus souvent, elle lui tournait le dos... et pas que.

Ce matin là ce n'était pas les fleurs mais bel et bien le potager qui avait ses faveurs. Elle était là, genoux en terre à s'activer pour voir pousser dans quelques mois de beaux spécimens de cucurbitacées quand une voix la tira de son labeur.


Dame Melyna ?

La brune reposa son postérieur sur ses talons et tourna le buste en direction du chemin, la main terreuse en protection au dessus de ses yeux sans rien y voir pour autant toute éblouie qu'elle était, non pas par le visiteur mais par le soleil !

Oui c'est moi. Qui la demande ?

La voix semblait bien jeune.

J'ai une missive à vous remettre Dame. A vous et au Seigneur Ketje, cela vient du Héraut de notre province.

Ha !!! Un courrier d'oncle Riri ! Oui oui, donnez donc l'ami et merci bien.

Même si l’appellation de Seigneur la fit douter un instant, la mention de l'expéditeur la rassura et c'est tranquillement qu'elle alla prendre place sur le banc, tandis que le coursier s'éloignait, pour décacheter le courrier.

Citation:
Salutations Sincères,

Une nouvelle régnante, Cerise de Dampierre, ayant été élue et reconnue par les Urnes sur le Trône d'Armanhac et Comenge, je vous fais missive ce jorn en ma qualité de Héraut en charge de la province afin de vous rappeler à vos devoirs de noblesse quant à l'allégeance, du fait de l'octroi de terres en Armanhac et Comenge à vostre personne.

Ainsi donc, ce jorn le mercredi 29 avril 1463 se tiendra, dans la salle du trône*, l'allégeance à la nouvelle comtessa.

Je vous rappelle par la mesme que si vous ne pouvez vous déplacer, une missive, datée (du jour de la cérémonie!!!), signée et scellée de vostre main peut estre adressée à ma personne qui fera suivre à Sa Grandeur. Elle devra, dans les formes reconnues par le Collège Héraldique de France que sont la notion de conseil (consilium), aide (auxilium) et fidélité (obsequium), contenir vostre serment dépourvu de tout équivoque.

Je rappelle, aussi, et au final, que toute dérogeance à l'allégeance peut estre suivie d'une destitution des titres et fiefs détenus dans la province.

Je vous présente mes sincères hommages et au plaisir de vous voir ou lire.

Rédigé à Aush le 28 avril 1463

Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie
Héraut d'Armanhac e Comenge
Duc de Donostiri
Coms de Pardiac
Coms de Gaure
Baron de Montespan
Baron de l'Isle d'Arbéchan
Senhor de Cazarilh


Au fil de sa lecture, la marque brune laissait par sa main sur son front devenait plus évidente tant elle palissait.

C'était une blague ! Son oncle se serait trompé !
Pourquoi Ketje et elle devrait ils se rendre à ce genre de sauterie.
Mais non, si son oncle avait tendance à picoler, le héraut lui ne faisait jamais de bourdes (enfin presque^^)
Cela voudrait il dire ?... Est ce que... ?

Sa poitrine se soulevait rapidement suivant le rythme soutenue de sa respiration.
Non quand même pas ! Il ne lui aurait pas fait ça ! Cacher un truc aussi gros !

Ni une ni deux, les joues aussi rouge que son teint était pâle, la mini se leva, empoigna ses jupons à pleine main, froissant dans la précipitation le parchemin qui s'y trouvait toujours et pris la direction de la forge toute proche.


KETJEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
_________________
Ketje
Ce matin de printemps, ketje dans sa forge ou presque. Il faut le savoir, ketje a aussi du agrandir ses dépendances pour y installer une sorte d' officine et même un laboratoire qui ne sert à rien. Par contre, son officine est emplie de panier de fleurs séchées.
Curieux de nature, il lui arrive de s' essayer à certaines expériences simples. Et justement, il vous faut savoir comment il en est arrivé un jour à celle qui l' occupe à ce moment là.
Plantons le décor: la forge où rougeoie le brasier, une table de "à tout faire et déposer", l' établi, l' enclume, l' officine et ses plantes. Ne jamais faire comme lui, c' est vivement déconseillé! Car voila. Un jour, une grappe de sureau tomba au bord des braises. Ca pue! Il eut l' attention attirée par les tiges de la plante ainsi séchée. Un bout se consumait et l' autre laissait échapper une toute petite fumerole. Ca l' amusait. Il porta donc le côté fumerolant à la bouche et aspira... s' étrangla... toussa... cracha ses poumons mais s' entêta.
Pas longtemps qu' il s' entêta à cette expérience. trois quatre jours seulement! Car il finit ( l' est pas aussi stupide qua ça quand même^^ ), il finit par comprendre que cette pratique peu recommandable devait certainement être à l' origine de ses courses aux latrines. Il nota scrupuleusement que le sureau est laxatif. Evidemment, c' est facile quand les latrines sont à portée mais en promenade... hein? On fait comment. Il ne suffit pas de s' écarter des chemins! Il faut encore disposer d' une feuillée parce que le parchemin... bon. Alors là, ketje vous conseillera d' éviter la bardane. Cette plante a la mauvaise idée de vous refiler ses fruits accrochés aux poils de ... comme des mor... Compris?

Ce matin de printemps donc (1), ketje testait une autre plante dont la tige creuse lui permettrait de faire de la fumée. Son choix s' était porté sur le pavot. Le voyez-vous têtant sa tige de pavot? Oui? Bien! Sauf que vous ne savez pas qu' il est en train de s' embrumer un peu quand même. Mais à quoi pense un ketje embrumé? Oh! c' est simple. Son esprit curieux s' était amusé de la forme qu' avait une tige de chêne portant encore sa cupule . Déjà son ingéniosité lui faisait dire qu' avec une tige plus grosse et une sorte de cupule ou avec la capsule du pavot délicatement percé, ses essais seraient bien meilleurs. Voila comment ketje inventa la pipe à partir d' un gland.

Tout à ses embrumitudes,


KETJEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE


Il aurait bien dit "Ouii on m' appelle" comme le lion de l' autre côté du fleuve qui bouillonne. Mais non! La braise avait chu et son pied dessus le tira de ses pensées hautement botano-fumiques!
Dommage car le cri entendu s' inscrivait dans une autre rêverie qu' il confondit gaiment avec les cris de sa pervenche quand ils s ' étreignaient au point de faire d' Eauze une curiosité sismologique locale . Quoi? Fadaises? Que nenni! Puis laissez le rêver un peu non!^^


M***** ça brûle!


Tout ça avant d' aller grognon à la porte de sa forge en maudissant le créateur d' avoir doté les femmes de cordes vocales.


Quoi encore?

Questionna-t-il en voyant arriver sa tendre épouse... pas si tendre que ça finalement à voir la tête qu' elle avait.
_________________
Melyna.
Si elle avait été dans son état normal, la mini aurait surement noté que son époux n'était tout à fait dans les mêmes conditions que les autres jours, quoique ces derniers temps avec ses expériences il était parfois un peu bizarre.

Mais bon la brune n'était pas dans ces considérations et c'est tel un boulet de canon qu'elle déboula dans la forge. Mauvaise idée de coller un boulet de canon à coté des braises, c'est le meilleur moyen pour qu'il vous pète à la figure, mais une fois encore, elle était bien trop en colère pour prendre garde.


Quoi encore ? Ces simples mots la stoppèrent net !

Non mais tu me causes comment maintenant, dis que je te casses les pieds tant que tu y es ! Vu la tête de son cher et tendre, ce jour il n'était ni cher ni tendre, plutôt énervé, ben ça tombait bien, ils allaient être deux.

Le parchemin vint s'agiter au bout de sa main, mais surtout sous le nez de Ketje.

Tu vas me dire ce que c'est que ce bordel ? Depuis quand es tu un "Seigneur" ? Grand seigneur ça je savais surtout avec les dames d'ailleurs mais Seigneur tout court ? Depuis quand tu caches ta couronne et me prends pour une andouille ? Non parce qu'oncle Riri ferait jamais de blague avec un truc pareil. Et en plus il faut qu'on aille au Chateau coller le genou à terre devant Cerise.

Le souci avec les femmes c'est qu'elle vous demande des explications mais ne vous laisse jamais en placer une ! Et Mely n'échappait pas à la règle.

Et puis qui c'est qui t'as refilé des terres ? A qui as tu roulé une galoche pour ça ?

Elle savait bien la pervenche que son homme méritait amplement pareil hommage avec tout ce qu'il faisait pour le Comté, mais l'imaginer poser ses lèvres sur d'autre que les siennes, beurkkk ça lui remontait les tripes et pire que tout l'aiguillon de la jalousie lui taraudait le coeur.

Alors qu'elle gesticulait et donnait de la voix à qui mieux mieux, autour d'elle les fumées de pavot continuaient à évoluer librement, trouvant en ses poumons largement déployaient un asile bienvenue.
Sans même qu'elle s'en rende compte, les vertus de la plante se libéraient en elle et de la colère elle dériva peu à peu vers un état d'apaisement qui lui fit monter les larmes aux yeux et rendit sa voix chevrotante, cédant la place à la véritable raison de sa réaction volcanique.


Pourquoi tu m'as rien dis ??.... T'as plus confiance en moi dis ??...

Menton plongeant, épaules voûtées, Mely n'avait plus rien à voir avec la fringante qui avait forcé la porte de la forge quelques minutes plus tôt.
_________________
Ketje
Quoi encore ?


Avait-il balancé. Non qu' elle l' importunât mais un peu sous les angles quand même vu qu' il était affairé. La question qui titille et fait surgir le flot habituel des questions/réponses inhérentes à la condition féminines avec, comme de bien entendu, les sous entendus douteux, les jalousies puériles, les sempiternels oublis tout aussi féminins de leurs propres objections à tout ce qui n' entre nullement dans leur optique sur les choses vu l' étroitesse de vue.

Il aurait bien envoyé un "Mais j' te cause comme tu m' causes" ... mais voila il faut rectifier les proverbes: Il n' y a pas pire sourdE que celle qui ne veut pas entendre. A l' inverse de la gent féminine, ketje entend la longue litanie des questions sans réponses, les injonctions, objurgations et sillons qui suivent tout en jetant un œil sur le parchemin qui tremblouille sous son nez.

*Depuis quand qu' il est "Seigneur"?... ah bah, ça fait déjà un certain temps. Mais pourquoi Grand Seigneur avec les dames surtout? Ah ben ... parce que t' es jalouse ma petite tin! Et depuis quand que je cache ma couronne? Bah depuis que je la retrouve plus mais non je te prends pas pour une andouille mais si tu continue, je vais le faire oui!
Ah c' est sur que tonton Riri fait jamais de blague et que t' apprécie pas de plier le genou. Là on est d' accord, ça m' embête tout ça.
Et tu sais même pas qui aurais pu me refiler des terres? Bah la dernière comtesse ayant régné pardi! Et je lui ai pas rouler une galoche, elle est mariée! *

Voila où qu' il en est de son suivi interne pendant que la débâcle s' externise chez sa douce... habituellement douce avec lui... mais pas ce jour là.

*Ca y est, la logorrhée est finie?*



Pourquoi tu m'as rien dis ??.... T'as plus confiance en moi dis ??...



Il s' attendait à pire mais puisqu' on en était à la fin de l' interrogatoire, il allait enfin pouvoir l' ouvrir. L' ennui... c' est que hein bon... l' est souvent très gentil... trop d' ailleurs... mais quand on le chafouine ainsi, l' en a quand même comme des montées glandulaires pas agréables et l' estomac qui crie vengeance.
Il a beau tenter de rester le plus merveilleux des merveilleux


Mais bien sur ma belle que j' ai toujours confiance en toi!

Simple, sincère, épris quand même, courtois aussi... mais le discours lui reste en travers de la gorge quand même. Il tente malgré tout l' explication gentille...

Si je ne t' ai rien dis, c' est parce que je sais que cela t' énerve toutes ces noblionneries et que...

Là lui reviennent les mots bordel, galoche, surtout avec les dames etc ...ce qui a finalement le don de l' emporter aussi.

Mais tu ne savais pas parce que je ne voulais pas t' ennuyer avec ça!

Le ton grimpe.


Si tu veux vraiment savoir, c' est Lady_Eden qui m' a refilé ces terres comme tu dis. Et certainement pas pour une galoche! NON! Juste pour le temps et l' énergie passée à ... à ce Comté! Voila! Tout comme avant d' ailleurs mais d' autres! Mais tu t' intéresses pas à tout ça, tu t' en fous de ce que je fais! Tu restes là dans ta demeure à te demander quel cul je cours alors que je me démène pour les autres! Tu t' occupes à peine de tes filles, tu t' occupes tout juste des autres! Et quand bien même je te l' aurais dit, tu t' en serais fichu comme d' une guigne! Je n' ai rien à te dire de plus si ce n' est qu' elle a voulu me remercier pour ce que j' ai fait mais surtout parce qu' j' ai su la convaincre et que cela ne fut pas facile mais elle a simplement apprécié que j' ai marqué de l' intérêt plutôt que du dédain pour ses avis! Voila!


A chacun son flot...

A présent, je te sommes de me suivre à cette cérémonie!
_________________
Melyna.
Ha le bougre, le faquin, le malotru !!! Piquer ainsi au vif sa pervenche, c'était oublier que mini elle était mais volcan elle resterait ! C'est qu'on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre et une Melyna en pétard quand on la pousse dans ses retranchements, ben ça devient un hérisson tout plein de piquant.

Des vagues de colère qui lui donnaient des bouffées de chaleur (pff mais non c'est pas la ménopause !) on verrait presque des fumerolles lui sortir des naseaux. Le peton tel le sabot du taureau vient frapper le sol.


Tu me sommes ? Et depuis quand tu sommes la glandeuse que je suis hein ? Alors comme ça je reste le cul au logis ? Alors je m'occupe pas de mes filles et je me fiche de tout le monde ?
Ne jamais toucher à l'esprit maternel d'une femme, car en plus du volcan, c'est la louve que vous réveillez.

Et toi le GRAND MONSIEUR, tu étais où quand Khassou a disparu ? A jouer du boulier au château pendant que je crapahutais à sa recherche figure toi ! Ohhhh sur que je sauvais pas l'économie d'un Comté moi, je m'occupais juste de mes oignons figures toi, de ma FAMILLE.

Dans sa voix, la colère se disputait avec la douleur.

Sur que le coup de lame c'est pas ton bras qui se l'ai pris dans le lard, bien au chaud au chateau. Et ça t'étonne encore après ça que j'sois plus fichu de tenir correctement une aiguille pour faire autre chose que des voiles ? Ca aussi tu vas me le reprocher ?

Toute minuscule qu'elle était face à lui, elle vint se planter juste sous son nez, la tête presque rejetait en arrière pour accrocher son regard, et dégager une vue plongeante dans son décolleté.

Dis toi bien que si je m'étais fichu de toi comme d'une guigne, jamais je ne t'aurai épousé Ketje d'Eauze.
Le plus dangereux dans tout cela ce n'était pas les éclats de voix. Oh non, bien au contraire, c'était cet instant le plus critique, celui où sa voix se faisait douce, presque un murmure.
Et si tu t'avises de courir un autre séant que le mien ou de poser tes lèvres sur d'autres que les miennes, tu n'auras pas à me sommer d'aller trouver l'épiscopalité avant de te retrouver avec un divorce aux fesses. Oui je suis jalouse, tu es fort bel homme et je sais que nombre de femmes te courent après. Sur ce je n'ai rien à dire de plus...

Elle avait conscience que sa réaction l'avait blessé, mais depuis qu'elle était revenu bredouille, ils accumulaient les non dit, de crainte de blesser l'autre et il fallait bien que ça explose un jour ou l'autre.

Vaincue et triste malgré sa rebuffade, la brunette baissa la tête, laissa choir le parchemin sur le sol et reculant d'un pas fit demi tour, prête à quitter l'antre masculin.


Enfin si, j'ai encore un petit truc à dire... Le regard perdu sur l'horizon, elle ne lui offrait plus que la chute de ses reins et ses épaules tremblantes.
Tu aurais du t'arrêter à tes première paroles, j'aurais été heureuse de t'accompagner... Hâtes toi va, ils ne vont pas t'attendre cent ans... eux....
_________________
Ketje
Heureusement, ça ne se passe pas dans la cuisine, la vaisselle en aurait pris un coup. Déjà que c' est difficile à trouver la vaisselle, si en plus ils l' avaient explosée aux murs... y aurait eu des récriminations de pingres dans le coin. Enfin, puisque ça se passe dans la forge, il n' y a rien à y casser. A part des coins de cœurs, ce qui n' est pas une mauvaise chose puisque les cœurs en coins doivent bel et bien se faire débarrasser de leurs excroissances pour devenir à peu près ronds ou ovoïdes, ce qui les rend habitables.

Malheureusement, les échanges colériques de deux caractères ne sont jamais une réussite et n' engagent à rien de bon dans l' avenir sauf si... oui sauf si... ils parviennent à oublier qu' ils se sont emportés et que les mots ont dépassé la pensée. Ca arrive mais c' est rare, la rancune étant le meilleur ferment des éloignements.

ketje, dans son emportement a touché, et touché juste. Le sens maternel de sa douce est sans doute bien plus important qu' il ne l' a jamais imaginé. Et quand elle se déchaîne, c' est à son tour de prendre les claques. Ca sert à quoi alors de s' engueuler? Ben à se vider de ce qu' on ne dit jamais doucement et qu' on accumule bêtement. Pendant qu' elle tentait de créer une douce famille, lui il s' occupait de tout autre chose. Pas de sauver le Comté, non non, juste de continuer ce que d' autres avaient bien fait. De toute façon, il est plus facile de se dire sauveur que travailleur, les deux choses ne prenant pas le même temps. L' en a un peu oublié les envies de sa pervenche le boulier.

Il se prend les mots dans les dents, les oreilles et il se transforme en dictionnaire interprétatif aussi vite qu' un boulier devient un jeu de bille.



Non! je...


Laconique ou hésitante réponse. Pas qu' il lui reconnaisse qu' elle a raison sur tout. Pas qu' il veuille abdiquer comme ça, pas qu' il se dise que de toute façon si elle veut avoir raison, mieux vaut la laisser le croire. Rien à voir avec tout ça. Par contre, à voir, il y a à voir! Ses yeux se perdent dans le décolleté. Mais il l' écoute quand même. Même murmurée, il sait trop bien que ce n' est pas un parole en l' air et quand elle lui reconnaît être jalouse, il s' attendrit. Il a un geste de la main pour ...


Sur ce je n'ai rien à dire de plus...


Demi tour de la belle qui ne lui laisse qu' une vue par trop désirable ... mais les épaules tremblantes lui disent autre chose que..


Enfin si, j'ai encore un petit truc à dire...

Tu aurais du t'arrêter à tes première paroles, j'aurais été heureuse de t'accompagner... Hâtes toi va, ils ne vont pas t'attendre cent ans... eux....



Parce que oui, ce n' est pas lui qui l' a attendue quand elle est partie à la recherche de Khassou mais plutôt elle qui l' attend depuis... depuis qu' il ferait mieux de s' occuper d' elle, d' elles, d' eux, d' eux tous. C' est elle qui a touché au plus juste cette fois et tellement bien qu' il en n' en n' a plus qu' une envie mais impossible à ce moment là. Alors il se rapproche et pose ses mains sur les épaules tremblantes en se collant à elle.


Viens ma pervenche, viens... oublions cela. Je crois avoir fait le tour de tout et je t' en ai oublié toi, les filles, nous...


Bon, il a encore plein d' autres projets mais il sait aussi qu' il va choisir ceux qui feront le sourire des siens avant tout.

_________________
Melyna.
Comment tenter de s'accrocher à sa colère quand l'homme que vous chérissez plus que tout vous prend dans ses bras ?

Comment continuer à lui faire des reproches ridicules quand bien même ces reproches l vous vous les adressez toute seule ?

Comment persister à lui faire la tête quand vous n'avez qu'une envie, vous jeter à la sienne justement et pas pour l'insulter non...

Les petites perles roulaient brusquement librement sur ses joues, mais c'était de soulagement. Finalement ils avaient réussi à percer l’abcès. Jamais ils n'évoquaient la brutale disparition de leur fille, ni même le départ de la seconde qui avait fini par échouer chez sa grand mère. C'était des tabous, parler aurait voulu en revenir à avouer leurs échecs, leurs défaillances, leurs douleurs... Alors ils s'étaient laissé ronger l'un l'autre par le silence et les non dits.

Un soupir de soulagement s'échappa de la poitrine de la mini.
Tendrement elle laissa reposer sa tête sur la poitrine solide de son forgeron, blotti tout contre elle dans son dos.


Pardonne moi moi aussi d'avoir crier ainsi... Mais bon sang ça fait du bien !!!

Doucement elle tourna la nuque pour le capturer des yeux.

Merci... finalement cette foutue couronne aura servi à quelque chose tu vois. Mais je crois qu'il va nous falloir y aller à cette cérémonie.

Lentement, elle lui tendit ses lèvres, dernier symbole de réconciliation, avant de plisser le museau.

Dis tu trouves pas qu'il y a une drôle d'odeur ?
_________________
Melyna.
[ 14 juin 1463 ]

Pourquoi fallait il que ça arrive aujourd'hui ?
Déjà que ce mariage lui tombait dessus comme une pluie de grêle en été, voilà t il pas que la Pègre venait sans le vouloir de déclencher un raz de marée dans la vie de la mini.

Vous me direz mais que viennent foutre des truands dans cette histoire ? Et bien sachez braves lecteurs qu'une armée de brigands se trouve aux portes d'Auch, cela vous aidera un peu pour la suite. Allez je reprends...

Une discussion avec la nouvelle Comtesse et paf le seau d'eau glacé sur la tronche. Bonjour le réveil ! Non seulement sa fille lui faisait la gueule mais alors qu'elle la croyait tranquillement installée chez la Reyne mère, voilà t il pas qu'elle venait d'apprendre que la demoiselle après avoir été enlevé, roucoulé auprès du comte du béarnais qui allait l'épouser.
Ce même résidu de bidet qui avait offert l'agrément à une armée de voleurs !

Haaa non, là s'en était trop. TRAHISON ce mot clignotait en rouge dans sa tête.
La future mariée, mère et grand mère voulait que tout roule dans la famille mais avait soigneusement passé sous silence des faits de la plus haute importance.
Quand à sa fille, il valait mieux pour elle qu'elle ignora les frasques de son futur mari parce que cela n'allait pas se passer ainsi !


Citation:
Ma chère fille,

Si j'ai longtemps respecté ton silence, aujourd'hui la coupe est pleine.
Je peux comprendre que tu m'en veuille d'être partie à la recherche de ta soeur, je peux comprendre que tu ai tant de colère en toi que tu ne souhaites plus me parler.
Mais je ne peux accepter ce que je viens d'apprendre.

Je viens d'apprendre par notre Comtesse que tu as été kidnappé il y a plusieurs semaines.
Les oreilles de ta grand mère vont chauffer pour m'avoir dissimulé ce fait !
On me dit que tu te serais amourachée de celui qui t'a enlevé.
J'espère qu'il n'en est rien, que ces propos ne sont que vulgaires ragôts et que tu as su garder toute ta raison.

Tu n'es plus une petite fille désormais il te faut aller au fond des choses, certes je n'es peut être pas été la mère que tu souhaitais, surement même vu ton départ et ton silence depuis, mais tu ne dois aucunement cautionner les actes d'un homme qui s'en prend aujourd'hui à la terre qui t'a nourri et à ceux la même qui t'ont donné un toit, leur amour et ton ouvert leurs coeurs.

Je ne sais si tu es au courant, mais j'en ai ma claque des secrets des uns et des autres, alors voilà.
Ton promis à accorder agrément à une armée de brigands qui aujourd'hui risque bien de dévaster tout le travail de ton oncle Riwenn, et de laisser pour mort outre le père et la mère dont tu n'as plus rien à faire, la grand mère qui semblait si chère à ton coeur.

Pour ma part, je vais aller de ce pas discuter avec ton père, car je ne tolère plus cette situation de non dit.
J'espère que la petite fille que j'ai pris en affection saura trouver le chemin de la raison et si cet homme t'aime autant qu'on me dit que tu l'aimes en retour, que tu lui feras entendre raison.

N'oublie jamais qu'au delà de ta colère, reste mon coeur de mère, une mère qui t'aime...

Melyna.


Courrier fut envoyé vers le Béarn, tandis que la mini partait à la recherche de son homme. Pourtant le temps leur était compté. D'ici quelques heures, elle devrait faire semblant d'être heureuse et se taire tant que ce foutu mariage n'aura pas eu lieu.

Château, logis, forgeron, chaque recoin y passa jusqu'à ce qu'enfin elle le trouve.


Ketje.... Il faut qu'on parle...

Le ton été solennel, le regard brûlant malgré les épaules voûtées.
Tout les signaux hurlaient "ATTENTION DANGER"

_________________
Ketje
[ 14 juin 1463 ]

Ketje.... Il faut qu'on parle...


Oui, l' a bien entendu ça ketje. Personne n' ayant encore inventé le sonotone, il est bien obligé d' avoir les esgourdes en état de fonctionnement.
Mais si elle a du faire le tour du château... pas le leur... l' autre, le vrai. Si elle a passé le logis au peigne fin, elle n' a pu ramasser que quelques moutons de cheveux et poussières parce que ketje laisse toujours les portes ouvertes. Si elle a inspecté la forge, elle a vite compris qu' il n' y étais pas non plus parce qu' une forge silencieuse ça veut dire que.... non le forgeron ne dort pas! Y a que les meuniers qui dorment.

Maizoù alors?

Bah derrière tiens! Ca vus avance pas ça hein. Vous voulez le plan du cadastre? Atta j' texplicationne là!
Devant, côté rue: jardinet avec banc pour la sieste et tonnelle pour la sieste.
Puis t' as le bâââti n' est-ce pas. Bon la porte est ouverte mais tu peux pas rentrer!
Si tu prends un pied de forgeron au fesses, tu retournes devant ou tu te retrouves derrière!
Et derrière... c' est plus grand comme jardin. T' as même un puits dis! Et puis t' as surtout des fleurs et des fleurs et des fleurs. Parce que pour ketje, offrir des fleurs c' est pas donner un paquet de fleurs tuées en bouquet, c' est en donner tous les jours qu' il fait. Mais l' été approchant, il a installé des tuyaux de bois et de fer un peu partout avec Hanael... oui... faut dire qu' Alcimane et les fleurs, c' est deux histoires différentes^^. Donc (1) voila, il reste à s' ingéniérer et trouver un système qui fasse remonter l' eau du puits pour se répandre dans les tuyaux... et hop! La belle vie! Le vin sous la tonnelle et le jardin qui s' arrose tout seul!

Il en est là disions quand....



Ketje.... Il faut qu'on parle...


Rien qu' au son de la voix, il comprend que faut arrêter les fleurs bleues et tout ça. En la regardant, SA fleur rien qu' à lui, il perçoit qu' il y a un éENÔÔRMEe souci à l' horizon.
*Bon j' ai pas cassé d' assiette, elle a des provisions pour m' en balancer à la tête. J' ai pas utilisé du linge propre pour nettoyer mon fourneau. Je suis à la maison au lieu d' être à la taverne de.. C' est sérieux là!*
Voila plusieurs nuit qu' il l' entend prononcer de mots dans son sommeil mais pas de phrase complètes. Il a beau tenter de mettre les mots ensemble, il ne peut que deviner qu' il y a des choses qui la tarrabustent.
Puis, la voir ainsi voûtée, le regard brûlant. Non non il sait qu' il y a quelque chose de grave là dessous. Finies les plaisanteries à 2 écus, les pirouettes et tout et tout.

Il la saisit à la taille, l' assoie sur la margelle du puits et se campe en face d' elle.


Et bien parlons Melyna. Que se passet-t-il?
_________________
Melyna.
Une courte envolée entre les mains puissantes et la voilà qui se retrouve assise sur la margelle du puit, autour d'eux des myriades de fleurs offre une palette de couleur digne de celle du plus grand peintre. Il faut le voir son homme les genoux en terre prendre soin de toutes ses petites merveilles dont il sait qu'elle affectionne.

Ce jardin c'est un peu son Paradis, celui qu'il lui a bati à le sueur de son front, c'est leur jardin d'Eden.

Ici elle retrouve un peu de calme, la sérénité du lieu apaise quelque peu son coeur, et elle peut enfin s'ouvrir à lui.


Tu te souviens notre dernière dispute ? Pas celle où les assiettes ont volé hein. La grosse dans la forge... Celle où on s'est dit des trucs pas trop gentils... Faut plus que ça nous arrive... Alors voilà...

La glotte monte et descend, sa salive est soudainement vachement difficile à avaler, puis elle se jette à l'eau. Non pas celle du puits !

Voilà.... quand je suis revenue à la maison, tu m'as dit que Kouette était partie. Es tu au courant que durant cette période où je la croyais chez ma mère, elle s'est faite baptiser et que.... Qu'elle.... qu'elle a été enlevé par le Comte du Béarn qui compte la prendre pour épouse !

Voilà tout était dit et elle respirait bien mieux maintenant.
Après il allait falloir gérer ce bordel et ça c'était pas gagné.

_________________
Ketje
S' il se souvient de leur dernière dispute!!!!? Bah oui mais laquelle??? Ah celle sans assiettes mais juste des mots.
Mais bien sur qu' il s' en souvient. De toute façon, les disputes avec assiettes, c' est plus pour faire tourner le commerce que pour blesser l' autre, vous saviez pas ça?
Mais les disputes avec les mots, c' est aut' chose évidemment... ça fait bien plus mal. Il s' en souvient et dot avoir, comme elle, bien des regrets.
Finalement, y a que les muets et les sourds, donc (1) à fortiori les sourds muets qui peuvent se disputer avec des mots sans se faire mal.
A moins qu' ils ne soient méridionaux et parlent avec les mains... à voir... à méditer.

Il la laisse avancer et attends la suite du "Alors voilà... " sans perdre de vue qu' elle s' ouvre à lui.
Voyez comme c' est facile! Quelques fleurs et hop elles s' ouvrent! Pas les fleurs enfin... bien que.. si finalement.. enfin non mais passons (^^).

C' est que la suite prend un peu de tend à sortir quand même. Mais ça vient.



Voilà.... quand je suis revenue à la maison, tu m'as dit que Kouette était partie. Es tu au courant que durant cette période où je la croyais chez ma mère, elle s'est faite baptiser et que.... Qu'elle.... qu'elle a été enlevé par le Comte du Béarn qui compte la prendre pour épouse !



Au début, il se dit qu' il va encore en entendre de pas belles sur son incapacité à surveiller une môme mais il la laisse continuer. Et tant qu' elle a le crachoir ( pas dans le puits steeeup;.. je l' ai déjà dit crénom!). Tant qu' elle a le crachoir, elle lui envoie une salve d' événements qui le laissent pantois.. pends-toi.. panda.. enfin pas bien du tout quoi.



Maiaiaisss


Ca grince là haut.

Elle m' avait dit qu' elle voulait me présenter un jeune homme et son père je ne sais plus où et je n' avais pas trop de temps.

Ca c' est le début mais il sait être sourcilleux voire soupçonneux des fois.

C' est ta mère qui...

STOOOPPP ketje, faut pas penser ça! Bon d' accord, les belles mères essaient toujours de le devenir en mariant leurs filles, puis les cousins, puis les voisins, puis tout le village et enfin la Province. Et quand y a plus rien à marier, elles deviennent très égoïstes et se marient elles mêmes. Siiii je vous assure!
Puis arrêtez de sourire là, je vais croire que je suis le seul dans le cas! Toi! Oui TOI qui sourit bêtement là! T' as pas de belle mère? Non? Mais comment t' as fait? Tu l' as tuée? T' es marié?
Ah tu fais dans les orphelines. Merci, j' y penserai la prochaine fois tiens!

Si ce n' est la mère, c' est donc autre chose.


Baptisée? Mais où et quand? Je n' en n' ai jamais rien su. Tu le savais toi?


Et le plus dur reste à venir.


Enlevée? ... Enlevée par un Comte béarnais. Mais c' est quoi cette farce à deux deniers?


Bon c' est pas la première qui fugue en craint qu' on l' enlève hein. Mais quand même! Enlever sa fille! Il en a la moutarde qui commence à lui monter au nez et c' est parfois utile pour se faire un béarnais!


La prendre pour épouse? Mais y peut pas!!!!!

Il essaye de sortir de son hébétiii... assommati... enfin , il sent bien une colère monter en lui mais la voyant si mal en point pour lui parler.

Mais c' est quoi cette histoire? Des bruits de latrines ou une plaisanterie que je ne sais pas apprécier?
_________________
Melyna.
Oh que non, ça n'a rien d'une plaisanterie !
Je viens d'échanger quelques courriers avec Kouette. Ma mère était au courant de tout.


La Mely va et vient devant lui, un truc à vous filer le tournis, mais c'est qu'elle est remontée comme un coucou suisse, elle s'en veut et en veut à la terre entière.

En fait, Kouette est amoureuse de ce type désormais et a décidé de ne plus revenir à la maison. Elle nous en veut Ketje ! On n'aurait pas été présents lors de son baptême... Mais bon sang encore aurait il fallut qu'on le sache !
Seule sa grand mère et Riwenn qu'elle prend pour son grand père, trouvent grâce à ses yeux.


De l'abattement elle passe à la colère.


Non mais tu te rends compte que cette gamine ose laisser entendre que je suis folle et que son cher comte Béarnais l'a sauvé !
Celui là même qui a offert l'agrément à l'armée de rustres qui s'attaquent à notre province. Et qu'elle refuse de tenir compte de tout cela et persiste à vouloir l'épouser !


De guerre lasse elle se laisse tomber sur une vieille barrique qui devient à ses yeux le meilleur appui en cet instant. Les larmes au ras des cils, elle lève son minois vers celui qui semble aussi paumée qu'elle.

Qu'est ce que j'ai raté avec cette petite mon ange ? Qu'est ce que j'ai pas vu ?

Elle voit bien la mini que tout comme elle il en tombe des nues, que les questions lui n'ont plus n'a pas fini de s'en poser et que comme elle encore, certains faits lui resteront sous peu encore plus en travers de la gorge.
_________________
Ketje
ketje écoute en la regardant aller dans tous les sens. Il se tait et c' est toujours très mauvais signe. Il la voit torturée oscillant entre chagrin remords et colère.

Doucement, il répertorie les informations et elles ne lui plaisent pas, pas du tout et même pire.

Lentement, très lentement, il essaye de comprendre tout en maîtrisant le feu qui commence à lui brûler la poitrine. Il sent une forte douleur envahir son dos, ses épaules, sa nuque se raidit.

Il veut entendre jusqu' aux derniers mots avant de laisser vibrer ses sentiments. Pour occuper le temps, il a saisi le long d' un mur un épieu, de ceux dont on se sert pour la chasse à l' ours ou au sanglier.

Melyna, sa pervenche, celle à qui il doit tout aujourd' hui est là sur la barrique. Il s' approche d' elle et lui prend la main le plus doucement possible. C' est à son tour de parler et il se laisse aller.


Ainsi tu as eu la folie courageuse de lui écrire, je ne l' aurais jamais fait vois-tu. Si cette vermine croit que nous n' avons qu' elle à penser, c' est qu' elle ne eut pas être digne de toi, de nous. Elle se fiche de nous et de toi surtout. Elle utilise ta mère comme elle utilise les autres et croit y gagner mais elle ne va gagner que ce que méritent les charognards.

L' est vrai que ketje sait ignorer bien des choses, jusqu' à l' existence même de ceux qui lui déplaisent.

Tu n' as rien raté ma petite pervenche, rien du tout. Tu n'as pas vu, ni moi non plus, que le fruit était gâté quand tu l' as rapporté, c' est tout.

Il a la colère tranquille, de celle qui dure, s' éternise et se paye. Il tient l' épieu planté dans le sol et en carresse le manche.

Je te ramènerai son cœur et laisserai la dépouille du va nus pieds aux loups. Demain à l' aube ma belle, demain... oui demain, je prendrai la route et ne reviendrai qu' avec cela. Ce sera ma quête et ta revanche.

Il est resté calme, sa voix est douce et il sait qi' il ne reviendra qu' après avoir accompli sa promesse.

Tu diras aux quelques uns qui m' estiment encore un peu qu' il ne faut pas m' attendre.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)