Earnan..
~On ne vend pas la peau de l'ours avant de...~
Non mais il n'est pas mort ni à tuer hein! Il n'est pas affamé à ce point, il avait chassé sur la route et s'était rassasié le matin même. Mais rien ne valait les repas du Castel, de son souvenir il avait toujours put manger le gros gibier et les poissons fumés.
Le garde qu'il avait terrorisé vraiment sans le vouloir, si si, revint vers lui après quelques temps et l'invita à entrer d'un geste ample.
Il le remercia avec un petit sourire et parcouru le dédale des pièces, couloirs et salles du manoir.
Lorsqu'il entra finalement et aperçut sa mère, Valeryane, le Volcan, la femme redoutée de certains il la prit dans ses bras en riant. Il adorait tirer avantage de sa grande taille sur celle plutôt petite de sa mère.
-Le voyage était tranquille M'man, sans encombres mais je crois que je fais fuir les marauds et les passants.
Puis sous la remarque de Val, il se tourna et fit le tour de la pièce en reconnaissant certains objets et en découvrant d'autres. Il sourit jusqu'aux oreilles et ajouta.
-Je vois que tu as tout emmené jusqu'ici. Les pauvres gens ont dû faire plusieurs voyages certainement!
Plutôt que de s'épuiser à rester debout, il valait mieux se parler assis confortablement dans les fauteuils disposés ici et là, surtout qu'il avait tout son voyage dans les jambes. C'est donc bien installés tout les deux qu'il répondit à la question suivante en essayant d'y mettre le plus de détails possible.
-A St-Bertrand je viens juste d'arriver. Je compte me poser un peu après mes vadrouilles, j'ai bâtit ma maison et ouvert une taverne. J'ai aussi pris l'animation à ma charge mais il n'y a pas grand monde à répondre à mes actions pour le moment j'en ai bien peur.
Il se tut un court moment avant d'ajouter dans un bref soupir à peine perceptible.
-Il faut que j'ailles de l'avant, ce qui s'est passé en Helvêtie doit rester là bas.
Il ne voulait pas revenir sur ces évenements. L'abandon d'une certaine femme, un nouvel amour brisé par les armes et ses trois graves blessures consécutives ayant eut raison d'elle. L'incendie ayant tout ravagé sauf sa mémoire et ses pensées, il se devait de faire taire ces derniers pour se préserver et continuer à vivre.
Aussi, il inversa les rôles et décida de poser les questions.
-Et toi comment vas-tu? Quelle est la raison précise de ma venue?
J'imagine que tu as rameuté tout le monde non? Ce doit être très important alors... tenta t-il en biaisant un peu le ton de sa voix.
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Non mais il n'est pas mort ni à tuer hein! Il n'est pas affamé à ce point, il avait chassé sur la route et s'était rassasié le matin même. Mais rien ne valait les repas du Castel, de son souvenir il avait toujours put manger le gros gibier et les poissons fumés.
Le garde qu'il avait terrorisé vraiment sans le vouloir, si si, revint vers lui après quelques temps et l'invita à entrer d'un geste ample.
Il le remercia avec un petit sourire et parcouru le dédale des pièces, couloirs et salles du manoir.
Lorsqu'il entra finalement et aperçut sa mère, Valeryane, le Volcan, la femme redoutée de certains il la prit dans ses bras en riant. Il adorait tirer avantage de sa grande taille sur celle plutôt petite de sa mère.
-Le voyage était tranquille M'man, sans encombres mais je crois que je fais fuir les marauds et les passants.
Puis sous la remarque de Val, il se tourna et fit le tour de la pièce en reconnaissant certains objets et en découvrant d'autres. Il sourit jusqu'aux oreilles et ajouta.
-Je vois que tu as tout emmené jusqu'ici. Les pauvres gens ont dû faire plusieurs voyages certainement!
Plutôt que de s'épuiser à rester debout, il valait mieux se parler assis confortablement dans les fauteuils disposés ici et là, surtout qu'il avait tout son voyage dans les jambes. C'est donc bien installés tout les deux qu'il répondit à la question suivante en essayant d'y mettre le plus de détails possible.
-A St-Bertrand je viens juste d'arriver. Je compte me poser un peu après mes vadrouilles, j'ai bâtit ma maison et ouvert une taverne. J'ai aussi pris l'animation à ma charge mais il n'y a pas grand monde à répondre à mes actions pour le moment j'en ai bien peur.
Il se tut un court moment avant d'ajouter dans un bref soupir à peine perceptible.
-Il faut que j'ailles de l'avant, ce qui s'est passé en Helvêtie doit rester là bas.
Il ne voulait pas revenir sur ces évenements. L'abandon d'une certaine femme, un nouvel amour brisé par les armes et ses trois graves blessures consécutives ayant eut raison d'elle. L'incendie ayant tout ravagé sauf sa mémoire et ses pensées, il se devait de faire taire ces derniers pour se préserver et continuer à vivre.
Aussi, il inversa les rôles et décida de poser les questions.
-Et toi comment vas-tu? Quelle est la raison précise de ma venue?
J'imagine que tu as rameuté tout le monde non? Ce doit être très important alors... tenta t-il en biaisant un peu le ton de sa voix.
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