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[RP] Reyne mère s'explique, j'texplique, on s'explique

Ketje
ketje savoure la scène de loin. Les blagues stupides, il sait en faire. D' ailleurs, si vous saviez, vous en rirez autant que lui mais comme il est le seul à le savoir, il rit tout seul.

Entre l' apparente méfiance d' Alcimane, le regard victorieux d' Hanael bien qu' un peu noirs à son encontre et .... "mais où elle court elle?"

Voila! A peine commencé la rencontre que déjà Melyna le quitte pour aller tâtouiller le jeune homme là bas. Il en était à se demander comment il convaincrait la petite d' épicer sa prochaine avec de la limaille de fer en la rassurants d' un bon "C' est des épines parfumées et ça va fondre à la cuisson"... Rien du tout. C' est le PLOP du nuage qui pète et il se retrouve les bras ballants, les poings serrés, fixant le jeune homme.

Ca va partir en cacahuètes? Pas du tout! Les cacahuètes sont inconnues en ce moment. Ah mais les châtaignes, ça oui! On reprend! Ca va partir en châtaignes? Pas du tout! Y a que Melyna le connaît trop bien... et elle fait vite fait les présentations ce qui est mieux que de laisser trainer des confusions.


Earnan vient que je te présente. Voici Ketje, c'est mon époux, le seul qui arrive encore à me tenir tête !
Mon forgeron je te présente Earnan, ton beau frère, mon frère, notre frère, le fils de m'man.



Ah évidemment si en plus elle le caresse, même des yeux, il s' amadoue. Les premiers mots lui sont une invitation à un peu plus de civilités que d' ordinaire, il s' avance vers le jeune homme, prêt à se dénouer au moins la main la main droite et à la tendre au gars. Mais il s' arrête tout net! Regard désespéré vers Melyna.


Ton frère? celui dont tu m' as un peu parlé?


Et la suite ... ton beau frère, notre frère, le fils de m'man.... *Mon beau frère? Ah oui compris!* *Notre frère? Ah oui... les frère de toutes les sœurs, vu!* *le fils de m'man? Attaaaa là... euh les sœurs, le frère, la mère, le beau frère.... Mais z' est guoi ça? Une équipe de soule?*

Et regard en direction de Valeryane qui signifie "Mais t' as pas fini d' en pondre là?"

Finalement, il pense mais bouge, peu mais bouge... d' ailleurs les bouges ça le connaît.... non c' était avant... avant de remettre ses lorgnons. Il tend la paluche droite au jeune homme avec un sourire de circonstance. L' est méfiant le forgeron mais on sait jamais, on pourrait bien faire des affaires.

Bonjour Earnan!


*Voyons s' il a la main molle ou si je dois la lui écraser*

_________________
Gauttier
      Quelque part ailleurs, d'autres choses se déroulaient. Un pigeon en provenance du Béarn se posa sur la fenêtre et se mit à roucouler bruyamment.

      Rhouuuu rhouuuuu Rourouuuuuh

      A sa pâte était fié le plis qui suit





    Dona Valeryane, senhora de Vilacomtau,

    Adishats.


    Vous ne pouvez imaginer, chère mère, à quel point je suis ravi que vous me considériez comme un mauvais parti, aux antipodes de vos goûts et que vous me déconseillez vivement à votre chère enfant, Syobane, désormais ma promise & fiancée, mais l'important n'est-il pas que vous me donniez votre bénédiction plutôt que de m'arrêter sur un menu détail comme l'idée que vous ne le faites qu'à contre-cœur & avec peine ?

    Toutefois, monseigneur l'évêque étant de toute évidence fort mal disposé envers moi, je ne suis pas certain que le mariage puisse avoir lieu prochainement, même si j'aurai été le plus ravi des hommes si j'avais pu venir à Auch m'y marier avec ma fiancée votre fille & y organiser d'immenses & mémorables festivités auxquelles vous auriez volontiers été invitée ainsi que tous mes sujets. Soyez certaine, toutefois, que toute notre relation se basera sur la Vertu & que tout sera tenté pour faire revenir monseigneur l'évêque à de meilleurs sentiments à mon égard & à autoriser à ce que notre mariage se puisse faire.

    Mais pour l'heure, donc, ce petit-enfant que vous semblez craindre n'est pas à l'ordre du jour, quand bien même il serait le meilleur espoir d'une concorde définitive entre nos dynasties & nos contrées.

    Votre dévoué fils,
    César, comte de Béarn.



      Quelque minutes plus tard un second pigeon se posa et toisa son congénère d'un air vexé. A sa patte était fixé un autre message:




      A vous, Valeryane Llobregat de la Duranxie,
      Maistre du brocart et du satin,
      Nostre Mère de coeur,

      Saludy y Patz.

      Maistre,
      Mère,

        Comment vous portez vous en Armagnac?
        Que diriez-vous de vous changer les idées?
        Le treize juin aura lieu mes noces, la veille des vostre que je ne maquerais pour rien au monde.
        Et même si vous avez certainement autre chose à penser. Non. Même si vous devez, j'insiste et je l'exige, penser à rien d'autre que vostre propre bonheur, je vous invite à partager le mien.
        Vous m'avez accueillit sous vostre toi, et considéré comme vostre fils, moi un étranger qui avait tout perdu.
        J'ignore comment pourrais-je un jour vous remercier.
        Et je fais le souhait égoïste de vous voir à mon mariage.

      Affectueusement,

      Gauttier d'Arezac.
      Vostre apprenti.


Earnan..
Les réactions furent plus vives que prévues, dans le bon sens hein! Quoique... Sans qu'il ne puisse faire quelque chose, Melyna vérifia qu'il n'était pas un pantin, un imposteur, un fantôme ou tout autre que lui même. Ce fut rapide, il ne put dire un seul mot, mue par la surprise. Son être entier lui disait de se reculer, d'abord l'homme plus loin dégageait une certaine aura qui voulait tout dire mais pas seulement, il s'était fait une promesse. Mais il resta là, les bras ballant, à attendre que sa soeur eut finit de se dire qu'il était là.

-Je suis là, ne te met pas dans un état pareil hein! Je reste dans le coin pour un petit moment, tu auras le temps de me voir! dit-il pour la réveiller un peu.

Il ne sut si elle l'entendait, soudain elle lui prit la main et il se retrouva en face du type lançant ces regard tueurs. Néanmoins, aux explications de Melyna, il sembla se détendre, sembla parce qu'Earnan sentait quelques réserves, le tigre endormi.
De près, il put le jauger encore mieux et il se mit à penser à ce qu'il pouvait faire si un seul mouvement d'attaque de l'homme lui tombait dessus. Il en pâtirait certainement, sa force devait être extraordinaire.
Les présentations furent faites et sans baisser le regard, le brun serra la pogne de l'autre. Forte et puissante sans pour autant être douloureuse, il n'avait pas fait de la couture durant toutes ces années, l'épée et la hache avaient renforcé ces bras.
Répondant tout comme lui, il lança un grand:


-Bonjorn Ketje! Forgeron c'est cela? Je l'ai été quelques temps, un métier d'art, fort passionnant.

Frairon?

La voix était petite et mal assurée, il se retourna vivement pour apercevoir sa petite soeur. Ce fut à son tour d'être perturbé, c'est qu'elle avait quand même pas mal grandi depuis le temps. Il se rendit compte de ce qu'il avait perdu, ce qu'il avait laissé à son départ. Lorsqu'il s'était retourné et que dans un dernier regard il avait fait un premier pas dans l'aventure.
Incapable tout d'abord de parler, il lui fit un sourire puis sa langue se délia et il la salua.


-Alci! Oui c'est bien moi, je suis de retour... pour quelques mois. Mais tu dois en avoir fait des choses depuis tout ce temps non?

Il fit attention de ne pas trop appuyer sur les années perdues, il voulait reprendre là ou il s'était arrêté. Ce qui était impossible en soi mais s'il pouvait retrouver les siens au fil du temps...
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Alcimane.
-Alci! Oui c'est bien moi, je suis de retour... pour quelques mois. Mais tu dois en avoir fait des choses depuis tout ce temps non?

La voix n'avait pas changé!! c'était bien lui!
Alcimane a les larmes qui montent, qui ruissellent en dépit de ses efforts pour les retenir. Elle tente de les essuyer avec sa manche, peine perdue, ya une inondation là!
Oubliant le lieu , le savoir vivre, la retenue et tout et tout, elle se jette au cou de son frère retrouvé, s'y agrippe très fort, manque l'étouffer au passage,(faudrait pas qu'il s'échappe) en hoquetant un:

Tu restes hein? snif tu restes? snif tu pars plus? d'accord? snif...
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Earnan..
Encore une fois, il fut surpris et ne pouvait s'attendre à la réaction de sa sœur. Ce devait être un don de la famille, il n'y avait qu'avec ses membres qu'il pouvait être assez surpris pour ne pas réagir.
Sa respiration se faisait difficile, pas parce qu'il était malade mais bel et bien parce que sa soeur s'agrippait à lui comme des oiseaux inséparables.
Lentement et très doucement, il délia les mains qui verrouillaient l'étreinte de Alci. Les gardant dans ses mains il s'agenouilla devant elle pour être à sa hauteur et la regarda en souriant.


Tu restes hein? snif tu restes? snif tu pars plus? d'accord? snif...

Toute retenue avait disparue, les mots polis et formels n'étaient plus d'actualité. Les années avaient passées mais la fraternité était restée aussi éclatante que lors de son départ. Ne laissant rien transparaître d'ordinaire, il était troublé par sa cadette et cela changeait tout.
La distance et le froid qu'il instaurait habituellement avec ses connaissances étaient oubliés, pour la très bonne raison qu'il s'agissait de sa famille.
Avec la même douceur qu'un peu plus tôt, il sécha les larmes des yeux d'Alcimane avec son pouce et lui répondit dans un nouveau sourire.


-Pour toi je resterai p'tite sœur. Et si je devais partir, je t’emmènerais avec moi, ça te dirais?
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Melyna.
Attendrie l'aînée des filles de la famille assista aux retrouvailles de la fratrie. Elle comprenait mieux que quiconque l'angoisse et les larmes d'Alci, car même si elle n'en avait rien dit, le départ de ce frère trop aimé avait été une véritable déchirure.

Un sourire serein étira ses lèvres tandis que nichée dans les bras de son forgeron, elle porta son regard sur sa mère.


Merci maman de nous avoir permis de nous retrouver. Mais dis moi.... Ton message disait "il faut qu'on parle"... Alors.. Nous t'écoutons.
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Valeryane
Elle est heureuse de voir ses enfants tous présent et unis, un peu plus et ses yeux humide laisseraient place à l'eau salée, tout en écoutant sa petite dernière la brune de sa main remit en place une mèche rebelle de sa fille.

C' est qui lui Mômôn?

Son regard fixa Earnan , Hanael n'avait pas encore rencontrée son frère alors Val lui expliqua.

Tu te souviens je t'avais dit que tu avais un grand frère Earnan mais on l'appel Maxime il préfère et bien c'est lui, il était en voyage donc tu n'as pas pu le connaître.

De se relever car elle devait annoncer deux choses importante, alors elle regarda Hanael avec affection, se pencha à son oreille " avec ton papa nous avons une surprise pour toi mais chutttteuh! elle sera bientôt là cette surprise".

Enfin la brune releva son minois et écouta sa grande qui prit en main les choses tien un bon trait de caractère de famille, hop! hop! yen a assez des émotions en fait elle avait bien raison il fallait commencer.


Oui tu as raison il est temps installez-vous ce que j'ai a dire est important mais je vous demande s'il vous plait mes enfants, de me laisser finir jusqu'au bout après nous débattrons.


La main guida chacun vers les fauteuils confortable tandis qu'une servante apportait de quoi manger et boire. Les émeraudes allaient de Mélyna à Earnan, de Ketje aux petites, bordel par quoi je commence ? Le frère ou le mariage?

Alors voilà il y a très très très longtemps de ça quand j'était toute très jeune j'ai fait une grosse bêtise, celle qu'il ne faut pas faire avant le mariage. J'étais dame de compagnie dans une famille noble en empire et au fil des jours le fils de cette famille et moi et bien avions eu une liaison.

Les yeux se ferment et là la brune se tourne vers la fenêtre, les poings se serrent sur un passé très douloureux.

Ensuite j'ai eu un petit garçon suite à cette liaison et j'ai du l'abandonner en empire car je ne pouvais revenir chez vos grands parents avec cet enfant.

Enfin elle se retourne et affronte le regard des siens, jugée, jaugée ? Point de mire de l'instant qui lui donne ce malaise dans la poitrine.

Cet enfant est aujourd'hui grand et m'a retrouvé son père est Hadrien Marcus l'empereur de Saint-Empire et votre demi-frère est Antoine-Auguste von Ostenmark-Sparte. Donc vous avez un frère voici déjà la première nouvelle.


Arf! La suite ne sera pas mieux deux bombes lâchées en deux fois d'un coup bon ben comme ça c'est fait hein!


Alors ensuite vous devez savoir que depuis quelques temps je fréquente un homme, vous le connaissez c'est Alcide, donc je l'aime et nous allons bientôt nous marier.

La brune regarde ses deux petites filles avec un air très sérieux.


Je ne vous imposerez rien, je ne vous demanderais pas de venir vivre avec moi je sais que vous préférez être avec votre grand sœur Melyna et Ketje donc comme je tiens à votre bien-être je laisserais ainsi les choses, je viendrais vous voir moi si vous voulez encore de votre mère comme maman.

Les mots étaient dur mais elle devait le faire car elle souffrait de tout ceci tout autant que ces filles avaient souffert.

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Ketje
ketje, mentalement un peu l' écart de la réunion tribale avait marmonné un semblant de réponse au frairon...


Oui métier d' art comme vous dites... faire une clé pour libérer la petite des bras de sa mère... non, qu' elle la choie longtemps aujourd' hui... ou une machine à tuer une petite gamine ailleurs... du grand art ça.



Pour la forme quoi.

Sauf qu' il est venu accompagné de toute la smala pour savoir pourquoi il devait suivre. Et là, c' est Melyna qui .... et Valeryane qui répond.

L' en reste un peu baba! C' est bien ça! *Encore une rallonge de tribu volcanesque!*.
Il est quand même content d' apprendre que le sot Alcide a décidé de se suicider dans l' arène, il doit pas être au courant de lui. Mais au moins, ça fait un nouveau que ketje connaît. Ils pourront toujours taper le carton à deux ou jouer aux dés l' après midi au lieu d' éplucher les légumes pour cette équipe de soule.
Mais le ... Marc-Octave von dubineker ost en marche... là.... et l' empereur en plus. Y a un mur qui s' érige entre ses capacités à comprendre et l' étendue du territoire inconnu de l' autre côté des fredaines d' un Hadrien etc...

Heureusement que sa pervenche à lui est restée au près de lui. Il la sert dans ses bras , autant pour s' accrocher à quelque chose de bien réel et plaisant que ce qu' il vient d' entendre... et pour pas la laisser fiche le camp.

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Melyna.
A tout ! Elle s'attendait à tout sauf à ça !!!

Une bonne chose dans l'ensemble, la bombe numéro 1 faisait presque passer la numéro 2 pour une agréable friandise. Peut être qu'au lieu d'en vouloir à l'endive, allait elle finir par le plaindre tout compte fait...

Pour une fois la Mini en restait bouche bée. Les pervenches allaient des uns aux autres, histoire de voir si elle avait bien tout percuté, et vu le silence qui régnait sur la pièce, chacun assommait sur son siège, ils étaient tous aussi KO qu'elle.

C'était leur mère qui devait montrer l'exemple et c'était elle qui étalait ses "erreurs de jeunesse" comme elle disait.

Mely prit appui contre son forgeron en sentant un malaise monter en elle.
Ses oreilles bourdonnaient, elle avait chaud subitement, et une envie violente de rendre son dernier repas. Ah non pas maintenant !
Elle s'accroche, se raccroche. Il est son roc au milieu de la tempête qui s'agite sous les boucles d'ébène.

Les images se percutaient dans sa tête, sa mère le ventre rond d'un teuton, et la guerre qui faisait ravage en ce moment même. Sa marraine qui y avait été blessé, peut être par ce fils caché allait savoir.

Il était connu que la mini volcan ne savait guère cacher ses émotions et que ses paroles étaient souvent brutes de décoffrage, aussi personne enfin peut être ne s'étonnera de sa réponse.

Le seul frère que j'ai se trouve ici et il a toute mon affection. Les pervenches caressèrent tendrement le visage de Maxime puisque c'était désormais le nom qu'il souhaitait porter.
Puis elles retournèrent vers sa mère, elle avait de la peine pour elle mais ne cacherait nullement ses idées premières.

Sauter à pieds joint dans la couche de ce fou délirant totalement égocentrique ce fut ton choix, pour ma part à aujourd'hui, je ne veux rien savoir des conséquences
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Earnan..
Ils s'étaient installés et leur mère leur avait confié la vraie raison de leur présence à tous. Et ils avaient étés servis bien comme il fallait.
Bon, en même temps les faire se réunir tous, lui qui revenait tout juste de voyage, Melyna et ses autres soeurs qui ne partageaient pas d'énormes sentiments d'amour envers le Volcan ainsi que le forgeron qui semblait être du même avis que sa femme. Il aurait fallut s'attendre à un cas de force majeur... mais c'était beaucoup plus que cela.

Comme tout le monde, il prit le temps d'encaisser le choc, de réfléchir à une réponse convenable à servir au volcan qui étudiait impatiemment leurs réactions.
Son aînée fut plus rapide et il fit un petit sourire en l'entendant le mentionner mais grimaça mentalement par la suite. Les bras croisés, la tête inclinée vers l'avant il prépara soigneusement ce qu'il allait dire, comme si l'ensemble allait l'écouter ce qu'il savait déjà vain arf!


-Je pense qu'on devrait au moins le rencontrer... avant de lui lancer nos lances et nos épées.
Apparemment, il a été absent de nos vies pendant longtemps. Je ne peux rien dire, j'ai fait la même chose, chacun le sait.


Il prit quelques secondes avant de continuer tranquillement.

-De toute manière nous n'avons rien à perdre, nos liens familiaux sont toujours là, lui n'est lié à nous que par le sang, ce n'est pas le plus important dans la vie.
Hum... et on dit que les gens de l'empire sont coriace, j'ai hâte de voir ça!
termina t-il en un autre petit sourire voulant tout dire.
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Argawaen
Après avoir vu sa fille à Eauze et avoir aidé la ville à se tirer du mauvais pas, le Dehuit de Malemort avait du suivre l'armée afin d'achever les derniers résistants de l'armée ennemie.
De retour à Auch il avait croisé son ancienne épouse Valeryane et ils avaient discutés de leur fils Earnan, ou Maxime maintenant...
Le vétéran décidait donc de prendre sa plume et de lui écrire une lettre.


Citation:
Fils,

Cela fait une éternité que je n'ai pas donné de nouvelles, et à vrai dire je fus pas mal occupé.
Je n'ai pas toujours été présent pour toi, je le sais bien.
Les excuses ne pourront effacer des années d'absence, cela ne m'empêchait pas de penser à toi, et de regretter ce que j'avais pu faire...

Je ne suis qu'un soldat, faire de longs discours pour brouiller l'esprit des gens n'est pas ma tasse de thé... Et d'ailleurs je préfère la bière.
Enfin bref.

J'espère trouver réponse à cette missive.

Argawaen


Le vétéran plia soigneusement le vélin et le fit envoyer par un coursier.
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"Brave de Fougères "
Earnan..
Un coursier très discret lui avait remis la missive. Fronçant les sourcils, le jeune ours s'était quelque peu fait surprendre et avait dû faire attendre le messager pour rédiger une réponse digne de ce nom sans faire passer par la plume ses sentiments à chaud.
Finalement, l'homme s'en retourna chez son expéditeur avec une mission semblable et une pièce de dédommagement.




Père,

Je hais les soldat depuis quelques temps, ils ont pris des vies qui m'étaient chères et qui n'avaient rien à voir dans un conflit armé. Je ne déteste pas pour autant défendre par le biais des armes mais je n'ai pas de bons souvenirs par le passé.
Quant à ta présence... Je ne veux rien dire, j'ai quitté pour de longues années l'armagnac, j'ai visité chaque contrée du royaume et des alentours, pour le meilleur et surtout le pire.

J'ai dû hérité de ton trait de caractère vraisemblablement. Les excuses et les regrets ne valent rien, seuls les actes comptent et je suis bien placé pour le savoir. Le passé appartient au passé mais rien n'est pardonné, on ne change pas ce qu'on a fait autrefois. On peut uniquement tenter d'en altérer la puissance et la douleur qui en réchappe toujours.

Tout cela pour te dire que j'attend de voir, ce que tu feras, ce que tu décideras et ce que tu penseras réellement.
Le volcan aimerait te voir à Villecomtal, moi je suis partagé mais ça pourrait faire avancer les choses, à toi de voir comme je l'ai dit plus haut.

J'espère de mon côté, trouver réaction à cette missive.

Earnan

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Argawaen
Le vétéran avait prit un peu de recul ces derniers jours, l'ambiance avec la rousse n'était pas de tout repos et il avait besoin d'un peu d'air.
Le vieil homme s'était rendu dans une taverne à l'entrée de la capitale lorsque le coursier fit son apparition.
Le Dehuit de Malemort prit soigneusement le temps de lire la missive écrite par son fils et souriait doucement malgré les propos du brun.
Earnan avait de qui tenir, et il n'était guère surprit de sa réaction. A son tour, le vétéran prit une plume et s'appliqua à faire une réponse digne de ce nom.




Fils,

Tu peux haïr les soldats, mais sache que tant que l'on aura des politiciens, des personnes qui auront soif de plus de choses, il en faudra... C'est un cercle sans fin.
Je suis heureux de voir que tu as voyagé, plus que la moyenne des gens de ce monde, j'espère que cela aura pu t'ouvrir l'esprit et t'offrir de belles expériences.

J'espère que tu as un peu de moi, l'on pourrait se poser des questions quant à la paternité... Et je suis également ravi de ta force de caractère, ainsi que de ta précision. Earnan, nous sommes deux ours, qu'on le veuille ou non nous nous débrouillerons toujours seul...

Concernant le fait de me rendre à Villecomtal, indique moi le chemin, et j'y serais...
Nous ne pourrons reboucher ce cratère entre nous, mais je compte bien en combler quelques parcelles.

Prends soin de toi.

Argawaen

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"Brave de Fougères "
Valeryane
    Une fille qui d'un coup s'énerve et décide que son seul frère est Earnan, soit, elle n'avait connu que lui et la brune pouvait comprendre qu'Antoine Auguste qui devenait un frère pouvait lui paraître très étranger. Mais il reste tout de même leur frère qu'elle le veuille ou non le volcan avait du abandonné cet enfant une foi et elle ne voulait pas perdre une deuxième fois.

    Dit donc Melyna cela n'a pas était facile pour moi et j'ai sauter dans sa couche oui parce que pour moi à cette époque, c'était de l'amour et de la naïveté. Je ne te demande pas de l'aimer ni de faire ami avec lui, c'est une utopie ça, je te connais trop.

    La brune soupire, elle savait bien que l'annonce ferait débat avec sa grande.

    Tu crois que cela ne m'a pas fait un choc à moi de revoir le passe me sauter à la figure ? Je voulais vous tenir au courant au moins vous êtes au parfum, alors maintenant calme toi cela ne servira à rien de t'énerver les choses sont faites et ainsi, je voulais simplement que tu le sache que tu ne me dises pas encore que je n'ai rien dit.

    Enfin Earnan dans sa sagesse se leva pour donner son avis peut être que cela calmerait le mini volcan.

    Bon maintenant que les choses sont mises à plat, nous pouvons peut-être nous mettre à table et ripailler ?

    Entre-temps une servante arriva avec une missive pour Earnan, qui ne serait pas la dernière la brune avait bien une idée de qui était le parchemin et elle fit un petit sourire espérant que tout s'arrange enfin dans cette famille et que tous se ressoudent enfin, les choses étaient dites à présent.

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Melyna.
Ha ben elle était bien bonne celle là !
Pour une fois qu'elle se foutait pas en rogne, la présence de son frère ayant posé un baume sur son humeur, voila t il pas que c'était la volcan qui avait des vapeurs !

Reprenant le ton de sa mère, à volcan volcan et demi, elle releva le menton.


Dites donc Mère, je ne me suis point énervée c'est fort mauvais pour la digestion et ça brouille le teint. Je réitère donc le plus simplement du monde mon opinion qui est que pour moi je n'ai qu'un frère... Point.
Quand au reste je ne vois pas de quoi vous parler puisque je ne vous ai rien dit...


Les allers et retour des domestiques déposant des courriers créés de véritables courant d'air qui n'avaient au fond rien de désagréables au vue de la douceur de ce mois de printemps.

Glissant sa main dans celle de son époux, elle fit un clin d'oeil aux filles du genre " tant pis on mangera le dessert en rentrant"

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