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[RP] De l'eau, de l'air... La vie !

Melyna.
Elle tournait en rond comme un lion sauvage depuis que l'employé des postes lui avait assuré qu'il irait lui même remettre son courrier en main propre à son père.
D'abord elle avait commencé à préparer son sac, puis ses gestes c'étaient suspendu en songeant qu'elle ne pouvait se permettre de partir ainsi sans rien dire. Il lui faudrait les attendre.

Son forgeron devait encore se trouver au Conseil et les petites devaient traîner elle ne savait où. Oui dans le genre mère permissive, on faisait rarement mieux ! Mely avait horreur des contraintes, et ses filles en profitaient allègrement.

Tout compte fait, la brunette ajouta les affaires de son presqu'époux aux siennes, sur le dessus du sac, comme ça s'il refusait de venir, elles seraient plus faciles à extraire.

Puis attendant le retour de la petite famille, la mini avait préparé un sac pour les filles. Inutile de leur poser la question pour une fois, elles n'auraient pas le choix. Puis ne dit on pas que les voyages forment la jeunesse ?

La dernière robe venait de rejoindre ses petites sœurs quand on cogna à la porte.


J'ARRIVE !!!! Qui celà pouvait il bien être ?

Depuis sa tentative d'enlèvement, Mely se montrait plus prudente et au passage s'empara de la lame fine mais au combien efficace, que son presqu'époux avait forgé pour sa main.
La dissimulant dans les plis de sa jupe, elle entrebaya la porte.

Surprise ! L'employé des postes.


J'viens chercher mon baiser m'dame, même qu'j'vous ramène une réponse.

Si elle n'avait été armé sans doute lui aurait elle sauté au cou mais là le pauvre risquait d'y laisser sa gorge. Se contentant donc de plus de calme, Mely déposa doucement ses lèvres sur la joue imberbe tout en se saisissant du courrier qui lui était adressé. Un courrier de son père !

Le jouvenceau avait viré au rouge écrevisse et semblait plus planer que marcher quand elle lui referma presque la porte au nez dans son impatience.

Bon retour et merci.


Sitôt la porte fermée, la lame se hâta sous la main féminine de faire sauter le sceau de cire afin que les billes céruléennes puissent prendre connaissance du contenu.

De l'extérieur de la maison on entendit alors s'élever un immense cri de joie !

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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Kouette
un hurlement sortant de la maison.. Kouette non loin, arrive en trombe..

MOOOONMOOOOON qué gnia ? Ta mourute ? Ta malade ? Ta nayé ?

Et de kouette de regarder sa mère toute essoufflée qu'elle avait couru dedans le jardin dehors qu'elle croyait que sa mamounette chérie d'amour l'avait eue ENCORE un naccident terrrrrrible.
Ketje
Etrangement, ketje avait décidé de rentrer à la maison. L' avait faim sur le coup de midi, donc pas de raison de se refuser un repas préparé, mitonné, élaboré, et servi amoureusement par sa presqu' épouse quoi. Non? C' est pas bon? Ah c' est un macho! Ben oui... quand il le vaut bien!^^
Sauf que... bah oui ... c' est normal ça! Les machos, ils reviennent pour se glisser les pieds sous la table en râlant et ressortent en se demandant pourquoi c' est difficile de passer la porte... rapport au casque qu' ils portent... modèle viking avec des grandes cornes.
Sauf que dans ce cas-là, y a rien à becquetter et la donzelle a déjà fait son propre sac et elle vous laisse avec la marmaille. Et là... c' est rentrer dans la maison qui est difficile. ^^

Bon, digressions faites, on en revient à nos histoires!

ketje arrive à la moujon... curieux ça non? Entre la moujon et la moujère... euh... l' a rien pensé du tout!^^

On reprend!

Un instant ;libéré de ses obligations, ketje rentre à la maison. (Et va falloir arrêter de le faire arriver autant de fois vu le trajet à faire sinon la Mély va être bonne pour lui faire une paire de bottes qui s' use sur le chemin bien long!^^).
La Kouette devait traîner dans les parages et confirme le laxisme éhonté de sa mère qui laisse trainer les mioches un peu partout. Donc, la Kouette l' a précédé dans la pièce. Il la suit ( si vous suivez bien ). et cela donne ceci:


MOOOONMOOOOON qué gnia ? Ta mourute ? Ta malade ? Ta nayé ?

Le front qu' il se tape se plisse et non le front qu' il se tapisse!
Il voudrait bien rassurer la Kouette interrogative mais son attention est attirée par deux sacs.

Ah... faut-il dire que le ketje avait rencontré un employé des postes en arrivant... lequel employé des postes avait le visage des plus cramoisi et la tignasse en hérisson? Tout pour rassuré quoi... on connaît les facteurs, ketje qui n' a jamais été facteur ( mais ça on s' en fiche ) avait bien de quoi être soupçonneux. Ben quoi... déjà qu' elle vous amène deux mioches par hasard, puis qu' il y a un facteur quand vous êtes pas là... mettrez-vous à sa place non?

revenons à la Kouette et ses questions... qu' il élude en lui tapotant la tignasse dégoulinante de boue ( se frotte les mains sur les braies au passage... pouahhh!).


Tô Mômmoonnn va bien Kouette!

Chevretonne-t-il de peur de se faire tondre, vu que... si vous suivez hein..^^

En fait, son œil...euh non SES yeux sont attirés par un des sacs. Et pour cause! Dessus y a même ses propres fringues!
Bon déjà, quand votre mousmé décide de se faire la malle... ou le sac, c' es selon l' importance de la garde robe ça, ben généralement, elle prévoit pas d' y mettre les vôtres. Bien que... par dessus, ça ressemble à l' ultime atôme.

Passons aux choses sérieuses maintenant. Il a utilisé presque tous ses sens: les yeux, le toucher, l' odorat pour comprendre que de repas il n' y en avait pas. Du menton il désigne les sacs.


Tu pars en otage... en voyage... [désolé, faute de frappe mais je laisse, c' est trop drôle^^]... euh... on part quelque part?

Y a que l' ouïe et le toucher qui ont pas encore servi mais ça il lui laisse le plaisir de les mettre en activité parce que c' est sa spécialité à sa tendre pervenche.^^
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Kouette
L'était rassurée la Kouette, ça allait si le crachin il disait que ça allait et puis c'était l'heure de la mangeaille, elle renifla l'air histoire de sentir quelques mets mais.. QUE DALE ! Elle allait demander à sa monmon chérie d'amour mais une phrase, enfin non, une interrogation de popa crachin..

Tu pars en otage... en voyage...

C'est qui qui part..? Za peut viendre dis hein dis ?

euh... on part quelque part?

Et de zieuter à son tour les sacs à terre. Tiens y avait aussi les vêtements du crachin, ptet on allait les fout dehors, ptet que monmon elle était fâchée pis elle voulait OUST tout le monde dahors.
Et en prévision..

C'pas moa z'ai rien fait hein, faut pas mettre moa dahors.

Et de se planquer derrière le crachin qui pour une fois allait servire à quelque chose pour la pestouille, de bouclier, bé oui hein c'est que une monmon en colère.. C'était pas de la tarte..
Auclair
Au dix-huitième jour du quatrième mois d’Avril de l’année quatorze cent soixante et deux, par la volonté de notre père et de son prophète Aristote ;



Cher journal,

Aujourd’hui, pour déjeuner, le pain doré n’a pas été ce que j’avais escompté. Quelque peu sec et pas assez sucré à mon goût. Mais qui suis-je pour me plaindre, les pains aux noix des sœurs depuis la dernière année furent bien pire. Ce gâchis gastronomique fut heureusement estompé et accompagné de nouvelles plus que réconfortante.

Ma brune, cet enfant qu’y arriva au milieu d’un matin brumeux, ou l’on ne pouvait distinguer qu’une étoile persistante, bravant le levé d’un doux matin printanier. Cette étoile était maintenant devenue ce qu’elle avait toujours voulu devenir, scintillante. Comme je suis fière d’elle. Que notre Divine nous la garde et la protège pour ce mandat à venir. Ma petite fille sera malheureusement affreusement occupé, je pris notre Sainte de lui donner le courage, la force et la persévérance que notre pauvre peuple lui a accordé. Je me dois de ne pas être ingrat, je me dois d’approuver son choix, même si au plus profond de mon être je ne crois que ce monde ne mérite une seule seconde de sa chaleureuse attention.

Cette étoile m’a mené où je suis et elle me mènera où j’irai. Peut-être que je suis revenu trop tôt ou peut-être trop tard, seule notre Divine le sait, mais diable que je suis fière d’elle.

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Un homme doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver...
*René Char*
Melyna.
Tournicoti tournicoton voilà ce que faisait la mini en criant sa joie aussi ne vit elle pas la porte s'ouvrir devant la mini mini et le géant de son coeur.

MOOOONMOOOOON qué gnia ? Ta mourute ? Ta malade ? Ta nayé ?

Pour le coup elle faillit bien mourute quand cessant sa ronde enfantine le plancher se mit à tanguer et le coeur lui monta à la gorge.

Fort heureusement son forgeron était là. Ils avaient bien connu quelques haut et quelques bas ces derniers temps, mais la vie semblait vouloir les associer pour le restant de leurs jours et cette idée était loin de déplaire à la brune qui tentait de faire table rase de toute fluorescence.


Tô Mômmoonnn va bien Kouette ! Les azurines viennent caresser la main qui caressent la tignasse blonde de Kouette. Qu'est ce qu'ils se ressemblent ces deux là ! La même énergie, le même appétit ! Un sourire étire ses lippes attendries par la scène. Ressemblait elle à son père elle aussi ?

Tu pars en otage... en voyage... euh... on part quelque part ?
La petite frimousse de Kouette qui devient toute pâle et la gosse qui se cache derrière son père.
C'pas moa z'ai rien fait hein, faut pas mettre moa dahors.

Un grand éclat de rire égaya l'atmosphère devenu pesante et la mini se se jeter dans les bras de son forgeron.

Oui je vous prends en otage ! Et petit clin d'oeil sur le côté à l'enfant. Et non je ne mets personne dehors... Sauf si tu veux aller préparer Marjolaine et Cheese car nous partons en voyage !

Mely ne doutait pas un instant que la gamine allait se précipiter vers l'étable histoire d'être la première dans la carriole. Et Kouette taches de dénicher ta soeur, je ne voudrais pas la laisser seule avec Ortie...

Avant de retrouver le regard inquiet de son homme et de caresser sa nuque pour tenter d'apaiser ses craintes.

C'est mon père mon coeur. Je viens d'avoir de ses nouvelles. Un an ! Un an que les lymbes me l'avait enlever et le voilà de retour parmi nous.
Puis agitant doucement le bout de papier qui est restait dans sa main.
Auclair vient de répondre à mon courrier et il souhaite faire la connaissance de notre petite famille. Je vais enfin retrouver mon père...

Pauvre Ketje, maintenant qu'il avait pris l'habitude des étreintes mammaires de sa belle mère, il allait devoir affronter son mystérieux beau père... L'était pas sorti de l'auberge !
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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Khassandra_law
Un mouton... Deux moutons... Trois moutons... Non, Khassandra n'avait aucun mal à s'endormir. Elle était juste là, à califourchon sur la barrière de l'enclos des bêtes à nuages de Manmély. Qu'est ce que c'était rigolo un mouton! Déjà ça avait une drôle de voix puis z'avaient une drôle d'allure avec leur grosse laine sur le dos. Fin, la minie Fée l'était tombée amoureuse de ces trucs à laine, et c'est la poche du tablier remplie de vieux pain chipé dans la cuisine, qu'elle sauta à terre.

Petit petit petit... Hihi

Et un bout de pain par ci, un câlin par là, la Khassou avait le sourire jusqu'aux zoreilles.

Tiens, un pour toi aussi!

Un tout petit bébé moutonneux avait vite attiré son attention. Encore plus rigolo que les autres. Lui, l'était pas tout blanc. Non non non. Lui on aurait dit qu'il était tombé dans la boue avec ses tâches marrons sur la figure. Et les z'autres moutons l'approchait pas trop, comme s'il avait vraiment était sale. Alors la Fée des Rues s'installa a côté de lui et lui donna le plus gros des morceaux de pain qu'elle avait.


[/img]
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Kouette
Et de kouette de sauter de joie, on allait partir en voyage, kouette elle aimait ça les voyages, et puis fallait trouver sa frangine, mais d'abord il fallait la trouver, où qu'elle était fourrée celle çi ?
Elle se demandait où elle avait pu se planquer..
Où es ce qu'il y avait de la bouffe..
Le champ !!
Y avait des pommes, sure elle était pas loin.
Et la Kouette de sortir de la maisonnée en hurlant..


KASSSSHOUUUUUUUUUUUU TE Où ??? YA UNE SURKRISE !


Et de courir vers les champs et de s'arrêter net.
La Kashou en train de faire des mimi à des touffes de laine..
Pov gosse la vla qui perdait l'esprit et qu'avait besoin de doudou vivant, devenait guimauve la gamine.
Pov gosse.
Et de kouette de s'approcher de sa frangine.

Qu'es tu fou ? ta cause aux laineux ?

Et de renifler en s'éssuyant le nez dans sa manche.

Faut reviende à la maison paque on s'en va en voyaze, faut toa il vient.

Et de repartir dans l'autre sens tout en lui hurlant.

TA QUA PRENDE UN LAINEU POU LE VOYAZE

Tout en se disant que sentir le mouton dans la carriole le crachin allait devoir supporter et ça c'était trop bon, et d'entrer dans la maison un grand sourire aux lèvres.
De s’asseoir sur les bagages de sa maman chérie d'amour, histoire qu'on ne l'oublie pas.
Et avec un air de grande innocence..

Kassou elle viende elle amène un coupain.
Ketje
C' est bien connu, les hauts et les bas dans un couple permettent de se préparer aux tangages et roulis. Bon ça pose juste le problème des montées de cœur à la gorge mais c' est là un passage obligé pour apprendre à voyager quand ça tangue et que ça roulite.

Heureusement qu' un éclat de rire vient fendre ce tableau plutôt vomitoire avant l' heure. Et Melyna de se jeter dans les bras de son forgeron! Il a beau essayer de coller sa belle tenue quelque part, ce n' est pas le moment évidemment. Pauvre belle-mère qui s' est esquintée pour cette tenue! Ce n' est pas le moment de la voir vomitoriée... la tenue pas la belle mère!


En otage?

Qu 'il bêle le bouc... euh le forgeron.
Instructions données à la môme pour rassembler le cheptel du transport par la mère, ketje entend bien les dernières informations et.... non y se trémousse pas, il tressaille! Il regarde le bout de parchemin qu' elle agite des plus interrogateurs.


Ton père? Auclair?


Là il capte l' énormité de la chose. *Quoi, on va aller voir son père?* *Dire que j' avais tant de fleurs à soigner!*... mais vous le connaissez hein, c' est un faible... enfin, c' est un gentil qui se méfie quand même.


Il est sorti de sa réserve?

Il voulait dire retraite mais les mots vous savez... à moins que ce ne soit sa crainte de rencontrer celui qu' elle lui a déjà décrit si longuement comme un être.... euh... passons^^... disons, un peu sauvage. ( tout le monde a suivi là? )... de toute façon, il n' en n' est pas un lapsus de la langue près hein. Et le premier qui dit que sa p'tite pervenche adore quand sa langue.... mais noooonnn vous vous trompettez carrément là!
Les bouliers se mettent en marche. Déjà il a su éviter les étreintes mammaires de la belle mère, comment éviter les étreintes brassières du beau père.... bien qu' elles doivent être singulièrement moins étouffantes.
Puis non, ketje se dit que ça doit pas être plus terrible qu' un ours, qu' un normand, qu' un breton qu' un... ben quoi c' est une homme pas une belle mère... c' est rassurant quoi.

Sauf que... ben oui... sauf que Kasshou s' est prise d' affection pour les boules de laines qui trainent dans le pré d' en face.... *On va pas partir avec tout le troupeau de moutons quand même! Ben et mes vaches alors*... oh la belle équipée! Pourvu qu' ils aient pas démoli la voie romaine sinon ça ne passera pas!^^
Il se décide à agir.


Khassou... où est ta sœur?

Diversion... diversion... ça laisse le temps de répondre quoi. Surtout qu' il comprend bien ce qu' elle ressent et là... on a beau dire que c' est un fichu bestiaux mais il a du cœur.


Ma douce pervenche, je viens avec toi.


Que ceux qui pensent que de toute façon il se faisait jeter s' il partait pas passent leur chemin! Que ceux qui se disent que c' est vraiment un type bien restent! Enfin ... c' est vrai que de toute façon, il a aucune difficulté à suivre, il a même pas de sac de voyage à préparer et ça c' est bien! Bon restez tous alors!

Mais quand?

Que dire? Mais bien sur qu' il est ravi de faire la connaissance de son ri... de celui qui emplit le coeur da sa belle. Il sait combien il compte pour elle... alors, ben il va l' accompagner cédant aux caresses qu' elle lui prodigue.

Depuis le temps que tu m' en parles, je suis maintenant vraiment curieux de le rencontrer.

OUiiiiiii plus de cinq mots dans une phrase... faut dire que la rencontre l' attire aussi et puis bah... le bonheur de la voir sourire dans ses retrouvailles toutes proches.
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Khassandra_law
" KASSSSHOUUUUUUUUUUUU TE Où ??? YA UNE SURKRISE ! "

Un sursaut, un. Moins deux Khassandra en tombait de sa petite pierre où elle s'etait posée. Le Gnogno la regardait, tout aussi perplexe.

Mais non, faut pas n'avoir peur, c'est que Kou... Hmm... En fait si tu peux avoir peur...

Grimace en voyant danser devant ses yeux le Crevé... En fait oui oui, le petit pouvait bien avoir peur. Mais déjà la doublette l'avait rejoint. Et vu son regard, elle devait clairement la prendre pour une folle. Cro bien, héhé!

" Qu'es tu fou ? ta cause aux laineux ? Faut reviende à la maison paque on s'en va en voyaze, faut toa il vient.
TA QUA PRENDE UN LAINEU POU LE VOYAZE "


Yeux qui s'aggrandissent tout rond comme des mamarons!

Haaaaan en voizaze ? Ouuuuuuuuu ?
Eh bien sur ze parle aux nanimaux moi... Tu parles bien à Crecre toi!


Mais la Tornade était déjà repartie. Alors Khass se pencha vers son nouveau copain, un grand sourire aux lèvres.

C'est vrai! Tu pourrais viendre avec nous toi...

Eh Hop, soulevant le moutonneux tant mieux que mal (plutôt mal vu le bêêêh plaintif), la Minie Fée se dirigea vers la maison.

Manmélyyyyyy voilaaaa suis preeeeeete! Et Gnogno auchiiiiiiiiiiiiii
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Melyna.
Contre son corps souple comme une liane, le tressaillement de son homme ne peut lui échapper. Par la porte laissée béante les voix des filles leurs parviennent comme un lointain murmure alors que les hésitations de la voix de Ketje elles sont pour le moins présentes à ses oreilles.

Ton père? Auclair?
Ben oui, pas le pape voyons ! Une envie de rire la tenaille. L'a plus l'air très sur de lui le forgeron... A moins qu'il n'ai prévu d'autres activités bien plus excitantes qu'une visite de famille...

Il est sorti de sa réserve?
Affirmation d'un mouvement de menton.
L'a du enfin finir de vider leur cave et ils l'auront foutu dehors plutôt !

Et elle attend... Viendra... Viendra pas... Leur couple a pas mal bu la tasse ces derniers temps et ce voyage c'est un peu comme une planche de salut, une bouffée d'oxygène.

Khassou... où est ta sœur?
Toute à son questionnement Mely n'avait même pas entendu Kouette venue se poser sur les sacs de voyage béant, du genre, coller moi dedans que je sois sure de venir !
Kassou elle viende elle amène un coupain.

Et c'est parti pour les sourcils qui s'arquent en accent circonflexe. Madre mia !!! Après la chaussette z'allaient avoir droit à quoi cette fois ? Tiens d'ailleurs où qu'il était le crevé ?

Ah ben plus le temps de se poser de questions, le forgeron vient afin d’arrêter de la faire mijoter.


Mais quand?
Depuis le temps que tu m' en parles, je suis maintenant vraiment curieux de le rencontrer.


Toute à sa joie, la mini l’entraîne dans une mini danse de la joie, sans tenir compte des articulations qui grincent (c'est pas moi qui l'ai dit hein ^^) et des genoux qui se plaignent (ça non plus ^^).
OUIIIIIII !!! Ben maintenant bien sur !

La valse s'arrête pour lui perdre de voler un baiser à son presqu'époux avant que Kouette ne soit mise au boulot à nouveau (un vrai bourreau d'enfant j'vous dis ^^).

Kouette ferme les sacs et occupe toi de Crevé, moi je m'occupe des provisions ! Chéri tu veux bien atteler Ch....

Manmélyyyyyy voilaaaa suis preeeeeete! Et Gnogno auchiiiiiiiiiiiiii

Surprise ! Voilà la dernière puce qui arrive portant à bout de bras un des derniers agneaux qui ont vu le jour sur leurs terres.

Regard vers Kouette qui n'a pas l'air étonnée pour deux sous, puis un autre vers Ketje qui lui à les yeux qui roulent dans les orbites. Bordel, mais quelle famille de dingue !

Sourire mi contraint mi complice de la mère de famille.
Après tout ne s'était elle pas balladée une partie de sa vie en compagnie d'une chèvre ? Pensée émue pour Biquette et salutation d'usage.


Enchantée ... Gnogno... Gnocci ? Décidement Khassou avait autant d'originalité qu'elle question nom d'animaux !

Maintenant va falloir faire passer la pilule au Padre.
Pour se faire, Mely se fait caline, roucoule même dans le cou de son homme, surtout ne pas lui laisser le temps de penser... Avec son cerveau !
Chéri, je crois qu'il va nous falloir atteler Cheese et Marjolaine à la carriole...

Quand à la tête de son père quand il verrait arriver cette famille de déjantés... Mely préférait ne pas y penser !
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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Kouette
Kouette ferme les sacs et occupe toi de Crevé, moi je m'occupe des provisions ! Chéri tu veux bien atteler Ch....

Gigantesque sourire AYEZ AYEZ on part !! Et de chercher Crevé à quatres pattes dans la maisonnée..

Manmélyyyyyy voilaaaa suis preeeeeete! Et Gnogno auchiiiiiiiiiiiiii

Et de hurler à son tour se tournant vers la frangine, tenant crevé par la queue.

CROUVEEEE

Et de se rassoire sur les sacs essayant de foutre le crevé dedans en le poussant tant bien que mal, accompagnée par les hurlements de la bestiole, qui du coup après un feulement sortit de la maisonnée en trombe pour se réfugier tout seul dans la chariotte..

WAAAA KRO FORT !!!

Et de jeter un oeil au laineu se demandant où on allait le foutre..
Coups d'oeil vers les sacs.. Le laineu.. La chariotte.. Les sacs...
Ketje
Et pendant ce temps là, la marmotte roule une fine feuille de fer avec rien dedans... puisque l' aluminium n' a pas encore été inventé et le chocolat, ils vont devoir naviguer longtemps avant de le trouver. Mais que vient faire la marmotte là dedans? Rien! Absolument rien du tout! Elle s' est installée toute seule dans la charrette pour compléter le bestiaire de la famille Noé, juste derrière les sacs où s' entasse déjà un gnogno paraît-il, sans doute un crevé, le tout savamment congloméré par le fessier encore léger de la Kouette.

Nous sommes donc au printemps. On sait que ça ne se voit pas du tout quand il pleut mais c' est le printemps et au printemps.... les nestors sont de sortie!

ketje obéit donc et s' attelle... euh non... ketje s' occupe d' atteler Marjolaine et Cheese à la charrette. Ah le beau couple ces deux là. Le jour où ce couple là copule, c' est certain, ce ne sera plus une charrette mais une archette de la famille Noé.
Le travail d' attelage réussi, ketje regarde a route qui s' étale, long ruban de poussière mouillée par la bruine matinale et printanière du jour oùùùùùù... ben oui ... où crapahute un petit nestor. Gentiment il va pour l' envoyer paître dans l' herbe sauvage au bord de la route mais hésite. Ne serait-il pas préférable de le mettre dans la charrette plutôt que de lui laisser prendre le risque de se faire écraser sur la route?

Faites attention quand vous prenez les rênes de vos charrettes, il y a des petits nestors assez débiles pour croire que se rouler en boule suffit à vous crever les roues ferrées.

Tout ça n' a rein à voir dans l' histoire évidemment. Glissons donc le Nestor dans la charrette avec ses puces et ses tiques, ce sera toujours ça en plus pour repeupler Auch!

Pendant les opérations d' attelage, ketje a suivi de l' oreille et des yeux les embarquements des pestouilles, l' oreille un peu vrillée quand même. Ce ne sont pas les échanges crisqueux des gamines qui lui font cet effet.. non non... mais le "chéri"... alors là ça le tue! Mais bon, il a des boules dans les oreilles aussi parfois... ben oui, elles débordent de son cerveau.


Voilà! Les bêtes sont prêtes! On peut y aller. Tu veux prendre les rênes?

Le traitez pas de fou enfin! Vous savez bien qu' il y a danger mais elle est pas blonde sa Melyna! Puis il faut mieux qu' elle prennent les guides et qu' il garde le fouet pour huer les bêtes. Il s' installe sur la banquette et se relève aussitôt en se frottant le fessard et en jurant. Il jette un regard vers l' arrière, vers les pestouilles toujours en train de se coincer entre le gnogno, le crevé, les sacs et d' autres choses.


Rogntudju de nomdidju de nomdidju!

Bah oui, vous avez oublié le Nestor qui trouvait la place à son goût.
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Melyna.
Youda fallait pas lui dire deux fois !

Un regard vers la nouvelle boule de p... piquant qui venait de rejoindre l'arche de Noë familiale, puis vers le reste de la chariote comptant son monde.

Bon on a... Comment déjà ? Ha oui Nestor ! Gaffe les filles il pique le bougre. Ben oui suffisait de voir la passoire, heu le pantalon du père. Kouette et Chaussette, Khassou et Gnocci.... Toi et moi.... Et les bagages ! On est au complet en route !

Et la voilà qui se prend pour une Calamity Jane, bien droite, jambes écartées, en train de faire claquer le fouet en l'air en lançant un Yahouuuuuu tonitruant lancant les deux nanes sur la route suffisament vite (imaginez vite pour des anes hein^^) pour la faire vaciller et ramener ses fesses sur le banc au côté de son grognon qui l'était plus vraiment tellement il était blanc à force de les serrait ses fesses ! (celle à lui pas à elle rohhhhh)

Enfin bon, la drôle d’excursion venait enfin d'être lançée et Mely pu dédier un immense sourire à tout son petit monde.

Auch nous voilà !

[Arrivée à Auch]

Après une nuit de voyage, copieusement accompagnée de pause pipi, pause miam miam, pause fourmi dans les jambes, pause buisson en tête à tête chutttt ça faut pas le dire, les petiotes roupillaient enfin dans la chariote, fallait bien en profiter zut ! Enfin quoi après une nuit de transport (et on vous dira pas lesquels !) la famille Noë se pointa aux portes d'Auch et évidement fallait qu'ça tombe aux heures de pointe.

Ben oui pas drôle autrement. Entre ceux qui partaient aux champs et ceux qui arrivaient pour aller au marché, c'était un peu la cohue. Et la brune ben l'était pas connu pour sa patience !
Mely zieuta son petit monde. Les filles commençaient à gigoter genre "quand c'est qu'on arrive ?" et l'estomac de son homme régler comme une pendule lui indiquait clairement que l'heure de la tambouille avait sonné.
Une seconde de réflexion avant que la lumière ne fuse.


Accrochez vous on va forcer la place !

Se dressant sur ses gambettes, la brune défit quelque peu les lacets de son corsage, retira le peigne qui retenait sa crinière de jais et fit claquer son fouet tout en tenant les nanes d'une main de fer.

PLACE PLACE !!!! FAITE PLACE AU JUGE !!!!!!

Quoi ? Qui parle de passe droit ? Bon oui c'est vrai mais bon vu tout les ennemis qu'elle allait se faire en deux mois, fallait bien que son poste lui apporte quelques avantages.

D'ailleurs le bleu de ses yeux avaient intentionnellement viré au noir des nuits d'orage et les premiers qui les croisèrent n'eurent nulle envie de devoir se retrouver face à la furie au tribunal. Le regard de la seconde moitié coulait droit dans son décolté, les déstabilisant juste ce qu'il fallait pour qu'ils se poussent comme de gentils Gnocci.


PLACE !!!! PLACE !!!!

Et mine de rien l'astuce fonctionna suffisamment pour leur permettre de pénétrer dans la ville. Se rasseyant en riant la brune se rendit soudain compte du silence qui régnait au sein de la famille "vas y que je braille plus fort que toi". Ben quoi ? Ca a marché !

Allez hop ! A la maison !!!! Ben oui on va pas s'éterniser le regard de Ketjounet était assez sombre alors qu'il lorgnait son corsage et ses yeux, ses yeux et son corsage, son cors... oui enfin z'avez compris quoi.

La mini avait un pieds à terre sur Auch qui lui permettait de venir régulièrement prendre des nouvelles d'Auclair, et la petite famille eut tôt fait d'y trouver ses aises, une fois les n'anes bien installaient dans l’écurie mitoyenne.

Les filles je vous laisse ranger vos affaires et faites attention que vos bestioles s'échappent pas, les bouchers auraient vite fait de les mettre en broche ici !

Puis ostensiblement elle renoua le lacet qui mettait à l'abri de toute convoitise ses pommes d'amour.


Voilà ! Maintenant je vais faire quelque courses, il vous reste de quoi grignoter dans le panier en attendant.
Et en parlant de grignoter se sont les lèvres de son forgeron qui subirent son picorage tandis qu'elle lui glisser taquine
J'adore tes yeux noirs quand tu es jaloux...

Et d'un rire, disparue dans les rues grouillantes de la capitale.

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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Ketje
C' est bien connu, les déplacements de familles sont tous les mêmes. A peine sur la route, il y a toujours un môme pour geindre façon limace sur une feuille de salade "Mômooon pipiîîi... ". Le seul avantage est de permettre au père d' aller fume... d' aller fureter au bord de la route pour se dégourdir les jambes.

Joyeuses escapade donc coupée des multiples arrêts nécessaires et sainte nuit, les mômes dans la charrette et les parents dans les buissons.

Arrivée à Auch qui comme toutes les capitales attire les incapables issus des campagnes qui ont le don de bloquer les accès.
Heureusement, ketje avait prévu le coup. Avec une petite torche d' intérieur placée dans un carénage métallique et cubique dont les faces étaient ornées de vitraux bleus piqués dans les réserves du curé Torless. Le tout monté sur un mécanisme à manivelle qui faisait tourner une plaque métallique qui permettait de masquer la torche qui brûlait. Ca pour bien faire comprendre aux gnards que le convoi était, devait être prioritaire.
Il avait essayé à Eauze et trouvait l' idée géniale. Sauf que... oui sauf que dans une capitale, ça ne fonctionne pas du tout ça. Ils s' en tapent de votre idée géniale, font les aveugles et n' avancent toujours pas.
Mais ça aussi, il le savait.

Autre astuce donc: monter une trompette sur un soufflet. Il suffit alors d' écraser le soufflet pour produire un gigantesque "POUEEEETTTTTTTT!!!!". A Eauze, ça fonctionne: les cochons, les vaches et les moutons dégagent la route.
Mais dans une capitale... que dalle. A croire que les ânes sont sourds comme les chevaux. Le seul avantage du système qui ne fait pas avancer les charrettes, c' est d' énerver tous ceux qui attendent sur leur banquette.

Voila pour quoi Melyna usa du mauvais subterfuge "PLACE AU JUGE" qui fit rire le ketje.
Enfin... pour être complet, nous devrions aussi préciser le nombre assez important d' épithètes agréables balancées par la dite juge à l' adresse des autres conducteurs du genre "Tête de fion, Avance èh cocu, charretier du dimanche et autres amabilités.


Ben quoi ? Ca a marché !

Et lui de la regarder un peu estourbi ( ou faisant mine d' être estourbi, les yeux perdus dans les lacets un peu défaits.... faut suivre hein^^).

A peine arrivés devant le logis de sa tendre moitié, là voilà qui se débine avec un de ces prétextes classiques. Un peu méfiant ketje quand même. D' habitude, ce sont les hommes qui se débinent pour aller chercher un briquet et ils reviennent des années plus tard. Même pas le temps de lui demander ce qu' elle compte faire, juste de lever un sourcil sur ses yeux vraiment très noir et... maigre consolation: se laisser picorer les lèvres.

Mais... quand il voit les lèvres de sa belle s' ouvrir dans un rire... bah il fond. Euh.... que les vicelards ne confondent pas hein!^^
Il reste à s' assurer que les petiotes font ce qui est à faire: tout vider, tout ranger, se débrouiller pour grignoter les restes et ketje participe en se mettant à la recherche de quelque chose à boire.

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