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[RP] Le mariage du Siècle !

Melyna.
[Eauze, le lendemain de la publication des bans]

Assise à la table de la cuisine Melyna avait passé sa journée à noircir des pages entières. La date du mariage approchait et les invitations devaient être envoyée maintenant que les bans avaient été publiés.

La brunette s'était donc attelée à la tache, barrant au fur et à mesure, les noms qui composaient la liste qu'elle avait tenté d'établir au mieux.

Ignorant son estomac qui criait famine l'heure du repas de midi étant passé depuis un bon moment, la mini volcan têtue comme pas deux avait collé tous les faire part dans un sac de toile et avait emmené le tout au service des postes pour que son courrier soit distribué au plus tôt.

Un petit détour au marché histoire de voir un peu ce qu'on pouvait trouver sur les étals et se faire une idée de ce qu'ils pourraient proposer à leurs invités et après avoir croqué une belle pomme histoire de se redonner un peu de vigueur, la brunette avait repris le chemin de leur maisonnette.

Etrangement Kouette et Khassou ne l'avaient pas interrompue et avaient même disparue de la circulation au moment de son départ.
En train de préparer un sale coup les deux soeurs ?
De manger un gâteau chez leur grand mère et de faire la connaissance de leurs cousines/tantes ?
Mely les savaient suffisamment débrouillardes pour ne pas trop s'inquiéter et éviter de coller aux basques des deux gamines.

C'est donc avec une certaine sérénité qu'elle arriva chez elle.
A peine le temps se poser son panier à provision et de commencer à ranger en chantonnant, que la cloche du pigeonnier tinta.


Haaa des nouvelles !

Jetant un châle sur ses épaules, gaiement la mini se pressa. Une poignée de graine à la main, elle pu se saisir du message tout en remerciant l’animal du travail accompli.

Impatiente comme pas deux, elle se dépêcha de dérouler le mini rouleau pour prendre connaissance de l'identité de l'auteur.
C'est qu'elle espérait un courrier de sa marraine depuis quelques jours.
Sa surprise fut encore plus grande quand elle reconnue l'écriture de son Oncle Riri, et là, la surprise se transforma en stupeur.

Sans même qu'elle s'en rende compte des ruisseaux de larmes se formaient sur ses joues d’albâtre.
Elle du s'y reprendre à deux fois pour se convaincre de ce qu'elle lisait.

Non... Il n'a pas fait ça... Pas lui... Pas maintenant !

Spontanément sa main se porta à sa bouche étouffant le sanglot qui semblait vouloir quitter sa gorge.
Comme si soudain le temps s'était mis au diapason de ses sentiments, le ciel se couvrit et des bouffées de vent se levèrent, allant même jusqu'à emporter son châle au fond du jardin sans qu'elle y prête attention.

Vite courir ! Gagner la maison, reprendre sa plume, lui écrire, lui dire sa stupeur à cette annonce, lui expliquer son incompréhension, le supplier de lui dire que tout ceci n'était qu'une énorme erreur !

Et à nouveau le pigeonnier, la main tremblante qui si reprend à deux fois pour attacher le message, la voix rauque qui souffle au volatile le chemin à prendre et l'attente qui commence, interminable, sans fin.

Le regard tourné vers le ciel, les perles de nacre qui mordent sa lèvre à la faire saigner. Prier pour que rien ne soit vrai, prier pour lui donner la force, prier pour espérer encore et encore.

Le contact rugueux de l'écorce d'un des arbres du jardin dans son dos, la froide humidité du sol qui vient lui servir de siège, rien ne vient interrompre ce rituel de spiritualité auquel elle se raccroche soudain comme à sa dernière bouée d'espoir avant de sombrer corps et biens.

La tête reposant contre le tronc sombre, le visage offert à la fine bruine qui s'est mise à tomber diluant ses larmes pour mieux les laisser glisser dans son cou, les paupières closes pour tenter d'éviter la brûlure des pervenches enflammées, les mains jointes et les ongles qui lui rentrent dans la peau , elle attend...

Non... Elle n'attend pas.... Elle est l'attente.

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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Melyna.
La pluie n'avait pas duré, juste assez pour que les filles regagnent la maison, s'étonnant de la trouver prostrée dans le jardin, il avait bien fallu qu'elle invente une histoire à la noix, se servant des nuages du ciel pour les distraire, y inventant des animaux monstrueux ou encore des anges.
Puis la nuit avait fini par tomber sur ses yeux devenus secs étaient aussi brûlant que la forge de son homme au plus fort de la journée.

Les seuls courriers qui arrivaient désormais étaient ceux les félicitant pour leurs noces. Pourtant elle n'arrivait pas à sourire, elle avait besoin de comprendre pourquoi le ciel soudain lui tombait sur la tête.
Bon gré mal gré elle arriva à cacher son état aux filles et elle venait de les mettre au lit quand un nouveau pigeon se présenta.

Son coeur se serra quand elle reconnu le premier animal reçu durant l'après midi. A nouveau sa main se fit plus tremblante que celle d'une vieille femme usée, et le flot retrouva son ruisseau à sa lecture.
Chaque mot lui était un épine qu'on lui enfonçait dans le flan et qui ranimait ce passé qui décidément refusait de disparaître.
Un regard vers la route du pas de la porte ne laissait présager aucune arrivée, la mairie servirait sans doute de dortoir ce soir à son occupant.

Lors plus triste que les pierres, Mely tourna et retourna le problème des milliers de fois dans sa tête et pris la décision qui s'imposait avant d'écrire à son oncle pour la seconde fois.

A la lueur de la chandelle qui éclairait la table, elle mis son coeur à nu.

Elle le remercia tout d'abord pour la gentillesse de sa proposition.
Prendre une femme que vous n'avez jamais souhaitez avoir pour vassale uniquement pour lui permettre de prendre époux était un bien joli geste, même si pour l'épargner, reprendre le dit titre après les noces était évoqué. Sauf quand vous aviez en face un volcan et que cette simple idée lui faisait réaliser que désormais, en plus de ne plus être assez bien pour épouser l'homme qu'elle aimait, elle devait aussi cesser de partager sa vie pour ne pas qu'il se déshonore.

Eauze aller pouvoir dormir tranquille désormais, la terre ne tremblerait plus...
Car ce marché de dupe, Mely ne pouvait pas l'accepter.
C'était lui demander de se déshonorer en reniant ses idées sur la noblesse, et se prostituer comme du bétail vendu aux enchères. L'ancienne esclave connaissait trop bien le prix de sa liberté pour accepter cela, tout comme jamais elle n'accepterait que Ketje renonce à son titre à cause de cela.

Il avait mérité ces terres à la sueur de son front et peu dans le Duché pouvait en dire autant ! Ha non ! Ca jamais elle n'accepterait, plutôt crever !

Et le comble de tout cela c'est qu'elle avait gardé le secret sur la proposition qu'on devait lui faire, qu'elle n'avait pas éventé la surprise, que lorsqu'il lui avait demandé son avis, elle l'avait encouragé à accepter cette reconnaissance et qu'aujourd'hui... C'était celle qui était son amie et à qui elle avait demandé d'être son témoin, qui par un empressement soudain venait de faire voler son seul rêve en éclat.

Mely remercia son oncle pour cette main tendue et scella le courrier afin de lui faire parvenir.

Revenant à pas lent du pigeonnier, elle scruta longuement la route qui se perdait dans la nuit, demain il lui faudrait commencer à faire ses valises pour si perdre elle aussi.

Mais où irait elle ? Qu'allait elle faire ? Et les filles comment leur apprendre tout cela ? Sans parler de Ketje...

Mely ne l'avait jamais vraiment vu en colère mais elle redoutait le jour où cela devrait arriver. Et puis comment ferait elle pour ne pas craquer devant lui ? Elle l'aimait tant Seigneur, elle l'aimait tant qu'elle avait l'impression que depuis quelques heures à chaque minute qui passait une partie infime de son coeur cessait de battre pour ne plus repartir.

Tout doucement, Mely referma la porte pour ne pas réveiller les filles et après avoir soufflé la bougie se recroquevilla seule dans l'immense lit, petite chose perdue, fermant ses pervenches délavées et priant encore, un minuscule fil d'Ariane enracinait dans son coeur, pour qu'à son réveil toute cette maudite journée soit effacée et que tout n'ai jamais été qu'un mauvais rêve.

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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Ketje
[ A la mairie d' Eauze ]

Comme trop souvent, ketje est en train de travailler très tard. Paisiblement assis, il cogite sur quelques formules gagnantes en écus, torturant ses bouliers au gré de son imagination parfois débilescente.

Quand un bruit le sort de son obsession chiffresque et sa littérature. Il écoute... son regard va à la fenêtre l' emportant avec lui. Un pigeon pique du bec. Non pas un pigeon. Ce pigeon, il le connaît trop bien! C' est le leur. Il ouvre la fenêtre, prend l' animal dans sa main pour lui ôter le message qu' il porte à la patte. Il s' imagine qu' elle lui écrit encore quelques mots tendres.

Il lit, relit, re-relit tâchant de bien comprendre la missive. Peine perdue! Trop de choses tournent dans sa tête, il s' affale dans son fauteuil. Relisant encore la missive, il ne comprend qu' un cri de douleur. Il se passe alors comme un orage dans tout son corps. De rage il saisit une plume et gribouille une courte réponse. Puis il attrape le pigeon manquant plutôt de l' écrabouiller, lui noue la réponse à la patte et lance le volatile par la fenêtre heureusement restée ouverte.

Précipitamment, il sort du bureau , dévale les escalier, saute sur sa mule dont il meurtrit les flancs de grands coups de talons. Dans la nuit, la route lui semble maintenant bien longue jusqu' à leur demeure là bas, à la lisière du verger
.

[ .............Enfin chez eux ]

ketje abandonne la mule au bord de la route. Il se jette sur la porte qu' il fait presque voler en éclat. Ses yeux cherchent sa p'tite pervenche. Ne la voyant pas tout de suite, il devine qu' elle a du se coucher. Il se dirige vers le lit, tâtonne et touche le corps recroquevillé.

Mely.... ma douce... dis-moi ce qu' il se passe, je n' ai presque rien compris.
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Riwenn


[Un jorn, Un lieu, Un instant]

Un jorn : jeudi, parce que Riwenn aime le retour du Jeudi. Un lieu : Pardiac, parce qu'il connait par cœur ses terres. Un instant : le 42ème, puisque c'est la response à l'Univers.

Cela estant, le vieil homme avait échangé épistolairement toute la nuit précédente avec sa neboda*. Il lui avait faict part de l'échec que serait le mariage si elle ne possédait pas de noblesse. De son aide en lui octroyant un titre. De la volonté qu'elle aurait de le conserver ou non après mariage, ce qu'elle avait mal compris. Au début en tout cas. Ou tout du moins estait-ce ce qu'il avait pensé.

S'il voulait l'anoblir, ce n'estait pas seulement parce qu'elle estait de sa famille et qu'il lui portait une affection sans faille, comme à tout le reste des membres de sa famille, mesme si cette affection estait particulière pour chacun. Non, s'il voulait agir ainsi, c'estait aussi parce qu'il savait qu'il pouvait lui faire confiance et qu'elle lui serait fidèle. Il savait qu'elle serait de bon conseil, puisque mesme si leurs avis n'allaient pas toujours dans le mesme sens, ils savaient discuter en bon intelligence. Tout cela, il le savait. Et c'est ce qui le poussait à lui octroyer un de ses fiefs.

Les épousailles, un amour confirmé. Quoi de plus beau en ce bas monde ? Une naissance peut-estre. Cela viendrait sans nul doute par la suite. Chaque chose en son temps. Et c'est pourquoi il voulait que la cérémonie ait lieu, d'autant plus qu'il percevait l'amour entre ces deux estres, pour le peu qu'il entendait l'un parler de l'autre. Il avait eu leur asge, il ressentait ces choses. Il savait.

En bref, il comptait sur Mélyna pour accepter le don qu'il lui faisait, une sorte de cadeau de mariage avant l'heure.

Ce n'est qu'ainsi que les troubles de sa vie seraient apaisés.

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Héraldique européenne
Melyna.
Un froid glacial coulait dans ses veines, le sommeil même la fuyait la laissant s'encrer dans la réalité qui était désormais la sienne. Sans cesse elle se repassait cette journée en boucle dans sa tête se remémorant chacun des mots de son oncle.

Ce dernier y mettait pourtant tout sa bonne volonté mais chaque mot ne faisait que renfoncer un peu plus le couteau dans la plaie béante qui venait de se ré ouvrir.
S'il était un sujet sur lequel la mini était à fleur de peau c'était bien les sentiments qu'on lui portait et pour le coup ben oui elle doutait de ceux de ce cher oncle Riri. Comment expliquer autrement à son esprit torturé qu'il décide du jour au lendemain de la prendre pour vassale ? Jamais, pas un instant celui qui avait pris pour vassale la fille même de l'ex de m'man n'avait ne fusse qu'évoqué cette possibilité et aujourd'hui son geste lui en apparaissait d'autant plus étrange. Oui la mini est méfiante mais c'est à l'école de la vie qu'elle avait appris à l'être. Et elle avait là l'impression qu'on lui mettait une couronne sur la tête en lui demandant de fermer sa grande gueule et de rentrer dans le moule en gros c'était le chantage, soit sage et t'aura ton mari, casse les pieds et dis lui au revoir, il a accepté alors fait avec où tu seras celle qui causera sa perte.

Quel choix lui laissait on ? Aucun en fin de compte et ça la rongeait plus surement que le plus puissant des poisons. Elle était en train de perdre sa liberté si chèrement acquise.

Des larmes de fiel venaient détremper l'oreiller. Comment son corps pouvait il produire autant d'eau ? Sur qu'on était loin de la sècheresse cette nuit là !

En fait son oncle n'avait rien compris. Elle n'avait pas changé la petite pervenche, elle ne s'estimait ni mieux ni moins bien, juste plus riche d'un amour qui chaque jour grandissait encore un peu plus. Non ce qui avait changé c'était le regard des autres ! De tout ces nobles qui désormais avaient décidé qu'une simple pervenche n'était pas plus assez bien pour le forgeron couronné. La société voulait ! Voilà quel était désormais ce qui devait régenter leur vie, et pour cela elle devait avancer en portant le joug. Ce n'était qu'un léger problème aux yeux de ceux qui avaient autant de terres qu'il y avait d'étoile dans les cieux. C'était le seul et unique problème pour celle dont on venait de plonger les cieux dans l'obscurité la privant de son étoile, son soleil.

Un fracas tonitruant la tira de ses sombres réflexions, craintive, rendue idiote par toute l'eau répandue depuis des heures et dans laquelle son cerveau avait du finir noyé, elle se fit encore plus petite sous l'énorme édredon.
Elle allait devoir l'affronter... Elle allait devoir lui dire... Tout lui dire...
Et pour la première fois depuis qu'ils s'étaient trouvés, deux moitiés de pommes enfin réunies... Pour la première fois elle avait peur !

A tâtons il s'avance, fouille la couche de ses pattes d'ours qu'elle aime tant et finit par les poser sur le corps glacé.


Mely.... ma douce... dis-moi ce qu' il se passe, je n' ai presque rien compris.

Cette voix si douce, il n'en fallut pas plus pour que cède à nouveau le barrage, si tant soit est qu'il existe encore !

D'un bond elle trouve le refuge de ses bras, sa tête vient plonger dans son cou son dernier refuge contre la brutalité de ce monde qu'elle refusait.


Not'mariage... T'es noble maintenant... On'a plus l'droit... J'vais être obligé d'obéir à Oncle Riwenn... Obligée de d'venir sa vassale...Ses sanglots entrecoupaient chacune de ses phrase, et rendaient difficile la compréhension du moindre mot. J'ai peur... J'veux plus jamais être l'esclave de quelqu'un... Les pervenches délavées cherchèrent la braise de son regard avant de le fuir, mélange de honte et de révolte. J'l'ai juré tu comprends... Quand j'ai tué la vieille... Et quand Ifrit m'a tiré du.... de...elle n'arrivait toujours pas à mettre un terme sur cet établissement de luxure où on l'avait asservie durant des mois et dont elle avait mis tant d'année à oublier le souvenir.
J'suis libre maintenant tu comprends ? Le pauvre s'il arrivait à comprendre la moindre chose, il allait gagner le Nobel !
Puis j'ai plein d'argent, s'ils veulent que j'ai un titre pour que j't'épouse, ben j'leur achète ! Ca comblera le trou du Duché et j'resterais libre !

Plus elle parlait et plus elle tremblait chacun de ses membres semblant revivre les cauchemars d'un passé qui semblait vouloir la rattraper.
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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Ketje
Oh qu' il aime pas quand elle est dans cet état le forgeron. Il l' enveloppe tendrement dans ses bras sentant couler les larmes dans son cou, inondant sa chemise comme s' il suaient des seaux d' eau devant les braises de sa forge. Il essaye de la rassurer en lui apportant toute sa chaleur et lorsqu' elle lui dit


Not'mariage... T'es noble maintenant... On'a plus l'droit... J'vais être obligé d'obéir à Oncle Riwenn... Obligée de d'venir sa vassale...


Il commence à comprendre. Ah s' il avait eu le temps de se renseigner! Certainement sa décision eut été tout autre. Mouais enfin bon... depuis le temps qu' il lui a demandé sa main, ça aurait pu se savoir. Mais ce qu' il se passe dans un petit village ne soit pas quand on est dans des château. Ca aussi il le sait. C' est douce colère qui est en train de monter en lui. Toucher à sa liberté, à leur libeerté, aux sentiments puissants comme un ouragan qui les lie depuis si longtemps maintenant. Chez lui, cela fait accroître sa colère et il comprend le désarroi de sa pervenche qui continue.

J'ai peur... J'veux plus jamais être l'esclave de quelqu'un...
J'l'ai juré tu comprends... Quand j'ai tué la vieille... Et quand Ifrit m'a tiré du.... de...


Déserrant un peu son étreint d' un bras, il a posé un doigt sur les lèvres de Melyna. Oui il a compris depuis très longtemps. Il avait commencé à deviner puis compris et accepter. La voir vivre et sourire lui avait même fait oublier et l' aimer l' avait rendue si belle à ses yeux que rien ne s' était jamais arrivé avant qu' il ne la rencontre.

J'suis libre maintenant tu comprends ?
Puis j'ai plein d'argent, s'ils veulent que j'ai un titre pour que j't'épouse, ben j'leur achète ! Ca comblera le trou du Duché et j'resterais libre !


Mais quelles sont ces coutumes barbares??? Mely, ma p'tite Mely, ma place est à tes côtés, tu le sais. Et si pour cela je dois leur rendre leur parchemin et ce blason... Mais que m' importe! Le plus beau des titres que je puisse porter est celui que tu vas me donner... être ton époux. Au diable le reste, je ne regretterai rien! Que je leur rende ou qu' il me l' enlève, c' est toi qui compte, toi, nos projet, nos envies et nos vies unies à jamais!

Il l' enserre dans ses immenses bras.

Qu 'ils continuent de copuler entre eux! Plus tard, leurs descendants seront tous difformes ou idiots ou les deux à la fois et nous, nous serons restés libres ensembles... tu comprends? Libres ensemble, nous deux, rien que nous deux et nos deux petites apprendront la liberté comme nous la voulons vivre. Le Très Haut acceptera notre union et je me fiche qu' ils se croient plus haut que lui.
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Melyna.
Un doigt qui avec une infinie douceur se pose sur ses lèvres, lui donnant par là même l'autorisation de se taire, de ne pas poser de mots sur les tourments du passé. Un regard si doux qui lui dit, je sais, je comprends et j'accepte. Il n'en fallait pas plus pour qu'elle retrouve sa dignité et sa force, celles qu'il lui a offert en même temps que son coeur.

Quel homme serait capable de cela pour celle qu'il aime ? Et elle l'en aime des milliers de fois plus, réalisant que lorsqu'il lui avait demandé d'être son épouse, il avait déjà deviné tout cela et que malgré son silence, il la voulait à ses côtés, envers et contre tout.

Alors elle se tait la petite pervenche, ce miracle là aussi il est le seul à pouvoir l'accomplir, et alors qu'il laisse s'échapper sa colère, elle se blottit encore un peu plus dans ses bras, son petit corps reprenant chaleur au contact de la grande carcasse qui l'enveloppe.


Mais quelles sont ces coutumes barbares??? Mely, ma p'tite Mely, ma place est à tes côtés, tu le sais. Et si pour cela je dois leur rendre leur parchemin et ce blason... Mais que m' importe! Le plus beau des titres que je puisse porter est celui que tu vas me donner... être ton époux. Au diable le reste, je ne regretterai rien! Que je leur rende ou qu' il me l' enlève, c' est toi qui compte, toi, nos projet, nos envies et nos vies unies à jamais!

Ces bras l’enserrent, les petits seins, écrin soyeux de ce coeur palpitant viennent s'écraser sur le torse de son homme, tendre écho de celui qui bat là sur la même harmonie qui s'emballe et s'enflamme. Un fois encore elle cherche son regard pour s'y noyé, naufragée refusant tout secours qui l’emmènerait loin de lui.

Si tu peux rejeter ton titre, je peux en accepter un pour toi... Et je le ferais si tu me le demande je ne veux pas qu'un jour tu puisses regretter...

Ces mots chuchotaient au creux de son oreille, elle les pensent réellement, car plus que tout c'est leur vie qui compte et pour rien au monde elle ne voudrait le décevoir.

Même si la suite lui donne des ailes et lui fait espérer pour leur famille un futur libre de toute entrave et à la hauteur de leur rêve commun


Libres ensemble, nous deux, rien que nous deux et nos deux petites apprendront la liberté comme nous la voulons vivre.

Vrai, de quoi avaient ils besoin d'autre ? Rien ! Car le bonheur ne se trouvait pas dans la gloire d'un bout de papier, ni dans une couronne. Le bonheur c'étaient deux coeurs à l'unisson, c'était pouvoir donner de l'amour à des enfants qui en manquaient, c'étaient partager les mêmes rêves et les vivre ensemble. Et pour cela seule compter la noblesse du coeur, celle que l'on ne trouvait pas aux pieds d'un suzerain.

Et sur ce point Ketje n'avait rien à recevoir de personne, bien au contraire !

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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Ortie
[Plus tôt dans la journée]

Mais qu'est ce qui se passait dans cette maison ? Ortie comprenait plus rien, un coup la patronne chantait et dansait le lendemain, elle venait frapper à sa porte les yeux rouge et le poil de la tête en bataille.

Ortie j'ai besoin de toi ! Va chez ma mère et remets lui cette lettre en main propre.

Mais qu'est ce...

Pas de mais Ortie, m'oblige pas à tout raconter, j'pourrais pas. Presse toi c'est tout c'que j'te demande.

Les brouissailles au dessus des yeux noirs se froncent, ça doit être vachement important, plus qu'à espérer qu'y ai pas de mort dans la famille avant les noces !

Bien Dame, je cours, je vole...

Oui ben prends la mule tu iras plus vite et surtout plus surement !

Et bien voilà comment on se fait remballer ! Pfff enfin bon, au moins pas besoin d'user ses semelles.

Juchée sur une bestiole plus grande quelle, Ortie semblait bien dominer le monde et être un vrai reine quand elle deboucha devant la maison de la Volcan.

Hopla on se laisse tomber au sol, plus facile de descendre que de grimper et galope sur ses courtes pattes taper à la porte.


MAITRE VALERYANEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE C'est Ortie !

J'ai une lettre pour vous d'M'an'zelle Mely !!!!!!


Et d'accomplir sa mission en posant le document entre les mains de la Directrice de l'atelier.



Maman,

Je suis perdue ! Je ne sais plus quoi faire, j'ai peur que nos noces ne soient à l'eau.

Attendant que je t'explique :
En fait le moustachu à la fin de son mandat avait demandé des terres pour Ketje.
Quand il l'a apprit il a tenu à ce qu'on en discute ensemble et il a décidé d'accepter, sauf qu'ils l'on annobli en vitesse lors de l'allégeance à la Comtesse Abryellin, résultat maintenant notre mariage devient impossible.
Ketje n'était pas au courant de cette regle à la noix qui interdit à un noble d'épouser une non titré, et moi j'étais même pas au courant qu'on lui avait déjà foutu sa couronne sur la tête.
C'est oncle Riwenn qui me l'a écrit en recevant le faire part et en me disant de pas me faire de souci qu'il allait me filer des terres pour qu'on puisse se marier.

Sauf que ses terres j'en veux pas !
Tu me connais m'man, j'ai une autre idée de la noblesse que le "je vais arranger ce léger probleme", s'il avait voulu m'annoblir l'aurait fait avant il s'est pas génée avec Alizée.
Il a beau m'écrire qu'il me fait confiance, j'y crois pas à ce revirement soudain, même si j'aime bien tonton Riri je me refuse de devenir sa vassale, encore moins pour de mauvaise raison, pour moi ça serait comme me prostituer et ça me donne envie de vomir !

Je crains que Ketje ne soit pas content, ça faisait un bail qu'il avait demandé ma main et personne lui a rien dit sur les contraintes de sa nouvelle noblesse et j'ai peur qu'il envoie tout paitre.

Et du coup ben moi je culpabilise....

Voilà le bordel, ils auront réussi à nous pourrir notre mariage et dire qu'en plus j'ai demandé à Abry d'être mon témoin !

Je suis écoeurée m'man, soit j'vais devoir fermer ma gueule pour pouvoir me marier et aller à l'encontre de tout mes principes.
Soit je tire un trait sur l'homme de ma vie et ça c'est hors de question !
Soit c'est lui qui tire un trait sur son titre et ce sera moi la responsable aux yeux de tout le monde...

Voilà tu sais tout... Je ne sais plus quoi faire, j'ai peur m'man... Peur de me perdre et peur de le perdre...

Aide moi je t'en prie, je sais déjà ce que m'aurait dit papa, mais j'ai plus que jamais besoin de tes conseils précieux.

J't'aime m'man....

Ta mini


V'voulez qu'j'attende ou pas, l'a rien dis m'manzelle Mely ?
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Valeryane
Les derniers préparatifs de la famille se faisaient, les robes des filles étaient presque prête, celle du marié en cours de finition, celle de son tendre heu ! faut voir avec la sienne. Bien du travail occupait le volcan qui dans sa cuisine pendant que le civet cuisait à petit feu la brune cousait à la lumière du jour, pendant que ces deux petites pestouilles s'amusent dehors avec la neige, on ne savait pas quelle bêtises elles allaient encore imaginer.

Une voix qui quand on l'entend on ne peut se tromper de personne venait de résonner dans la tranquillité de la cours et comme d'habitude la brune se piqua le doigt..
Ohhhh ! Entre Margoulette et Ortie on est bien tien et où elle est Margoulette encore.

La brune se leva en ronchonnant un doigt dans la bouche pour arrêter la goutte de sang, elle se dirige vers la porte pour ouvrir à Ortie, elle aurait bien secouée mais apparemment elle avait un pli qui se tendait sous son nez. Ni une ni deux comprenant de suite de qui ça venait la brune lâcha le doigt de sa bouche pour prendre la missive.

Merci Ortie, attend là je vais répondre à la missive.

Tout en lisant elle en devint blême elle avait entendu parler d'une histoire d'anoblissement mais connaissant la lenteur des choses elle ne s'en était pas inquiété car elle pensait que les acteurs de tout ceci étaient tous au courant, elle était bien loin de la vérité. sa main plissa la lettre de colère comment pouvait-on pourrir le mariage de sa fille..

SA SUFFIT IL Y EN A MARRE A LA FIN.

Elle se leva en criant sa colère et tapa sur la table un grand coup de poing énervé.

MARGOULETTEEEEEEEEEUH ! PAPIER ? PLUME ENCRE ET QUE CELA SAUTE.



La pauvre Margoulette arriva toute tremblante ben faut dire qu'une Val énervée ce n’est pas facile à gérer et à éviter de contrarier.

Plume, vélin en main la brune se mit à écrire tout ce qu'elle avait dans le cœur au sujet de tout ceci et de bien d'autre chose.

Citation:
Ma chère et tendre enfant

Alors écoute moi bien tu me connais et moi-même ayant été vassale je n'ai pas eu peur de rendre ce fief qui était plus que de l'esclavage qu'autre chose.

Ketje si il refuse n'en sera pas moins Ketje et tu sais Milo aussi est contre la noblesse Riri m'a parlé de m'anoblir un soir mais quand cela restera bien un mystère. Je dois épouser Milo avant alors comme je n’ai pas trop envie de me mettre la dedans on va se marier quand même sans noblesse cela ne changera rien à notre amour titre ou pas.

Ketje si il t'aime ne t'en voudra pas d'avoir quitté un titre l'amour va au-dessus de tout.
Riri quant à lui je sais bien qu’il n’est pas l'oncle que tu aurais voulu et que souvent tu as pu être blessé par sa façon d'agir comme avec la dite Alizée.
Il n'est pas bien méchant mais des fois fait des choses qui peuvent blesser, je suis parfois déçu mais je ne dis rien c'est le sang, il n'est pas aussi affectif que je l'aurais voulu mais soit faisons avec.

Des fois je regrette d'être venu en armagnac mais quand je vois notre famille je me dis qu'il ne faut pas tu n'aurais pas connu Ketje et moi pas Milo. Cela serait que de moi je partirais vivre ailleurs le souci est où voilà la question, par moment j'étouffe ici et j'ai du mal à comprendre les agissements des uns et des autres, finalement la politique est à chier.


Ton mariage n'est pas pourrit suffit à Ketje de refuser la noblesse par amour ou à toi par amour d'aller au-delà de tes principes, ton anoblissement serait presque de la pitié et je te comprends car moi-même je dirais non, tu n'es pas ma fille pour rien. Tout ceci ma fifille pour te dire que de plus en plus mon cœur penche vers d'autre horizon et que je me rend compte que je ne suis plus trop "utile" sauf en cas d'urgence, ce qui m'agace en tout point, j'ai perdu le goût de me battre pour ce comté.


Ce sera ma dernière élection je vais m'occuper du plus important mes enfants ma famille celle que j'ai mis au monde avec mes tripes et mon sang.

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Ketje
[ Toujours dans la pièce et dans la nuit ]

Que ne ferait-il pas pour la garder à lui? tout près de lui surtout! Il sait bien ce qui la torture et tente par tous les moyens de l' apaiser. C' est qu' elle est capable de tout et n' importe quoi dans cet état. Il la garde blottie contre lui, la sentant si fragile et quand elle lui murmure:



Si tu peux rejeter ton titre, je peux en accepter un pour toi... Et je le ferais si tu me le demande je ne veux pas qu'un jour tu puisses regretter...


Il la serre plus fort encore d' un bras, l' autre lui montrant la fenêtre laissée entr'ouverte pour rafraîchir l' air dans la nuit. Une belle lumière semble illuminer le dehors.

Regarde Mely... regarde comme cette lumière est belle dans la nuit. Elle nous permet d' avancer dans la nuit. La lune n' est-elle pas plus belle que le feu éphémère d' une étoile filante? Tu es venue dans ma nuit et tu les a si bellement éclairées ces nuits. Crois-tu que je préfères la pâle lueur d' une étoile filante?


Puis il se tait un instant avant de reprendre.

De toute façon, un jour cela m' aurait été retiré ou je m' en serais désengagé, dégoûté par certaines attitudes... tu le sais.

Brusquement, il l' abandonne, va à la cheminée et souffle sur les braises du feu. Quand enfin quelques flammèches pointent, il va chercher une chandelle sur la table qu' il approche des petites flammes avant de retourner à la table où il s' assied. Puis il se saisit d' une plume et d' un vélin sur lequel il rédige une lettre. Ce travail enfin fini, il revient à sa p'tite pervenche avec la chandelle. Il s' assied sur le lit et lui montre sa missive.

Tiens, lis.

Il la laisse lire la missive et la reprend, siffle le pigeon qui est resté à la fenêtre, se saisit du volatile et lui noue le message à la patte avant de le relâcher. Le pigeon s' envole au travers de la pièce, passe la fenêtre et s' engouffre dans la nuit éclairée par la lune.
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Riwenn


Dans la vie, tout ne se passait pas comme prévu. C'est en tout cas ce que se disait Riwenn. D'une, il n'avait aucune nouvelle de Sakurahime concernant sa demande d'anoblissement pour Mélyna. De deux, il avait entendu dire que Ketje voulait rendre sa noblesse. Alors c'estait un choix. Sauf qu'il faudrait que la hérauderie le valide, et ce ne serait certainement pas faict avant le 15 février. Bref, l'un dans l'autre, il y allait avoir des soucis, à moins que la hérauderie trouve un subterfuge rapide pour l'un ou pour l'autre.

Quoi qu'il en fut, Riwenn venait de rentrer de Sent Lisèr, qu'il avait aidé à la hauteur de ses moyens. Et il s'apprestait à prendre la route pour Elusa afin d'arriver à l'heure au mariage.

Ce serait de belles noces, ils feraient, chacun à leur manière, tout pour qu'elles le soient. Et chaque entreprise fut différente, bien qu'elles visaient le mesme dessein.

Toussotant, ayant attrapé froid sur les routes, lo Vielh rentra dans son castel de Pardiac, se demandant ce qui allait advenir.

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Héraldique européenne
Melyna.
[ Toujours dans la même pièce et la même nuit ]

Confortablement blottie au creux de ses bras, Mely buvait ses paroles comme un oisillon privé d'amour. Chaque mot l'encrait toujours plus dans la réalité de leur amour, de ce lien indestructible qui patiemment s'était tissé entre eux, telle une évidence.

Par dela la fenêtre elle porta son regard sur la lune au ventre rebondi, symbole de fertilité, à l'image de l'union de leurs coeurs qui chaque jour donnait naissance à de nouvelle joie, de nouveau bonheur.


Regarde Mely... regarde comme cette lumière est belle dans la nuit. Elle nous permet d' avancer dans la nuit. La lune n' est-elle pas plus belle que le feu éphémère d' une étoile filante? Tu es venue dans ma nuit et tu les a si bellement éclairées ces nuits. Crois-tu que je préfères la pâle lueur d' une étoile filante?

Délaissant l'astre scintillant c'est vers lui que revinrent les pervenches, cette fois c'était l'émotion qui les faisait doucement briller.

Je serais ta lune chaque nuit, comme tu es mon soleil de chaque jour. Toi seul et aucun autre, je ne veux que ma main dans la tienne pour avancer sur le même chemin car à tes côtés plus rien ne m'effraie.

Et pour preuve elle n'avait pas sauter à pieds joints pour le rejoindre quand il parti ranimer le feu et rédiger ce qui ressemblait à un long courrier. Bien au contraire, elle s'enveloppa dans l'édredon, et l'attendit sagement, caressant sa nuque d'un regard aimant.
Comble du partage sa page d'écriture achevée il revint lui en livré le contenu. La mini avait le palpitant qui battait la chamade, tout ces mots... C'était pour elle, pour eux...

Et alors que le pigeon partait dans la nuit, c'est rassurée qu'elle pu prendre place à ses côtés dans le grand lui qui décidement était bien plus agréable en sa présence.

Sa tête reposait sur l'épaule masculine, ses doigts sous couvert du nid douillet couraient tendrement sur son torse, se jouant de sa pilosité avec malice. Une cascade de boucles brunes formait une tache sombre sur la blancheur éclatante de l'oreiller, tout en douceur ses lèvres vinrent se perdre dans le cou de son homme remontant en une pluie de baisers jusqu'au lobe de son oreille qu'elle se plut à mordiller avant d'y souffler quelques mots...


(Et ben non bande de curieux ! Vous n'en aurez rien na, c'est juste pour lui pas pour vous !!!!)

Et que d'un seul geste la couette ne les fassent disparaître aux yeux du monde.
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Mely&Lyna sont les voix qui cohabitent dans la tête de notre héroïne.
Ketje
[ éclipses simultanées^^ ]

Eh oui, s' il faut en croire le système copernicien largement revu et corrigé par un étudiant en astronomie, ça donnerait un peu ceci:

La terre au milieu entre les deux astres Lune et Soleil qui avaient rendez-vous. Mais bien sur que l' ombre de la terre projetée dans le faisceau de lumière du soleil rendaient la lune invisible. Et le soleil était rendu invisible par l' ombre de la terre projetée sur le soleil. Les terriens ne pouvaient donc assister au rendez vous céleste, septième étage, puisque les deux astres étaient invisibles sous le très matériel édredon, bien terrestre lui aussi. Pauvre terriens qui ne purent donc assister, les yeux ébahis et exorbités à la rencontre cataclysmique de la lune et du soleil. ^^ ( comment c' est pas pôtib'? Ben si ketje le définit comme ça , c' est comme ça et c' est pôtib'! )


[ Petit matin radieux donc...pensez!!!! ]

ketje s' étire, tâtouille sous l' édredon.... rhoooo l' a pas rêvé! Puis s' arrête. Une fulgurance, une idée totalement folle! Il se rapproche du corps du délit... le déli... cieux évidemment. Bouscule les boucles brunes, cherche une oreille.... et lui glisse...

Et si...... mmmmhmh hhmmmm chuutttt mhhhhmmm donc .... on... chmmmmmmmmhhhhhh
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Ortie
ALEA JACTA EST


[15 février 1462, en matinée dans la maison des futurs mariés]

Mais Madona qui m'a donné des gamines pareilles !!!!
De toute part dans la maison les cris faisaient, les petiotes se tiraient la bourre à celle qui ferait le plus de betises que l'autre. Même l'espèce de bestiole pleine de poil voulait à tout prix prendre la poudre d'escampette.


CA MOA ZE SERA LA PLUSS BELLE criait l'une

NON CA MOA PAQUE TOA T ES MOSSE lui répondait l'autre

Et au milieu de tout ce charivari fallait encore préparer la noce à venir.

CA SUFFIT !!!!! Z'ARRETER MAINTENANT OU J'PRENDS L'UNE POUR TAPER SUR L'AUTRE !!!!! Namého, c'était pas deux pucelles qui allait faire la loi dans la maison des maîtres quand même !

Et le regarddroitenfacequimontrelesdents était assez éloquent pour garantir aux fillettes un sort pire que celui de Crevé. Si elle n'était guère haute sur patte, Ortie avait reçu du ciel un coffre qui pouvait lui donner une voix de stentor et quand le besoin s'en faisait sentir... Ben elle hésitait pas !

J'vous rappelle qu'vos parents s'maris aujourd'hui, alors faudrait voir à leur fout'un peu la paix Didiou !

Bon ça c'est réglé, m'dame Mely maintenant.

Trois coups à la porte et hop l'Ortie se faufile, juste le temps d'apercevoir une jarretière bleue sous le jupon que la donzelle rabat prestement, le jupon d'une robe que l'apprentie reconnait pour l'avoir déjà vu sur le dos de la mère de la future mariée. Les joues bien roses de cette dernière l'étonne d'ailleurs un peu... Pourtant le maître a pas passé la nuit dans la maison, même que la mini l'a envoyé dormir dans l'bureau en face pour pas mettre le Bon Dieu en colère parait il, comme s'il en avait quequ'chose à taper c'lui ci !


Etrange tout ça... Le nez se plisse, le front aussi pendant qu'elle commence à gamberger... Ca sent l'embrouille !

Ortie tu veux bien m'aider à attacher mes cheveux avec ce peigne s'il te plait ?

Houla.... L'est malade la p'tite dame ? Ou que c'est l'mariage qui nous l'émotionne ?

Voui voui j'arrive, mais baissez vous un peu...

L'objet entre ses mains, semble bien neuf, d'ailleurs elle l'a encore jamais vu la pipelette.

Ca sort d'où c'truc ?

Oh... Un merveilleux artisan au marché, je n'ai pas résisté...

Et mon c** c'est du poulet ? Comme si elle était né de la dernière pluie !

Du neuf, du bleu, de l'emprunté.. Savait encore quand un et un faisait deux la piquante.

V'la... Dites z'allez faire quoi comme ça ?

Déjà la brune posait un manteau de drap sur ses épaules et allait voir les petites.

Je vais avec Ketje visiter une petite chapelle où je souhaite déposer quelques fleurs. D'ailleurs Ortie je te serais reconnaissante de bien vouloir commencer à coiffer Khassou, elle veut plein de "bloucles" et des fleurs dans ses jolis cheveux pour la cérémonie.

Tendrement la brunette pose un baiser sur les joues de ses filles.

Les puces soyez sages, je reviens très vite avec papa. Et ne faites pas enrager Ortie ! A mon retour vous pourrez mettre les jolies robes que vous à fait mamie Val.

Clin d'oeil complice à ses princesses, et pfff la voila qui disparaît aussi guillerette que mystérieuse.
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Lanceline
    L'amour seul reste. Ô noble femme,
    Si tu veux, dans ce vil séjour,
    Garder ta foi, garder ton âme,
    Garder ton Dieu, garde l'amour !

    Victor Hugo, Aimons toujours...

Sur Feu de Neige la cavalcade allait bon train. Elle repensait à sa lettre. Le ton avait été donné. Plutôt froid.

Citation:
Le quinze, il y aura le mariage de la fille de ma cousine. J'aimerai que vous y soyez. Nous nous retrouverons sur le parvis pour entrer ensemble dans l'église.


Elle ne l'avait même pas remercié pour la rose. Ingrate.

Arrivée à Eauze, elle s'était reposée au petit matin, profitant des quelques heures qui lui restaient pour dormir. Et puis elle s'était préparée, minutieusement, comme pour un premier rendez-vous. La Blonde savait qui y serait, mais peu importait. Que cherchait-elle exactement ? Le savait-elle elle-même ? Non. Les deux roses trônaient sur la table, comme lui lançant un défi.

Et pourtant, elle s'était préparée. Relevant ses cheveux en un chignon tressé d'où s'échappaient quelques mèches. Le chapeau avait été mis par-dessus, la plume bougeant au fil de ses mouvements.
Ernst devait être au rendez-vous. Alors elle y alla à son tour, l'attendant donc sur le parvis de l'église tandis que Gabriel s'impatientait, tirant la main de sa mère, voulant entrer dans l'église, curieux.

Enfin il fut là, elle eut un sourire. Elle lui apparut comme elle apparaîtrait à tous les autres.
Le menton relevé, le front haut et fier, elle le regarda, pinçant ses lèvres comme si elle était courroucée. Alors qu'il arrivait à sa hauteur, elle lui lâcha :


- Vous êtes en retard.

À son oreille, seule touche de couleur, la rose rouge qu'il lui avait envoyée. Dans ses yeux,une lueur de malice. Elle semblait aigre mais ne l'était pas tant que ça. Peut-être grâce à lui, peut-être grâce à Basile. Qui sait. Elle avait joué sur deux tableaux, elle avait reçu deux roses.

- Venez. J'ai un cadeau pour vous.

Elle l'entraîna vers la bâtisse, songeant un instant au petit portrait qu'elle avait fait de lui, s'arrachant les yeux dessus, pour le plaisir de le voir sourire, un peu. Qu'il n'oublie pas qu'il allait l'épouser, comme elle n'oubliait pas qu'elle serait sienne, même dans les heures les plus douces, même quand elle était auprès de Basile.

Ô cruelle destinée...

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