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[RP] Eglise Saint Bynarr

Ketje
ketje soupire. *Décidément cette histoire de Saint Pol me poursuivra jusque dans la tombe. Vivement la tombe, j' en aurais enfin oublié qu' elle fut.* se pense-t-il entre lui même et tout le monde.

Non je n' ai pas aimé d' autre femme que ta mère! Ce ne fut qu' une erreur... je vais même dire pire quitte à salir la mémoire de cette passade. J' étais maire et le pouvoir l' attirait. Il a suffit de deux soirs de taverne bien arrosés pour qu' elle tente d' obtenir des parcelles de pouvoir que je lui ai réfusées. La garce m' en toujours voulu d' ailleurs... tu vois... ce n' était pas un amour, ni une amourette, pas même une passade, juste une femelle attirée par celui qui détient une parcelle de pouvoir. Pour te dire, elle s' est mariée tout aussi tôt après avec un nobliau qui s' est pendu de dépit en comprenant qui elle était. Puis elle s' estencore mariée avec un noble bien en vue.... tiens c' est même elle qui a voulu s' opposer à mon annoblissement pour une sombre raison ridicule. Mais là.. l' ensemble de la Bretagne lui a fait comprendre que les filles à soldats n' avaient pas de bonnes raisons pour désigner qui que ce soit comme pêcheur.

Il sait son histoire douloureuse pour la petite Ysengrine.

Je n' ai pourtant cessé de l' aimer elle et elle seule! Et pour te dire... oui j' aurais compris qu' elle ait une aventure... une aventure seulement. Comment le lui reprocher? Mais je ne sais pas... Elle trouvait normal de m' avoir volé à une femme et n' acceptait pas de se voir voler... Ah ta mère... pas si facile quand même tu sais!

Il marque un temps d' arrêt.

Ta mère... en parler? En fait elle était insupportable.

Il prend le visage d' Ysengrine dans ses larges mains noueuses et sourit.Sa voix se fait basse.

Non... je plaisante... Elle était merveilleuse parce que la vie devait crépiter de mille feux et de fleurs. Mais quand je n' arrivais pas à lui faire briller tout cela, elle se mettait en colère. Puis je ne pouvais jamais être de mon côté.... non je devais être à ses côtés tout le temps et lui faire un ciel étoilé. Mais elle était mon enchantement de tous les jours.... et j' ai beaucoup perdu de mon sourire quand elle est morte. Il m' a manqué comme un soleil dans le jour... ce qui est sot puisque je devais être le sien. Tu vois deux soleils dans le ciel toi? Nous ne pouvions que nous heurter parfois, souvent... je le regrette cela oui...

Il se tait un instant.

J' irais te montrer l' endroit ... non... je te dirais l' endroit d' où elle est partie pour son repos éternel tu sais. Puis je te raconterai.
Fanny..
Quand le ciel se met à pleurer des trombes d'eau , que vous n'avez sur le dos qu'une chemise trop fine, vous ouvrez tout naturellement une porte et vous vous réfugiez à l'intérieur.

Et Vehuel colle son dos au vantail refermé, et souffle sur une mèche collée devant ses yeux pour découvrir un endroit où elle n'avait jamais mis les pieds jusqu'à présent ... une église.

Ses yeux s'habituent à la pénombre où son ombre joue sur les murs à la lueur de quelques bougies allumées. Et le regard parcourt l'endroit sans bouger, s'arrête sur la voûte tout la haut, redescend sur un vitrail qui ne laisse passer qu'un peu de gris et se fixe sur l'autel ... là bas au bout d'une longue allée.

Et comme chez Loup, elle quitte ses bottes qu'elle laisse près de la porte avant d'avancer à pas menus vers cette sorte de table où se meurent quelques fleurs de saison.

C'est donc ça une église .... un édifice froid ... vide de tout occupant et dont certains coins noirs lui donnent le frisson. Mais pour elle à ce moment c'est un abri contre les intempéries et s'assoit sur un banc faisant résonner un son grinçant à l'infini contre les murs.


Qu'elle est loin la journée d'hier, le soleil ... le bain dans le Midou . Ils ont repris le chemin et sont arrivés le matin même à Eauze ... jolie ville, mais un peu pluvieuse aujourd'hui. Ce voyage avec Loup lui plait, et même si ils se chamaillent gentiment ... elle ne s'ennuie pas une seconde avec lui.

Loup étant parti à ses occupations, elle a décidé de visiter seule, cherchant une forêt, un parc, un lac qu'elle n'a pas trouvé. Et la pluie est venue s'en mêler
... quelle galère !

Son regard traine sur les fonts baptismaux, se demandant à quoi celà peut bien servir, puis sur ce banc devant elle, si bas qu'elle se demande comment on peut s'asseoir dessus en tournant le dos ...

Aristote, la communion ... le baptême , elle n'est pas si niaise qu'elle ne sait pas ce que c'est, elle en a déjà entendu parler, mais n'a jamais ressenti le besoin d'en savoir plus. Quelqu'un un jour lui a dit qu'elle était une brebis égarée et qu'elle finirait en enfer. Pour croire à l'enfer, il faudrait déjà qu'elle croit à un Paradis Vehuel et ce n'est pas le cas. La vie sur terre est parfois un enfer, faudrait il donc attendre d'être mort pour vivre son Paradis ? Etrange paradoxe de croyances dans lesquelles elle n'a pas été bercée.


Pourtant, la paix qui se dégage de l'endroit l'envoute un peu, comme cette odeur indéfinissable et inconnue qui tourne sa tête tandis que ses yeux se fixent sur la flamme dansante des cierges. Le silence l'entoure de ses bras muets et elle ferme les yeux ... se laissant submerger par une émotion qu'elle ne connaissait pas.
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--Tibedaud
Eh ben, il y a un peu de poussière dans cette église.
Hop un coup de balai et on affiche l'annonce.


(Rendez-vous en gargote ou cliquez sur le texte de cette annonce)
Iridescente
D'abord, il y avait eu une crise de larme. Une crise de larme qui l'avait laissé vide de toute énergie. Et ensuite il y avait eu cette sensation de vide. Immense. Chancelante, Iride avait sans s'en rendre compte, prit la direction de l'église. Là, elle c'était laissée tomber à genoux face à l'hôtel. Elle ne pleurait plus, trop las pour cela. Recroquevillée sur elle-même, la jeune femme se remémora toute la scène. Comme elle avait été idiote...

Pourquoi fallait-il que, quand ça allait bien, elle vienne tout gâcher avec ses doutes stupides ? Pourquoi ne pouvait-elle pas se contenter d'être heureuse ? Pourquoi fallait-il qu'elle n'ai pas confiance en lui alors qu'elle l'aimait plus qu'elle n'avait jamais aimé quiconque ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi... Les multiples questions sans réponses tourbillonnaient dans l'esprit d'Iride quand soudain la réponse lui apparue. C'était tellement évident que la jeune femme éclata de rire. Un rire sans joie tout ce qu'il y a de plus lugubre. Un rire douloureux qui lui laissa la gorge nouée. Un rire qui la laissa haletante et plus malheureuse que jamais. Elle ne méritait pas d'être heureuse. Elle ne méritait pas les belles choses qui lui arrivaient et le vent se rendant compte de son erreur lui reprenait tout. Et elle ne pouvait même pas jouer les victimes. C'était de sa faute encore une fois.

D'abord, elle avait laissé sa famille mourir, restant seule alors que de tous, elle était celle qui méritait le moins de vivre. Puis elle avait lâchement fuit la Bretagne et sa pénitence, pour finalement arriver ici et croire qu'elle méritait peut-être d'être heureuse. Pour le rencontrer et obtenir la certitude qu'il fallait se tourner vers l'avenir lumineux qui les attendaient... Prenant son visage entre ses mains, elle commença à se balancer sur elle-même, en proie au tourment. Elle n'était pas quelqu'un de bien. De tout son coeur elle avait essayé de l'être mais lorsqu'on est quelqu'un d'horrible, on le reste. Sa haine envers elle-même était si grande à cet instant qu'elle entreprit s'en même s'en rendre compte de se griffer le visage. Il fallait qu'elle trouve une solution. Pas pour elle. Elle se savait vouée aux ténèbres. Mais pour lui... Et leur enfant... Comment avait-elle pu songer ne serai-ce qu'un instant qu'elle pourrait être une bonne mère ? Mais quelle idiote vraiment ! Pendant quelques minutes, elle envisagea toutes les options qui s'offraient à elle pour enfin se fixer sur celle qui lui semblait la plus juste. Celle qu'elle avait déjà envisager longtemps auparavant mais qu'elle avait rejeté.

Elle l'imaginait déjà... Une falaise suffisamment haute au dessus de la mer. Une chute brève et enfin la morsure du froid sur sa peau juste avant la mort. Mais avant cela il faudrait attendre. Si elle, elle ne méritait pas de vivre, son enfant en avant le droit lui. Il n'avait pas choisie sa mère après tout.

Alors qu'elle avait prit sa résolution, Iride eu soudain pleinement conscience de la façon dont son coeur battait dans sa poitrine. De l'air qui remplissait ses poumons avant de s'en échapper. De la façon dont tous ses sens saisissaient les parcelles de l'univers qui l'entouraient. Et surtout, du léger mouvement au creux de son ventre qui depuis plusieurs semaines, la laissait plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été auparavant. Comme il était étrange de se sentir aussi vivante, alors qu'elle venait de décider qu'elle méritait la mort. Comme il était douloureux de songer qu'elle n'avait aucun avenir. Et en même temps quel soulagement d'avoir la certitude de faire pour le mieux. Bien sur, certains seraient tristes au début. Mais ils oublieraient. Et au final, ils seraient bien mieux sans elle.


Je suis désolée, murmura-t-elle en effleurant son ventre du bout des doigts. Tu mérites tellement mieux que moi... Mais tu vas voir, je vais tout arranger. Tu n'auras pas à me subir.
Milandor


[MESSE A EAUZE]

Cela faisait un bon moment que l'église de la ville n'avait pas été ouverte.
L'archidiacre d'Auch s'y rendit de bonne heure pour préparer une cérémonie.
Une cérémonie purement Res Parendo car il n'était pas prêtre et n'avait nulle droit de célébrer In Gratibus, au grand damne des Fidèles traditionalistes. Qu'importe, il était là, autant célébrer la messe en halle.

Première étape : les cloches. Rouillée ? non, ça va, elles font encore du bruit.




L'Archidiacre se rendit dans la sacristie et prépara son matériel liturgique.
Il toruva facilement tout ce qu'il lui fallait.
Tout était prêt, la messe pouvait commencer, les Fidèles arrivaient.
Il s'approcha de l'autel et salua.

    Mes biens chers frères, mes bien chères soeurs, soyez les bienvenus en cette église Saint Bynarr. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Milandor, l'archidiacre d'Auch. Je suis de passage à Eauze et je profite de cette occasion pour célébrer un office dans votre ville.

    Aujourd'hui, nous allons prier pour que cette ville et notre comté tout entier demeure en paix, pour que tous les habitants puissent vivre en toute amitié les uns avec les autres.
    Pour cela, nous devons ôter de notre coeur toute trace de péché qui obscurcit notre jugement. Je vous invite donc à réciter avec moi, l'acte de confession. Le Très Haut nous pardonnera nos fautes et nous pourrons commencer cete journée d'un coeur plus léger.


Il sortit son missel et indiqua la page aux fidèles avant de réciter avec eux :
Christabella
Christabella s'était réveillée tôt à l'auberge. Elle était restée un moment, les yeux ouverts, dans le noir, à suivre le fil décousu de ses pensées et à laisser la douleur s'exprimer. Les hématomes lui faisaient moins mal, mais elle pensait à lui, aussi. Il devait être loin maintenant. Regrets? Peut être. Peut être... D'y avoir cru, de s'être mise en position de faiblesse, d'avoir envisagé, un instant, inféoder son coeur. Il lui fallait rester féale à son idéal de vie et ne plus se parjurer. Plus à nouveau. Elle traversera la tempête, le coeur pur, l'âme en paix, et il en sera ainsi.

Aux premières lueurs de l'aube, elle but sa tisane aux myrtilles, un arôme délicieux se propageant dans l'air. Elle s'habilla, se coiffa, et se prépara pour visiter la ville. Une fois dehors, elle écoutait les bruits du petit matin, de ceux qui s'éveillaient.

Les cloches retentirent. Elle eut un sourire, et se dirigea vers l'église, une messe! Elle ne raterait point cela. Ca ne l'étonnait guère d'ailleurs, qu'il y ait une messe, et son sourire se fit plus joyeux. Elle entra dans l'édifice, et s'installa au fond, dans un coin, pour ne gêner personne. Elle sortit son livre d'heures.

L'office débuta, et la jeune fille sourit aux paroles de son parrain, "commencer cette journée d'un coeur plus léger", c'était exactement ce qu'il lui fallait. Elle murmura le confiteor en latin à voix basse, comme on lui avait appris au couvent.





Confiteor Deo omnipotenti
Omnibus Sanctis, Omnibus Amicis
quia peccavi verbo, opere et nimis cogitatione,
mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa

Ideo precor omnibus Sancti, et omnibus amicis,
orare pro me ad Dominum Deum nostrum,
Tribuat nobis omnipotens Dominus,
Indulgentiam, absolutionem et remissionem peccatorum nostrorum,

Amen

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Milandor


[LECTURE ET CREDO]

A l'issue de la prière, Milandor referma le missel mais ne le rangea pas trop loin ; le livre de prière serait bientôt remis à contribution.
Enattendant,il saisit le LIVRE DES VERTUS et l'ouvrit à une page au hasard. Souvent, c'était la main de Deos lui-même qui s'exprimait ainsi. Il tomba sur le livre de LA CREATION, AU CHAPITRE 6. Le diacre se mit à lire et chacun put s'imaginer de quoi cela parlait.



    Aujourd'hui encore, beaucoup d'hommes oublient le véritable sens de la vie.
    Est-ce la force ? est-ce l'argent et la recherche du profit ? Est ce la course à la gloire ?
    La question nous est posée aujourd'hui, à chacun de nous : qu'est ce qui nous motive dans la vie ?

    La réponse à cette question vous a été donnée lors de votre pastorale :
    le véritable sens de la vie, ce pour quoi et par quoi nous vivons, c'est l'AMOUR.
    La recherche de la domination, le désir, l'appat du gain ou de la gloire sont des passions qui, si elles nous dévorent, nous conduisent à pécher et nous entraînent vers le désespoir et vers la mort.

    L'Eglise est chargée de nous rappeler ce message divin : Deos nous a créé par amour et pour l'amour. A cause de cela, nous devons louer fidèlement notre créateur, comme des enfants doivent honorer leurs parents.


Dans la foulée :

    Récitons ensemble le Credo Aristotélicien.

Il reprit son missel et l'ouvrit à la page de la prière désirée.
Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Milandor


[PARTAGE DU PAIN ET BÉNÉDICTION]

Après le Credo, venait le moment du signe du partage.
    Et maintenant, communions tous ensemble pour célébrer l'Amitié Aristotélicienne.
    En partageant le pain et le vin, nous nous rapprochons de cet idéal de l'amitié entre fidèles.

Et après avoir rompu le pain, Milandor invita les Fidèles à venir le partager à l'autel.
Il leur tendit ensuite la coupe de vin.


Pour terminer la messe, le célébrant retourna vers l'autel et leur adressa une dernière prière :
    Je vous remercie d'être venu partager avec moi vos prières.
    Que la paix du Très-Haut demeure dans vos coeurs.
    Et que l'Esprit d'Aristote vous accompagne.
    Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos.


Le célébrant descendit alors du chœur de l'église pour se mêler aux croyants.
Certains s'approchaient déjà pour lui parler.
Helene.blackney
Quelle ville étrange, en taverne, personne, sur le marché, personne, je frissonnais, peu rassurée par l'environnement. Pourtant, en ce jour, il faisait beau, le soleil était levé, et j'avais presque trop chaud avec ma robe de brocard. Ce tour d'Armagnac allait être pour moi l'occasion de découvrir les églises et d'aller prier. J'avais bien tenté de faire venir mon époux mais il m'avait dit qu'on était pas des désespérés.Bon partant de là, je fis quand même un détour à l'église. Aussi vide que la ville, l'église était bien bâti, tout en rondeur. Je m'asseyais sur un banc, et je priais Saint Michel.

O Saint Michel, je t'implore
Tu m'as toujours aidé dans les difficultés
Je ne peux donner enfant à mon mari
Fait que se soit possible
Pour lui et pour moi, pitié...


Je me signais, en espérant que ma prière ait un peu de retentit...
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--Razmoket


Venez participer nombreux à la veillée de Noël


Veillée De Noël
--Razmoket
--Razmoket


L'enfant de Choeur accroche un parchemin

Le Compagnon d'Aristote , Ambassadrice Apostolique Cassandres a organisé un office pour que le Très Haut veille sur tous les soldats engagés et les armées

Bénédictions des Armées Comtales Armagnacaises
David064
Le nouvel archevêque d'Auch venait d'arriver à Éauze. Il entra dans l'église Saint Bynarr et pria.

Torless
Un peu plus tôt dans la journée, le jeune Törless avait trouvé sous un caillou les clés de l'église. En entrant dans le bâtiment, il découvrit avec effroi l'épais manteau de poussière qui avait recouvert le sol, et sa tignasse hirsute ne manqua pas de happer les denses toiles d'araignées qui pendaient de tous les côtés.

Guidé par la voix du Très-Haut, il retroussa ses manches et entreprit un grand nettoyage de printemps, astiquant les bancs avec une dévotion sans faille, dépoussiérant méthodiquement les vitraux, parfois à coups de langue lorsque les taches persistaient, et allumant autant de cierges que d'aucuns auraient pu penser qu'un bûcher se préparait dans l'enceinte du bâtiment.

Alors qu'il était attelé avec zèle à ses tâches ménagères, il entendit quelqu'un pousser la porte de l'édifice, et reconnut avec joie Monseigneur David, l'homme par qui il fut autrefois baptisé à l'autre bout du Royaume.

Il s'empressa de l'accueillir correctement :


Bonjour Mon Frère, comment allez-vous? J'ai commencé à mettre un peu d'ordre icelieu, l'église était sinistre, et les fidèles méritent un endroit un peu plus accueillant. Qu'en pensez-vous?
Milandor
Le premier archidiacre arriva à Eauze peu de temps après son supérieur.
La ville avait enfin trouvé un célébrant en la personne de Torless. Son filleul en avait fait du chemin avant d'enfin être nommé à la tête d'une paroisse. Monseigneur David arrivait lui aussi à Eauze pour célébrer un office à cette occasion. Un baptême serait aussi à célébrer, celui de Jeres, que Milandor avait préparé. Bref, de grands événements se préparaient à Eauze.

En entrant dans l'église de la ville, Milandor se souvint de son dernier passage. Cela remontait à de nombreux mois maintenant. Il s'approcha des clercs présents et les salua aristotéliciennement :


La paix soit avec vous, David et Torless.
On sent que le ménage a été fait ici et que de grands choses se préparent.


Milandor serra la main de ses deux amis.
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