Soldaar
Il avait attendu longtemps. Suffisamment pour que lentement il se rassure sur la justesse de sa démarche. Si elle ne venait pas c'est qu'il avait vu juste, avait été 'perspicace'. Lui ? Oui lui. L'air Gascon l'avait tant changé ? Pas tant que 'Elle' était parvenu à le faire à force de regards échangés.
Pourtant il s'était convaincu de rester "encore un tout petit peu..." peut-être pour se donner encore plus raison, peut-être par la volonté de Dieu ou d'un ange, peut-être... Qu'importe ! Il était resté jusqu'à ce que quelque chose dans l'air ne change. Une présence ? Peut-être. Yeux clos il était aveugle et si un pas s'avançait vers lui alors il devait être plus que léger. De celui qu'use un voleur pour ne pas être repérer, voilà qui convenait bien à une menteuse. Mais ce pouvait être aussi celui de ceux qui ne veulent pas déranger, qui souffrent des autres et de leur regards, s'inquiétant toujours, voilà qui pouvait indiquer du sang Vaucanson.
La solennité est brisé. Brisé ? Non, à peine fissuré tant la voix est comme le pas, léger, à peine affirmé mais pourtant clair et limpide. Elle est donc venu, pourquoi avait-elle était si longue ? Non, il se refuse à la question, trop en on entouré la mère pour qu'il n'en charge la fille. Potentiel fille ! Il ne répond pas, d'ailleurs il ne bouge même pas. Immobile il absorbe ce "Messire Soldaar", l'assimile syllabe par syllabe comme-ci cela pouvait lui suffire à juger de sa filiation. Mais non ce n'était qu'une pièce d'un puzzle qui en réclamait plus pour révéler sa vraie nature. Il doute encore et le fait savoir sans aucune délicatesse car il est ainsi fait répondant à lénoncé du prénom par un franc
"- Savin."
Il lui refusait encore sa seconde filiation. Ce nom qu'il ne portait pas mais au service duquel il a été.
Mais elle était venu alors il ferait un effort et lui laisserait encore le bénéfice d'un léger doute sinon à quoi servait tout cela ?
Le corps aux épaules large s'anime enfin et se tourne lentement vers la vigie d'Eauze. Il se lève et s'approche réduisant la distance qui les séparent à tout juste un mètre. Ses yeux la parcourent, elle est jeune, de cette âge où l'innocence se perd, où l'enfant disparait pour devenir adulte. Mais cela n'est que détail, ce n'est pas cela qu'il veut découvrir. Alors son regard écorce monte vers son objectif captant l'homologue aux reflets gris et s'y plongeant sans retenue.
Il a pu voir et observer pendant des heures et des jours les traits de génitrice si bien qu'elle s'était gravé dans son esprit plus qu'il ne l'aurait voulu. C'était cela qu'il recherchait, ces connexions que parents offrent à leurs enfants. Mahauline avait le sourire de sa mère bien qu'il ne l'ai que trop rarement vue chez l'une et le redoute chez l'autre. Alderic avait la droiture et le sens du devoir de sa mère, qu'il a découvert avec plaisir chez l'un et a ses dépends chez l'autre. Tyara, Orion, bref ! Tous avaient un-peu de leur mère en eux. Alors elle, qu'avait-elle ? Quel était son héritage de naissance ? C'est cela qu'il chercha pendant de longue seconde laissant le lieux consacré replonger dans le silence absolu.
Il y voit quelque chose, du-moins le croit-il. Mais l'Errant ne se fait pas confiance, l'enjeu est trop important et si pourtant le choix binaire, la croire ou ne pas la croire, a tout pour lui plaire dans la théorie dans la pratique il n'en est rien. Cette fois il n'y voyait aucun présage du Très-Haut, aucune volonté caché de sa part dans cette rencontre. Il n'y voyait qu'un hasard de vie et cela lui faisait peur. D'une certaine manière il se sentait soudainement seul face à un choix et cela lui faisait peur.
Pourtant elle avait quelque chose, c'était possible alors...
"- Elle se porte bien pour autant que j'en sache."
Après tout n'était-elle pas venu pour cela ? Avoir des nouvelles de Mathilde ? C'était donc fait. De la manière la plus Soldaaresque possible, directe et sans fioriture. Peut-être en espérait-elle plus ? Mais la réalité était qu'il n'en savait pas plus tant sa relation avec la Duchesse était trouble à présent. Il en gardait pour l'essentiel des souvenirs mais plus rien de très actuel. Ce n'était qu'une curiosité bassement humaine qui lui avait fait donner rendez-vous à la Savin-"Vaucanson". Alors pour s'excuser il se répétait qu'après tout en tant que fille elle pouvait tout aussi bien envoyer un courrier à sa mère pour prendre de ses nouvelles d'autant qu'elle ne vivait pas loin du doute. D'ailleurs oui, pourquoi ne le faisait-elle pas ? De la réflexion à la parole il n'y qu'un pas.
"- Mais pourquoi ne pas lui poser directement la question si vous êtes sa fille ? Vous n'ignorez sans doute pas qu'elle vie non loin ?"
Regard quelque peu suspicieux tant le questionnement était présent bien qu'il ne demandait qu'à se laisser convaincre.
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Pourtant il s'était convaincu de rester "encore un tout petit peu..." peut-être pour se donner encore plus raison, peut-être par la volonté de Dieu ou d'un ange, peut-être... Qu'importe ! Il était resté jusqu'à ce que quelque chose dans l'air ne change. Une présence ? Peut-être. Yeux clos il était aveugle et si un pas s'avançait vers lui alors il devait être plus que léger. De celui qu'use un voleur pour ne pas être repérer, voilà qui convenait bien à une menteuse. Mais ce pouvait être aussi celui de ceux qui ne veulent pas déranger, qui souffrent des autres et de leur regards, s'inquiétant toujours, voilà qui pouvait indiquer du sang Vaucanson.
La solennité est brisé. Brisé ? Non, à peine fissuré tant la voix est comme le pas, léger, à peine affirmé mais pourtant clair et limpide. Elle est donc venu, pourquoi avait-elle était si longue ? Non, il se refuse à la question, trop en on entouré la mère pour qu'il n'en charge la fille. Potentiel fille ! Il ne répond pas, d'ailleurs il ne bouge même pas. Immobile il absorbe ce "Messire Soldaar", l'assimile syllabe par syllabe comme-ci cela pouvait lui suffire à juger de sa filiation. Mais non ce n'était qu'une pièce d'un puzzle qui en réclamait plus pour révéler sa vraie nature. Il doute encore et le fait savoir sans aucune délicatesse car il est ainsi fait répondant à lénoncé du prénom par un franc
"- Savin."
Il lui refusait encore sa seconde filiation. Ce nom qu'il ne portait pas mais au service duquel il a été.
Mais elle était venu alors il ferait un effort et lui laisserait encore le bénéfice d'un léger doute sinon à quoi servait tout cela ?
Le corps aux épaules large s'anime enfin et se tourne lentement vers la vigie d'Eauze. Il se lève et s'approche réduisant la distance qui les séparent à tout juste un mètre. Ses yeux la parcourent, elle est jeune, de cette âge où l'innocence se perd, où l'enfant disparait pour devenir adulte. Mais cela n'est que détail, ce n'est pas cela qu'il veut découvrir. Alors son regard écorce monte vers son objectif captant l'homologue aux reflets gris et s'y plongeant sans retenue.
Il a pu voir et observer pendant des heures et des jours les traits de génitrice si bien qu'elle s'était gravé dans son esprit plus qu'il ne l'aurait voulu. C'était cela qu'il recherchait, ces connexions que parents offrent à leurs enfants. Mahauline avait le sourire de sa mère bien qu'il ne l'ai que trop rarement vue chez l'une et le redoute chez l'autre. Alderic avait la droiture et le sens du devoir de sa mère, qu'il a découvert avec plaisir chez l'un et a ses dépends chez l'autre. Tyara, Orion, bref ! Tous avaient un-peu de leur mère en eux. Alors elle, qu'avait-elle ? Quel était son héritage de naissance ? C'est cela qu'il chercha pendant de longue seconde laissant le lieux consacré replonger dans le silence absolu.
Il y voit quelque chose, du-moins le croit-il. Mais l'Errant ne se fait pas confiance, l'enjeu est trop important et si pourtant le choix binaire, la croire ou ne pas la croire, a tout pour lui plaire dans la théorie dans la pratique il n'en est rien. Cette fois il n'y voyait aucun présage du Très-Haut, aucune volonté caché de sa part dans cette rencontre. Il n'y voyait qu'un hasard de vie et cela lui faisait peur. D'une certaine manière il se sentait soudainement seul face à un choix et cela lui faisait peur.
Pourtant elle avait quelque chose, c'était possible alors...
"- Elle se porte bien pour autant que j'en sache."
Après tout n'était-elle pas venu pour cela ? Avoir des nouvelles de Mathilde ? C'était donc fait. De la manière la plus Soldaaresque possible, directe et sans fioriture. Peut-être en espérait-elle plus ? Mais la réalité était qu'il n'en savait pas plus tant sa relation avec la Duchesse était trouble à présent. Il en gardait pour l'essentiel des souvenirs mais plus rien de très actuel. Ce n'était qu'une curiosité bassement humaine qui lui avait fait donner rendez-vous à la Savin-"Vaucanson". Alors pour s'excuser il se répétait qu'après tout en tant que fille elle pouvait tout aussi bien envoyer un courrier à sa mère pour prendre de ses nouvelles d'autant qu'elle ne vivait pas loin du doute. D'ailleurs oui, pourquoi ne le faisait-elle pas ? De la réflexion à la parole il n'y qu'un pas.
"- Mais pourquoi ne pas lui poser directement la question si vous êtes sa fille ? Vous n'ignorez sans doute pas qu'elle vie non loin ?"
Regard quelque peu suspicieux tant le questionnement était présent bien qu'il ne demandait qu'à se laisser convaincre.
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