[RP Le duel]

En cette belle matinée, toutes les lèvres ne parlaient que de ce duel qui devait avoir lieu, opposant son ancien compagnon de vadrouille Stef, avec lequel ils avaient gardé jadis coute que coute la frontière bretonne avec un tout petit groupe d'éclaireurs, contre messire Kachalot, boucher .
Il savait de quoi il était capable et connaissait trés bien les qualités militaires de cet homme d'honneur mais connaissait peu son adversaire messire Kachalot qui sous ses airs de ne pas en jeter pouvait cacher un adversaire redoutable.
Le marin trouva un coin pour s'assoir..
ce spectacle qu'il n'affectionnait pas particulièrement à cause de sa dangerosité l'informerait néanmoins sur la façon de combattre du boucher, en espérant que ce duel ne finisse pas en boucherie justement..

les épées retentissaient déja, arrachant à chaque rencontre le son caractéristique des lames forgées et une expression de frayeur sur les visages des femmes des duellistes.
Le combat était rude et à ne pas douter ce Kachalot savait se battre!
voyant son compagnon d'armes en perdition puis déposant délicatement son saucisson, Sin encourageait Stef comme il pouvait ...

vas-y Stef !!! mords lui l'oeil !!!!!! fais en d'la carcasse de vache qu'on puisse l'y mettre dans son échoppe!!!

en même temps le marin secouait son saucisson en regardant Aldo comme l'air de lui en proposer..

Concentrée sur le combat, priant pour que la vilaine estafilade sur la joue de Stefanov n'ait pas touché son oeil, Aldoncine n'avait pas entendu le marin s'approcher. Elle sursauta violemment lorsqu'il se mit à crier, à quelques centimètres de son oreille :

vas-y Stef !!! mords lui l'oeil !!!!!! fais en d'la carcasse de vache qu'on puisse l'y mettre dans son échoppe!!!

Ses nerfs, déjà éprouvés par l'énorme tension qui émanait de Kerdwin, faillirent la lâcher à ce moment, et c'est à grand-peine qu'elle se retint de hurler à son tour. Contre Sinbad qui venait de lui faire si peur, contre ce duel ridicule qui mettait les vies d'honnêtes citoyens en danger, contre les badauds sans pudeur qui observaient les hommes se battre comme si c'étaient des animaux !
N'en pouvant plus, serrant les dents pour s'empêcher d'exploser, la jeune femme jeta un regard noir à Sinbad qui mâchonnait tranquillement son saucisson entre deux braillements, se leva brusquement et se dirigea à grands pas vers le lieutenant Anseis, qui observait le combat, impassible. Les hommes étaient-ils donc tous des monstres de sauvagerie et d'inhumanité ? Elle s'approcha de lui et l'implora d'une voix contenue mais vibrante d'indignation et de désespoir :

Messire, par pitié, ils vont s'entretuer ! Ne pouvez-vous faire quelque chose ? N'avez-vous une compassion pour leurs femmes, et leurs enfants qui seront bientôt orphelins ?

Elle n'avait jamais assisté à un duel auparavant, mais la situation lui semblait affreusement dangereuse, et les blessures d'une violence insupportable...

Le sang coulait sur son visage…La rapière de son adversaire l’avait à peine éraflé, mais aiguisée comme elle l’était, le sang dégoulinait le long de son coup…Le sourire quitta les lèvres de Stefanov, et une grimace remplaça celui-ci…Les paroles de son adversaires sonnèrent à ses oreilles comme la pire des injures et, poussa un grondement sourd, Stefanov recula d’un pas avant de faire voler sa larme devant lui, afin d’ouvrir le ventre de son adversaire…Mais en bretteur confirmé, Kachalot s’était reculé dès qu’il avait vu le coup de taille arriver…Il ne fut qu’éraflé par la lourde lame du Slave qui, irrité de cet échec, se servit de l’élan donné à sa lame pour effectuer un tour sur lui même, et abattre sa lame sur la cheville de son adversaire… Un réflexe de Kachalot lui permit de ne pas perdre son pied gauche, mais la lame heurta le droit, avec moins de force, toutefois suffisamment pour passer à travers la botte et se ficher dans la chair. De nouveau souriant, Stefanov retira sa lame, et dit à Sinbad tout en reprenant position

Ne t’inquiète pas Marin, c’est prévu que je le découpe en morceaux…Je te laisserais ma part en revanche, ça ne doit pas avoir bon goût, trop de nerf sans doute…

Revigoré par sa pique, Stefanov se relança à l’assaut, tentant de trancher la jambe de son adversaire au niveau du genoux…Il commit là une grossière erreur, car Kachalot esquiva le coup…Une douleur atroce lui perça le bras gauche, et il releva la tête vers son adversaire…

Mais où diable se croyait son adversaire? Sur l'étal d'un boucher à découper des pièces de viande? Parcequ'il semblait que son seul désir était de le couper en rondelles, comme un saucisson et usait de sa lame excactement comme un boucher use sa hache et son coutelas!

Il avait facilement pû parer, en changeant de position, la grossière attaque de celui ci sur sa jambe gauche, mais il n'avait pas pu retirer à temps le pied droit et la lame de la grosse bâtarde, emportée par son inertie, avait traversé le gros cuir noir de sa botte de soldat légèrement au dessus de la cheville, et lui avait certainement, en plus de lui avoir produit une méchante coupure, cassé la jambe.

Ce n'était pas la première fois qu'une telle chose se produsait, la dernière fois c'était un fantassin milanais qui l'avait frappe au même endroit de la cheville gauche alors que lui chargeait à cheval au sein de son unité, et il savait, fruit de cet expérience, que le fort laçage de sa botte lui tiendrait les os en place aussi bien qu'un plâtre.

Malgré tout, quand il avança pour contre attaquer, il ne put retenir un cri de douleur au moment où li fit le premier pas, mais, sa botte et sa jambent tenaient.

L'autre tenta de profiter de son avantage en doublant son attaque contre le genou gauche de Kachalot, mais celui ci bougea rapidement et contre attaqua. Son adversaire ayant omis de se protéger correctement avec son bouclier, il fonça dans cette ouverture.

Stefanov, distrait par une courte conversation avec un membre du public, commit à ce moment là deux erreurs graves: Confier sa principale protection à une cote de mailles face à une rapière, et se laisser distraire par une conversation!

Kachalot lança une attaque rapide destinée à transpercer la gorge de son opposant. Son adversaire vit l'attaque au dernier moment et tenta de se protéger de son bouclier. La pointe de la rapière alla frapper le bord cerclé de bois de celui ci, taillant le cuir à la fois, cassa le cercle de bois et, déviée, alla se ficher dans le bras gauche de son rival, à la hauteur de son biceps, entrant entre les mailles de la cote comme un couteau de table dans une motte de beurre, et pénétrant dans le corps de son adversaire de deux bons pouces.

Son adversaire se retrouva avec un bouclier brisé en deux, et le bras cloué contre son corps, transpercé de part en part, et avec une profonde estafilade au niveau des côtes.

Voyant cela, Kachalot abaissa son arme et dit: Pour moi le combat est fini, Sire Stefanof, je m'en tiens pour quitte, car malgré votre éffronterie, je ne veux pas vous tuer! Faites vous panser par un médicastre et rentrez chez vous!

Finalement il tendit sa main droite, attendant celle de son opposant...
_________________


Dernière édition par Kachalot le 03 Aoû 2009 07:27; édité 2 fois

Si le coup l’avait surpris, il n’en avait pas moins diminué sa rage…Au contraire même…S’être fait avoir de la sorte le mit hors de lui, et Stefanov jeta son épée au sol. Empoignant la rapière par la garde, il la tira hors de son bras en se mordant les lèvres, et la lui remit en main, avant de se pencher et de reprendre sa lourde arme d’une seule main l’autre, inerte, pendait à son coté. Relevant la tête, il regarda son adversaire au fond des yeux.

Vous êtes loin de m’avoir tué messire Kachalot. Si vous n’êtes pas capable d’encaisser plus que cela, je ne vais avoir aucun souci à me défaire de vous.

D’un mouvement d’épaule, il fit choir son bouclier et, pâle comme un mort, se remit en un semblant de garde, l’épée pointée vers le torse de son adversaire. Un tremblement le parcourut tout entier et il sentit la garde de l’arme lui glisser des main…Le monde tout autour de lui lui semblait apparaitre comme à travers un voile pâle,à travers lequel il distingait encore bien l’écu de son adversaire…Le sol se déroba sous ses pieds, et son genoux droit se plia d'un coup, lui faisant perdre subitement une trentaine de centimètres…Le souffle court, il chercha son arme à tâtons, posa la main dessus, la reprit péniblement en main, et se remit debout en s’appuyant dessus…Il avait présumé de ses forces au début du duel et commit des erreurs que son adversaires avait su exploiter…Il était furieux, mais ne pouvait même plus lever son arme…Le sang dégoulinait à l’intérieur de sa manche, rougissait maintenant le pommeau de son épée..

S’il n’en tenait…qu’à moi, Kachalot…Je vous occirais avant de m’effondrer…Mais je ne veux donner…à votre compagne…le spectacle de votre dépouille mortelle…dans le sable de cette arène…

Il entendit des pas qui s’avançaient, l’arbitre…Il l’avait oublié celui là…

Wedy avait suivit le duel autant qu'elle pouvait. Pâle comme un linge elle observait le combat. Le premier sang versé meme si ce ne fut pas celui de son bien aimé lui donna la nausée. Elle pensait a Kerd et ne pouvait pour autant accepter qu'elle perde ainsi son époux.

Le sang coulait sur la joue de Stefanov, et de sa place elle ne pouvait voir si l'oeil avait était touché.

Elle ferma les yeux un instant, essayant de reprendre ses esprits c'est alors qu'elle entendit le marin hurlait comme à son habitude,elle l'aurait bien giflé celui là pour qu'il se taise!! A peine capable de ramener du poisson mais ouvrir sa grande bouche il était toujours là!!

Ouvrant alors les yeux, elle vit la lourde battarde s'abattre sur la cheville de son Kachou, elle manqua s'évanouir!!!

Mais il se prend pour un boucher!! Kacha avait déjà laché sa boucherie pour prendre une forge car elle ne supportait pas la vue du sang, mais si maintenant ce Stefanov de malheur, voulait transformer son fiancé en saucisson, rien n'allait plus du tout!!

Elle sentait l'enfant qu'elle portait s'agiter en son sein, et déjà elle voyait la mort se profiler et s'imaginait élevant un orphelin !! Un boiteux maintenant!! Au fond il valait toujours mieux qu'un mort!

C'est alors qu'elle entendit le bruit d'un bouclier se brisser, le STOP haut et clair du lieutenant!!

Elle n'était plus en mesure de continuer a observer. Le combat semblait terminer, son fiancé blessé à la cheville semblait boiter. Stefanov aussi était mal en point avec son visage en sang, et le bras en piteux état!!

Pourquoi donc les hommes ne savent ils laver leur affront qu'au bout d'une lame!! pensa t'elle.

Un instant de fierté malgré tout la gagna, lorsqu'elle compris enfin que son aimé sortait vainqueur. Pourtant, elle n'était pas prete de s'en remettre. Vivre avec un militaire c'était déjà pas simple mais si maintenant en plus il combattait en duel, elle finirais par en mourir en peur!

Le cri de terreur qui s’échappa des lèvres de Kerdwin couvrit un instant les bruits de la foule mugissante…

Vacillant, le visage ruisselant de sang mêlé à la poussière de l’arène, Stefanov venait de laisser choir épée et bouclier… la lame acérée de Kachalot s’était plantée dans son bras d’où, de ses deux mains habillées de cuir, il l’en arracha …
La jeune femme était livide… Bien que blessé, à bout de force, en titubant son homme reprenait la position de combat… d’une seule main, il ramassa son épée…

Prise de tremblements, d’une voix à peine audible et bien trop éloignée pour qu’il puisse l’entendre, elle tenta de hurler…

Non ! Non ! Stef, je t’en conjure, arrête toi… Oh ! Mon Amour, arrête toi…

Anseis, fait cesser ce duel ridicule, je t’en supplie !

Mais l’émotion était si grande que les mots sortir à peine de sa bouche…
Au même moment, elle vit le lieutenant se mettre à courir vers les deux adversaires, s’interposant entre eux …

STOP !

En courant, elle aussi, Aldoncine et Wedyco sur ses talons, Kerd se précipita derrière lui… mais soudain, elle se figea sur place…
Anseis avait saisi le bras de Stefanov et appuyait de toutes ses forces sur la plaie saignante… Le grand slave blêmit… laissant tomber sa lourde épée à terre il s’écoula à genoux relevant la tête vers Anseis qui, s'accroupisant, eut à peine le temps de le soutenir avant qu’il ne perdre connaissance …

La Sirène repris sa course pour franchir les quelques pas qui la séparaient de l’ homme qui, portant le blessé, se dirigeait vers elle…

Oh Anseis !

Elle n’en dit pas plus comprenant que son ami avait fait ça pour le bien de son aimé, pour que ce dernier, dans l’état où il se trouvait, relâche l’arme qu’il venait de ramasser et cesse le combat…

c'est bon, ils s'en remettront tous les deux. Où est le médicastre le plus proche?


Je n’sais pas, je n’ sais pas où il y en a un… De ses yeux implorants elle regarda son amie…

Aldo je t’en supplie va quérir un médicastre, va vite… vite !

Chancelante… la main de Stefanov, qu’elle venait de saisir doucement entre les siennes, la portant d’abord à ses lèvres… elle se mit à marcher au côté du vagabond…D’une voix sans timbre elle murmura…

Porte le au phare Anseis, s’il te plait, porte le au phare… Je vais m’occuper de lui avant que le médicastre arrive…

Il était las, aussi blême qu'un ligne, ne respirait que par courtes saccades et ne voyait le monde qu'à travers un voile gris.

Il vit à peine son adversaire chancelant et aussi blème que lui, lui parler sans pour autant comprendre clairement ce qu'il lui disait, et c'est par bribes qu'il entendit: ...moi, Kachalot…occirais...
effondrer…votre compagne…dépouille mortelle…sable de cette arène…

Puis vint un cri: STOP!!! et il vit le Lieutenant Anseis, l'arbitre, se placer entre son adversaire et lui pour faire rompre le combat, faire choir son rival au sol, le relever et lui parler presque sans le regarder:

Kachalot...déclaré vainqueur...affront lavé...mots oublié...nul..cherche plus querelle à ce sujet...repos bien mérité et…jamais parler de cette affaire


Il était incapable de comprendre ce que tout cela voulait dire, d'en comprendre le sens, tant son esprit était embrumé par la douleur et l'effort fourni, seule l'idée que le duel était fini parvint jusqu'à lui.

Ensuite, une personne dont il ignorait totalement l'identité se lança contre sa poitrine en murmurant des mots inconnexes. Quand seulement les effluves de son parfum de fleurs d'oranger arriva jusqu'à son nez, il se rendit compte de quelle était l'identité de la personne qui le soutenait ainsi: Wedy!!

Instantanément, une idée prit place dans sa tête: le duel était fini, il était vivant et la femme qu'il aimait le soutenait.

Il se tourna vers elle, fondit son regard dans les yeux verts de son aimée, et lui murmura:

C'est fini, je t'aime, aide moi à rentrer!

Ensuite, sans comprendre ce qu'il se passait, sa conscience vacilla, la garde de sa rapière lui échappa des doigts sans même qu'il se rendre compte, et il s'écroula au sol, face contre le sable chaud de l'arène...

Aldoncine sentit une vague de soulagement l'envahir lorsqu'Anseis répondit à sa requête d'une voix contrainte et saccadée. Bien qu'il ne pût rien faire pour le moment, il semblait avoir en horreur ce duel autant qu'elle, et assurément il y mettrait fin dès que possible.
Soudain, la rapière de Kachalot transperça le bras de Stef, tranchant son bouclier au passage et faisant dangereusement vaciller le grand blond. D'un geste instinctif et horrifié, elle porta ses mains à son visage. Le blessé arracha l'arme fiché dans son bras et se saisit de son épée, comme pour continuer le combat, mais le lieutenant s'élança vers les adversaires et mit fin au combat, malgré la fureur de Stef.
Wedyco et Kerdwin se précipitèrent d'un même mouvement vers les trois hommes. Aldoncine, après avoir hésité un instant - elle n'était pas sûre de pouvoir supporter la vue des blessures - s'approcha à son tour de Stefanov, toujours inconscient dans les bras d'Anseis. L'entaille sur sa joue saignait abondamment, et son bras pendait lamentablement le long de son corps. Kerdwin se tourna vers elle, pâle comme un linge :

Aldo je t’en supplie va quérir un médicastre, va vite… vite !

Bien aise de détourner le regard, incapable de prononcer un mot, elle se contenta de hocher la tête et se hâta de quitter les lieux. Depuis le départ de Yelina et en l'absence de Sirclavel, il n'y avait personne au village capable de soigner de telles blessures ; elle devrait aller jusqu'au monastère pour quérir le frère médecin. Lui seul serait à même de s'occuper de Stefanov et Kachalot.

Tout à coup, je vis tout le monde courir vers le sable de l'arène, Stefanov a genoux, couvert de sang, le lieutenant le soutenant, Kerdwin et Aldoncine se levèrent d'un bond.

C'est alors que je vis celui qui serait le père de mon enfant vaciller, je ne sais comment déjà je me retrouver au coeur de cette arène. J'avais trouvé la force de me lever, de courir, malgré ce ventre trop lourd qui me brissait les reins, le soleil du matin cognait sur Honfleur.

Je me jettait sur lui, dans un dernier élan, ma force décuplée par je ne sais quel miracle, seul Aristote pouvait être derrière cela.

Je retrouvais son regard, le reconnaissant à peine, il n'avait jamais été aussi blanc, aussi tremblant, aussi sale aussi.

Les mots qu'il venait de murmurer à mon oreille me rapellait que tout était terminé maintenant.

C'est fini, je t'aime, aide moi à rentrer!

Je lui saisit le bras, encombrée comme j' étais par ce ventre trop lourd, pourrais-je le soutenir jusqu'à la maison. Et où était Sirclavel, le médicastre n'était donc pas présent par un jour pareil!!!

Et ce balourd de marin qui restait là campé a regarder au lieu de venir aider. Mon regard fît rapidement le tour de la place. Les badauds attroupés, le lieutenant trop occupé par Stéfanov qui venait de s'écrouler. Kerdwin et Aldoncine essayant d'aider cherchant elle aussi le medicastre.

Je devais me considérer comme heureuse, je devais a présent me débrouiller seule!!

Mon esprit fît appel à mon défunt frère qui lui serait imédiatement venu m'aider. Je murmurais tel une prière.

Théo, donne moi ta force, donne moi la force de ramener l'homme que j'aime à la maison. Donne moi la force de l'ordre et de tous les chevaliers!!


Je saisissais Kacha par le bras, oh par Aristote qu'il était lourd!! Pourtant je marchais près de lui, suivant son pas de boiteux, me dandinant, les reins brisés, les seins trop lourds, mon bras me faisait horriblement souffrir.

Oui mon Kachou, on rentre, tout est terminé maintenant!!

Mon regard lui implorait de ne jamais plus recommencer, et pourtant je savais que ce ne serais jamais vraiment terminé!! Les duels et les combats je devais m'y habituer, comme toutes les femmes d'ici d'ailleurs, le sang n'avait surement pas fini de couler à Honfleur!