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[rp]Lice en folie: Lalie VS Veni/Tadek/Æt... Æthaire VS Paul

Eullallie
Il est pas très courageux cet arbitre.
Peu importe, après tout, là n'est pas l'important.

Il lança l'affrontement sans même se préoccuper de vérifier les armes!
M'enfin, 'l'était pas bien dans sa tête lui...
Évaluer prestement la situation.
Et puis ne plus penser à rien... même pas à sauver sa vie, après tout, ce que s'apprêtait à réaliser cet homme pour sa Veni semblait naturel à tout le monde.
Alors qui se préoccuperait de voir une brune sans arme devant l'Æternitae?
Personne!

Elle pointa du doigt le cheval sur lequel était assise Veni, les yeux plissés, semblant affolée...


Oh non, Veni... REGARDE!

Provoquant ainsi, du moins l'espérait-elle, un instant d'inattention de la part de son adversaire.

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Venitia
Elle était sagement assise sur Eole et surveillait de près ce qui se passait devant elle. Sous ses yeux deux de ses compagnons Aet et Lalie s'apprêter à se battre. Son mollet douloureux ne cesser de l'ennuyer et Eole semblait de plus en plus nerveux. Tout cela ne présageait rien de bon.

Eole doucement c'est pas le moment que tu me fasses tomber hein, Aet à pas besoin de cela maintenant.

L'équidé l'avait visiblement comprise et se calmait peu à peu. Moment de flottement et si ça finissait mal. Jamais il ne saurait, elle ne pouvait si résoudre. Il fallait qu'elle lui dise avant qu'il ne soit trop tard où du moins qu'elle lui fasse comprendre.

Aetttttttttttttt.
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Aeternitae
Æternitæ n'écoutait pas Paul Lice, et son regard n'avait pas lâché Eullallie une seule seconde.
Derrière lui, un léger hennissement suivi de la voix de Venitia éveilla son attention, mais si son esprit se porta alors sur le cheval et la rouquine, ses pas le rapprochaient toujours un peu plus de la murataise.
Devant lui, la brune semblait inquiète et regardait en direction de son amie.


Oh non, Veni... REGARDE!

Mais c'était peine perdue. Si Æter marqua une furtive hésitation, il n'en laissa rien paraître. Ce genre de feinte élémentaire n'était plus en mesure de le perturber.

Aetttttttttttttt.

Veni ? Et si la feinte n'en était pas une ? Il ralentit encore son allure, fit un pas puis un deuxième, tous ses sens aux aguets.
Finalement il stoppa, sans cependant quitter la brune des yeux ; celle-ci avait toujours le doigt pointé vers Venitia.
Il tourna alors très légèrement la tête vers sa plus précieuse amie.


Veni ?
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Eullallie
Instant tant attendu, il l’avait enfin quittée des yeux.
Oh, elle se doutait bien que ce ne serait que de courte durée, alors, la logique voudrait qu’elle se lance sur son épée…mais au lieu de cela, elle resta figée, sans bouger, pétrifiée par l’angoisse !
Puis en un instant, effluve inconsciente, elle fit quelque pas en direction de son arme désespérément clouée au sol… en même temps une épée qui vole, c’est… bof-bof !

Se redresser prestement, se lancer dans une explication pénible… Honneur aux dames qu’avait dit l’arbitre.
Lalie s’avança vers Æt sans faire un bruit.
Il n’est pas chose aisée que de surprendre un homme qui s’attend à tout, et qui ne semble rien craindre, même pas lui-même.
Sait-il seulement à quel point il lui est répugnant d’être là ? Ils auraient pu, simplement s’expliquer dans une taverne, autour d’un verre de vin de bourgogne, l’on lui en avait fait gouter certains, le breuvage émoustillait les papilles de qui était capable d’apprécier.

Peu importait, elle se trouvait là, juste à sa portée, prit l’épée de la main droite par le plat de la lame, juste sous la garde, la serra fermement jusqu’à faire couler le carmin de sa propre main, lui frappa sur l’épaule doucement :


Hum… Æt ?

Sans lui laisser le temps de prendre conscience qu’elle s’était approchée, elle le frappa au menton de toutes ses forces.

Citation:
0. Mon cher Pierre, je crois que le cochon est dans le maïs. Quelle baffe ! (Eullallie inflige 6 points de dégât à Aeternitae.)

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Aeternitae
Æternitæ observait Venitia du coin de l'œil et chercha à deviner ses pensées dans l'émeraude de ses yeux. Que voulait-elle lui dire la diablesse ? Ses lèvres s'entrouvrirent, comme si elle cherchait à lui dire quelquechose qui lui pesait sur le cœur. Mais bon sang, que signifiait cette ambiance pesante ? Que craignait-elle ? Qu'est-ce qui animait tous ces gens qui parvenaient à peine à contenir leur colère ? Il haussa les épaules. Les choses étaient pourtant simples ! Eullallie avait failli tuer Venitia, il tuerait donc Eullallie, pas besoin d'en faire tout un plat, c'était pas le combat du siècle...

Un autre poids, plus métallique celui-là, se fit sentir sur son épaule.


Hum… Æt ?

Quelle erreur... Son attention s'était dissipée, tout concentré qu'il était sur ses réflexions. Il tourna alors la tête vers Eullallie, son menton décrivant une courbe qui croisa celle, plus énergique encore, de la poignée de l'épée encore poisseuse du sang des adversaires d'Eullallie.
Citation:
0. Mon cher Pierre, je crois que le cochon est dans le maïs. Quelle baffe ! (Eullallie inflige 6 points de dégât à Aeternitae.)

Humpfff...

Il encaissa difficilement le choc sous l'effet duquel il pivota sur son pied gauche pour éviter une torsion trop importante de son cou. Il cita Christos pour mieux pouvoir ignorer la douleur...
Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir.
Sa main toujours sur la poignée de son épée, sa réaction fut immédiate et à la mesure de l'attaque qu'il venait de subir. Il dégaîna son arme et, dans un mouvement circulaire ascendant, frappa du pommeau le menton de la murataise.
Citation:
1. Mon cher Pierre, je crois que le cochon est dans le maïs. Quelle baffe ! (Aeternitae inflige 6 points de dégât à Eullallie.)

Le coup qu'il venait d'asséner à son adversaire lui procura quelques secondes précieuses pour se repositionner et assurer sa garde.
Légèrement penché vers l'avant, face à la brune, il en profita pour reprendre son souffle, tout en poursuivant ses citations.

Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble.
Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse.


Maudite auvergnate... Tu es fidèle à la réputation de ceux de ta terre natale, lâche et traîtresse !
Ta bassesse n'a d'égale que l'infinie vacuité de l'âme de ceux qui te gouvernent !

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Eullallie
Ah ben, celle là, elle l’avait bien cherchée. Non mais il voulait lui refaire le sourire ? C’est ça ?
Du reste, inutile d’être très perspicace pour se rendre compte que ce qu’il se passait ici se révélait être la récolte de ce qu’elle avait semé un peu plus tôt. Pourquoi en être arrivée là ?
Douleur maxillaire, pensées remuées sans ménagement, atteinte de son bonheur de vivre
Filet de sang qu’elle chasse d’un revers de main.
La fermeté du coup l’a déséquilibrée, mais c’est sans compter sur la souplesse de la murataise qui encaisse plus facilement qu’elle ne le pensait, finalement, les entrainements à la caserne portent leurs fruits.

Et puis, elle l’entend, citer Christos et l’inonder d’insultes.

Retour en arrière le BA, Murat.
Murat la ville de feue sa sœur PuissantWoody, ville auvergnate qui l’avait accueillie très chaleureusement à l’époque. Temps de l’insouciance et de sa rencontre avec Veni, qui, à l’époque était bien différente de la rouquine qu’elle côtoyait depuis peu.
Auvergne… pays de cocagne pour lequel elle s’était usée corps et âme un certain temps.
Murat ville dont elle fut maire… moments de douce quiétude malgré un travail harassant, acharné mais ô combien gratifiant.
Pourquoi pensait-elle à cela maintenant ?
Ah, oui, parce qu’un autre maire auvergnat se prénommait Æthaire… oui, ce même corps qui se trouvait devant elle.
Diantre qu’il avait changé… oh, ses traits biensur… mais son âme surtout… comment était-ce possible que l’Homme puisse s’écarter à ce point de son essence ?


Æthaire ?

Se placer juste devant lui… Adoucir les traits de son visage jusqu’à esquisser un léger sourire.

Æthaire ? Voix calme, posée, presque douce
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Aeternitae
Eullallie avait encaissé le coup avec une résistance qu'il n'aurait pas imaginée de prime abord. À peine vacillante, la murataise s'était rétablie avec la dextérité d'un maître d'armes. Mais elle semblait songeuse.

Æternitæ jaugea rapidement la situation. Semblant perdue dans ses pensées, le regard trouble, la brune ne suivait pas des yeux le mouvement de son épée. L'expérience qu'il avait du combat lui dictait d'agir ; il savait que c'était le moment où jamais et qu'il n'aurait sans doute pas d'autre occasion de l'occire sans lutter. La fraction de seconde suivante, il avait levé son épée au dessus de son épaule gauche, la tenant fermement à deux mains, et allait frapper Eullallie de taille.


Æthaire ?

Il stoppa brutalement son geste, et son épée retomba lourdement devant lui, la pointe déchirant la terre battue en une longue cicatrice.
La brune s'avança, affichant un visage d'albâtre, souriant, un visage angélique qu'une cascade de cheveux ébènes rendait plus lumineux encore par contraste. Æter secoua la tête. Lui avait-elle parlé ? Qu'avait-elle dit ?


Grumpf ...

Haussant les épaules, il grimaça et leva alors son arme par dessus son épaule droite, pointe vers le bas, pour la frapper d'estoc.

Æthaire ?

La voix s'était faite plus douce que précédemment, plus désarçonnante encore que tous les coups qu'elle pourrait lui asséner. Il ouvrit la bouche et la referma à plusieurs reprises, hésitant à parler, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Gardant son arme dressée, prête à frapper, il cherchait à rassembler ses esprits, sans y parvenir cependant. Comme à chaque fois qu'il était perdu, qu'il lui semblait marcher sur une corde raide entre l'enfer et la damnation, à chaque fois qu'il errait sur le désert de ses émotions, il chercha Venitia du regard, et d'une voix affolée, implorante, il l'appela.

Veni ?

Il tourna la tête vers la rouquine comme un assoiffé tend la main vers une gourde*, et prit alors conscience qu'il venait de baisser sa garde...

* hum, non, Venitia n'est pas une gourde
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Venitia
Elle n'aurait pas du l'appeler quelle erreur elle venait de faire, elle avait oublié qu'il suffisait de cela pour que Aet oublie où il se trouvait pour ne se soucier que d'elle. Elle le fixe longuement essayant de lui faire comprendre ce qui allait arriver.

Aettttttttttttttttttt

Trop tard le coup tombe heurtant son ami de toujours et arrachant à la rouquine un cri de douleur. Elle avait mal pour lui et au même moment bougeant plus que nécessaire la douleur dans sa jambe se réveilla. Alors qu'elle était penchée sur Eole afin de mieux voir sa jambe, la voix de Lalie lui parvint.

Aethaire.

Non, murmura la rouquine, pas ça.

Son regard émeraude se lève et croise celui de Aet complètement désemparé.

Veni ?

Les yeux de Venitia deviennent rond comme des billes. Elle le fixe et se lève sur Eole afin que sa voix porte bien.

Non, Aet non, ne l'écoute pas, tourne toi. Pense à pourquoi tu le fais, n'écoute pas ce qu'elle te dit, ne l'écoute pas...

Elle détourne alors ses yeux vers Lalie et tourne la tête de droite à gauche en un geste suppliant. Son regard se repose alors sur Aet. Dans un mouvement elle bondit d'Eole et marche aussi vite que possible en direction d'Aet....
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--Paullice
Paul Lice était dans un coin mais n'avait pas cesser de suivre le déroulement du duel. Il prenait soin de noter à chaque fois le résultat du combat. Pour l'instant le duo était à égalité. Mais au vue de la situation il n'avancerait pas si l'homme perdait son temps à reluquer la rouquine.
Aussi Paul Lice, pris soin de relire les règles du duel et une fois cela fait, il s'avance lentement mais surement vers la rousse
.

Dit, m'dame, faut quvous arrêtiez ça toutsuite, vous pénalisez vos amis en leur faisant divaguer l'esprit. Vous ne pouvez pas rester ici, faut qvous retourniez sur votr chval, puis qvous restiez à distance pour que lmsieur reste pas tout le temps retourner comprenez?

Il recule alors et se plante entre la dame et la messire.

Bien vous êtes parfaitement ex-aequo, va falloir que vous bougiez un peu pour vous départager, à ce rythme à force de faire des politesses demain on y sera encore. Et jsuis pas sure que la rouquine et les nerfs pour supporter un duel qui s'éternise elle semble déjà ne plus tenir en place de peur. Ménager là, aller on reprend.

Il reprend alors sa place dans un coin de la lice et surveille la reprise du combat.
Paulhaguetois
il court, il dort depuis si longtemps qu'il rêve qu'il court pourtant il court, c'est épuisant d'ailleurs, c'est un effort physique même en rêve, c'est quoi physique ? bref il accourt telle la chasse

ma c'est quoi ce délire ? Lalie et Aeter qui se battent, Véni au plus mal mais qui essaye d'empécher son ami de tuer son amie, un gars à terre , un chantier monstrueux, pfuuuuu on s'absente 5mn

Lalie ? qu'as tu fais ? pourquoi te bats-tu ainsi avec nos amis ? Pourquoi te bats-tu avec notre vie ? Lalie mon amour ?
Que veux-tu que je fasse ?

Véni ? c'est quoi ce bordel ? On me dit que vous vous êtes battues ? ET c'est pour ça qu' Aeter se bat avec elle ? enfin contre elle !!!

Ils peuvent pas s'arréter là ?

Allez les enfants, on a bien rit, on arrète tout et on va se poutrer sur un petit match de soule !!!! St aignan contre Paulhaguétois, même tout seul je gagne de toute façons Allez les copains on arrète les battifolleries et autres galéjades et on a envahit Ventadour ça sera aussi con que de se battre entre nous !!!! EH OH ON M'ECOUTE LA ??? M'entend-on au moins ?

OH HE !!!!!


Pfuuu vous êtes devenus fous, Aeter !!!!!


en plus si tu me l'abime je vais être obligé de te défier et je voulais vraiment tout reprendre à zéro, Aeter, ne me la tue pas s'il te plait

LALIE !!!!! AETER !!!!!!
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Si tu veux des PE, je peux !!!
Aeternitae
Un instant de lucidité, bref, furtif, un instant de replis sur soi et de pleine conscience. Conscient de la folie qui le consume. Il est là, seul, perdu au milieu d'une mêlée qu'il ne comprend plus, et tout s'agite, tout va trop vite, le monde tourbillonne et tout s'accélère. À sa droite Venitia qui accourt vers lui, celle à qui il doit d'être encore en vie, celle à qui il doit tout, sa seule part d'humanité, celle qui confère à son âme déchue et maudite un peu ... d'amour.

Non, Aet non, ne l'écoute pas, tourne toi. Pense à pourquoi tu le fais, n'écoute pas ce qu'elle te dit, ne l'écoute pas...

Il l'observe, bouche bée, bras ballants. Il tient une arme et ne sait pas pourquoi. Que fait-il au juste ? Qui ne doit-il pas écouter ? Il lâche son épée et se prend la tête à deux mains. Il s'agenouille.
À sa gauche un homme accourt. Il le connait, il en est certain, mais ne sait plus dans quelles circonstances il l'a déjà rencontré. L'homme parle trop vite, et ses mots fusent avec la même puissance que le sang dans ses tempes. Chacun de ses battement de cœur lui fait mal au crâne, sa tête va exploser, il en est sûr.


Pfuuu vous êtes devenus fous, Aeter !!!!!

Fou, il est fou, le monde est fou, et chaque seconde qui passe il s'enfonce plus profondément encore dans cette folie. Plus besoin de comprendre, plus besoin de réfléchir, plus besoin de paraître ou de plaire, plus besoin d'être. Il n'est plus, il n'existe pas, et eux non plus n'existent pas. Tout n'est que tromperie et mensonges. Il n'y a plus alors que la rage, belle, pure et profonde, une rage qui vient du ventre et du cœur, une rage destructrice à tel point qu'elle en devient divine. Il EST la rage. Kenaz gît au sol et l'appelle de son éclat argenté.
    Prends-moi et tue ! Tue les tous et détruis tout !

Il lui obéit, il tend la main vers son épée et la saisit. Elle est lourde et glacée, comme son passé. Un frisson électrique lui parcourt l'échine ; il ferme les yeux et se laisse emporter par sa rage.

LALIE !!!!!

Lalie ! Il se souvient ! Elle doit mourir ! Il se relève alors et ouvre les yeux. Elle est là, l'auvergnate, face à lui, son visage d'ange qui le nargue, qui le juge, et qui le raille. Elle est l'Auvergne ! Elle est l'incarnation de sa haine. Il écarte les bras, brandissant Kenaz vers le ciel puis joint ses mains sur la poignée, et se laisse envahir par ce sentiment de puissance, ce feu destructeur et incontrôlable, il brûle et se consume.

AETER !!!!!!

Il fait tournoyer l'épée dans les airs, arme tendue à l'horizontal. Il accompagne le mouvement de Kenaz en tournoyant sur lui-même, et sa vue se trouble, tout devient gris, tout devient flou. Ils doivent mourir, ils doivent TOUS mourir ! Et il hurle.

Je suis l'Æternitæ !
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Eullallie
Un instant… Juste un tout petit instant… Là devant elle, Il est là ! Le Seigneur de Combecastel ! Encore un effort et, peut-être va-t-il l’écouter, reprendre le dessus sur l’Æternitæ.
Espérance, attente, espoir.

Mais la voix de Veni tombe, implacable de lucidité, la rousse ne laissera pas faire la brune, Lalie doit payer, la duchesse le sait, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour inviter son ami à aller jusqu’au bout…


Veni

** Oui, Æthaire, viens ! Regarde… je suis Lalie… Regarde… Je ne suis coupable d’aucun mal… Observe les alentours ! Prends le dessus Æthaire ! **
Si seulement il pouvait lire dans ses pensées… si seulement ils étaient seuls sur cette lice ! Ce n’est malheureusement pas le cas !


Non, Aet non, ne l'écoute pas, tourne toi. Pense à pourquoi tu le fais, n'écoute pas ce qu'elle te dit, ne l'écoute pas...


En une fraction de seconde, Veni vient de rappeler une chose que Lalie avait presque oubliée : ne pas toucher à ses hommes, bien au-delàs des coups que la murataise asséna un peu plus tôt à la rouquine, ce qu’elle venait de tenter était confirmé être une pure folie. L’ancienne aurillacoise accourait à leur rencontre, mais c’était sans compter sur l’attention de l’arbitre, il la ramena au bord de lice, lui tenant des propos un peu incohérents, en même temps, un homme qui demande au perdant, mort, de venir signer la fin du combat ne peut pas avoir toute sa tête…

Bien vous êtes parfaitement ex-aequo, va falloir que vous bougiez un peu pour vous départager, à ce rythme à force de faire des politesses demain on y sera encore. Et jsuis pas sure que la rouquine et les nerfs pour supporter un duel qui s'éternise elle semble déjà ne plus tenir en place de peur. Ménager là, aller on reprend.

Oh, mais qu’est-ce qu’il croit ? Hein ? Qu’elle reste là pour son plaisir ? Qu’ils prennent plaisance à être là ?
**Allez, pousses-toi l’arbitre !**

Puis… Rien ! Temps suspendu en entendant la voix de celui qui l’a suivie jusqu’ici. Toujours heureux d’être avec elle, ne démentant jamais ce qu’il lui avait un jour promis, lors d’une escapade biterroise datant de presque un an.
Paulh ! Mouvements cardiaques s’accélérant jusqu’à provoquer un étourdissement de la non-épouse

Ne pas détourner les yeux d’Æternitæ, mais garder l’ouïe attentive à ce que son cap’tain disait.

Que veux-tu que je fasse ?

Murmure: !Las ! Paulh, il n’y a rien que tu puisses faire pour l’instant… Rien si ce n’est être présent… Juste au cas où…

Frissons lui parcourant l’échine, mains qui se crispent, regard qui change.

LALIE !!!!! AETER !!!!!!

« Le » voila !
Oh, pas celui qu’elle attend, non ! Celui qui, pris de folie avait annoncé son arrivée en Berry sur la place d’un village il y a plus d’une lune maintenant.

Je suis l'Æternitæ !

À n’en point douter, oui !
Et voila comment, Lalie prend la décision qu’il est temps d’aller jusqu’au bout de la démence de cet homme !
Répondre à la folie par l’hystérie !
Attendre le bon moment pour frapper là où il ne l’attend pas… Quoique, cet être présume sans doute le moindre geste !
Soit, Lalie le laisse tournoyer, brandissant son épée au dessus de la tête, il ne l’a pas encore frappée…Il a tort, c’est le moment ! Il doit avoir la tête brassée en réalisant un tel mouvement circulaire, non ?
Pas le temps de se poser la question qu’elle se jette sur lui, bras lui enserrant la taille, le projetant au sol !

Citation:
2. Aeternitae est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Eullallie ! Le geste parfait, Aeternitae se tord de douleur sur le pré. (Eullallie inflige 10 points de dégât à Aeternitae.)

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Bisac
Bisac qui regardait le duel avec amusement, se demandait toutefois si ce duel était vraiment utile. En effet, même si le diacre ne connaissait pas la cause de la discorde des duelistes, il pensait que ce problème pourrait surement être résolu autrement.
Il esquissa un sourire lorsque un des duelistes hurla son nom.
Espérons, pensa Jean, que je ne devrais pas intervenir , mes capacités d'herboriste ne le permettrait pas.
Toutefois, Bisac se replongea dans le duel, car tout diacre qu'il était ce duel l'intéressait et il voulait connaitre le gagnant.
Aeternitae
Æternitæ tournoyait, emporté par sa furie. Il se laissait gagner par la colère et tout autour de lui n'appelait que la destruction. Aveuglé par sa haine, il ne réalisait pas qu'il faisait une cible facile pour une combattante aussi aguerrie qu'Eullallie, et la réponse fut directe et implacable. Attrapé par la taille, percuté à la poitrine, il fut projeté plusieurs pieds en arrière, tombant lourdement sur le dos. Étourdi et souffle coupé, il se cramponnait à sa seule possibilité de salut : Kenaz.
Étendu sur le dos, il lui fallut plusieurs secondes pour recouvrer ses esprits, ou du moins les esprits de "l'autre"... Secondes infimes, secondes infinies, secondes où se concentrent chacun des instants de sa vie, où tout son passé fusionne pour ne plus former qu'un souffle oublié, un frisson passager, secondes où le présent s'arrête et le futur n'existe pas... Il se sait perdu, étendu sur le dos à la merci de son adversaire. Il se sait perdu et sert un peu plus fort Kenaz. Puis la douleur. Légère, d'abord, celle d'une aiguille qui transperce la peau, douleur qui enfle et rayonne de son plexus pour enserrer sa poitrine dans un étau et paralyser ses membres. Douleur qui s'empare de son corps et cherche à s'en évader et qui trouve pour seul et ultime exutoire, sa bouche, et un cri de désespoir...


Nooooooooooonnnn !

Derrière sa tête, sa main droite maintenait toujours fermement son épée. Les yeux rouges du sang de sa colère, l'écume aux lèvres, il crachait et meuglait plus qu'il ne parlait, citant la réponse du Sans-Nom à "La question" posée par le Très-Haut à ses créatures.

Je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens !

De sa douleur il fit sa force ; une force née d'un ultime soubresaut, celui par lequel toutes les cellules de son corps refusent la mort ; la force pure, primitive, celle qui anime chaque être vivant et le pousse à refuser l'inéluctable. Contractant ses abdominaux, il se mit en position assise et balaya l'air d'un violent coup d'épée, obligeant la murataise à se pencher en arrière pour en éviter la lame. Il continuait de parler, et plus il parlait, plus il haussait le ton, s'exprimant d'une voix rauque, méconnaissable, alors qu'Eullallie tentait tant bien que mal de conserver son équilibre.

Si Tu me nommes "Ton enfant", je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, ...

Il se redressa sur ses jambes et, restant accroupi, prit appui sa sur main gauche et jeta sa jambe droite en un large mouvant circulaire venant faucher violemment les jambes d'Eullallie à hauteur des genoux.
Citation:
3. Eullallie est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Aeternitae ! Le geste parfait, Eullallie se tord de douleur sur le pré. (Aeternitae inflige 13 points de dégât à Eullallie.)

Dans le même geste, il se redressa complètement sur ses jambes et profita de son élan pour achever un tour sur lui-même et saisir la poignée de son arme à deux mains, juste sous la garde, estoc dirigé vers la poitrine de la brune. Alors qu'il se jetait sur elle, il acheva sa phrase en hurlant.

... doit dominer le monde !
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Venitia
Elle avance toujours d'un pas certain en direction d'Aet, elle se mettra au milieu si il le faut, elle recevra les coups pour lui, mais personnes pas même Lalie ne profitera de sa faiblesse pour le vaincre.
Elle marche aussi vite que sa cheville le lui permet et puis l'arbitre se penche vers elle, l'assommant de propos. Elle lève ses yeux émeraudes sur lui et le pousse d'un geste sans équivoque. Ce n'était pas le moment de la retenir il aurait du le savoir. Une voix quelle connait retentit derrière elle, la rouquine se tourne pour apercevoir Paul dont le discours décousu eu tôt fait de rajouter un peu à sa colère. Elle hausse les épaules et continue à avancer, c'est ce moment que choisit Lalie pour frapper un coup sur son ami.
Venitia se cache les yeux quelques secondes puis les réouvre sur un Aet à terre
.

Aettttttttttttttttttttttttttttt.

Regard apeuré, main qui tremble, elle lutte contre elle même, elle résiste au désir de courir vers lui, de l'attraper et de le tirer loin de tout cela, mais surtout de vérifier qu'il n'a rien. Après tout c'est à cause d'elle que tout cela arrive et elle ne voulait pas que Aet soit victime de sa fougue.
Elle n'a pourtant pas le temps de se soucier d'avantage de sa santé que déjà le voilà debout, visiblement près à en découdre, elle souffle partiellement apaisé.
Elle est désormais à quelques centimètres d'Aet qui menace Lalie de sa folie destructrice. Lorsqu'il avait ce genre de réaction Venitia ne savait que trop le résultat plus d'une fois il l'avait blessé involontairement. Hors elle savait très bien que c'était elle, qu'il se limitait, avec Lalie, il n'en serait pas de même.
L'issu du combat était incertaine, mais la rouquine refuse de laisser Aet, en même temps elle doute qu'il puisse s'arrêter. Intervenir elle le devrait de toute manière
.

Lalieeeeeeeeeee, arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeee. Tu le sais, tu commets là l'impardonnable. Pas luiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Aider Aet alors que Lalie en avait le plus besoin pour l'instant peut paraitre bizarre. Mais pour Veni tout est logique, elle sait que la brune ne se laissera pas faire et qu'à la prochaine action de cette dernière Aet risque d'être blessé peut être gravement.
Hors pour l'instant Lalie était en très mauvaise posture et la rage d'Aet avait souvent eu raison de ses adversaires, mais pour l'avoir combattu, Venitia ne sous estimait pas la brune
.
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