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[rp]Lice en folie: Lalie VS Veni/Tadek/Æt... Æthaire VS Paul

Eullallie
Je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens !

Combien de fois l’a-t-elle vu dans cet état ?
Æternitæ semblait envahi par une puissance divine, rien n’était reconnaissable en lui, ô c’était souvent le cas sur les champs de batailles, les soldats sont comme agités par l’obsession de vaincre l’adversaire, ils foncent, sans se soucier de leur devenir, sans aucun autre sentiment que celui de poutrer le belligérant, l’esprit colonisé par la rage de vaincre ! Mais ici ? Il n’était pas question de guerre, il n’y avait pas de félon, pas d’ennemi. Et pourtant, elle devait être plus attentive qu’elle ne l’avait jamais été, personne pour la couvrir, pas de soldat pour lui prêter main forte ! Rien !
Essai paré ! Bon sang, l’épée a frôlé sa poitrine.
Reprendre contenance, pieds écartés, jambes légèrement fléchies… Diantre qu’elle en a assez ! Que tout cela cesse, au plus vite, sa détermination, sans faille au début de ce combat, s’étiolait peu à peu.
Souffle court, il lui devient pénible de reprendre une respiration normale.


Si Tu me nommes "Ton enfant", je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, ...

Son monologue lui est incompréhensible, mais quelqu’un est-il seulement capable de saisir intellectuellement la signification du discours ?
Ne pas le quitter du regard afin de prévenir la moindre de ses attaques… oui, mais non… et hop, une Lalie à terre, fauchée tel un épi de blé en plein vol. La douleur est intense, elle irradie tout son corps… Un instant, elle a envie de jeter l’éponge, de laisser cette épée qu’il pointe sur elle lui transpercer le ventre… que tout cela finisse vite ! Elle se sent vaincue. Le voit-il dans son regard ? Sans doute, oui !


... doit dominer le monde !

Qu’il le domine s’il veut, ce monde…. Qu’il le domi…

Lalieeeeeeeeeee, arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeee. Tu le sais, tu commets là l'impardonnable. Pas luiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Veni… Paulh…
Secrets espoirs que tout ceci ne soit qu’un mauvais rêve, engendré par une soirée trop arrosée.


Un salvateur soubresaut d’envie de vivre lui fait se saisir d’une poignée de terre dans la main et la lancer (la terre, pas la main) au visage de son adversaire.
Le repousser violement du pied… juste pour avoir le temps de se remettre sur ses jambes.


Citation:
4. Ah, celui là, c'est pas un cadeau ! Aeternitae a dû le sentir passer ! (Eullallie inflige 5 points de dégât à Aeternitae.)

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--Paullice
Paul Lice prenait soin de regarder le combat qui semblait reprendre. Il allait intervenir en hurlant à l'homme qui hurlait aussi, que le hurlement c'était pas dans les règles. Mais il avait peur que ce dernier ne s'énerve sur lui.
Il c'était donc contenté de ruminer sur lui même, en suivant la suite.
La brune était au sol une épée à ras de la chemise, cette fois c'est bon, s'en est finit, on avait notre morte.
Il s'avance alors pour féliciter le gagnant, lorsque la sauvageonne balance un magnifique coup devancer par une belle cuillère de terre.
Paul Lice bouillonne et râle.


Nan mé dameuhhhhhhhhhhh, la terreuhhhhhhhh, c'est pas règlementaireuhhhhhhhhh.
On a dit que les armes, la terreuh, c'est pas une armeuhhhh.
Fichtre vous ne respectez riennnnnn
.

Et la rousseuhh, faudrait arrêter de rester au milieu, z'allez finir par vous prendreuh un mauvais coup.

Il se dirige maintenant vers le nouveau venu et le fixe un moment.

Dites monsieur, z'êtes venu pour vous batr contre qui, la brune, la rousse ou le gris? Nan parce que jsus pas sur que la brune soit vivanteuh d'ici la fin, même si là j'avoue elle s'en sort bien
Aeternitae
Il la domine, genoux légèrement fléchis, et il exulte ; il sourit, d'un sourire vide de toute humanité, du sourire qui accompagne le baiser de la mort... Il tend les bras, contracte ses muscles, et lève l'épée pour mieux pouvoir lui appliquer toute sa force dans le coup ultime, le coup qui lui permettra d'évacuer sa haine dans le sang qui s'écoulera bientôt du corps de la murataise. Ce sang, il peut déjà en sentir les effluves chaudes et sucrées, ce sang qui peu à peu quitte les joues d'Eullallie ; la brune au teint d'albâtre est devenue livide, comme si déjà elle se parait de son masque mortuaire...
Il l'observe, plongeant son regard de braise dans les yeux effarés de la femme et il y lit sa victoire. Il savoure cet instant fugace, l'instant d'abandon de soi qui, après la lutte désespérée, conduit la victime à accepter son sort. L'ultime instant de conscience avant de glisser doucement vers les ténèbres.
Il resserre ses doigts blanchis par la pression qu'ils exercent sur la poignée de Kenaz, et il frappe ...


Ahhh !

Il est aveuglé ! Au moment même où il abaissait son arme, une poignée de terre lui foudroie les yeux. La lame transperce la robe d'Eullallie, mais déviée par le geste réflex d'Æternitæ pour se protéger les yeux, elle a glissé sur les côtes... Kenaz s'est plantée dans la terre.
Il pleure, sans savoir si c'est de rage d'avoir manqué sa cible, ou si c'est à cause de la poussière qui lui brûle les pupilles. Il tire sur son arme pour l'extraire du sol et, la vision troublée par ses larmes, il ne voit pas venir le coup de pied d'Eullallie qui l'atteint au bas ventre.

Il se plie en deux sous l'effet de la douleur et tombe assis par terre alors que l'auvergnate se redresse. Ne pas rester ainsi, proie facile à la portée de son épée ! Vite se relever ! Il ignore la douleur, bondit sur ses jambes et se passe la manche de sa chemise sur les yeux. Ne pas frotter, surtout ! Ses yeux le brûlent tant et plus qu'il ne voit plus que l'ombre de la murataise, et il enrage. Il fouette l'air de son épée à l'aveuglette, de façon désordonnée, sans rencontrer sa cible. Là ! Un mouvement ! Il se jette en avant et frappe, abaissant son arme droit devant lui pour fendre en deux l'auvergnate, et frôle une fois de plus Eullallie qui évite la lame... mais pas celui qui la tient ! Entrainé par son élan, il frappe de plein fouet son adversaire de son épaule gauche, la propulsant en arrière et lui faisant perdre son arme.

Citation:
5. Eullallie est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Aeternitae ! Le geste parfait, Eullallie se tord de douleur sur le pré. (Aeternitae inflige 10 points de dégât à Eullallie.)

Sa vision s'éclaircit, et il la voit parfaitement maintenant, gisant sur le dos, démunie, sans arme, lui lançant un regard d'effroi et implorant...

Mais la grâce est un concept étranger à l'Æternitæ.

Il s'approche, laissant glisser au sol la pointe de son épée légèrement teintée du sang d'Eullallie. Il s'approche et son visage ne laisse alors plus transparaître aucune émotion. Il se sait vainqueur, et il va lui prendre sa vie. Celle qui a osé lever son arme sur Venitia va maintenant devoir payer le solde de sa dette. Il n'y a ni joie, ni tristesse, ni pitié dans le regard de l'homme... Il lui parle alors, d'une voix douce, détachée.


Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible.

Il est maintenant à la hauteur de la femme, et il s'agenouille près de sa tête. Il sent une brise légère qui lui caresse les joues et dégage son front de ses longs cheveux blancs. Il observe une dernière fois l'étincelle de vie qui brille encore faiblement dans les prunelles noires de la murataise, tend son épée sur son cou, puis la lève à la verticale, s'apprêtant à l'abattre...
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Venitia
Le cri de Veni eut pour effet de réveiller la brune qui dans un geste virulent jette de la terre aux yeux d'Aet.

Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Le voilà à terre luttant contre une vive douleur qui visiblement terrassé son bas ventre. La rouquine ne supporte plus de voir ce duel qui n'en finit, de voir ses deux compagnons se déchirer. Mais surtout elle ne supporte plus de voir Aet souffrir par sa faute. Elle n'avait plus qu'une seule solution maintenant se mettre entre Lalie et Aet quitte à recevoir un coup, mais les arrêter, les stopper dans leurs folies.
Elle s'avance encore si elle tendait la main elle pourrait désormais du bout des doigts frôler la joue d'Aet. Mais c'était sans compter sur la folie qui le persécuté depuis le début du combat. Cette folie qui le fait se relever bien trop vite et qui le fait s'acharner sur Lalie. Les deux se percutent en un bruit assourdissant. Les yeux de Veni monte au ciel, Lalie est par terre, Aet ne bouge plus.
Elle sourit avait il gagné à cet instant, elle semblait plus que résigné tout était donc finit, il ne lui restait plus qu'a panser leurs blessures
.

Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible.

Les yeux émeraudes plongent dans le regard d'Eullalie puis se tourne vers l'Unique. Il s'abaisse et Veni sans l'épée se figé au dessus de la tête de Lalie.
Ainsi donc sa folie prenait le dessus, beaucoup trop.
La rouquine ne peut laisser faire ça, elle bondit autant que sa blessure le lui permettait et arrache un crie rageur.
Elle se retrouve derrière Aet, le frôle de son corps, elle se penche au dessus de lui et glisse la lame de Kenaz entre les paumes de ses mains, tentant ainsi de retenir l'arme qui s'apprêtent à s'abaisser sur Lalie
.

Aettttttttttttttt, nonnnnnnnnnnnnnnnnn, ne fais pas ça.

Son regard se pose sur Lalie alors qu'elle tient toujours fermement la lame. Une de ses mains lâche prise alors que la seconde resserre l'étreinte sur la lame. Sa main libre se pose sur l'épaule d'Aet et la caresse.

Aet, calme toi, c'est finit, tu as gagné. Tout va bien, nous allons bien
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Eullallie
Est-ce encore un combat ?
Va-t-il accomplir la finalité de son geste ?
Court instant durant lequel se déroule le film de sa propre vie, les yeux mi-clos résignés à subir la sentence de celui qui, de la pointe de son épée va la conduire vers le Très Haut, c’est à cet instant précis qu’elle voit surgir devant elle, le visage de mère Sophonxe, l’abbesse murataise qui l’a si souvent conduite dans le droit chemin.
Amenée lentement à l’état de paix, disparition de l’agitation causée par la souffrance, que cesse enfin cet enfer !
Le seul regret qui lui noue la gorge ne se défini qu’en un seul mot. Paulh. Que va-t-il devenir sans elle ? Mais il est bien trop tard pour y songer, elle sait son dernier moment proche… aussi certainement qu’Æterniæ s’approche d’elle.
Æterniæ qu’elle n’a pas su faire taire… Tiens, autre regret, celui de ne pas avoir eu le temps de côtoyer Æthaire… Une autre vie peut-être…


Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible.
Cette phrase a le don de lui faire ouvrir les yeux, pour tomber nez à nez avec lui ! Ça aurait pu la faire sourire en d’autres circonstances.
Frissons qui courent sur sa peau, elle a froid… froid ? Est-ce qu’elle est déjà morte ?
Larmes qui roulent sur sa joue… Aurait-elle donc voulu une autre fin ?
Fin sourire qui se dessine sur son visage… Elle n’a plus peur ?


Aettttttttttttttt, nonnnnnnnnnnnnnnnnn, ne fais pas ça.

Voix de Veni… elle a l’air désemparée… Pourquoi ?

Æthaire veux-tu vraiment que je parte ?

Une simple question murmurée doucement, juste pour tenter d’avoir une réponse avant la résignation de la fin….
_________________
Aeternitae
    Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !

    Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.
      Le lac (A. de Lamartine)

Aettttttttttttttt, nonnnnnnnnnnnnnnnnn, ne fais pas ça.

Venitia ! Il l'entendit. Que voulait-elle ? Pourquoi s'opposer à l'inéluctable ? La lame était dressée prête à s'abattre pour irriguer la terre du sang de sa colère... évanouie.

Il n'y a ni colère allumant ses yeux gris,
Ni même un faible espoir dans son esprit aigri.
Il n'y a que la mort, là, tout près, qui patiente
Qu'enfin l'on sacrifie l'âme d'une innocente.


Æthaire veux-tu vraiment que je parte ?
    Æthaire...
      Æter...
        Éther...

Qui est-il ? Tout s'efface ! Il ressent la présence
De l'Autre, l'ombre blanche, éthérée, ... et l'absence.
Il n'est rien, il n'est plus que l'arme du néant
Avec, en lieu du cœur, un trou sombre et béant.

Dieu Se rappelle à lui et Sa chaleur l'inonde,
Lui donnant le tournis, et son esprit chavire.
Dieu est là, le protège ; Il a fait fuir l'Immonde :
Les rats, dans la tourmente, ont quitté le navire...

Une main sur son épaule, une caresse, un peu de douceur... Venitia... Il n'osait plus bouger, ne comprenait plus ce qu'il se passait, et sa gorge se noua. Les mots d'Eullallie résonnaient et rebondissaient dans son esprit.


Æthaire veux-tu vraiment que je parte ?

Il perçoit la douceur du ton de sa victime,
Lors pourquoi devrait-il renier son serment ?
A-t-elle, l'auvergnate, élaboré un crime
Qui méritât la mort pour juste châtiment ?


L'auvergnate... À la simple évocation de cette idée, ses mains se mirent à trembler, sa colère enfla, et l'Æternitæ tenta de reprendre le dessus. L'Auvergne, terre maudite dont il avait promis la destruction, totale et irréversible. Terre de lâches, terre où la paresse d'esprit et la faiblesse d'âme avaient toujours dominé. Terre de tromperie et de mensonge. Il haïssait l'Auvergne et tous ses habitants, et il avait devant lui l'occasion de poser la première pierre de l'édifice de sa vengeance.
Il ferma les yeux ; tous ses muscles se contractèrent, les veines de son cou se gonflèrent, et il resserra son étreinte sur son arme...


Aet, calme toi, c'est finit, tu as gagné.

Venitia. La voix de la rouquine le ramena à la réalité, et il sentit à nouveau la main de son amie sur son épaule. Sa seule amie, sa seule bouée, celle qui l'avait toujours empêché de sombrer. Elle aussi était auvergnate pourtant... Et d'autres visages lui vinrent à l'esprit. Celui de feu le père Pharacae, le curé de Clermont, l'érudit, le juste, dont les mots résonnaient encore dans son esprit, des années après. Pour tout préambule, sachez que je ne vous ferai aucunement la morale quant à vos actions antérieures révélées par ouï-dire dans le Duché. Vous connaissant, pensé-je, j'estime que vous faites ce que votre cœur et votre esprit vous dictent ce qui est des plus honorables. Le visage de la mère Sophonxe, aussi, l'abbesse de Murat dont la gentillesse n'avait d'égale que la bonté d'âme. Vous serez toujours les bienvenus dans la maison du Très-Haut. Âme pieuse et aristotélicienne s'il en était. Ils avaient été si rares à les avoir soutenus, alors. Si rares... Et son Éminence Ivrel, dont il appréciait la droiture et la rigueur ; jamais un mot plus haut que l'autre, mais tous sonnaient juste. Les portes de la Cathédrale de Clermont vous resteront toujours ouvertes. Ceux-là aussi étaient auvergnats, et tous appartenaient à la Fondation... oui, même à la Fondation il y avait eu des gens biens, sans l'ambition dévorante et l'arrivisme abjecte qui en caractérisaient beaucoup ! Mais tous appartenaient au clergé. Les seuls qui leurs avaient alors témoigné un soutien moral appartenaient au clergé ! Tous les autres, qui jurent par Aristote et récitent le crédo comme autant de perroquets incultes qu'ils étaient tous, tous les autres ne méritaient que ...

Il était en proie à ses pensées contradictoires. Où était le Mal ? Où était le Bien ? Qu'est-ce qui était juste ? Que penseraient-ils, Pharacae, Sophonxe, et Ivrel, s'il exécutait sa sentence, là, maintenant ?
Il ouvrit les yeux et observa Eullallie. Il lut dans son regard toute sa dignité, toute sa faiblesse dans l'instant, et toute sa force dans l'absolu. Et son étreinte faiblit petit à petit. Le manche de Kenaz commençait à lui peser et à lui glisser des mains.
Il regardait Eullallie et pensa qu'elle aussi aurait pu être son amie, si la vie en avait décidé autrement. Il vit alors ressurgir tous ces visages auvergnats, disparus ou non, qu'il regrettait ... Ondine, Clélie, dont les humeurs pétillantes apportaient un peu de joie de vivre dans ce duché rongé par les ambitions de bâtards couronnés. Apolonie, aussi, qu'il avait eu si peu le temps de connaître, malheureusement ; elle aussi avait été à la Fondation, quelques temps, du moins ... Les aurait-il tuées si elles avaient été là, gorge offerte à Kenaz, à la place d'Eullallie ? Aurait-il pu le faire ? Y aurait-il seulement songé ?


Tout va bien, nous allons bien
Æthaire veux-tu vraiment que je parte ?

Les mots s'entrechoquaient, en un écho infini. Kenaz glissait toujours, et finalement il la lâcha pour se prendre la tête à deux mains. Plié en deux, le front contre la terre, ses tempes cognaient tant et si fort qu'il pouvait entendre son cœur battre. Il se redressa, observa le corps allongé face à lui, sans comprendre. Sa mâchoire lui faisait mal, sa poitrine l'élançait terriblement (et il avait une furieuse envie de pisser, aussi) sans qu'il ne comprenne pourquoi. Que faisait-il ici, à genoux par terre ? Sur son épaule, il sentit la caresse de Venitia, et il tourna la tête vers elle, lui lançant un regard affolé.

Veni ? Qu'est-ce que j'ai fait ?

Citation:
De ce combat homérique, Aeternitae est ressorti vainqueur. Célébrons ses louanges et tressons la geste de ce héros à nul autre pareil ! Aeternitae a gagné un doonuts.

Citation:
07-08-2009 18:05 : Vous avez élégamment massacré Eullallie%, ce misérable vaurien, en un magnifique combat en 1 contre 1. Vous l’abandonnez, anéanti, geignant, au milieu du pré, pendant que le public acclame votre nom : "Vive aeternitae ! Vive aeternitae !". Quelle raclée ! (Vous gagnez 800 points d’expérience.)

_________________
Bisac
Jean suivait toujours le duel avec passion. Il n'avait pas l'impression que beaucoup de monde se trouvait là, mais qu'importe après tout...
Alors que le dénouement final approchait, le combat prenait une autre tournure. On avait l'impression que les deux adversaires ne se combattait plus avec haine mais avec un sentiment presque indéfinissable.

C'est ainsi que l'homme répondant au prénom "Aet" (ou du moins lui semblait-il), renversa la situation et faucha son adversaire qui retomba lourdement sur le sol.
C'est à ce moment précis que le combat changea, l'homme, en position de force, tenait au bout de sa lame la vie de l'autre. Allait-il la tuer ou non...
Intérieurement, le jeune diacre espérait de toutes ses forces que l'homme allait restait là et donner une issue heureuse à ce duel.
L'homme, cet Aet, restait là, impassible, la main crispé sur la garde son épée, même les suplications de cette femme ne semblait venir à bout de l'homme.
Jean ferma les yeux, baissa la tête et commenca à prier le Très-Haut d'épargner la vie de la perdante. Il na fallait pas qu'elle meurre aussi stupidement...l'homme ne devait pas la tuer, car on ne peut vivre avec le poid d'un meurtre sur ses épaules toute sa vie, c'est impossible, Jean en était persuadé.
L'homme ne devait pas être tenté par le malin, car aussi improbable que cela puisse paraitre, maintenant, ici même, c'était le malin qui guidait la lame de l'homme.
Jean récita à voix basse quelques vers qu'il connaissait en guise de prière.


Le Malin, en fraudes fertiles,
Dès l'enfance est pétri de fard
Il sait colorer avec art
Le venin que sa bouche distille


Cet homme ne devait pas tomber dans ce piège, il devait reprendre le dessus et lutter, en lui même, contre cette chose horrible qu'est le meurtre.
Le diacre releva la tête lentement et c'est avec un grand soulagement qu'il vut que l'homme avait baissé son épée et laissant ainsi son adversaire en vie.
Jean poussa un long soupir de soulagement. Il c'était prit avec passion à ce duel même si n'était que spectateur. Il se signa et se promit de ne jamais remettre les pieds dans une arène, aujourd'hui cet homme avait fait preuve de clémence mais peut-être qu'un jour, du sang coulera sur le sable de cette arène.
Paulhaguetois
Citation:
    Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !

    Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.
      Le lac (A. de Lamartine)

Aettttttttttttttt, nonnnnnnnnnnnnnnnnn, ne fais pas ça.


Paulh était tétanisé, littéralement soudé à la barrière qui entourait la lice
La jointure de ses doigts en était blanche, ses doigts tentaient vainement de s'enfoncer dans les pieux épais de l'enclos.
Aeter avait défié Lalie et il savait qu'il ne devait pas intervenir

Ces défis étaient plus que des querelles entres gens d'un même groupe.

Il prie, lui qui a eu un mariage dissout pour non baptème, lui qui a laissé bruler son épouse woo, lui qui en a non épousé la soeur, lui qui a poussé sa femme dans les bras d'un évèque lors du mariage de Celeste, lui qui ne croit plus en rien, prie.

Qu'il ne la tue pas,je vous en prie qu'il ne la tue pas, s'il ne la tue pas je ne le tue pas...

s'il te plait ne la tue pas, ne la tue pas, laisse-moi ma vie, ma lumière, ne la tue pas, laisse lui la vie, laisse moi la vie



eullallie a écrit:

Æthaire veux-tu vraiment que je parte ?


comme un murmure, moins qu'un souffle, à peine si on l'entend, Paulh ne respire plus, ses yeux se brouillent de larmes, se peut-il qu'elle parte, sa vie, sa lumière, il lui doit tout, sans elle il n'est rien qu'un brave couillon qui court partout et fait du bruit, du vent, qui s'agite dans tous les sens pour masquer son vide sidéral , si des rangs existaient pour des sidérants vides alors il aurait le premier. Si les cons volaient il serait oie pas sanglier !

dans un souffle, un raleoui, veux-tu vraiment qu'elle parte ?

et le miracle se fait, Aeternitae soudain semble fléchir, réfléchir, son arme peu à peu s'abaisse. Il semble s'éveiller d'une éther nuitée

Sa Lalie est dans un état grave mais elle vit, elle respire

Aristote n'existe pas mais je crois en toi Aethaire pour l'éternité


J'arrive Lalie, j'arrive, ne bouge pas ma vie, ma lumière, économise ton souffle, je t'apporte le mien, mes bras, mon sang, ma vie, je te donne tout mais ne bouge plus, je t'en prie

il croise le regard de Véni, merci ma Véni et dis le lui aussi , je vous suis redevable d'au moins une vie

prend la tête de sa bien aimée et la pose sur ses genoux, il lui caresse le front, doucement, il pleure de peur, de joie. Il pleure sur la fin d'une vie et le commencement d'une nouvelle. Il pleure et rien ne sera plus jamais pareil
_________________
Si tu veux des PE, je peux !!!
Eullallie
Et la sentence tarde à venir, pourquoi n’en finit-il pas ? Oui, elle a fauté, et la condamnation semble irrévocable ! Oh, biensur elle s’est battue de toutes ses forces, de tout son corps de toute son âme… mais rien n’y a fait, elle a joué, elle a perdu !
Rien !
Pourquoi n’en finit-il pas ? Son esprit est résigné, elle gît à même le sol, l’implorant du regard de la soulager au plus vite !
Rien !
Aucun mouvement ne trouble son abandon de Soi.
Attente fébrile. Respiration paisible. Force abandonnée… jusqu'à ce qu’elle comprenne enfin la raison de cette clémence. Veni !
La rouquine était là, ô pas pour la sauver, elle ! Lalie l’entend parler à son ami, ces deux là sont liés par un noble sentiment d’amitié, alors que va devenir la murataise?

Fermer les yeux afin de ne pas s’interposer entre ces deux-là.

J'arrive Lalie, j'arrive, ne bouge pas ma vie, ma lumière, économise ton souffle, je t'apporte le mien, mes bras, mon sang, ma vie, je te donne tout mais ne bouge plus, je t'en prie

Si l’Amour était fait Homme, c’était celui là.
Paulh… son non époux pour la vie ! Il avait donc assisté à ce « spectacle » dont elle était peu fière ? Bouger ? Le peut-elle seulement ? Elle tente un léger mouvement du bras droit, mais la douleur à l’épaule lui arrache un terrible cri déchirant qu’elle étouffe en se mordant la lèvre jusqu’à se faire saigner
Paulh… je… Paulh….

_________________
Waleran
Quelques temps plus tôt dans les rues de S.-A.

Bon va au monastère le chercher si tu y tiens tellement hein, moi je reste ici, tu finiras bien par me retrouver.

Et voilà, c'était encore sur lui que ça tombait ! Il allait devoir marcher jusqu'au monastère pour trouver le misanthrope. Il s'éloigna en bougonnant. Et il y ferait quoi au monastère ? Et s'il y trouve le vieux fou, il lui dirait quoi ? Elle était marrante la duchesse ...

Il se dirigea donc vers les écuries pour récupérer Truc. Et si je lui disais que je l'avais pas trouvé ? J'ai qu'à aller boire un verre à la taverne, personne n'en saura rien ..., pensait-il. Il quitta cependant Saint Aignan et prit la direction du monastère, tout en marmonnant.


Fougères, Sarlat, et maintenant Saint Aignan ! À chaque fois que le misanthrope disparait, faut toujours se farcir un voyage au monastère pour le récupérer ! Y a qu'à l'y laisser moisir !

Au bout d'un temps plus long que s'il avait été plus court, les pas de Truc le conduisirent finalement à la porte du monastère. Il sauta à terre, s'approcha de la lourde porte dont il saisit le heurtoir et cogna trois fois.

Toc ! Toc !
[Trois fois on a dit !]
Toc !
[C'est mieux.]

Après quelques longues secondes d'attente, un panneau de bois glissa et un crâne d'oeuf couronné de poils apparut dans l'oeil-de-boeuf.

Que puis-je pour vous, mon fils ?

Papa ? C'est toi ? Que fais-tu ici ? répondit d'abord Waleran avant de de se rappeler le langage particulier des aristotéliciens.
Hum... Je cherche un vieux misanthrope complètement fou avec les cheveux blancs et des yeux qui lancent des éclairs.
Il est grand comme ça !
Main en l'air, il sautait sur place pour donner au moine une idée (un peu exagérée) de la taille d'Æternitæ.
Ah ! Il a une araignée qui parle, aussi...

Le frère Æternitæ n'est plus parmi nous, mon fils.

Sourcil levé, Waleran regarda le moine et croisa les bras. Il tapotait le sol du pied droit, essayant de décrypter le langage aristotélicien.

Donc... si je résume... T'es mon père, et lui c'est ton frère, donc c'est mon oncle ?! Tonton Æter, c'est Venitia qui va être contente ...

Sans autre forme de procès, il se remit en selle pour regagner la ville. J'aurais peut-être pu en profiter pour lui demander s'ils vendait pas des tonneaux de bière... Sans savoir pourquoi, il était à la fois soulagé de ne pas avoir trouvé le misanthrope, et inquiet quant au fait de ne pas savoir où il était.

Vais encore me faire engueuler par Veni parce que je n'ai pas retrouvé "son" Æt ! Elle n'a qu'à le chercher elle-même après tout !

Retour à S.-A.

Il chevauche, tant bien que mal, dans les rues de Saint Aignan à la recherche de Venitia. Il aperçoit un attroupement et s'en approche. Un homme l'air un peu niais tient un parchemin dans ses mains. Un autre en tenue ecclésiastique semble songeur. Et dans une sorte d'arène, un groupe qu'il croit reconnaître ; il accélère le pas.
Devant lui, allongée au sol, Eullallie a la tête posée sur les genoux de Paulhaguétois, les yeux mouillés de larmes. Venitia, tout près, a une main posée sur l'épaule du misanthrope, agenouillé devant la murataise.
De loin, on aurait pu croire à une piéta avec Paulha dans le rôle de Maria et Lalie dans celui de Christos. Et Veni et Æter, ils jouaient quels rôles ? Les apôtres ?


Norf ! Q'est-ce qu'il s'est encore passé ? Je m'absente 5mn et y a un drame !
Des vrais gosses, j'vous jure, sont pas adultes ceux-là...


Il saute à terre et s'approche de ses compagnons.

Hum... J'vous dérange pas j'espère ? Elle est morte la murataise ?
C'est bête, j'l'aimais bien moi. Au moins elle m'écoutait, elle, quand je parlais.
S'est passé quoi ? Tonton Æter a piqué sa crise, c'est ça ?


Puis plus bas pour Venitia.

Heu, au fait ... Il est pas au monastère le misanthrope, mais apparemment t'es déjà au courant...

Détaillant un peu plus sa duchesse, il écarquille les yeux.

Houla, mais t'es couverte de bleus toi ?!

Il gonfle alors le torse, croise les bras, et hausse le ton.

Y a quelqu'un qui va m'expliquer ce qu'il se passe ou faut que je vous défie tous en duel pour savoir ?
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Venitia
Veni ? Qu'est-ce que j'ai fait ?

Les yeux d'Aet plonge dans les siens, au delà de tout ce qu'il peu représenté pour le commun des mortels. Il était là devant elle vulnérable comme jamais, où plutôt comme souvent depuis qu'elle l'avait sortie de sa prison, de son monastère. Ce conflit permanent entre deux être qui faisait partie de lui l'épuisait peu à peu, à ce rythme il finirait par suffoquer face à cette double personnalité. La rouquine n'avait de cesse de caresser doucement son épaule de lui faire comprendre que tout allait bien qu'elle était là. De cesse jusqu'à ce que la présence de Paul la sort de sa bulle protectrice. Le remerciement qui émane de cet homme à un goût étrange. Venitia ne fait pas grand cas et préfère laisser le couple se retrouver. Lalie Vivrait voilà que tout finissait bien, enfin du moins le mieux que possible. Fixant Aet d'un signe du menton elle lui dit de le suivre au calme, ensemble et seuls elle saurait lui expliquer, ici, il y avait trop d'oreille.
C'était sans compter sur le retour de son Duc, qu'elle avait quelque peu oublié depuis le début des hostilités
.

Houla, mais t'es couverte de bleus toi ?!

Y a quelqu'un qui va m'expliquer ce qu'il se passe ou faut que je vous défie tous en duel pour savoir ?


Wal ?

Son regard se pose alors sur son Duc qui semblait complètement perdue, comme s'il avait fait une bataille de carte en sautant par dix fois son tour.
Elle retint un soupir, de soulagement de savoir que tout aller enfin s'arrêter et qu'ils étaient tous la réunis, même si les hostilités ne finiraient peut être pas aussi simplement. Venitia avait peut être interférer pour sauver la brune, il n'en demeure pas moins qu'elle garde en travers de la gorge le fait qu'elle est oser le toucher alors qu'elle savait que c'était la seule que la rouquine ne pardonnerait jamais
.

Ne crie pas mon Duc, ça ne sert à rien, puis surtout cesse de parler de duel on risquerait de te prendre au mot.
Tu as disons raté trois duels avec Lalie en personnage principal seul le secondaire à changé. J'en ai fait les frais la première, Tadek est passé juste derrière et Aet a finit par réussir à la vaincre au pris de lourd effort.

Mais d'où tu viens comme ça hein ? T'es jamais là quand on a besoin de toi ? Heureusement que Aet était là pour me venger grumphhh et encore tu aurais le culot de te plaindre, nan mais jvous jure hein, on aura tout vu
.

Dans le pseudo énervement elle avait serrer l'épaule d'Aet aussi fort que possible, avant de s'en rendre compte et de lâcher totalement prise.
Elle regarde Aet, lui sourit largement puis lui murmure
.

Merci Aet de lui avoir laissé la vie sauve, de la part de Paul. Moi je me contenterais de te remercier de n'avoir rien de grave.
Je t'expliquerais tout ça un peu plus tard, ce n'est pas le moment, mais fais moi confiance
.

Elle s'avance alors de son Duc et l'enserre.

Tu sais Wal je crois qu'on devrait les laisser un peu, le couple d'un côté et Aet de l'autre histoire qu'ils s'expliquent si explication il doit y avoir. Pour ma part j'y participerais plus tard.
Je meurs de soif as tu ramenés la gourde ?

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Bisac
Bisac qui s'apprêtait à quitter la lice, se retourna afin de regarder l'homme qui venait de faire son apparition. Il haussa les sourcils et continua son chemin. C'est alors qu'il eut un doute, il était de son devoir d'herboriste d'aller voir si il n'y avait point de bléssé, toutefois, vu l'archanement du combat il devait forcément avoir des blessés. Il ne pouvait tout de même pas quitter la lice et laisser les personnes blessées toutes seules sur le sable de l'arène. Quoique, elles n'étaient pas vraiment seules, il commençait à avoir du monde...
Jean réfléchit un instant, si il quittait l'arène il risquait de s'en vouloir, c'est ainsi que le jeune diacre sauta par dessus la barrière et alla en direction de l'atroupement.
La main sur sa besace, en bandoulière, il s'approcha des personnes, il esquissa un bref sourire, brossa d'un revers de main sa soutane et dit.


Escusez mon audace, mais comme j'ai assisté au combat, je voulais savoir si je pouvais vous être utile. J'ai quelques bases d'herboristerie et je pourrais vous aider, à soigner des blessures je veux dire...
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Diacre de Sancerre
CAM du Berry.
Frère Franciscain.
Paulhaguetois
Citation:
Escusez mon audace, mais comme j'ai assisté au combat, je voulais savoir si je pouvais vous être utile. J'ai quelques bases d'herboristerie et je pourrais vous aider, à soigner des blessures je veux dire...


Lalie, je t'aime ma vie, ne bouge pas.

se tournant vers le diacre

de l'herbe qui guérit les blessures ? faudrait pas que ce soit de l'herbe du diable ? Dans l'état où elle est ça peut pas lui faire de mal je pense... Vous en avez pour l'âme ?
Ces émotions m'ont mis en appétit j'me tap'rais bien une 'ptite tisane là !

Lalie le gentil Diacre va te faire une décoction ou un onguent enfin un truc qui calme , après on pourra te déplacer j'espère...je t'aime ma lumière, t'imagine même pas à quel point.


regarde Aet encore un peu parti, un peu naze, à peine sorti de la bète de jase, le vice ? tu connais le vice ? Par coeur tu connais Parker ?
Wouah doit y avoir de la ci boulette dans le sac du diacre et s'il avait deux sacs ? faut que j'uy d'mande son nom à l'occasion !
l'émotion m'emporte, je délire grave


Aethaire, merci de lui avoir laissé la vie sauve, je te suis redevable de ça et de tout le reste.
Jette moi au visage tout le mépris, toute la rage, toute la rancoeur que tu as.
Considère moi comme le point d'orgue de tout ce que tu hais , je suis tout ce qui t'a rejeté, je suis toute la bêtise auvergnate.
Battons-nous et si tu me vaincs tu auras vaincu et enterré un des anciens symbole de cette vieille et bête Auvergne et si je te vaincs alors je te laisserai la vie sauve afin de me racheter de toute ma haine aveugle et inutile.
Battons nous Aet et de ce combat sortira au moins un être nouveau.

Je te défie pour pouvoir enterrer tout ce passé et toutes mes erreurs qui me pourrissent la vie et le coeur.
Je te défie afin de pouvoir renaitre peut-être
Je te défie afin que nous puissions peut-être redécouvrir la paix de l'âme
Je te défie car Paulh est mort aujourd'hui.


Paulh se lève et va se positionner au centre de l'arène, il sort son épée, il attend
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Si tu veux des PE, je peux !!!
Bisac
Bisac regarda l'homme qui semblait aux abois. Il ne préféra rien dire, il se contenterait de panser les plaies de la jeune femme. Il ouvrit sa besace et en sortit une pâte verdâtre contenue dans un bocal terne. Il s'approcha de la personne bléssée. Il esquissa un léger sourire qu'il voulait rassurant et dit à voix basse.

J'ai quelques notions d'herboristerie, je vais, si vous êtes d'accord vous appliquer un cataplasme à base de plusieurs plantes. Normalement, vous blessures devraient cicatriser d'ici quelques jours.

Jean, sortit donc le bocal et avec l'aide d'une cuillère en bois il déposa le baume sur la blessure à l'épaule. Ensuite, le diacre enveloppa le baume de tissu qu'il serra afin que le cataplasme reste en place.
Il prit ensuite un long morceaux de tissu dont il rattacha les deux bouts. Il le mit autour du cou de la jeune femme en lui faisant mettre le bras à l'interieur. Ainis, le bras maintenu en écharpe et avec ce cataplasme, la blessure devrait guerrir. Espérons toutefois qu'elle ne s'infecte pas, la jeune femme pourrait en mourrir... Jean préféra garder ses pensées pour lui et n'en dit rien à la jeune femme de peur de l'effrayer.
Se retournant vers le compagnon de cette dernière il lui dit.


Des plantes pour l'âme ? Je n'en n'ais point. Je vous conseille la prière, c'est le meilleur remède contre les maux de l'âme.

Le diacre regarda d'un oeil surprit la tirade de cet homme.
Il allait, pour des raison que Jean n'avait pas comprit, défier l'autre homme en duel.
Bisac baissa la tête, ferma les yeux.
Ce qu'il pensait ne les regarder pas et le diacre préféra garder son avis pour lui.
Il jette un coup d'oeil à la jeune femme blessée et lui dit.


Sentez-vous capable de marcher jusqu'a hors de la lice afin de vous réposer ?
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Diacre de Sancerre
CAM du Berry.
Frère Franciscain.
Aeternitae
Le temps s'égrenait en longues et interminables secondes qui en s'écoulant emportaient avec elles un peu de sa stupeur. Derrière lui, il crut reconnaître la voix du jeune Limbourg alors que la main de Venitia perdait de sa douceur et lui broyait l'épaule. Mais que représentait cette douleur physique qui, bien qu'ajoutée aux nombreuses meurtrissures de son corps, n'égalait en rien la souffrance de son âme ?
Il observa sans mot dire le diacre opérer et panser les blessures d'Eullallie. Puis Paulhaguétois s'adressa à lui dans une longue et apitoyante tirade, cherchant à cristalliser sur lui toute la haine d'Æternitæ. Il haussa les épaules avant de se redresser puis s'épousseta. Il chercha Kenaz des yeux et la vit au sol, la lame brunie par la terre qui collait au sang en train de sécher. Il la saisit par la poignée et tendit la pointe vers Paulhaguétois.


Je suis Æthaire de Combecastel, je n'ai ni rage dans mon cœur, ni à l'âme aucune rancœur. Mais tu as raison, je te méprise, toi, arverne, toi et ton peuple dégénéré.

Il avançait doucement vers le centre de l'arène, tout en parlant. Parler pour se libérer, lui qui s'était tu si longtemps.
Il voulait combattre, le muratais ? Mais contre qui croyait-il combattre ? Savait-il seulement le quart de la vérité ?


Quand Fougères est tombée, je me suis constitué prisonnier auprès du duc Sallaberry, que le Très-Haut l'ait en Sa très sainte garde.
Combien crois-tu qu'il ait trouvé de volontaires à la COBA pour m'escorter jusqu'à Clermont ? Combien ?


Il hésita. Non ! Ne pas hausser le ton, ne pas s'abandonner à la rage et à la colère ...

Aucun... De tous ceux qui hurlaient et réclamaient ma tête, de ceux qui venaient en taverne pour m'insulter, dans MA ville, des bâtards de la COBA ou de l'escorte princière des 45, de ceux-là même que j'aurais pu occire impunément en taverne d'un seul geste si tel avait été mon désir, aucun n'a cru bon de me conduire à Clermont pour y être jugé.

Il continuait d'avancer.

Non, il était bien plus simple pour eux de demander au Poitou d'entamer un procès contre moi, les veules, les lâches, les auvergnats ! Ils me haïssent, mais ils me craignent suffisamment pour me bannir de leurs terres, au point de ne pas me juger eux-même ! Car ils savent que mon verbe est plus puissant encore que toutes leurs armées !

Il n'était plus maintenant qu'à une dizaine de coudées du muratais.

Alors quand j'ai franchi les frontières du BA à Ventadour, et que je me suis fait poutré par une armée commandée par Lap qui ne me connaissait pas - car elle n'était qu'une pucelle quand j'ai quitté le BA - et abandonné, sérieusement blessé, sur le champ de bataille, que crois-tu qu'ils ont fait ? Rien !

Sa respiration devenait saccadée. Il ferma les yeux quelques secondes pour s'apaiser, et reprit d'une voix plus douce, plus ironique.

Les voilà l'honneur et le sens de la justice auvergnats... Et toi qui prétends me laisser la vie sauve... Toi qui avec ton armée m'a pourchassé deux semaines durant en BA, toi qui n'a jamais réussi à mettre la main sur moi alors que tu avais avec toi - combien ? - une dizaine d'hommes ? une vingtaine ? Pourquoi crois-tu pouvoir me défaire aujourd'hui alors que tu es seul ?

Plus que quelques pas.

Non, l'arverne, ton sacrifice est inutile... Car je vais te vaincre aujourd'hui, et demain je détruirai l'Auvergne, Deo juvante.
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