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[rp]Lice en folie: Lalie VS Veni/Tadek/Æt... Æthaire VS Paul

Paulhaguetois
le bon vieux coup du bouclier dans la tronche y'a qu'ça d'vrai !!! Sauf qu'il sous estime encore une fois la capacité de réaction de son adversaire et dans un sursaut celui-ci s'accroche et sa chemise et lui envoie un grand coup de lame de son épée.
Pris par son élan Aeter lui envoie un grand coup d'Kenaz dans le bouclier et c'est pas une épée c'te kenaz, c'est une hache et c'est pas une hache qu'est naze je vous le dis les amis !!!!
Moi qui suis forgerons je sens que je vais me mettre à la culture de l'ashkenaze, ça pourrait payer !!!

En s'accrochant à lui , Aeter trouve le moyen de lui déchirer la chemise, une chemise toute neuve à peine finie de payer !!!!

Soudain dans l'arène un cri de bète pas humaine, Céleste vient de jouir à la vue de tous ces beaux muscles étalés soudain devant ces yeux ésbaudis (est-ce beau dis ?) car Celeste est une nymphe aux mannes généreuses


Citation:
2. Paulhaguetois est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Aeternitae ! Le geste parfait, Paulhaguetois se tord de douleur sur le pré. (Aeternitae inflige 11 points de dégât à Paulhaguetois.)


    Voilà ce qui arrive à tout ce qui touche à l'Æternitæ !


Une chance que je n'ai pas eu le temps de viser, hein ! adressa-t-il avec un sourire en coin à Paulhaguétois.
Avant que ce tissu ne touche le sol, tu seras vaincu ! ajouta-t-il, jetant le morceau d'étoffe en l'air.

tu ne peux pas me vaincre Aethaire et tu le sais, un coup foireux que ton coup d'épée, tous mes coups sont plus lourds que les tiens , tu ne peux rien faire sans Aeternitae et je vais le vaincre ici même , si j'osais je parierai ma chemise la dessus et mon bout d'étoffe ne retombera pas de sitôt je te le dis !!!!
si quelqu'un pouvait souffler un peu fort ?se dit-il en lui même au plus profond, oui là au fond à gauche, allez à trois on souffle , un deux

TROIIIIIISSSSSSS et il sort son épée, se rue sur Aeter , lame par dessus tête, tenant la poignée à deux mains, pas géné ni par son bouclier , ni sa chemise, léger, serein dans un trés beau déshabillé chie vent chie, il court comme souffle le vent.
Aethaire a beau être un expert en la matière , un trois gueulé soudain fait toujours sursauter.

Paulh tente le tout pour le tout et il se jette sur son adversaire espérant jeter Aéthaire à terre afin qu'Aeternitae atterré se retrouvé acculé (tais-toi Céleste) et soit dans l'obligation de montrer le bout de (chuuut Celeste) son nez et ainsi se faire laminer. Il prend un risque énorme, se découvre au plus au point mais le jeu en vaut la chandelle et à vaincre sans péril on triomphe sans gloire et toutes ces sortes de choses


Tu ne peux pas vaincre Aethaire son épée s'abat sur le casque de son adversaire et ils roulent tous les deux dans le sable de l'arène

Citation:
3. Aeternitae est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Paulhaguetois ! Le geste parfait, Aeternitae se tord de douleur sur le pré. (Paulhaguetois inflige 14 points de dégât à Aeternitae.)

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Si tu veux des PE, je peux !!!
Damekay
Retour en arrière … ou comment perdre du temps !

On l’y prendra encore à accepter de suivre n’importe qui n’importe où !
Non seulement Celeste s’était faites poutrée à l’entrée du Berry mais en plus elle ne connaissait même pas les gens avec qui elle voyageait !! Et tout ça pourquoi ?? Rejoindre une autre personne qui sait pas attendre deux secondes !
Ho mais c’est pas tout … y’a pire encore … bah si c’est possible ! La preuve ….
Une fois la brune arrivée enfin à destination, c’est-à-dire la Bourgogne … non seulement on la fait aller de gauche à droite sans trop savoir quoi … vlà que c’est en Champagne qu’elle se retrouve … et promis elle a rien bu !
Y’a pas pire ? … Arf bein si … déjà qu’elle est mal vue parce qu’elle est pas dans la bonne armée .. Enfin ça dépend de quel côté on se place hein ! Mais en plus … Elle est venue pour RIEN !


Elle a presque plus d’écus sur elle, ses provisions disparaissent de jours en jours et ce qu’on lui avait promis … elle verra jamais rien ! L’armée est dissoute !
Pas très heureuse là la Kay, elle décide de faire demi tour et rentrer chez elle, au moins la vente de son maïs lui rapportera quelque chose …
Là, vous vous dites … bein oui et alors ….
Bein alors ??? On veut plus qu’elle repasse par la Bourgogne pour repartir !
Coincée en Champagne, elle patiente … enfin elle tente, parce que là … ça commence à bien faire quand même … puis à force de s’énerver, elle en oublie l’essentiel … se bouger pour trouver une solution !
Elle sera vite trouvée, se rappeler au bon souvenir d’une personne bien placée et titrée qui l’avait gravement blessée quelques mois auparavant par … accident, oui ça aussi ça arrive ! Elle en a une de la chance ! … Oui bon passons, missive en poche comme laisser passer, fière comme un
paon, elle franchit enfin cette satanée frontière … un jour … deux jours … trois jours … et tout se passe bien ! … Bein oui bein voilà fallait pas le dire aussi vite … le verdict de son procès tombe et durant la nuit on l’expédie sans ménagement dans une cellule … et de un, et de deux et de trois … trois jours à combattre vaillamment la vermine et les rats à coup de talons … victoire de la belle ! … Au bout des trois jours enfin la porte de la cellule s’ouvre sur elle …

C’est fini .. Tout le monde penserait ça … et bein non !
Sans le sou elle reprend aussitôt la route … c’est que l’amende ça coûte aussi … et … première halte … Bourges ! .. Capitale .. Vagabondage … devinez …. Et bein oui ! … Allez tout droit en prison sans passer par la case départ ! Là elle ne tente même plus de réfléchir la Kay … son cerveau se met en veille … terrassé par la Malédiction !

Finalement c’est une femme pratiquement désespérée qui sortira de la cellule le lendemain matin … elle a plus envie de rire là … juste reprendre Tempête et filer tout droit à son point de chute …


Saint Aignan .. Bein c’est pas trop tôt !

En pénétrant dans ce village elle faillit mettre pied à terre et embrasser le sol … elle était arrivée !
Restait plus qu’à trouver le motif de sa venue ici … Celeste … et ça s’était pas gagné, son amie avait la fâcheuse tendance à ne jamais être là ou on l’attendait mais plutôt à se mettre dans le pétrin ou à chercher à se faire de l’argent … Donc première chose à faire, trouver les endroits qui rapportent !
Après avoir mis sa monture aux écuries, elle parcourut donc les rues du village à pied … tripots, coin glaudes, tavernes … tout y passa … et toujours pas de Celeste !
Elle allait vraiment désespérer quand … froncement de sourcils … cette voix … la brune se rapproche … la lice … duel … délurée qui s’époumone … Elle lève les yeux au ciel tout en se frayant un chemin en jouant des coudes … un arrière train qui se démène … ouais ! C’est bien celui de son amie ! … L’air de rien elle s’approche .. C’est qu’elle à vraiment l’air
déchainée là la Celeste !! … Une fois aux côtés de la jeune femme elle se penche discrètement … susurre …

Hé … mais qu’as-tu encore déniché toi ??
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Eullallie
Bien...je vois qu'il est inutile d'insister.

Il aurait certainement été plus sage de rejoindre cet homme ailleurs, mais elle ne pouvait s’y résoudre, quitte même à ne point dire un mot pendant le combat, elle ne pouvait quitter cet endroit maintenant, il semblait se résigner, il se présenta avant de prendre congé… Lalie se promit d’aller le remercier plus tard… Quand tout ceci serait enfin terminé !

Elle ne voulait pas sembler impolie, mais rien d’autre n’avait d’importance que ce qui se déroulait juste devant elle.
La murataise frémissait à chaque mouvement des deux hommes. Même le superbe sourire de Veni ne la déconcentra pas…
Il est vrai que les deux femmes étaient maintenant rassemblées dans la même crainte pour leur ami/compagnon… La vie est étrange parfois, non ?

Pourtant, une voix la déconcentra… Attention détournée un instant…
Celeste ? Non, elle devait entendre des voix, prise par l’émotion, elle fabulait sans doute, alors pour être certaine de ne pas rêver, elle regarda vers ce qu’elle avait pris pour le timbre si particulier de son amie d’enfance…


** Sacrebleu de mortecouille !!!** Furent ses seuls mots.

Le spectacle n’était plus le combat même, mais la bretonne ( NdlA: ici, Celeste) qui proposait des paris sur le vainqueur potentiel.
Impossible ! Celeste ne peut pas avoir changé à ce point ? Si ? Vraiment ? Bon cela fait des années que Lalie ne l’a pas vue… Mais peut-elle être devenue une autre au point de miser des deniers contre Paulh ? ou le contraire…
Tiens, Wal… Mais que diantre fait-il en compagnie de la p’tite brune ?

Retour sur la lice… Ah, bah voila autre chose…


Vas-y Paul !!! Défonce-le, écrase-le !!! Vire tes frusques tu seras plus à l’aise !!!!

Æternitæ a du entendre Celeste, non, sans blague, voila Paulh… mhhhh, il est MA-GNI-FI-QUEEEUUHHH … oui, enfin, ne pas s’emballer.
TROIIIIIISSSSSSS

Sursaut ! Tressaillement ! Pour peu, elle en tomberait de son banc.
M’enfin, que ce passe-t-il ici ?
Non, mais qu’est-ce qu’il…. Ah… oui, bien joué Paulh…
Sourire satisfait qui s’étend sur son visage… toutes ses pensées vont à son non-époux pour la vie ! Que le Très Haut le garde ! Elle le sait combatif, courageux et pugnace !

Ne pas bouger de son banc ! Ne rien dire ! Doigts qui s’entremêlent nerveusement !

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Aeternitae
tu ne peux pas me vaincre Aethaire et tu le sais,

Imperturbable, il devait rester imperturbable, ou tout du moins en donner l'impression. N'empêche que le muratais n'était pas loin de la vérité...

un coup foireux que ton coup d'épée,

Foireux, certes, évidemment, car donné dans l'urgence... Il jeta un coup d'œil aux morceaux de bois et de peau éparpillés sur le sol.

On devrait peut-être demander à ton bouclier ce qu'il en pense, non ? Petit clin d'œil, surtout avoir l'air sûr de soi ...

tous mes coups sont plus lourds que les tiens ,

Touché. Argument imparable. L'ancien capitaine de la COBA était plus aguerri que le théologien... Au moins ne pourrait-on pas nier aux auvergnats leur sens de l'évidence.
Vite, il lui fallait détruire cet argument... N'étant pas crédible dans un combat de type Cékikalaplugross, il devait chercher à l'énerver, ou à le distraire.


Tous, dis-tu ? Tu tires des statistiques à partir d'un seul échantillon, toi ? Et tu gérais ta mairie de la même façon ? Pas étonnant que la Compagnie du Levant ait pu si facilement la prendre d'assaut. Une petite attaque providentielle de temps en temps, ça permet de camoufler une mauvaise gestion...

tu ne peux rien faire sans Aeternitae et je vais le vaincre ici même , si j'osais je parierai ma chemise la dessus et mon bout d'étoffe ne retombera pas de sitôt je te le dis !!!!

Tu fais erreur, l'arverne. L'Æternitæ n'est rien sans moi, et le fait que tu sois encore en vie en témoigne. Quant à parier ta chemise, tes braies, ou même ta femme si tu veux, c'est inutile car...

TROIIIIIISSSSSSS

Gné ? Ah ben voilà, il en avait la certitude maintenant. Non content de faire des statistiques bidons, il ne savait pas compter... Un vrai soldat de la COBA, en somme...

Tu ne peux pas vaincre Aethaire

Æthaire dans toute sa splendeur, ça ; papoter et cogiter, il ne savait faire que ça, avant, mais il le faisait bien. Enfin, il espérait. Et donc voilà, il papotait, il cogitait, et ce qui devait arriver arriva.. Strike ! Pleine tête ! Dans le mille ! Typiquement ce qui ne serait jamais arrivé à l'Æternitæ, ou plutôt si, mais en inversant les rôles...
La terre chancela et commença à pencher, pencher ... Vlammm ! Maintenant le sol était vertical. Oh ! Tiens, Paulhaguétois ! T'es là ? T'as vu, la terre a bougé ! C'était étrange comme sensation d'être debout sur rien, épaule contre un mur salvateur, sauf qu'ici le sol avait remplacé le mur. Il avait dû abuser de la bière, forcément. Il se passa la main sur la tête, enfin, sur le casque.


Gné ! Mon casque ! Y a une grosse bosse ! Il n'est plus plat, pour sûr. Où je vais poser ma chope quand j'aurai envie de pisser moi maintenant ?

Petit à petit, il se mit à ressentir les effets de la pesanteur. Ah tiens, suis allongé ! Et avec Paulha en plus ! Hum ... L'homme est torse nu ! L'alerte fut sonnée dans son esprit et il se redressa aussi vite qu'il le put, titubant tant et plus, et à reculons, autant être prudent.

Hola hola hola ! Pas si vite mon garçon ! La seule chambre qu'on ait jamais partagée, c'est la chambre des maires, hein, va pas t'imaginer que ...

Regard affolé autour de lui. Une arène, des gens autour, une gueuse qui s'égosillait, debout sur la rambarde. Aucun respect pour le mobilier urbain ces va-nus-pieds. Petit à petit, il recouvrait ses esprits ; la lice ; le duel avec Eullallie, et le défi du muratais. Il avait mal au crâne, et il retira le casque de sa tête, le tenant de la main droite. Paulhaguétois commençait à se redresser, et ses propos lui revinrent en mémoire.

Tu ne peux pas vaincre Aethaire

Peut-être ; sans doute... Ce n'était pas une raison pour laisser l'Æternitæ prendre le dessus (moralement, cela va sans dire, on parle pas de position là) : pour l'instant, lui était debout et Paulha, à quatre pattes (arrête Paulha, n'insiste pas, t'as aucune chance on te dit) en train de se relever. Autant jouer son va-tout. Il s'approcha de lui par derrière (oui, mais non ! rêvez pas !) :

Attends, Paulha, je vais t'aider ...

Alors qu'il lui tendait sa main gauche pour lui proposer son aide, il lui asséna un coup de casque magistral de la main droite, sur la nuque.
Citation:
4. Aeternitae porte un coup vicieux à Paulhaguetois, sous les yeux de l'arbitre qui ne bronche pas ! Monsieur Foote, vous êtes un salaud ! Quel scandale cet arbritrage, c'est invraisemblable ! Jamais vu un individu pareil, il devrait être en prison, pas dans une arène. (Aeternitae inflige 8 points de dégât à Paulhaguetois.)

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Venitia
Devant la lice et derrière les délices

Elle ne savait plus où donner de la tête la rouquine, faut dire que tout cela devenait très compliqué, déjà sauver un seul de ses hommes étaient tout une affaire, mais alors quand il fallait sauver les deux en même temps ça devenait un vrai casse tête. Pour le coup elle était un peu dans la (bip) la rouquine et pour cause devant Aet contre Paul et derrière Wal contre la brune 2.
Il va y avoir du sport ça promet une belle petite après midi, à moins qu'on soit encore le matin, elle ne savait plus à vrai dire. Tout bien réfléchit, et surtout parce que la brune 2 va choisir pour elle, la rousse allait resté tourné vers Aet. Après tout l'histoire des paris n'avait pas mal finit comme elle se l'imaginer, mais encore mieux la brune 2 avait revêtu sa casquette de supportrice.
Yeux émeraudes qui fixe le duel sans lâcher prise les coups fusent et bizarrement aucun ne ressemble à ceux asséner par Aet sur Lalie aucun.
A dire vrai il ne ressemble à rien de ce que Veni avait pu voir de Aet.


Gné ! Mon casque ! Y a une grosse bosse ! Il n'est plus plat, pour sûr. Où je vais poser ma chope quand j'aurai envie de pisser moi maintenant ?

Wal ? mais de quoi tu te mêle?

Regard qui se tourne derrière elle pour croiser un Wal qui visiblement n'y comprenait rien. Oula c'est Aet, y'a un souci là.
Yeux qui se porte à nouveau sur Aet et bras de la rousse qui se croise sur ses hanches
.

Hola hola hola ! Pas si vite mon garçon ! La seule chambre qu'on ait jamais partagée, c'est la chambre des maires, hein, va pas t'imaginer que...

Grumph il manquait plus que ça, va falloir que jle frappe moi même pour qu'il revienne à lui.

Attends, Paulha, je vais t'aider..

Venitia fait des yeux ronds comme des billes une peu comme ça , elle se demandait si elle devait agir ou non, mais elle trouvait Aet bien mal engagé. Le côté enragé lui manquer presque, peut être parce que ce côté là lui rappelait trop Wal. Si elle ne pouvait plus compter sur Aet pour faire pilier qu'aller t'elle devenir.
Tout à ses réflexions elle n'eut que le temps de voir le coup de casque frapper Paul en plein vol.
Ses yeux oscilles vers le ciel et voilà notre rouquine qui prie l'Unique de lui venir en aide
.

Aettttttttt, par l'Unique mais à quoi tu joue là ? Tu crois que c'est un combat de lancer de casque ?
Bats toi, bon sang, vraiment, comme tu le faisais avec Lalie. On dirait une femme là ohhhhhhhhh, ça c'est bon pour Wal
.

Tête qui se tourne vers Wal.

Sans t'offencer mon Duc hein, chacun se bat comme il peut.

Tête qui revient vers Aet.

Mais toi tu es capable de beaucoup mieux. Ecrase le Aet ne le laisse pas prendre le dessus sur toi. Puis euhhh évite de nous le mettre tout nu, quelle horreur.
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Aeternitae
Le coup qu'il avait donné à Paulhaguétois eut pour effet de lui faire remordre immédiatement la poussière. Prudent de nature, Æthaire l'observait pour parer à la moindre éventualité. La voix de Venitia le ramena à la réalité. Ses vertiges s'atténuèrent et il recouvra totalement la raison.

Aettttttttt, par l'Unique mais à quoi tu joue là ? Tu crois que c'est un combat de lancer de casque ?

Il se massa les tempes. Déjà que sa tête l'élançait, qu'il sentait cogner le sang dans ses artères, voilà que la rouquine s'y mettait.
Visiblement contrarié, il jeta son casque aux pieds de Venitia, sans aucun ménagement. Au moins lui donnerait-il raison sur ce point.


Bats toi, bon sang, vraiment, comme tu le faisais avec Lalie. On dirait une femme là ohhhhhhhhh, ça c'est bon pour Wal.

Il leva la main pour la faire taire, et s'approcha d'elle.

Je - ne - me - souviens - pas - de - mon - combat - contre - Eullallie !

Il avait détaché chaque mot de sa phrase, et tout en parlant tapota le front de Venitia avec son index pour rythmer son propos, afin de lui faire comprendre son agacement. Quand la rouquine comprendrait-elle ?

Il faut te le dire comment ? Je n'ai jamais levé la main sur quiconque ! Je ne me suis jamais battu ! Je suis un théologien, tu te souviens ? J'ai consacré tout mon temps au Très-Haut et à l'étude !

Il voulait la faire taire, mais il se souvint que personne ne pouvait faire taire Venitia quand elle avait envie de parler. C'était ainsi.

Mais toi tu es capable de beaucoup mieux. Ecrase le Aet ne le laisser pas prendre le dessus sur toi. Puis euhhh évite de nous le mettre tout nu, quelle horreur.

Il fit mine de ne pas écouter, en profitant pour aller ramasser Kenaz qui gisait non loin de Paulhaguétois, mais ses propos le mirent hors de lui.

Beaucoup mieux que quoi ? Regarde-le ? Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Tu veux que je le tue, c'est ça ? Tu veux que je renie tout ce en quoi je crois ? Tu veux me voir me comporter comme une bête, sans foi, sans âme ? L'écraser ? Mais regarde-le bon sang !
Citation:
De ce combat homérique, Aeternitae est ressorti vainqueur. Célébrons ses louanges et tressons la geste de ce héros à nul autre pareil ! Aeternitae a gagné un doonuts.

Pourquoi voudrais-tu que je l'écrase ? Il m'a défié, il a perdu ! Paulhaguétois a perdu ! L'Æternitæ a perdu ! Que ça te plaise ou non, que je me batte comme une jouvencelle, peu me chaut ! J'ai gagné, seul, sans toi, et sans l'Autre, c'est tout ce qui compte pour moi. J'ai gagné beaucoup plus qu'un duel, là, mais tu es visiblement beaucoup trop stupide pour comprendre !

Le regard qu'il lançait à Venitia passa rapidement de la colère à l'inexpressivité. Il ramassa son casque, l'épousseta, et s'éloigna sans un regard pour elle, ajoutant d'une voix égale.

Et au cas où tu en douterais, je me fous totalement de savoir que ça te déplaise !
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Venitia
ça alors qui l'eut cru, voilà que la rouquine se démenait comme un pauvre diable pour aider Aet comme elle l'avait toujours fait et voilà que ce dernier le lui reprocher, avec beaucoup de verves. Il en laisse d'ailleurs la rouquine pantoise. Le casque fut propulsé à ses pieds sans aucun ménagement comme si elle n'avait rien été qu'une chose insignifiante. D'insignifiante la voilà maintenant stupide, il l'était tombé sur la tête. Où plutôt le coup sur la tête l'avait visiblement énervé. Elle reste impassible et écoute sans comprendre les propos virulent que lui assène celui en qui elle avait une confiance aveugle. Le voilà qui s'indigne et qui part voilà au moins une chose qui était banale aux yeux de la rouquine.

Et au cas où tu en douterais, je me fous totalement de savoir que ça te déplaise !

Enervement, rage, incompréhension tout ce chambouler dans sa tête, elle hésitait entre le laisser partir, une fois calme il reviendrait ou le poursuivre et lui faire autant de mal que ce qu'elle ressentait à l'heure actuelle. Elle lève les yeux sur Paul, Lalie et Wal, la rage monte et les larmes roulent le long de ses yeux.

Que crois tu ? A qui crois tu t'adresser ?

Elle se retourne attrape son épée et court derrière lui le regard furibond, les joues empourprées. Son épée s'élève dans l'air et vient s'écraser pile devant les pied d'Aet. Elle regarde alors la pointe de l'épée transpercer le sol.

Que crois tu ? Je ne suis ni idiote, ni ton bouc émissaire.
Excuse toi, tout de suite de ton manque de respect.
Aethaire ou Aeternitae peut m'importe, la seule différence c'est que l'un des deux ne mérite pas l'amour que je lui porte.

Et puis défection
...

Ses yeux émeraudes lance des éclair menaçant alors qu'elle le fixe sa main droite glisse le long de la lame de son épée et le filet de sang qui en coule vient se poser sur les lèvres d'Aet.

Ce sang maintes fois tu l'as fait coulé, sans que je ne t'en tienne rigueur, tout je t'ai tout pardonné, bois le maintenant, abreuve toi de tout le mal que tu as déjà fait.
Tu te crois parfait toi l'Aethaire, mais si tu l'étais Aet n'existerait pas, et je ne me battrais pas contre lui et avec lui, pour toi. Il existera encore longtemps, tu as gagné cette bataille mais tu n'as pas gagné la guerre.
.

Elle lui assène une gifle magistrale puis glisse le pommeau de son épée dans les mains de Aet.

Plus jamais tu ne t'adresseras à moi sur ce ton...
Puisque tu n'as plus besoin de moi reprend le sang que tu as fait coulé garde l'épée
.

Elle tourne les talons avant que de reprendre la route vers la lice.
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Aeternitae
Il s'éloignait, mais c'était sans compter sur la furie d'une rousse en colère. À peine eut-il fait quelques pas qu'une épée vint se planter dans le sol devant lui.
Dans la seconde qui suivit, il fut assailli par le flot de paroles vénitien, et frappé en plein cœur par les termes qu'elle employa à cet effet, tels que respect, amour ou pardon...

Main ensanglantée qui se posa sur ses lèvres, rapidement suivie par une gifle comme il n'en avait encore jamais reçue. Goût métallique sur les lèvres, saveur salée, alors que son propre sang lui montait à la tête. Elle avait osé la garce !
Il sentit le pommeau d'une épée dans sa main, et il laissa sa main glisser le long de la poignée pour finalement la saisir fermement. De quel respect parlait-elle, la brigande, la dévergondée, celle qui avait passé plus de temps encore à trainer avec des brigands sur les routes que lui à lire le Livre des Vertus ? De quel amour surtout ?
Lentement, l'épée se dressa, dans un mouvement ralenti qui laissait présager que l'esprit d'Æternitæ était en ébullition. Puis la lenteur le céda à la vivacité et à la colère. L'épée vola, décrivant une trajectoire presque rectiligne qui donnait une idée de la force avec laquelle elle fut propulsée, et se planta profondément dans le sol juste entre les pieds de la rouquine. L'épée était encore en l'air que déjà il avait dégainé Kenaz. Frapper ! Il devait frapper ! Il devait à tout prix évacuer cette rage ! Il leva son arme et l'abattit avec une violence rare sur la rambarde qui encerclait l'arène et qui explosa sous le choc. Jamais il n'avait ressentit une telle rage ... parce que jamais Venitia ne s'était adressé à lui ainsi auparavant. Il la rejoignit à grandes enjambées au moment même où elle se retournait pour lui faire face.

Il tendit son bras gauche vers elle et la saisit par la chemise, continuant d'avancer, l'obligeant à marcher à reculons pour ne pas perdre l'équilibre. Mais bientôt la rousse n'avait-elle plus besoin de maintenir son équilibre ; ses pieds ne touchaient plus le sol. Venitia, la frêle, la femme musclée certes, mais néanmoins petit bout de femme qui devait peser moins du tiers du poids qu'Æternitæ était capable de soulever à deux mains, Venitia se cramponnait au poing du fou pour ne pas être étranglée par son propre col de chemise.

La main droite d'Æternitæ hésitait. Elle tenait toujours fermement Kenaz dont la lame se levait et s'abaissait au rythme de ses hésitations, au rythme de sa respiration lourde et saccadée. Il plongea son regard dans l'émeraude des yeux écarquillés de Venitia et il y vit le démon ! Dans ses pupilles noires et dilatées, il pouvait distinguer le Malin qui l'observait. Il voyait nettement la rage dans son rictus, et la colère dans ses yeux ridés, dans son front crispé et à moitié couvert par ses longs cheveux blancs. Dans les yeux de Venitia, il avait vu son image.

Doucement, son bras s'abaissa. Doucement, il déposa Venitia au sol. Il venait de prendre conscience qu'il n'avait sans doute jamais été seul. Il n'avait pas gagné son duel seul. La colère avec laquelle il s'était exprimé en parlant à Venitia ne pouvait pas être la sienne. Le choc qu'il avait reçu sur la tête, la fatigue des combats, tout cela n'aurait pas suffit à expliquer son comportement face à son amie la plus fidèle, face à celle qui donnait un sens à sa vie. Non, il n'avait pas gagné seul ce combat, et il perdit tout espoir, à cet instant, de jamais pouvoir être un jour à nouveau maître de son destin...

Il lâcha la chemise de la rouquine, lâcha son épée, et se prit la tête à deux mains, comme pour essayer d'y conserver enfermé le peu de conscience qu'il lui restait. Pour empêcher sa raison de s'enfuir. Pour ne pas laisser s'échapper ce en quoi il tenait par dessus tout : son âme. C'est finalement des yeux rouges qu'il leva vers elle. Des yeux lourds, rendu brillants par des larmes qui ne coulaient point. Des larmes prisonnières comme il se sentait lui-même prisonnier d'un corps qui ne lui appartenait plus, mais des larmes dont il pouvait deviner le goût salé, salé comme le sang de Venitia qui lui colorait toujours les lèvres. Il leva la tête, donc, et il murmura :


Pardonne-moi, Venitia. Pardonne-moi. Aide-moi...
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Paulhaguetois
bon diou j'ai pris trop d'élan !!!! wouah la voltige, j'ai du tourner comme un soleil. J'en suis tout retourné.

Attends, Paulha, je vais t'aider ...

ah ben oui tiens c'est gentil ça, mer...

Alors qu'il lui tendait sa main gauche pour lui proposer son aide, il lui asséna un coup de casque magistral de la main droite, sur la nuque.

...ci
Une pièce de 12 vient de lui tomber dessus, un truc lourd, du gros calibre (et c'est encore un militaire qui gagne !)
Paulh s'écroule comme une masse, à peine s'il marmonne un vague :
personne n'a jamais pris Murat moi Maire, jamais...
Lalie mon amour j'aurais besoin d'une tisane là, un truc épais pour la tête...
Pourquoi j'entends le loup le renard et la bellette chanter ?
Kékidi mon marin ?
Il a tout l'équipement kénaz l'saloupiot : l'épée, la hache et mainant le casque
Quelqu'un pourrait-il baisser le soleil de 2 ou 3°c ? j'ai comme un coup d'chaud !
Ca dérange si je m'assoupis un instant ?
Non ?
Bon alors j'y





n'empèche......j'ai tapé un coup de moi c'est tro pô juste .... ....
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Si tu veux des PE, je peux !!!
Celeste.
Levé de rideau !

Le Très-Haut aurait il entendu ses implorations ??? Les yeux qui s’exorbitent, la mâchoire qui s’affaisse jusqu’à la base du cou, la langue qui pend et la bave qui s’écoule de la commissure des lèvres. Une voix familière la tire à peine de sa léthargie, un bref regard à son amie, lui montre du doigt ce qui se passe et surtout le corps musclé de Paul.

Ses doigts se crispent d’autant plus sur la barrière, résistant à l’envie d’aller se jeter dans l’arène, la tête qui s’incline légèrement sur le côté, admire les poses suggestives, petit soupir, un combat corps à corps.
Ronchonne, maugrée contre son amie, pourquoi la colle t’elle ainsi, il fait déjà si chaud que là, ça en devient insupportable ! Prête à la tancer, elle s’abstient, voyant celle-ci à distance raisonnable. Y à un incendie ou quoi ??? Pourquoi fait-il si chaud tout à coup ???

Oh ! Le vicieux ! Quel coup bas ! Assommé Paul d’un coup de casque, violence et répercussion de l’impact qui résonne. Celui-ci vacille, chancelle et remord la poussière.
Elle trépigne, peste ! Regard assassin sur le vieux qui s’éloigne. Il ne pouvait pas avoir gagné !!!


De plein fouet … Miroir … abjecte et méprisant …

Rebondissement, folie, nerfs qui lâchent ??? Le feu follet et l’ancien qui s’invectivent ???
Contraste du chatoyant et de la limpidité du linceul, qui se fondent et se confondent. Ce n’est pourtant point cela qui accroche son regard. Mouvement de recul instinctif, prunelles qui se détournent un bref instant et redeviennent captives, happées par …

Son sang ne fait qu’un tour, bouillonnant à ses tempes, camouflant la course irrégulière du cœur apeurée. Abusive observation, gorge qui s’assèche, gout de métal qui se répand dans le gosier et monte la nausée amère, portant la main à sa bouche, étouffant un cri sourd. La douleur sourde et lancinante qui chemine, vite, trop vite marquant sur ses traits le dégout.
Chercher l’air, respiré, s’accrocher à la rambarde, ne pas être aspirée par le méandre, la peur, l’angoisse se succèdent ne laissant plus que le vide refléter dans l’abime de ses pupilles.


Kay, supplique muette quand sa main froide se referme sur celle de son amie.

Source de chaleur, de vie tout contre sa paume, se détacher de cette vision qui l’affole.
Au-delà du maculé de la chevelure, le vide et le néant des iris, l’affrontement, le déchirement, le tumulte et perpétuel combat … reflet … ce qu’elle fuit … hérésie … qui ronge son être …
Main moite et molle qui se porte à son front glissant et rejetant ses longs cheveux ébène vers l’arrière comme pour chasser la fébrilité qui oscille dans sa tête … Nulle folie, juste le poids des chaines, des peines … oublier .. enfuir … taire …

C’est dans l’instant que tout l’être se ferme, l’esprit se vide, reprend le masque qui lui sied tant. Eclair de lucidité, sourire rassurant à son amie, qui presse, inquiète, sa main dans la sienne. Descend du balustre, se penche et lui murmure


Il ne faut jamais que je croise cet homme
, léger mouvement indicatif du menton, désignant l’homme aux cheveux blancs.
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Damekay
La jeune femme n’avait pas vraiment prêté attention à ce qui se déroulait dans l’arène, trop prise à se demander ce que Celeste avait encore trouvé à faire comme bêtises … c’est qu’elle avait l’art de s’y mettre jusqu’au coup quand elle le voulait … Le bref regard de son amie … le doigt qu’elle tend … Kay le suit … Ho .. Oui bien sur elle comprend mieux là … Un froncement de sourcils pourtant quand elle reconnait l’un des deux hommes … Paulh … même si ce n’était pas souvent elle l’avait croiser quelques fois à Murat et elle se demanda ce qu’il faisait là … Haussement d’épaules, après tout ce n’était pas ses affaires et chacun faisait ce qu’il voulait … et puis tout semblait terminer maintenant sauf que … Oulà, la rousse et le vieux ne semblait pas très … d’accord … encore une fois la brune ne fit pas très attention, elle ne comprenait rien à ce qui se passait, cela ne l’intéressait pas en fait … chacun ces soucis non ?

Pourtant … la voix suppliante de son amie … sa main qui vient serrer la sienne … Nom de dieu ! Bon sang Kay comment n’y as-tu pas penser plus tôt ?!

Elle esquissa un sourire à l’adresse de Celeste … un de ses sourires qu’elle accordait à très peu de personne et que son amie connaissait pourtant si bien … un sourire rassurant … un sourire que seule elle avait le secret que qui bien souvent faisait des miracles dans la famille, elle que l’on venait souvent voir en cas de soucis, elle qui aimait rassurer, elle qui conseillait sans juger …
Elle glissa son bras autour de la taille de Celeste et lui murmura à voix basse … juste pour elle …


Ca va aller ma belle, je suis là …. Je te promet que personne ne pourra te faire de mal, que tu ne crains pas la souffrance … Je suis près de toi Celeste et je ne laisserais personne … jamais … Tu le sais non ? …

Elle détestait voir Celeste dans cet état ! Au moins quand elle ne se souvenait de rien … Mais maintenant, quand le passé refaisait surface, elle perdait pied … Etre rassurée de ne plus jamais avoir mal, de ne plus souffrir …. Voilà ce que la jeune femme avait besoin plus que tout et dans ces cas là Kay tentait toujours de faire au mieux …
Elle adressa un clin d’œil à Celeste tout en la relâchant lentement, et lui donna un petit coup de coude ….


Hé t’as vu le Paulh là ? … tentant non ??? …
Personnellement elle n’en avait cure mais elle voulait changer les idées de la belle et pour se faire quoi de mieux … ? Elle regarda son amie en haussant les sourcils de façon suggestive ..

Mais regardes-moi ces muscles … tu crois qu’il le fait exprès d’en jouer ainsi ?

A vrai dire, elle n’avait pas jeté le moindre regard sur le Paulh mais que ne dirait-elle pas rien que pour que Celeste ne pense plus au passé … elle irait même jusqu’à faire le pitre elle-même et bien pire encore si elle le devait … Celeste était sa meilleure amie et personne … ni rien ne lui ferait de mal sans devoir en répondre à la brune … Elle ne quittait du regard le visage de son amie, scrutant la moindre de ses réactions, prête à trouver une autre solution déjà si cela s’avérait nécessaire …
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Waleran
Mmmhhhh ... S'attendait-il à un réponse ? Non probablement pas. Le combat avait repris de plus belle, et semblait passionner les folles ... ah non, les foules, qu'on dit. Léger coup d'oeil autour de lui ; mouais, surtout la folle en fin de compte. Il tenta donc de se passionner pour le combat, réprima un léger baillement, puis se mit à ricaner et à huer les combattants.

Mouarf, mais c'est quoi ce combat ? C'est pas une lice, c'est un crépage de chignons ! Je préfèrerais voir une fille dans l'arène, hein, ce serait sans doute plus viril !

Tout s'enchaîne très vite. Déshabillage, coup sur la tête, délires, coup de casque. Sur la nuque ?! Le fourbe ! Le traître ! L'Æternitæ !

Houuuu, remboursez ! Aux latrines l'arbitre !

Tiens, d'ailleurs, il est où l'arbitre ? Peut-être déjà aux latrines justement. Puis rapidement, et au grand désarroi de Waleran, Venitia s'en méla. Il pressentait qu'elle aurait dû s'abstenir.

Wal ? mais de quoi tu te mêle?

Hein ?!
Nan mais attend, c'est pas parce qu'on n'a pas payé qu'il faut voir un spectacle de m... de hem ... de hum ... enfin, ça quoi !


Aettttttttt, par l'Unique mais à quoi tu joue là ? Tu crois que c'est un combat de lancer de casque ? Bats toi, bon sang, vraiment, comme tu le faisais avec Lalie.

Waleran exultait, il en rajouta donc une couche.

Ouais, une vrai gonzesse ! Bouh, il fait peur l'Æternitæ ! Maman, au secours, voilà l'Universelle Aragne !

Il mimait la peur, tremblant de tout son être et se cachant les yeux derrière ses mains. Mais il garda les doigts écartés, des fois que ... on ne savait jamais. Si le misanthrope réagissait, qu'il eût au moins le temps de fuir ...

On dirait une femme là ohhhhhhhhh,

Ah, tu vois ! Tu parles d'une terreur, toi ! Beuaaaaarrghhhhhhhhhh ! Je suis l'Æternitæ, poil au nez !

Il écarta les bras et tourna sur lui même avant de sauter sur la barrière.

ça c'est bon pour Wal.

Hein ?!

Sans t'offencer mon Duc hein, chacun se bat comme il peut.

Norf ... Nan mais de quoi j'me mèle ! Ah ben tiens, c'était la question de Venitia ça. Retour à la case départ ; la boucle est bouclée, contrairement à la rouquine et à Waleran qui ne la bouclaient jamais, eux.

Mais rapidement la situation dégénéra et l'échange tourna au pugilat. Susceptible le misanthrope ! Presqu'autant que sa duchesse, c'est dire. Venitia et Æternitæ dans toute leur splendeur. Waleran continuait de commenter la scène.


Bouh, j'te cause plus ! T'es plus mon copain, nah !

Æternitæ s'éloigna et Waleran se mit à applaudir, mais une épée vola. Tiens, on dirait l'épée de Venitia. Nouveau combat verbal. Nouvelles tentatives d'intimidations réciproques. Puis une gifle vola. Waleran faillit en tomber de la barrière. Il regarda tout autour de lui.

Ouaiiiiiis ! Z'avez vu ça ! C'est ma meuf ! Regard vers l'arnaqueuse de service arrivée peu avant. Oh la gueuse ! T'as vu ça, c'est ma meuf ! Emporté par l'émotion, il en avait oublié tout semblant de politesse et pointait Venitia du doigt avant de se tapoter la poitrine, fier comme Arta... dorus ? Nan, Artaban voilà c'est ça, fier comme Artaban !

Mais alors qu'il applaudissait Venitia qui s'en retournait, un coup d'épée fit exploser la barrière non loin de lui.


Houla ...

Il sauta à terre et courrut comme un dératé se cacher derrière la parieuse du jour. Enfin, il essaya, du moins.

Hum, y a pas idée d'être aussi petite !

Mais déjà le vieux fou avait rattrapé Venitia et la décollait du sol.

Ho ! Hé ! Mais touche pas à ma duchesse toi !

Nan, il s'en foutait de l'Æternitæ. Il n'en avait pas peur, d'ailleurs. Non, il voulait juste éviter un quelconque dommage collatéral inutile. D'autant plus s'il devait compter parmi les collatéraux ... Mais là, Venitia était en danger. Y a pas, il ne pouvait pas laisser faire ça ! Le sang de Waleran ne fit qu'un tour, puis deux, puis trois ! Y aller ? Pour Venitia, oui ! Ne pas y aller ? Ben c'est le misanthrope quand même ! Il avait vu, lui, par le passé, ce dont il était capable le vieux fou quand il piquait sa crise ... N'empêche ... c'était la vie de sa duchesse qui était en jeu ! Épée au clair, il se précipita donc au secours de Venitia.

Bouge pas ! Les mains sur la table ! Rapide coup d'oeil alentour. Mince, pas de table ... Vite, trouver autre chose ...
Les mains en l'air ! Euh oui mais non, Venitia y est encore accrochée, là, à la main ...
Les mains en bas ! Je te préviens que j'ai la puissance de feu d'un galion et une épée de concours !
    Si ce monsieur veut bien me la confier ...
Hein ?! Regard qui se porte vers l'arrière. Non, personne, il avait dû rêver...

Dérouté par son ton péremptoire et dissuasif, Waleran en était persuadé, Æternitæ reposa donc Venitia au sol et se prit la tête à deux mains.


Oui bon ok, les mains sur la tête !

Il pencha alors la tête vers le côté et lança un regard inquiet vers la rouquine.

Duchesse ? Tout va bien ? Heureusement que j'étais là hein !

Pardonne-moi, Venitia. Pardonne-moi. Aide-moi...

Ben voyons !

Il leva les yeux au ciel et se saisit de son épée comme d'un archet, imitant un joueur de viole.

Liiii, laaaa, lalaaaaaaa ... c'est reparti pour un tour ...
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Aeternitae
Le silence. Qu'y avait-il de plus beau que le silence ? Qu'était-ce que le silence si ce n'était le but ultime de toute chose ? L'instant sacré où tout être touchait à la complétude de l'esprit, enfin libéré du vacarme du monde, et laissait s'évanouir dans le recueillement de son âme le dernier souffle de la vie... pour un soir ou à jamais. Le crépuscule de Dieu, voilà ce qu'était le silence, l'ultime instant de conscience, le fugitif moment où l'âme ne croyait plus, n'espérait plus, mais savait ! La douceur d'un regard se mesure à la pureté du silence qu'il inspire, disait Waleran. S'il eut jamais dit quelquechose d'intelligent, le Limbourg, c'était bien cet aphorisme. Heureux soit-il s'il avait réellement vécu cela, car si la pureté du silence mesurait la douceur d'un regard, sa profondeur en mesurait la terreur, selon la propre expérience de l'Æternitæ.

Le silence. Qu'y avait-il de plus terrible que le silence ? Ce déchirement des chairs et de l'esprit, ce cri silencieux de l'âme affolée, désertée, abandonnée, et qui attendait une réponse. Lorsque toute pensée fuyait la conscience pour se réfugier au tréfonds du cœur et y subir le poids vengeur de ses actes anciens, de ses actes manqués, alors il n'y avait pour l'accompagner que le silence, pesant, réprobateur. Fuir, il voulait fuir ce silence, pour enfin gagner l'autre. Se libérer enfin de cette enveloppe maudite pour mieux pouvoir fusionner avec lui. N'appartenir à rien, enfin, et faire partie du Tout.

Mais non, cela aussi lui était refusé. Combien de temps s'était écoulé ? Combien de pensées avaient jailli de son esprit, puis s'étaient effacées ? Combien de souffrances devrait-il subir, encore, avant que Venitia ne réponde ? Son âme hurlait de désespoir, mais personne ne l'entendait. Personne. Il n'avait jamais pu compter sur l'aide de personne, parce que personne ne savait lire dans l'âme. Personne, sauf Venitia. Douleur ... terrible, intense, et silencieuse ; tous ses muscles se crispaient, se contractaient dans un ultime spasme. Pourquoi lutter ? Pourquoi résister lorsque même Venitia l'avait abandonné ? Æthaire ferma les yeux et se laissa sombrer dans l'inconnu, emportant avec lui une dernière image. Celle de deux yeux vert émeraude, celle des yeux tristes de Venitia, et d'une larme...


... pour un tour.

Silence !

L'Æternitæ avait bondi sur Waleran avant même que celui-ci n'ait pu émettre le moindre son. Saisissant l'épée du Limbourg à deux mains, l'une sur la poignée et l'autre sur la lame, il lui avait sauté à la gorge, le faisant basculer. Allongé sur le dos, Waleran tentait tant bien que mal de repousser la pression de la rage d'Æternitæ, et celle de la lame de son épée sur sa gorge.
Ça avait été le mot de trop, l'ultime raillerie qui avait fait déborder son vase de fureur. Le silence. Il voulait le silence et, comme pour toute chose, puisque celui-ci lui était refusé, alors il se servirait lui-même...

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Celeste.
L’ombre du souvenir … persiste ..

Elle ne sait mentir où se cacher au regard de son amie, n’est elle pas la seule à savoir, à connaître ?
Cherchant son regard, son sourire, tout ce qui peut la ramener des tréfonds de sa souffrance.
Un brin de clarté dans l’obscurité des méandres. Ce n’est pas le feu de l’enfer dans lesquels elle s’abime. Main glaciale qui étreint ses entrailles, implacable, resserrant inlassablement son étreinte, balayant toute vie, tout espoir, ne laissant que le vide, ce vide qui pèse, ce vide qui ferait hurler, qui transit, ravivant, secouant chaque parcelle de douleur, empreinte indélébile marquée à chaque infime partie de son être.

Que reste-t-il ? Plus aucune source de chaleur, de vie, reste l’absence.
Chercher à se raccrocher, ne pas sombrer, ne pas lâcher prise quand le gouffre s’agrandit et aspire vers le fond les illusions. Est-ce illusoire de vouloir croire encore, se battre et peut être un jour vaincre ? Le manteau de l’insouciance, du bonheur n’est plus qu’une ombre flottant dans le lointain, petit point minuscule qu’il parait imaginaire.

Fadaises ! Fourberie de son esprit, rien d’autre n’existe que ce vide de l’absence, d’un passé révolu qui n’a laissé qu’amertume et brisé la plume esquissant les lettres sur le parchemin de sa vie.
Laisse se froid l’envahir, s’y abandonner, flotter dans les volutes de cette brise imperturbable, intransigeante qui régit son être. L’abritant de toutes formes d’émotions vaines. Puisque ressentir, éprouver ne mènent à rien.

Se fermer hermétiquement, que plus jamais rien ne passe, ne frôle, ne touche son cœur meurtrit. Pensée rassurante, mode de fonctionnement, sa survie. Le masque se met en place, le sourire s’est affiché, bientôt ses prunelles s’animeront à nouveau devant ce monde de troubadours qui s’animent et se joue de tout, mimant la mascarade des gens heureux.

Main qui se tend … elle s’y cramponne ..

Lentement les propos de son amie franchissent le mur de son inconscience empoisonnée, brisant ses chaines, percutant son esprit derrière son front buté. L’engourdissement disparaît peu à peu, le souffle de la vie revient couler en ses veines. Petit rire s’échappant de ses lèvres frémissantes et pales.
Le monde se pare à nouveau de couleurs, de senteurs. Le gris de ses iris croisant celui plein de tendresse et d’amour de son amie.


Paul ? cherche à comprendre le sens de ces propos.

La lice, le combat, Paul, cet inconnu, la rouquine, ce fou qui … scrute les alentours, mais bien sur !

Doué ! il est inconscient !

Ne prête plus attention à rien d’autre qu’au corps inerte de son ami.
Elle saute par-dessus la balustrade, passant à coté des autres protagonistes, se précipite sur son ami, tombant à genoux auprès de lui, se penche prenant son visage entre ses mains.


Paul ! ouvre les yeux, allez cap’tain ! cesse de faire l’andouille !
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Venitia
Elle avait hésité quelques secondes, juste parce que Wal s'en était mêlé, il lui parlait et la perturbait. Elle avait hésité à se retourner pour le saisir dans ses bras, le calmer, lui pardonner comme toujours mais surtout s'excuser de ses manières parfois bourrinne qu'elle avait et qui touchait Aet plus qu'elle ne le voulait. Mais elle réagit trop tard, beaucoup trop tard. Elle se retourne pour voir Aet plonger sur Wal, le bloquer au sol et le menacer de sa propre épée.
Regard de rage qui ronge les yeux émeraudes de la rouquine.
Wal ou Aet ? Le choix devait il se faire aujourd'hui. Comme ça ? Devait elle en perdre un des deux aujourd'hui.
Ses yeux balances de l'un à l'autre, le regard haineux d'Aet et celui apeuré de Wal.
Instinct de survie qui se renfrogne elle ne pensait plus à elle mais à eux. Si une vie devait disparaitre maintenant ça ne serait pas celles de ses hommes jamais elle ne le supporterait, ça serait la sienne. Alors sans réfléchir elle se jette au milieu, sans un mot, même sa rage avait laissé place à une intense détresse. Qu'Aet eut fait du mal à elle, elle s'en fichait presque habitué mais à Wal qui était inoffensif pour lui, elle ne pouvait pas s'y résoudre.
Elle sort alors son épée et la pose sur la nuque d'Aet. Avant de le faire elle voulait être sure qu'il n'y avait pas d'autre moyen.


Aetttttttttttttt, je t'en supplie arrête.
Je t'en supplie, pardonne moi
.

Plus le temps d'attendre elle assène un violent coup du pommeau de son épée sur la nuque d'Aet. Son épée tombe alors au sol en même temps que la rouquine touche le sol à genoux, ses yeux émeraudes remplis de larme. Elle se tourne alors vers Wal pour s'assurer qu'il allai bien, puis revient vers Aet.

Aet, Aet, ça va ?
Je suis désolée
.

Elle tend la main vers lui, une larme roulant sur son visage.
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