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[rp]Lice en folie: Lalie VS Veni/Tadek/Æt... Æthaire VS Paul

Waleran
Vous êtes vous déjà trouvé à l'intérieur d'une cathédrale en train de s'effondrer ? C'est à quelques détails près ce qu'a ressenti Waleran. Le pauvre bougre n'avait pas senti le vent tourner, et bien mal lui en a pris. Avant qu'il ne comprenne si c'était la terre qui tremblait ou encore si l'Unique avait voulu le punir en le foudroyant (encore que ça il en doutait fortement puisqu'il était parfait, cet homme là), il s'était retrouvé sur le dos avec le poids d'un âne mort sur le corps. Si l'âne était bel et bien présent en la personne du misanthrope, il était malheuresement tout ce qu'il y avait de plus vivant. Non, le plus mort des deux, statistiquement, ça risquait fort d'être Waleran...

Il poussait sur les bras en pensant heureusement que je mimais un joueur de viole et pas un avaleur de sabres ... mais rien n'y faisait. Tout ce qu'il réussissait éventuellement à faire, c'était retarder l'échéance... Pas parce qu'Æternitæ était plus fort que lui, loin de là, mais parce qu'il avait une pierre coincée sous le dos au niveau des reins, et ça l'handicapait énormément pour lutter à armes égales. Sans cela, il l'aurait pulvérisé, l'Æternitæ ! Si si !

Étant données les circonstances, il n'avait plus d'autre choix que de prier ...

Bon ! Averroès ! C'est quand tu veux, hein ! On va pas y passer la journée ! Montre z'y un peu de quel bois tu te chauffes au précheur d'Aristote ! Allez, quoi !


Ce qu'il y avait de bien avec Averroès, c'était que pour peu qu'on lui demandât gentiment, il exauçait tous les voeux. Sa réponse à Waleran prit la forme suivante :

Chgliiiingggg... Chglooonggg

Tiens, pensa Waleran, il parle comme ça Averroès ? On dirait une épée qui vibre...

Il repoussa le cadavre d'Æternitæ... heu? Ah non, le corps inconscient plutôt, dommage... Il le repoussa donc, et cette fois il en était certain : il pesait bel et bien le poids d'un âne mort, le bougre !
Il se releva donc, l'air de rien et s'épousseta dignement. Puis il s'inclina pour saluer la foule qui s'était précipitée pour le voir. Il leva les deux bras vers le ciel et tourna lentement sur lui-même pour que tous puissent le reconnaître. Il parla d'une voix forte et claire.


De ce combat homérique, Waleran - c'est moi ! - est ressorti vainqueur. Célébrons ses louanges - les miennes, donc - et tressons la geste de ce héros - c'est à dire encore moi ! - à nul autre pareil !

Avec un peu de chance, ils n'auront pas vu qu'Averroès m'a aidé ! pensait-il, souriant au peuple de Saint Aignan. Il gonfla ses biceps, les regarda ... hum ... puis décida de mettre ses mains dans ses poches.

Aet, Aet, ça va ?
Je suis désolée.


La voix de Venitia l'arracha à son triomphe. Il se tourna vers elle, regarda Æternitæ, puis à nouveau Venitia.

Juste au cas où tu t'inquiéterais, je vais bien Duchesse, ne t'en fais pas pour moi ! Puis pas besoin d'être désolée, hein, à ton Æt, ben tu pourras lui dire : moi quand on m'en fait trop, je correctionne plus ! Je disperse. Je ventile !
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Venitia
De sa main droite elle avait effacé ses larmes alors que sa gauche venait flirté avec la joue d'Aet qui venait d'être assommé par la rouquine. Douce caresse sur son visage serein, espérance d'un réveil qui ne tardera pas.

Juste au cas où tu t'inquiéterais, je vais bien Duchesse, ne t'en fais pas pour moi ! Puis pas besoin d'être désolée, hein, à ton Æt, ben tu pourras lui dire : moi quand on m'en fait trop, je correctionne plus ! Je disperse. Je ventile !

Rage, rage, voilà que Wal s'y mettait aussi, elle avait donné un coup d'épée à Aet pour sauver son Duc et voilà que ce dernier osait lui dire qu'elle ne s'occupait pas de lui. Rage qui la fait agripper la main de Aet avec force et qui fait détourner son regard vers son Duc.

Je le sais déjà mon Duc c'est ma main qui est venu te sauver, cette même main qui a mis Aet dans cet état. Mais puisque tu n'as pas l'air de faire grand cas de mon intervention pour sauver ta vie, la prochaine fois je laisserais Aet te disperser et te ventiler.
Maintenant cesse donc et vient m'aider, s'il te plait, Wal, j'ai besoin de ton aide
.

Solution numéro 2, vu que la version caresse plus ou moins amicale n'avait pas l'air de fonctionner qui plus est elle ne savait sur qui elle tomberait au réveil.

Wal de l'eau s'il te plait.
Humph, un peu plus que ça, je ne réveillerais même pas une fourmis là
.

Venitia se lève, se recule et verse le seau d'eau sur la tête d'Aet, dont les mèches blanches vinrent se coller à son front. La rouquine se remis à genoux à ses côtés et frotte son visage avec le reste d'eau.

Aet aller debout.

Dans son dos Wal ruminer tout ce qu'il pouvait, alors que Veni commençait à s'inquiéter de n'avoir aucune réaction. Finalement contre toute attente, il se mis à bouger, sous les yeux émeraudes de la rouquine, Aet émerge enfin.

Allez Aet courage, il est temps de quitter la lice.

Elle agrippe alors son bras pour l'aider à se relever.
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Eullallie
Comment tout cela est-ce arrivé ?
Non, sans blague… Juste à cause d’une idiote missive reçue alors que Lalie était au monastère ? Stupidité, balourdise, imbécillité…
C’est vrai quoi, n’était-ce pas le désir des muratais de rejoindre Venitia et ses hommes, pour faire un petit bout de chemin avec eux ? Ah ben, c’est une totale réussite ! Vraiment, respects les muratais !
Non seulement, la brune s’en était prise violement à la rouquine, subissant la vengeance de l’homme aux cheveux blancs, mais voila maintenant qu’Æternitæ et Paulh en faisait de même.
À y regarder de plus près, son cap’tain ne combattait pas l’Æternitæ mais Æthaire.
Quelle importance ?
Et bien, elle est de taille cette conséquence… la dureté du combat : la rage est contenue, les propos discourus sont moins agressifs, tout est différent.


Je - ne - me - souviens - pas - de - mon - combat - contre - Eullallie !
Ah bon ? Vraiment ? Main se portant machinalement sur son épaule.
Hum… à bien y réfléchir, c’était peut être mieux qu’il ne se rappelle de rien, leur balade prochaine n’en sera que plus sereine.


La voila donc, toujours assise sur le banc au bord de la lice, incapable de bouger à cause d’une articulation douloureuse.
Prétexte ?
Sans doute, oui ! Tout son être la supplie de courir vers Paulh à moitié nu gisant au milieu de la lice alors que ses jambes refusent de la porter jusque là.
Est-ce pour mieux observer ce qu’il se passe entre le trio ?
Peut-être, rien n’est moins certain à l’heure actuelle.
Lalie se plait dans cette douce léthargie envahissant son corps. L’instant est grave ? Elle n’en a cure !
Celeste… La murataise est maintenant certaine que c’est elle dont il s’agit.
Toujours pas de mouvement !


M’dame… ‘z’aller bien ?Demande inattendue d’un enfant qui l’observe depuis quelques temps déjà.
Je… Balbutiement de la jeune femme. C’est un signe ? Non ? L’arrivée soudaine de ce gamin est une perche lancée par le destin.
Paulh … Yeux qui s’attardent sur lui… Visage inexpressif de l’auvergnate.

** Celeste saura en prendre soin !**

Paulh son non-époux qu’elle s’apprêtait à laisser dans les mains d’une autre.
Paulh avec qui elle avait traversé tant d’épreuves.
Paulh qu’elle aimait plus que sa propre vie…

Celeste… Sa Celeste… son amie qu’elle n’avait plus vu depuis des lunes, depuis que… non, ne pas se souvenir de cette soirée ou un pair de France demande l’annulation de ses épousailles pour rejoindre un ordre religieux…
Celeste et sa fuite aveugle vers une rédemption promise.
Celeste…


Petit ? demande-t-elle à l’enfant qui la regarde toujours.
Oui, m’dame !

Conduits-moi en l’église de Saint Aignan je te prie.

Oui, m’dame !


Promesse de lui donner quelques deniers, lui permettant de faire quelques achats sur le marché, en récompense…
Et voila comment Lalie quitta cette lice sans parler à son amie, sans savoir si Paulh allait bien, sans un regard pour Veni, Æt et Wal…

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Paulhaguetois
Bon, où suis-je ? qui suis-je ? combien j'ai d'doigts ?
tiens je dois être en enfer , y'a Celeste qui me tient la nuque !
J'ai un peu mal à la nuque, ça doit pas venir d'elle, je me sens bien , l'enfer c'est chaud


Salut Celeste, t'es d'passage dans le coin ma belle ? Pour une bretonne se voir arène c'est cool !!! On s'tape une tav' ? il est quel jour en quelle heure ?
T'as pas vu ma lumière ? Oukèlèmalalie ?

J'avais pas une chemise avant ?

Aéthaire est où ? et Véni ? et Wal ?


tourne la tête , se redresse et aperçois Wal étendue, Aét couché sur lui et Véni par dessus , mon dieu mais ils font un truc à 3 ? Ah non défection , ils s'entretuent !!!!!

Viens Celeste , y'a urgence là

appuyé sur l'épaule de son amie il se traine vers le tas en groupe. Aét à l'air inanimé

Véni ? Wal ? ça lui arrive souvent à Aéthaire de s'Aeternitaeïser au débotté sans prévenir ? Vous allez bien tous ? Il est juste inanimé hein ? rassurez-moi ?

Le but n'était pas de s'entretuer, si ?
Il fallait ça surement, j'ai un peu trop oublier qu'on était Muratais et Auvergnat soit deux tares de trop...

Si on repartait à zéro ?

Le temps de retrouver ma lumière, je redescend chercher mes p'tites économies et je déménage où vous voudrez.

A 5 on est déjà une demi équipe de soule , ça pourrait être rigolo de créer une équipe de soule indépendante ?

Ah ben oui c'est pas le moment de parler de ça, oui pardon, ce coup sur la nuque ma bien un peu ramolli le peu que j'avais !


s'accroupit vers Aethaire et tout en regardant Vénitia : Je ne veux plus entendre parler du B.A. Tout ne s'y passe qu'en vase clos où chacun ne peut entrer que s'il a été initié par un ancien et où chaque ancien veut garder le peu d pouvoir qu'il a et ne rien changer , ne rien faire évoluer.
Je suis venu vers vous car j'ai suivi mon Eullallie mais j'aimerai rester avec vous parceque je le désire. Réfléchis-y Aéthaire - regard dans les yeux de Véni - à nous tous je sens qu'on pourrait leur mettre le feu...

se relève, toujours soutenu par Celeste et et dis à Wal
on essaye de le transporter quelquepart, histoire de sortir de cette arène ? un coin moins animé ne serait pas pour me déplaire j'avoue.

Céleste ? Tu as vu Lalie ? Que fais-tu ici ? Comment ça va ? Qu'est-ce tu dis ? Qu'est-ce tu bois ?

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Si tu veux des PE, je peux !!!
Aeternitae
Subconscience.

Douce insouciance du non-être où l'esprit éthéré s'évade de son carcan de chair - douloureuse - pour rejoindre un monde tissé à quatre mains par Oneiros et Morphée. Douce quiétude de l'instant, posé entre les éternités, hors de portée du temps et de ses hordes vengeresses, oublieux du passé, et taiseux de l'avenir. Inconscience ? Non. En-deçà. Subconscience. Celle qui libérée du poids de l'esprit ouvre à l'être qui l'héberge les portes d'une autre réalité, pure, sereine, sans fard ni artifice aucun. Subconscience qui émerge, doucement, révélant à son hôte sa seule identité, sans qu'aucun masque de folie ne vienne et la submerge, et l'efface... Il n'y a plus de sentiments. Seules existent les certitudes.

Ouvre ton Œil, âme égarée, et vois avec ton cœur ! Vois et regarde-toi ! Grave à jamais cette image dans ton âme, et souviens-t'en de toute éternité !

Esprits épars et disloqués, déchirés et anéantis par la voluptueuse plénitude du Tout, maudissant leur propre impuissance. Non, ce monde-ci leur est inaccessible à ces Autres, impalpable, comme quelques gouttes de sang échouées dans la mer voudraient combattre la vague qui s'abat sur elles sans même s'apercevoir de leur présence, et s'y noient, et s'y dissolvent, et enfin s'y effacent...

Inconscience.

... pour mieux s'y reconstruire. Inconscience ! Tourbillon de souvenirs qui entraîne dans la bourrasque de ses sensations des bribes de pensées, une à une assemblées, patiemment démêlées et séparées du pire par un peigne divin. Instant où le Créateur parfait son œuvre et la retouche, pièce par pièce ; bribe par bribe. Tisserand, lentement Il confectionne pour l'âme nue l'étoffe de l'esprit qui la protègera ; tailleur, minutieusement Il y découpe l'habit qui lui donnera substance et forme, et Il l'assemble.
Le tourbillon s'accélère. Quelques bribes des Autres se reforment et se rassemblent pour mieux poursuivre leur route ensemble, et prendre corps. Un cœur bat. Feu. Corps pesant qui lentement se reconstruit. Des os craquent. Terre. Lutter contre ce poids, il faut lutter. Des muscles se contractent puis se relâchent. Un souffle nait. Air. Le sang circule dans ses artères et irrigue le corps meurtri d'une âme reconstruite. Une larme coule. Eau.


Aet aller debout.

Et pour le parachever Il le nomme.

Tu es Æternitæ.

Conscience.

Allez Aet courage, il est temps de quitter la lice.

Tête trempée, douloureuse. Il se passa la main sur la nuque. Quitter quoi ? Un bras le soutint. Il tourna la tête et reconnut Venitia. Agréable surprise. Il était étonné de la voir, mais il lui sourit. Il aurait voulu lui parler, lui demander ce qu'elle faisait là. Là ? Mais où était-il, d'ailleurs ? Avec son aide il parvint à s'asseoir. Il grimaça de douleur. Mal à la nuque, mal à la mâchoire, mal à la poitrine, son corps n'était que douleur. Il reprit son souffle, fit bouger sa mâchoire pour vérifier que rien n'était cassé, puis parvint à prononcer quelques mots.

Je me suis fait passer dessus par une carriole ?

Quelqu'un les rejoignit. Tant d'attention, oui, il y avait dû y avoir un accident... C'était Paulhaguétois, son collègue et ami. Du moins l'était-il avant qu'il ne parte avec la caisse d'Aurillac. Pourquoi n'était-il pas à Murat au lieu d'être à ... Où-ça déjà ? Non, c'était peine perdue, il ne parvenait pas à remettre ses idées en place. Il avait l'impression d'être passé entre les mains de laveuses, plongé dans l'eau, battu, essoré ... Ou alors ...

Fichtre. Quelle gueule de bois les amis ! Je ne me souviens pas de ce que j'ai picolé, mais alors j'en tiens une sévère !

Je ne veux plus entendre parler du B.A. Tout ne s'y passe qu'en vase clos où chacun ne peut entrer que s'il a été initié par un ancien et où chaque ancien veut garder le peu d pouvoir qu'il a et ne rien changer , ne rien faire évoluer.

Il leva un oeil interrogateur vers Pauha, s'appuya sur son épaule d'une main, et sur celle de Venitia de l'autre, puis se releva en grimaçant.

Hein ? Ah oui, ça... Un habitant du BA, c'est un peu comme un camembert oublié dans un tiroir à la maréchaussée. Clin d'œil à l'attention de Venitia. Plus ça vieillit, plus ça pue et ça fait fuir...

Je suis venu vers vous car j'ai suivi mon Eullallie mais j'aimerai rester avec vous parceque je le désire. Réfléchis-y Aéthaire - regard dans les yeux de Véni - à nous tous je sens qu'on pourrait leur mettre le feu...

Ha ? Lalie est là aussi ?

Coup d'oeil rapide alentour. Il vit une ravissante gueuse aux cheveux d'ébènes et aux yeux d'un gris proche des siens. La femme l'observait de son regard hypnotique, difficile à interpréter. Il la salua cependant d'un sourire. Il aperçut également un jeune homme aux cheveux aussi noirs que la gueuse, mais son apparence était plus ... étrange. Il avait l'impression de le connaître, et le regard tueur que lui lança le bellâtre confirma cette impression. Il lui avait peut-être piqué son verre ? Ou sa femme ? Peut-être était-ce la gueuse, d'ailleurs ? Arf, ça lui reviendrait sans doute plus tard ... Toujours était-il qu'il n'aperçut point Lalie.

Je ne la vois pas, mais je me réjouis déjà de la retrouver. À vrai dire, je ne l'ai jamais revue depuis une soirée en taverne à Murat, il y a pfiouuuu ... Je crois qu'elle était maire à l'époque.

Il fit un effort pour se tenir droit seul et y parvint finalement.

Bon, ça n'a pas l'air si grave que ça. Pour ce qui est du feu, je suis pas contre. J'imagine qu'un videur m'a plongé la tête dans un tonneau d'eau ... Je suis trempé. Bon, franchement, le meilleur moyen d'oublier une cuite c'est encore de boire un coup ! On va où ? Ah, et ...

Il hésita. Devait-il leur parler de ça ? Ils allaient le prendre pour un fou, à n'en point douter. Boarf, il n'était pas à ça près... Après tout, il était déjà aux yeux de certains une abomination, alors autant passer pour un fou. Appelons cela une circonstance atténuante...

Hum ... J'ai vu le Très-Haut ! Enfin, voir c'est pas vraiment le terme adéquat, je ne sais pas comment vous expliquer... Mais il m'a parlé !
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Damekay
Cette fois ou non ???

La jeune femme pouvait voir toute la souffrance sur le visage de son amie .. Tant de fois depuis qu’elle se rappelait elle avait du faire cela … Combien de fois encore ? Combien de temps encore ?
Elle sait pertinemment qu’un jour viendra ou même ses paroles … ses gestes … plus rien ne parviendra à tirer Celeste de cet abîme de souffrance et de torture dans lequel elle s’enfonce inexorablement … Jamais, non jamais elle ne la laisserais sombrer … Elle serait là, oui elle serait toujours là, quoiqu’il arrive, quoiqu’il se passe elle ne pourrait laisser cette tête de mule !
Elle scrutait le visage de son amie … le voyant peu à peu reprendre vie … encore une fois … Elle ne voulait pas penser à la prochaine, pas maintenant, pas pour l’instant …


Le retour !

Un sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme quand Celeste franchit la rambarde en l’entrainant derrière elle … ouais elle était bien de retour là !
La belle s’agenouillant près de Paulh, Kay croisa les bras sur sa poitrine … pas besoin de se précipiter non plus ! … Un coup d’œil sur l’allongé … haussement de sourcils … mouais c’est qu’il est pas mal sans chemise en plus ! Grognement … *Détourne les yeux t’es mariée !!* , autre grognement … *Bah oui et alors ! Je fais que regarder !* …. Elle secoue la tête … remettre tout cela en place … elle va pas commencer à se parler à elle-même non plus namého !!

Elle détourne la tête … l’air de rien … se balançant doucement de la pointe de sa botte à son talon … regarde ci et là … le trio infernal … Paulh … la foule … sifflote … le torse nu de Paulh… décroise les bras … joue avec une mèche de ses longues boucles brunes … les muscles saillant de Paulh… le lien de sa chemise … lève les yeux au ciel … Technique parfaite du comment regarder sans en avoir l’air ! Bah oui parfaite .. Y’a plus de petites voix qui se battent dans sa tête !

Ah ! Il se réveille ! … bon là plus besoin de faire semblant puisqu’il attire l’attention sur lui en parlant ! Elle regarde un instant Celeste … à nouveau Paulh … qu’est-ce qu’il peut parler lui ! La brune soupire … elle le préférait nettement inconscient ! Même elle, elle piaille pas autant !
Suivre en silence .. Ça aussi elle sait très bien le faire … ouais … tout ce qui est discret elle sait faire ! …
La brune se penche sur Celeste alors que celle-ci aide Paulh à se traîner … Tu crois qu’on va se faire tout le tour de la lice là ? Sinon je t’attends à la sortie moi ! … Tousse .. Passe la main dans ses boucles … toujours faire semblant de rien … jouer avec un pli de sa robe .. Heu non l’a pas de robe ! Bein jouer avec un pli de sa chemise alors ! Comment ça c’est pas bien les plis sur une chemise ??? … Hausse les épaules alors que le Torse parle .. Oui encore ! … avec le trio …


Lueur d’espoir … Il se redresse ! … Arf … Kay secoue la tête … l’air dépitée … regarde Celeste l’air de lui dire … grouille de lui répondre avant qu’il passe la vitesse suivante ! … Elle savait même pas qu’un homme pouvait jacter aussi vite et aussi longtemps ! L’a pas mal à la tête ?? L’a pas soif ??? Et le vieux … ce sont donnés le mot les hommes ici ou quoi ?? Savent pas que le silence est d’or ?? Le Très Haut qui lui a parlé ??? Qu’est-ce qui faut pas entendre ! Si maintenant même le Très Haut sait pas se taire ! Elle grogne encore .. Bah oui à défaut de parler elle ! … Bon bein on attends quoi là pour laisser la place ?? Nouveau regard silencieux vers Celeste …
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Celeste.
Dans l’arène des fous !

Penché sur le corps inerte de son ami, nombres de contradictions en elle, comment pourrait il en être autrement ?
Mouvement instinctif de recul, regard ahurit, front qui se plisse devant le réveil en fanfare.
Elle exècre le bruit, le flot incessant de paroles, reste stoïque, parvient même à ébaucher un sourire, élucubration, d’accord il a ramassé un sacré coup mais tout de même. S’exhorte à rester calme et ne pas céder à l’impulsion de l’assommer à nouveau pour le faire taire !
Lalie ? Ici ? Sa Lalie ? Si longtemps .. trop longtemps ..


Oui de passage Paul .. joli le jeux de mots ! .. Paul ?! .. elle n’a pas le temps de lui dire de se taire !

Qu’il enchaine et l’entraine, wow ! Doucement c’est qui ces gens qu’il évoque ???
Est que fait-il ici avec Lalie ? Et Murat, le BA, aurait il renoncé à ces maîtresses ?
Nausée, gout amer, frisson de dégout, méprise le BA comme tant d’autres choses, il est vrai, oui c’est vrai, elle n’aime pas grand-chose, hormis sa merveilleuse et magnificence petite personne, bah c’est déjà ça ! N’est pas sœur de Narcisse qui veut.

Rit doucement à la réflexion de son amie, regards qui se croisent, s’accrochent, en disent long.
Réticence, méfiance, reste en retrait. Hého Paul ! j’aime pas trop les gens et la causette, il se fait vieux lui, l’a oublié que c’est elle auprès de lui et pas sa charmante non-épouse à vie.
L’ancêtre revient à lui, nouveau froncement de sourcils, porte ses mains à ses tempes, les pressant légèrement,
* du calme Celeste, respire *, il caquète autant. Au secours, quelqu’un aurait la gentillesse de leur demander de la fermer !

* Rrrooo Celeste ! *, s’invective, * tes bonnes manières, ton minimum de savoir-vivre ? *
Elle a pourtant l’habitude d’en croiser des gens, d’accord ils n’ont pas souvent le temps de dialoguer longtemps mais bon ce n’est pas sa faute non plus.
Attention suspicieuse vers le vieil homme, le salue à son tour, simple hochement de tête, sait pas trop pourquoi ou enfin si, elle l’apprécie pas trop lui. Tss, tss, nan nan nan meme pas vrai ! Cela n’a rien avoir avec le fait qu’il n’est pas dessapé !
( haha Lalie tu penses trop haut).
Se retient d’éclater de rire, le Très-Haut lui a parlé ??? Ouais et elle, elle se l’est tapé le jour précédent ! Après, z’ont but un tit coup et on remit ça ! N’importe quoi ! Bon, va peut être changé d’air, histoire que ce soit contagieux ??? Pour sur, cela n’a rien avoir les coups qu’il a reçu, là, il s’égare carrément, l’âge sans nul doute.
Haussement d’épaule pour chasser ses pensées idiotes, repose son attention sur Paul, hein, kekidit ? Pose d’un geste amical et compréhensif sa main sur l’épaule du cap’taine.


Moi .. euh .. je dis rien Paul … vous parlez suffisamment pour tous ! grand sourire niais.

T’as soif hein ! Je comprends, je te rassure.

Allez ! La vieillesse, on suit ! c’est l’heure de la tisane et du dodo, ne sait elle-même si elle a exprimé cette pensée à haute-voix … qui sait ..
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Venitia
L'empoignade ce fait sur et Aet se relève enfin, discours bizarre qui émane de son être. Les yeux de la rouquine se lève vers les cieux, silencieuse elle émet une prière à l'Unique et finit cette dernière par un sourire éclatant.

Hum ... J'ai vu le Très-Haut ! Enfin, voir c'est pas vraiment le terme adéquat, je ne sais pas comment vous expliquer... Mais il m'a parlé !

La rouquine ne se souci plus alors de savoir si il va bien, si il mal ou pas, elle lui sourit et se retint de lui sauter dans les bras.

Ohhhhhhh, Aettttttttttttttttttttttttttttt.
Aristote je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais merci hein
.

Regard qui se tourne vers Wal.

Oui bon ça va heinnnnnnn je n'ai pas oublié l'Unique quand même.

Elle regarde alors la donzelle brune qui trainait dans les parages depuis le début des hostilité. Haussement d'épaule et retour vers son ami.

Allez viens Aet, je crois que nous avons plein de chose à nous dire.
Allons faire un tour ailleurs, loin d'ici
.

Elle se tourne vers Paul agrippe la main de son Wal, lui sourit et lui murmure.

Je crois bien, mon Duc que plus jamais tu n'auras à le souffrir, tout est finit. Regarde et admire, mon ami de toujours.

La rousse emboite alors le pas à la brune, vérifiant que Paul, Aet et Wal la suivait. C'est ainsi que la lice, fut le départ d'un conflit qui faillit disperser le groupe, mais qui eut pour effet de le renforcer un peu plus. C'est ainsi que la lice permis le retour d'Aet..
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Waleran
Et ça papotait, et ça papotait. Décidément, ils ne savaient que se battre et papoter ceux là... Et le dessin ? Ils ne pouvait pas passer un peu de temps à dessiner plutôt ? Waleran songea alors à ses feuillets sur lesquels il avait passé tant de temps à dessiner ... une femme essentiellement. Une femme inconnue, d'abord, une femme qu'il n'avait alors vue que dans ses rêves. Puis il avait pris la route pour la chercher, et marché longtemps... si longtemps. Puis il l'avait trouvée, près de Lyon, dans un campement des Lions d'Antioche. Pas par hasard non, il cherchait ce campement. Mais il ne s'attendait pas alors à la trouver là. Venitia...

Il soupira, regardant autour de lui comment s'occuper intelligemment. Puis il vit le seau qu'il avait apporté à Venitia pour réveiller le misanthrope. Tiens, le misanthrope d'ailleurs ... il était bizarre depuis son réveil. Un peu moins misanthrope. Moitié moins, à vue de nez. Désormais, il l'appellerait le mi-misanthrope. Ou Mimi, pour faire court. Nulle doute que ça lui plairait, au tonton Æter...
Un seau donc. Et autour du seau, du sable mouillé. Et bien là voici l'occupation intelligente qu'il cherchait ! Il joua donc quelques minutes avec les contrastes du sable sec et du sable mouillé, jetant de temps à autres des regards vers Venitia, puis il contempla son oeuvre.




Mouais, mouais, mouais ...

Il effaça de la main le dessin puis regarda le seau avec une insistance renforcée. Il le saisit finalement et se mit au travail. Accroupi, le seau dans une main et l'épée dans l'autre en guise de pelle, il tirait la langue inconsciemment, ce qui était un signe d'intense concentration. Après quelques secondes, une première ébauche sortit de terre. Non, du sable.



Et duchesse ! Regarde le château de Limbourg ! Il est pas beau ?

Mais la duchesse était occupée avec son Æt. Il décida donc d'améliorer un peu son oeuvre. Il se mit donc à plat ventre par terre ... non, par sable ... et s'attela avec minutie à l'amélioration de son château. Plusieurs longues minutes lui furent nécessaires pour en venir à bout, et déjà Æter se réveillait.



Ah ça, c'est le château de Chaispasoù !

Venitia se pencha vers lui pour lui murmurer quelquechose.

Je crois bien, mon Duc que plus jamais tu n'auras à le souffrir, tout est finit. Regarde et admire, mon ami de toujours.

Peuh, plus jamais plus jamais ... Encore eut-il fallu qu'il n'eût jamais à souffrir par le passé ! Même pas peur de Mimi Zanthrope ! Mais bon, elle avait l'air contente et il n'avait pas envie de la contrarier.

Hein ?! Ah euh ... oui oui ... J'admire, j'admire, mais c'est pas toi qui l'as fait, hein. Regarde ce que j'ai fait moi !

Mais déjà la rousse le trainait par la main pour l'inciter à la suivre. Nanméoh ? Par la main ! Comme un gosse ! Nan mais ça va pas non ?!

Bon ! C'est quand qu'on va où ? demanda-t-il en lui emboitant le pas. Mais probablement ne le saurait-il qu'une fois arrivé...
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