[RP]Le Lion de Juda en Bearn pour écarteler Yohann65

Leamance

[Les chemins, encore, quelques jours plus tard]

Lea n'a pas besoin d'intervenir, Han remporte le combat contre le voyageur.Elle se contente donc de lui donner le parchemin, puis disparaît avec son époux dans la fôret, pour une bonne nuit de repos.

Le réveil au petit matin est des plus charnel, dans un tourment érotique vivifiant. Le couple se sent parfaitement bien en ce lieu. La présence durant plusieurs jours d'un autre couple non loin ne les trouble pas, et d'ailleurs ceux ci sont très très discrets. Que font ils ici? ils ne le sauront jamais.

Les jours se succèdent, ainsi que les nuits à récolter l'impôt. La Sicaire propose à tous les imposés la remise de leur bien, si ceux ci militent en faveur de l'extradition de Yohann65. Le Lion de Juda n'a cure des biens matériels, il est en ce territoire pour obtenir justice. Le Bearn abrite un assassin, protège un être infâme, une engeance du SansNom, défection des raclures de cours de miracle.

Ce jour, elle se décide à attraper un pigeon bien gras, qui puisse voyager sans risque de mourrir de faim jusqu'à Genève.

A toi l'Ultimus,

ce petit parchemin pour t'informer que la guerre asymétrique de nuit, sur les chemins du Bearn, se passe à merveille. Entre deux activités hautement Averroïstiques, donc dédiées aux plaisirs, Hanort et moi récoltons l'impôt léonin. Nous prenons bien sur garde de ne point molester les enfants du Très Haut, sauf les Nobles et Curés, et proposons à tous ceux que nous rencontrons Sica en main de se joindre à nous dans le combat.

Je m'apprête à envoyer un parchemin à la Comtesse, lui signifiant grosso modo que nous cesserons la guerrilla contre une remise de Yohann65, ou nous intensifierons notre action avec l'arrivée des autres Sicaires. Par contre, j'ai oublié mon tampon-sceau du Lion au campement, peux tu me le faire parvenir par retour de pigeon express (De Haute Lignée, DHL, ce sont les plus rapides).

Salue bien les Genevois de ma part,

Que le Très Haut te garde Vif et Vigoureux,

Lea

Puis la Sicaire monte au sommet d'un arbre, observer si des mouvements militaires ont lieu dans les environs.
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Lune.

[SUR LES CHEMINS CETTE NUIT ...]

Lune avait vu leamance et hanort qui depouillaient quelques passant ..c est donc sans gene et avec un certain applomb que lune interpella la jeune femme ...juste avant qu elle n aille sur son arbre se percher ....

Hé vous la , .....Oui vous , ca ne vous derange pas de detrousser des simples voyageurs ,honnetes ??
Ca vous ne gene pas non plus d employer force pour se faire ??

Hanort

Hanort eut un petit sourire narquois ... regardant la jeune femme l'épée encore en main .... il sourit ...

Hum .... avoir honte de taxer les riches voyageurs pour promouvoir la vraie Foy ? honte d'utiliser la force contre ceux qui refusent de se plier a l'impôt ?

_ Et biens pour tout vous dire ne n'ai pas honte pour un sous ... vous etes en train de demander au une sicaire .... et son mari futur sicaire s'ils ont honte de servir leur Foy ?

Il s'approche doucement ...

_D'ailleurs que diriez vous d'aider la Réforme ?

sourire il continue son chemin ... en direction de l'intruse ... qui était elle pour juger leurs actions ?
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Lune.

Citation:

D'ailleurs que diriez vous d'aider la Réforme ?

Vous appellez cela une reforme , personnellement je nomme cela de la lacheté ...s attaquer a plus faible que vous facile !!!
et vous rejoindre !! Mais ne revez pas vous risqueriez de voir aristote un moment ce qui soit dit entre nous ne vous ferai pas de mal ...
Veuillez je vous prie dire a dame nefti que vos procédés sont innacceptables
Vous volez les pauvres , de simples paysans a peine etablis ... honte a vous .....

Lune regardait l homme avec son pauvre petit sourire narquois , et ca faisait le malin , y avait pourtant pas de quoi , j aimerai bien savoir si en face de plus fort , ce messire garderai aux levres ce rictus , qui entre nous lui donnait un air des plus ridicule !!!

Seloute

Seloute écoutait abasourdi l'échange de paroles entre Lune et Hanord qu'elle avait déjà rencontré il y a quelques temps à Narbonne et prit la parole :

Oui de pauvres paysans, nous voyageons entre amis et nous n'avions que quelques écus sur nous par votre faute nous ne pourrons ni manger ni boire aujourd'hui pourtant nous en aurions bien besoin.

Elle s'assit sur un tronc d'arbre et continue de parler hors d'elle :

De plus qui es ce Yohann, nous ne le connaissons ni d'Eve ni d'Adam... pourchassez le si cela vous amuse mais laissez les braves gens passer sans les détrousser. Vous rejoindre... il n'en est pas question... moi j'aide mes amis je ne les détrousse pas !!!

Elle se remit sur ses pieds, le regarda l'oeil noir en se disant que de toute façon parler à un mur aurait été pareil.... elle haussa les épaules se détourna, rejoignit ses amis et continua son chemin vers Orthez.

Leamance

Pas le temps de se poser sur la branche, faut redescendre, interperlée par une Dame semblant en avoir dans les braies. Sica à la ceinture, mais d'une humeur radieuse, sans l'intention de violenter qui que ce soit, elle s'approche du groupe maintenant nombreux.

- Bonjour voyageuses ! venez donc vous assoier quelques instants, que nous partagions un repas bien mérité.

Léa attrape quelques brindilles, en vue d'allumer un feu.

- Ah zut, la dame dont nous avons saisi les biens s'éloigne. Dommage. maugrée t'elle, avant de se reprendre. Dame ! revenez donc, que nous puissions vous restituer victuailles et écus!

En attendant que le feu prenne, elle sort quelques épis de maïs, qui seront excellents une fois passés sous la flamme.

- Nous sommes ici en mission de guerre, pour nous saisir d'un assassin, Yohann65. Non seulement il a tué des braves Aristoteliciens sous les remparts de Genève, mais il a également été Duc usurpateur de Bavière, après avoir pillé Munich, en compagnie de spadassins mercenaires..

La Sicaire, enfonce un baton pointu dans les épis jaunes à cuire, pensant à Argantino, reprimant un éclat de rire

- Une armée du Lion de Juda aurait pu venir ici mettre la région à feu et à sang, et nous aurions nous même pu nous joindre à l'armée félonne à Lourdes en ce moment. Cependant, nous avons préfére mener des missions de sensibilisation pour forcer le conseil de Bearn a répondre à la demande de la justice de Genève, à savoir restituer un meurtrier à son bourreau. Pour la gloire du Très Haut, nous rendrons les biens à ceux qui le souhaiteront, si ils acceptent d'écouter les paroles des prophètes, et cessent de se soumettre au joug du clergé Romain.

Tout en faisant cuire les graines, Lea sourit à son tendre amour.

- Han, il te reste des grappes de raisins à offrir à notre hôte? demande t'elle, regardant la Dame s'éloigner, déçue de n'avoir pu échanger quelques mots.

Le manque de communication débute, en cette année 1457.
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Lune.

Dame , que vostre demande n aboutise pour l instant , vous pouvez le comprendre

ce que je deplore c est que vous saignez a blanc de pauvre apysans qui n ont absolument rien demandé !!!
Toutefois je vous suis reconnaissante de leur proposer remboursement de leur bien et espere que cela se fera le plus rapidement possible ....

Lune avait apprecié les dires de la dame , peut etre meme pouvait elle esperer que ceux ci se joigne aux bearnais pour defendre le comté ....

Michoumichou

mimi avez entendue cet deux laches ecoutee bien moi mimi je vous verais la peau et vot triples je les donnerais au cochons je viendrais a votre rencontre et vous verais votre fetes vous allais regrete le jours de votre naisances vous deux imfames induvidue lache jaurais vos vies cheins que vous etre la
vengance et un plat qui ce mange froid vous m avez mie la haine et je vous enbrocherais vous deux comme ca vous serais unie dans la mort pour l etrenitee je vous le promais parole de mimi jai pas peur de vous minables laches je vous retouverais juda
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Hanort

Han' sourit ... il ferais mieux de prendre exemple sur sa femme .... remettant son arme au fourreau il salue Seloute d'un signe de tête ... avoir prélevé l'impôt n'empêche pas d'être poli ...

_Hum.... les grappes Guyennoises ... Non je n'en ait plus unes je les ait revendue avant qu'elles ne pourrissent ... par contre j'ai quelques fruits de Pau si vous Voulez .... ils sont pas mauvais ...

Liant geste aux paroles il sort de son sac un chiffon plié duquel il déroule quelques fruits frais .... il l'étale au sol ...

_Hum .... saigner a Blanc .... non non ... faut quand même pas abuser sur les mots ...

Il regarde la jeune femme quelque chose le tracasse ... c'est une pouliche qui cous parmi les associations de gens qui défendent les opprimés .... ou bien encore une de celles qui font partis de la maréchaussée secrète ?

Elle fait son air ... ou ca me plait mieux .... "parce que s'ils avaient aucune morale ... c'est sur je les pincent tellement fort qu'ils vont s'évanouir"

_Vous faites partis de quoi ? la marée chaussée ?

Ou peut être pire ... du clergé pour avoir de telles paroles ...

_Peut être etes vous Diacre ? ou Curé ?

Petite pensée furtive aux quelques messages d'insultes qui sont arrivés sur les lieux de leur méfaits ... A croire que les gens qui veulent rependre leurs trippes par la pensée se multiplient ... Vous saviez vous que l'on pouvait éventrer quelqu'un sans le rencontrer ? Han' non ...; d'ailleurs .... cette jeune femme qui lui a écrit lui expliquant que son père était un saint homme et elle une jeune femme très crainte ... elle expliquait dans son message également qu'elle viendrais lui couper les roupettes .... Hum ... quand est ce que les gens qui ont de la gueule viendrons mettre a exécution leurs plans diaboliques ? ...

en attendant revenons a nos moutons .... qui est elle cette jeune femme ?
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Lune.

Citation:

Vous faites partis de quoi ? la marée chaussée ?

Desolée de vous decevoir ...je ne fais ni partie de la maréchaussée , ne suis ni diacre ni curé , je suis juste Lune. , un pti bout de femme , qui sait defendre les braves paysans , voila tout , en fait ne vous en deplaise je suis MOI tout simplement ....

Autant lune avait apprecié les dire de la dame , autant l homme avait un don pour lui refiler de l urticaire ..elle le regarda exposer ses fruits ...ceux d un vol ; enfin d un impot comme il aime a dire ... si il etait bien murs a souhait il n en restaient pas moins immangeable vu la provenance ....

Seloute

Seloute se retourna entendant la dame l'interpeler.

Pardon dame !!! vous nous détroussez et maintenant vous voulez nous offrir de manger en votre compagnie ? Et d'où viennent ces victuailles ? des larcins que vous n'avez pas rendu..... désolée je ne saurais pas y goûter.

Elle regarda ses amis puis attendit la réaction de la dame.

Coalbe2

Coalbe arriva et entendit son amie Seloute parler. Elle était bien d'accord avec elle . Ils nous détroussent alors que nous ne connaissons même pas ce Yohann65 et que nous sommes de simples voyageur. Je pense qu'il faudrait peut etre s'attaquer a la dite personne et non au voyageur.

Coalbe se mit a cote de Seloute et attendit avec elle.

Leamance

Bouh un affreux vents local chargé de poussière rougeâtre, et à l'odeur particulièrement pestinentielle manque éteindre le feu, où grillent gentiment les épis de maïs. Celui ci cesse aussi vite que ce qu'il est arrivé, ne troublant pas plus que cela la Sicaire, sous l'influence protectrice du Très Haut

- Allons y pour les fruits cueillis à Pau, Han', en cette saison ils doivent être juteux.

Ah Seloute revient en compagnie de sa co-voyageuse.

- Asseyez vous donc et cessez un peu de geindre. Regardez comme la vie est belle en ces lieux, profitez de ce moment de ripaille loin des turpitudes de votre quotidien. Puis sans vouloir vous vexer, vos biens vous nous les avez posé vous mêmes, nous ne vous avons pas combattus pour les prendre. Détendez vous donc.

Lea se lève et installe des grosses qui serviront de dépose séant à chacune. La vie méridionale doit être stressante, personne n'est aussi énervé que cela en Suisse. Chacun prend le temps d'observer les marmottes

- Je suis Lea, Sicaire du Lion de Juda. *saluant d'un signe de la tête chacune*. Le Lion de Juda est le bras armée de la religion de la vraie foy Aristotélicienne, au même titre que les sanctes armées sont celles des suppôts de Rome. Nous sommes en guerres et opérons en petits groupes tactiques sur le terrain, nouvelle stratégie développée en Hélvétie, par la Compagnie des Réîtres Suisses C.R.S. C'est beaucoup plus efficace qu'un gros déplacement de troupes, et surtout moins meutrier.

Pause pour vérifier la cuisson du maïs, qui semble bientôt à point. Miam. Lea dépose le tout sur un tronc d'arbre tombé servant de table.

- Servez vous pendant que c'est chaud ! et non ils n'ont pas été saisis au titre de la part du Lion.

Ah au fait vous iriez pas sur Pau là? j'ai un courrier à faire passer à la Comtesse. Délaissant son repas, la sicaire sort sa plume et griffonne quelques mots rapidement, dictés par la pensée du Vieux de la Montagne

Déos fait éclater sa sainteté par les révélations de son messager, le Lion de Juda.
Pour le sanctifier écoute, comtesse, écoute la supplication des Sicaires !

Et Leamance et Hanort convoquèrent les puissants Béarnais en assemblée devant le rocher, et il leur dit : "Or,écoutez, ô Comtesse , ô sires ! Est-ce que de ce rocher nous pouvons faire sortir de l'eau bienfaisante pour vous ?"
Et Léa leva la main, et elle frappa le rocher de sa sica par deux fois; il en sortit de l'eau en abondance, et la communauté et ses bêtes en burent. Mais cette eau était du sang en fiel.

Le Lion est apparu et dit à la comtesse des béarnais : "Vous n'avez pas assez cru en moi pour me sanctifier aux yeux des enfants du Béarn, aussi ne conduirez-vous point ce peuple dans le pays que je leur ai donné, celui de la paix."

Et les enfants du Béarn qui en burent se tortillèrent dans d'atroces contorsions. Les mères couchèrent avec leur fils, les pères avec leurs animaux. Deos préserva les pucelles, quand même, ça peut être utile pour plus tard.

Ce sont là les eaux de l'assassin, son sang ! Enfants de Béarn ! C'est le poison dans la Paix.
Ô comtesse ! Préserve tes enfants de la souillure ! Livre l'assassin ! Que son sang impur ne souille que les sicae.

- Voilà ! pouvez vous le déposer au château en passant? interrogeant les 3 femmes du regards et tendant le parchemin. Pour les biens, nous vous les rendons, sauf si nous devons nous rencontrer au tribunal, cela va de soit. * sourire entendu*
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Lorca

Lorca avait entendu dire que des réformés se baladaient dans le coin. Avec un peu de chance, ils avaient des nouvelles de son ami sancte, aussi, tout guilleret, le curé alla se promener dans le secteur où ils étaient signalés. Il cacha soigneusement ses armes, se mit une grosse croix sur le torse pour appâter les sicaires de Juda, et entonna un répons en l'honneur d'Aristote. Si avec ça ils ne lui tombaient pas dessus dans l'heure, il se ferait averro.
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Seloute

Elle s'asseya en compagnie de Coalbe sur les pierres que Léamance avait placé pour elles et l'écouta attentivement.

D'abord je ne geins pas Dame, mais je trouve cela un peu cavalier de prendre les biens des voyageurs comme vous l'avez fait.... il est normal de ne pas être trés contents non ? cela serait le contraire comment auriez-vous réagit ? De plus nous ne sommes pas seules, nos deux autres compagnons doivent nous rejoindre et surtout Fabio lui a perdu beaucoup dans l'affaire.

Elle la regarda retourner les épis de maîs et reprit :

Oui effectivement cela est moins meurtrier mais étonnant !!! Etes vous nombreux comme cela sur les routes ou ce n'est qu'ici pour attraper ce Yohann ?

Elle prit un épis de maîs et mordit dedans à pleines dents regardant la dame qui lui parlait d'une missive à porter à Pau

Désolée mais nous en arrivons, nous partons vers Dax demain....

Seloute entendit des craquements de brindilles derrière elle, se retourna et vit arriver Fabio et Vince.

Le Lion de Juda en Bearn pour écarteler Yohann65

Leamance

Lea a enfin mis la main sur Yohann65, à Pau. Manque de chance, le curé défroqué, pilleur de Germanie à la tête de l'armée des Couronnés, assassin de l'Avoyer de Genève, s'est engagée dans l'armée Comtale.

La Sicaire a appris son départ de Pau par la bouche même de la Comtesse du Béarn, croisée en taverne. Celle ci lui a dit vouloir rester neutre, permettant ainsi à un meurtrier de circuler librement en ses terres.

En attendant la fin des évènements guerriers, Lea vient placarder en place publique un parchemin du Juge de Genève.

Amis béarnais.

Je suis Nefti, Juge de la République de Geneve.
Si mes informations sont bonnes, un certain Yohann65 traine dans les parages.

Veuillez prendre note du verdict rendu par mes soins dans l'affaire opposant la ville de Geneve à ce triste sire.
Je joins à ce pigeons les minutes du procès.

Citation:

Conformément à la loi sur le contumace
Conformément aux lois en cours à Geneve, et à la charte du Juge
Après examen des pieces, des archives municipales, et des témoignages.

Je déclare l'accusé Yohann65 coupable de meurtre à l'encontre de Petittced, Avoyer de Geneve.
L'acte est considéré comme n'étant pas effectué en circonstances de guerre, l'accusé ayant agit de maniere contraire aux ordres de sa hierarchie, comme prouvé par nos archives municipales.
L'intervention de témoins de ces faits aurait cependant aidé la cour à éclaircir certaines suppositions.
Les soldats sous les ordre de l'inculpé sont eux dédouannés de toute charge, ayant agit sous les ordres de leur supérieur hiérarchique

Je vais rendre un verdict à la hauteur de la gravité de l'acte.
Et le justifier devant vous, puisqu'il nécéssite pour moi quelques explications.
Nous sommes ici ... soumis à un choix grave. Le meurtre de sang froid peut il etre sanctionné d'une amende de 500 écus, quand nos espions les meiux informés nous rapportent que l'accusé ne garde jamais plus de 50 écus sur lui?
Peut on le bannir de Geneve et des villes ou avec lesquelles nous avons un accord d'extradition pour la durée légale de 10 jours? C'est de la rigolade.

Yohann65, pour meurtre, vous êtes sur le sol de Geneve condamné à mort, par écartelement comme le stipule notre codex et la sacrosainte Charte du Juge.

Le Lion de Juda a déjà mis à feu et à sang d'autres Comtés, tels que la Bourgogne ou Franche Comté, pour récupérer l'infame ou en représailles pour leur bienveillance. Il en sera ainsi tant que le faquin vivra, nulle terre ne saurait être asile pour cet homme.

La Comtesse lui a demandé de défendre Pau, chose que Lea fera si Fablitos et Eikorc, mercenaires chefs de la Zoko, lui confirment vouloir soutenir le pouvoir en place. Question de principe envers des alliés précieux. Sinon, le Lion chassera le curé, par tous les moyens, y compris l'alliance à l'armée Vae Victis.
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Acar

Passant de part là, il prict derechef connaissance du contenu juste après avoir reconnu le sceau de ses ennemies...

Ainsi faict, il cracha par terre et deschira le parchemin.. Rien des Lion ne resterait en cette terre et si d'aventure l'homme incriminé doit estre de faict, il le serait seulement par l'EA, point par des réformés, hors lieu ou ils règnent par le mal.

Puis il reprict son chemin, main sénestre sur le fourreau ...
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Yohann65

null

Mouais, quand on sait que le tribunal de Genève n'est même pas un tribunal!
Que la justice de la confédération helvétique n'est reconnue dans aucun duché, comté ou royaume.
Que dans une guerre (du style la croisade), on a parfois des personnes à tuer (du style ceux qui protégent le Lion de Juda), faut respecter les ordres... des ordres qui peuvent venir de très haut.

Vraiment, certains se mettent à rêver et pensent avoir un pouvoir qu'ils n'ont pas.

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Clemenceii

Entre deux remarques au conseil, il arrive à la jeune fille de se promener dans les rues de Pau.
Un parchemin affiché qui l'intrigue.

Ami Béarnais? Poursuis...Juge de la République de Genève? Réflexion qui ne va pas bien loin puisque sont frère était évêque de cette ville, il y a encore quelque mois...Lieu infesté de traitre à l'église...pouvait-on parler d'hérétique dans leur cas?

Bref! Lecture à faire.
Yohann? Ne serait ce pas un nouveau soldat de Pau? Accusé de meurtre?

Et là...plein de question qui lui viennent en tête, le parchemin manquant d'information.
Qui est ce Yohann? Pourquoi avait-il tuer cette homme? Pourquoi son armée s'en était elle prise à cette ville?
La comtessa était elle au courant? Non parce que c'est un homme de l'armée tout de même et donc sous sa responsabilité.
Si jamais il a tué un homme sans raison valable aux yeux du comté...son intégration à l'armée pourrait être remise en cause et il faudrait peut-être voir pour remettre cet homme aux autorités de Genève.
C'est qu'ils en ont fait du trajet tout de même, pour suivre cet homme.

Il lui faudrait certainement remonter tout cela au conseil, mais pour le moment un achat plus important à ses yeux que se bout de parchemin venu de pays aussi froid que la lune.

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Levan a écrit:

N'essayer pas de devenir complètement athée. Objectivement, je me permets de dire que ça relève d'un RP un peu bidon au Moyen-Age

Hanort

Lune de miel .... Non pas une simple lune de miel ... Lune de miel éternelle ... et comme ils le disaient il y a peut .... une lune de miel éternelle ... car éternel est le bonheur lorsque l'on trouve la bonne personne et eux .... ils se sont trouvés ...

Éternelle ... car ils ne s'enuirons jamais .... depuis qu'ils c'étaient mariés déjà ... ils avaient pas eu le temps de bailler .... organisation de fête pour les noces où ils ne pouvaient même pas aller ... Séjour forcé a Toulouse ... et maintenant la traque de ce fuyard ... cet homme qui avait été condamné par le tribunal de Genève .... et qui devait répondre de ces actes ... et purger la peine qui avait été énoncée par le juge ...

Pau .... la ville où ils en étaient rendu ... Ils venaient d'apprendre qu'il résidait a présent en la capitale ... En une journée .... ils en avaient appris suffisamment .... Han' lui avait même été jusqu'à travailler pour l'homme ... a présent il connaissait l'endroit où il vivait .... mais aussi soin visage car jusqu'à maintenant ... il ne connaissait de lui qu'un nom ... et une sentence ...

Il n'avait pas spécialement la tête d'un criminel ... mais la justice en avait décidé autrement ... et le Lion était présent pour la faire respecter ....

Le Lion attends ... l'homme est allé défendre le Béarn .... peut être essayait il de se racheter ... peut importait .... il allait purger sa peine ...

A présent ils allaient défendre Pau ... comme le demandait la comtesse ... ils n'avaient aucune raison de nuire a ce conté ... s'il acceptait de leur donner ce qu'ils voulaient .... que justice soit rendue ...

Han regarde Léa .... déterminée ... si belle ... impressionnant comme une si jeune femme... sa femme .... est capable de faire montre d'une détermination sans bornes ... il l'aimait ... follement ....

_ Mon amour ? en attendant qu'il ne revienne et qu'il nous soit livré .... on va visiter la région ?

Après tout toute les occasions sont bonnes pour découvrir de nouvelles régions ...
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Leamance

Tranquillement installée sous le platane non loin, Leamance observe les réactions sous le parchemin affiché. Ah un gueux vient déchirer le tout, visiblement sur les nerfs, tel un membre du clergé manquant de richesses et de pouvoir. La Sicaire s'amuse de le voir faire, et court en afficher une copie, aussitôt que l'homme a tourné le dos.

Une mésange atterit en urgence sur la place publique, porteuse d'un message d'un homme à qui elle a toute confiance: Fablitos, Libertadien Originel. C'est alors qu'Hanort, l'être aimé, l'âme soeur, le bonheur temporel arrive et prononce les mots qu'il faut:

_ Mon amour ? en attendant qu'il ne revienne et qu'il nous soit livré .... on va visiter la région ?

Lea se lève d'un bond, l'embrasse fougueusement puis s'exclame

- allons y mon amour. La Comtesse m'a menti, elle a été violée par Eikorc. Ce ne peut donc être son ami, et je ne vois pas de raisons de l'aider, puisqu'elle préfère à ce jour ignorer la demande de Genève.

C'est donc vers les autres Sicaires que le couple va se diriger, observant les évènements Bearnais de près.
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Acar

Ont lui rapporta que missive fut encore posée par un membre du Lion, assurément.

Ayant combattu Sanctus, il alla derechef et recommença le geste... Rien ne resta du parchemin, le Lion n'afficherait rien sans offusquer un membre des Sanctes Armées de Rome.
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Hanort

[Encore en ville ...]

En ville le soir arrive .... l'été est clair et la nuit prends le dessus sur la journée tard et on peut voyager plus longtemps que les autres jours ....

Dans ces conditions la ville vois deux ombres bras dessus bras dessous s'éloigner sur la route ... l'une a la marque du lion sur le bras .... l'autre la porte en son cœur en attendant d'être marqué .... car il veux en devenir ... il veux que la sica rejoigne son épée a sa ceinture pour se battre pour la Réforme ...

En attendant cela ils s'éloignent ...

[Les chemins la nuit tombante ...]

_Là ! Un endroit parfait !

De son expérience supra développée des larcins de nuit …. Il ne peut être que bénéfique …. Cela ajouté a l’audace de la jeune réformée …. Ils sont capable de remuer des montagnes … d’ailleurs ils ont pour ambition de faire pression sur le conseil afin qu’ils livrent a la justice de Genève un criminel … et les connaissant …. Ils ne sont pas près de renoncer …

C’est ainsi qu’il se camouflent dans les fourrés …. Guettant un convois … une troupe de renfort …. Se serais le mieux … s’ils l’interceptaient … stopper quelques hommes serais toujours ca et amènerais a réfléchir sur la question … Car les Sicaires … ou futurs sicaires ne faisaient pas de détails ….

Han’ regarde son aimée guetter la route …. Sourire aux lèvres … il l’observe … si belle … la lueur orangée du soleil couchant éclairant son visage … il pose enfin la main sur la garde de son épée … et viens déposer un baiser dans le cou de son amour … il avait entendu quelque chose … une bourse bien pleine … ou bien les crissements d’une charrette buttant sur une grosse pierre …

_je crois qu’il est temps de prélever La Part du Lion …

Il aimait ce nom a impôt Léonin … ca donnait un air assez …. Comment expliquer …ca faisait un effet fou … d’autant plus lorsque l’imposé résistait … cela donnait une dimension …. Assez … brutale … mais légitime …

Ma fois … Han’ fait doucement glisser son épée du fourreau …. Aucuns bruits … inutile de se faire repérer a l’avance …. Il se lève et guette le chemin dans l’attente de l’arrivée du …. Ou des futurs imposés …

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Acar

Ainsi, il avaict fait dépêché une garnison Franche (OCF) pour sécuriser le lieu et engrilloter comme il se doit les Lion, si d'aventure ils repasseraient.

Une guerre civile, soit, mais laisser des Lion icelieu, jamais.. Sa cause première estait bien leur démantèlement, purement et simplement.

Les homme d'armes allaient arrivés, prestement, peu loin de là. Le second de l'Ordre des Chevaliers Francs resta et attendict donc sur place, main au fourreau.
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--Garde_de_locf

Le chef de corps de la Garde Franche prit le pigeon. Il reconnut immédiatement le sceau du Chancelier.

Il regroupa vite fait ses troupes. Des Lions en Béarn...

Déjà équipés car sur le pied de guerre, les gardes Francs s'en furent pour Pau, sa grand place.

Observation rapide du terrain. Les hommes se dispersèrent à travers la place, dans chaque coin et recoin.

Main au pommeau de l'épée pour les uns, au manche de la hache ou de la masse d'armes pour les autres.

Le Chef de corps rejoignit le Chancelier et se mit au garde à vous.

Chef de corps au rapport Monseigneur. Les hommes sont en place, nul ennemi ne nous échappera. L'Intendant nous rejoindra après avoir pris quelque repos suite à sa nuit de garde en armes à Lourdes.

Acar

Parfait parfait, déployez donc vos hommes, j'attendrai moi mesme nostre Intendant !

Rome estant prévenue, d'autres viendraient, nul douste...
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Melian

Après avoir passé toute la nuit à veiller sur Lourdes avec soldats et volontaires, Melian arriva en place de Pau, toujours toute en armes et armure. Elle ne voyait pas les Francs mais savaient qu'ils étaient là, en nombre.

Des Lions qui croient pouvoir entrer en Béarn et en sortir comme dans une auberge. Mais bien sûr... Rome était informée, les dispositions se prenaient. Elle s'avança vers le Chancelier Franc.

Me voilà, mais je vois que tout est déjà en place.

Elle lui sourit, sur le qui-vive l'air de rien malgré cela. S'ils étaient par là, ils ne leur échapperaient pas.
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Leamance

[Sur les Chemins- nuit du 3 au 4 Aoust 1457]

Direction le calme de la nuit sur les chemins, aussi inscouciants que les premiers jours au pieds des Châteaux Cathares. Ce sera leur première mission pour le Lion de Juda.

En compagnie de son Amour et sous la protection du Très Haut, Lea se sent galvanisée par ce qu'elle doit accomplir. Etrangement, pourtant douce de nature, elle sait qu'elle n'hésitera pas à tuer si nécessaire. Les souvenirs de sa rencontre avec une armée Guyennoise, alors qu'avec Hanort elle était en voyage de noce, puis le marquage au fer rouge par le Primus Inter Pares, ont donné une froideur et une résignation au combat à la Sicaire.

Han' l'entraine dans un fourré, mais bien que l'envie soit grande, ce ne sera pas pour un moment câlin. D'ailleurs il se relève d'un bond, se saisit promptement de son épée. Lea quand à elle, cherche au fond de sa besace le parchemin consacré, qu'ils laisseront à la ou les personnes imposées.

Avis du Lion de Juda en mission de guerre.

Je suis sicaire du Lion de Juda qui opère depuis la Confédération Helvétique, terre de la Vraie Foy Aristotélicienne.
Je vous informe que vos biens, en écus et en marchandises, ont été saisis afin de financer la lutte que nous menons contre le clergé romain.

Nous ne sommes pas des brigands.Nous sommes en Bearn pour nous saisir de Yohann65, un curé assassin condamné à mort par la République de Genève, phare du monde connu et inconnu. Notre action tactique sur le terrain continuera tant que que le conseil Bearnais refusera de déclarer ce faquin non grata en Bearn.

Joignez-vous à nous ! Ni pape ni seigneurs ! Que le Très Haut nous juge !

Elle s'en saisit, et le cale dans son bustier, en attendant, puis reste en arrière, cachée, pour servir d'élément surprise et déstabiliser le ou les voyageurs.
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Yohann65

Il n'était pas au courant que des membres du lion de Juda étaient en Béarn pour lui.
Une personne l'avait prévenue que Rome était en effervescence pour lui, c'était tout. Rome elle même, les plus grands de l'église... ça allait devenir un sacré problème, mais ce n'était pas son plus grand soucis à l'instant.
En effet, une bataille devait avoir lieu, et il allait combattre avec son amour et des amis au cours de celle ci. "Pourvu que je tue la dirigeante de l'armée ennemie" répétait-il dans sa tête.
Coups de fer, cris, douleur, pleurs, écrasements, chaleur, sang, mort... Il s'imaginait déjà pendant la bataille, il en rêvait. Et parmi cet enfer, donner le coup de grâce, huummm.
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Hanort

La proie arrive … lion comme on dit … il felin se terre garder l’effet de surprise est important … même s’ils auraient aimés faire autre chose … se sauter dessus faire l’amour … se donner aux plaisirs physiques comme le prescrivait Averroes l’un des trois prophètes reconnu par les Réformés … mais non … les bruits se rapprochaient … il réprésentait la menace, elle l’effet de surprise …

Les pas se faisaient plus précipité … le bruit des pas plus fort … il se rapprochait …. Epée en main … il fallait la sortir au bon moment …

L’homme approche …. Et l’heure de récolter l’impot Léonin aussi … un regard vers sa femme … un sourire tendre …un clin d’œil et c’est partis la machine se met en route … l’ombre de l’homme au clair de lune est juste devant Han’ et la lueur d la lune se reflète sur la lame lorsqu’elle jaillis des fourrés …. Pour se placer sous la gorge a quelques pouces du voyageur … Visiblement armé il ne fallait pas le laisser réagir …

Han’ le regarde encore quelques secondes ici immobile l’homme sais qu’au moindre faux pas il finira avec un trou béant dans la gorge …

_ Avis d’imposition du Lion ! Bien le bonsoir Messire …. Je vous serais Gré de me remettre vos finances sans résister … sinon … vous risqueriez de le regretter …

Un regard de coté pour voir ce que faisait sa femme …. Un regard de trop …. Et l’homme en profite il se recule et d’un geste dégaine son épée … refusant de leur remettre ces richesses … Han’ le tiens en garde du bout de sa lame …il le défi du regard …. Visiblement l’homme n’a pas repéré Léa …. Qui sortira du coups au moment propice …

La tension est palpable …. Un combat en suspends … hum …. Parfait pour recommencer en beauté leur lune de miel ….

_ Je vous aurais prévenu ...

Quelle prévenance tout de même ...
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Leamance

Puis la Sicaire monte au sommet d'un arbre, observer si des mouvements militaires ont lieu dans les environs.
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Lune.

Hanort

Lune.

Citation:

D'ailleurs que diriez vous d'aider la Réforme ?

Seloute

Leamance

Lune.

Dame , que vostre demande n aboutise pour l instant , vous pouvez le comprendre

Michoumichou

Hanort

Lune.

Citation:

Vous faites partis de quoi ? la marée chaussée ?

Seloute

Coalbe2

Leamance

Lorca

Seloute

Acar

[Place publique]

Sous le soleil d'aoust, enferré de la teste au pied, les homme d'armes veillaient et ainsi, nul affiche des Lion n'avait réapparut... Tout cela malgré la sueur environnante, tous ruisselaient.

Le chevalier observa les travers mais encore, rien... De mesme, rien ne fut répété si les Lion se tenaient embusqués de ci ou de là, étaient-ils partis...

Marchant tout en se grattant le menton, recouvert d'une barbe, il alla devers le premier groupe, les salua puis prict son destrier, à deux coudées, affaire pressante...

Veillez bien, répéta-il, rien ne laissera faire en ce territoire, cette engeance !

Il cracha par terre et sauta sur Orsan, sous un soleil écrasant...
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Vince.mercutio

Arriva en compagnie de Fabio, celui ci semblait dépité par la perte occasionnée du la rencontre avec cette lugubre armée des Lions du Juda. Il s'avança accompagné de Fabio jusqu'à Seloute et Coalbe. Le ton de la conversation était annoncée l'ambiance semblait tendue.

- Ah ! Voila donc que je vous reconnais Madame et messire vous êtes les allegeur de bourses, voila une délicate attention que de rendre bagage moins lourds mais la manière reste surprenante. Je me présente je suis Vince.

Il s'asseya aux côtés de sa fiancée.

- Vous semblez bien loin de votre contrée, j'ai pas très bien compris votre manière de prélevé un impot pour la cause d'un meurtrier, je n'entend rien à la politique, n'est de lien avec cet odieux personnage que vous coursez, finalement je paie les pots cassés pour ce monstre ? Voila une étrange manière de menée la guerre, je croyais que le but d'un soldat que ce soit pour une religion, un pays, une idée et qu'importe la raison, était de protéger les habitants et nous de les détroussés ! Vous vous dites pas brigands et pourtant vous en avez la manière. Je ne pleurerai pas sur ce que vous m'avez pris par la force, mais je vous demanderai de ne point ruiné un honnete voyageur comme mon ami Fabio04, et de lui rendre écus et farine, vu, vos activités dans le coin, vous ne serez pas a quelques écus prêt.

Il regarda le messire et la dame.

- Vous avez tout de même une drôle de foy si votre très haut juge que tous voyageur passant sur votre chemin, doit voir son bultin dévalisé, j'ai peur de ne point la comprendre. Pourquoi ne pas s'en prendre directement à celui qui vous obcède ?

Il rencontrait finalement pour la première fois des brigands, jamais il n'avait eu affaire a eux avant cela, dans sa fôret ou il avait été élevé surement qu'il y en avait eu et y en avait encore, mais jamais il n'avait eu à les craindres il les connaissaient.

- Puis je prendrais bien un épis de Maïs vous m'avez creusé l'estomac et il crie famine ! Et j'attend de vous entendre car je comprend pas du tout votre geste...

il esquissa un sourire. Il regarda Coable et sa Fiancée qui semblait légèrement énervée toute deux.
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Hanort

Han' c'était assis au près de sa femme ... aux regards qu’il lui lançait on pouvait voir qu’il état amoureux … on pourrais dire même passionné … il pris une fruit … une belle pomme verte ….. qu’il croqua en écoutant sa femme parler …

_ Oui Che n’est pchoint des fruits Volé Hein …. Y Con eché Cheuillis avec amour pa’ des gens chrès Bien ! *

Il avala sa bouchée bien trop grosse du coups …. Et en repris une écoutant a présent les gens déjà Lune …

_Ah mais che doute point que vous soyez vous … Bien Brave … Vous avez finis avec la morale que vous nous faites ?

C’était sur qu’avec elle le courant passait pas … si des couteaux avaient pu être lancées par le biai des regards …. C’est certain que les deux personnes auraient étés poignardée sur le champs …. Et les autres qui ne comprenaient pas le but de leurs actions … Comment ne pas comprendre qu’ils faisaient la guerre ici …. Ils menaient des actions contre un conseil qui refusait que justice soit appliquée …. Et pour faire plier un conseil il fallait que sont peuple se plaigne … de plus ils recherchaient la parole de la Foy de Rome …. Il étaient toujours plus écoutés

Lorsque le Clergé se plaignait le conseil avait plus de chance de répondre a leur appel … des nobles aussi cela aurais été le pied … c’étaient les roi pour se plaindres … alors du coups …. Ils leur auraient peut être laissés …
Tiens Voila qu’ils étaient interrompu par deux messires ceux a qui ils avaient prélevés la part du Lion … ils prirent place … tout de suite a tenter de savoir pourquoi …. Han’ en son fort intérieur soupire … ils ne comprenaient vraiment rien …

_Prenez un peut de maïs Grillé tout de même …. Nous ne sommes pas des sauvages ….

Il sourit … posant une main sur la cuisse de Léa et l’autresur la garde de son épée … aucunes menaces la dedans juste une mesure de sécurité …

_Je comprends chère Séloute que tu soit énervée … mais nous t’avons dit une partie pourra t’etre rendue … Cela aurait été l’inverse nous aurions peut être été énervé …. Enfin je ne sais aps encore comme je réagirais dans cette situation …. Tout dépendrais des circonstances …. Cela dis nous n’avons pas employé la force pour récolter la part du lion … Vous nous les avez remis sans broncher je vous rappèle …

Sourire entendu en direction de sa femme … il fait glisser doucement ces doigts sur sa peau …

_ Comme vous l’a expliqué ma femme … Nous ne sommes point Brigands mais du Lion de Juda … nous sommes en mission de guerre …. Nous savons pertinemment que les mots tombent dans les oreilles de sourds alors nous agissons selon les méthodes approuvée par les 52 …. Et testée par d’autres …

Il regarda l’homme qui venais de parler…

_ En effet nous ne nous en prenons pas a ce criminel car il est protègé par le conseil du Béarn … entouré se soldats …. Nous ne pouvons l’atteindre qu’en faisant pression … et de ce fait vous vous etes trouvés sur notre route …. Et imposé par le Lion …

Il était maintenant un Réformé … il y croyait …. Peut etre pas au point de sa femme …. Mais le devenais …. Il faisait tous ca pour aider la Réforme ….

_ Mais ne croyez pas que l’argent et les vivres que vous nous avez remis servirons une cause vile et surfaite …. Ils nous permettrons de lutter pour la Réforme contre le Clergé et la Noblesse qui asservissent le peuple et s’en sert a sa guise …

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Seloute

Seloute se leva, prit la main de son amour, fit signe à ses amis de lever le camps sans mot dire... heureuse de quitter le Béarn et ce couple et de n'avoir pas dû elle se mettre à genoux pour récupérr quelques écus, elle était trop fière pour cela et surtout était femme à ne pas vouloir d'histoires de quelque sorte que ce soit.

Elle se retourna en regardant Hanort :

J'espère que ton fils Alexandre va bien !!! cela fait longtemps que je n'ai vu Céline. Sur ce adieu.

Puis elle se détourna et partit heureuse dans les bras de l'homme qu'elle aimait pour la vie.

Hanort

La regardant s’éloigner avec ces compagnons ce fut comme un son de cloche a ces oreilles …. Pourquoi parler de cette femme qu’il avait oublié . Pourquoi reparler de cette traitresse … cette catin qui l’avait rendu si malheureux …. Mais chose cocasse qui avait finalement permis qu’il soit l’homme le plus heureux du monde par la suite …

Grâce a elle dans sa soif de vengeance il avait contacté Léamance et avait pu la voir et finalement tomber amoureux d’elle … depuis tant de choses c’étaient passée …. L’attaque de Narbonne … ce fut lors de cette attaque qu’il compris deux choses … que cette femme … Céline n’avait plus rien a faire dans ca vie …. Elle portait en elle l’enfant du pécher avec un autre homme … a ce moment il avait banni cette femme de sa vie et ne voulais plus en entendre parler …. Il l’avait totalement oubliée .. .

Totalement oubliée pour se marier avec elle Léa … celle avec quiil passait les meilleurs moment de sa vie et avec qui il voulais construire une édifice que les plus grandes architecture du mon envierais … un amour sans bornes …. Et une confiance sans limite … les fondations avait étée posée lorsqu’ils l’avait épousée devant le très haut et depuis ils avait commencés a bâtir cet édifice …

Alors quel était le But de cette Seloute ? foutre le bordel dan leur couple … malheureusement pour elle elle n’y arriverais pas … Han’ ne perdis pas la face et la regarda … et sourit …. Pas besoin de se justifier … Léa savait tout …. Il n’avait pas besoin de répondre a cette fauteuse de troubles … il souffla simplement entre ces dents …

_ Bon voyage ... mais sache que je n’ai pas d’enfant très chère …

Sourire il regarda sa femme … hum …. Et bien les voila partis …

_ Une belle journée qui s’annonce

Levant les yeux au ciel il sourit …

_Ca te dis mon amour un bain dans la rivière ?
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Lorca

Déçu de ne pas avoir rencontré ses si terribles sicaires de Juda, Lorca sortit son fer de harpon d'une poche dorsale, tailla rapidement un bâton dans une branche d'if et improvisa un harpon, avant d'aller pêcher la truite du Béarn dans une rivière proche. Avec un peu de chance, les suisses seraient attirés par le fumet de ses prises grillées sur un bon feu de bois.
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Leamance

Tant pi pour le parchemin à l'attention de la Comtesse, il partira par voie emplumée aéroportée.

Les hôtes en leur compagnie ne saisissent pas la portée des gestes des Sicaires, sans doute sous le perfide joug de l'église et de la Noblesse, clé de voute d'un monde de ce XV° siècle.

- Il n'y a donc que les biens matériels qui vous intéressent? Qu'en est il de votre spiritualité? Qu'allez vous dire au Très Haut, le jour du jugement dernier, quand il vous demandera ce que vous avez fait pour que sa parole soit connue de tous? Paix! Paix! Il n'y a pas de paix, tant que le peuple ne sera pas responsable de sa Foy devant l'Unique.

Lea, posant sa main sur celle d'Han, elle même déjà sur sa cuisse, se sentait d'humeur à causer très lontemps, bien que ses auditeurs soient déjà debouts, sur le départ. Elle ne relève pas la remarque sur la précédente compagne d'Hanort, leur union n'ayant pas été sous la bienveillance du Très Haut, cela ne pouvait être qu'une relation purement charnelle, ainsi qu'Averroes incite tout un chacun.

Un Pigeon se pose alors, porteur d'un parchemin officiel: une invitation à aller visiter le tribunal de Pau ! Parfaite tribune pour rencontrer les personnes en charge de la justice du Bearn, qui seront les plus enclins à comprendre leur revendications au sujet de Yohann.

- Ah mon Amour, il faut qu'on quitte les lieux, direction la Sénéchaussée, et venez donc avec nous Dames et Messires, nous demanderons votre témoignage à la barre. * instant d'hésitation * Non...on se retrouve là bas, un bon bain en effet sera requinquant !

*sourire radieux*

La Sicaire attrape Han par la main, et se dirige lestement vers la rivière proche. Approchant de la berge, elle voit un homme de dos. Pouahhhhhh ça sent l'encens à plein nez ! Sans doute une curetaille en goguette. Afin de vérifier cela, elle s'allonge dans l'herbe non loin et fait un signe à son époux.

- Salvé Messire, la pêche est bonne? ne vous dérangez pas, nous allions faire lecture, vous pourrez ainsi vous réjouir de justes paroles en notre compagnie.

Sans attendre plus, elle lit le parchemin, tout en jouant avec un brin d'herbe.

Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la confession et des soi-disant bénédictions d’En-Haut plutôt venues des hommes et femmes d’En-bas, inventée directement contre Aristote.

J'invoque le ciel et la terre en témoignage de Vérité, contre cette pompeuse et orgueilleuse Église soi-disant d’Aristote, par laquelle le monde, si bientôt on n'y remédie point, est et sera totalement ruiné, abîmé, perdu et désolé : quand en, elle, nos prophètes sont si outrageusement blasphémés et le peuple séduit et aveuglé, ce qu'on ne doit plus souffrir ni endurer.

A tout fidèle aristotélicien, il est et doit être très certain qu’Aristote, comme prophète éternellement ordonné de Déos, très parfait, entend son verbe usurpé en son nom par l'Église dite d’Aristote. La terre est remplie de misérables benediciteurs, lesquels, comme s'ils étaient nos rédempteurs, se mettent au lieu du prophète ou se font ses compagnons, disant qu'ils offrent bénédictions ici-bas plaisantes et agréables pour le salut tant des vivants que des trépassés : laquelle chose ils font ouvertement contre toute vérité du Ciel.

En cette malheureuse invention de sacrements, on a provoqué quasi l'universel monde à idolâtrie publique, quand faussement on a donné à entendre que sous les espèces de la bénédiction des curés et des évêques est contenu la volonté du Ciel.
Ces benediciteurs aveugles ont en leur frénésie encore dit que seul le goupillon et le sourire mielleux du cureton assure le salut dans le baptême, le mariage, la confession et la mise en boite pour l'Au-delà.

Je fais publiquement protestation de ma foi et j’ai en confiance certaine de salut sans l'Église soi-disant d’Aristote. Nous sommes rachetés de damnation et perdition par nos actions et non le goupillon. Ayons souvenance de la grande charité du Ciel, de quoi qu'il aurait donné privilège exclusif aux prêtres d’accorder le baptême, le mariage, le pardon en confession pour nous est grande fausseté.

Aussi, en prenant tous un pain et un breuvage, ce qui est bien suffisant, sans le prêtre à qui l’ont peut accorder un pain quand même s’il le cherche de trop, pour les baptêmes, mariages et mise en bière dans le cimetière et point dans la taverne, nous sommes admonestés de la charité et nous nous gardons en grande union avec le Ciel.

Mais le fruit de l'Église soi-disant d’Aristote est bien autre. Par elle toute connaissance du Ciel est effacée, la prédication des vertus est rejetée et empêchée, le temps est occupé en sonneries, hurlements, chanteries, cérémonies, luminaires, encensements, déguisements et telles manières de singeries, par lesquelles le pauvre monde est comme brebis ou moutons misérablement entretenu et dupé et par ces loups ravissants mangé, rongé et dévoré.

Ils tuent, ils brûlent, ils détruisent, ils meurtrissent comme brigands tous ceux qui les contredisent. Vérité les menace, Vérité les suit et pourchasse, Vérité les épouvante. Par laquelle bientôt ils seront détruits. Ainsi soit-il ! Amen.

Imprimés à Genève sur papier recyclable.

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Acar

[Lourdes, mairie]

Après avoir fait son travail en la mairie Lourdaise, il descendit prestement, donna des ordres puis alla derechef devers son destrier, peu loin de là, à l'ombre...

Il le chevaucha jusqu'à apercevoir les remparts de Pau, ou il rejoint alors la forte troupe armée qui faisait toujours barrage à toutes personnes non connues de ce lieu.

pour l'heure, sous un soleil intraitable, s'ils se terraient, il le faisaient bien et pendant les chemins, il ne rencontra personne...

[Place publique de Pau]

Ainsi en était-il en la place publique de Pau, céans, ce qui le rassura grandement.

Les hommes armés levèrent leurs lances, à son approche et l'un d'eux alla devers lui...
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--Garde_de_locf

Ronde après ronde, rien à signaler.

Le chef de corps se présenta devant le Chancelier Franc.

Garde au rapport ! dit-il en se mettant au garde-à-vous.

Rien à signaler, nous n'avons icelieu que des Béarnais. L'accent comme le ton du propos ne laisse guère de doute.

C'est alors qu'un de ses soldats revenant d'enquête s'approcha et lui glissa quelques mots à l'oreille.

Et le chef de corps de se pencher vers son supérieur pour faire de même.

Les Lions se sont rendus coupables de brigandage, ils sont mis en procès par le Comté. D'après des témoins, ils ont été aperçus à Orthez.

Lorca

Accroupi devant son petit tas de pierre chauffées par un petit feu de bois et sur lesquelles il faisait griller 3 belles truites de bonne longueur, Lorca entendit des bruits de pas dans son dos. A l'odeur d'acier bien graissé et de cuir puant la sueur, il devina que ses nouveaux voisins étaient des combattants. Sans se retourner, il leur tendit un bâton sur lequel il avait embroché une truite à peu près grillée ainsi que sa gourde encore à moitié rempli d'une bière bordelaise - de l'algue fermentée arrosée d'huile de foie de morue.

Tenez, mangez, vous devez avoir faim après votre larcin.

Puis, patient, il écouta le monologue de la femme, puisque la première à oser se montrer était une représentante du sexe féminin. Il rit à quelques passages particulièrement croustillants, puis médita sur sa réponse en attendant que la sicaire finisse sa truite.
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Hanort

Hum …. Pas moyen d’être tranquille … vla que alors qu’ils allaient se baigner … profiter de la fraicheur de l’eau puis certainement se donner au plaisirs de la chairs dans la simplicité et sous l’œil bienveillant d’Averroes…. Voila qu’il y avais un pécheur …

Bon et bien allons faire la lecture … Han’ s’assois une jambe de chaque cotés des Flancs de son amour …. Une main sur chaque cuisse et l’écoute lire … Un texte d’un sens certain … sourire radieux aussi il regarde le bonhomme leur présenter son poisson … mais ma fois …. Lui ce n’était pas du poisson qu’il voulait … mais … Norf …

_ Un Larcin …. Vous vous êtes trompés de cibles …. Vos dons de voyances ne sont pas assez développés mon cher …

Il sourit … Depuis quand l’impot Léonin était un larcin …

_ Nous ne sommes que les Bras de la justice Genevoise … Vous êtes ?

Il fixait le courant de l’eau … l’eau un élément indomptable … personne ne savais comment faire … même les digues parfois érigée pour éviter aux rivières de sortir de leurs lits pour ensevelir les villages et les champs ne pouvaient lutter en toutes situations …

De la même manière le lion était indomptable … une bête féroce connue pour être le Roy des Animaux … il était imposant et sans pitié … Han’ aimait cette idée …

Il était Breton … il avait grandis prés des Vagues gigantesques abritée par les cotes atlantiques … si les rivières en crue était impressionnantes les tempêtes qui arrivaient de l’océan n’avait rien a leur envier …. Combiens de personnes avaient disparue dans les flots … les Bretons étaient fait de ce bois Là …

Ainsi ils étaient en partance pour L’océan lorsqu’ils avaient été fauchés par cette armée en Guyenne … Mais ma fois … Ils iraient … plus tard …

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Lorca

Etouffant autant que faire se pouvait un soupir de douleur, Le prêtre se releva en saisissant de sa main gauche son harpon qu'il braqua d'un geste brusque, un poisson encore frétillant planté dessus, à quelques pouces de la gorge du sicaire.

Je suis Lorca de la Tour d'Odre, prêtre itinérant de l'Eglise Aristotélicienne, plus connu sous les titre de Messie de Guyenne, prince de l'Océan et seigneur des Rivières de france.

Son regard céruléen se vrilla dans celui de son interlocuteur.

L'on m'a dit que des sicaires de Juda arpentaient les routes du Béarn, je suis venu aussitôt discuter théologie avec eux.

Fait jouer la lame de son harpon sous le cou de l'homme.

J'ai pris soin d'amener mon livre des vertus avec moi...

Lorca éclata d'un rire mégalomaniaque.

Je sens qu'on va bien s'amuser tous les trois !

Détend son bras gauche, laissant le harpon retomber contre ses jambes.

Mais je ne tue pas le ventre vide, parait que c'est mauvais pour le foie, alors on va d'abord finir ces truites hein !

Une lueur de folie habitait les prunelles du prêtre, qui s'assit sans façon de l'autre côté du foyer, prenant à pleine main l'une des truites restantes, commençant à la dévorer sans ôter la peau ni les arêtes.
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Hanort

Han’ regarda l’homme durant tout son manège … le harpon pointé sous sa gorge aurais très bien pu l’écorché un peut …. Mais si Han’ n’avait pas été dans de bonnes conditions c’est planté dans le foie de ce curé bien trop engraissé qu’il aurais finis …. Encore une fois il ne savais pas a qui il avais a faire … C‘est ainsi qu’il s’adressa au prêtre …

_ Menace moi une fois encore de la sorte et ce sont les restes du seigneur des Rivières qui irons nourrir les poissons qui y vivent … Parler est une chose se battre en est une autre … Ne pointe plus jamais cette chose sur moi sinon je te ferais regretter ton geste ...

La messe était dites … et Han’ ne reviendrais pas sur ces paroles … un homme aurais pu en attester s’il avait été vivant encore a cette heure … il l’avais avertis une fois …. Pas deux … il se ferais bien du curé au quatre heure comme le dirait un de ces amis …

_ Maintenant mange … Nous sortons tout juste d’un repas … idiot est celui qui voyage le ventre trop plein …

Cet Homme était fou … Mais peut importait … Han’ ressentais quelque chose de malsain en lui … l’avait il déjà rencontré ?

_Tu veux discuter ? Si tu veux pouvoir l’utiliser encore une fois âpres notre discussion … tu sais ce que tu a faire … ne me crois pas impressionné par la petite mise en en scène … elle serais même pas bonne a faire fuir un gamin de la Grotte …

A présent Han’ était enclin a écouter le prêtre … assis il le dévisageait …
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Lorca

Hmmm...cette voix, cette arrogance, cette hérésie, tu me rappelle quelqu'un de familier.

Sort un parchemin de sa besace et le lit tout en regardant subrepticement l'homme, murmurant à voix basse.

Oui, tu ressembles étrangement à un des pilleurs de Bazas. Enfin, ce n'est pas grave, je ne suis plus magistrat guyennois, mais messie de Guyenne, hahahaha.

Sur cette belle vantardise, le curé itinérant engloutit la dernière bouchée de sa truite, se pourléchant les lèvres de satisfaction.

Et si nous discutions théologie tous les trois. J'adore m'entretenir avec les hétérodoxes, ils sont si mignons.

Lorca s'appuya sur un coude, tout en faisant face au couple.
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Hanort

Han’ sourit … Finalement ces Guyennais on les retrouvait de partout… Tsss …. Celui là il n’avait pas eu l’occasion de la rencontrer déjà … C’était donc un de ceux qui étaient restés cachés pendant que els gardes se faisaient neutraliser … tsss … un lâche …

_ Et bien mon cher tu connais ma voix … le reste ne sont que des suppositions … car je n’ai pas eu l’occasion de parler au Guyennais si ce n’est ma sœur … D’autre part si tu connais ma voix c’est donc que tu l’a entendue lorsque nous vidions la Mairie … c’est ainsi que sont les lâches a restés terrés dans un coins pendant que d’autres se font avoir …

Sourire entendu … il le regarde tergiversé alors qu’ils n’attendent qu’il leur parle comme il venait de le demander …

_Norf de Norf tu tourne autour du pot … on a pas toute la journée devant nous mon brave … alors parle … Parce que si tu ne te lance pas on va devoir te laisser avec ta vantardise mon brave …

Ce n’est jamais bon d’arriver trop en retard a une audience devant le tribunal …
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Leamance

Lea ne s'était pas trompé, ça sentait bien l'encens à plein nez. Par contre, là elle était tombé sur un type de curé qu'elle ne connaissait pas. Assise entre les jambes d'Han, elle ne cille pas quand s'approche le harpon, et saisit même une truite offerte, la savourant, manquant presque tout recracher en refoulant un éclat de rire quand le curé emet l'hypothèse d'un combat.

- Mais je ne tue pas le ventre vide, parait que c'est mauvais pour le foie, alors on va d'abord finir ces truites hein !

Sourire moqueur accompagné d'une lueur agressive virevlotant au fond des pupilles, Lea mange délicatement le poisson, laissant les deux hommes parler de leurs souvenirs communs, en Guyenne, sur les remparts de Bazas. Une fois terminé, elle se lève et va jeter dans l'onde courante le restes de son repas, la Sica pendant à sa ceinture. Avant de revenir, elle cueille quelques herbes et s'en frotte les mains, pour ôter l'odeur de poisson, avant de les rincer dans la rivière.

Lea se dirige vers le livre des Vertues, et le prend en main, avec respect, et le feuillette, debout, adossée à un arbre.

- Tu voudrais nous tuer donc? Les prêtres Romains n'ont pas le droit de combattre, sauf si on les attaque. Tu risques l'excommunion ! le toise t'elle, provocante. Par contre nous Sicaires, pouvons te saigner sur place, car nous reconnaissons en sus du livre des vertues, le livre d'Averroes, et le Liber Leonis dans lequel il est écrit en verset 7

Et le sabre est l’âme du combattant et quand l'homme qui parle est armé d'un sabre, c'est le sabre qu'il faut entendre et non l'homme. Le droit est un sabre tranchant. C’est par la guerre que les croyants imposeront leurs idées aux incroyants. Et en vérité je vous le dis, il n’existe pas de plus grand bonheur que le martyr.

Par contre, celui là il se prend carrement pour un messie... ce qui laisse Lea perplexe.
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Lorca

Lève sa main droite, celle sur laquelle il ne prend pas appui, vers le ciel.

Ah ce bon vieux Averroes...il dit pas mal de conneries hein ! V'savez, un prêtre peut se battre...tant qu'il n'y a pas de survivants ou de personnes assez crédibles vivantes. Et puis si par manque de chance un ou deux réformés se noient en présence d'un prêtre, pourra t'on l'accuser de meurtre? Allons, soyez sérieux un instant et prenez moi au sérieux, parce que Genêve risque d'être ma prochaine destination. Après tout, je suis le disciple d'Aurélien, votre ancien évêque...

Eclate d'un rire franc en pensant à la mine déconfite que doivent faire certains réformés en pensant à monseigneur aurélien bravant les réformés par ses prières ferventes.

Pour revenir au sujet, j'aime beaucoup votre torchon. Il dit une chose très vraie, l'église aristotélicienne ne suit plus depuis longtemps les principes d'aristote. Honnêtement, je me demande même de qui elle s'inspire, tant elle m'est étrangère parfois dans certaines de ces décisions.

Néanmoins, je considère que le prêtre reste nécessaire dans la vie quotidienne. Oh, je ne dis pas ça pour défendre ma pomme, mais plutôt que le prêtre est à la fois un intermédiaire avec le seigneur, mais aussi un conseiller, un soutien pour les malheureux, un pilier de la communauté. Non, en fait, l'inutile, c'est plutôt le prélat. A quoi bon un évêque franchement ? Nous devrions lui préférer une sorte de prêcheur itinérant qui ferait le tour des paroisses de sa zone, apportant la bonne parole, aidant le curé pour certaines tâches particulières, transmettant les bulles papales, etc. Car oui, je considère qu'un pape est aussi nécessaire, sans tout le faste et le pompeux actuel, une curie réduite, des congrégations plus proches du peuple, et surtout, plus de saintes armées.

Se recouche dans l'herbe en machouillant une arête de poisson.

Ah, je devrais arrêter la bière, je rêve trop.
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Hanort

Han ‘ l’écoutait … hum … une grande gueule … il avait entendu parler a plusieurs reprises de ce Lorca … et tous les mettaient en avant comme une grande gueule dotée d’un sens de l’esquive plutôt développé … mais ma fois … converser a propos de la religion ne pouvait qu’être bénéfique en ces périodes .. où Han’ prétendait au titre de Sicaire … cela le mettrais en forme pour la suite …

_ C’est bien ce qu’a dis ma femme vous n’en avez pas le droit … il ya une différence entre prendre le droit de vous battre et de ne laisser aucun témoins capable de dire que vous l’avez fait et pouvoir le faire …

Il stoppa un instant avant de reprendre ..

_ Vous pouvez le faire … mais alors vous irez contre vos préceptes… et devant le Très Haut … son jugement est implacable … il vois et entends tout … il sais tous ce que vous avez fait …
Alors … oui vous pouvez le faire …. A vous de savoir si ca en vaut le coups … le jugement de Deos face a votre plaisir personnel a la rixe ?

Sourire satisfait … lui il serais bientôt sicaire … et les sicaires se voyaient remettre une arme … et parole de talib’ … elle n’était pas une simple décoration …

Il l’écouta poursuivre son monologue … étonnant qu’un curton en vadrouille critique ouvertement l’église de Rome et ces préceptes … mais ma fois … toujours le même discours … les curetons en Robe de parade semblaient plus que nécessaire …

_ Mais ma fois … les curés ne sont pas plus utiles que les prélats … seulement des hommes a diffuser une bonne parole et remerciés par l’argent que els fidèles leurs remettent …. Non en fait … que dire … ils profitent du peuplent en s’arrogeant un titre auquel il ne peuvent prétendre … c’ets vrai … qui peut se permettre de se dire assez pieux et fervent pour être l’intermédiaire avec le Très Haut …

Personne ! Absolument personne …. Tous els hommes sont les égaux de leurs semblables devant Deos … Le Clergé profite de titres qu’ils s’approprient a mauvais escient … pour profiter des gens qui les croient …

Hum …. Un débat qui se pouvait être intéressant … espérant qu’il ne faisait pas mauvaise route il regardait le prêtre dans sa splendeur de pécheur …

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Michoumichou

hé vous deux les taches je suis au rendez vous et je vous attent alors ne faite pas pipi dans vots culottes ok j me suis juree que jaurais votres sale peau et je l aurais allors pas de faux bon

Leamance

Bouche à moitié ouverte, juste avant que le premier son ne sorte, la sicaire est coupée dans son élan lyrique de croyante par une Dame visiblement peu au fait des questions Aristotéliciennes.

Ce qu'elle veut, c'est se battre contre Hanort et Lea, ceux ci ayant prélevé la part du Lion sur son oncle (ou autre membre de sa famille, aucun intêret).

* Intense Soupire*

Lea s'approche du prêtre illuminé, et lui tend son livre des vertus, dans lequel elle a glissé un plan - parchemin.

- Tiens le curé, nous devons te laisser tes poissons et toi en bord de cette rivière, tout d'abord pour aller honorer la demande de la mécréante rougeaude ci-présente, puis ensuite au tribunal.

Lea jette un oeil à la femelle en colère, amusée.

- Dans le livre des vertues, tu trouveras un début de vérité, un GPS (Grand Parchemin secret), qui te guidera vers le Campement du Lion de Juda. Une fois au Gué, reste des heures à méditer sur la Foi, et la volonté de l'Unique. Je t'y retrouverai, et un Sicaire te tuera, par empalement, écartèlement ou attaque par Platon le chat de Sanctus, comme tu le voudras, annonce t'elle, d'une voix froide mais le regard pétillant. Mais avant nous discuterons.

Allez, c'est parti pour un combat sur les chemins. S'adressant à l'horripilante femme, Michou:

- Mécréante, ta vénalité mérite une bonne correction. T'es tu adressée au Très Haut ces jours ci au moins? car ton âme semble bien noire.

Puis sourire à Hanort, indiquant qu'elle est prête.
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Lorca

Se lève en voyant l'autre folle.

Si vous voulez, je m'en charge.

Laisse tomber sa cape, dévoilant un attirail de chasseur d'hérétique.

Je l'exorcise à coups de credo, avant de lui faire avaler une bonne d'eau bénite, et pour conclure, je la renvoie chez elle à grands coups de croix dans le fondement. Z'allez voir, elle sera calmée après ça.

se tournant à demi vers Hanort.

Vous savez, Dieu ne m'en voudra pas de me battre si c'est pour éliminer quelques réformés...
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Hanort

Alors qu’ils terminaient tout juste leur petite discussion théologique avec le prêtre en maraude … qu’ils s’apprêtaient a reprendre la route car ils étaient visiblement attendu … une horripilante voix se fit entendre pour leur annoncer avec un accent de serbe moyenâgeux certain, qu’ils étaient attendu pour un duel … Norf de Norf un Sicaire ne refusait jamais un duel … Alors en avant, c’st alors que le prêtre de sa mise en scène laissa glisser sa cape au sol dévoilant… quelques branches de petit bois … et de l’huile …. Héhé ainsi les hérétiques étaient brulés … Mais ma fois ce n’était pas le combat du bougre et Han’ entendait bien le lui faire comprendre …

Pas difficile … ignorant la petite mise en scène il passa a coté du bonhomme levant une main et d’un geste dédaigneux il congédia le cureton en voyage … puis continuant son geste il posa la main sur la garde de sa sica …

Un léger coups d’œil vers le prètre …

_ Déos t’en voudra de tuer ces fils … surtout des protecteurs de leurs croyances … Cette histoire ne te concerne plus …

Plus un mot… il était concentré sur la demoiselle… elle chercherait plus loin des gens sur qui exercer sa vengeance ou passer ces nerf car ce jour la Han’ et Léa avaient beaucoup a faire … et puis une grande gueule comme elle n’allait pas faire long feux …

Un coups d’œil vers sa Léa … il se placent… la demoiselle ne voulait que combattre els deux sicaires en même temps …. Et bien soit … quelques passes d’armes un coups de sica dans la jambe et la voila a leur merci …. Han’ place sa sica sous la gorge de la femelle en rute … mais ces derniers temps si agréables en compagnie de sa femme avaient adoucis son attitude et il la laisse repartir, dernière chance pour elle de vivre … la prochaine fois ils ne seraient pas si clément …
Deuxième partie de la journée … Le Tribunal … ils y étaient déjà passés et faillais qu’ils vérifie que leur dossier avançait … mais … une fois arrivé dans ce Haut lieu de la justice Béarnaise …. Toujours rien … Il n’allaient pas rester des années comme cela a attendre un papier du juge …. Alors il se mit a écrire …. Sur une belle feuille d’un écriture correcte une lettre ….

Citation:

Bonjour Madame la juge,

Je vous pris de recevoir mes plus sincère salutations, et Deos Sais que c’est un jour de bonnes grâces pour moi quand on sais que notre procès a moi et a mea femme dure depuis plusieurs jours … voir même plusieurs semaines sans qu’on en daigne répondre a notre plaidoirie … Je me présente tout d’abord, Hanort Gall Costa, Sicaire du Lion de Juda.

Je serais tenté de demander un acquittement directement je vous l’avoue pour attente abusive … surtout lorsque l’on sais que nous sommes en mission diplomatique … munis de papiers officiels de la cour de justice Genèvoise pour chercher un criminel et que le conseil du Béarn fait la sourde oreille …

Sachez que nous sommes en lune de miel et n’avons pas que cela a faire venir vérifier chaque jours dans les relais de vostre tribunal pour voir si on a daigné regarder notre dossier …

Donc je vous informe simplement que moi et ma femme Léamance Gall Costa, Quittons vos terres car nous ne sommes pas non plus a la merci d’une justice fainéante …

Je vous Salue,

Hanort Gall Costa,
Sicaire du Lion de Juda

Puis il la déposa tranquillement dans le bureau du juge avant de partir vers de nouveau horisons avec son épouse …

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Loktar

Loktar arrivait juste en ville, laissant sa soif de côté quelques petites minutes, il s'empressa de prendre connaissance des dernières plaidoiries.

Il en fallait une bonne dose de narcissisme et de déguisement pour déjouer aussi ouvertement les lois de ce duché..mais ces deux là avaient une telle idée d'eux même que leur devenir ne fesait nul doute...leur temps était juste compté.
Pff..tout çà pour quelques ecus ! et au nom du plus haut! nan mais..où va-t-on!

Que de manigances, manipulations et mensonges que le peuple lui même si avoeuglé n'y trouverai nul doute une raisonnable fin... nan j'y crois pas! ptet me suis-je trompé! ..et aurai-je dû interpeler les ordres inquisitoires...ou ...nan !. Nous verrons bien...

passant l'angle de la grande rue, je marquais le pas...

Au fonds, Je reconnaissais le belâtre enrobé qui se pavanait sur les marches du tribunal avec une missive en main- nul doute ..s'était bien lui ..il doit rugir de plaisir...ne gachons point ce délicat moment et attendons. La justice devra suivre son cours...

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[RP]Le Lion de Juda en Bearn pour écarteler Yohann65