Leamance
Lea ne s'était pas trompé, ça sentait bien l'encens à plein nez. Par contre, là elle était tombé sur un type de curé qu'elle ne connaissait pas. Assise entre les jambes d'Han, elle ne cille pas quand s'approche le harpon, et saisit même une truite offerte, la savourant, manquant presque tout recracher en refoulant un éclat de rire quand le curé emet l'hypothèse d'un combat.
- Mais je ne tue pas le ventre vide, parait que c'est mauvais pour le foie, alors on va d'abord finir ces truites hein !
Sourire moqueur accompagné d'une lueur agressive virevlotant au fond des pupilles, Lea mange délicatement le poisson, laissant les deux hommes parler de leurs souvenirs communs, en Guyenne, sur les remparts de Bazas. Une fois terminé, elle se lève et va jeter dans l'onde courante le restes de son repas, la Sica pendant à sa ceinture. Avant de revenir, elle cueille quelques herbes et s'en frotte les mains, pour ôter l'odeur de poisson, avant de les rincer dans la rivière.
Lea se dirige vers le livre des Vertues, et le prend en main, avec respect, et le feuillette, debout, adossée à un arbre.
- Tu voudrais nous tuer donc? Les prêtres Romains n'ont pas le droit de combattre, sauf si on les attaque. Tu risques l'excommunion ! le toise t'elle, provocante. Par contre nous Sicaires, pouvons te saigner sur place, car nous reconnaissons en sus du livre des vertues, le livre d'Averroes, et le Liber Leonis dans lequel il est écrit en verset 7
Et le sabre est lâme du combattant et quand l'homme qui parle est armé d'un sabre, c'est le sabre qu'il faut entendre et non l'homme. Le droit est un sabre tranchant. Cest par la guerre que les croyants imposeront leurs idées aux incroyants. Et en vérité je vous le dis, il nexiste pas de plus grand bonheur que le martyr.
Par contre, celui là il se prend carrement pour un messie... ce qui laisse Lea perplexe.
_________________
- Mais je ne tue pas le ventre vide, parait que c'est mauvais pour le foie, alors on va d'abord finir ces truites hein !
Sourire moqueur accompagné d'une lueur agressive virevlotant au fond des pupilles, Lea mange délicatement le poisson, laissant les deux hommes parler de leurs souvenirs communs, en Guyenne, sur les remparts de Bazas. Une fois terminé, elle se lève et va jeter dans l'onde courante le restes de son repas, la Sica pendant à sa ceinture. Avant de revenir, elle cueille quelques herbes et s'en frotte les mains, pour ôter l'odeur de poisson, avant de les rincer dans la rivière.
Lea se dirige vers le livre des Vertues, et le prend en main, avec respect, et le feuillette, debout, adossée à un arbre.
- Tu voudrais nous tuer donc? Les prêtres Romains n'ont pas le droit de combattre, sauf si on les attaque. Tu risques l'excommunion ! le toise t'elle, provocante. Par contre nous Sicaires, pouvons te saigner sur place, car nous reconnaissons en sus du livre des vertues, le livre d'Averroes, et le Liber Leonis dans lequel il est écrit en verset 7
Et le sabre est lâme du combattant et quand l'homme qui parle est armé d'un sabre, c'est le sabre qu'il faut entendre et non l'homme. Le droit est un sabre tranchant. Cest par la guerre que les croyants imposeront leurs idées aux incroyants. Et en vérité je vous le dis, il nexiste pas de plus grand bonheur que le martyr.
Par contre, celui là il se prend carrement pour un messie... ce qui laisse Lea perplexe.
_________________