Bocom
".. Eh ben je souhaite ça à personne." Perceval, Kaamelott
Comment tout cela avait commencé ? Même le Flamand qui avait débuté l'échange n'en savait trop rien. La fièvre peut-être ? Un manque affectif ? Une lubie ? Une envie de se venger pour toutes les torgnoles qu'il avait prises ?
Sans doute personne ne saura-t-il jamais la vérité sur les origines de ce sinistre échange épistolaire passionné.
Lettre du 15 janvier 1461, fin de soirée.
Ma bien-aimée,
Tout d'abord, je vous rassure. Je suis bien vivant. Pour l'instant. Angers est devenue un vrai nid à miasmes et pratiquement tout le monde est contaminé, les symptômes variant.
Si mon corps me fait souffrir, il n'en est rien comparé à la douleur que la distance entre nous me fait ressentir. Mais le désir de te revoir, toi et tes sourires mutins, toi et tes mots doux, toi et tes petites attentions spéciales pour moi, tout cela me donne la force de me battre.
Contre la maladie, mais aussi contre les Angevins. Si depuis hier nous avons pris le contrôle de la mairie, nous pouvons nous attendre à de violents combats cette nuit. Et seul le Très-Haut sait qui y survivra. Et si Sa volonté est que j'en vive, alors bientôt serons-nous enfin réunis.
J'espère que tu te portes mieux. Il y a intérêt à ce que tu sois en forme pour faire des galipettes dans les champs en fleur.
Avec tout mon Amour, ma Lapinette,
Ton Chéri
Bocom
PS: Qu'est-ce que c'est que cette histoire de tétons dévoilés au grand jour, aux yeux du Von Frayner ? Je suis un peu jaloux.
_________________
Comment tout cela avait commencé ? Même le Flamand qui avait débuté l'échange n'en savait trop rien. La fièvre peut-être ? Un manque affectif ? Une lubie ? Une envie de se venger pour toutes les torgnoles qu'il avait prises ?
Sans doute personne ne saura-t-il jamais la vérité sur les origines de ce sinistre échange épistolaire passionné.
Lettre du 15 janvier 1461, fin de soirée.
Ma bien-aimée,
Tout d'abord, je vous rassure. Je suis bien vivant. Pour l'instant. Angers est devenue un vrai nid à miasmes et pratiquement tout le monde est contaminé, les symptômes variant.
Si mon corps me fait souffrir, il n'en est rien comparé à la douleur que la distance entre nous me fait ressentir. Mais le désir de te revoir, toi et tes sourires mutins, toi et tes mots doux, toi et tes petites attentions spéciales pour moi, tout cela me donne la force de me battre.
Contre la maladie, mais aussi contre les Angevins. Si depuis hier nous avons pris le contrôle de la mairie, nous pouvons nous attendre à de violents combats cette nuit. Et seul le Très-Haut sait qui y survivra. Et si Sa volonté est que j'en vive, alors bientôt serons-nous enfin réunis.
J'espère que tu te portes mieux. Il y a intérêt à ce que tu sois en forme pour faire des galipettes dans les champs en fleur.
Avec tout mon Amour, ma Lapinette,
Ton Chéri
Bocom
PS: Qu'est-ce que c'est que cette histoire de tétons dévoilés au grand jour, aux yeux du Von Frayner ? Je suis un peu jaloux.
_________________