Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP/Deuil royal] Veillée funèbre de Sa Majesté Jean III

Astana
Déglutition.

La peau d'ordinaire pâle l'est encore plus, tranche avec le noir complet de sa mise. Tout est mort ici, jusqu'au faciès qui se veut inexpressif où trône une grisaille éteinte, errante. Museler ses douleurs, toujours. Elle fronce les sourcils, plantée au milieu de l'allée. Dextre et senestre sont jointes dans un geste qui apparaît pieux mais qui n'en est rien, il lui faut réprimer les tremblements de la première, simplement. T'as pas ta place ici, Sørensen. Regarde-les, tous. À croire que t'es le seul spectre de son ancienne vie à s'être pointé. La seule, peut-être, à l'avoir aimé pour ce qu'il avait été et non ce qu'il était devenu : Roy.

Astana opte sans conviction pour l'une des rangées de prie-Dieu et s'y agenouille. Elle ne priera pas pour l'âme de Jean, cependant. Les huguenots ne font pas ça. Ce n'est qu'à but de maîtriser la chamade du palpitant, pour ne pas chanceler sous le poids des souvenirs qui lui reviennent en pleine poire pour dire bonjour. Oh, ils se sont aimés un jour, oui. Jamais de la façon appropriée, toujours en décalage avec la bienséance. Rudement bien souvent. Aux pensées qui s'entrechoquent, la danoise ne peut s'empêcher de se demander : « Et si... »


Et si quoi ? Et si tu t'étais pas tirée en Anjou, et si t'avais arrêté de causer d'âge, et si t'avais réellement gobé une pomme à Toulouse, et si t'avais un peu moins ouvert ta grande gueule, et si t'avais répondu correctement aux questions sur pourquoi le noir et la robe, et si t'avais un peu moins songé à prendre sa gorge en étau, et si tu t'étais pas tirée du Béarn, et si t'avais cédé à lui reconnaître la paternité de l'enfant ? Eh bah t'aurais certainement été Reyne de France. La blague cosmique. Ça lui arrache un vieux rire foireux, bien vite étouffé dans son poing. Passer d'une émotion à l'autre est une habitude, synonyme de son tempérament instable.

La dextre est passée sur sa nuque, aide à faire craquer le tout. Inspiration. Au bout d'un temps, et une fois le contrôle repris sur son enveloppe corporelle, Astana se relève. Elle va pour amorcer l'ascension jusqu'au corps de Jean mais bute en chemin sur un obstacle. Des pieds féminins. Qu'elle écrase sans les avoir vus, et donc sans le vouloir. Une grimace couplée d'un « désolée » sont formulés à l'intention de leur propriétaire. L'émotion, tout ça... Ces pieds appartiennent à Jade de Sparte. Ce qu'elle ne sait pas, n'ayant jamais vu à quoi pouvait ressembler l'Impératrice. Il y a fort à parier qu'autrement ils auraient été visés à dessein. Question de principe tordu.

Parvenue sans plus de tourments devant la dépouille royale, elle penche la tête de côté. Et bizarrement, Sa Blondeur esquisse un maigre sourire. Il n'y a rien de feint dans cette expression. Pas non plus quand elle se penche pour - l'embrasser ? OH MON DIEU ! - lui murmurer à l'oreille :


- « Ah, de Cetzes... Votre turban vous aura protégé du vent et du fer, point de la maladie.
Nous sommes tous faillibles, mais peut-être aurais-je dû vous cajoler, tout compte fait. » *


Hommage personnel sous forme de connerie. De quoi se gondoler d'en Haut.

Sourire en demi-teinte. Deux pas en arrière. Rideau.

_________________
Jean.de.cetzes
    [Dans l'au delà solaire]

      Jean : Tu la connais celle de Christos avec le curé ? Dieu : Ben non. Personne ne me raconte ici. Comme si c'était sacro-saint. Bon oui, ça l'est, mais entre nous, hein, c'est pas pareil. Jean : Ah ben je vais te la raconter, tu vas voir, elle est drôle. Oula, non attends vieux, bouges pas, y'a la chauve-souris qui se penche sur ma carcasse, je peux pas louper ça. Je reviens. Tu restes là hein ? Dieu : Où veux-tu que j'ailles, couillon.

    [Dans ce bas-monde terrestre]

      Les (grands ?) Rois dinent avec Dieu, tout le monde le sait, même les papes qui n'ont droit qu'au petit déjeuner. Ca vous la coupe ? Pas autant qu'au Saint Turban voyant la danoise se receuillir - il ne l'en savait pas capable - sur sa dépouille. On ne peut pas lui enlever à celle-là qu'elle soit immédiatement remarquable entre mille. Impossible de la manquer, elle saurait se faire remarquer en n'importe quelle occasion, de toutes les manières inimaginables, de préférence.

      C'est alors que Jean menaça comme dans les légendes moyenâgeuse, pour renverser la vapeur de leur histoire, la non-encore-chauve qui s'était déjà retirée de deux pas.

      Si tu restes plantée là, je t'emmène me rejoindre dans les flammes du Paradis !

      L'apparition du Roi ne pouvait qu'être perçue d'elle à moins que quelques médium soient présents, ce qui ne sautait pas aux yeux. Apprécierait-elle la blague ? Jean disparu comme il était apparu, à moins que ce ne soit un mirage. Son esprit resta toutefois bien présent, flottant au dessus de cette curieuse femme, pour assister à sa réaction s'il y en avait une, avant de retrouver Dieu et de finir son blague !

_________________
Aemilia
Invitée à une veillée funèbre. Ouep, on fait mieux comme rendez-vous. Mais quand il s'agit d'être là une dernière fois pour son souverain, qui lui aura tout donné et tout repris au final, en tant que vassale et autres charges qu'on aura bien voulu lui confier, parfois volontiers, parfois malgré elle, elle tient son rôle, l'agnelle.

Sobrement et sombrement vêtue, à son tour, elle vint plier genou devant le cercueil, et adresser une dernière prière envers celui qui lui avait filé des coups d'angoisse à se tuer à la tâche. Mais au final, c'était peut-être le meilleur roi qu'elle ait connu. Bon, déjà, elle n'en a pas connu beaucoup, et en plus... comme il avait porté son choix sur une autre, il était juste parfait comme souverain.

Elle avait appris par son père que son fils avait été mis sous sa protection. Encore un petit mec dans la famille... Bon dieu... Faudrait qu'elle passe à Alluyes de temps en temps pour vérifier qu'il aille bien. Pauvre gamin, à peine né, il était déjà arraché à sa famille. Elle avait connu ça, elle aussi...

Bref. On prie, on se tait. Et le fantôme, on ne reluque pas les décolletés.

_________________

Alix_du_vivier
C'est toute vêtue de noir comme à son habitude, sans parure, ni fioriture, qu'elle entra dans la chapelle ou reposait celui non seulement avec qui elle avait travaillé, mais qui avait été son ami de longue date.
Au delà de petites divergences d'opinions sur certaines décisions, qu'elle n'avait pas contesté, non! mais ou elle avait apporté son point de vue, il n'en restait pas moins le Roi son ami.
Elle put apercevoir des personnes qu'elle avait longuement côtoyé et qui ce jour venait tout comme elle rendre un dernier hommage au défunt Roi.

Elle s'approcha lentement, dans la nef ou reposait le Souverain, et discrètement s'autorisa à passer sa main brièvement sur le Cercueil, comme pour un dernier contact avec Jean.
Peut être pour prolonger durant une fraction de seconde ce lien d'amitié qui les unissait.
Nul ne pouvait voir son visage et l'expression de tristesse qui en découlait, celui ci masqué d'un voile noir qui descendait jusqu'à son encolure.

Ceci fait, elle prit place sur un prie Dieu, et mentalement se recueilli en récitant sa prière, pour le conduire vers la vraie vie, "l'éternel" .
Pour la brune la mort n'était que le passage d'une vie à l'autre avec l'affirmation que seul le corps était voué à la déchéance, l'âme avait un avenir radieux et le priant était là pour l'aider à y parvenir.

_________________
Orlagnia
orlagnia venais ce recueillir pres de sa majestée le roi jean habitée de noire dans une robe en une pièce

orla marcha lentement en essayant de faire le moin de bruit possible , tout en marchant elle vu lafa mais elle ne lui prète pas vraiment attention .
lorsque elle arrive a hauteur d alix du viviez elle s arrêta nette et entra dans la rangée pres d alix .



Code:
[size=7]vous m aviez offert vos terres a Toulouse je vous dois au moins cette au mage votre majesté jean de mon point de vue vous étiez un des meilleurs roi que notre France a eu vive sa majestée le roi jean que dieu ce souvienne de votre règne et qu ' il vous acceuile  glorieusement [/size]


elle garda le vélin en main ira le dépose une fois qu on pour le faire.
Hadelize
Toute de blanc vêtue, la blonde guyennoise, toulousaine de cœur, les yeux rouges, le visage marqué par les pleurs, vient veiller son ami.
Elle sert dans sa main la médaille Dynaste. Arborer le collier avec ses pierres rouges lui a paru déplacé.
Elle salue d’un sourire tous ces gens qu’elle connaît ou qu’elle a simplement rencontré à l’occasion de quelques cérémonies. Loin de sa pensée révérences et autres obligations protocolaires.
Sa seule obsession est de réaliser que le De Cetzes si joyeux, si toujours prêt à plaisanter, à faire une taquinerie, a disparu.

Son ascension ô combien méritée, a attiré du monde autour de lui mais ici ils lui semblent ne voir que des gens sincères.
Le visage pâle, les yeux humides, les souvenirs l'assaillent. Toulouse, Toulouse…
Les larmes finissent par couler sur son visage.

Elle se met à prier le Très-Haut de réserver une place au soleil pour ce Roy qui comme feu Eusaias, restera à jamais gravé dans sa mémoire.

_________________
Thegregterror
La veillée funèbre. L'Ailhaud ne s'y était pas encore présentée. Il fallut d'ailleurs attendre le 20 octobre, bien après le couché du soleil, pour le voir rejoindre la chapelle royale du Louvre. Car lui, il ne voulait pas spécialement être vu. Cette date ne fut pas choisie à dessein, mais reposait uniquement sur le constat et l'espérance d'y croiser peu de monde. La discrétion avait sa préférence tout autant que l'envie de respecter le deuil.

L'absence de deuil. C'était là une contrainte de sa charge, de ne pas le porter. Anodine a priori, celle-ci n'était pourtant pas toujours appréciable. S'il comprenait la nécessité d'y souscrire, cela l'empêchait pourtant de se recueillir personnellement. Le Chancelier et la justice n'avaient point à pleurer son Roy. L'homme l'aurait souhaiter.

De blanc. Après avoir quitté le Parlement de Paris et rejoint son appartement au Louvre, il y avait laissé ses ornements de Chancelier et revêtu ses seules armes de Brunelles agrémentées du collier dynaste du feu Monarque. Si le Chancelier ne pouvait porter le deuil, Grégoire le ferait à sa manière. C'est ainsi qu'il avait rejoint un des prie-Dieu, en silence, pour ajouter quelques prières pour lui, ce Roy. Le Roy légiste.

_________________
Sancte
Y'a pas de lézard ! Le Schah gisant & ses plus proches conseillers endeuillés. Ni trouble ni esclandre. Sa mission est accomplie. Au fil des heures qui passent devant l'impassibilité de la Garde Royale, la veillée prend fin.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)