Astana
Bouche arrondie, index pointé vers sa poitrine.
- « Moi ? Oh arrêtez. À côté de vous je suis fraîche comme un gardon. »
Vrai qu'on survit plus facilement à une épaule en vrac qu'à un trou en plein milieu du tronc, tout le monde l'admettra. La blonde se gausse légèrement dans son dos, de ces sourires liés aux pensées légères et grinçantes. « J'vous avais prévenu : le bout pointu d'une lance c'est sur l'adversaire qu'il faut le pointer, Gerfaut. N'avez pas écouté et vous avez fini par vous empaler dessus [...] N'empêche qu'avec une cicatrice pareille, vous allez en faire tomber du tendron ». Mais pour une fois, la danoise se montre précautionneuse : sans doute qu'il est trop tôt pour faire des blagues à ce sujet. D'autant que de mémoire, son homme de main n'est pas un type franchement jouasse, de base. Un sourcil s'arque et voilà que le doute se pointe : est-ce que tu l'as déjà vu sourire autrement qu'en pinçant les lèvres ?
Astana plisse les yeux puis secoue la tête. Des restes d'herbes et d'alcool qui te font divaguer, sans doute. La grisaille balaie l'infirmerie d'infortune, butant sur quelques zigs mal en point semblant déjà avoir un pied dans la tombe sans pour autant s'en émouvoir plus que de coutume, avant de revenir à son point de départ : un dos. Frondeur et têtu. Ho, la blonde aux tifs cendrés est certes piquée par son attitude frustre, mais elle se gardera bien d'avouer qu'elle est néanmoins reconnaissante de ne pas avoir à le mettre en terre. Ni lui, ni personne d'autre d'ailleurs. Ichtus effleuré de la dextre, pour la symbolique.
- « Bien. Vous avez beau avoir un dos agréable à regarder, dans une certaine mesure, j'en ai largement fait le tour et vais donc me retirer. Vous avez été sévèrement amoché, et je ne suis restée que pour m'assurer que vous ne calancheriez pas. Buvez. Reposez-vous. Et... »
Oui ?
- « Vous connaissez la suite. »
_________________
- « Moi ? Oh arrêtez. À côté de vous je suis fraîche comme un gardon. »
Vrai qu'on survit plus facilement à une épaule en vrac qu'à un trou en plein milieu du tronc, tout le monde l'admettra. La blonde se gausse légèrement dans son dos, de ces sourires liés aux pensées légères et grinçantes. « J'vous avais prévenu : le bout pointu d'une lance c'est sur l'adversaire qu'il faut le pointer, Gerfaut. N'avez pas écouté et vous avez fini par vous empaler dessus [...] N'empêche qu'avec une cicatrice pareille, vous allez en faire tomber du tendron ». Mais pour une fois, la danoise se montre précautionneuse : sans doute qu'il est trop tôt pour faire des blagues à ce sujet. D'autant que de mémoire, son homme de main n'est pas un type franchement jouasse, de base. Un sourcil s'arque et voilà que le doute se pointe : est-ce que tu l'as déjà vu sourire autrement qu'en pinçant les lèvres ?
Astana plisse les yeux puis secoue la tête. Des restes d'herbes et d'alcool qui te font divaguer, sans doute. La grisaille balaie l'infirmerie d'infortune, butant sur quelques zigs mal en point semblant déjà avoir un pied dans la tombe sans pour autant s'en émouvoir plus que de coutume, avant de revenir à son point de départ : un dos. Frondeur et têtu. Ho, la blonde aux tifs cendrés est certes piquée par son attitude frustre, mais elle se gardera bien d'avouer qu'elle est néanmoins reconnaissante de ne pas avoir à le mettre en terre. Ni lui, ni personne d'autre d'ailleurs. Ichtus effleuré de la dextre, pour la symbolique.
- « Bien. Vous avez beau avoir un dos agréable à regarder, dans une certaine mesure, j'en ai largement fait le tour et vais donc me retirer. Vous avez été sévèrement amoché, et je ne suis restée que pour m'assurer que vous ne calancheriez pas. Buvez. Reposez-vous. Et... »
Oui ?
- « Vous connaissez la suite. »
_________________