Astana
Il y a de la retenue dans le gestuelle d'Astana à extirper le Caladre du réduit. Une précaution singulière et curieuse, qu'elle maintient en naviguant parmi les pointes d'acier jusqu'au moment de s'agenouiller et de le poser au sol, à un endroit libre de tout encombrement. Les doigts courent bientôt sur le motif frappé, y accrochent une couche de poussière sombre. Le souvenir de la Champagne, d'heures moins grises et plus irlandaises flotte en surface, et peut-être la danoise cède-t-elle un croisant à la nostalgie avant de l'enfouir à nouveau. De cette époque, Sørensen ne souhaite plus rien et s'est progressivement délestée de tout rappel matériel en un seul endroit. Ne demeure plus que la rature à sa clavicule, guère effaçable mais moins criarde à mesure que les années passent. La dernière esquisse de caresse au piaf albinos aux propriétés thaumaturges a des airs d'adieu, tandis que la blonde se déplie pour aviser le songeur.
- « Suffisamment cher pour la partager avec vous. Ainsi, rien n'est perdu. »
Un instant, elle offre son profil à vue pour se saisir d'une hache de lancer, légère en main, dont elle ne fait encore rien.
- « Vous ne voulez pas de bataille. Je m'efforce de vous rencontrer à mi-chemin, quand bien même le terrain me soit inconnu. »
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- « Suffisamment cher pour la partager avec vous. Ainsi, rien n'est perdu. »
Un instant, elle offre son profil à vue pour se saisir d'une hache de lancer, légère en main, dont elle ne fait encore rien.
- « Vous ne voulez pas de bataille. Je m'efforce de vous rencontrer à mi-chemin, quand bien même le terrain me soit inconnu. »
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