Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Rendez-vous bucolique entre deux âmes uniques

Halfdaan
[17 Décembre 1468 - Quelques part près de Rennes]




C'est donc en cette belle journée,
Que le géant emplit de fierté,
Alla trouver un endroit parfait pour cette virée.
A l'orée de la forêt, il ne trouvait pas lieu qui lui convenait.

C'est donc naturellement motivé,
Qu'il continua à chercher le lieu rêvé pour cette randonnée.
Des faisans aux écureuils en passant par d'autres animaux de la forêt,
Le danois s'amusait à les observer pendant sa traversée.

Ses doigts attirés par la nature qui l'entouraient,
S'amusaient à effleurer chaque parcelle qu'il pouvait toucher,
Son regard quant à lui, était admiratif de pouvoir autant observer,
Il profita d'une pierre, pour enfin se déchausser.

Pieds nus dans la forêt, un juste retour à la terre pour ce danois émerveillé,
Sentir vivre la nature sous ses pieds, était pour lui un plaisir complet.
La brise légère et claire passant dans la cime des arbres, une mélopée.
Quant à l’odeur de la verdure et de la nature, elle ravissait son sens développé.

Au bout d’une durée pas réellement déterminée,
Il trouva enfin l’endroit parfait pour s’adonner à ce défi lancé par l’ambrée.
Devant une rivière à la fois emplie de mystère et éclairée,
Entre deux saules pleureurs suffisamment à l’air indomptés.

C’est donc ici que le danois allait préparer ce dîner,
Au fin fond de la forêt, loin des regards indiscrets.
Cette contrée n'était pas celle dont il rêvait,
Mais au moins il pouvait se sentir à sa place et décompresser.

Une lettre déposée au chevet de la blonde dans les bras de Morphée,
Un retour en ce lieu bucolique et isolé.
Une peau de bête pour profiter de ce lieu immaculé,
Un petit feu de camp pour préparer un met simple mais raffiné.

L'après-midi complet de cette journée,
Sera entièrement consacrée à la confection de ce met.
Il ne voudrait pas, par faute de temps réaliser un loupé,
C'est pour cela qu'il ne bougera plus de ce lieu apprécié.

Quand la blonde tant détestée trouvera ce lieu émancipé,
Elle trouvera donc le danois tant affairé,
Mais ce dernier, s'attendant à sa venue demandée,
Ne sera guère étonné de la voir débarquer.

Elle pourra donc trouver un dîner comme demandé,
Dans la forêt comme elle l'avait exigé,
Avec un feu comme elle l'avait suggéré.
C'est ainsi que le géant voit lui-même une belle soirée qui pourrait commencer.




Modifié le 19/12/2020 à 18h33 pour changement de date pour cohérence RP

_________________
Ambre_m
Réveil matin, prendre le temps aux céruléens d'émerger à la lumière crûe du petit jour, quelques étirements, un bâillement, puis lentement se redresser dans la couche confortable , regard circulaire embrassant les lieux sourire aux souvenirs d'un Géant barbotant dans un baquet bien trop petit pour lui, faisant râler Ambré se rêvant à dormir à poings fermés le regard terminant sa course sur chevet où vélin attire attention, glisser la finesse des doigts sur le pli avant de laisser prunelles parcourir les mots, un sourire se dessinant sur les carmines alors que lainage est éjecté et qu'avec une pointe d'empressement curieux elle ne disparait dans salle d'eau.

Toilette soignée, tenue choisie pour être confortable en promenade sur terrain boisé sans omettre peau verdâtre qui recouvre chaudement ses épaules avant de quitter l'appartement, le nez rivé sur la missive suivant les indices étalés par la plume habile. Rennes et la ville si peu peuplée s'éloignant à mesure qu'elle avançait, s'enfonçant un peu plus dans les bois , nez humant les odeurs de feuillage lourd d'humidité, les troncs suintant ou mousse ne demande qu'à s'offrir à la pulpe des doigts, ressentir jusqu'à la plus infime parcelle de son être un sentiment de plénitude entourée par cette nature ayant gardé notes verdoyantes malgré le frimas de l'hiver, prenant appui sur pierre chausses chassées de ses pieds avant de venir se déposer sur le glacé tapis naturel.


Dextre venant se perdre sur pique de cheveux avant de tirer dessus et défaire le chignon trop serré, laissant tomber blondeur sur ses épaules alors que la marche se poursuit le nez à l'affut de quelques odeurs non naturelles et enfin percevoir une odeur de bois brûlé, pas feutrés s'avançant en cette direction pour enfin apercevoir camp improvisé, rester un instant à l'écart juste se laisser le droit de regarder Géant en préparation d'elle ne savait ce qui serait dans son assiette pour ce diner.


Et après un laps de temps a l'admirer de dos s'avancer dans un léger craquement de bois pour s'arrêter juste à quelque pas, étrangement ressentir ce sentiment en son cœur, ce petit affolement d'être ici loin de tout mais avec lui, bizarrement c'était leur manière d'aborder les choses ensemble qui lui rendait un vrai sourire ces derniers temps mais aussi ce petit battement supplémentaire qui fait que la vie vaut d'être vécue, quelques projets de liberté en commun à conjuguer, le tout sans fioriture qui dénature bien souvent les histoires. Léger raclement de gorge avant que voix ne s'élèvent brisant la sérénité des lieux.


- Cher mal aimé me voici ici présente suite invitation qui m'a été donnée.


Puis à nouveau le silence encore malhabile de comment se comporter, souvenir d'un premier échange complice emprunt de tant de maladresse comme si ensemble ils découvraient quelque chose d'entièrement inconnu, le sourire ne quittant pas ses lippes alors que le regard glissait sur ce qui avait été préparé avant d'à nouveau se porter sur lui attendant un geste de sa part pour savoir quel comportement adopter.

_________________
Halfdaan
Un danois dans la nature abandonnée,
Aux fourneaux était affairé,
Une pincée de sel était à envisager,
Peut être aussi une petite poivrée.

Une herbe verte pour persiller,
De la crème pour l'onctuosité,
Il ne reste plus qu'à laisser mijoter,
A feu doux, le brulé est évité.

Non loin, une gorge raclée.
Une voix tant détestée,
Que le danois arrive à discerner.
L'invitée attendue que les vers ont guidée.

Un sourire amusé, sur le visage du danois tant avisé.
De la malignité, ses yeux bleutés commencent à afficher.
La vue d'une amitié, mêlant respect et complicité.
Jamais le géant abîmé, ne voudrait voir ça filer.

Un regard tout d'abord échangé,
Des paroles dans sa tête bien ancrées,
Un défi qu'il espère avoir surmonté,
Des mots, maintenant, de sa bouche doivent s'échapper.

Bonjour ma chère détestée,
Je vois que mes vers vous ont bien indiqué.
J'espère que votre défi relevé,
Sera une réussite à la hauteur demandée.

Comme tu peux le constater,
J'ai respecté ce que tu avais exigé,
La forêt est même indomptée,
Le feu bien allumé, fait crépiter le dîner.

Jusqu'à maintenant je l'espère, ceci te sied,
J'y est mis toute mon ingéniosité,
Afin que nous puissions passer une belle soirée.
J'ose espérer que le dîner sera à la hauteur de ton palais.


Le danois à la rime franche, pleine de sincérité,
Lui fit signe d'approcher et de s'installer,
Très vite, un godet pour se désaltérer il lui servirait,
Deux écuelles quant à elles, sont prêtes à être dégustées.

Des rires qui commencent à monter,
La forêt semble bien plus animée,
Oiseau, vent et autres habitants insoupçonnés,
Ne sont plus seuls dans la forêt à jaser.

_________________
Ambre_m
    Céruléens glissant sur la silhouette du poétique Danois, face insoupçonnée de cet homme un brin bourru, il était de ce genre qu'il fallait apprivoiser, aller au delà de l'apparence tranchante et parfois froide, ne se laissant que peu approcher, un animal un brin sauvage qu'elle connaissait depuis quelques temps maintenant et dont elle avait vu bien des choses qu'il dissimulait aux autres.

    - Mon cher Mal Aimé indications furent correctes mais étant comme toi une amoureuse de ce bout de nature je pense que je ne pouvais m'égarer.


    Regard circulaire sur ce qui avait été préparé, le sourire est conquit sur les lèvres il avait réussit à faire quelque chose de simple mais beau le tout sans dénaturer l'endroit, pieds nus s'avançant jusqu'à la peau avant d'y prendre place avec confort.

    - Tu as parfaitement réussis le défi je me demande si quand cela sera mon tour j'arriverais à cette hauteur de réussite.


    Cela deviendrait-il leur fonctionnement ? Des défis qu'ils se lanceront parfois entre deux et trois crasses qu'ils aiment se faire sans oublier les grands moments de confidences ou les deux complices se parlent de leur vie, de leurs projets, de toute les opportunités qu'offrait leur amitié. L'esprit s'en faisait songeur à l'instant alors que la finesse des doigts parcourait l'humide tapis de feuilles et de mousse, un sourire sur les lèvres d'un petit insecte venant trancher sur la peau blême, elle ne pouvait mentir que cette amitié lui était chère, qu'Half arrivait à passer quelques remparts qu'Ambré plaçait systématiquement entre elle et les autres, pour certains elle était une instable, pour d'autres une gourmande pleine de vie mangeant à longueur de journée des sucreries, et parfois même une folle à la connerie facile mais au delà de tout ce tableau qu'elle renvoyait à la face du monde se cachait une toute autre personnalité, une toute autre Ambre avec son passé parfois bien lourd à porter. Le chant d'un oiseau venant la sortir de ses songes il n'était point le moment de penser à qui elle était en cet instant elle était Ambre celle que peu connaissait, celle qui appréciait la présence rassurante du Géant, celle qui aussi envisageait à ses côtés de grands voyages,une passion commune pour l'un et l'autre mais le temps, les mois seront leurs alliés pour l'heure il ne suffisait que de profiter.

    - Et le fumet qui me chatouille le nez m'ouvre appétit, qu'as tu donc préparé ?

_________________
Halfdaan
Une douce brise qui doucement,
Le nez du géant venait chatouiller,
Une présence sans faux-semblant,
Comme deux êtres à jamais liés.

Une blonde détestée,
Entre raison et folie,
Le danois était balancé,
La raison, jamais place n'avait eu dans son esprit.


Ma tendre fêlée,
Je suis heureux d'apprendre que tout était clair pour te guider.
La forêt, mieux que quiconque tu connais,
Mais en cherchant, vite nous pouvons nous égarer.


Le géant à la peau claire,
Dont le regard bleuté se perd dans celui de l'ambrée,
Il n'était pas heure à réfléchir de travers,
Il préféra donc prendre la parole pour quelques mots censés.


Heureux je suis que défi relevé est réussite à mains levées,
Ô toi ma chère détestée je crois que nous allons nous amuser,
Je ne sais combien de temps cela va durer,
Ni même si tout ceci est parfaitement censé.

Mais je souhaite avant tout vivre sans me demander,
Si les jours à venir seront enneigés ou ensoleillés,
La raison, encore une fois, de moi a filé,
Et il n'est que le présent, qui, en mon esprit est figé.


Quelques regards échangés,
Des sourires complices tant chargés.
Emotions venant percuter l'esprit penché,
D'un danois trop longtemps blessé.


Ce plat ma chère ambrée,
Est de ma contrée une spécialité,
Comme tu peux le voir ce n'est rien de compliqué,
Mais j'espère que tu vas l'adorer.

Tout d'abord, de la poitrine grillée,
Des patates qui ont mijotées,
Des tomates que j'ai savamment coupées,
De la crème et du persil pour donner douceur et onctuosité.


Quelques vers bien trouvés,
De ce géant émerveillé,
Un dîner prêt à être dégusté.
Il convia l'ambrée à manger.

Une bouchée qui en sa bouche doucement venait entrer,
Un sentiment de plénitude en redécouvrant ce plat adoré.
Les yeux qui se ferment grâce ou à cause du plaisir apporté.
Puis un regard lancé à la blonde afin de savoir ce qu'elle en pensait.

_________________
Ambre_m
    Finesse des doigts se refermant sur écuelle contenant délicieux fumet, le nez en un premier temps apprivoise les différentes saveurs, le fumé de la poitrine, l’onctuosité de la crème que le persil vient rehausser en note verte, céruléens venant croiser les glaciers un sourire aux lippes des vers qu'il avait su trouver même pour détailler ce menu préparé.


    - Je dirais que l'ingéniosité du Mal Aimé est à sa juste valeur appréciée, qui plus est un plat qui vient d'un lieu que j'ai en rêve de visiter donc pour l'heure je sais que ce sont mes papilles qui vont s'offrir un périple et très certainement m'offrir en désir de partir bien vite.


    Pointe lumineuse venant éclairer le clair du regard un instant l'esprit se remémore la dernière fois ou elle s'était sentie aussi bien accompagnée et apaisée, deux amis qui sur le fil d'une vie tourmentée avait su trouver un équilibre, entre instants de confidences, de rires et de purs délires, rien n'était figé dans le sérieux entre eux parfois le rire venait adoucir un moment pénible. Le sourire ne quittant pas les lippes de l'Ambré elle ne pouvait qu'admettre qu'avec la patience qui habitait le géant elle pouvait se dévoiler sans crainte, il ne forçait pas les choses et n'insistait pas quand elle fermait les portes de la révélation.


    Mais trêve de pensées, instant était à savourer et d'une fourchette assurée elle vient piocher un morceau de viande et de pomme de terre, le portant en bouche prenant le temps de mastiquer pour laisser sur son palais les saveurs s'éclater.


    - Dois-je avouer que palais est conquit, que le défit est plus que réussit mal aimé?


    Sourire de malice dévoilant les nacres avant de poursuivre.

    - Enfin si de par le palais tu viens de me conquérir sache que je vais devoir faire de toi mon cuisinier personnel en plus d'être mon porteur. Te sens tu prêt à supporter ces lourdes tâches en plus de mon esprit un brin ... Comme tu aime me le dire fêlé.

_________________
Halfdaan
Délices infinis sous son palais viennent se loger,
Un sourire à la commissure envoyé à Ambré,
Une complicité toute dans la sincérité.
Un dîner partager, entre deux âmes liées.

Une explosion dans la cavité du danois,
Une redécouverte après de longs mois sans réels plats.
Cette sensation pourrait être semblable à un émoi.
Une éternité, pour lui pouvait durer ce repas.

Palais conquit a-t 'elle dit ?
Entendant ses mots, il sourit.
La blonde bien habile avec les mots,
Tel un bélier a enfoncé les portes du noiraud.


Défi réussi me ravi !
Autres défis je serais prêt à relever.
Certain je suis que tu sauras me mettre au défi,
Et sans hésitation, cette mission je remplirais.


Yeux pleins de malice du noiraud aimant cela,
Toujours prêt à réaliser des défis,
Cuisinier personnel ne le dérangerait pas,
Après tout il cuisinait déjà bien pour lui.

Quant à la supporter,
Il commençait à apprécier,
Ce brin de folie qui la désignait,
Même s'il commençait à creuser.

La vraie Ambre cachée,
Qu'il cherchait à débusquer,
Long serait cette chevauchée,
Mais patience serait son alliée.


Ma chère Ambrée que j'aime tant détester,
Evidemment être ton cuisinier je vais accepter,
En ce qui concerne ton esprit étriqué.
Je pense que j'arriverais aisément à le supporter !

Je ne suis moi-même pas un saint,
Avec moi, peu sont sereins.
En le moment présent,
Voyages et passions sont ce que je pressens.


Quelques bouchées supplémentaires,
En l'estomac du noiraud parlant en vers,
Regards lancés à Ambré,
Sourire jamais ne disparait.

_________________
Ambre_m
    Bouchée d'un repas qui était un délice venait rejoindre le palais de l'Ambré, le Danois était un homme aux facettes multiples, en un premier lieu elle avait rencontrée le guerrier, l'homme froid dont elle ne savait pas vraiment ce qu'il pensait, il y avait aussi de lui ce côté agaçant d'une assurance bien trop hautement placée et puis l'absence rompant le lien amical, un silence lourd et pesant dont elle n'avait pas su en comprendre le sens et réagissant comme elle le faisait bien souvent ne pas s'en occuper, ne pas se retourner l'esprit à saisir le sens de cette absence et enfin le retour, qu'avait-elle ressentie à l'instant ou elle avait vue sa haute stature dans l'encadrement de la porte soulagement était venu, les premiers échanges avaient élucidés le mystère de l'absence du Géant, un voyage en de lointaines contrées dont en présent il lui avait ramené un bouquet de têtes de poissons et de fil en aiguille, peu à peu entre eux était revenue la complicité un brin délirante, mais aussi les échanges plus concrets et quelques projets.


    Levant son godet qu'elle vint choquer au sien, un regard pétillant d'amusement, en cet instant précis elle se sentait enfin complète et comprise, et la sensation d'avoir enfin trouvée la personne avec qui partageait ses rêves de voyages et autres périples en Terres inconnues.


    - Tu n'es pas parfait et je ris au nez au premier qui se prône ainsi, on a tous nos défauts, nos imperfections plus où moins prononcés, tu m'acceptes comme je suis je fais de même avec toi, nos voyages ne seront pas la folle mélodie du bonheur entre deux amis, coups de griffes nous aurons car nous avons deux tempéraments forts.

    Regard se portant sur la nature environnante, douceur de l'instant faisant oublier tant de choses, le temps s'écoulant rapidement en sa présence qu'elle ne pouvait dire de combien de temps en ce lieu il se trouvait.

    - Bien je penses que défi est largement relevé et que malheureusement nous allons devoir regagner la ville qui n'est pas notre godet de thé.

_________________
Halfdaan
Pas parfait, non mais qui pourrait s'en venter ?
Le danois était un homme avec de de multiples défauts,
Colère, de ses défauts était le maître mot,
Mais tous ses défauts, quels qu'ils soient, lui plaisaient.

Beaucoup de voyages loin de cette vie il souhaitait,
De nouvelles contrée, découvrir, avec elle à ses côtés.
La vie, pour lui, dans le luxe et la volupté,
N'était qu'une prison d'or et d'argent déguisée.

Vivre dans la forêt, loin de la civilisation,
Voilà ce qu'il préférait, une vie sans prétentions.
Danois finissant tranquillement son écuelle,
Ce repas doux loin d'être superficielle.


Ma chère détestée,
Je ne peux qu'être d'accord avec toi,
Défauts, en tout le monde fait loi.
Mais le mensonge, en leur bouche aime s'échapper.


Danois, écuelle de la blonde et de lui-même attrapa,
Sa besace pour y mettre écuelles il développa.
Une bonne soirée en compagnie de détestée se terminait.
Bientôt, ils devraient reprendre la route de la ville… Mortifiée.

Un sourire sur les charnues masculines,
Défi réussi, de la baladine,
Était pour lui une grande fierté,
Même si tout ceci resterait secret.


Je pense que tu as raison ma chère détestée,
Nous avons terminé notre simple dîner,
Et même si j'aurais bien envie que celui-ci dure une éternité,
Il faut bien se rendre à l'évidence que ceci doit se terminer.


Danois tendant la main à sa détestée,
Il l'aida avec galanterie à se lever.
Une fois effets récupérés,
Ils prirent tous deux, chemin du retour à longer.

_________________
Ambre_m


Rester c'est exister.
Voyager c'est vivre.
G.Nadaud


    Il fut un 16 janvier dans l'histoire Ambré, un jour d'hiver comme bien d'autre avant et certainement après, un jour sous le linceul blanc hivernal, où les branches décharnées ploient sous le poids neigeux, où la nature défunte ne laisse plus place qu'à une sensation d'attente longue presque pénible d'un renouveau printanier. Mais pour Monmouth cela était presque un autre jour signature de sa presque liberté, non pas qu'elle se sentait entravée par des chaines mais la privation de son plaisir premier s'était fait ressentir au bout d'un temps, éteignant quelque peu l'éclat des céruléens, la rendant parfois morose et songeuse d'un endormissement pour l'éternité. Certes la vie choisie était plaisante, pleine de l'amour des siens mais au fond n'avait elle pas toujours vécue comme un animal sauvage, ne trouvant jamais paix au creux d'un foyer stable, un besoin vital de découvrir, parcourir, dévorer même tout ce que ce monde avait à lui offrir.

    Et c'est ainsi après plusieurs jours de marche, alors que branchage humide se tentait d'animer un feu de camps qu'elle avait prit place sous une tente de fortune, à l’abri du climat humide bien que solaire se voulait persistant à percer la lourdeur d'un ciel bas et laiteux, nécessaire à écriture posée sur les genoux elle profitait de ce calme ambiant, le Géant occupant désormais ses jours comme ses nuits parti chercher de quoi se nourrir, elle lui semblait bien lointaine sa vie de château en cet instant mais aucun regret ne venait poindre dans son cœur.



    16 Janvier de l'An 1469.

    Me voilà à délier la plume sur ce carnet vierge, l'espoir qu'au cœur de celui viendra se tapisser l'ensemble de nos aventures, le voyage à débuté il y a quelques jours maintenant, plusieurs contrées ont été abordées ...

    Le Poitou entre Terre, Mer et marécages, de vastes étendues de plage au sortir des forêt un cadre presque enchanté, surprenant malgré l'hiver, certes le passage fut rapide mais Mal Aimé à pu discuter de quelques probables échanges commerciaux futurs et d'une possibilité d'achat d'un navire.

    La Guyenne ... Que dire si ce n'est qu'un survol rapide pour l'heure je n'y ai pas trouvé de quoi abreuver mon esprit, ma soif de découverte, la possibilité certaine que ce lieu m'est connu et ne m'a pas apporté satisfaction passée donc pourquoi cela changerait au présent.

    Je sais cher journal que ces descriptifs sont brefs, je dirais que j'ai pris beaucoup plus de temps pour moi ces derniers jours que pour m'abreuver de souvenirs, je me sens étrange de ce nouveau bonheur qui s'est immiscé dans ma vie, certes j'aurais dû le voir venir vu sa taille mais j'avoue que j'ai voulu fermer mes deux yeux car il me terrifie au fond le bonheur et pour cause quand je songe le tenir il finit par faire comme le sable me glisser entre les doigts, pourtant ma confiance est acquise et je peux lire dans les polaires la sincérité mais animal sauvage que je peux être reste encore un peu sur ses gardes. Doucement avec assurance les défenses finiront par céder définitivement, nos jours comme nos nuits passés en commun, nos aveux, nos confidences et le mot interdit qui s'échappe autant de mes lèvres que des siennes ne peut me faire songer que tout cela est un leur. Enfin je ne vais pas tâcher tes pages vierges de mes craintes de presque jeune fille en fleur ce qui serait bien stupide car il y a bien longtemps que j'ai perdu cette naïveté.

    Je poursuivrais le récit, probablement à Bayonne ou au delà en fonction du besoin que je ressentirais ....



    Et sans même trouver de mots pour achever ce bref récit les doigts refermait avec soin l'ouvrage de leur récit, le début était brouillon et n'offrait pas quelque chose qui se raconte au coin du feu mais il faut toujours un début à tout, elle laisserait au choix du Géant d'y apposer sa plume ou pas, pour l'heure les céruléens se levaient vers la nature ambiante, chercher cette présence qui ce jour la rassurait tant.

_________________
Ambre_m
Le sentiment amoureux
se mesure à l'ampleur du manque,
à l'état fiévreux dans lequel l'absence
de l'autre nous plonge. F.Noël



Combien de soleils ? De Lunes ? Pouvait-elle seulement donner ce nombre de jours loin de lui ? Non ... Une incapacité à mesurer le temps qui s'était écoulé pour mieux en oublier la douleur perfide du manque. Souffrir de l'âme et non pas de l'être, souffrir du palpitant mais pas d'une maladie incurable et implacable quoique certains pourraient bien dire dans quelques poèmes que le sentiment amoureux à déjà tué. Et si Ambré osait se prendre au jeu de cette réflexion elle pourrait aisément admettre que cela la tue à petit feu ...

De lui et grâce à lui elle avait réapprit à aimer avec cette force, cette passion dévorante, elle n'avait guère besoin d'autre chose que de son regard posé sur elle, de ses mains vagabondes sur son derme, de ses charnues aussi brûlantes qu'un soleil d'été pour se sentir exister. De cette renaissance amoureuse, de cette nouvelle vie qu'il avait su insuffler à son cœur s'était formé en sa matrice un futur de chair et de sang. Combien de fois avait-elle jurée de tous les Saints qui peuplent la voûte Céleste que l'on ne la reprendrait plus à materner ? Et pourtant tel un miracle ce jour son ventre s'arrondissait.

Ce ventre que de ses doigts fins elle caressait, songeuse de lui, de ce qu'il pouvait faire de ses journées, l'acquisition de leur demeure flottante s'était-elle déroulée comme ils l'espéraient ? Était-il déjà trop loin pour qu'elle puisse escompter le rejoindre ? Était-il trop tard pour qu'ils soient réunis dans ce projet commun de bout du monde? Tant de questions et une essentielle qui lui brûlait les lèvres. Certes elle ne pourrait la formuler de vive voix mais l'écrit le transcrira aussi bien.




Mon Mal aimé,

Par où commencer cette missive ? Belle question n'est ce pas ? Vif du sujet ou dois-je broder quelque peu ? Si distance ne nous séparait pas j'avoue que de ma franchise je me pendrais à ton cou et te volerait le plus fougueux des baisers avant que d'un souffle je ne te dise "Tu m'as tant manqué" mais malheureusement je ne suis pas à tes côtés et il ne me reste plus que ma plume.


Ma plume qui noircit ce vélin débute par une question primordiale pour moi. Comment vas-tu ? Où es-tu ? Que fais-tu ? Comment cela j'ai posé trois questions?

J'ose alors donner de nos nouvelles qui sont rassurantes, nous nous portons bien même si pour ma part un vide glacial recouvre mon cœur, même si mes jours comme mes nuits me semblent de la même teinte grise et terne. Je réalise encore plus en cet instant combien mes sentiments pour toi sont forts et brûlants.

Vois-tu mon mal aimé je ne peux plus rester enfermée entre ses murs ou tu ne te trouves pas alors j'ai décidé de faire mes malles et de partir te rejoindre, reprendre nos projets là ou nous avons dû les laisser, te retrouver, te demander le pardon de cet abandon, te demander un "veux-tu toujours de moi ?". Dois-je avouer que cette crainte est là me rongeant même si je connais ta loyauté et ta fidélité, ne plus vouloir de moi serait quelque peu légitime.

Mais malgré cette crainte, quelque chose de plus fort en moi me dit que notre histoire pourrait connaître bien des chamboulements nos sentiments sauraient y résister.

Quand tu liras cette lettre possiblement tu te diras qu'elle est décousue, passant du coq à l'âne mais tant de choses me passent à l'esprit, tant de mots que j'aimerais te dire de vive voix que ma plume ne saurait traduire mais il y a une question que je ne saurais faire mettre en souffrance bien longtemps.

Un désir profond encore plus marqué par cet éloignement, un désir de vie à deux dans un mode de vie qui nous appartient, un désir de famille projet qui est déjà en cours de fabrication et même si je sais que nous n'étions ni l'un ni l'autre pour ce projet ultime n'en trouvant pas l'utilité d'un bout de papier griffonné symbolisant l'union de deux êtres me voilà quand même à oser te poser la question.

Mon Mal aimé. Mon espoir, mon souffle de vie.. Comment cela je deviens aussi fleur bleue que ce que nous détestons tant toi et moi ? Comment cela il faut me délivrer rapidement du couvent ou je me trouve car ce dernier me fait tourner la tête ? Trêve de sottise mon Mal Aimé j'en viens à ma question.

Après l'unification au pied d'un arbre qui ce jour conserve précieusement nos deux initiales enlacées, veux tu non acceptes tu d'être mien mais sans le décorum de pacotilles ennuyeuses à souhait, une union simple sans autre personne que nous ? Être tienne avec cette fidélité et loyauté déjà promise. Être à la fois ta complice, ton amie, ta confidente et ta femme ?

Non je ne te demande pas une réponse aussi rapide que la tempête pouvant souffler sur la Bretagne, tu as tout loisir d'y réfléchir et quand tu seras prêt à me donner réponse tu n'auras qu'à me faire parvenir un morceau de la pierre que tu trouveras joint à ce plis, tu vois pas de bague juste une pierre protectrice des gens qui s'aiment avec sincérité et tout un tas d'autre chose que j'aurais loisir à t'expliquer à nos retrouvailles.

Voilà je cesse là cet écrit étrange, bizarre, tout ce que tu veux au fond mais je pense que tu le sais .. Tu n'as pas choisi la femme la plus normale qui soit.

Tu me manque mon Mal Aimé que je déteste tant.

Ps : Pour te rejoindre je vais avoir besoin de savoir par ou je dois prendre chemin.

Pps : La Clairière sans son chêne se sent bien esseulée et vide de sa source de vie.

Ta Détestée.



Relecture il n'y aura de ce vélin décousu, certes il n'y avait que peu de logique dans ces mots, un ensemble désordonné mais elle savait qu'il saurait en traduire ce qu'elle voulait lui transmettre. Il ne restait plus qu'à se faire patience d'un retour qui lui semblait déjà bien long.

_________________
Halfdaan
Cela faisait, ce qui lui semblait être une éternité, que le danois était seul sur la route. Il était allé continuer le rêve qu'ils avaient tous les deux. Avoir un navire, voyager, commercer, être à deux, sans le regard des autres ni les éventuels jugements. Il avait réussi à trouver un navire à leur image, qu'il avait renommé comme ils l'avaient décidé à deux.

Plusieurs jours après, il était sur le pont de son navire, les embruns caressants son visage, l'air marin lui faisant du bien. Cependant il avait un vide dans le cœur, il manquait la blonde qui était chère à son cœur. Il se demandait ce qu'elle devenait, il se demandait même s'il allait la revoir un jour.

Un vendredi soir, il était sur le pont de son navire quand il vit un pigeon arriver, un morceau de parchemin accroché à la patte. Le géant attrapa délicatement le volatile pour récupérer la missive avant de le reposer.

Une lettre de sa détestée ! Le géant était aux anges, il avait des nouvelles de sa blonde. Il déplia la missive et commença à la lire, son cœur battant à tout rompre. Une fois terminée, il alla dans le mess afin d'être assis confortablement pour écrire. Il s'installa confortablement à une table et attrapa plume et vélin afin de répondre à sa détestée.




Ma détestée,
Recevoir une missive de toi ne fait chaud au cœur et je me sens un peu comme un enfant qui reçoit un cadeau ! Cette envie de fougueux baisé est partagé, et j'espère que bientôt, ça pourra être le cas !

Pour répondre à tes trois questions ! Oui parce que je vais répondre aux trois questions. Comment je me sens… Et bien écoute bien mieux depuis que reçus ta missive, mais pour tout t'avouer, je me sentais mal jusque maintenant… Je me sentais surtout vide en fait… Je me trouve actuellement en pleine mer, sur NOTRE navire, seul, je passe mon temps à observer l'horizon espérant voir un pigeon arriver et mon souhait a été exaucé étant donné que j'ai reçus ta missive !

Je suis heureux d'apprendre que tout aille bien pour toi et… notre enfant, je n'en reviens encore pas. J'ai l'impression de l'apprendre de nouveau chaque jour et ça me rend heureux même si ces dernières semaines ont été très vides pour moi. Tu me manque, ça c'est quelque chose que je peux dire sans crainte car tu m'as horriblement manqué.
Je ne savais si j'allais te revoir ou même quand ? Mais évidemment je veux toujours de toi, tu reste la femme qui habite mon cœur, et tous nos projets, sans toi, je ne saurais les mener à bien dans un état d'esprit d'apaisement. Ne t'excuse pas pour cet abandon, tu étais malade, tu as dû rester quelques temps enfermée entre quatre murs et je le comprends. J'espérais surtout que tu me reviennes vite.

Tu l'as si bien dit que je ne vois rien à y ajouter, nos sentiments forts l'un pour l'autre peuvent résister à ce genre de petits déboires qui peuvent arriver !
Ta missive est certes décousue mais elle n'en est pas moins pleine de sens. Après tout, nous avons un peu de temps à rattraper et je dois bien t'avouer que j'ai hâte de rattraper ce temps perdu avec toi et je vais donc passer à la réponse qui sera donc révélée quand nous nous retrouverons ! Je serais Dimanche au port de Pénestin entre Rieux et Vannes si tu souhaites m'y retrouver ma chère détestée qui a su s'emparer de mon cœur. Si tu souhaites m'y rejoindre, avec Alhena ? Il me semble que tu voulais qu'elle vienne avec nous et ça me ferait une bonne occasion de la rencontrer vraiment cette petite.

Cette missive m'a fait chaud au cœur et je t'avoue que c'est sans aucun doute la
meilleure nouvelle que j'ai eu en ce mois de Février de l'an de grâce 1469.

PS : Chêne se trouve bien seul depuis que clairière n'est plus à ses côtés pour s'y trouver.

Ton mal aimé, qui, pour toi, ma détestée, le cœur bat.


Plier la missive, l'accrocher à la pate du pigeon et le laisser s'envoler en retour à la blonde qui manquait terriblement au géant.
_________________
Saffi_
Complètement perdue et déboussolée, elle va à l’église pour travailler et faire quelques écus étant sans le sou et sans abri. Elle se sent seule et veut à tout prix retrouver son frère adoré. Elle profite alors d’un moment de libre pour s’isoler et prendre plume et vélin pour écrire à son frère.



Cher frère adoré,

Je suis entrée au Royaume de France depuis 3 jours. Je suis en ce moment dans la ville Thouars dans le comté du Poitou.J’aimerais te voir assez rapidement, si tu as un peu de temps à accorder à ta petite sœur évidemment. Je ne sais pas vraiment où aller, quand j’ai refusé de venir t’occire, Jorgen a réellement perdu patience et a décidé de me bannir.

S’il te plaît fais au plus vite, c’est important.

Ta petite soeur Saffi


Pose sa plume après avoir terminé d’écrire, plie le morceau de vélin soigneusement. Elle se dirige ensuite vers le pigeonnier, le vent frais de la fin de l’hiver percutant son visage. Une fois arrivée, elle attache le plie à la patte d’un pigeon, et le laisse s’envoler vers de lointains horizons.
Halfdaan
A repris la mer ce jour, sa détestée avec lui ainsi que Alhena et sa nourrice. Il voit un pigeon arriver avec un pli accroché à sa patte. Il l'attrape, les embruns s'imprégnant dans ses cheveux et la lis. Il est tout d'abord plutôt perplexe. Il se demande si c'est une ruse mais au fond de lui, sent que sa sœur ne lui ment pas, surtout, elle n'est pas du genre à tromper les gens. Il lit donc qu'elle a besoin de lui, besoin d'aide surtout… ça ne l'étonne même pas que leur frère a décidé de la bannir pour son refus de le tuer. Il n'aurait même pas étonné si elle lui avait dit qu'elle devait être exécutée, mais, apparemment, ce n'était pas le cas.

Tout de suite après sa lecture, il alla s'installer sur son bureau, dans ses quartiers afin de commencer à rédiger une réponse à sa petite sœur. Il prit un morceau de parchemin vierge qu'il posa à plat devant lui, ouvrit son encrier, pris sa plume et se mis à rédiger la réponse avec une belle écriture, propre et sans bavures.




De nous, Halfdaan Asfrid, Seigneur D'Ar Groez Helean

A vous, Saffi Asfrid, ma chère sœur,

Hej, kære lillesøster,

Je suis attristé d'apprendre que notre grand frère a décidé de t'envoyer loin du pays… Je savais qu'il était colérique, qu'il manquait de patience et surtout qu'il était du genre à agir sur un coup de tête mais ne pensais pas qu'il allait te faire ça à toi, notre unique sœur…

Evidemment, tu dois bien imaginer que j'ai un certain nombre de tâches et de responsabilités à accomplir, entre autres avec ma compagne et notre entreprise qui doit se développer. Evidemment, te venir en aide devient à présent, ma priorité absolue. Tu me connais, même si nous avons eu des différends, tu seras toujours "min lille djævel". Actuellement, je ne me trouve pas sur les terres du Royaume de France. Cependant, étant donné que j'ai levé l'ancre aujourd'hui même je devrais pouvoir la jeter au port de la Rochelle d'ici une semaine.

Etant donné que tu te trouve à Thouars, je pense que c'est le port le plus proche de ta position. Cependant, ne bouge pas de Thouars, les routes ne sont pas sûres et même avec ton entrainement martial, contre un groupe de brigands, sans arme, tu risquerais d'être vite dépassée. Ne fais donc pas la maline ma chère sœur ou c'est moi qui te mettrais des coups de pied au cul !

Pas godt på dig selv,

Din bror, der elsker dig


Il relit sa missive avant de la plier, d'apposer son sceau pour ne pas qu'elle s'ouvre par inadvertance, et surtout, que sa sœur sache que la lettre n'a été lue durant le trajet du volatile. Il sort de ses quartiers, remonte sur le pont, attrape le pigeon et accroche la réponse à la patte avant de le laisser s'envoler.

Traduction :
- Hej, kære lillesøster, : Bonjour ma chère sœur
- min lille djævel : Mon petit diablotin
- Pas godt på dig selv, : Fais attention à toi
- Din bror, der elsker dig : Ton frère qui t'aime

_________________
Saffi_
Elle rentre de son travail à l’église quand elle voit un pigeon arriver avec quelque chose attaché à sa patte. Elle se dit donc qu’elle va aller voir le pigeonnier si c’est pour elle. Elle remarque le sceau avec son nom sur le pli.
Elle détache le message scellé et à son nom devinant que c’est son grand-frère, elle s’empresse d’ouvrir le message et lit avec hâte.”Oh! il s’en vient!” toute heureuse de savoir que son frère va bientôt arriver une larme s’échappe de son œil.
“Enfin!” Elle va au refuge où elle dort et prend plume et morceau de parchemin usé pour lui répondre.




Oh mon cher frère,

Quelle joie de recevoir ton message et je suis plus qu’heureuse de te savoir en chemin.
Je t’attends avec impatience.
Je travaille beaucoup à l’église sinon je suis au refuge du village… L’endroit sent extrêmement mauvais et les gens qui y vivent ressemblent tous plus ou moins à des vagabonds…
J’ai vraiment hâte de te voir, tu me manques tellement.

Din lille djævel


Elle plie soigneusement le message et va au pigeonnier. Elle l’attache à la patte d’un pigeon et lui chuchote “Sikker rejse” avant de le laisser partir en le regardant.
Elle prie intérieurement que le message arrive vite auprès de son frère.




Din lille djævel : Ton petit diablotin
Sikker rejse : Bon voyage
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)