Ambre_m
Port de la Rochelle. LEhwaz.19 Avril 1469.
Solaire se mourant sur lhorizon, le port gagnant une certaine quiétude, clair du regard glissant sur les derniers marins partant à la quête dun tripot où gosier trouverait de quoi se gaver, quelques gamins glanant ça et là quelques objets et autres aliments oubliés sur les quai, alors que dautres marchands à la fortune faite les toisait dun étrange regard, un mélange hétérocycle, une scène de vie défilant sous le regard de lAmbré se finalisant dans un léger soupir alors que finesse des doigts glissaient sur la douceur du bois, lheure nétait plus à rester là passive, noyant ses pensées dans cette toile vivante mais à autre projet qui se jouerait en cale, une négociation à venir dun bain pour le Géant Danois.
Un bain ! Chaud et parfumé, quelle accompagnerait dun taillage du garde manger pour conclure sur le démêlage dune chevelure ne ressemblant plus quà un immense fouillis asséché par les vents marins. Rendez-vous avez été pris au lever mais force est de constaté que le Capitaine se veut aux abonnés absents, dodelinement de la tête un brin dagacement se mêlant à une pointe damusement de labsence qui était plus que prévisible, mais caractère Ambré nétait jamais à renoncer et cest une fois sortie des tréfonds du bateau qui vint résonner jusquau pont du bateau.
Mal Aimé ! Diantre je tattends !!
Danois était encore auprès de la barre de leur navire, observant le port qui serait bientôt loin. Ce port dans lequel mouillait ce même navire qui navait, à lépoque, pas le même nom. Maintenant cétait le leur, avec un nom quils avaient choisis ensemble, une identité qui leur était propre. Il observait lastre couchant, écoutant les bruits de la ville quils allaient très bientôt quitter. Évidemment, la ville nétait pas du tout la tasse de thé du Géant qui préférait de loin la splendeur et la rage de locéan ou la magnificence dune forêt abandonnée de lhomme. Mais il fallait bien, tout de même, passer en ville ne serait-ce que pour récupérer des vivres
Il était bien accoudé à ce cercle de bois parsemé de poignées pour diriger cette magnifique nave génoise quils avaient acquis. Plus rien ne comptait réellement pour lui en cet instant, il y avait la détestée, sa fille, la nounou quil ne voyait que peu, la petite anguille qui commençait sûrement à devenir plus grande. Tout était calme mis à part le son de la ville quand une voix vint le sortir de ses pensées ! Oula se dit-il... Cest alors très calmement, voire presque nonchalamment quil descendit en direction de la voix dAmbrée qui résonnait depuis la cale.
- Je suis là ! Jarrive ! Pas besoin de crier !
Un léger regard en direction dAmbrée, ce demandant un peu ce quelle mijote et puis fini par dire de nouveau.
Que se passe-t-il ? Nous sommes attaqués ?
Enfin voir apparaitre la stature aussi haute que large, la nonchalance qui lui était propre, les poings sur les hanches alors que la tête dodelinait légèrement démontrant son léger mécontentement.
- Tu nas rien oublié ?
Regard glissant de lui au baquet fumant et parfumé, quelques bougies offrant une ambiance apaisante, un écrin féminin niché dans les cales du navire, son Royaume à elle ou elle aimait se perdait pour soigner son apparence, en cela elle était son opposé, le raffinement face au bourru, la douceur face à un caractère plus franc.
- Allez mets toi nu et au bain, je vais moccuper de ce machin qui trône sur ton crâne le temps que tu te décrasse et enlève cette odeur de poissons avariés et nous devons parler aussi.
Annoncer la couleur avec dans cette voix cette touche d'autorité avant de se tourner pour préparer ce qui lui serait nécessaire pour soccuper de la tignasse brune lui laissant ainsi loisir de sinstaller dans le baquet.
Le regard du Géant coula de sa détestée jusquau baquet, doucement. Il ouvrit grand ses narines pour sentir lodeur émanant du baquet. Lui qui avait lhabitude des bains presque froids avec pour seul parfum le savon de graisse de porc quil appliquait sur ses cheveux et sa peau Il râla enfin plutôt il grogna comme quand quelque chose ne lui va pas. Les polaires du danois se plantant dans le regard de blondie.
- Hmmmmm cest normal cette odeur ? Ça sent pas comme dhabitude Et il est ou le savon ?
Il se mordilla légèrement lintérieur de la joue droite, un peu stressée par ce qui lattend Pourtant il se mit tout de même nu, mais nentra pas dans le baquet pour autant. Affichant cicatrices, dessin corporel ainsi que musculature imposante. Il resta planté la, en tenue dAdam sans quitter le regard dAmbrée.
- Et donc maintenant faut que je rentre dans le baquet cest ça ? Et si jai pas envie Surtout que je ne sent pas trop fort le poisson !
A cet instant là, il était un peu comme un gosse qui navait pas envie de prendre son bain Et cétait dailleurs le cas, la seule différence étant quil nétait pas un gosse. Mais lheure navait pas lair dêtre aux chamailleries, elle avait lair de vouloir vraiment discuter de quelque chose important et ce qui est important pour elle ne peut que lêtre pour lui aussi par extension Il décida donc malgré tout, dabdiquer pour aller plonger un pied, puis un second, avant dentrer totalement dans le baquet, sallongeant. Il poussa une grimace en entrant.
- Cest chaud ! Tu veux s'ébouillanter ?dit-il dun air mutin
Sourire amusé alors que le regard se glisse sur la nudité soffrant sans pudeur, un sourire sur les lippes aux souvenirs de quelques nuits Mazette Léger mouvement de tête pour chasser lidée qui se logeait en son esprit mais qui navait pas réelle place en cet instant. La vision du corps disparaissant dans les eaux dopale offrant répit à ses pensées insolentes, venant prendre place en son dos, les doigts se déposant sur les épaules musculeuses, elle les fit rouler lentement tout en prononçant ce qui ne quittait plus son esprit depuis le petit jour.
- Mal Aimé je pense quil faut que missive commune parte en Breizh, ou plus précisément en Brocéliande pour annoncer lAnguille.
Mots étaient lâchés après tout pourquoi faire dans le détail de ce qui était devenu une évidence, et puis dautres projets se dessinaient alors la dissimulation nétait plus de mise surtout que lhistoire savérait sincère et solide après plusieurs semaines de vie commune.
- Tiens pour te nettoyer ..
Et à la suite de ses mots cruche deau vint couler sur la tignasse brune saccompagnant dune huile parfumée avant que les doigts fins ne viennent ségarer avec vigueur dans la masse.
- Quen penses-tu ?
Le danois, écoutant ce quelle voulait lui dire Envoyer une missive en Brocéliande Certes ils allaient devoir le faire, cétait même plutôt important, même sil ny avait pas encore songé Faut dire que quelque chose dautre accaparait tout son esprit et même si cétait en rapport, il navait pas penser à annoncer cela. Il se mit à réfléchir un instant, mais au final se dit que cétait la meilleure solution possible.
Il prit quand même le temps de prendre de gant de crin, commençant à frotter sa peau qui était certes pas très propre Mais il fallait sen douter avec le voyage sur les routes. Il ouvrit doucement les lèvres afin de répondre de sa voix rauque.
- Et bien Je pense que tu as raison, encore une fois Il faudra bien leur annoncer à un moment ou à un autre après tout. Je me doute que la missive ne recevra sans doute pas franc succès mais au moins nous naurons plus à nous cacher et un poids en moins nous aurons sur les épaules.
Le gant de crin glissait sur sa peau, récurrent ses pores. Retirant chaque millimètre de la crasse. Mains dAmbrée dans sa tignasse, il se sentait quand même bien malgré la chaleur de leau et lodeur étrange émanant de cette dernière. Une odeur encore étrange vient darriver, elle a fait couler un liquide sur sa tête, il ronchonne, grommelle, grogne Mais il sait quelle nen démordra pas Il souffle, un peu dépité, même si dun côté cest agréable de se faire cajoler ainsi.
Échos de grognement chatouillant ses oreilles un sourire satisfait niché sur les lippes Ambré, elle savait que cela nétait pas pour lui plaire mais elle ne démordait pas, un peigne dos saisit heure était à défaire les nuds aussi solide que ceux qui amarrent leur navire.
- Te voilà encore avec une sacrée paire de nuds !
Mais renoncer nétait pas mot connu pour lAmbré et après une bataille enfin tignasse était propre et parfaitement peignée avec une légère odeur musquée, penchant la tête vers le cou offert pour picorer tendre baiser.
- Il est temps .. Temps davouer que tu es entré dans ma vie telle une bourrasque et comme il ne tétait pas suffisant de tout balayer sur ton passage tu as en plus mis en mon sein un morceau de toi qui grandit chaque jour et finira par me faire ressembler à une de ces barriques que lon décharge sur le port.
Léger sourire sur les lèvres masculines entendant ses mots. Légers sifflements quand le peigne triture ses cheveux. Ah ça Elle ny allait pas avec le dos d'une cuillère pour le rendre un peu plus sophistiqué. Bon certes ce nétait vraiment pas son truc mais bon, il concédait le fait quil ne prenait pas suffisamment soin de lui, quil devrait peut être prendre un peu plus soin de lui et donc se laissait faire Non pas à contre cur mais plutôt comme une chose dont il nétait pas habitué et qui lui faisait peur.
Il souriait à pleines dents en entendant les dires de sa détestée, le fait de le comparer à une bourrasque alors quelle même en est une qui est entrée dans sa vie cest assez cocasse. Deux bourrasques qui se foncent dessus et pouf ! Ça fait une mini bourrasque qui va arriver.
- Je ne peux que tavouer que tu as eu le même effet sur moi Jai même appris à te faire des cadeaux plaisants ! Cest pas rien quand même. Et puis Je dois bien avouer que cette partie de moi en toi Cest quelque chose qui me rend aussi heureux à un point inimaginable Bon cest vrai jai pas vraiment pris soin de moi depuis Pfiou je crois que la dernière fois cétait étant enfant Mais ça ne change rien au fait de ce que je ressens pour toi
Lheure des mots venus du cur, il fallait tout de même quil explique ce quil avait au fond de lui même sil le montrait chaque jour à cette femme qui partage aussi bien sa vie que sa couche. Il profitait tout de même de cet instant malgré leau chaude et parfumée Il était très réticent et pourtant, la tout de suite, il était en train de se dire que cétait plutôt agréable
Se pencher alors que les doigts disparaissaient dans londe blanche, parcourir de la pulpe des doigts le torse en quelques gestes tendres alors que menton se posait sur lépaule, combien de fois avait elle appréciée ces instants simple ou sa tête reposait simplement sur lui, une histoire simple mais qui nétait pas banale, une histoire quensemble ils avaient bâtis pierre après pierre, avec pour force celle dy croire avec sincérité, ils navaient pas voulus renoncer alors que silencieusement on leur soufflait de le faire, ils avaient fait le choix de partir, de longs jours sur les chemins se découvrant mutuellement, sattachant chaque jours un peu plus à lautre et la conclusion de cette croyance donnait ce jour une forme ronde à son ventre.
- Je suis heureuse cest peut-être un mot ordinaire mais dans ma bouche il sétait fait rare, tu mas réconcilié avec tant de choses de la vie et du sentiment amoureux et sache que même en ermite poussiéreuse tu me plais toujours autant mon Mal Aimé.
Se relever lentement pour lui tendre un grand drap propre, une once de taquinerie venant faire briller le clair du regard.
- Si tu veux je peux me tourner Sait-on jamais si pudeur vient brusquement dhabiter.
Le géant boit les mots quelle prononce, elle est heureuse, tout comme lui. Ils sont partis loin de Breizh, jusquen Espagne pour vivre comme ils l'entendaient, et pour preuve ils ont su garder le cap malgré tout le climat qui était contre eux. Il regarda ensuite détester lui tendre le grand drap, sans doute pour quil se sèche, encore une nouveauté, lui qui avait lhabitude de se sécher au soleil, naturellement.
- Moi ? Pudique ? Ahahahah ! Et puis quoi encore ?
Il se leva tout de même, leau coulant le long de son corps. Il sortit un pied du baquet, puis un second avant de prendre le drap pour se sécher, sessuyer les cheveux afin dêtre bien sec. Il laissa ensuite couler son regard de nouveau sur blondie.
- Alors quelle est la suite du programme ? On écrit la missive cest ça ?
Clairs du regard coulant sur corps si finement sculpté, tenue dAdam lui sciait vraiment bien, léger soupir de gourmandise séchappant des lippes.
- Javoue que là ma concentration est tout autre mon Mal Aimé.
Sapprocher dun pas et venir saisir le drap pour frotter le cuir masculin, par tous les Saints il savait comment capter son esprit et la détourner de sujets plus sérieux.
- Je crois que la prochaine fois que jai le souhait de faire un écrit officiel, jopterais pour un autre lieu que le bain, donc je propose de se retirer pour se reposer dans notre cabine et au cours du dîner on sattèle à cet écrit ?
Clair du regard sélevant à nouveau pour croiser polaire, un sourire sur les lippes, lheure nétait plus à réelle réflexion après tout ce quil vivait nétait plus à quelques grains de sablier près pour être dévoilé.
Polaires du danois scrutant blonde le séchant, riant à ses propos. Il est vrai quavoir devant elle cet homme dans son plus simple apparat ne devait pas aider à la concentration. Il alla donc juste chercher des braies propres dans un coffre à côté avant de lenfiler.
- Je pense que tu as raison, nous pouvons aisément nous reposer, après tout, nous avons le temps de lécrire, Brocéliande ne va pas sécrouler cette nuit Enfin je pense
Il se frotte les mains, pensant davance au repas qui sannonce, il pourrait presque en baver sil navait pas la bouche trop sèche avec le vent salin qui lui est entré en bouche presque toute la journée.
- Allons donc nous reposer dans nos quartiers, manger et écrire cette lettre qui va sûrement les faire tomber de leur chaise.
RP quatre mains
Gris : Halfdaan
Rose : Ambre
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Solaire se mourant sur lhorizon, le port gagnant une certaine quiétude, clair du regard glissant sur les derniers marins partant à la quête dun tripot où gosier trouverait de quoi se gaver, quelques gamins glanant ça et là quelques objets et autres aliments oubliés sur les quai, alors que dautres marchands à la fortune faite les toisait dun étrange regard, un mélange hétérocycle, une scène de vie défilant sous le regard de lAmbré se finalisant dans un léger soupir alors que finesse des doigts glissaient sur la douceur du bois, lheure nétait plus à rester là passive, noyant ses pensées dans cette toile vivante mais à autre projet qui se jouerait en cale, une négociation à venir dun bain pour le Géant Danois.
Un bain ! Chaud et parfumé, quelle accompagnerait dun taillage du garde manger pour conclure sur le démêlage dune chevelure ne ressemblant plus quà un immense fouillis asséché par les vents marins. Rendez-vous avez été pris au lever mais force est de constaté que le Capitaine se veut aux abonnés absents, dodelinement de la tête un brin dagacement se mêlant à une pointe damusement de labsence qui était plus que prévisible, mais caractère Ambré nétait jamais à renoncer et cest une fois sortie des tréfonds du bateau qui vint résonner jusquau pont du bateau.
Mal Aimé ! Diantre je tattends !!
Danois était encore auprès de la barre de leur navire, observant le port qui serait bientôt loin. Ce port dans lequel mouillait ce même navire qui navait, à lépoque, pas le même nom. Maintenant cétait le leur, avec un nom quils avaient choisis ensemble, une identité qui leur était propre. Il observait lastre couchant, écoutant les bruits de la ville quils allaient très bientôt quitter. Évidemment, la ville nétait pas du tout la tasse de thé du Géant qui préférait de loin la splendeur et la rage de locéan ou la magnificence dune forêt abandonnée de lhomme. Mais il fallait bien, tout de même, passer en ville ne serait-ce que pour récupérer des vivres
Il était bien accoudé à ce cercle de bois parsemé de poignées pour diriger cette magnifique nave génoise quils avaient acquis. Plus rien ne comptait réellement pour lui en cet instant, il y avait la détestée, sa fille, la nounou quil ne voyait que peu, la petite anguille qui commençait sûrement à devenir plus grande. Tout était calme mis à part le son de la ville quand une voix vint le sortir de ses pensées ! Oula se dit-il... Cest alors très calmement, voire presque nonchalamment quil descendit en direction de la voix dAmbrée qui résonnait depuis la cale.
- Je suis là ! Jarrive ! Pas besoin de crier !
Un léger regard en direction dAmbrée, ce demandant un peu ce quelle mijote et puis fini par dire de nouveau.
Que se passe-t-il ? Nous sommes attaqués ?
Enfin voir apparaitre la stature aussi haute que large, la nonchalance qui lui était propre, les poings sur les hanches alors que la tête dodelinait légèrement démontrant son léger mécontentement.
- Tu nas rien oublié ?
Regard glissant de lui au baquet fumant et parfumé, quelques bougies offrant une ambiance apaisante, un écrin féminin niché dans les cales du navire, son Royaume à elle ou elle aimait se perdait pour soigner son apparence, en cela elle était son opposé, le raffinement face au bourru, la douceur face à un caractère plus franc.
- Allez mets toi nu et au bain, je vais moccuper de ce machin qui trône sur ton crâne le temps que tu te décrasse et enlève cette odeur de poissons avariés et nous devons parler aussi.
Annoncer la couleur avec dans cette voix cette touche d'autorité avant de se tourner pour préparer ce qui lui serait nécessaire pour soccuper de la tignasse brune lui laissant ainsi loisir de sinstaller dans le baquet.
Le regard du Géant coula de sa détestée jusquau baquet, doucement. Il ouvrit grand ses narines pour sentir lodeur émanant du baquet. Lui qui avait lhabitude des bains presque froids avec pour seul parfum le savon de graisse de porc quil appliquait sur ses cheveux et sa peau Il râla enfin plutôt il grogna comme quand quelque chose ne lui va pas. Les polaires du danois se plantant dans le regard de blondie.
- Hmmmmm cest normal cette odeur ? Ça sent pas comme dhabitude Et il est ou le savon ?
Il se mordilla légèrement lintérieur de la joue droite, un peu stressée par ce qui lattend Pourtant il se mit tout de même nu, mais nentra pas dans le baquet pour autant. Affichant cicatrices, dessin corporel ainsi que musculature imposante. Il resta planté la, en tenue dAdam sans quitter le regard dAmbrée.
- Et donc maintenant faut que je rentre dans le baquet cest ça ? Et si jai pas envie Surtout que je ne sent pas trop fort le poisson !
A cet instant là, il était un peu comme un gosse qui navait pas envie de prendre son bain Et cétait dailleurs le cas, la seule différence étant quil nétait pas un gosse. Mais lheure navait pas lair dêtre aux chamailleries, elle avait lair de vouloir vraiment discuter de quelque chose important et ce qui est important pour elle ne peut que lêtre pour lui aussi par extension Il décida donc malgré tout, dabdiquer pour aller plonger un pied, puis un second, avant dentrer totalement dans le baquet, sallongeant. Il poussa une grimace en entrant.
- Cest chaud ! Tu veux s'ébouillanter ?dit-il dun air mutin
Sourire amusé alors que le regard se glisse sur la nudité soffrant sans pudeur, un sourire sur les lippes aux souvenirs de quelques nuits Mazette Léger mouvement de tête pour chasser lidée qui se logeait en son esprit mais qui navait pas réelle place en cet instant. La vision du corps disparaissant dans les eaux dopale offrant répit à ses pensées insolentes, venant prendre place en son dos, les doigts se déposant sur les épaules musculeuses, elle les fit rouler lentement tout en prononçant ce qui ne quittait plus son esprit depuis le petit jour.
- Mal Aimé je pense quil faut que missive commune parte en Breizh, ou plus précisément en Brocéliande pour annoncer lAnguille.
Mots étaient lâchés après tout pourquoi faire dans le détail de ce qui était devenu une évidence, et puis dautres projets se dessinaient alors la dissimulation nétait plus de mise surtout que lhistoire savérait sincère et solide après plusieurs semaines de vie commune.
- Tiens pour te nettoyer ..
Et à la suite de ses mots cruche deau vint couler sur la tignasse brune saccompagnant dune huile parfumée avant que les doigts fins ne viennent ségarer avec vigueur dans la masse.
- Quen penses-tu ?
Le danois, écoutant ce quelle voulait lui dire Envoyer une missive en Brocéliande Certes ils allaient devoir le faire, cétait même plutôt important, même sil ny avait pas encore songé Faut dire que quelque chose dautre accaparait tout son esprit et même si cétait en rapport, il navait pas penser à annoncer cela. Il se mit à réfléchir un instant, mais au final se dit que cétait la meilleure solution possible.
Il prit quand même le temps de prendre de gant de crin, commençant à frotter sa peau qui était certes pas très propre Mais il fallait sen douter avec le voyage sur les routes. Il ouvrit doucement les lèvres afin de répondre de sa voix rauque.
- Et bien Je pense que tu as raison, encore une fois Il faudra bien leur annoncer à un moment ou à un autre après tout. Je me doute que la missive ne recevra sans doute pas franc succès mais au moins nous naurons plus à nous cacher et un poids en moins nous aurons sur les épaules.
Le gant de crin glissait sur sa peau, récurrent ses pores. Retirant chaque millimètre de la crasse. Mains dAmbrée dans sa tignasse, il se sentait quand même bien malgré la chaleur de leau et lodeur étrange émanant de cette dernière. Une odeur encore étrange vient darriver, elle a fait couler un liquide sur sa tête, il ronchonne, grommelle, grogne Mais il sait quelle nen démordra pas Il souffle, un peu dépité, même si dun côté cest agréable de se faire cajoler ainsi.
Échos de grognement chatouillant ses oreilles un sourire satisfait niché sur les lippes Ambré, elle savait que cela nétait pas pour lui plaire mais elle ne démordait pas, un peigne dos saisit heure était à défaire les nuds aussi solide que ceux qui amarrent leur navire.
- Te voilà encore avec une sacrée paire de nuds !
Mais renoncer nétait pas mot connu pour lAmbré et après une bataille enfin tignasse était propre et parfaitement peignée avec une légère odeur musquée, penchant la tête vers le cou offert pour picorer tendre baiser.
- Il est temps .. Temps davouer que tu es entré dans ma vie telle une bourrasque et comme il ne tétait pas suffisant de tout balayer sur ton passage tu as en plus mis en mon sein un morceau de toi qui grandit chaque jour et finira par me faire ressembler à une de ces barriques que lon décharge sur le port.
Léger sourire sur les lèvres masculines entendant ses mots. Légers sifflements quand le peigne triture ses cheveux. Ah ça Elle ny allait pas avec le dos d'une cuillère pour le rendre un peu plus sophistiqué. Bon certes ce nétait vraiment pas son truc mais bon, il concédait le fait quil ne prenait pas suffisamment soin de lui, quil devrait peut être prendre un peu plus soin de lui et donc se laissait faire Non pas à contre cur mais plutôt comme une chose dont il nétait pas habitué et qui lui faisait peur.
Il souriait à pleines dents en entendant les dires de sa détestée, le fait de le comparer à une bourrasque alors quelle même en est une qui est entrée dans sa vie cest assez cocasse. Deux bourrasques qui se foncent dessus et pouf ! Ça fait une mini bourrasque qui va arriver.
- Je ne peux que tavouer que tu as eu le même effet sur moi Jai même appris à te faire des cadeaux plaisants ! Cest pas rien quand même. Et puis Je dois bien avouer que cette partie de moi en toi Cest quelque chose qui me rend aussi heureux à un point inimaginable Bon cest vrai jai pas vraiment pris soin de moi depuis Pfiou je crois que la dernière fois cétait étant enfant Mais ça ne change rien au fait de ce que je ressens pour toi
Lheure des mots venus du cur, il fallait tout de même quil explique ce quil avait au fond de lui même sil le montrait chaque jour à cette femme qui partage aussi bien sa vie que sa couche. Il profitait tout de même de cet instant malgré leau chaude et parfumée Il était très réticent et pourtant, la tout de suite, il était en train de se dire que cétait plutôt agréable
Se pencher alors que les doigts disparaissaient dans londe blanche, parcourir de la pulpe des doigts le torse en quelques gestes tendres alors que menton se posait sur lépaule, combien de fois avait elle appréciée ces instants simple ou sa tête reposait simplement sur lui, une histoire simple mais qui nétait pas banale, une histoire quensemble ils avaient bâtis pierre après pierre, avec pour force celle dy croire avec sincérité, ils navaient pas voulus renoncer alors que silencieusement on leur soufflait de le faire, ils avaient fait le choix de partir, de longs jours sur les chemins se découvrant mutuellement, sattachant chaque jours un peu plus à lautre et la conclusion de cette croyance donnait ce jour une forme ronde à son ventre.
- Je suis heureuse cest peut-être un mot ordinaire mais dans ma bouche il sétait fait rare, tu mas réconcilié avec tant de choses de la vie et du sentiment amoureux et sache que même en ermite poussiéreuse tu me plais toujours autant mon Mal Aimé.
Se relever lentement pour lui tendre un grand drap propre, une once de taquinerie venant faire briller le clair du regard.
- Si tu veux je peux me tourner Sait-on jamais si pudeur vient brusquement dhabiter.
Le géant boit les mots quelle prononce, elle est heureuse, tout comme lui. Ils sont partis loin de Breizh, jusquen Espagne pour vivre comme ils l'entendaient, et pour preuve ils ont su garder le cap malgré tout le climat qui était contre eux. Il regarda ensuite détester lui tendre le grand drap, sans doute pour quil se sèche, encore une nouveauté, lui qui avait lhabitude de se sécher au soleil, naturellement.
- Moi ? Pudique ? Ahahahah ! Et puis quoi encore ?
Il se leva tout de même, leau coulant le long de son corps. Il sortit un pied du baquet, puis un second avant de prendre le drap pour se sécher, sessuyer les cheveux afin dêtre bien sec. Il laissa ensuite couler son regard de nouveau sur blondie.
- Alors quelle est la suite du programme ? On écrit la missive cest ça ?
Clairs du regard coulant sur corps si finement sculpté, tenue dAdam lui sciait vraiment bien, léger soupir de gourmandise séchappant des lippes.
- Javoue que là ma concentration est tout autre mon Mal Aimé.
Sapprocher dun pas et venir saisir le drap pour frotter le cuir masculin, par tous les Saints il savait comment capter son esprit et la détourner de sujets plus sérieux.
- Je crois que la prochaine fois que jai le souhait de faire un écrit officiel, jopterais pour un autre lieu que le bain, donc je propose de se retirer pour se reposer dans notre cabine et au cours du dîner on sattèle à cet écrit ?
Clair du regard sélevant à nouveau pour croiser polaire, un sourire sur les lippes, lheure nétait plus à réelle réflexion après tout ce quil vivait nétait plus à quelques grains de sablier près pour être dévoilé.
Polaires du danois scrutant blonde le séchant, riant à ses propos. Il est vrai quavoir devant elle cet homme dans son plus simple apparat ne devait pas aider à la concentration. Il alla donc juste chercher des braies propres dans un coffre à côté avant de lenfiler.
- Je pense que tu as raison, nous pouvons aisément nous reposer, après tout, nous avons le temps de lécrire, Brocéliande ne va pas sécrouler cette nuit Enfin je pense
Il se frotte les mains, pensant davance au repas qui sannonce, il pourrait presque en baver sil navait pas la bouche trop sèche avec le vent salin qui lui est entré en bouche presque toute la journée.
- Allons donc nous reposer dans nos quartiers, manger et écrire cette lettre qui va sûrement les faire tomber de leur chaise.
RP quatre mains
Gris : Halfdaan
Rose : Ambre
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