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[RP ouvert/flashback] Le rance de la lie

Rouge_gorge
Votre PJ ou PS était à la CdM en 1466? Petite raclure des bas-fonds ou grands des QG résident, venez donc effaroucher mon oisillon... ;)


Si la vie n'est qu'un long, très long repas? Sept plats de l'apéritif au digestif durant lesquels tous, attablés, dégustent entrée, poisson, viande, fromage et dessert. Tout le monde est convié à ce banquet, chacun à sa place: les Grands derrière leurs couverts d'argents, les pauvres-hère sous la table à rogner les arrêtes et les os qu'on leur balance. On converse avec son voisin de gauche, on demande le sel à celui de droite. L'alcool coule à flot, à chaque met, sa bouteille. Les têtes tournent, les panses se gonflent. Il y a ceux qui se repaissent facilement de deux bouchées avant de somnoler, les fines bouches qui critiquent ce qu'on leur sert...

Le goût de vivre est si savoureux quand nous ne sommes pas l'amuse-bouche des convives.



[1466]

Dans sa courbe d'apprentissage, Rouge était au point de l'ignorant qui pense tout savoir. Elle avait dépassé depuis quelques années les bases de son métier: Viktor l'avait entrainé longuement dans la théorie comme dans la pratique. Ses expériences étant concluantes, l'Oiseau voulait toujours plus et ce fut ainsi qu'on la retrouva aux Miracles.

Colorée parmi les ombres, souriante entre les sales gueules, bavarde au pays des muets, ses chausses rouges guidaient sa haute silhouette chapeautée dans cette fameuse cour parisienne. Son sifflement mélodieux résonnait dans la rue qu'elle arpentait, rythme marqué par le battement de son sabre sur sa cuisse. Les prunelles sombres coulaient de bâtisses en établissements, jaugeant les profils postés devant les portes. Son pas la nichait doucement mais sûrement dans les entrailles miraculées, là où les acides rongent tout...

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Avatar par l'illustrateur Skälv. Oeuvre personnalisée et protégée. Merci de ne pas la réutiliser ou la copier.
Owenra
[1466 - Avant la maladie, avant la Mort, avant la déchéance de l'Azur]


    Vulpes ne saurait promener sa fine silhouette ailleurs que sur le parvis de la Cour. Chaussée de ses bottes dont les talons claquent sur les dalles, elle arpente les ruelles au rythme des fines lames battant chaque côté de ses hanches. Le regard vert pâle se promène sur les pauvres ères peuplant la fange.
    Et puis de loin, une tache de couleur déambule, la trogne visiblement différente de l'ensemble morne.

    Intéressant.

    Renarde se coule à la rencontre de l'étrange oiseau et l'interpelle, sourire en coin éternel sur les lippes charnues :


- Eh bien, quelle entrée étrange au sein de la fange. Tu t'es perdue petite oiselle ?

    La Rousse échappe un léger ricanement au sein de la gorge dont la voix se veut claire et teintée de suffisance.


Au temps pour je, la fin de ma dernière phrase était sensiblement dégueulasse.

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Tarentio
sieur' sieur' ! Y'a une personne qu'est toute bariolée là à la cour ! Pis elle porte un sabre ! Moi j'vous l'dit, c'pas courant, y'a un truc. Vous savez, j'ai l'nez !

Notre cher blond aux joues tatouées leva les yeux, silencieux. Il était assis dans le jardin de la Guilde des voleurs profitant des températures douce d'époque et de l'air moins vicié ici qu'à l'extérieur du bâtiment, dû aux plantes poussant là, que Derdre prenait plaisir à cultiver.

Face à lui, un Miraculé, un gamin des rues, de ceux qui servent de messager et qui vendent des informations pour une bouchée de pain. Ils ne sont pas nombreux, ceux qui peuvent poser une patte en toute discrétion à la Cour, et visiblement notre inconnue n'était pas au courant. Ou bien cherchait-elle à attirer l'attention ? Si c'était son but, celui-ci était atteint.

quelques piécettes volèrent en direction du jeune crasseux, avant de le congédier, un sourire de remerciement sur le visage.


Ah merci ! C'toujours un plaisir d'faire affaires avec vous !

Evidemment, le gosse n'allait pas dire autre chose, il soigne ses clients. Il ira loin, ce petit Denis. Mais pour l'heure, le visage du Tatoué se tourna vers le ciel, les yeux clos. Que faire? Il n'est pas du genre à se précipiter, et s'il a eu l'information, d'autres l'auront aussi. Une personne haute en couleurs qui se glisse dans les rues, des Miracles, cela attise la curiosité.

Mais il n'est pas différent des autres ici bas. Lui aussi est curieux, et c'est sans doute l'un de ses plus vilains défauts. Et puis un peu d'animation ne fera pas de mal.

La décision est prise, le fessier levé. Les armes, elles, sont délaissées à la Guilde. Le voleur n'en avait pas besoin. Dû moins, pas de ses épées. Il garda simplement deux dagues sur lui, c'était amplement suffisant. Puis il quitta son nid, direction les quelques rues que le gosse lui a indiqué.


Effectivement, l'oiselle n'était pas difficile à trouver. De la couleur dans les rues des Miracles, cela ferait presque mal aux yeux. Mais Tarentio ne s'approcha pas. Pas tout de suite. Ses pupilles se posèrent plutôt sur l'Azure qui s'approchait de sa proie.

Là, ça devait intéressant. Beaucoup plus intéressant. L'Hautain resta donc en retrait, posant le fessier sur une caisse du côté ombre de la rue, faisant mine de s'intéresser à un Miraculé faisant la manche. Mais le regard, lui, ne trompait personne, et c'était bel et bien sur l'étrange duo qu'il était fixé.

Patience Tarentio, ton tour de jeu viendra...
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