Jhoannes
- « Bonjour. »
- « Coucou. »
- « Vous s'rez seul ? »
- « Heu, non. On s'ra »
Quatre ou cinq.
- « Trois ou quatre. »
- « Vous êtes avec la dame toute blanche peut-être ? »
- « Comment vous savez ? »
- « Bah y a personne d'autre. »
- « Pas faux. »
Blondin s'enfonce dans le labyrinthe des étuves, où il est bien moins difficile de se repérer qu'à Montauban, puisqu'ici c'est Ventadour. Ventadour bordel. Deux couloirs. Il remercie pour l'escorte et s'engouffre dans le vestiaire attenant à la salle, y lâche sa faible armure putain c'est lourd une cotte de mailles en fin de journée, ses fringues, son sac, et en ressort avec une ampoule de prune en fin de vie, des fruits secs, un caillou bavard et, parce qu'il le faut bien, un pagne pour cacher ce truc qui explique en partie qu'il ait bien trop confiance en lui, au cas où on croiserait des dames sur la route.
T'imagines un monde où tout le monde pourrait vivre à poil sous une toge ?
Oh putain le bonheur
Un monde de druides et de druidesses.
On fumerait de la sauge tout le temps.
Le bonheur
Sur le temps de cette ravissante réflexion, il débarque dans la salle où, en effet, une danoise oh longue danoise, occupe déjà une place de choix dans le baquet.
- « Sørensen. »
La censure en lin est posée sur la table attenante, on s'connaît hein, puis le caillou, et enfin la liqueur et la poche de noisettes, à portée de main. L'archiviste se coule dans l'eau à son tour, sans trop d'éclaboussures, mais un peu quand même, parce que c'est un bâtard par définition.
- « Si j'vous tends une gorgée d'prune, vous mordez à l'hameçon ? »
Humour, toujours.
_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
- « Coucou. »
- « Vous s'rez seul ? »
- « Heu, non. On s'ra »
Quatre ou cinq.
- « Trois ou quatre. »
- « Vous êtes avec la dame toute blanche peut-être ? »
- « Comment vous savez ? »
- « Bah y a personne d'autre. »
- « Pas faux. »
Blondin s'enfonce dans le labyrinthe des étuves, où il est bien moins difficile de se repérer qu'à Montauban, puisqu'ici c'est Ventadour. Ventadour bordel. Deux couloirs. Il remercie pour l'escorte et s'engouffre dans le vestiaire attenant à la salle, y lâche sa faible armure putain c'est lourd une cotte de mailles en fin de journée, ses fringues, son sac, et en ressort avec une ampoule de prune en fin de vie, des fruits secs, un caillou bavard et, parce qu'il le faut bien, un pagne pour cacher ce truc qui explique en partie qu'il ait bien trop confiance en lui, au cas où on croiserait des dames sur la route.
T'imagines un monde où tout le monde pourrait vivre à poil sous une toge ?
Oh putain le bonheur
Un monde de druides et de druidesses.
On fumerait de la sauge tout le temps.
Le bonheur
Sur le temps de cette ravissante réflexion, il débarque dans la salle où, en effet, une danoise oh longue danoise, occupe déjà une place de choix dans le baquet.
- « Sørensen. »
La censure en lin est posée sur la table attenante, on s'connaît hein, puis le caillou, et enfin la liqueur et la poche de noisettes, à portée de main. L'archiviste se coule dans l'eau à son tour, sans trop d'éclaboussures, mais un peu quand même, parce que c'est un bâtard par définition.
- « Si j'vous tends une gorgée d'prune, vous mordez à l'hameçon ? »
Humour, toujours.
_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.