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[RP] Placardage clandestin

Jhoannes
Citation:
Ferrailleuse,
Ferrailleur,




      Si ta lame n'est pas trop rouillée,
      Si tu sais pas quoi foutre de ta peau,
      Si tu cherches à renflouer ta bourse,


            Arrête de pisser dans le vent,
            Les Blaireaux Cendrés recrutent.



S'adresser à Limoges au Nid de Paille & Gueule de Bois ou au Blaireau Pontife.

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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Zeinar
Les affiches et lui, c'était une belle et longue histoire d'amour.

Le fusain qui sommeillait au fond de sa poche droite pouvait à tout instant sceller cette union, pour le meilleur et pour le pire. Du piteux vélin au noble parchemin, il adorait annoter, peindre, détourner et dessiner. Égoïstement, il prenait un malin plaisir à transformer pour embellir à sa façon. Ces actes frauduleux nourrissaient son esprit retors et sa volonté créatrice de chaque instant. Sur ce point, il ne parvenait pas encore à hauteur de son proche entourage mais s'exerçait sans relâche, dès que l'occasion se présentait.

Cette fois, il serait simple et curieux pour mieux percer à jour le mystère du blaireau cendré.


Jhoannes a écrit:
Citation:
Ferrailleuse,
Ferrailleur,




      Si ta lame n'est pas trop rouillée, Que faites-vous des arbalètes. Cela est-il autorisé ? Sinon, peut-on participer à la crosse ? Ou au manche à balai ?
      Si tu sais pas quoi foutre de ta peau, . Il ne faut pas pousser, je jardine, dîne et dessine. Ainsi que beaucoup d'autres activités. Ne recrutez-vous que de parfaits oisifs ?
      Si tu cherches à renflouer ta bourse, . Ah oui, je réponds tout à fait à ce critère. Combien puis-je gagner ? Il me faut pouvoir comparer, comprenez-vous ?


            Arrête de pisser dans le vent, . Mais qui fait encore un truc pareil ?
            Les Blaireaux Cendrés recrutent. Qué cé que ça ?



S'adresser à Limoges au Nid de Paille & Gueule de Bois ou au Blaireau Pontife.

Je me déplace rarement dans des lieux sombres et lugubres sans savoir pourquoi. Contre quoi doit-on se battre ? Pour qui ? Pour quoi ? Vendez-nous un peu de rêve !
ps : vous pouvez répondre en bas, à droite ou entre les lignes si vous voulez. Merci par avance, chef cendré.

Un curieux.


Citation:























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Jhoannes
Blondin avait décidé de faire d'une pierre deux coups, en s'arrêtant pour pisser devant son œuvre. Histoire d'en créer une éphémère contre un pan de mur, en admirant l'autre, sèche et toujours visible. Cherchez pas, c'est bizarre. Sauf qu'il touchera même pas à sa boucle de ceinture, happé soudain qu'il est par le roman qu'on vient d'ajouter à son petit placard bref.

- « C'quoi c'merdier... »

Il secoue la tête.
Il sort sa mine, hésite.
Vrai qu'il est un peu bourré.
Mais faut bien répondre quand même, non ?
Envoyer un message clair.
Ouais. Un retour concis.



                             
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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astana
En se rapatriant à domicile à lueur de lanterne, toute pintée, Sa Blondeur pile devant un petit placard de grand cru.
Elle doit s'approcher et plisser les yeux fort, pour tenter d'enlever le flou et déchiffrer tant le contenu que les scribouillis rajoutés.

Alors, c'est le début de la gondole. Sévère.

Faute de fusain, Sørensen sort sa plume et son encrier, pris sur elle après sa correspondance endiablée de l'après-midi, et entame d'ajouter quelques précisions mijotées à la danoise bourrée.





Plus d'encre. Tanguant un brin, elle opère d'abreuver la pointe de sa plume dans l'encrier prévu à cet effet mais se rate. Ce dernier s'écrase à terre dans un grand "schlak !" dégueulasse qui répand du noir partout.

- « Putaaaaaaain. »

Eh ouais, c'est con. A cause de toi personne ne saura jamais qu'au Blaireau Pontife l'alcool est vachement meilleur.
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Zeinar
Le Blaireau Cendré avait quelque chose de mystique.

L'observation de la faune sauvage alimentait son imaginaire débordant et un portait type commençait à se former assez distinctement dans sa boite crânienne. Il se représentait une armée d'hommes et de femmes aux cheveux bruns, tirant sur le blanc avec l'âge, profondément trapus, courts sur pattes, aux longs nez et à l'hygiène unguéale laissant à désirer. Ils ne devaient sortir qu'à la nuit tombée pour assassiner les poules du village et propager la peste noire. Il ne toucherait pas un mot de cette nouvelle épidémie à Seleina déjà obnubilée par les ravages de l'ongle incarné.

Planté devant l'affiche, il se félicitait de la capacité de réaction de cette bande organisée. Le trait était fin et précis. Surement l'oeuvre d'une plume encrée d'oie royale. Les galliformes communs ne suffisaient certainement plus à combler l'appétit gargantuesque des Cendrés. Peut-être l'aideraient-il un jour à chasser le colibri bariolé ? Sans plus attendre, il gribouilla une nouvelle fois l'affiche qui ne commençait à prendre du relief (ou à ne plus ressembler à rien).


Magnifique. On commence à comprendre le message !



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Jhoannes
Et de clouer, au détour de l'après-midi, une ruelle plus loin, un second placard.
Un placard neuf, vierge de toute dégradation tout commentaire.


Citation:
Ferrailleuse,
Ferrailleur,



Deuxième appel !


      Si les amateurs de verveine-chardon te donnent envie de coller des gnons,
      Que tu veux trancher du tisanophile, là, d'un coup, en plein dans le monosourcil,
      Pour parader ensuite devant du tendron ébahi, de la jouvencelle ébaubie,
      L'emberlucoquer sans te prendre une claque, au reflet de ta lame aphrodisiaque,
      Et l'embarquer dans ton bateau nocturne, à s'en faire valser les cothurnes,


            Rejoins-nous,
            Les Blaireaux Cendrés recrutent.




S'adresser à Limoges au Nid de Paille & Gueule de Bois ou au Blaireau Pontife.

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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Nevgerel
Une petite demoiselle, sur la pointe des pieds était en train de lire, d'un regard d'enfant compositrice, à la fois amusée et impressionnée la nouvelle affiche qui trônait sur la grand place. Johannes avait, sans conteste, été très inspiré pour agencer ainsi tous ces mots sans queue ni tête et leur donner un sens plutôt amusant. Un hochement de tête approbateur anima donc la frêle silhouette qui finit par faire demi-tour pour regarder la place alentours, cherchant du regard le meilleur endroit pour observer sans être vue. La mission "surveillance d'affiche pour dénicher le vilain gribouilleur" était lancée. Comment ça c'est trop long comme nom de code de mission ?

Habillement dissimulé à ses côtés, le Névileux lui remit un petit sac de toile tout rempli de gaufres, ainsi que d'une petite gourde pleine de jus de raisin, comme il lui avait semblé que c'était à son goût. Ainsi aurait-elle de quoi tromper l'impatience tout en conservant docile l'appétit volontiers vorace de l'enfance.

Surprendre en flagrant délit le vandale plumitif en misant sur un irrépressible besoin d'expression mural, tel était le projet. A deux, ils pouvaient continuellement se relayer, tandis que l'un se tiendrait en devoir de vigilance, l'autre pouvait tranquillement aller se détendre en taverne et dans le même temps assurer que son comparse se trouvait occupé à ceci ou cela, de sorte que l'habile stratagème ne serait pas découvert.

Pour couvrir un paysage plus large et paraître moins visible encore, le Névileux alla se poster sur le côté opposé de la rue. Il n'était plus maintenant qu'à attendre en s'occupant gentiment. Temps choisi que le Blondieusin alloua à un autre projet : celui de concevoir un pliage majeurisant. Bout de papier en main extrait d'une liasse, car il avait prévu quelques échecs, il commença sa recherche origamique.

Goûter névileux entre les mains, et sourire gourmand au visage, la brunette éternelle complice de sa Moustajestée était donc parée elle aussi, à l'espionnage intempestif. L'avantage de ce duo aussi improbable qu'insupportable c'était sans doute la confiance qui régnait entre eux. Naé croyait absolument tout ce qui sortait de la bouche du blondin. Ainsi commença donc la surveillance, l'un à origamiser, l'autre à tenter d'écrire des chansons et chercher des rimes riches... Y'a quand même pas mal de chances que du coup, ils se foirent... !
Jhoannes
Au beau milieu de la nuit, alors que les rues ne sont plus habitées que par les soiffardes, les ivrognes, les gens qui font des trucs louches et les gens qui aiment se balader au beau milieu de la nuit par les rues, survint une silhouette capée, masquée, et capuchonnée. Dans son sillage, elle cloua un nouveau petit placard, non loin des précédents.

Citation:
Jeune intrigante cherche compagnon pour chevaucher la vie, avec la bague au doigt, sertie d'une pierre de bonne taille si possible, car suis née de bonne famille.
Gueusaille passe ton chemin, homme à particule, bonjour.

Moi, verte, de corps et parfois de verbe, que la morale toujours vient sauver du désastre, j'ai gardé ma blanche fleur des assauts mâles — lire ici la promesse de noces rouges.

Toi, l'esprit bien tourné et alerte — donc pas trop con, hardi, sans peur et tant pis pour les reproches, aimable, le port haut, altier, généreusement gaulé, prêt à se jeter dans les eaux maritales rien qu'à me lire.

Si tu veux faire le grand plongeon, laisse un mot à Madame Capuchon, au Blaireau, Limoges.

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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
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