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[RP] Vélins du Nord

Astana
~ Limoges, 26 janvier 1469 ~
✺ Mood Rouge(s) ✺



Citation:

    Perceval,


      Montauban, comme lieu de toutes les convergences, passées, présentes et futures. Oui.
      J'ai tenu à y faire étape afin de rendre hommage, en mes propres termes, à votre mère et suis tombée sur votre oncle par le plus grand des hasards. Ou étais-ce un signe ? J'en étais lors convaincue. Et le suis toujours. Ainsi, le dessein de l'Unique devait être de nous faire nous retrouver là-bas. Dans quel but exactement ? Je ne sais. Sans doute me reste-t-il des choses à découvrir, à creuser de ce côté-là.

      Mais rassurez-vous. Votre oncle n'a rien dit, ou si peu, de vous. Ainsi, je ne sais réellement de votre personne que ce que vous m'avez confié par écrit. Nous nous sommes néanmoins promis que je redescendrais à Montauban prochainement, pour un contrat ou simplement pour avoir la chance de vous apercevoir de loin puis de vous détailler de près. Car il paraît que vous comptez y faire étape. Me tiendrez-vous informée d'une date potentielle ? Si je suis en mesure de me déplacer, je le ferai immédiatement. Et j'ai à mes côtés quelqu'un qui, même s'il rechigne encore à l'admettre - parce que certaines vérités sont plus faciles à admettre que d'autres -, serait fort curieux de faire votre connaissance également.

      Prenez soin. Et envoyez-moi de vos nouvelles si vous le désirez.

      Que Déos vous Veille.


        Astana



Citation:

    Nethel,


      Hé,

      Mes pensées sont beaucoup allées vers toi également, mais je n'ai pas su écrire. C'est que depuis notre retour en Limousin, j'ai été gardée occupée par le spectre d'une attaque de ces chiens de Fatum d'une part, et par mes propres errances personnelles de l'autre. Mes fondations s'écroulent aussi vite qu'elles ne se reconstruisent. Mais avec toujours un peu plus de trous dedans. Ça a quelque chose d'un peu éreintant. Je crois que je ne parviendrais jamais à être tout à fait sereine.

      Enfin.

      Les nouvelles de Montauban ont l'air bonnes, dis-moi. Mais n'étais-ce pas toi qui devait récupérer le siège de maire ? Tu préfères laisser le talent de ta compagne herboriste s'exprimer ? Je réitère ma proposition de catapulte en ce qui concerne le futur ancien maire cocu s'il met trop longtemps à décarrer. A t'entendre, la dernière fois, il était prêt à prendre la tangente d'un jour à l'autre. Que s'est-il passé ?

      Quant à tes deux propositions... Le bastion est toujours dans un coin de ma tête, ne t'en fais pas. Mais j'ai besoin de laisser mûrir la chose encore quelques temps. Si je te donne mon oui définitif, je souhaite qu'il le soit, définitif. Et ne pouvant décemment pas occuper un bastion à moi seule - quoique ? - la décision doit être soumise au plus grand nombre. La seconde proposition, est des plus alléchantes également et je sais qu'elle trouvera la faveur des gars - puisque Rouge est déjà prête à prendre la route, pour ainsi dire. Et moi, rien ne me ferait plus plaisir que de te seconder, au besoin. Mais il y a une embûche potentielle. Je crains que la foire n'entre en conflit avec l'un de mes engagements hypothétiques à ce moment-là. As-tu une date précise à me donner ? Oserais-je te demander d'avancer ta foire de deux semaines afin de t'assurer de notre présence ? Ou de la repousser ? Si fait. Pour aperçu, je te note les quelques vers de Rouge tout frais de ce matin :

        Pour ne pas avoir fini vos vers,
        Je vous condamne à trente verres,
        Ainsi donc vous ne ferez plus le fier,
        A rimailler dans votre pinte de bière.

      Je t'expliquerai tout des raisons qui me poussent à te demander une chose pareille, si tu le désires. Mais je réalise que j'ai déja énormément noirci le parchemin - et vu la senteur de ton pli initial permets-moi de douter de ta capacité de concentration.

      Prends soin.
      Que Déos te Veille.


        Astana

_________________
Perceval_aelis
~ Pampa provençale - 28 janvier 1469 ~


Pli scellé de bleu et d'abeille.

Citation:


Astana, Limoges (peut-être).


Citation:
Astana,

Dieu me garde.
Montauban, nous y serons peu ou prou sous dizaine, cela dépendra de notre départ d'Arles, j'y ai un précieux ami à voir. Sinon, vous pourrez nous trouver à la mi-mars en territoire helvète, nous participerons à la 19ème du tournoi genevois.
Il n'y a jamais de hasard, nous suivons avec précision un dessein tracé par l'Unique, et les rencontres que nous faisons bousculent les chemins que nous arpentons afin de nous en mener à d'autres qui aboutissent inextricablement à Lui.

Que vous a-t-il dit ? Exactement ?
Lui qui n'a connu que l'enfant silencieuse que j'étais, lui qui ne sait que ce que j'ai bien voulu partager, ainsi que certaines confidences de ma tante, la Stilton (qui n'est évidemment point tante par le sang, mais parce qu'il me plait à l'appeler ainsi, et c'est ainsi que je vous appellerais un fois rencontrée. Une sorte de familiarisation toute huguenote).

Que puis-je vous conter à mon sujet qui soit digne d'intérêt ? Le sujet est vaste et court à la fois, et bien peu précis ma foi. Je peux jà vous confier que je suis épouse et mère, mais de cela vous devez jà en avoir la primeur. Je puis me décrire, ainsi vous me reconnaîtrez aisément même si je vous reconnaîtrai certainement avant, ma mère ayant de vous, fait un portrait des plus saisissants. Telle que vous, j'ai la stature bien trop haute pour mon sexe, et la mine austère, le cheveu, vous vous en doutez est d'un cuivré incandescent, natté (et vous ? avez-vous encore rasé votre tignasse argentée ? Ou vous la portez, courte comme dans les derniers souvenirs maternels). J'ai les yeux de mon père, bleu, cru parait-il.

Qu'est-il advenu de vous durant ces longues années, il m'a fallu du temps pour vous trouver et ainsi honorer son souhait. Qu'en est-il de votre cousin Maleus ? Et de de votre fille, Azel ? Êtes-vous encore une des meilleures ferrailleuses que ma mère ait connue ? Elle me disait que vous étiez plus hargneuse qu'une meute de loups à vous toute seule. Si tel est le cas, j'aimerai bien croisé le fer avec vous, un de ces jours prochains.

Dieu garde. Toujours.

Perceval

P.S. : Qui est-ce ? Est-ce que cette personne fait partie de votre Saga ?

_________________
Astana
~ Limoges, même journée ~
✺ Mood du Miel et des Abeilles ✺


Citation:

    Perceval,


      Comptez-vous séjourner quelques jours à Montauban, une fois que vous y serez ? J’imagine que votre oncle ne vous laissera pas repartir immédiatement. Mais vous laisserez-vous faire, si la volonté n’était pas de votre côté ? Je gage que non. La raison qui me pousse à vous demander cela est qu’il me faut déterminer si une escapade en Guyenne est envisageable de mon côté sous dizaine, ou si notre rencontre devra être délayée. En parlant d’amitiés, j’ai eu le loisir de croiser l’une des vôtres à Limoges dans les jours qui précèdent celui-ci – mais je ne sais s’il fait partie de ces amitiés précieuses ou non. Un certain Kriev ?

      Nethel, que je me suis plu à désigner comme ma « sorte de » frère – ce qui n’a rien d’une familiarisation toute huguenote, mais plutôt d’une attache pure venant de votre mère que je considérais et considère toujours comme ma sœur – ne m’a pas conté grand-chose. Ou alors, je n’en ai guère souvenance. C’est qu’il m’a avoué lui-même ne pas vous connaître en détails, et nous buvions. Lors, certains bouts de conversation ont pu ne pas se fixer dans ma forteresse mentale.

      Je vous sais mère depuis que Kriev me l’a appris. Ce qui ne me rajeunit pas, en un sens – merci, d’ailleurs, de me rajouter des rides sur le front… Dans mon imagination, vous aviez forcément hérité de la rousse tignasse de votre mère, il n’en a jamais été autrement. Je suis donc ravie qu’elle vous ait transmis cette caractéristique physique, pour de vrai, et non point seulement dans mon imaginaire. Vous a-t-elle légué son caractère aussi rude que passionné ? Ce sourire qu’elle pouvait avoir charmant, roublard ou carnassier ? Je ne peux hélas m’avancer à faire des comparaisons avec votre paternel, que j’ai dans l’ensemble bien peu connu. J’ai cru comprendre qu’il vivait toujours et qu’il avait été l’instigateur de cette fameuse croisade dans les Balkans.

      Quoi qu’il advienne, parallèles inclus ou exclus avec votre lignage, Vous êtes digne d’intérêt. Point.

      Que dire me concernant si ce n’est que je porte toujours le cheveu court que je laisse lâche ou retenu sommairement d’un lien de soie rouge, et que j’étais remontée avec ma fille, Hazel, jusque dans ma ville natale ces dernières années. C’est que j’avais besoin de faire le vide à une période troublée et bien trop bleue de ma vie. A mon retour au Royaume, j’ai appris consécutivement le trépas de votre mère et l’assassinat de Maleus. Une double punition que je prends sur moi d’assumer et d’avaler, petit à petit. Du reste, j’ai créé une Compagnie il y a peu avec trois compagnons et j’ai semé une partie de mon cousin dans son nom. Elle n’en est qu’à ses balbutiements mais l’impatience ne me guette guère en ce qui concerne son agrandissement. Pour cela, je laisse le temps au temps. Certaines choses se doivent de grandir à leur propre rythme sans forcer. Ainsi je suis toujours ferrailleuse, mais ne saurais dire si je fais partie des meilleures – ce serait fort prétentieux de ma personne. Croisons le fer, oui, vous pourrez alors faire votre propre opinion.

      Pour terminer, la personne mystérieuse à qui je fais référence est Johannes. Qui est l’un des personnages centraux de ma Saga pour avoir été mon époux mais également le père de ma fille, et toujours présent à mes côtés encore aujourd’hui. Lui aussi a connu votre rouille-mère et bien que leur entente des débuts n’ait pas toujours été au beau fixe, je sais que leurs rapports s’étaient drôlement apaisés. Notamment après une certaine escorte en Lorraine. Il sait l'amour profond et indéfectible que je nourrissais pour elle. Et que j'entrevois déjà pour vous.

      Je vous laisse sur ces mots et attends de vos nouvelles.

      Que Déos vous Garde.


        Astana


_________________
Astana
~ Limoges, 29 janvier 1469 ~
✺ Mood Doctolib ✺


Citation:

    Montmorency,


      Vous n’avez pas gardé souvenance de nos rencontres en terres angevines ? N’importe qui le prendrait mal. Mais je suis d’archi bonne humeur, alors je vais me contenter de vous dire que c’est heureux ! Les voies de l’Anjou sont impénétrables – notez que je vois là un signe de je ne sais trop quoi, puisqu’un convoi d’angevins squatte actuellement cette belle ville de Limoges.

      Les consultations à distance, vous avouerez que c’est compliqué. Prenez donc tout ceci avec des pincettes – si vous en avez. Le mal que vous me décrivez me fait penser à la Glairette. J’avais cumulé quelques notes à l’époque où la maladie frappait durement, que j’ai eu la présence d’esprit de garder. Je présume que votre patiente ne garde rien ? Il faudra pourtant qu’elle s’alimente, d’une manière ou d’une autre, pour ne pas faillir définitivement. Qu’elle boive, aussi, car à trop dégobiller on se déshydrate – le pouvoir des infusions est avec vous. Je gage que certains de ses symptômes doivent être en dormance, mais ne vous laissez pas avoir.

      Le code Hildegarde complet de la Glairette est le suivant : 0-18-11-17-10. En ce qui concerne le traitement, armez-vous de patience et confectionnez l’essence suivante à base de : 
      - 18 branches de céleri, 11 brins de lavande, 17 brins de marjolaine et 10 fleurs de paternelle. Pas plus, pas moins.

      Allez, c’est cadeau ! Histoire de me faire pardonner de vous avoir tapé il y a quelques années.

      Portez-vous bien.
      Et tenez-moi informée.


        Astana d’Assay-Sørensen


_________________
Astana
✺ Mood et les petits commerces de proximité alors ? ✺


Citation:

    Azeinar,
    Propriétaire temporaire d’un double « A »,


      J’ai toujours eu un faible pour les drôles de causes. Je suis entièrement acquise à celle des chaises, par exemple, qui est en opposition totale avec celle des tabourets – qui sont vils. Alors pourquoi pas à la journée du « Z » s’il vous faut quelques fidèles prêts à sacrifier leur place en tête de liste pour en faire profiter d’autres. Mais voyez grand ! Demandez plus qu’une journée ! Ayez de l’ambition (vous avez de toute manière un coup à jouer et du temps à consacrer à cette entreprise puisque vous n’avez plus à vous soucier de vos moutons suicidaires) !

      Le monde dans lequel nous vivons devient capricieux et cherche sans cesse à se parer d’atours dont il n’a guère besoin. Aujourd’hui, ce sont les tapis en peau d’ours et les fauteuils brodés. Mais demain ? Vous m’avez l’air vif d’esprit. Nul doute que vous pourriez lancer une nouvelle tendance. Au risque de me répéter : ayez de l’am-bi-tion.

      Les négociations ne sont pas votre fort, cela se voit. Et comme vous avez dû louper nombre de commandes, au fil des ans, à toujours paraître en fin de liste faute d’avoir instauré la journée du « Z » à temps, voici ce que je vous propose : vendez tout au prix maximal. Ha-ha, on ne vous l’avait jamais faite celle-là hein ? D’après mes savants calculs, cela devrait vous rapporter la coquette somme de 479,75 écus. N’oubliez jamais les 95 deniers en fixant vos prix. Eux sont situés derrière une virgule et sont souvent laissés de côté. Or 95 deniers + 95 deniers + 95 deniers… au bout d’un temps – relativement long, je vous l’accorde – cela peut représenter une petite fortune trop souvent négligée.

      On fait comme ça ?

      Je vous ai fait réserver les matières premières sur le marché.


        Zastana, mécène des causes méconnues




Citation:

    Astoria,


      J’ai cru comprendre qu’en plus de lire l’avenir dans les cartes ou le thé, vous vous improvisiez aussi maîtresse es charpentes. Est-ce que l’avenir se lit également dans les rainures de bois ?

      Figurez-vous qu’en cherchant une bonne bouteille pour notre rencard de ce soir, j’ai dû mettre le nez dans toutes mes fioles. En bordel.
      Et qu’en plus d’avoir perdu un temps conséquent à trier le buvable de l’imbuvable, j’ai bien failli m’esquinter la main sur une fiole ébréchée. Or je ne peux décemment pas me permettre d’apparaître blessée avant même mon combat en lice contre votre époux demain.

      Toutes ces raisons me poussent à vous demander si vous pourriez éventuellement me confectionner un coffre de médecin ?
      Je dispose évidemment des matières premières nécessaires.

      A ce soir,
      Je viendrais accompagnée d’une cuvée de 1452 – enfin si je ne me suis pas gourée dans l’étiquetage.


        Astana


_________________
Astana
~ Limoges, 30 janvier 1469 ~
✺ Mood : Des morts vivants ✺


Citation:

    T,


      Qu’importe ce que tu crois.
      Je ne m’approprie rien. Et n’usurpe pas non plus.

      Un jour, nous nous verrons. Et tu réaliseras.
      Si telle est la volonté de Déos.

      Prends soin.
      Malgré ta haine.


        A.A.S


_________________
Andrea_
Citation:
Saintes, le 30 janvier 1469,


    A,



Pardonne-moi d’être partie comme une voleuse, cette expression est d’autant plus merdique que je ne souhaite plus voler quoique ce soit d’autres que des œufs. Et encore, il faudrait que le marché soit fermé et que j’ai vraiment faim, par exemple quand je rentre de taverne ronde comme une chapelle –féminin de chapeau-. Et pire encore, je crois que j’en viendrais à déposer quelques écus pour le dérangement, comment peut-on changer à ce point en si peu de temps ?
Je me fais peur parfois, si ça se trouve la sorcière de Limoges est derrière tout ça.

J’espère que tu n’as pas profité de mon absence pour arrêter de boire la pulmonaire. Tu ne peux décemment pas te confier sur tes soucis de santé pour ensuite te pavaner sans te soigner. Déjà parce que t’es mère, ensuite, parce que tu as des amis, probablement un amant, peut être un mari, et aussi parce que berdol, j’te le demande.
Qu’est ce que je deviendrais si j’avais plus de partenaires pour le grand tournoi hein, j’te le demande !

D’ailleurs tu devais me parler d’un contretemps, qu’en est-il ?

J’ai vu la mer. Il faisait bien trop froid pour se baigner, alors je me suis contentée de regarder l’horizon en me demandant ce qu’il y avait derrière tout ça. As-tu déjà pris la mer ?
J’ai vu la mer, et caressé les embruns, le vent était froid et sa chaleur me manque.
J’ai vu la mer. Et j’ai ramassé des coquillages, Johannes m’a donné l’aval pour rencontrer votre fille, aussi je tiens à la gâter comme il se doit. Je vais même lui souffler à l’oreille de faire un bracelet à son père. Il aura l’air con, mais je suis sûre qu’il n’osera pas refuser un truc venant d’Hazel. Je dois t’avouer qu’à force de la cacher comme ça, je me suis demandé si elle n’était pas infirme. Non mais c’est vrai, vous la cachez comme on cache un enfant niais ou éborgné. Et puis j’ai compris, que vous la cachez parce qu’elle est le parfait mélange de ses parents, et tout s’éclaire, cette gamine est un fléau en devenir, elle règnera sur le monde. Je l’imagine déjà posant fièrement sur une estrade, un bouquin dans une main, une épée dans l’autre, haranguant les foules : détruisons tout ! Détruisons, oui, parce que j’imagine qu’elle a quand même pris plus de toi que de son père. Je dis « j’imagine », mais je pense « j’espère que ».
Est-ce qu’à Elle aussi tu lui parles de ta religion contre natu que je n’ose qualifier ?

Et sinon, comment va Limoges ?
Comment va Rouge ?
Et Siegfried ?
Restez-vous encore un peu ? J’aimerais vous voir avant mon retour,
Prends ta pulmonaire,
Et ne remets plus ta robe de paon.
S’il te plait.
    D.


P.S. : Prends ta pulmonaire. J’en ai laissé un sachet chez Lansquenet, tiroir de gauche.

_________________

Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Astana
~ Limoges un jour, Limoges toujours. 31 janvier ~
✺ Mood de la Colombière & autres piafs joyeux ✺


Citation:

    Andréa,


      Les excuses ne sont pas nécessaires. Je t’ai toujours connue libre et vive. Mon seul regret là-dedans est de ne pas avoir eu l’occasion de te voir te pavaner en parure de paon – j’ai eu des échos d’Aiden à qui j’ai rafistolé le nez avant-hier.

      Tu n’as pas à t’en faire pour la pulmonaire. Je la prenais déjà, à doses régulières – et chauffée ! – avant que Johannes ne te charge de m’en administrer par la force. Quand bien même cela soit âprement dégueulasse, c'est un goût auquel je suis accoutumée depuis quelques années déjà. Dernièrement, je prends mes deux tasses du matin au Blaireau, tout en rattrapant ma correspondance à la bourre, ou bien en fourrant le nez dans mes comptes. Saines occupations que voilà. Enfin. Tout ça pour dire que je préviens ou contiens le mal, à défaut de pouvoir le guérir tout à fait.

      Le contretemps dont je souhaitais te parler s’est précisé un peu plus – ce qui ne l’était pas lorsque je l’ai mentionné la première fois. Je vais devoir tirer un trait sur le tournoi de Genève. Alcimane nous a demandé, à Rouge et moi, d’intégrer sa liste pour les prochaines comtales. Et comme le monde est mal fait, ou ne tourne jamais dans le sens que je voudrais, il faut que le mandat tombe en même temps que les réjouissances genevoises.

      La mer, Saintes et les coquillages… Est-ce que cela a à voir avec la dissolution de ton mariage ? Avec qui, d’ailleurs ? Les dernières fois que j’ai pris la mer, c’était pour fuir au Danemark ou effectuer le voyage en sens inverse, je ne peux pas dire que l’eau glaciale ou les embruns me manquent particulièrement, ni le sable, d’ailleurs. En cette période, tout est froid et désagréable. Même les coquillages paraissent ternes en hiver. A leur sujet, si je peux me permettre tu devrais en récolter quelques-uns supplémentaires, de quoi demander à Hazel de confectionner une couronne pour son père – en plus du bracelet. Johannes adore les couronnes. Il la portera avec fierté. Les soirs de pleine lune.

      Hazel n’est pas cachée. Simplement préservée tant que cela demeure possible des saletés de ce monde et des connards. Mais tu viendras la rencontrer, avec ou sans coquillages, et tu me diras alors si le Fléau en devenir est à la hauteur de sa légende. J’ai déteint, de fait, dans les grandes largeurs sur elle puisque je l’ai gardée jalousement auprès de moi durant ses premières années et pour autant certains angles de sa personnalité ont toujours été acquis de Johannes. Et si elle a bien été élevée dans les préceptes de la Réforme, je gage que son père doit désormais lui apprendre des choses de druide – pour qu’elle désapprenne l’enseignement de ses premières années. Mais nous, les réformés, sommes moins cons que les papistes : ainsi Hazel n’est guère baptisée et choisira de le faire, si elle Croit. A elle le choix. A moi la tranquillité d’esprit. Et à toi… la possibilité de lui enseigner d’autres choses, si tu le désires.

      Limoges reste fidèle à elle-même : grouillante, matin midi et soir. Les deux Blaireaux vont, je crois. Rouge bande les chevilles de Duchesses et Siegfried est… Siegfried. J’ai eu vent de votre fin d’histoire avec le Poméranien, brièvement. Il n’a pas souhaité m’en dire beaucoup et si j’ai deviné qu’une amertume demeure tapie, quelque part entre sa muraille nord et sa muraille sud, je me suis bien gardée d’enfoncer la chose. D’autant que de tes histoires de cœur, Andréa, les informations que j’obtiens proviennent plus souvent de la bouche des autres que de la tienne. Heureusement que je ne suis pas du genre à prendre ombrage si facilement. Nous n'avons pas prévu de nous déplacer pour le moment – bien qu'une escapade en Guyenne ne soit pas exclue en ce qui me concerne. Quand est-ce que tu rentres ?

      Hahin,


        A.


      P.S : c'est mort pour la parure. Hier j'ai laminé Rolin, le mari de la cartomancienne, en lice. J'ai officiellement la plus belle parure de paon de Limoges, et je compte bien profiter du titre encore un peu. Déso.


_________________
Andrea_
Citation:
Blaye, le 31 janvier 1469,

    A,


Je vais TOUT de suite t’épargner une fausse joie : tu ne me verras jamais dans cette parure de paon. A moins d’organiser un bal costumé, mais là encore, faudrait me payer cher, et puis je ne voudrais pas te faire de l’ombre, ça se ferait tellement pas, hahin.
Ainsi donc tu rafistoles les gens, c’est marrant venant d’une ferrailleuse qui en a abîmé probablement plus qu’elle en réparera jamais, j’aime l’idée, est ce que tu imagines le blé que tu pourrais te faire à casser la gueule des gens ET à les réparer ensuite ? Vraiment Tana, y a un concept à creuser, encore. Punaise si je m’étais à l’œuvre toutes les idées que j’avais, je serai riche !
Oh merd’, je SUIS riche. Je devrais peut être vendre des concepts, qu’en penses-tu ?

Je t’arrête aussi tout de suite concernant Johannes. Il ne m’a pas chargé de t’administrer la pulmonaire par la force, il m’a dit de prendre soin de toi, et comme Johannes ne m’avait pas forcément à la bonne à cette époque j’avais tout intérêt à le faire bien. Par contre, rétablissons la vérité : j’ai complètement demandé à Siegfried de reprendre le flambeau, du coup s’il est un peu lourd, fais lui plaisir.
Parce que oui, les choses ne sont pas faciles. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, les choses sont encore trop fraîches pour que je puisse les accepter. C’est douloureux, tu comprends ? Je t’en parlerais, car je n’aimerais pas que tu te fies à ce qu’il se raconte à Limoges. Que ça soit à mon sujet ou pas, il ne faut vraiment pas écouter les rumeurs, c’est la gangrène du Limousin !
J’ai tout noté pour les coquillages, je m’en suis rempli les poches et aussi quelques sacs, je ne sais pas encore quand je vais rentrer mais je pense qu’il y aura de quoi occuper ta fille jusqu’à l’été. Ensuite j’enchaînerai sur autre chose, mais là encore, ne t’inquiète pas j’ai déjà l’idée, je pense qu’elle va adorer ! D’ailleurs ils ne sont pas ternes, pas du tout, c’est peut être ton esprit qui noircit le tableau, mais non, ils sont… coquillages. Je vais essayer d’en trouver un un peu plus gros que les autres, des fois que Johannes et toi, les soirs de pleine lune, ayez envie de jouer au Thierry Lhermitte avec sa bit.

Pour Hazel, me voilà rassurée, j’avais peur qu’elle finisse con comme ses pieds avec des conner des idées farfelues –mais honorables-, aussi je suis rassurée, et compte apporter moi aussi ma pierre à l’édifice. Ce qui sera un peu compliqué vu les impératifs de son père : Comment vais-je pouvoir vanter les préceptes des embruns sans parler NI de moules, NI de queues ? Devrais-je lui servir une histoire tronquée, sans oser parler des églades de moules ou des queues de langoustine en sauce ?
J’espère qu’elle croira, sans trop de ferveurs, tu sais comme moi comment la religion et les croyances de chacun amènent des guerres.
Et je lui expliquerais aussi combien il est important de ne jamais se marier, et pour ce point, comptes sur moi pour lui raconter la folle épopée de sa tante préférée –moi- qui galère toujours, après deux de séparation, pour obtenir une put’ain de dissolution. Williams de Gilly qu’il se nomme. D’ailleurs je vais faire un raccourci simple pour Hazel : choisis une religion où on prône la liberté et non le mariage.

Et voilà, nous arrivons à la fin de cette missive aux allures de trilogie, mais avant, un dernier point.

Comment peux-tu te lancer en politique ?
Comment vas-tu tenir un mandat ENTIER en Limousin ?
Comment peux-tu m’abandonner pour le tournoi de Genève ?
POURQUOI TU FAIS ÇA ?

Put’ain tout se perd, TOUT


Je tiens à toi quand même,
Mais parfois c’est dur.

    D.


P.S. : Tu as bien fait de laminer Rolin, il pourra toujours compter sur sa femme pour lui trouver un amant, lui aussi, il aime se faire bander, et sa femme n’est pas médecin, hahin.

_________________

Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Astana
✺ Mood concepts, poires et coquillages ✺


Citation:

    Andréa,


      Si je te donne l’opportunité de te pointer au Bal des Blaireaux en parure de paon, tu ne le feras pas ? Quelle tristesse. Et après, c’est moi qui suis coincée.

      Nous avons été séparées des années, toi et moi. Mais oui, dans l’ensemble j’ai jugé qu’il pourrait être bon de savoir rafistoler les gens et les soigner plus en profondeur. A force de les entailler. A force de voir mes compagnons blessés et d’être impuissante. A force d’ennui sur les bancs de l’université, je me suis prise au jeu. Des années plus tard, je peux au moins dire fièrement que je puis une putain de soigneuse (d’ailleurs, Andréa, petit conseil de médecin : on ne soigne PAS tous les maux avec des onguents) et que je n’ai pas volé mes compétences. A défaut de me rendre riche, le concept ferrailleuse/médecin me garantit quelques mois, quelques années à tirer supplémentaires. Idem pour ceux qui m’accompagnent. Tout comme toi, j’ai déjà la richesse de mon côté. Mais si tu as des idées lumineuses à partager pour faire fructifier toujours plus nos pécules respectifs, surtout n’hésite pas.

      Tu me raconteras ce que tu souhaites me confier. Il n’y a aucune main forcée dans mes écrits précédents. Ne le fais pas simplement pour redresser quelques racontars auxquels je n'accorde de toute façon aucun crédit. La raison est mauvaise.
      Certaines choses du cœur paraissent plus claires une fois confiées, d'autres pas. Choisis simplement bien l'esgourde dans laquelle les confidences tomberont, si elles tombent un jour.

      Je te fais confiance pour détourner soigneusement les règles de bienséance imposées par Johannes. Après tout, si tu désires causer cuisine avec elle... grand bien t'en fasse ! (Entre les moules et les queues de langoustine, pour moi il n'y a pas débat). Concernant ton épopée personnelle, garde les détails croustillants pour sa majorité, ménage tes effets ! ... car elle risquerait de n'en retenir que le fait que les poires sont mauvaises à marier. Pour rappel, Hazel a huit ans. A huit ans, on est très terre à terre. Je lui laisse encore quelques années pour devenir aussi tapée du ciboulot que ses parents - et sa tante.

      Quant à ma carrière en politique, que veux-tu.
      C'est pas tant une carrière qu'un dépannage. Qui tombe en même temps que le tournoi de Genève, certes. J'ai bien songé à écrire aux genevois pour demander à décaler d'un ou deux mois, mais qu'est-ce que tu veux... j'allais me prendre un râteau. Ils devraient faire une summer edition. C'est CONCEPT.

      Hahin. Avec des cœurs,


        A.
        Best paonne de Limoges.


      P.S : Il faut arrêter les sous-entendus sexuels à propos de Johannes et moi, c’est gênant.
      P.P.S : Siegfried n’a pas cherché à me faire boire de pulmonaire depuis ton départ. Le flambeau s’est éteint. Heureusement que je suis une adulte responsable qui prend ses médications toute seule, sinon je serais peut-être déjà morte.


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Andrea_
Citation:
La Teste de Buch, le 3 février 1469,

    A,
    Danoise,
    Amie,



Pardonne mon retard, le temps passe vite ici, je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Mon époux déploie trésor d’ingéniosité pour occuper le moindre moment de la journée, et pourtant Dieu qu’elles sont longues, ces journées, puisqu’elles commencent au lever du jour.
Je n’ai jamais compris ces gens qui se lèvent en même temps que le soleil, quel est l’intérêt ? Vérifier que tout se passe comme c’est le cas depuis des milliers d’années ? Si seulement le soleil avait le sens de l’humour et avait l’audace de se lever de l’autre côté, rien qu’une fois, on pourrait se vanter « MOI, je l’ai VU ! ». Pitié, faites que ça arrive dans les prochains jours que je fasse pas tout ça pour rien !

Ici je suis choyée, je crois que j’avais besoin d’un peu de baume au cœur, pour oublier, ou au moins apaiser que j’avais laissé un bout de moi à Limoges. Il sera peut être plus aisé pour Siegfried de passer à autre chose, c’est la vie, il parait. Nous n’aurions pas été heureux, je suis une colombe que la liberté rappelle toujours à elle, je lui aurais fait du mal. C’est mieux ainsi, non ? Dis moi, Toi, que c’est mieux ainsi.

Je vais continuer un peu à longer la côte, Williams m’a confié qu’il allait mourir. Je m’en doutais un peu, je dois l’avouer, un radin qui dépense soudain tout son pognon, c’est louche. Mon objectif a donc changé, le faire cesser ses conneries, sinon j’aurais plus d’héritage. Il a changé, je crois, ou bien avais-je une idée erronée de ce qu’il était. J’aimerais claquer des doigts et l’aimer à nouveau, pour l’accompagner vers la fin avec la douceur qu’une épouse responsable doit à son mari. C’est donc ça « prendre ses responsabilités » ?
J’ai toujours dans l’idée d’aller au tournoi de Genève, et bien sûr, rentrer sur Limoges parce que c’est là qu’est ma maison.

J’espère que Johannes est bien rentré avec votre fille. Il n’a plus répondu à mes missives, aussi je pense qu’il est très occupé.
J’écrirais, peut être demain.
Sauf si le soleil se lève de l’autre côté, parce que j’aurais des interviews à donner, mais je vous citerais !

Je ne t’oublie pas,
J’ai hâte de te revoir dans mon quotidien,
D.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Astana
~ Nuit du 3 au 4 février ~
✺ Mood insulaire ✺


Citation:

    Grand Dragon Noir,
    Pour la politesse rendue,


      Je sais que le temps vous a épargné. Il semble que rien ne soit capable de vous refroidir tout à fait. Pas même la récente guerre d'Anjou ! Oh, car j'ai pris de vos nouvelles par quelques unes de vos connaissances qui ont fait halte à Limoges. On m'a d'ailleurs rapporté que vous étiez toujours vivant et bien portant – un secret de longévité à partager ? – mais également toujours un aussi grand chasseur de cuisses. Ce dont je ne doutais pas. J'ai également obtenu le nom de votre dernière proie en date, et... non, la décence me pousse à ne rien écrire. Votre lubricité ne connaît vraiment pas de limites. Oh, et puis... nique la pudeur : CALYCE ?! Si Maleus savait ça il se retournerait dans sa tombe, lui qui l'a connue toute petite. Mais ne sachant pas où il a été enterré, je ne peux lui transmettre l'information. Ainsi vous ne serez guère visité par le spectre moralisateur du borgne.

      En parlant d’angevins passés, présents et futurs – si vous vous reproduisez –, pourriez-vous me rendre un menu service ? Il y a une affiche que l’on m’a demandé de faire passer dans votre contrée de tapés du ciboulot. Il paraît que ça plaira grandement à la gent féminine du coin – le triangle des Gertrudes m’a-t-on dit. Vous la trouverez en contre-pli avec un petit écu pour votre peine. Si vous râlez, je suis disposée à entamer des négociations pour le service rendu mais il faut que cette affiche passe, Finn. Intacte. C'est important. S’il vous plaît ?

      Allez, vendez-moi du rêve. J'aime bien vous écrire tard – cela n'a rien à voir avec les capacités de ma vessie, ni mes insomnies, ni rien d'autre d'ailleurs.
      Qu'est-ce que vous devenez ?


        L'ex-Écrin de vos Joyaux ou Face de craie ou "Violence, injure et tord-boyaux !"
        Débrouillez-vous avec ça !




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Perceval_aelis
~ Arles, avant leur départ, envoyé sur le tard - 3 /4 février 146 ~


Cire bleue, abeille apposée.

Citation:


Astana, Limoges (sûrement).


Citation:
Astana,

J'ai cherché corrélation entre vos rides et ma maternité, est-ce encore une de ces expressions que j'ai du mal à saisir afin de signifier que le temps passe, ou quelques choses de ce goût là ? Je suis mère, certes, mais je ne compte que seize hivers bien que l'on m'ait vieilli pour prendre mari, cela ne doit en aucun cas vous rider plus que les ans qui passent.

Nous nous rendons à Montauban, là en ce moment, proche à sonner le boute-selle et à quitter le port d'Arles au milieu de la sorgue. Je dois me rendre sur les terres de mon époux, Toulouse, afin d'y régler affaires pressantes et visiter Mirepoix et Blagnac, voir si l'intendant oeuvre bien et que les comptes y sont biens tenus.
Je ne sais combien de temps j'y séjournerai mais souhaitant me rendre en pays genevois pour le tournoi, je n'y traînerai guère.

Kriev est et a toujours été pour je, Vladimir, c'est ainsi que je l'ai toujours nommé. Dire que c'est une amitié précieuse, je ne sais, c'est une personne pour qui j'ai de l'affection bien que nos vies et nos caractères nous pousseraient à ne jamais frayer ensemble. Il a quelque chose des frères que je n'ai plus, je me sens liée à lui par d'étranges truchements qui n'ont certainement pas de noms. Où l'avez vous croisé ?

Ma mère pensait que Johannes était mort, enterré vif, il avait, paraît-il, une propension à s'attirer des ennemis à cause de son babillage. Je n'aime pas les gens bavards, d'ailleurs je n'aime pas les bavardages. Il m'est heureux d'apprendre que les morts ne sont plus morts, allons-nous sur une renaissance ?
Apparemment point celle de Maleus, je suis peinée pour cette nouvelle, ma mère avait un profond respect pour votre cousin. Et il m'aurait plu de m'entretenir sur la théologie avec lui, j'ai reçu mes enseignements par Izaac qui fut durant six années mon précepteur et d'avoir une autre version de La Religion m'aurait intéressée, loin de celle plus (trop ?) laxiste d'Elisabeth.

Je note. Hazel avec un "H" ne l'ayant que ouï et jamais vu transcrit, je l'ignorais.
Baillez nouvelles, il me plaît d'en recevoir.

Dieu garde. Toujours.

Perceval

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Astana
~ Position inchangée, 5 février ~
✺ Mood gratin limousin & autres paonneries✺



Citation:

    A Cornélius de Leffe, Capitaine de la Garde Royale,


      Salutations à vous,

      Faites-moi porter les pièces nécessaires dès votre arrivée dimanche et je me chargerai de vous forger cette lame qui déchaine – à raison – les passions du Royaume. Je gage qu'un homme de votre rang la trouvera des plus équilibrées à manier, à moins que vous ne soyez plutôt du genre collectionneur de lames d'ici et d'ailleurs auquel cas vous devriez trouver l'objet joli. Enfin. Vous l'aurez ainsi délivrée en mains propres ou par porteur – selon votre préférence – dès lundi matin.

      Que Dé
      Soyez Gardé, Capitaine de Garde.


        Astana d'Assay-Sørensen






Citation:

    Au Comte Diokletian,
    Colombin,


      Salutations à vous,

      J'ai reçu une demande pour le moins motivée de la part d'un certain Capitaine de la Garde Royale, hier. Dans le même temps, j'ai appris que l'affaire n'aurait pas pu voir le jour sans votre concours. Ainsi, je me dois de vous faire parvenir mes remerciements sincères en plus de me sentir redevable.

      Que puis-je faire pour vous remercier ?

      Prenez soin.
      Et gare à votre couronne !


        Astana d'Assay-Sørensen






Citation:


    Odieux personnage pourfendeur de parures de paon,


      Elle est irrécupérable. Votre mauvais goût a eu raison de l'étoffe et des plumes.
      Vous me devez une robe. Et n'en portant déjà pas souvent à l'accoutumée, comprenez que je tienne à récupérer l'investissement premier.

      Démerdez-vous.

      Tapes viriles dans le dos et cætera,


        A.



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Astana
~ 8 février ~
✺ Mood des roses blanches ✺


Sur un pli, griffoné à la va-vite.

Citation:

    Faust,


      A vous, la rose de l'innocence, de la bonté et de la franchise.

      Soyez toujours bon et franc envers ceux qui vous sont chers. Et sauvegardez votre innocence aussi longtemps que possible. Vous êtes précieux - ou comme je vous le disais hier : un bijou.


        A.


~ & jointe au pli, une rose blanche. Forcément.
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