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[RP] Vélins du Nord

Astana
~ Rochechouart, 10 février ~
✺ Mood des plumes pour un oiseau ✺



Citation:

    Rouge,


      Nous avons pris la route pour Périgueux hier. Je t'ai cherchée à ce sujet, et au sujet d'autres affaires, mais en vain. Tu as ta liberté, aussi je ne poserai pas de questions qui pourraient heurter. Sache que je n'étais pas la seule à m'inquiéter de ne pas apercevoir l'ombre de ton chapeau. Nev a souvent demandé après toi. Eddalia aussi.

      En parlant de la petite aveugle, ne te trouvant pas, elle m'a remis quelque chose pour toi. Figure-toi qu'elle a fabriqué un collier pour que tu aies toujours des plumes avec toi. C'est affreusement mignon. Tu le trouveras joint.

      Tes rimailles commençent à manquer. Prends-soin.
      Et donne-moi de tes nouvelles si tu le souhaites.


        Astana





~ & joint au pli, le fameux collier de plumes, suffisamment large pour couvrir tout le cou.
_________________
Finn
Citation:

    Chère VIT!
    Pour « Violence, Injure et Tord-boyaux ! »,


      Mon secret de longévité ? La colère, VIT!, la colère. Rien ne conserve aussi bien que la rage. Encore aujourd'hui, mes lèvres moussent comme au premier jour de mon existence lorsque, tout de boyaux vêtu, j'arrachais à ma mère son dernier cri en m'extirpant glorieusement de ses entrailles. J'évoque peu ce souvenir mais je compte sur vos origines scandinaves pour rendre à ce touchant tableau son lustre d'antan. Voilà pour le partage, vous savez maintenant ce qui nourrit mon feu intérieur.

      En ce qui concerne la vente, je veux bien saupoudrer mon récit de poussière de rêve mais vous n'avez pas intérêt à flancher, vieille femme, même s'il se fait tard et que vos paupières sont lourdes. Pour vous la faire courte, j'ai fait un peu de politique dans cette Bretagne où nous nous sommes quittés, je me suis marié aussi, avant de rejoindre ce qui se profilait comme un îlot d'opportunités et d'ambition au milieu d'un océan morne et apathique de radeaux naufragés : l'Anjou. Je jetai donc mon ancre dévolue sur ce petit mais fier Archiduché que vous connaissiez si bien et je m'investis dès lors des années durant dans toutes les strates de la vie locale, brûlant de ce dynamisme colérique que j'évoquais plus tôt ; en particulier dans le développement de relations de voisinage saines et conflictuelles avec les radeaux alentours. Vous connaissez probablement la suite, nous naviguâmes entre joyeuses réunions de copropriété et abjectes ingérences de ces gros kékés crasheurs de fête parisiens qui n'ont jamais rien compris à rien. Bref, je me suis fait un trou -et je ne parle pas que de mon ex épouse-, peut-être mon seul véritable foyer depuis mon nid craonnais à ma période Pique, bien avant que nous ne fassions connaissance vous et moi. Aujourd'hui, j'ai un peu levé le pied sur tout ça, comme beaucoup, même si je me dévoue toujours à une juste cause : le Naturisme.
      Voilà, je ne vous la fais pas plus longue. Réglez déjà votre note pour ces chapitres de mon devenir depuis Vous et je développerai peut-être la suite. Évitez tout de même de vous la divulgâcher auprès des Angevins de passage à Limoges, vile petite fouineuse, ils ne sauraient retranscrire avec justesse toute la pureté de mes intentions envers la plus belle crampe -au poignet- d'Anjou.

      J'ai placardé votre affiche, sinon. Si j'accepte que vous me payiez mon récit par le vôtre, ce service pas si fluet appellera en revanche un retour de service tôt ou tard. Vous avez une dette envers moi, VIT!.


        Grand Dragon Noir


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Astana
~ Angoulême, 16 février ~
✺ Mood des vieilles copines ✺



Citation:

    Andréa,


      Pardonne le retard. J'ai d'abord été complètement absorbée par les aléas de Limoges, que tu connais sans doute. Et puis je t'ai écrit de nombreuses lettres que j'ai brûlé par la suite.

      A la vérité, je vais te le dire franchement – tu n’en attendrais pas moins de moi – je t’ai trouvée lâche. Lâche de te cacher derrière cette sacro-sainte liberté pour masquer une peur crasse de l’attachement véritable. Et c’est aussi parce que je voyais Siegfried empreint d’un profond malaise, et que j’ai su que tu lui écrivais toujours, que je n’ai plus pris plume. Pour ne pas te mordre inutilement.

      C’est que j’ai déjà trop mordu, ces derniers jours, et que je suis lasse. Et bleue. Enfin. A toi, je peux bien le dire : il y a des jours où je souhaiterais disparaître tout à fait. Pour que l’on me laisse en paix.

      Que te conter de nos aventures depuis notre séparation, alors ? Je crois que la plus notable reste notre fauchage en bonne et due forme par une armée renégate en PA. Si la plupart des nôtres en sont sortis indemnes, le petit protégé de Johannes et moi a tout pris pour lui. Fort heureusement, il ne devrait pas garder de séquelles physiques outre mesure. Et le pouvoir en place fait le nécessaire pour faire amende honorable. Pour aveu total, je suis moi-même esquintée mais cela n'a rien à voir – ou presque – avec la fêlée en armée. Je me suis simplement pété la gueule dans une ravine.
      La deuxième aventure d'importance concerne ce protégé-là, que je mentionnais plus tôt. Faust. Et si tout découle initialement de Johannes, qui l'a trouvé, j'ose admettre que j'y suis particulièrement attachée. Il est jeune et profondément naïf sur les choses de la vie, les gens. A cet égard, de grâce, si jamais toi et lui deviez vous croiser un jour : nuance un peu ton langage. C'est que je crains qu'il nous fasse un arrêt du cœur à t'entendre sans filtre. Il me sera arraché suffisamment tôt comme ça, évitons de mêler les aléas du corps et du palpitant là-dedans.

      Es-tu toujours avec Monsieur-Poire ? Quand rentres-tu sur Limoges ? J'ai besoin de te voir. Pour notre part, nous y serons sous deux jours.

      Hahin,


        Astana




Citation:

    Jo,


      Tu n’as pas à t’excuser, ni à fournir d’explications.
      Je t’ai toujours connue libre de tes mouvements et je gage que les années n’auront rien arrangé à ce trait de caractère, quand bien même la vue te fasse désormais défaut.

      Siegfried ne m’en avait rien dit. Mais je crois qu’il est tout simplement mauvais pour transmettre les messages. Et il avait la tête prise ailleurs.

      Qui est celle dont tu me parlais, dans ton pli ? A-t-elle seulement un prénom ?
      Les choses du cœur, leurs dérivés et leurs conséquences ne sont que trop bien connues pour ma part. Il n’y a nul jugement à apporter sur une justification pareille. Certaines choses meurtries ne seront jamais tout à fait soignées. « Vieille rancune ne meurt jamais », comme l’on pourrait dire dans ma province natale. J’ai moi-même mordu un tendron, récemment, qui avait trop rôdé aux abords de mon propre époux. Sans qu’aucune faute ne soit commise réellement. Est-ce que la chose était réellement nécessaire ? Je ne le crois pas. Il y avait juste un trop plein, que j’ai évacué après avoir été piquée.

      Voilà bien plus de deux semaines que tu m’as écrit. Et je n’ai pas eu vent de ton propre retour en Limousin. J’y serai pour ma part dans deux jours, après un séjour mouvementé et ô combien semé d’imprévus. Où te trouves-tu ? Toujours à Tours ?

      Trouve quelqu'un pour m'écrire de tes nouvelles.
      Et prends soin.


        Astana


_________________
Andrea_
Citation:
Dans la cambrousse Limousine,
Le 16 Février 1469,


    Tana,


Que d’aigreurs dans ce courrier, il me semblait que la bienséance aurait permis de demander des nouvelles avant de me piquer, quand ça fait PLUSIEURS SEMAINES –j’ai le droit d’en rajouter, tu m’as piquée je te rappelle- que tu me laisses sans nouvelles. Heureusement qu’on peut un peu compter sur les hommes. J’ai ainsi appris le décès de ta parure Paon, et je ne l’ai pas pleuré.
Oh ne va pas croire que mon absence de sentiments quant à ta tenue –en fait c’était un plaisir intense, une presque jouissance si tu veux tout savoir- est dû à ton attaque par missive, non c’est juste dû au fait que ton déguisement était une horreur. Cependant, et puisque je ne t’en veux pas, saches que si d’aventures tu voulais te ridiculiser à nouveau, je te prêterais la mienne. Elle n’a servi qu’une heure et est impeccablement stockée dans une housse. Pas pour la protéger hein, seulement pour que personne ne la voit.

A la vérité, je vais te le dire franchement : je suis lâche. Je suis lâche de bien des choses. J’ai donné naissance et abandonné mon fils ainé à son père, et puisque la leçon n’avait pas été assez douloureuse, j’ai recommencé dix ans plus tard avec mon plus jeune garçon. Je suis lâche oui. J’ai refusé de prendre parti entre mon époux et mon mari alors j’ai quitté les deux voilà trois ans. Je refuse de me plier aux crises ridicules d’un père et me prive ainsi de la présence d’un fils. Je suis lâche oui, je suis lâche de bien des choses. Au nom de l’Amour, au nom de la Liberté – la sacro sainte liberté-.
Mais je n’ai jamais quitté Limoges pour masquer une peur crasse de l’attachement véritable. J’aime Siegfried, et ce que nous nous sommes dit ce soir là n’a rien à voir avec mon départ de Limoges. Je devais y retrouver Williams afin de dissoudre notre mariage, parce que tant qu’il ne sera pas dissous, je ne pourrais pas être attachée véritablement à un autre. Et c’était prévu depuis Décembre, lorsque Williamss a quitté Snagov pour revenir en France. Alors vois-tu, même si Siegfried et moi avions décidé de lier nos destins pour autre chose que quelques semaines, si nous avions voulu échanger plus que quelques regards et quelques missives désespérées sur un amour perdu, tu vois Astana, si on avait continué à construire un NOUS, j’aurais quand même quitté Limoges. La seule différence c’est que je l’aurais fait pour NOUS, et pas pour Moi.
Tu vois Siegfried empreint d’un profond malaise, t’es tu seulement demandé ce que MOI je ressentais, ou t’es tu seulement arrêté au monstre d’égoïsme que je nourrissais en quittant Limoges par lâcheté ? N’as-tu pas pensé une seule seconde que cette situation me tourmentait ? As-tu déjà vécu quelque chose de semblable Astana ? As-tu déjà vécu quelque chose de si beau et de si soudain qu’il est impossible de qualifier ? As-tu déjà vécu l’évidence ? L’as-tu seulement vécu ? Et bien imagine que tout s’arrête du jour au lendemain. Sans heurts. Sans raison. Sans paroles que l’on regrette, sans rage, sans colère. Imagine le perdre. Avec tendresse. Avec Amour. Sans vraiment comprendre mais en sachant que c’est ainsi, et que rien n’y changera.
Imagine Astana, et redis-moi que je suis lâche.

Ne va-pas croire que je t’en veux. C’est à ce Nous que nous étions que j’en veux, car Dieu sait que nous avons passé l’âge de croire qu’il existe encore quelque chose d’impossible.
Je suis désolée pour votre fauchage, nous étions en PA hier et j’ai en effet eu vent d’une armée au nom latin qui sévissait dans le coin, sans agrément d’ailleurs. Il se racontait en taverne que le pouvoir en place prenait en charge les soins des personnes touchées. J’ai bien du mal à croire que tu t’es ramassé dans une ravine, je vais donc penser que, voyant l’armée arriver, tu as préféré te cacher et que tu as glissé sur une bouse de Yak. Parce que c’est plus drôle, et que ça amoindrit mon inquiétude à ton égard.
Pour votre protégé, je promets de faire un effort, je vais me museler mentalement et tenterait de ne pas lui causer de crises. Faust donc, il faut que je retienne. En même temps si une armée lui ai passé sur le corps il devrait être facilement reconnaissable, il ne sera pas guéri en deux jours, si ? –Si oui, les armées ne sont plus ce qu’elles étaient et ça serait presque décevant-.

Je serai à Limoges jeudi, et j’y resterais probablement jusqu’au départ pour le tournoi de Genèves, il faut encore que je trouve un coéquipier puisque la mienne m’a lâchement abandonnée pour de la politique, tu le crois ça ?

Sois prudente,
Enfin essaye,
    D.

P.S. : bois ta pulmonaire.
P.S. : j’ai les coquillages pour Hazel.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Astana
✺ Mood blanche colombe et roses pensées ✺



Quelques mots, simplement griffonnés sur un parchemin. Et puis un dessin, rapide. Amusé. Parce que le mood ambiant est rose et blanc.


Citation:

    Espèce de grosse lâche.

    🎔



~ & jointe au pli, une simple rose. Blanche.
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Astana
~ Angoulême, nuit du 16 au 17 février ~
✺ Mood (dés)abandons ✺



Un parchemin, plié en deux, glissé au-dessous d'une porte avant un certain départ.


Citation:

    J’aurais aimé vous dire au revoir.

    J’ai su, à rebours, que vous aviez passé une mauvaise soirée. Ou étais-ce une journée tout entière ? Que vous remettiez en question la Bourgogne et souhaitiez plutôt aller vous aérer en Guyenne. Songez à ce que je vous ai confié une fois : prenez le temps de poser les choses, vos ressentis, et de les réfléchir tout à fait. Ecrivez-les, s’il le faut. Ceci vous aidera, je l’espère, dans les moments de trouble. Quoi que vous décidiez, nous nous tiendrons derrière vous si la chose nous est possible.

    N’ayant pas pu vous faire mes adieux : recevez un câlin. De loin. Non point celui que vous me demanderez, un jour, mais un que je vous offre tout entier. A la vérité, imaginez-le dès que vous trouverez ce pli, en sortant de votre chambre. J’espère qu’il saura gommer ou estomper un peu le bleu que vous ressentez peut-être à l’âme.

    Prenez bien soin de vous.
    Et à bientôt.


      A.


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Astana
~ Rochechouart, 17 février ~
✺ Mood sudiste ✺


Citation:

    Perceval,


      Mes rides marquent en effet le temps qui passe, inéluctablement. Celles du front, surtout, que le plisse beaucoup. Elles creusent des menus sillages dans ma peau, je les devine souvent sous la pulpe de mes doigts. Vos seize années doivent encore être clémentes à cet endroit, profitez-en.

      Etes-vous toujours en terres guyennoises ou toulousaines ? Je n’ai pas pu m’y déplacer, mon agenda ayant été contrarié à de nombreux égards. Passerez-vous peut-être en Limousin ? Tel que je vous écris aujourd’hui, je sors tout juste du Périgord où l’un des miens a eu la carne navrée d’avoir rencontré une capitaine d’armée renégate.

      Sachez que je chemine présentement avec Kriev et que je crois avoir décelé chez lui ce qui vous pousse à le considérer comme un frère. Son affection pour vous est pure, c’est chose rare. Je ne peux néanmoins m’empêcher de sourire tout à fait lorsque vous m’écrivez que vous n’aimez guère les bavardages. Car Vladimir bavarde. Beaucoup. Est-il ainsi votre exception à la règle ?
      Ainsi je fais transition avec l’époux qui est mien. Johannes. Qui n’est à la vérité pas si bavard, mais qui s’attire parfois – souvent ? – les foudres empreintes de frustration de ses congénères, parce qu’il voit clair. Et droit le plus souvent. Et que certains préféreraient garder leurs jeux plutôt que de les voir tout à fait dévoilés. Maleus ne renaîtra jamais, pour autant je le garde vivant auprès de moi. Dans certaines parties de ma vie, les menus détails qui font tout. Et je l’imagine souvent brandissant une Conduite de poche en guise de menace tout à fait silencieuse. Notez que cette image m’apparaissait souvent lorsque j'accompagnais votre mère. Il était doué pour définir La Religion qui est nôtre, et pour la diffuser aux plus curieux. J’aurais aimé hériter de ce talent.

      Qui avez-vous pris pour époux ? Quel est le prénom de votre enfant ? Avec qui cheminez-vous ? Savez-vous si Minah fait toujours partie de ce monde ainsi que son horrible grand mère ?
      Il y a tant de choses que j’ignore.

      Prenez soin & que Déos vous Veille.


        Astana




Citation:

    Nethel,


      Vas-tu ?
      Le silence de Montauban est assourdissant.
      Donne-moi de tes nouvelles.


        A.


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Perceval_aelis
~ Montauban - le 17 février ~
Mood solitude
(puisqu'il faut mooder, moodons)


Excédée par un petit dragon en pleine crise dentaire précoce, notre jeune mère trouve récréatif de répondre au courrier durant la sieste de ce dernier. Pigeon express, le sien, personnel, qui porte le nom de "Bref". Point de cire et d'abeille, papier allégé pour plus de rapidité volatile.


Citation:
Astana,

Bavard ? Vladimir ?
Mais vous me l'avez cassé ! Nous pouvions passer une soirée entière en échangeant chacun qu'une poignée de mots ! Non. Vladimir n'est pas un bavard, peut-être s'épanche-t-il un peu plus lorsqu'il est en confiance, ou bien ai-je une propension à tolérer un babil plus soutenu lorsque je nourris quelques affections ? (ce qui expliquerait beaucoup de choses). S'il voyage avec vous, je suis l'âme tranquille, j'allais d'ailleurs prendre sous peu la plume pour lui bailler nouvelles de ma part.

Sise à Montauban depuis cinq jours, et pas l'ombre de mon oncle aperçue, il m'avait pourtant bien écrit que je le trouverai présent. Même à sa forge, je ne l'ai vu mie.
Demain nous reprenons la route, j'ai suffisamment perdu de temps en détours. Je puis jà vous dire que le Limousin ne fait pas parti de ma feuille de route, j'éprouve une profonde aversion pour ce comté et ne vous en donnerai point de raison. C'est ainsi et c'est tout.

J'ai épousé Siméon-Charles, toulousain, vicomte de Blagnac, réformé, et depuis des mois, il moisit dans un monastère de Zenica.
J'ai donné pour nom à mon fils, Amadèu Wenceslas, mais dans notre intimité familiale, nous l'appelons simplement Madèu.
Je chemine avec Adrian, mon médecin attitré et plein d'autres choses, Jeanne, le limier de ma mère et nous devons rejoindre deux amis à Adrian, Marguerite et Samael, des troublions notoires.
Minah (et son cortège de bestioles en décomposition) m'accompagne en toutes circonstances, il est rare que nous nous séparions. Elle est aussi intacte qu'elle l'était avant (c'est à dire, manchote et des cases en moins).
Mémé Glaviotte, puisque Minah étant devenue ma soeur, sa mémé est devenue mienne (à mon grand regret). Il paraît qu'elle chasse le jouvenceau en Anjou (et j'espère qu'elle y restera longtemps !).

A vous voir, mais point en terres limougeaudes.
Dieu garde. Toujours.

Perceval

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Astana
~ Angoulême & sa pampa, entre le 22 février et le 1er mars ~
✺ Mood Sainte Moustache VS. Gertrude ✺


Astana a écrit:

    Ô grand chef vénéré et moustachu des Blairoses,


      J'espérais vous cueillir hier soir vous vous annoncer de vive voix ce que je m'apprête à gribouiller à la place. Mon effet de surprise est ruiné et me voilà réduite à devoir tenter d'imaginer vos expressions faciales, noyées sous cette moustache qui prend toute la place. Alors voilà : sachez que les clefs du Blairose se trouvent sous une pierre... rose (original). C'est un collège très éclairé qui a pris la décision de vous céder la gestion de l'établissement le temps de notre absence. Je ne peux vous dévoiler les noms du jury final, néanmoins, je me dois de respecter le secret de l'instruction.

      Je suis à peu près sûre que vous avez lâché un « hihi » tout à fait Névileux.

      Veillez Sadella d'ici à ce que nous revenions ? Et écrivez-moi si jamais il lui arrivait quelque chose. S'il-vous-plaît.

      Blairosement vôtre,


        Astana



      P.S numéro un : j'ai été recrutée chez les Gertrudes. Oups.

      P.S numéro deux : pardonnez la terre sur le vélin, je suis en rase campagne périgourdine... nous avons été dépouillés par une douane volante dans la nuit et ces incultes m'ont tout pris excepté ma mine et mes parchemins - je ne sais lorsque nous serons de retour à Limoges... la route en sens inverse me semble bloquée par des gens qui n'entendent rien ni aux blairoses, ni aux moustaches ni à rien d'autre. Le monde court à sa perte, c'est certain.




Nevgerel a écrit:

    Astana,


      C'est d'une fourberie consommée que de vous faire d'abord victime pour ensuite me déclarer votre ralliement à la société secrète des Gertrudes.

      Vous faites bien de vous tenir toute calfeutrée au loin !

      Toutefois, chaque chose en son temps, et comme celui des représailles apparaît, semble-t-il aussi lointain que votre retour, je vais donc me consacrer librement aux courtoisies.

      Auriez-vous oublié vos petits cailloux cabalistiques censés vous protéger des infortunes brigandeuses ?

      Avez-vous interrogé sérieusement Faust ? Après tout, c'était le mieux placé pour ourdir un traquenard contre vous et vous punir de l'abandon où il doit se croire tenu.

      Comme vous vous trouvez comme limogée au delà de Limoges, je gage que vous allez trouver le temps long. Mais heureusement pour vous, j'ai cette excellente nouvelle : vous allez pouvoir consacrer toutes vos journées à m'écrire ce beau mythe que vous m'avez promis !

      En échange de quoi...

      Sachez qu'il faut ajouter à mes belles qualités de chef moustajestique des Blairoses, non pas seulement la garde de votre repaire, mais une victoire contre Rouge !

      Oui, oui, j'ai reçu son coup de chapeau pour mon génie des réveils-matins. J'attends avec impatience que vous reveniez dans les parages pour vous en faire profiter.

      Mais si donc que c'est en rapport ! et qu'il s'agit bien d'un vilhonnête échange, poursuivez plutôt :

      Vous pourrez m'adresser vos chaleureux remerciements, car on n'est tout à fait Gertrude qu'une fois qu'on a subi les névileuses lubies moustajestiques. Mais vous le saviez, n'est-ce pas ? Vous n'attendiez que cela, j'en suis sûr !

      Ainsi, sublime que je suis, je pense déjà à jeter sur ce beau destin que vous avez décidé de suivre, toutes les grâces idoines que vous n'avez cessé de mériter !

      névileusement,


        Sa Moustajestée



Astana a écrit:

    Moustajestée,


      Je sais que vous êtes déçu (et un peu ravi, aussi).
      Et comme je vous comprends !

      Mais voyez le bon côté des choses : avec moi dans le camp adverse vous pourrez désormais laisser libre cours à votre créativité (ou à celle de votre mystérieux cousin). Voyez ? La vérité est que je vous ai rendu un fier service. Vous n'auriez pas pu me calomnier névileusement si j'avais été dans votre camp. En revanche, n'espérez pas que je vous restitue les postiches que vous m'avez offerts ! J'en ai besoin. Ne serais-ce qu'en mémoire du 31 février.

      Du reste, ces incultes m'ont tout raflé. Mes treize cailloux, collectés soigneusement ont tous disparu. Et ce constat m'attriste bien plus que les trois mille écus dont j'ai été allégée. Car non seulement aucun enchantement n'a empêché qu'on me prenne pour une pigeonne mais c'est le fruit de longues années de sélection qui s'est évaporé. Imaginez seulement, Nev, si du jour au lendemain votre vénérée moustache venait à disparaître ?! Vous seriez abattu, et aucun postiche en ce bas monde ne saurait remplacer la moustache originelle (promis, ceci n'a rien d'une menace).

      Ceci étant, je dois vous faire part de mon mécontentement. Voilà deux jours que je suis revenue et je ne vous ai toujours pas vu ! C'est bien deux jours de trop. Vous vous gardez de moi ? C'est pour me punir c'est ça ? Si vous prenez route mercredi avec Sadella, cessez donc de vous planquer et sortez ! ... S'il vous plaît ?


        Astana


_________________
Astana
~ Angoulême, 25 février ~
✺ Mood ode aux niais & aux mielleux ✺


A défaut de pouvoir se taper dessus en lice – merci cher genou – ou d'aller traverser la Charente à la nage – encore merci, cher genou – Kriev avait opté pour le challenge de la plume niaiseuse et mielleuse à l'endroit de leurs qualités respectives.

« Ou l'art de sortir la brosse à reluire ».

Donc acte.


Kriev a écrit:

    Astana,


      Bords de Charente, et tu n'y es pas. Qu'importe, se replier dans un écrin de nature n'est pas chose superflue pour faire l'exposé exhaustif de tes qualités - ce qui me vaudra au passage diagnostic de crise de cuisses viriles.

      C'est qu'il y a en toi quelque chose qui pique la curiosité, dès la première rencontre. Silhouette déliée sans aucun doute agréable aux quinquets, mais il serait bien triste de s'arrêter là. Tu es belle, assurément - profites-en bien, je ne te le répèterai pas tous les matins & m'en voudrai de laisser planer un instant quelques doutes sur ma sympathie pour toi à force d'user de quelques compliments. Tu n'as pas cette beauté insolente des donzelles qui se découvrent croqueuses d'hommes ou de celles dont les courbes accrochent tout à fait le regard, et dont la personnalité peine à les égaler. Nee.

      Ta beauté a quelque chose de glaciale. Les grands yeux gris, la démarche, carcasse cabossée par les ans et les hommes. Et on devine, pourtant, là-dessous, la lave qui sommeille. Freya ; de glace et de feu.

      Mais assez pour ta carcasse ; le caractère prime.

      On devine bien vite qu'il dépasse amplement les bas attraits charnels. Et, nee, tu n'as pas l'droit d'y voir négation de mes précédentes gratouilles.

      Séchée par la vie et les gens, et la confiance toujours prompte à se déployer et à s'attacher. Qu'importe, au fond, que ta caboche manque peut-être de certaines cases, ou qu'elle emprunte quelques tortueux chemins qu'on peinerait à comprendre. Tu es un putain de concentré de droiture, fidèle à toi-même jusqu'au bout des ongles et jusque dans tes conneries. Concentré de droiture qui n'empêche pas le rire, de toi et des autres. A tes côtés, on se marre et on cause sérieux, on se pète la caboche au chanvre et à l'adrénaline, on se fait soigner et on se blesse.

      Tu vois, il y a besoin en définitive de peu de mots, quand les qualités sont réelles.

      Tâche de prendre soin de ta caboche fêlée et de ton genou détraqué, que tu puisses trouver remède à mes cuisses et me coller une trempe en lice.


        Ton homme de main.




Astana a écrit:

    Kriev,


      Contemplations.
      Pendant mielleux : Oh, les mignons tendrons qui se perdent en œillades désespérées à tes abords, Kriev. Je les entends d’ici : « Kriev a un corps d’éphèbe protecteur qui de ses bras me protégera des vils aux cuisses viriles ». Ah ! Comme je les regarde plonger à désirer s’y noyer dans tes mirettes bleues. D’un bleu-gris de tempête. Tes parents auraient-ils ravi des parties d’océan pour les mettre dans tes yeux ? Pas n’importe lesquelles. Celles qui viennent se briser avec force contre les rochers gris, en vagues. Et qui promettent une Odyssée trompeuse d’ennui. Parce qu’il y a une détermination certaine, dans les châsses qui sont tiennes. Et qui semble tout balayer sur son passage. Toujours, comme une vague.
      Pendant cuisses viriles : Si t’étais un délit, tu serais un excès d’beauté (TOP).

      Méditations.
      Pendant mielleux : « Oh, Kriev a le verbiage haut de ceux qui n’ont pas froid aux yeux, qu’il est courageux ! » murmurent les petits tendrons avant de disparaître derrière des chouettes mystérieuses. Et là-dessus elles ont raison. Un baratin certain pour cette répartie douteuse – toujours – accrochée au bout des lèvres, et le courage timbré de ceux qui réagissent à l’instinct. Et l’humour. La dérision avec laquelle tu vois le monde, toi y compris. Car qui accepterait être le Sujet officiel du Traité des Cuisses Viriles ? Et que dire de loyauté authentique que tu attaches à certaines personnes… jusque sur la rive noire ? C’est là ta plus grande qualité. Parce qu’elle en dit plus sur toi que toute la bibliothèque d’Alexandrie.
      Pendant cuisses viriles : On d’vrait donner ton nom à un sel parce que t’assaisonnes ma vie.

      En somme, tu es de ceux que l’on contemple & que l’on médite.
      Voilà, pour ta dose de miel.


        Astana



Résultat ?
Astana 1 - Kriev 0

_________________
Astana
~ Limoges, 1er mars ~
✺ Mood dialogues de mains ✺


Astana a écrit:

    Kriev,


      Rapidement.

      Je me suis entretenue avec Siegfried ce matin. Il sera bientôt fait seigneur vassal d'un Leffe, et je te laisse deviner lequel. A cette occasion j'ai su que la famille te cherchait pour interrogatoire. Je ne sais si la menace est mortellement sérieuse ou non. Mais dans l'éventualité où elle le serait : sois prévenu et de grâce prends garde lors de ton retour à Limoges.

      Ne vas pas t'aventurer n'importe où. En tout cas pas sans moi. J'ai placé un unique garde-fous à l'endroit de Siegfried qui m'a demandé si tu l'avais tuée."Non". Mais le reste, c'est à toi de le raconter.

      Navrée d'ombrager ton escapade champêtre avec Moïra. J'ai pensé que tu souhaiterais être mis au courant. Envoie-moi de tes nouvelles.


        A.




Kriev a écrit:

    Astana,


      Suis ce jour à Limoges. Enfin, pas tout à fait ; planqué dans la nature limougeaude, dans la roulotte de Moïra, dans ses bras. Je compte y passer la journée et sans doute plus. S'il faut danser la gigue au bout d'une corde, autant passer mes derniers moments avec la seule femme qui m'aura apaisé. Tu peux gratouiller cela sur ton carnet, je crois.

      Je sortirai de ma planque pour te rosser lors du tournoi, ne t'en fais pas. Même les Leffe ne sauraient m'empêcher de te faire mordre la poussière une troisième fois.

      Je ne sortirai pas sans toi.


        Kriev.



Astana a écrit:

    K,


      Je ne laisserai pas faire. Et je reste à l'affût.

      Moïra est sans doute moins visible que toi en ville, mais dans le doute garde-la auprès de toi. Je ne voudrais pas qu'il lui arrive malheur sous prétexte qu'il est de notoriété commune que vous êtes... liés. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, dis-le moi. Je peux m'arranger pour vous faire passer des provisions le temps que les choses s'apaisent, ou que les royaux prennent la tangente.

      Prenez soin. Tous les deux.


        L'homme-de-mainriée




Kriev a écrit:

    Astana,


      Nous avons vivres et alcools ; de quoi ne pas craindre quelques jours d'isolement.

      Ne t'en fais tout de même pas trop pour moi ; je suis jeune mais j'ai la carne dure.


        Kriev.


      P.s : merci.


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Astana
~ Limoges, 3 mars ~
✺ Mood des cercles cerclés, ou presque ✺



Citation:

    Grand Dragon Noir,
    Puisque je vous écris toujours le soir,


      Bien sûr que vous avez fait de la politique, Finn. « VIT! » sonne drôlement comme un nom de campagne Archiducale, d’ailleurs. Vous devriez y songer si jamais vous souhaitiez remettre le pied à l’étrier un de ces jours. A poil bien entendu, tout exhibitionniste que vous êtes, puisque vous faites partie du clan des naturistes. En voilà une chic idée ! Ne me remerciez pas, le conseil était pour une fois, tout à fait gratuit.

      Que vous conter de moi sur ces années passées depuis la Bretagne ? J’ai pris la tangente sur Toulouse avec mon cousin et les vieux montalbanais que vous connaissiez si bien et m’y suis d’ailleurs mariée. Une première fois. De guerres en guerres, pour un Roy ou pour un autre mais toujours pour les Bouillons & affiliés, et Toulouse ayant pris des airs de Maine du sud, nos chemins grimpèrent un peu plus haut sur la carte de France. Ainsi, Limoges s’imposa à nous comme un bon petit port d’attache avec suffisamment de fêlés dans les environs pour nous fondre dans la masse. Ou presque. Et puis des guerres, toujours, des petits et des grands drames, et des entractes au Danemark mien récents et moins récents. Un deuxième mariage, tout frais, avec le même homme que la première fois, en Guyenne. Une compagnie montée dans laquelle j’ai mis une petite partie de Maleus en guise d’hommage. A un moment donné, dans ces années qui ont filé, j'ai moins rechigné à porter des robes qui dénudent ou non les clavicules. C'est un fait d'importance. Voilà pour la version courte.

      Je note que vous avez soigneusement tenu hors de votre correspondance votre union prochaine avec Calyce. Vous me réserviez peut-être cela pour la version longue avec les détails de la cérémonie ?

      Si vous souhaitez toujours m'extorquer un service, sachez que vous aurez l'occasion de le faire sous peu. Car j'arrive. Non, vous ne rêvez pas : j'arrive.
      Vous avez pris peur ? Allons allons, tamponnez-vous le front. Loin de moi l'idée de squatter à votre union. Je chemine simplement avec la bande de Sadella – qui se trouve être enceinte jusqu'aux yeux – et dans la mesure où je suis son médecin attitré vous saisirez aisément où la chose nous mène. Je crains que les conneries débitées à la seconde en Anjou ne déclenchent son travail prématurément.

      A bientôt !


        EXIT!
        Pour EX-Intendante de vos Turpitudes !


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Astana
~ La Trémouille, 5 mars ~
✺ Mood des anecdotes symboliques ✺



Citation:

    Perceval,


      Pour une fois, ce n’est pas moi !
      Je vous assure que Vladimir – c’est drôle de le nommer ainsi, car de ma bouche il n’est toujours appelé que Kriev – a un côté drôlement bavard vis-à-vis du monde, et des gens, mais surtout des gens. Mais peut-être faut-il simplement chercher du côté des liens qui vous unissent. Et qu’il ne ressent pas le besoin de s’épancher autant lorsqu’il est en votre compagnie. En confiance. Nous cheminons toujours ensemble, lui et moi, et j’ose vous confier que nous avons transformé une mauvaise blague en un fait bien et bien réel : il est devenu mon homme de main. Nous nous veillons mutuellement et nous sommes promis de venir vous trouver sitôt que les choses seraient possibles – mais point en Limousin.

      Avez-vous pu voir votre oncle ? Je m’inquiète de n’avoir reçu aucune nouvelle de lui.
      Le Tournoi de Genève démarrant bientôt, je gage que vous devez être en chemin avec cette curieuse troupe qui est vôtre. Passez mes amitiés à Minah, si elle a gardé souvenance de moi ! Je croiserai bien assez vite votre terrifiante mémé commune si elle se trouve toujours en Anjou à chasser le jouvenceau. Puisque c’est là que je me dirige présentement. Quant à votre époux, je l’ai bien connu et suis heureuse de le savoir lié à vous. Moins concernant cette histoire de monastère à Zenica. C’est terriblement loin. De vous et de votre fils. Je lui dois un pli.

      Avez-vous une idée d’où vous vous trouverez après le Tournoi ?

      Prenez bien soin – et alignez-les !
      Qu’Il vous veille.


        Astana



      P.S : je ne devrais peut-être pas vous dire cela tant l’anecdote semble lointaine et ne vous dira rien. Mais mon époux me disait hier que vous étiez une sacrée gigoteuse lorsque vous étiez encore dans le ventre de votre mère… et il m’apparaît que la chose ne semble pas avoir tant changé.


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Finn
Citation:

    EX,
    Si vous me permettez cette familiarité,


      « VIT! », un slogan de campagne ? Vous vous prenez pour un mouvement politique ? Ça va les chevilles ? Je doute pas que vous rangeriez du monde derrière mais vous reculez vraiment devant rien. Et pourquoi vous salissez tout, comme ça ?

      C'est pas Montpellier, ici. On est Naturistes, pas nudistes. Le Naturisme, ce n'est ni une question de vit ni une question de mors. Ce n'est d'ailleurs même pas une question. C'est une réponse, LA réponse à toutes les questions. Une injonction même, non pas clanique mais universelle, que vous percevrez certes plus distinctement en approchant nos frontières : « Libérez la couisse ! ». Je ne saurais trop vous suggérer à vos compagnons et vous d'obtempérer sous peine de passer pour de grosses Nadines et de vous faire défroquer sans sommation au détour d'un chemin ou d'une ruelle si la Brigade Anti-Froc vous met le grappin dessus. Vous basculerez alors dans un monde merveilleux où la Nature règne et où ses lois sont les seuls commandements qui vaillent.

      Enfin, vous verrez tout cela en temps et en heure puisque vous escortez celle qui va me marier à Calyce. Je vous autorise à venir jouer au docteur avec Sadella à la cérémonie, du coup. N'hésitez surtout pas à intervenir si elle nous lâche les grandes eaux. Venez avec un cadeau, par contre, et un beau qui nous ravira, Calyce et moi. Quelque chose qui ne coûte rien à l'entretien de préférence et de relativement rare. Genre un drakkar. Si vous ne trouvez rien à la hauteur de l'événement, rappliquez juste les guiboles à l'air en agitant un petit étendard angevin pour nous montrer à quel point vous êtes contente d'être là, ça suffira à notre bonheur.


        Grand Dragon Noir


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Astana
~ Angers, 10 mars ~
✺ Mood Folle angevinie ✺


Citation:

    Josianne, ma très chère future,


      Oh, comme vous me comblez déjà ! Jamais la vue d'un petit pain ne m'aura autant émue. Pour aveu, je crois que j'ai même gloussé... c'est vous dire tout l'effet que vous me faites. Grâce à vos mots ô combien chargés de promesses j'ai découvert un nouvel Angers ce matin, picorant mon petit pain au lait. Un petit bout par-ci, un petit bout par-là, la ville devenait de plus en plus rose à chaque bouchée, les oiseaux se teintaient de bleu et se mettaient à chanter nos louanges... Merveilleusement mielleux. (Avouez, vous avez mis quelque chose dedans – vous pouvez le dire, promis je râlerai pas). Alors, honorée d'un nouveau regard sur les choses je suis allée cueillir des fleurs. Allons, Josianne, vous méritez bien plus que de simples fleurs j'en ai bien conscience. C'est pourquoi je les ai patiemment fait réduire pour n'en tirer qu'une essence parfaite. Un peu comme vous. Ainsi, vous trouverez en contre-pli un batoa de première qualité – pour vous garder de tout heurt d'ici notre union officielle.

      Oh parce que nous nous épouserons et nous aurons une baignoire en or massif. Oui.
      Et peut-être aussi une pièce gigantesque pour entreposer tous les vêtements & poulaines que Calyce vous a offerts, ainsi que mes propres tenues et notamment celle qui crie "je pèse 25 000 écus".

      J'espère que vous saurez voir, à travers ce philtre, tout le soin que je compte vous porter.

      Bien à vous,


        Astana ❤



      P.S : mes lèvres resteront scellées en présence d'Alfred, n'ayez crainte. Je me contenterai de petits clins d'oeil à la fois ringards et discrets – ou presque – en votre direction.


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