Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Les retrouvailles de deux jeunes amants et tout ce qui suivit...

[RP] Une vie sur les chemins

Adelinda
Autun

La journée n'est pas encore terminée, mais le temps neigeux apporte l'obscurité d'une fin de soirée. De légers flocons commencent à tomber sur Autun, pour petit à petit grossir et venir former un tapis blanc sur les routes pavées du village Bourguignon.

Nuit, la jument à la robe noire, avance difficilement, suivant les ordres de sa cavalière qui ne sait pas vraiment où la mener. Trouver l'auberge du premier coup est impossible pour la voleuse, qui enrage de ne pas tomber sur des villages qui possèdent au moins trois auberges! Pourquoi faut-il à chaque fois que le bâtiment soit quasiment introuvable, caché bien au fond du village, là où les gens sont pratiquement sûrs que les voyageurs n'iraient pas le trouver! Le bel accueil!

Adye jette un petit coup d'œil à sa compagne de voyage, et repose le regard sur la route qui leur fait face. Bon, plus le choix, va falloir demander le chemin...
La jeune fille arrête sa monture et pousse un soupir faisant naître un petit volute blanc qui s'échappe d'entre ses lèvres, et cherche du regard quelqu'un susceptible de les aider. Mais ya pas grand monde de sorti. Doivent sûrement être dans une taverne ou déjà rentré chez eux.
Ah non! Voilà un mioche qui sort d'une maison pour se mettre à courir. Adye le suit du regard, et remet sa jument au pas, s'approchant du jeune garçon qui s'est arrêté devant une échoppe de boulangerie. La douce odeur qui s'échappe du bâtiment réveille la faim de la voleuse, qui se rend compte que le dernier repas pris remonte à bien des heures. Avoir quelque chose à se coincer sous la dent ne serait pas de refus.

La jeune fille descend de sa monture après avoir demandé à Abbigaelle de l'attendre, et se dirige vers le gamin, qui lui fait à présent face.


Dis moi gamin, fait-elle une fois arrivée à sa hauteur, v'zavez une auberge dans c'bled?

Le mioche la regarde un air soupçonneux sur le visage, et après avoir reniflé bruyamment et s'être essuyé le nez avec sa manche lui rétorque:

Possib', mais un écu saurait sûrement m'délier la langue.

Adye esquisse un sourire. Ce p'tit gars ne perd pas le nord. Elle fouille dans sa besace et sort sa bourse pour en retirer un écu qu'elle montre au gamin, pour lever l'avant bras au moment où il veut s'en emparer.

T'l'auras quand t'auras parlé. Alors? J't'écoute?

Le gosse regarde avec envie le bel écu qui miroite sous le soleil couchant d'Autun, et se décide enfin à donner une direction à la jeune voleuse. Aller tout au sud, traverser la grande place du village et continuer tout droit jusqu'à voir la fameuse auberge. Pouvaient pas la mettre près de l'entrée du village nan?! La jeune fille tient parole et donne l'écu au gamin, qui s'enfuit en courant après avoir récupéré son bien. Puis elle entre dans l'échoppe pour en ressortir quelques minutes après, une grosse miche de pain brioché dans les mains.
Une fois retournée auprès de sa compagne de voyage, elle monte sur sa jument et coupe un morceau du pain qu'elle donne à Abbi. Un petit regard est jeté au chien qui l'observe en haletant, et elle détache un autre bout qu'elle porte à sa bouche, pour ensuite mettre le restant de pain dans sa besace. Après tout si le clebs veut avoir sa part, sa maîtresse en a suffisamment pour deux.
Elle donne un coup de talon sur le flanc de sa jument et la voilà qui reprend la route, suivant les indications du mioche.


Un peu plus loin, un peu plus tard

Le mioche n'a pas menti! Les voilà enfin devant un bâtiment portant une enseigne indiquant "auberge"! Pas trop tôt! Adye met pied à terre, et attache la bride de sa jument à un arbre avant de pénétrer dans la bâtisse. Abbi la suit de près, et se retourne pour parler à son chien l'empêchant d'entrer. La voleuse lève les yeux en l'air en la voyant faire, et ne peut s'empêcher d'émettre un petit commentaire.

C'est un chien, comment veux-tu qu'il t'comprenne...

Adye sait qu'elle devrait arrêter de raisonner à propos de cette femme étrange qui considère son chien comme un être humain. Elle hausse alors les épaules et entre dans l'auberge, sans faire attention à savoir si Abbi la suit ou non.

L'intérieur est bien plus agréable que l'extérieur. Au moins on s'y gèle pas les miches. Sur le côté un feu de cheminée crépite joyeusement, apportant à la grand-salle une chaleur réconfortante. La salle est propre, des tables sont entreposées de façon à ce que les clients n'entendent pas les conversations des voisins, et tout au fond un grand escalier en bois mène à l'étage du dessus. Sur la gauche, le comptoir derrière lequel l'aubergiste est occupé à essuyer ses verres prend quasiment toute la longueur du mur. Adye s'en approche, faisant ainsi lever la tête de l'homme qui l'accueille avec un sourire poli.


B'jour, fait la jeune fille en se retournant après avoir entendu la porte s'ouvrir, et aperçoit la silhouette d'Abbigaelle. Nous aimerions deux chambre s'il vous plaît.

L'aubergiste acquiesce de la tête et prend leur nom avant de leurs attribuer à chacune une chambre, dans laquelle elles se retrouvent quelques minutes plus tard.
La jeune fille dépose sa besace et ressort, pour se retrouver de nouveau dans la salle principale, où Abbi est installée à une table, semblant attendre la voleuse.
Bon, l'auberge est trouvée, elles sont installées, plus qu'à faire le tour des tavernes du bled pour essayer de retrouver Armand.
Elles se dirigent donc vers la porte quand elles s'arrêtent brusquement, le clebs venant d'arriver pour finalement se cacher dans les jupes de sa maîtresse, suivi d'un homme qui semble furieux.


L'est à vous le chien? Il m'a volé!

Adye hausse les sourcils, surprise, et pose son regard bleu sur le cabot qui garde toujours la miche de pain entre ses crocs. Un petit sourire voit le jour sur ses lèvres, et la jeune fille hausse les épaules pour ensuite avancer vers la sortie.

J'le connais pas moi, c'pas mon chien.

Elle gagne la porte et sort au-dehors. Bon, maintenant trouver une taverne. Elle commence à marcher dans la neige, ayant tout de même une petite pensée pour la pauvre jeune femme qu'elle a laissé face à l'homme...
_________________
Sunie
[Sur les chemins Montluçon- Nevers]

Depuis plusieurs jours, elle avait repris ses promenades sur les chemins du Royaume, plus fort qu’elle cette envie d’avancer la nuit a pas de louve ou chevauchant sa monture de couleur sombre.
Sunie avait juste prit repos dans une grange sur son chemin, juste après avoir examiné les environs silencieusement, elle avait repéré quelques traces de pas dans la neige anciennement tombé que les nouveaux flocons ne recouvraient pas encore. Puis s’était faufilé a l’intérieur de cette grange, une odeur de foin l’avait envahit… Elle avait scruté en y entrant dans l’obscurité naissante de la nuit, seuls les rayons de la lune traversant quelques planches lui permettaient de s’orienter, trouvant un coin au fond derrière des ballots de paille. Elle avait déroulée sa couverture et s’était enveloppée dans sa cape, fermant les yeux mais restant aux aguets du moindre bruit. Puis plus tard, elle tomba dans un sommeil peuplé de songes, bercée simplement par le souffle régulier de sa monture qu’elle avait rentré à l’abri avec elle.

Au matin, les premiers rayons du soleil firent leur apparition l’un d’eux venant glisser le long de sa frêle silhouette. Réveil avec la gorge sèche, l’estomac dans les talons, se redresse lentement son regard azur épiant l’intérieur de la grange silencieuse…Personne… Elle se redresse entièrement et réajuste ses vêtements, essaie d’ôter les brins de paille qui c’était glissé dans sa chevelure. Puis se saisie des brides de sa monture et sort de cette grange avec précaution, la réverbération de la clarté de la neige l’éblouissant légèrement. Elle pose pied a l'etrier et enfourche son étalon, empoignant fermement et avec souplesse les brides et élançant son "Marco" comme elle le nommait parfois afin de poursuivre sa route, après avoir tâté sa besace avec un léger sourire espiègle en coin


[Autun]

Le village suivant se trouvait a trente lieux, Sunie n’avait jamais aimé passer par les porte de la ville trouvant que l’accueil était souvent peu chaleureux, les voyageurs se présentait bien souvent et était tout juste saluer en retour par un hochement de tête de la part des habitants…
Sa monture au pas, elle ne se présente donc pas et avance dans les rues du village que ce début de matinée réveil, certains villageois circule déjà têtes baissé déjà toute a leur journée de labeur. Sun retiens de s’marrer en pensant *p’tard ils ont qu’ça dans l’crane, champs, ateliers, chaumières, bobonne, politique…* Bien sûr personne ne cernes Sunie, tout juste dans son propre duché.

Avisant une taverne d’apparence agréable, elle y oriente sa monture, puis se laisse glisser au sol avant de la confier au bon soin du palefrenier de l’étable adjacente, lui donnant les écus nécessaire a en prendre le plus grand soin, c’est que lorsque l’ont parcoure les chemins par ces grand froid avoir sa monture en forme et emplis de soins et d’une grande importance.
Ayant pour baguage comme a l’accoutumé simplement sa besace, elle entre dans ce qui es en fait une auberge, promenant son regard azur sans gène aucune dans l’établissement, elle avise le tavernier, puis le dit d’une voie calme mais ferme n’incitant pas du tout a une réponse


Olà Tavernier!!!!

Sert moi ton r'pas chaud et s’qui t’sert d'tord boyau,
J’ai b’soin d’me rechauffer l’corps .... Par s’froid qui fait


Sunie n’attends pas la réponse et se dirige au fond de l’auberge vers une table positionné dans une semi obscurité, s’asseyant sur la chaise dos au mur afin de pouvoir observer a la dérobé. Restant couverte de sa cape de couleur pourpre sombre et ôtant simplement son capuchon révélant une jeune fille d’une vingtaine d’année, la chevelure noir ébène, le teint légèrement halé par la vie sur les chemins, son regard clair azur scrutant les personnes présente, si l’ont fait attention a l’expression de son regard on y découvre une lueur d’impatience envers le tavernier qui se presse pas assez a son gout…la faim la tenaillait… et dans ces cas là elle n’était pas vraiment d’humeur…
_________________
Armand.
[une chambre dans l'auberge]

Quoi de plus agréable qu’une sieste dans un bon lit douillet après avoir passé la nuit sur les routes. Tout juste réveillé, les mains croisées derrière sa tête posée l’oreiller, le jeune Armand laissait le soleil hivernal caresser sa peau arborant un sourire jovial. C’était la fin de l’après-midi et surement que le reste du groupe ne devrait plus tarder à arriver, si ce n’était pas déjà fait. Petit coup d’œil à sa voisine de chambrée qui dormait à point fermée dans le lit voisin et voilà que son sourire s’étira. Apparemment, le voyage n’avait pas épuisé que lui. "Faut dire que jouer les pestes du matin au soir ne doit pas être de tout repos", songea le jeune homme bien qu’il soupçonnait que ce comportement était tellement inné chez l’adolescente qu’il ne devait pas lui demander trop d’efforts.

Après un étirement lascif, le jeune homme se décida à se lever. La tentation de rester trainailler était pourtant forte mais l’envie de retrouver Adye l’était plus encore. Il s’étonna de l’attachement qu’il ressentait pour elle, lui qui n’avait toujours vue dans le sexe opposé qu’un grand terrain de chasse où il pouvait tester encore et encore son pouvoir de séduction sans jamais se soucier des sentiments de ses victimes. Il sourit à cette pensée, cette fille l’avait changé… même lui n’en revenait pas.

Rejetant la couverture, il s’assit au bord du lit puis passa ses mains sur son visage avant de se lever enfin. Il lança un dernier regard à sa cadette avant de quitter la chambre et de se diriger vers la salle d’eau ses effets sous le bras.


[Au rez-de-chaussée]

C’est chantonnant un air joyeux qu’il descendit les marches de l’escalier menant à la grande-pièce de l’auberge. Le feu de cheminée crépitait doucement embaumant la salle de sa chaleur feutrée. Celle-ci était arrangée avec soin et les quelques clients présents semblaient calmes. « Ennuyeux » pensa un Armand d’humeur festive alors qu’il se dirigeait vers l’aubergiste encore occupé à nettoyer ses verres. Ce dernier relava la tête quand Armand se planta devant lui et lui demanda s’il avait besoin de quelque chose d’un ton mielleux, de ceux que l’on sert aux clients pour tenter de les fidéliser ou d’éviter qu’il ne vous brule votre bicoque pour un mot qu’ils auraient mal pris. Le jeune homme s’en amusa et lui demanda alors sur le même ton s’il n’avait pas enregistré l’arrivée de deux, peut être trois jeunes femme dont une avec un foutu caractère répondant au nom d’Adye.

Elle était là y pas longtemps jeune homme, même que la femme qui l’accompagnait est encore ici, tenez c’est elle !, dit il en montrant Abbgiaelle.

Une moue se dessina alors sur les traits du jeune homme voyant la jeune femme apparemment occupée avec un type et un chien. Pas franchement dans l’envie de se mêler à la conversation, Armand remercia l’aubergiste d’un sourire et fit quelques pas vers la sortie avant de se retourner vers l’homme et de lancer :
J’oubliais, si la petite peste qui m’accompagne me demande, dites lui que j’suis allé tester la marchandise du coin, elle comprendra. Nouveau sourire railleur illuminant le visage du petit plaisantin qui imaginait déjà la réaction de lili, pour sure qu’il adorait la faire enrager.

Puis, remontant le col de son mantel, il s’engagea dans la rue. La nuit commençait à tomber sur le village recouvert d’un tapis neigeux et le froid se faisait plus mordant. "Vivement que l’hiver se termine", songea Armand bien plus dans son élément durant les longues journées d’été. La main serrant son bâton, prêt à riposter à l’attaque d’un éventuel détrousseur tapis à l’ombre des murs, il déambula ainsi dans les ruelles à la recherche de la taverne ou Adye devait l’attendre.


[et finalement à la taverne du coin]

Puis,après avoir fait le tour des tavernes sans trouver la moindre trace de sa belle, le jeune homme se posa finalement à la taverne municipale. Après tout, si Adye le cherchait comme il le pensait, elle réussirait bien à le trouver et cela lui laisser le temps de faire plus ample connaissance avec la gente féminine locale,ce qui n'était pas pour lui déplaire.
pnj
Dijon, loin, mais looooin!


Accoudée nonchalamment à une table de taverne, à écouter d'un air on ne peut plus ennuyé les déboires d'une femme se prenant pour le centre du monde... Baillant ostensiblement afin de montrer à quel point cette conversation était intéressante, la jeune fille dardait son regard gris dans les flammes de la cheminée... C'est que le feu était plus passionnant que cette godiche...

Ca faisait 3 semaines qu'on était ensemble! C'était l'amour de ma vie! J'en aimerai jamais un autre! Bouhouhou!!!

Lysi pouffa et mit une main fine devant ses lèvres en s'en rendant compte. Se râclant la gorge, elle prit un air faussement désolé. Mais pour sûr, cet air n'eut pas l'air de convaincre et elle sentit sur elle les regards de tous les badauds du coin... Un sourire innocent se dessina sur son visage, -même si ses yeux montraient le contraire-, et elle se redressa

Pardonnez moi ô sublime jeune femme, je ne glousserai plus en vous entendant répandre votre amour pour quelqu'un que vous connaissiez à peine. Pardon.

Non toujours pas l'air convaincue... Si la greluche avait pû la coller sur le bûcher elle l'aurait sans doutes fait sans tarder...Bah, un léger sourire en coin s'afficha et elle tourna les yeux vers la fenêtre. Elle aimerait bien filer rejoindre la cousine... Elle hésitait fortement d'ailleurs. De toutes façons elle trouverait bien des couvents dans les coins où elle se rendrait! Bah oui, pas une sainte, mais y a qu'les nonnes qui ont son remèdes... Elles n'ont jamais voulu le lui donner qu'elle se l'fasse seule! Bande de... Nonnes!!!

Bouhouhou il est partie avec l'autre catin bouhouhou! On devait se marier et j'attends déjà ses bébés bouhouhou...

Lysi s'en serait coupé les oreilles à entendre pareilles inepties........ Mais qu'est-ce qu'elle racontait?! Elle finit par se lever, et se rendre face à cette pleureuse du dimanche. Les mains bien à plat sur la table qui les séparait, la jeune fille se pencha vers elle.

Trois misérables semaines! Trois Mi-Sé-Ra-Bles semaines! Que trois! C'est pas comme si vous aviez fait votre vie avec! Puis c'est pas en couchant avec le premier v'nu au bout de deux heures que vous vous connaissez qu'ça va marcher! Puis celle que vous appelez catin ça va sûrement faire pareil! Puis quand on le connait un minimum c'est un vrai pochtron pas capable de faire quoi que ce soit de ses dix doigts à part jouer au toutou des grands! Vous êtes fière de ça?! Enceinte?! Et comment vous savez qu'ils sont plusieurs?! Ils sont sortis vous faire coucou et vous dire qu'ils étaient deux ou trois?! Si vous vouliez pas être engrossée fallait attendre l'mariage! C'est vous la catin!

Toujours les mots qui font plaisirs... A tel point qu'elle recula sous le coup de la gifle que la folle lui infligea. Un éclair glacé passa dans les prunelles grises de la petite brune. Mais elle finit par se redresser, chasser les cheveux châtains qui lui tombaient devant le visage et sourit, méprisante à souhait -elle avait eu de bons exemples-

Continuez, vous vous en apercevrez un jour ou l'autre que vous êtes ridicules.

Tout le monde semblait vouloir une chose, qu'elle parte de leur taverne. Mais c'était mal connaître Lysithée! Elle s'approcha, dans le silence le plus profond de l'endroit, du fauteuil trônant devant la cheminée, jeta un coup d'oeil accompagné du fameux sourire en coin, aux pécores ici présents, et se laissa tomber en travers du fauteuil. Fauteuil dans lequel était installé un dijonnais qui ne pipait mot. Levant délicatement une jambe pour faire remonter le bas de ses jupes sur un mollet plus que désirable, elle se frotta un instant à l'homme assit qui l'observait. Jouer, c'était si bien... Mais juste jouer! Enfin il le savait, elle lui avait déjà fait le coup et le refaisait pour qu'il s'en aille. Il était du genre fidèle, aussi s'extraya-t-il du fauteuil tant bien que mal, évitant de toucher plus la jeune fille qu'il avait en travers des genoux.

Elle était tout sourire, un air gourmand au visage, tout en le regardant s'en aller. Ah ça... Ils n'étaient pas drôles dans le coin... Levant les yeux par dessus le dossier, elle vit que tout le monde partait! Enfin la paix et finit les jérémiades!!! Aristote soit loué! Hmm?? Elle passait trop de temps chez les nonnes elle... S'étirant à la façon d'un chat, elle se laissa retomber délicatement dans le fauteuil, confortable malgré son âge. Réfléchissant à son départ, ou à son non départ... Peut-être demander à ce qu'ils viennent la chercher? Mhoui elle allait faire ça. Peut-être que leurs routes les méneraient ici! Et là elle partirait avec eux. Héhé... Bonne idée. Les chemins... Les plaisirs.. La chasse!

Pour sûr c'était bien plus intéressant que les querelles intestines sévissant en Bourgogne. Des conseillers imbus de leurs personnes, au point de ne même pas voir qu'ils faisaient plus de mal qu'autre chose, cet abus de consanguinité au pouvoir ne donnait pas un bon résultat. Mais elle n'avait que ça pour s'amuser. Qu'est-ce qui lui avait prit de s'installer ici?! Diantre, le jour où elle avait fait ça elle aurait mieux fait de s'arracher un bras! La tête rejetée en arrière, les cheveux descendant un une longue cascade soyeuse jusqu'au sol, fermant les yeux, elle poussa une petite plainte... Ou une supplique?


Adyyyyyyyyyye, sors moi d'là!!!!!!!!!
Adelinda
On revient à Autun, paumée dans les rues du village

Bon, l'est où cte foutue taverne?! Elle est passée devant avant de trouver l'auberge, ça elle en est sûre. Mais maintenant, retrouver son chemin, voilà une autre histoire! Eh oui, la jeune fille a autant le sens de l'orientation qu'un âne possède des ailes. Pour ceux qui n'auraient pas compris, elle se perd très facilement. Surtout quand elle est seule.
Un bâtiment se découpe au loin devant elle, c'est l'église. Adye commence légèrement à s'énerver. C'est la troisième fois qu'elle passe devant! C'pas possible! Cette église doit posséder des roues et la suivre!
Bien au chaud emmitouflée dans sa cape, les mains à l'intérieur du vêtement, la jeune fille passe devant le saint bâtiment une troisième fois en maugréant. Si c'est pas un comble ça! Autun doit posséder elle ne sait combien de tavernes, et elle n'est même pas capable d'en trouver une seule! C'est à se demander comme elle faisait sur les routes pour réussir à se repérer dans les chemins!

Après "quelques" détours, qui n'ont bien évidemment pas porter leurs fruits, Adye se retrouve face à l'un de ces bouges bien famés. Enfin! Même si elle n'y retrouve pas Armand, au moins elle pourra prendre quelque chose qui la revigorera, ce ne serait pas de trop. Le froid est toujours aussi mordant, et bien qu'elle possède des vêtements qui lui évitent d'attraper la crève, elle n'en ressent pas moins le vent glacé qui la caresse comme autant d'aiguille de glace qui viendrait au contact de sa peau.
La jeune fille entre dans la taverne et après un rapide coup d'œil se dirige vers le comptoir, pour commander de quoi la réchauffer.
Après avoir pris un verre d'hypocras, elle ressort de la taverne. Un léger soupir s'échappe de ses lèvres. Elle va quand même pas faire le tour de toutes les tavernes pour le retrouver! Du coup elle se maudit de ne pas lui avoir donné rendez-vous à un endroit précis à une heure précise.
Toujours en grommelant, elle continue malgré tout d'avancer, le bout de sa botte rencontrant parfois un caillou dans lequel elle butte. Puis d'un coup elle relève la tête, une pensée venant de poindre dans son esprit.


Mais j'suis con!

Bah oui... ya qu'une seule auberge dans c'bled. Donc forcément il a pris une chambre là bas. Non mais quelle idiote d'pas y avoir pensé plus tôt! Voilà qui ne calme pas les nerfs de la voleuse, qui s'en veut d'avoir fait le tour du village pour se retrouver à son point de départ.
Bon, maintenant... retrouver l'auberge...
Passer près de l'église, ça c'est une chose dont elle est certaine. Mais après? Aller tout droit, puis tourner à droite après le moulin... à moins que ce soit à gauche... Rhaaaaaaa mais pourquoi elle est pas née avec un plan bien détaillé dans la tête!! Et puis voilà qu'il recommence à neiger... En effet un flocon vient d'atterrir sur le nez de la jeune fille. Puis un deuxième flocon arrive, suivi d'un nombre incalculable. Manquait plus qu'ça tient! La voleuse replace le capuchon de sa cape sur ses cheveux noirs et avance en direction d'un endroit où elle pourrait se réfugier en attendant que ça se calme. Bah tient, une autre taverne. Municipale cte fois.
Adye ouvre la porte qu'elle referme aussitôt. Ôtant la capuche pour libérer ses cheveux elle parcourt la salle de ses yeux bleus, quand son regard s'arrête sur une silhouette bien connue. Un sourire étire lentement ses lèvres. Ah bah elle l'a retrouvé! Plus besoin de demander son chemin pour retrouver l'auberge en plus! Et puis, mine de rien, elle est quand même bien contente de le revoir, son blondinet. Par contre, la donzelle à qui il parle ne lui plaît pas outre mesure. C'est qui elle? Une pimbêche qui semble sourire et rire à tous ses propos. Encore une victime du jeu de séduction dont fait preuve ce jeune enjôleur? Un sentiment désagréable voit alors le jour dans le cœur de la jeune fille qui a alors des envies de meurtres. Jalousie? Elle n'a pas trop envie de mettre un nom dessus. Ca voudrait dire qu'elle est plus attachée à cet homme qu'elle ne veut l'admettre. Bien qu'elle sait depuis quelques temps que sans lui... bah... elle s'ennuierait on va dire.

Bon, ne pas montrer quoique ce soit, et faire comme si tout va bien. Adye avance lentement vers la table qu'occupe le jeune homme blond et arrivée dans son dos, pose ses deux mains glacées sur ses épaules tout près de son cou, serrant très légèrement.


Bonjour beau blond, fait-elle tout contre son oreille, les yeux rivés sur la nana. Tu m'présentes ton amie?
_________________
--Eryne


Ça fait quoi, deux jours qu’elle a atterri dans ce bled ? Et sûrement tout autant qu’elle traîne ses guêtres dans cette maudite taverne d’un ennui mortel…. « Qu’est ce qu’on se fait chier ici.. » ne cesse t’elle de marmonner devant sa pinte. Alors pour tuer le temps elle s’cure les ongles avec la pointe d’une dague qu’elle a fauché sur le corps d’un type y a pas très longtemps en limousin.

Vague sourire qui s’dessine sur sa trogne à ce souvenir. Pour sur que ça lui avait plut le limousin, les attaques de convois et le kidnapping de l’autre grosse. Mais bon, parfois faut s’faire oublier un peu, le temps qu’les choses se tassent. L'a pas trop envie de finir au bout d’une corde alors elle était v’nu se planquer ici sur les conseils de Marcus. L’était bizarre le Marcus, pas trop l’genre de type qu’on aime avoir à ses côtés la nuit, un truc pas net dans l’regard mais il connait de bonnes planques et il savait se rendre utile dans tout ce merdier, l’avait au moins ça pour lui.

Voilà que la donzelle se perd dans ses pensées,bien meilleures compagnes que les poivrots du coin. Elle se tâte à sortir mais les flocons de neige qui ne cessent de tomber sur les vitres crasseuses lui font réviser son jugement. Pas trop envie non plus d’aller se geler les miches, elle s'ra dehors bien assez tôt quand le tavernier la foutra à la porte avant d’aller se pieuter dans son lit douiller. P’tit grognement qui lui échappe alors qu’elle s’imagine trouer le bide de ce vieux porc avec le jouet qu’elle à dans les mains. Mais bon, vaut pas le coup de s’faire remarquer pour une paillasse, y aura bien une écurie où elle pourra crécher comme hier.

D’un coup, la clochette de l’entrée tinte et lui fait lever la tête. Ouais elle aime bien savoir qui rentre des fois qu’faudrait filer fisa. Mais c’est un jeune blanc-bec qui fait son entrée. Elle le détaille un instant, l’es plutôt pas mal, certainement plus attirant que les ivrognes au bar. Il semble chercher quelqu’un puis finalement il va commander une chopine au bar avant de venir s’asseoir à la table d’à côté lui décochant une sourire.

Encore un de ces beaux gosses qui se pense irrésistible. Elle voit bien qu’il la reluque et pendant un instant, c’est pas l’envie qui lui manque de lui en coller une pour lui faire ravaler son sourire à deux écus. Mais bon, elle s’ennuie la donzelle alors une autre idée lui vient et, prenant sa choppe avec elle, voilà qu’elle vient s’asseoir à la même table que le blondinet.


J’peux m’asseoir ? Fait elle provocante alors qu’elle à déjà les fesses posées sur la chaise. Le gars continue de la regarder avec toujours ce sourire sur les lèvres, elle sait pas trop s’il se fout de sa gueule ou s’il drague et ça l’agace la gueuse, alors elle reprend : t’es muet mon gars ?

Muet non, mais les belles femmes me laissent souvent sans voix…
dit il tout à coup, le ton charmeur. Et, on m’appelle armand, poursuit il en guise de présentation.

Il semble avoir de la répartie le petit gars, et ça, ça lui plait, peut être que la soirée va être moins chiante que prévu. Petit sourire enjôleur qui orne les lèvres de la voleuse, puis une voix féminine se lève derrière elle alors elle se retourne pour voir une gamine aux cheveux bruns plantée dans son dos occupée à les regarder tour à tour.
Lui faut pas longtemps à la gueuse pour comprendre que la minette est la donzelle du sieur, y qu’a voir les yeux du type. Pourtant il semble pas le moins du monde gêné de s’être fait choppé en sa compagnie, alors elle décide de jouer un peu et alors qu’il va pour répondre elle lui coupe la parole et répond à la fillette :


Tu vois pas qu’on discute tranquille gamine ? Va jouer ailleurs…..

____________________
Pas de passé, pas d'avenir, juste le présent.....
Armand.
[Dans la taverne municipale]

Le tintement d’une clochette retentit quand le jeune homme poussa la porte de la taverne municipale faisant se tourner vers lui tous les regards. Ravi d’être pour une seconde le centre d’intérêt il offrit à son public un de ses sourires les plus enjôleurs, un de ceux dont lui seul avait le secret.

Dehors, la neige s’était remise à tombé et il n’était pas mécontent de laisser la chaleur du lieu l’envelopper de sa douceur bienveillante. Et alors qu’il scrutait la salle à la recherche d’Adye, dès fois qu’elle serait arrivée ici, un frisson le parcouru, le décidant à ôter son mantel et à le poser sur un porte manteau, dévoilant ainsi sa tignasse blonde.

Dans la salle quelques badauds continuaient de le regarder comme la petite blondinette assise a une table pas loin du bar. Armand ne pu s’empêcher de lui sourire d’un air charmeur avant d’aller vers le tavernier et de commander une chopine. Une fois servit il continua de la dévisager. Faut dire qu’il n’y avait pas beaucoup d’animation dans ce village et encore moins de jolies filles d’après ce qu’il avait pu voir alors il décida d’aller s’assoir juste à côté d’elle.

Armand n’aurait su dire ce qui se passait dans la tête de la demoiselle mais celle-ci finit par se lever et s’installer à sa table faisant s’élargir d’avantage. Dès qu’elle ouvrit la bouche, le jeune homme sembla captivé. Il aimait les femmes de caractère et quelque chose lui disait qu’il n’allait pas être déçu... Il lui répondit avec douceur d’une phrase qui selon lui le résumait plutôt bien cherchant à capter son regard.

Il en était là quand une voix qu’il connaissait très bien le fit sortir de sa contemplation. Un nouveau sourire vînt illuminer son visage alors qu’il levait la tête vers Adye. Bien qu’il s’amusait à tester de ses charme sur la femme en face de lui, il devait bien admettre qu’il était heureux de retrouver sa compagne.

Hello bella, com….

Il n’eut hélas pas le loisir de terminer sa phrase, sa voisine s’étant déjà retournée vers Adye lui demandant de dégager. Après un instant de surprise voir d’exaspération, le comique de la situation lui fit réviser son jugement. Il posa alors ses pieds sur la chaise et sorti un bout de chanvre attendant avec impatience la réaction de sa compagne qui n’allait surement pas se faire attendre.

_________________
juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
Dans la même taverne que le blondinet et la blondasse aux cheveux ternes

Nan mais pour qui elle s'prend cette chieuse? Elle croit vraiment pouvoir prendre sa place, comme ça, sans qu'elle ne réponde quoique ce soit? Bien sûr, elle va les laisser tranquilles, laissant SON homme face à une gueuse qui semble presque avoir participé à la fronde tant les rides de son visages sont marquées.

Adye croise le regard d'Armand après s'être un peu décalée, et au moment où il va pour lui parler la blondasse prend la parole, pour lui faire comprendre qu'elle n'a pas sa place ici. Nan mais quel culot! Et en plus elle la traite de gamine!
Les yeux de la jeune voleuse se rétrécissent au point de devenir deux fentes d'où l'on pourrait presque voir jaillir des éclairs. Elle toise la gueuse avec un air hautain, des idées de meurtres jaillissant dans son esprit. Elle la voit sa dague à la main à observer les entrailles de l'insolente se vider de son corps. Eh oui, parfois ses pensées dépassent la limite du raisonnable. Tant que ce ne sont que des pensées...


Et toi tu vois pas qu'tu déranges? siffle-t-elle entre ses dents, se forçant à ne pas envoyer son poing dans la figure de cette péronnelle.

Et Armand qui reste tranquillement assis, visiblement amusé de la situation. Voilà une des fois où elle aimerait bien lui flanquer une rouste à lui aussi. Nan mais regardez le, ce p'tit con, à attendre de voir laquelle va virer l'autre la première?!

Il est hors de question de lui donner la satisfaction de la voir se battre pour ses beaux yeux! Ca non! Mais elle ne peut pas non plus accepter cette sal'té de blondasse à sa table!


Elle pose alors sa main sur l'épaule de la femme en la serrant fort, imprimant presque la marque de ses doigts dans la peau de l'insolente, et se penchant sur elle lui souffle à l'oreille:

Alors maint'nant tu vas être sage et nous laisser tranquille... c'est dans ton intérêt... Ou sinon...

Elle laisse sa phrase en suspend, menaçante. Tant pis si elle comprend pas. Si elle continue de la chercher, elle va la trouver... On ne pourra pas dire qu'elle ne lui aura pas laissé une chance...
_________________
--Eryne


La vagabonde continue de r’garder la gamine qui ne semble apprécier qu’moyennement sa présence. Elle la scrute comme elle l’a fait pour le gars un peu plus tôt : petits yeux d’cochons, expression de p’tite bourge mal dégrossie…. encore une de ces pimbêches qui s’croit mieux qu’tout le monde.

Elle tourne alors la tête pour regarder l’blondinet se demandant ce qu’il peut bien lui trouver. Celui-ci est en train d’prendre ses aises, visiblement amusé d’la situation et ca l’a fait sourire la gueuse. Faut dire qu’elle est plus habituée aux types qui rampent d’vant leur gonzesses après s’être fait chopés jurant haut et fort qu’c’est l’unique fois... Tsss, quel ramassis de conneries et ces pauvres idiotes qui les reprennent toujours…

La voix de la fillette sonne une nouvelle fois à ses oreilles. Elle lance un clin d’œil au sieur avant d’regarder à nouveau la gosse et de répondre railleuse :

Mais c’est qu’elle miaule la gamine… recommence pour voir, c’est si mignon…

La couche-culotte semble pas apprécier son humour et plante ses ongles dans son épaule, appuyant son geste d’une menace lancée à son oreille. Lui en faut pas plus à la blonde pour s’lever. Elle va lui apprendre la vie à cette idiote… C’est que personne n’la touche sans son accord et c’est certain’ment pas une bécasse qui va commencer. L’air mauvais elle la toise serrant l’poing sur le pommeau de la dague prête à en découdre.
Et puis, la voix de Marcus s’met à raisonner dans sa tête : " Pas d’conneries Eryne, tu t’fais oublier d’accord… sinon pas la peine de revenir, j’ai pas besoin d’une meuf qui sait pas s’contrôler ". Elle grogne. Ces mecs, vraiment tous pareils. L'envie lui prend de déverser sa rage sur cette fille mais elle à trop à perdre alors elle s’ calme, reprend une expression moqueuse et lance :


J’ai vraiment très très peur... au secours, vite… sauvez moi…. La vilaine fille va me faire bobo.

Ton plus que moqueur, la gueuse joint l’geste à la parole prenant une position défensive exagérée. Puis, regardant toujours sa rivale dans les yeux, sourire narquois aux lèvres, elle reprend une position plus normale, la reluque d’un air dédaigneux et balance :

Pas ma faute si t’es pas capable de garder ton mec.. s’il préfère ma compagnie c’est p’être que t’as pas ce qu’il faut…

Clin d’œil tout aussi moqueur que son sourire alors qu’elle se retourne vers le blondinet tournant le dos à l’autre et lui demande d’une voix suave :
Si elle est trop collante, j’peux t’en débarrasser, suffit de demander…

____________________
Pas de passé, pas d'avenir, juste le présent.....
Adelinda
Elle en a connu des cas, mais cette chieuse-là dépasse tout c'qu'elle a vu! Quel sans-gêne! Et quel culot!
Oser la traiter elle, Adye, qui peut s'mettre dans la poche tous les hommes qu'elle désire, de gamine?! Non mais elle s'est r'gardée elle, avec son teint jaunâtre et les cernes bleues sous ses yeux?! Elle pourrait presque être sa mère! Et celle d'Armand par la même occasion!

La rage contenue se lit dans ses yeux. De bleu ils sont passé au gris orageux. Celle-là elle va s'la faire! Sûr!


Ôte ton cul d'cette chaise et va racoler des personnes d'ton âge... fait-elle à la blondasse d'un ton froid et qui n'admet pas de réplique, ses doigts toujours plantés dans la chair de son épaule.

Mais l'autre ne semble pas décidée à les laisser tranquilles. Adye fait alors face à une femme qui semble prête à en découdre, au vu de sa main qui vient de se poser sur le pommeau de sa dague. L'a-t-elle froissée? La jeune voleuse fait de même, portant la main à son arme attachée à sa cuisse droite. Si elle veut se battre, elle a trouvé une adversaire. Après tout, on pourra pas dire que c'est elle qui aura déclenché les hostilités.

Mais en fin de compte non, yaura pas de bagarre. Dommage, Adye lui aurait bien montré qu'on ne drague pas son homme devant elle impunément, et surtout qu'on ne la traite pas de gamine sans le regretter. C'est surtout ça qui froisse la jeune fille. Si encore elle s'en était allée sans faire d'histoire, elle aurait passé outre.

Mais au lieu de se battre, la greluche préfère faire l'idiote, mimant une peur exagérée. Adye lève les yeux au ciel exaspérée, n'ayant qu'une envie, foutre son poing au travers de sa figure.


Quand t'auras fini ton cirque tu m'f'ras signe hein... siffle-t-elle alors que l'autre est toujours en position défensive.

Puis vient la phrase qui déclenche ce qui était à un fil de se passer depuis qu'elle est arrivée dans cette taverne, pour voir Armand en compagnie de cette femme. Adye, oubliant qu'elle s'était promis de ne pas se battre pour donner cette satisfaction à Armand, repose sa main sur l'épaule droite de la blondasse qui lui tourne maintenant le dos, et serrant fermement sa main lui fait faire un demi-tour pour qu'elle se trouve face à elle. Sans attendre qu'elle ne réplique quoique que ce soit, son poing fermé vole en direction de sa rivale jusqu'à rencontrer son visage, ce qui la fait reculer sous l'impact.

Ca, faut pas dire quoique ce soit sur sa personne, ou le sang froid de la voleuse se perd facilement...

_________________
--Eryne



Espèce de sale petite garce, s’écrit la gueuse encore sonnée du coup d’poing. Elle fusille l’imprudente du regard réalisant tout juste ce que celle-ci vient d’oser faire. Et, c’est d’la rage qui s’échappe par tous les pores de sa peau quand elle se relève et lui fonce dessus les faisant tomber toutes deux à terre... Rage qu’elle maitrise avec difficultés.
Le temps n’est plus au jeu ni à la crainte de Marcus… l’heure est à la vengeance et la blonde compte bien régler son compte à la brunette.


Tu vas me payer ça, trainée..., lance-t-elle tout en tentant de l’étrangler. Situation jouissive mais hélas trop familière, poussée d’adrénaline, exquise colère qui s’insinue dans ses veines... C’est qu’elle en est d’venu dépende au fil des années, et cette petite idiote est loin de savoir à qui elle s’est mesurée.

Elle voit les yeux de sa victime tourner à l’ébène à mesure qu’elle serre son cou frêle, ses gencives virer au blanc tellement la brunette sert la mâchoire. L’excitation de posséder un droit de vie et de mort sur cette jeune furie lui confère un sentiment de toute puissance dans lequel elle se noie au point d’en oublier ce qui l’entoure et c’est ce n’est que le pommeau d’une dague en pleine tempe qui lui fit lâcher prise.

La vagabonde tombe lourdement sur le côté mais la fureur l’enveloppe faisant taire la douleur. Féline, la voila déjà prête à rev’nir à la charge, les poings serrés. Elle va tout de même pas laisser une morveuse lui flanquer une raclée.

Mais v’la que le blondinet se lève. Pour qui il se prend le jeune blanc-bec, peste-elle. Même plus possible de se battre tranquille. Dégage... lui siffle t-elle rageuse mais le contact glacé d’une lame sous sa gorge la fait taire.

Regard courroucé vers le couple, la mâchoire serrée, ses yeux les foudroient. Son cerveau bouillonne, elle se voit déjà les massacrer mais la situation n'est pas à son avantage et elle le sait. Alors elle s'compose un visage serein presque sympathique, souriant même a Armand.

Restons calme, pas la peine de s’énerver..., dit-elle d’une voix mielleuse repoussant la dague en se relevant. Puis elle r’garde de nouveau la p’tite chieuse et lui murmure : t’as vraiment d’ la chance petite... Mais méfie-toi, ton chevalier s’ra pas toujours là…

Dernier petit sourire charmeur au sieur avant de lâcher l’affaire et de faire signe au tavernier :
Tavernier, offres donc une chopine à mes nouveaux amis, lance elle avant de s’rasseoir à la tablée.

____________________
Pas de passé, pas d'avenir, juste le présent.....
Adelinda
Un voile blanc obstrue sa vue alors que la blonde a les deux mains autour de son cou, imprimant la marque de ses doigts sur la peau hâlée de la jeune fille. La cicatrice qu'elle porte à la gorge la tiraille, ajoutant à la douleur que ressent Adye. Celle-ci serre les mâchoires de rage, ses yeux s'assombrissant à mesure que les secondes passent. Elle ne va quand même pas claquer dans cette taverne, à cet instant, devant Armand et à cause d'une imbécile qui se croit tout permis!
Les mains de la voleuse se sont posés sur celles qui la maintiennent prisonnière, et elle essaye de s'en dégager, mais doit admettre que si elle continue ainsi, elle va vraiment finir par crever.
Il faut trouver une autre solution. Et vite. Avant que le sang n'arrive plus au cerveau. Son regard passe difficilement de la blondasse à son côté, mais ne voit rien qui pourrait l'aider à se dégager de cette folle. Il ne lui reste plus que sa dague. Fort heureusement, elle ne se passe pas plus de cette arme qui reste accrochée à sa cuisse que celle qu'elle cache dans sa botte.

Alors que sa main gauche reste posée sur celle de son adversaire, sa main droite descend jusqu'à sa cuisse pour en déloger la dague, qu'elle retourne pour pouvoir frapper du pommeau. Si la blonde a décidé de la tuer, ce n'est pas le cas d'Adye. Aucune envie de commettre un meurtre, même si elle l'a méritée. Et puis il vaut mieux éviter de se faire trop remarquer.
Les doigts serrés sur l'arme blanche, elle trace un arc de cercle de son bras, pour venir frapper violemment la tempe de la blonde du pommeau de la dague, lui faisant enfin lâcher prise. L'oxygène qui entre alors dans ses poumons lui provoque une vive brûlure, la jeune fille porte sa main à sa gorge, recrachant l'air qui la fait souffrir.
Mais l'heure n'est pas à la satisfaction de s'en être sortie vivante. Le combat ne fait que commencer, et il est impensable que l'insolente laisse passer cela.

Adye se redresse en un rien de temps, le regard noir posé sur la blonde qui semble prête à passer au round suivant. Deux furies qui sont libérées dans l'arène, et le combat ne cessera pas avant que l'une des deux ne tue l'autre. Voilà ce que pourraient se dire les spectateurs qui assistent à la scène.

La dague est toujours à la main, comme si elle est un prolongement naturel du bras. Cette fois Adye n'écoute plus rien, son sang bout dans ses veines, cette rage du combat, cette envie de tuer reprend le dessus. Trop longtemps qu'elle lutte contre cette nature, qui revient alors au galop face à la simple vue de cette femme.

Deuxième partie. Les deux femmes se ruent l'une vers l'autre prête à en découdre de nouveau, mais la blonde semble s'arrêter une fraction de seconde, ce dont profite Adye pour se jeter sur son adversaire, échangeant les positions qu'elles avaient quelques secondes plus tôt, et la menaçant de son arme plaquée contre sa gorge.
Sa respiration est sifflante, son regard est devenu celui d'un assassin prêt à tuer sa proie. Et si elle n'avait pas perçu le regard d'Armand posé sur elle, elle l'aurait tuée. Redevenant ainsi celle qu'elle a été des années plus tôt.

Mais son regard se change, redevenant plus humain. Elle relâche la pression exercée sur sa dague en même temps que l'autre la repousse, et se redresse sans dire un mot, n'ayant pas même écouté ce que la blonde lui a murmuré.
Puis elle se retourne, pour voir avec stupéfaction que la sans-gêne repositionne ses miches à la même table qu'elle occupait lorsqu'elle est arrivée. Serrant les poings, la colère refaisant surface, elle fusille la femme du regard et pose ses yeux sur Armand avant de faire demi-tour, se ruant vers la sortie pour franchir la porte en la faisant claquer derrière elle.

_________________
Armand.
[A la taverne municipale, auprès de deux furies]


Les pieds posés sur une chaise en face, un bout de chanvre entre les lèvres, Armand regardait quelque peu amusé la joute verbale des deux jeunes femmes. Faut dire que sont égo était plutôt flatté de voir les deux belles se battre pour ses beaux yeux surtout si l’une d’entre elle était Adye. Cela lui prouvait au moins que même si elle ne disait pas certaines choses elle les pensait et les chevilles du blondinet n’en étaient que plus gonflées. Et bien qu’il restait silencieux, on pouvait voir son visage réagir aux différentes piques échangées tel un commentateur sportif.

Tout à coup, la blonde se retourna vers lui, lui proposant ses services pour se débarrasser de sa compagne. Il lui décocha alors un nouveau sourire charmeur, de ceux qui exaspéraient tant Lili et sa chère Adye mais n’eu guère le temps de pousser plus loin sa chansonnette que déjà sa brunette avait collé une droite en pleine gencives à sa nouvelle groupie la faisant tomber au sol. Etrangement c’est un certain sentiment de fierté qui l’envahit bien que son expression rendait plutôt compte de sa stupeur.

Il posa alors les yeux sur la sans gène pour voir celle-ci se relever d’un bon et foncer à nouveau sur sa belle essayant de l’étrangler. Armand se leva alors, faisant tomber la chaise derrière lui. Autour d’eux les quelques clients observaient la scène, bavassant comme des commères. Le tavernier quant à lui se saisit d’un manche à balai, prêt à aller séparer les catcheuses. Armand vînt à sa rencontre, un sourire suffisant sur le visage et tenta de l’en dissuader. Il n’allait tout de même pas laisser un simple tavernier sauver sa belle, c’est qu’il avait son honneur à préserver. Devant ses yeux devenus noirs, le tavernier n’insista pas lui grommelant de se dépêcher de les séparer et que les bagarres n’étaient pas tolérées dans sa taverne.

L’intervention de cet idiot avait détourné l’intention d’Armand qui tout à coup se rappela que sa compagne était en mauvaise posture, il se retourna alors brusquement vers les deux furies pour voir qu’Adye avait finalement réussi à se défaire de son agresseuse, la blessant vraisemblablement à la tète au vue du filet de sang qui s’écoulait de son arcade.

Ca va princesse ? , lui demanda t’il la voyant fixer la blondinette comme pourrait le faire une sorcière en transe, les articulations de sa main blanchies tant elle serrait fort le pommeau de sa dague. Adye semblait maitriser la situation mais le jeune homme resta sur ses gardes, zieutant alternativement le tavernier et la sauvage, observant l’évolution de la situation. Son sourire avait disparu, laissant place à une lueur de colère qui voila son regard. Pour sure qu’il aimait titiller sa belle préférant lui montrer que le sentimentalisme ne faisait pas partie de ses qualités pourtant, force était de constater qu’il ne supportait pas qu’on puisse lui faire du mal.

D’un coup, après un temps de latence ou les deux furies se jaugèrent les voila qui se ruèrent de nouveaux l’une sur l’autre pour ne découvre. La situation était en train de dégénérer et alors qu’Adye avait passé sa lame sous la gorge de la jeune fille Armand l’appeler : Ca suffit ! leur dit-il d’une voix forte et posée ne laissant place à aucune négociation. Adye leva alors la tête et lorsque leurs yeux s’accrochèrent le voila de fureur qui emplissait ses yeux sembla s’en aller et elle se da doucie. La gueuse en profita pour repousser l’arme et se relever. Puis, contrairement à toute attente elle héla le tavernier pour quelques chopines et s’assit de nouveau à la tablée. Armand la regarda quelque peu incrédule avant de reporter son regard sur Adye qui fusillait la blonde du regard avant de le regarder une dernière fois et de sortir en courant.


Adye, attends !!
lui cria alors le jeune homme mais celle-ci avait déjà poussé la porte laissant un vent glacial entrer dans la taverne faisant hurler les clients. Armand les regarda d’un air dédaigneux avant de croiser une dernière fois le regard d’Eryne qui avait de nouveau un petit sourire aux lèvres et qui se mordillait la lèvre de façon aguicheuse.

Laisse la filer beau blond elle en vaut pas la peine, assoit toi plutôt un moment qu’on face un peu connaissance maintenant qu’elle s’est barrée…

Armand serra le poing, l’envie de la dégommer sur place lui traversa l’esprit mais l’envie de retrouver Adye se fit plus forte et lui lançant simplement un « z'êtes pathétique » en dodelinant de la tête, il sorti à son tour de la taverne cherchant dans l’immensité blanche les formes de sa compagne.


[Dans la ruelle, devant la taverne]


Arrivé à sa hauteur il l’enlaça et se contenta de lui murmurer en déposant un baiser qui se voulait tendre et rassurant sur le front :
Rentrons !
_________________
juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
Au-dehors, non loin de la taverne d'Autun

Adye fulmine. Pour changer.
Eh oui, elle est comme ça la gamine.
Toujours de mauvaise humeur. Pour une phrase dite sur un ton un peu trop sec, pour une remarque mal placée, ou tout simplement à cause d'une vision qui ne lui plaît pas.
Certaines personnes possèdent en permanence un sourire affiché sur les lèvres, chez Adye c'est pratiquement toujours un regard noir ou un sourire moqueur qu'elle sait montrer. Rares sont les fois où l'on peut deviner de la tendresse dans ses yeux, ou de l'affection dans ses gestes.
Eh oui, elle est comme ça la gamine.
Et cette fois, elle a une bonne raison pour s'en prendre du bout de sa botte à tous les cailloux qui ont le malheur, si on peut parler ainsi, de croiser sa route. Elle lui en veut. Et elle s'en veut. Si cette cruche n'avait pas insisté, elle n'aurait jamais fait usage de sa dague. Pourquoi la provoquer aussi?! Et lui, qui semblait jouir de la situation! Ah ça pour sur, elle lui aurait arraché les yeux! Une fois de plus! Elle ne compte même plus les fois où elle pense ça. Elle n'a pas terminé d'en baver avec lui... Mais il est à elle, et il est absolument hors de question qu'elle le partage! Ca non!

Une forte bourrasque de vent la frappe en plein visage, faisant retomber la capuche sur ses épaules, libérant ses mèches noires. La jeune fille s'arrête. Elle a failli recommencer... Si il n'était pas intervenu, elle l'aurait tuée. Lentement Adye relève sa main droite qui tenait l'arme blanche quelques minutes plus tôt, et pose ses azurs dessus. Serait-elle vraiment redevenue l'assassin? N'aurait-elle pas eu le courage d'arrêter sa main meurtrière avant que le crime ne soit commis? Ca elle ne le saura pas. D'un mouvement lent elle ramène ses doigts jusqu'à la paume, serrant le poing avec force. Il est hors de question qu'elle redevienne la Adelinda qu'elle ne veut plus être. Celle qu'elle a été il y a de cela quelques années. Elle a changé, elle n'est plus la même. Le visage de cet homme sur qui elle a utilisé sa dague alors qu'elle appartenait à la bande à Jean Jean lui revient sans cesse en mémoire. Jamais plus elle ne veut connaître ça. Non, jamais plus...

Des bruits de pas se font entendre dans son dos, faisant crisser la neige sur laquelle la personne marche. La jeune fille se retourne pour poser son regard sur Armand, un regard où l'on ne peut déceler aucun sentiment. Après tout, c'est de sa faute ce qui est arrivé! Il a déjà de la chance qu'elle ne l'envoie pas chier ce petit prétentieux! Mais contre toute attente il l'enlace et lui propose de rentrer.
Malgré la rancœur qu'elle ressent, elle doit bien s'avouer que sa présence la réconforte. Sa colère s'est évanouie, et ne reste qu'un sentiment de solitude, bien qu'elle soit entourée de gens qu'elle apprécie. Elle ressert son étreinte et reste un moment dans ses bras sans dire un seul mot, le front posé contre son épaule. Puis elle redresse le visage pour poser son regard dans les yeux bleus de son compagnon. D'un mouvement vertical de la tête elle acquiesce, avant se s'écarter de lui. Après tout qu'a-t-il fait? Il a seulement accepté qu'une blondasse vienne s'assoir à sa table. Elle, elle ne se gêne pas de son côté... Ils sont pareils en fin de compte. Mais du moment qu'ils ne se trompent pas... Et puis, elle a confiance en lui... même si elle ne veut pas le lui dire...


Oui, rentrons...

Elle se hisse sur la pointe de ses pieds, c'est qu'elle est pas bien grande la demoiselle! et dépose un léger baiser sur les lèvres du jeune homme pour ensuite s'éloigner, prenant la direction qu'elle estime être celle de l'auberge.

Après avoir retrouvé le chemin, et ce grâce à Armand, la jeune fille leurs ayant fait faire plusieurs fois le tour d'Autun si ils s'étaient fiés à son sens de l'orientation, le couple retrouve enfin l'auberge dans laquelle Adye avait pris une chambre.
Abbi ne se trouve plus dans la grand-salle, elle a sûrement du trouver un arrangement avec le boulanger. Une seule personne se trouve en fait attablée dans la pièce principale, devant une assiette qui semble contenir un morceau de tarte. Étrangement le visage de cette femme rappelle à Adye un vague souvenir, mais la jeune fille est incapable de se rappeler d'où elle aurait pu connaître cette personne. Alala cette fichue mémoire...
Enfin bon, en fait elle s'en fiche. Pour le moment, elle n'a qu'une envie... et cette envie ne peut se réaliser dans cette pièce.
Avec un petit sourire mutin sur les lèvres Adye prend les mains de son blondinet de compagnon, et le mène vers l'escalier auquel elle tourne le dos.


J'ai pris une chambre à l'étage, tu vas pas retrouver la tienne avant d'avoir vu la mienne... fait-elle les yeux brillants.

Mais ce moment tant attendu va finalement être reporté à plus tard. En effet, une voix féminine s'élève derrière le dos d'Armand, appelant la jeune voleuse par son prénom. Adye se penche sur le côté pour voir de qui il s'agit, et découvre alors la femme qui était attablée quelques secondes plus tôt.


On s'connaît? demande-t-elle partagée entre l'envie d'en coller une à cette enquiquineuse et l'envie d'en savoir plus sur elle.
_________________
pnj
[Une chambre dans cette dite auberge]

Faux bourgeois. Faux riche. Faux noble. Un gueux qui veut avoir l'air. Mais un gueux qui a deux qualités : La première, et bien, il est beau. Très beau même. De longs cheveux noirs, des yeux bleus, une petite cicatrice juste au coin de l’œil, suite a un duel a la rapière contre une femme. Une duel qu'il a failli perdre. Très Musclé. Bref, l'homme rêvé de toutes ces femmes ! Surtout qu'il n'a pas son pareil pour les charmer ,ses mesdames ! Beau parleur, grand dragueur, et très coureur de jupons. La seule fois ou il est connu l'Amour, avec un grand A, c'était pour sa défunte mère.
La deuxième qualité, c'est qu'il est assassin. Un assassin réputé même. Il gagne beaucoup d'argent grâce a ces contrats, mais il le perd aussi, et à chaque fois, au jeu ou pour les femmes. Ces femmes que l'ont trouvent dans la rue. Ces femmes de joies. Les préférées de ce monsieur. Il est aussi leurs préférés, a ces belles putains !
Mais voilà, a force de jouer et de mettre son argent pour faire l'amour, Carlisle, c'est son nom, a ce beau brun ténébreux, a des dettes. D'immenses dettes qu'il se doit de payer avant de se faire étriper. Et encore, c'est le minimum encourue s'il ne paît pas.
L'homme rigola nerveusement et sortie de sa chambre. Il ne ferma pas la porte a clé, espérant secrètement qu'une jolie femme s'y trouve quand il reviendrai. Mais point d'argent, et point de femmes !
Habillé de ses bottes noires, de son pantalon noire et de chemise blanche, entouré de sa cape bleu foncé, il descendit en bas pour aller au comptoir. Dans l'escalier, il croisa un couple qui montait.
Carlisle alla au comptoir, et il entendit une des deux femmes commencer a se crêper le chignon avec l'autre. Mais ça ne l'intéressait pas. Il s'accouda au bar et dit au patron :

"Bill, j'suis ruiné !''

Le patron, un homme ventripotent dans la force de l'âge éclata d'un rire gras, et répondit :

"Bof ! Cela f'ra qu'la cinquième fois c'mois ci, Carlisle ! Si tu foutait pas tout ton fric dans l'jeu, non plus !"

Carlisle grommela et demanda a ce que Bill lui serve une bière, ce que l'aubergiste fit en riant toujours. Carlisle but une gorgée de bière et posa son regard sur les deux femems a l'autre bout de l'auberge.
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)